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 there is no place like home (may)

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Message(#)there is no place like home (may) EmptyDim 4 Avr 2021 - 18:58

Le premier rendez-vous était catastrophique. May Glitters est une femme qui sait ce qu’elle veut et qui n’hésite pas à le faire comprendre. Avec l’alcool qui prend une grande place dans sa vie, Jacob est de moins en moins patient, de plus en plus nerveux. Il n’est pas sûr que son tempérament changeant va coller avec le caractère explosif de la blonde jusqu’à la fin de leur échange, mais il a malgré tout accepté la mission. Il sait que ça le fera sortir de son bureau et renouer avec tout ce qu’il a malheureusement délaissé depuis de nombreuses semaines. Cloîtré dans son bureau, personne ne lui demande rien et il peut rester perdu dans ses pensées. En visites, il est obligé de parler et de contenter d’autres personnes. Comment devenir celui qui délivre de bonnes nouvelles et des espérances à n’en plus savoir que faire quand, soi-même, on est une misère humaine ? Il n’a pas encore trouvé la bonne réponse à cette question et c’est bien pour cela qu’il a décidé de passer plus de temps le nez dans la paperasse que sur le terrain. Enfin, en apparence seulement, puisque les retards s’accumulent et que bientôt, il risque de finir étouffé sous la pile de dossiers qui prend place à côté de son ordinateur quand celle-ci décidera de s’écrouler. Après quelques recherches pour correspondre au goût prononcé de la présentatrice, il pense avoir trouvé ce qu’il faut dans le quartier de Bayside. Il lui a donné rendez-vous au bout de deux jours, il espère que ce n’était pas trop long – il a déjà eu des clients qui ont râlé quand, dans l’heure après la première approche, ils n’avaient pas déjà une visite de programmée. Jacob n’a pas envie de juger sans connaître, mais il sait de May ce qu’il pense devoir savoir. Elle est la présentatrice de Race Of Australia, et l’ironie veut que Jacob apparaisse dans l’un de ces épisodes : il se rappelle encore avoir fait une blague à Kieran et Elias en leur refusant une course, avant de les attendre un peu plus loin sur la route et de les autoriser à monter avec lui. Il avait autre chose à faire, à l’époque, vis-à-vis de son métier. Il trouve ça assez ironique que les deux mondes se mélangent à nouveau, mais il va essayer de ne pas lui en parler. Parce qu’il se doute que la Glitters ne se définit pas juste par cela, qu’il y a bien d’autres choses à apprendre et à savoir sur elle. Il est déjà devant la résidence lorsqu’elle arrive enfin, en avance sur sa cliente, pour une fois : ça fait des semaines qu’il se confond en excuse à tous ses rendez-vous. Celui-ci est presque une révolution, tant c’est devenu rare. Bonjour ! Il dit, en la voyant arriver vers lui. Bon, entrons dans le vif du sujet directement. Que pensez-vous de la façade ? La résidence n’est pas très vieille et semble plutôt moderne à Jacob, pour lui, elle est plaisante à regarder. Mais ses goûts ne sont pas ceux de tout le monde et il attend celui de sa cliente, du coup, car il est le seul qui compte pour cette visite, malgré tout l’amour que Jacob peut essayer d’instaurer dans ce futur foyer.

@May Glitters :l:
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Message(#)there is no place like home (may) EmptyDim 4 Avr 2021 - 19:16

