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 (Amelyn #46) ► The razor’s edge

Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
la muse des cauchemars
  
(Amelyn #46) ► The razor’s edge 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
(Amelyn #46) ► The razor’s edge 2a124375de5bce4e041e9923da504d768c9edcf6
POSTS : 34325 POINTS : 3130

TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : indianred.
RPs EN COURS :
― raelyn's theme ―
writing challenge 2024

(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

(Amelyn #46) ► The razor’s edge 616bfddbfe3ceeca1b184a6faaa744d1a87adae5
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

(Amelyn #46) ► The razor’s edge 3a44d144a8bde068fb9bbf98d07bff96bdb42f25
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

(Amelyn #46) ► The razor’s edge 30
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

(Amelyn #46) ► The razor’s edge 297a714e8dfbe2965870bfed0f152606f9c9e175
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

(Amelyn #46) ► The razor’s edge Tumblr_inline_pq7a8g2DmG1u9urvd_400
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

― statistiques RP ―
2024 ☆ 202320222021

(Amelyn #46) ► The razor’s edge 0ca41f4f930cbaeae8e9a2d29a926cecd384086c
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

AVATAR : Lady Gaga
CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles)
DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall)
PSEUDO : stairsjumper
Femme (elle)
INSCRIT LE : 21/02/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t23235-raelyn-you-can-try-to-break-me-i-cut-my-teeth-on-people-like-you
https://www.30yearsstillyoung.com/t23281-raelyn-never-learned-to-raise-my-hand-was-too-busy-raising-hell

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Message(#)(Amelyn #46) ► The razor’s edge EmptySam 24 Avr 2021 - 18:47


The razor’s edge
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #46) ► The razor’s edge 873483867

J’aurais pu tenter d’obtenir une explication rationnelle avant de réagir trop vivement. J’aurais pu le confronter à l’instant où j’ai trouvé le contrat dans le tiroir de son bureau, de son futur bureau alors que je ne fouillais même pas, que j’étais simplement venue chercher un papier ou un autre. J’aurais pu déposer le feuillet à ses pieds en lui demandant de m’expliquer, de me dire que je me trompe, de me dire qu’il n’a pas fait ça malgré les apparences qui jouent en sa défaveur. Sauf qu’à l’instant où mes yeux ont balayé les premières pages, un quelque chose a attiré mon attention. Ce quelque chose, c’était le nom d’Ariane Parker à côté de la case créancier et j’ai feuilleté le reste du document en fronçant les sourcils. La somme que mon amant - le document le désigne comme débiteur - a emprunté à la rousse est colossale : suffisante pour acheter un bâtiment comme celui dans lequel je me trouvais, et il ne m’a pas fallu longtemps pour connecter les fils. Il a emprunté de l’argent à Ariane pour acheter le Casino. Chaque fois que j’ai souhaité aborder le sujet des financements avec lui - en tant que partenaire, je n’imaginais pas ne pas investir moi aussi - il a éludé, reporté la chose ou changé de sujet. Happée par les travaux et l’agitation du Club, je ne suis pas revenue sur le sujet mais aujourd’hui, la pilule passe mal.

Bien sûr, je suis froissée qu’il ait préféré contracter une dette auprès d’une autre femme - qu’elle soit mon amie ne change pas la donne dans le cas présent - que de parler argent avec moi. J’en tire la conclusion désagréable que mon argent est certainement trop sale à ses yeux, pas assez bien pour son projet. Mais si je suis en colère, si je suis blessée, c’est parce qu’il m’a menti. Qu’il ne m’ait jamais regardée droit dans les yeux pour le faire ne change rien à ça : je ne suis pas d’humeur à jouer sur les mots et analyser la différences entre un mensonge assumé et un par omission. Ce n’est pas un oubli : il m’a délibérément dissimulé la vérité et je ne sais qu’en penser : manque-t-il de confiance en moi ? Il insulte en tout cas mon intelligence s’il pensait pouvoir me cacher quelque chose comme ça sans que je ne le découvre.

Ce jour-là, j’ai fourré le document dans mon sac à main avec, au fond des tripes, la désagréable impression d’être un trophée. Le genre de femme qu’on accroche à son bras pour la balader sous les regards envieux du reste de la gente masculine et, si au regard de notre histoire et de nos sentiments j’aurais dû être capable de me raisonner, comment interpréter autrement ses actes ? Le casino, je n’en suis pas copropriétaire : c’est un cadeau. Il m’en a fait cadeau comme une offre un collier en diamant pour raisonner une amante jalouse et colérique et pour ce faire il a en plus emprunté de l’argent à une autre. Ma réaction fut excessive mais comment aurait-il pu en être autrement ? Je suis ce que je suis, et il le sait. Il ne peut pas avoir pensé que, s’il me l’annonçait progressivement, je prendrais bien la chose.

Et je sais que j’ai eu tort. Je sais que, aller voir Ariane pour rembourser moi même la totalité de sa dette, c’est mesquin et c’est aussi petit que de m’avoir menti en premier lieu. Pour ma défense, face à la rousse j’ai agi comme si nous opérions de concert, Amos et moi. Je n’ai rien dévoilé de ma colère ou de ma déception. J’ai liquidé la dette avec le sourire, en lui promettant une place sur une table de choix le jour de l’inauguration avant de boire un verre avec elle ”aux affaires”. Evidemment, je n’étais pas d’humeur à trinquer mais j’ai donné le change et je l’ai plutôt bien fait, avant de reprendre la direction du loft. Il y sera certainement mon doux amant et je n’ai pas l’intention de m’endormir à ses côtés comme si de rien n’était : je n’ai pas la force de prétendre plus longtemps et je n’ai pas agi en ayant la volonté de lui cacher ce que j’ai fait. Ma vengeance puérile, j’ai l’intention de l’assumer et de la lui jeter au visage en passant la porte puisque je n’arrive toujours pas à croire qu’il ait pu faire ça. Mon complice, je le débusque dans la cuisine et je jette le contrat sur l'îlot central sans le quitter des yeux. « T’as plus besoin de t’inquiéter de ça. J’ai payé Ariane. » Je sais que ce n’est pas la bonne approche, mais je suis également bien incapable d’en adopter une autre. « Elle nous remercie d’avoir fait affaire avec elle. J’aurais bien aimé pouvoir lui dire que c’était avec plaisir. » Je suis amère, mais face à la rousse j’ai fait bonne figure. Face à lui, j’ai surtout mal au cœur. Mal au cœur parce qu’il m’a menti, une fois de plus. Mal au cœur parce que, aveuglée par l’amour que je ressens pour lui, je ne l’ai même pas vu venir quand il est pourtant habituellement difficile de me berner.





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Message(#)(Amelyn #46) ► The razor’s edge EmptyLun 26 Avr 2021 - 6:45