Ca commençait à être long, ces semaines, voire ces mois de recherches pour la blonde. Elle n’était pas à la rue, elle était toujours hébergée chez Jesse et il se montrait très patient, un peu trop sans doute, mais la Glitters ne pouvait plus attendre. Elle avait l’impression de perdre un temps fou et même si l’hospitalité de son ami lui avait réellement permis de remettre ses comptes en ordre, elle voulait de nouveau retrouver son indépendance totale. Elle avait rendue les clés de sa maison à Bayside depuis deux mois et n’avait officiellement plus de chez-soi, cette situation ne lui convenait plus.
Elle en avait fait des visites, par dizaines à présent, elle s’était orientée chez le centre-ville, pour être proche de ABC, d’espace de coworking où elle pourrait se rendre entre deux contrats signés avec la chaine ou les productions mais rien, elle n’avait rien trouvé qui l’avait emballé. Aucun appartement ne cochait toutes les cases et elle savait si bien ce qu’elle voulait qu’elle n’eût envisagé aucune concession. Elle s’était d’abord adressé à une agence immobilière lambda, se disant qu’elles se valaient sans doute toutes pour se rendre compte que ce n’était pas le cas, après six visites avec un même agent immobilier, elle s’était renseignée pour en changer. Rien n’allait jamais et ce n’était pas juste une question de luminosité ou de mauvaise orientation mais lorsqu’elle souhaite avoir des toilettes hors salle d’eau et qu’elle se retrouve en face d’une douche quand elle fait ses besoins, c’est que vraiment, ses attentes n’étaient pas prises en compte.
Exigeante, c’était une bonne définition. C’est pour cette raison qu’elle eut écouté les conseils de son ami Jesse : se rendre à l’agence Copeland Estate et demander à ce que Jacob Copeland en personne s’occupe d’elle. Au début, ils avaient essayé de lui refourguer une petite brune qui avait tout juste l’âge de sa fille – et elle s’était d’ailleurs rendu compte qu’elle était en colocation avec Elia – mais la Glitters voulait s’entourer du meilleur agent.
Après deux visites, elle eut bien failli tout envoyer balader à nouveau, ça ne lui convenait toujours pas mais elle avait tout de même dû admettre qu’il faisait preuve de bien plus de professionnalisme que tous ceux qu’elle avait vu jusqu’à présent – si elle passait outre ses retards. Cette fois, lorsqu’elle reçu ce dernier appel avec une proposition d’un appartement non pas à Logan City ou Fortitude Vallay mais bien à Bayside, elle ne pu s’empêcher d’être curieuse et d’accepter, en insistant bien sur le fait que ce serait la dernière chance pour l’agence.
Jesse habitait à trois rues de cette résidence, elle était venue en éclaireur la veille pour y faire un tour, elle était satisfaite du quartier puisqu’elle le connaissait très bien, elle était satisfaite du standing qu’elle n’avait jusqu’à présent plus osé regarder. Elle avait cette crainte d’encore viser plus haut que ses moyens mais son ami avec repris avec elle son budget et même avec toutes plans d’apurement qu’elle avait sur le dos, le loyer de cet appartement restait dans ses frais, elle devrait simplement être très rigoureuses sur ses différentes dépenses. L’objectif étant de ne plus créer de nouvelles dettes et de pouvoir rembourser celles en cours. Elle verrait le bout du tunnel bien plus rapidement ainsi.
Arrivée avec dix minutes de retard, juste par simple esprit de vengeance, la blonde arriva d’un pas certain et confiant. « Bonjour ! » « Monsieur Copeland. » qu’elle lança avec un signe de la tête juste en arrivant à ses côtés. « Que pensez-vous de la façade ? » elle jeta un œil à la résidence qu’elle avait eu le temps d’étudier de long en large la veille. « Je suis venue hier, pour faire un repérage, j’ai pu entrer à l’interieur même et si je ne vous ai pas rappelé pour annuler, c’est que jusqu’à présent, c’est un sans faute. Ne perdez pas de temps à faire le tour de la résidence, nous pouvons aller voir l’appartement. » elle avait le sentiment de leur faire gagner du temps à tous les deux.
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Message(#)there is no place like home (may) EmptyLun 5 Avr 2021 - 22:00