THE RAZOR'S EDGE
Jamais je n’ai monté un projet d’une telle envergure auparavant. Plus d’un aurait d’ailleurs pu penser qu’il était trop ambitieux pour moi. Or, je l’ai longtemps nourri ce rêve, celui d’ouvrir une salle de jeux qui me permettrait de vivre de ma passion. Sans la grossesse de Sarah, je me serais assis derrière les bancs d’une école de commerce. Au lieu de ça, je me suis nourri de formation pour, en apparence, m’occuper durant mon éviction et, au fond de moi, faire quelque chose de ma vie. Il s’est avéré que je n’étais pas plus bête qu’un autre, juste un rien plus brouillon. J’ai traîné ce défaut jusqu’à l’heure  où j’ai endossé l’uniforme. Ma vengeance, préparée avec minutie, a enterré mes vieilles manies de type désordonné. Il est des drames qui nous changent et le mien m’a transfiguré. Raelyn, elle a comblé de son expérience les quelques trous dans lesquels j’aurais pu chuter. Quant au  capital manquant, c’est à la porte d’Ariane que j’ai frappé. D’après moi, il n’y a pas d’espace libre pour parler argent dans un couple. Si j’ai laissé ma partenaire investir dans l’Octopus, c’est uniquement au profit des aménagements pour le Club, le restaurant ou même la salle. Le bâtiment, je l’ai acheté en mon nom propre afin qu’il ne compte pas parmi les biens de la société. A mon sens, c’était une façon de la protéger d’un éventuel échec. Si je me plante, elle ne perdait pas la face devant ses officiers parce que le Club serait mis à la porte d’un immeuble vendu aux enchères, histoire d’essuyer les dettes liées à une faillite. Convaincu par la bienveillance sous-jacente de ma décision, je n’ai pas jugé bon d’en informer ma complice. La question ne s’est jamais posée, auquel cas j’aurais été transparent. Pourquoi donc cacher les documents ? Il est déposé au milieu d’un tas d’autres sur mon bureau, bureau que je partage avec mon associée à tout niveau. Je n’ai jamais redouté qu’elle y jette un œil. Ce n’est pas un véritable secret. Si, à l’approche de cette soirée d’inauguration, je suis parfois tendu, c’est surtout parce que je crains le flop; J’en cauchemarde parfois. Je me réveille alors en sursaut d’avoir été englouti par le vide d’une salle achalandée de loisirs dont la plèbe se désintéresse. De plus, quoique j’aime vivre dans ce loft avec ma dulcinée, je m’y sens mal à l’aise, comme prisonnier de l’espace pourtant grand, mais dont la vue est bornée par les façades du voisinage. Autant dire que je n’ai pas compris, au retour de ma compagne, ce qui m’a valu son regard noir.    

Tout occupé à tailler les légumes, ses mots m’ont échappé durant un instant. Je n’ai reconnu que le ton, celui si familier qui attise l’ire et la frustration : l’ironie. Cette fois, elle est presque cynique et, si j’aurais parié sans m’inquiéter d’une défaite que d’ici trente secondes nous nous battrons comme des chiffonniers, je n’aurais rien misé sur la teneur ou sur l’intensité du conflit. Je n’ai été soufflé par le vent qui précède les tempêtes qu’en reconnaissant le feuillet qu’elle a déposé - lancé - sur le plan de travail. Il comprend trois informations capitales : les identités du créancier et de son débiteur - Parker & Taylor - et le montant exhorbitant qui a renfloué mon portefeuille. Il a contribué à donner vie à mes souhaits. Où se dissimule-t-il, le souci ? Pourquoi exhibe-t-elle ce bout de papier de son air revêche ? La réponse se dissimule-t-elle derrière sa première sentence ? L’hébétude passée, je rassemble mes esprits pour la réorganiser et je me décompose. Elle n’a pas seulement découvert ce qu’elle décrirait comme l’objet d’une trahison ou d’un mensonge. Elle s’est substitué à moi pour la rembourser. Elle s’en est octroyée le droit sans me consulter, sans me concerter, sans même m’interroger sur ce qui a motivé ma décision de frapper à une autre porte que la sienne. « Tu as fait quoi ?» ai-je répété au préalable éberlué par cette absence de délicatesse. « Dis-moi que j’ai mal compris.» Cette supplique n’est pas plaintive, elle se colore déjà de colère. J’ai déposé mon couteau sur la planche de bois.