Ce que Jacob aime avec son métier, c’est qu’aucune visite ne se ressemble. Même s’il présente le même bien à plusieurs personnes, toutes les réactions sont destinées à être différentes. Et même s’il présente plusieurs biens à une seule personne, celle-ci agira différemment en fonction des lieux visités. Car les ressentis ne sont jamais les mêmes, car tout le monde a sa propre personnalité et sa propre vision des choses. En général, il n’a pas énormément de mal à desceller les goûts et les couleurs de chacun, et c’est ainsi qu’il trouve la maison ou l’appartement qu’il leur faut. Il ne sait pas pourquoi mais, dès le départ, il a senti que ce serait peut-être un peu plus compliqué avec May. Pas parce qu’elle est reconnue, non, il a déjà travaillé pour des personnes bien plus célèbres qu’elle. C’est surtout parce qu’elle lui semble compliquée, énigmatique. À vrai dire, avant d’apprendre qu’elle l’avait demandé lui intimement sur son dossier, il ne s’était jamais réellement intéressé à elle. Apparaître dans son émission, à la télévision et devant énormément de téléspectateurs n’avait pas été une raison suffisante pour qu’il se penche sur la question. Seule cette recherche a su susciter son intérêt et la forcer à se sortir de son ignorance pour apprendre à connaître May. À travers de ce qu’il pouvait lire d’elle, d’abord, mais surtout à travers leur premier rendez-vous – ce qui est, finalement, le plus simple pour connaître une personne. Il a noté ses exigences, ses refus catégoriques, ses concessions – pas la moindre – et son quartier de prédilection. Quand elle l’a quitté, il lui a promis de ne pas la rappeler s’il ne cochait pas toutes les cases. Les recherches ont été éprouvantes, longues, mais il pense réellement avoir mis la main sur ce qui lui conviendra parfaitement, sur son futur chez elle.

Le suspens ne va pas durer plus longtemps puisque le blond est devant la résidence. Elle arrive avec légèrement de retard – le même qu’il a déjà eu avec elle. Monsieur Copeland. Avec certains de ses clients, le nom est vite remplacé par un simple Jacob, le vouvoiement se transforme en un tutoiement agréable. Ça n’est pas encore le cas avec elle et, à vrai dire, il ne sait pas si ça le deviendra un jour. Peut-être lors du moment joyeux où ils décideront de déboucher une bouteille de champagne pour fêter l’acceptation de son dossier, quand ils l’auront rempli, quand elle aura eu le coup de cœur sur le bien qu’il s’apprête à lui présenter. Comme tout agent immobilier qui se respecte, Jacob a toute confiance en lui et en cet appartement. Je suis venue hier, pour faire un repérage, j’ai pu entrer à l’intérieur même et si je ne vous ai pas rappelé pour annuler, c’est que jusqu’à présent, c’est un sans faute. Ne perdez pas de temps à faire le tour de la résidence, nous pouvons aller voir l’appartement. Les mots de May sont rassurants pour le blond, qui se dit qu’il a déjà marqué des points sans n’avoir rien à faire. Bien, allons-y. Il s’approche de l’entrée, et la porte s’ouvre soit avec un badge, soit avec une clé. Il ne prend pas le temps de lui préciser puisqu’il suppose que ce genre d’information est logique, du moins, ça l’est pour lui. Accompagné de la blonde, il monte dans l’ascenseur. Ce n’est pas l’un de ceux qui tombent en panne tous les quatre matins, je vous rassure. Il le dit après avoir lu l’étiquette d’entretien, il connaît cette équipe et effectivement, elle sait prendre soin de ses machines. Il appuie sur le deux, car c’est à cet étage que l’appartement est, et ressort de l’ascenseur une fois au bon niveau. Le blond déverrouille la porte et entre, avant de directement se pousser sur le côté pour la laisser entrer. Plutôt que de vous le présenter en long en large et en travers, je vous laisse faire votre propre approche. Il fait souvent ça, avec ses clients. Il préfère les laisser évoluer d’eux-mêmes parmi les pièces et répondre à des questions plutôt que de les gaver d’informations – comme la taille des pièces – qu’ils ne retiendront pas dans tous les cas.
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Message(#)there is no place like home (may) EmptyLun 5 Avr 2021 - 22:27

Aller droit au but et ne pas perdre de temps, c’était chaque instant de la vie de May Glitters. Elle était très protocolaire, très carrée et ne laissait que peu de place à l’imprévu dans sa vie. Elle avait besoin d’un certain contrôle et ça la rassurant en un sens. Du moins, c’était le cas pour son travail et pour son petit confort personnel, car lorsqu’il s’agit d’être attentif aux autres, c’est une autre histoire. Sa fille en avait souvent pâti et si aujourd’hui son ex compagnon ne voulait plus entendre parler d’elle, c’était aussi pour cette raison. Il ne voulait pas de deux enfants à gérer, une seule lui suffisait amplement et les mots qu’il avait eu envers la Glitters avaient été très difficile à entendre et à accepter. D’ailleurs, dix ans plus tard, ils lui étaient toujours à travers de la gorge.
Faire ce repérage en amont lui avait semblé essentiel, elle avait du temps libre devant elle et aucune envie de gâcher deux heures de sa journée aujourd’hui, alors elle avait pris les devants. Et elle se doutait que ça n’allait pas déplaire à l’agent immobilier, lui aussi, avait sans doute d’autres chats à fouetter. «  Bien, allons-y. » elle le suivit, observa la façon dont il entrait dans la résidence : un badge, très bien. Elle ne manquerait pas de lui demander combien elle pourrait en avoir. Rapidement, ils arrivèrent à l’ascenceur, elle avait bien pris note que l’appartement était au deuxième étage. Ce qui avait plu à May, sur l’annonce et en examinant la résidence, c’est que chaque logement pouvait jouir d’une terrasse, sans pour autant être gêné par un balcon qui faisait de l’ombre dans l’appartement. Il n’y avait rien de pire pour May que de manquer de luminosité chez elle. Elle avait besoin que le soleil prenne toute la place dans son appartement.  « Ce n’est pas l’un de ceux qui tombent en panne tous les quatre matins, je vous rassure. » « pas de fausses promesse Copeland, si non, je vous appellerai pour porter mes courses à la moindre occasion. » elle s’autorisait à quelques plaisanterie, c’est qu’il pouvait se détendre, c’était presque dans la poche.
Arrivés devant le logement, elle était toute excitée et n’avait qu’une hâte, c’est dans découvrir davantage. Que l’agent s’en réjouisse, il était l’un des rare à pouvoir voir la Glitters dans un tel moment de bonté. « Plutôt que de vous le présenter en long en large et en travers, je vous laisse faire votre propre approche. » elle entra dans le logement, et la première impression était vraiment celle qu’elle attendait. Une grande pièce à vivre avec une cuisine semi ouverte sur celle-ci. La pièce était bel et bien lumineuse et cette vue sur la terrasse était parfaite. Bien sûre qu’elle aurait préférée être orientée vers l’océan plutôt que les jardins de la résidence, mais elle savait bien aussi que les logements situés de l’autre côté étaient eux, au-dessus de son budget. Peut-être pourrait-elle viser plus haut si elle tient ses engagements financiers. Elle fit le tour de toutes les pièces, rien ne manquait, une suite parentale, une autre chambre qu’elle laissera volontiers à sa fille si elle en a besoin , les toilettes à l’extérieur de la salle de bain. Elle retourna auprès de Jacob, l’invitant à le suivre sur la terrasse après sa visite. « Vous êtes sûre de vous ? » qu’elle l’interroge, enigmatique, voulant savoir s’il pensait avoir réussi sa mission.
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Message(#)there is no place like home (may) EmptyLun 5 Avr 2021 - 23:08

Pas de fausses promesses Copeland, si non, je vous appellerai pour porter mes courses à la moindre occasion. Un sourire se dessine sur les lèvres de Jacob fasse à cette remarque. Vous ne le voyez peut-être pas sous mon costume, mais j’ai des bras adaptés pour ça. Il se met en avant, d’une certaine manière, mais ce n’est que pour la suivre dans son moment de rigolade. Il est d’ailleurs prêt à accepter le deal, pour la simple et bonne raison qu’il est sûr de ce qu’il dit : la compagnie qui s’occupe de ces ascenseurs est la meilleure sur le marché, et les rares fois où ils ont été en panne, ça a été réglé dans la journée. Elle pourra dormir sur ses deux oreilles, plus tard, deux étages plus haut : elle n’aura ni à monter, ni à descendre les marches. Jacob n’ajoute pas un mot, il sait que les silences ont eu aussi leur force dans des moments comme celui-ci. Il veut qu’elle puisse se rappeler de sa première entrée dans son futur appartement sans avoir à se souvenir de cet agent immobilier un peu lourd qui lui raconte tout ce qu’elle ne veut pas forcément savoir. Elle aura l’occasion de découvrir son voisinage d’elle-même, à quelle heure par le facteur, et ces détails futiles que finalement peu de clients demandent. La blonde entre après lui, il referme la porte derrière elle et, de suite, il lui dit de faire comme chez elle – ou presque. Qu’elle prenne les devants sur sa visite, qu’elle cherche ce qu’elle a besoin de trouver, lui, il est là en renfort. Il fait son métier à sa manière et, jusqu’à présent, il n’y a pas eu la moindre plainte à ce sujet. Car quand une personne ne se sent pas à son aise et a du mal à visualiser, c’est là qu’il entre en jeu et qu’il explique où certains meubles pourraient être positionnés, comment est-ce qu’une pièce pourrait être organisée. May quitte rapidement son champ de vision, il suit son avancée dans l’appartement en entendant le bruit de ses pas mais, physiquement, il reste à l’entrée de celui-ci. Elle ne lui a pas demandé de la suivre et n’a pas senti qu’elle le voulait, même sans le verbaliser. Il l’imagine indépendante et ne pas avoir besoin qu’on la rassure sur tout et n’importe quoi. Et même si un appartement est une décision importante à prendre – que ce soit pour louer ou pour acheter – elle n’a pas besoin d’être aiguillée dans tous les sens. Elle revient à lui au bout de quelques minutes que Jacob n’a pas trouvé particulièrement longue – il a l’esprit ailleurs, même si tente de rester focus. Elle l’invite à aller sur la terrasse avec elle, il la suit volontiers. Vous êtes sûre de vous ? Elle lui demande, alors que le blond laisse son regard se perdre sur la vue que donne sa terrasse. Ça a beau ne pas être l’océan, ça a quand même un charme inégalable, elle peut s’en estimer heureuse. Beaucoup n’ont pas ça, beaucoup ont une rue bondée et bruyante, jour comme nuit. J’ai l’air de l’être ? Il lui demande, en posant ses yeux sur elle. Il ne sait pas si sa consommation d’alcool a affecté le pouvoir qu’il a sur les autres, son assurance légendaire, son aisance naturelle. Est-ce qu’il semble être sûr de lui, ou est-ce qu’il a juste l’air impatient d’en finir pour aller terminer sa nuit, vu ses traits tirés ? Il se le demande, il le lui demande en même temps. Je ne vous ai pas entendu crier que quelque chose n’allait pas, je suppose donc que j’ai eu bon. Il ne fait pas que de supposer, à vrai dire, il est réellement sûr de lui. Mais il attend de savoir son avis sur la question, de savoir si oui ou non, elle peut être happée par son assurance ou s’il faudra d’autres arguments pour la convaincre que ce bien est fait pour elle.
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Message(#)there is no place like home (may) EmptyLun 5 Avr 2021 - 23:31

May avait les informations importantes : le prix du loyer, la surface précise de l’appartement, le prix des charges, le numéro et l’identité du gardien qui gérait cette résidence, l’orientation du logement, le nombre de familles et d’enfants dans la résidence : il était important pour elle de s’assurer que la cours de devienne pas un jardin d’enfant en été lorsqu’il faisait chaud. Elle ne voulait pas entendre crier des enfants à longueur de journée. La Glitters voulait du calme. Elle s’était aussi assurée que les chats soient autorisés car il lui était impossible de se séparer de Mallow. Et si elle était ici, c’est que cette dernière exigence était aussi remplie. Elle espérait juste que le voisinage ne soit pas hostile aux petites bêtes à quatre pates mais Mallow était un chat d’intérieur, il ne craignait pas grand-chose.
Sur la terrasse, plutôt très satisfaite de cette visite, elle se demandait si Jacob ressentait les choses, s’il avait eut le bon feeling, le sentiment que cette fois ci, c’était la bonne. « J’ai l’air de l’être ? » « Suffisamment, j’ai l’impression que cette fois, vous étiez à l’heure. » qu’elle glissait, l’air de rien. Il faut dire que s’il avait été aussi certain que les autres appartements conviendraient, il aurait sans doute mis autant le paquet qu’aujourd’hui. D’ailleurs, elle se demandait si c’était parce qu’il s’était levé tôt pour préparer comme il se doit cette visite qu’il avait un air aussi déconfit. Il semblait ne pas avoir dormi depuis des jours. « Je ne vous ai pas entendu crier que quelque chose n’allait pas, je suppose donc que j’ai eu bon. » un sourire s’afficha sur ses lèvres. « Vous savez bien que moins je parle, mieux j’me porte. » mais plus elle est silencieuse, plus c’est mauvais signe aussi. La Glitters reste avare en parole, toutefois, si elle est réellement mutique, c’est que rien ne va. Et c’était le cas pour les précédentes visites. Pas du genre à crier, plutôt à ruminer et placer des critiques sanglantes. « J’ai un bon remède naturel contre les cernes, si jamais. » qu’elle propose en sauveuse, parce que vraiment, ça peut faire mauvais genre pour d’autres visites. « Je culpabiliserai de vous avoir privé de vos nuits pour trouver la perle rare. » elle se doute bien qu’elle n’est pas la raison de cette mine tirée. « En tout cas, vous pouvez d’ores et déjà glisser mon dossier au propriétaire. » une fois de plus, rien ne sert de le laisser ruminer davantage. « Je compte sur vous Copeland, c’est cet appartement ou rien. » ca sonne presque comme une menace, un petit coup de pression.
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Message(#)there is no place like home (may) EmptySam 8 Mai 2021 - 16:20

May lui demande s’il est sûr de lui : il lui retourne la question, curieux de ce dont il a l’air au travers des yeux de la jeune femme. Suffisamment, j’ai l’impression que cette fois, vous étiez à l’heure. Un sourire se dessine sur les lèvres de Jacob, il sait qu’il a largement mérité cette petite pique et préfère ne pas rebondir là-dessus. Sa ponctualité lui reviendra en même temps que sa sobriété, il l’espère ; est-ce utile de préciser que cette dernière n’est pas prévue pour le moment ? Sûrement que non, les gens vont donc devoir apprendre à composer avec ses nombreux retards. Vous savez bien que moins je parle, mieux j’me porte. Au travers des rendez-vous, Jacob a pu remarquer qu’en effet, May n’est pas une grande bavarde. C’est handicapant pour les agents immobiliers qui débutent mais lui, il a appris le langage corporel. Un haussement de sourcils, un mouvement de recul, une respiration qui se bloque ou un profond soupir ; il a des indices dans tous les coins, presque plus importants que des mots. Même souvent, puisque les gens ont tendance à mentir pour ne pas heurter la sensibilité. Quand ils disent que c’est parfait, des fois, les yeux crient « sortez-moi de là ». J’ai un bon remède naturel contre les cernes, si jamais. Je culpabiliserai de vous avoir privé de vos nuits pour trouver la perle rare. Il commence à avoir l’habitude des remarques sur son état, mais généralement, elles proviennent de personnes qu’il fréquente couramment et qui ont pu constater le changement. May ne le connaît pas depuis suffisamment longtemps pour avoir connu le Jacob pétillant et celui qui se trouve sous ses yeux aujourd’hui. C’est qu’il doit vraiment faire peur à voir. Un remède naturel ? Il demande, curieux : il veut bien entendre de quoi il s’agit. Après tout, c’est elle qui en a parlé. En tout cas, vous pouvez d’ores et déjà glisser mon dossier au propriétaire. Je compte sur vous Copeland, c’est cet appartement ou rien. Le blond regarde un instant dehors puis repose ses yeux sur elle. Il ne faut qu’un coup de fil pour que cet appartement vous revienne. J’ai déjà travaillé plus d’une fois avec le propriétaire, il me fait passer en avant sur les autres agences. Vous pouvez donc d’ores et déjà vous considérer comme la locataire de cet endroit. Il reprend sa manière de parler : la menace ne peut pas aboutir, le blond a bien trop confiance en lui et en ses capacités de négociation. Il n’a pas le propriétaire dans sa poche comme il l’entend avec May mais il est vrai qu’il a déjà eu à faire affaire avec lui, alors, il n’a aucun doute que ça se fera facilement cette fois-ci encore. J’espère que vous allez recommander mon agence à tout le monde. Il dit, un sourire au bord des lèvres. On n'a jamais trop de publicité, vous savez. Vu son milieu, elle doit savoir, oui, il n’en doute pas.

@May Glitters :l:
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Message(#)there is no place like home (may) EmptyMer 19 Mai 2021 - 19:41

« Un remède naturel ? » le sommeil, peut-être ? Mais s’y voulait aussi, elle avait des crèmes qu’elle trouvait miraculeuses, il suffisait de la regarder. « Tout dépend. Mais, dormir semblerait déjà suffisant, pour vous. » parce que les cernes n’ont rien à voir avec l’âge. Bon, le reste ne la regardait pas et elle n’était pas certaine de vouloir tout savoir. Bien qu’en plus d’être fatigué, il avait l’air d’être un peu ailleurs aussi. Mais elle ne lui en tiendra pas rigueur, puisqu’il avait fait du bon boulot. Dans le cas contraire, elle aurait sans doute fait une remarque déplacée.
May était vraiment satisfaite de cette visite et ne manquait pas de le souligner à l’agent. Si elle savait dire quand ça n’allait pas, elle savait aussi faire remarquait quand toutes les cases étaient cochées. Et puisqu’elle avait du mal à faire des concessions, elle avait donné du fil à retordre aux agents qu’elle avait croisé. Mais cette fois, elle le savait, c’était la bonne et elle espérait que Jacob mette à présent toutes les chances de son côté. « J’ai déjà travaillé plus d’une fois avec le propriétaire, il me fait passer en avant sur les autres agences. Vous pouvez donc d’ores et déjà vous considérer comme la locataire de cet endroit. » Il ne fallait pas plus de mots à la Glitters pour être davantage ravie de cette réponse. « Je sais pourquoi je vous ai choisi. » pour cette raison-là. Elle savait que l’agence Copeland était l’une des meilleure, si ce n’est la meilleure de Brisbane et forcément, les propriétaires ont confiance en elle. Elle ne pouvait pas mieux tomber. Maintenant, puisque Jacob lui avait fait cette promesse, il n’avait plus qu’à tenir parole. « J’espère que vous allez recommander mon agence à tout le monde. » elle n’avait pas eu l’occasion de le faire encore, mais si elle signait le bail dans les jours à venir, elle n’y manquerait pas. « Après la signature, sans faute. » qu’elle ne manque pas de rappeler, petit coup de pression supplémentaire. « On n'a jamais trop de publicité, vous savez. » elle hoche la tête, bien que leur réputation les précède sans doute déjà et qu’ils n’attendent pas forcément sur eux. « J’espère vous retrouver bientôt, avec une coupe de champagne, dans cette cuisine. Alors, je vous promets une photo Instagram avec un lien vers vos agences. » ca, c’était une déformation professionnelle. La Glitters avait forcément beaucoup de followers sur les réseaux, un peu plus depuis la diffusion de ROA et ce serait une très belle publicité pour l’agence. Des milliers d’habitants de Brisbane y auraient accès et plus largement des dizaines de milliers d’Australiens. « Je vous remercie en tout cas pour votre travail. Je sais que je ne suis pas une cliente facile. » petit méa culpa, comme si c’était déjà gagné d’avance d’ailleurs. Mais l’agent se montrant rassurant, pour elle, c’était déjà le cas.
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Message(#)there is no place like home (may) EmptyJeu 24 Juin 2021 - 20:02

Tout dépend. Mais, dormir semblerait déjà suffisant, pour vous. Elle marque un point. Et pour simple réponse à cette phrase qui le marque plus qu’il l’aurait voulu, il lui accorde un sourire. Juste un sourire pour lui faire comprendre qu’il va y songer – si seulement c’était aussi simple que cela. Je sais pourquoi je vous ai choisi. Parce qu’il est le meilleur – que ses agences sont les meilleures – sans aucun doute. S’il devait choisir, il se choisirait lui-même ; ou plutôt, n’importe lequel de ses employés plutôt que lui. Tout le monde est qualifié dans ses agences, et présentement, ils sont tous bien plus professionnels que lui. Mais peu importe, il a su gérer, aujourd’hui. Pour toute réponse, il ne peut que lui exprimer ses espoirs quant au fait qu’elle fasse passer le mot. Qu’elle dise à son entourage avec quelle agence elle a travaillé, pour lui faire une publicité supplémentaire. Après la signature, sans faute. J’espère vous retrouver bientôt, avec une coupe de champagne, dans cette cuisine. Alors, je vous promets une photo Instagram avec un lien vers vos agences. Habituellement, ce n’est pas avec lui qu’on traite ce genre de publicité. S’il a choisi Erika comme égérie de son entreprise, c’est à la fois pour garder une part de son anonymat et parce qu’elle a toujours su mieux y faire. Mais puisqu’ils sont tous les deux en froid actuellement et que c’est à lui que revient cette signature, il veut bien de cette photo et de cette publicité. Les gens qui suivent May ne doivent pas être malveillants, il n’a pas de quoi s’inquiéter. Ce sera bien plus tôt que vous ne le croyez. Je vous remercie en tout cas pour votre travail. Je sais que je ne suis pas une cliente facile. Cette remarque le fait sourire. Vous savez ce que vous voulez, et surtout, vous savez ce que vous ne voulez pas. Les plus difficiles, ça reste ceux qui disent qu’ils sont ouverts à tout et qui se  trouvent des exigences différentes à chaque bien proposé. Autrement dit, elle n’était pas des plus difficiles qu’il ait eu à traiter. Je vous rappelle quand j’ai discuté avec le propriétaire mais comme je vous ai dit, ça devrait être bon. Préparez déjà votre déménagement. Et sur ces mots, le blond lui offre un énième sourire avant de retrouver le chemin retour. Et l’avenir lui prouvera avoir eu raison de la préparer à ce point à une réussite puisque, après un contact avec le propriétaire, il a su lui obtenir cet appartement. Une nouvelle vie, un nouveau foyer : voilà ce qu’il a essayé d’offrir à May Glitters, en espérant pour elle, du plus profond de son cœur, que ça l’aide à aller de l’avant sur tous les aspects de sa vie.

FIN :OO:

@May Glitters :l:
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