Nerveux, je me suis essuyé les mains. Jamais je ne l’ai quittée d’une oeillade aussi sombre que les milles idées qui traversent l’esprit. N’y a-t-il donc plus d’équité entre nous ? Je ne peux imposer mes choix quand c’est pour elle la normalité ? Toutes ces fois où je me suis raisonné pour ne pas me froisser lorsqu’elle m’a donné la sensation de me gratifier d’une faveur, me suis-je trompé ? Aurais-je dû réagir avant qu’elle n’atteigne son but ? Celui de me castrer ? De prendre le pouvoir et d’annihiler toute combativité ? Manoeuvre-t-elle avec mes sentiments pour cet unique dessein ? « Pourquoi ? » me suis-je enquis avec le peu de sang-froid qu’il me reste. « Comment as-tu pu me faire un truc pareil ? Pourquoi tu me fais à moi ce que tu ne supportes pas pas qu’on te fasse ? Que je te fasse ? » Alors que je déploie des efforts pour corriger ces réflexes qui tendent à brider malgré moi son indépendance ? « Pourquoi est-ce que tu te sens systématiquement obligée de me faire passer pour un con en décidant pour moi, sans discuter, jamais, alors que moi, je dois te dérouler un tapis rouge pour des conneries ? » ai-je craché, le verbe plus haut que je ne l’ai présumé avant qu’il ne me secoue. « Putain, mais qu’est-ce que je dois faire de plus pour que tu aies un minimum de respect pour moi ? Quoi ? » Cette fois, je hurle en frappant le paume de ma main contre le plan de travail. Qu’attend-elle de moi ? Je lui ai donné tout ce que j’avais à disposition : mon âme, mon cœur, mon respect, ma dévotion. Je n’ai rien de plus à lui offrir pour la satisfaire, quoiqu’à présent, elle pourra récupérer l’affaire. Elle m’a privé aujourd’hui du privilège d’assumer en homme mes engagements… en même temps qu’elle m’aura tranché mes attributs.  

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Raelyn Blackwell
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STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #46) ► The razor’s edge EmptyLun 26 Avr 2021 - 18:12


The razor’s edge
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #46) ► The razor’s edge 873483867

Je n’aime pas aborder une discussion avec, au creux de l’estomac, la certitude que nous allons nous déchirer. Si certaines de nos disputes ont survenu sans crier gare, je n’ai pas besoin d’être médium pour prévoir celle là, et je devine son intensité quand bien même je reste incapable d’en anticipier les conséquences. Je la devine puisqu’au fond, je sais que j’ai dépassé les bornes. Je sais que j’aurais dû le confronter avant d’agir, mais j’ai enfoui cette certitude quelque part au fond de mon esprit et mon sentiment de trahison l’a piétinée. Ce dernier, il me laisse un goût amer dans le fond de la gorge, puisqu’il m’est familier. Bien sûr, emprunter de l’argent à Ariane et me le cacher n’a rien à faire avec le fait de taire l’existence d’une épouse ou de me cacher les raisons qui se cachent derrière son arrivée au Club et, avec, tout un pan de son existence. Mais il n’en faut pas plus pour que je me sente flouée, blessée et en colère. Comment pourrait-il en être autrement lorsqu’il a eu trois mois pour me dire la vérité et, lorsque le sujet des financements, je l’ai abordé à au moins une reprise et qu’il a éludé ? Que dois-je en déduire ? Dans ces conditions, je ne suis pas une partenaire : je suis un accessoire à qui l’on a donné un joli titre pour le satisfaire. Je suis l’idiote à laquelle on a laissé investir quelques milliers de de dollars australiens pour lui faire plaisir et pour lui donner l’impression d’avoir de l’importance, et c’est vers une autre que mon amant a préféré se tourner lorsqu’il a été réellement question de faire affaire.

Je crois que, s’il m’en avait parlé avant, j’aurais compris. J’aurais insisté pour qu’il me laisse investir ma moitié, mais j’aurais accepté qu’il emprunte la sienne. J’aurais peut-être eu l’impression qu’il ne me faisait pas assez confiance pour m’emprunter de l’argent à moi, mais j’aurais ployé face à son argumentaire. C’est là que le bas blesse : je ne les connais pas ces arguments parce qu’il a préféré me mentir. Je ne peux que les imaginer et, blessée, je ne me rends pas service.

Le sarcasme, c’est mon mécanisme de défense lorsque je suis en colère ou lorsque je suis  blessée. J’ai appris à m’en défaire avec lui puisque je sais qu’il y réagit mal et j’ai souvent eu à cœur de désamorcer nos conflits. Aujourd’hui, je fonce tête baissée dans cette direction, je provoque la dispute et j’en ai conscience, mais je suis trop blessée pour arrondir les angles. « Tu as fait quoi ? Dis-moi que j’ai mal compris. » Il dépose le couteau qu’il tenait jusqu’ici dans les mains sur la place en bois, et relève un regard noir dans ma direction. Moi, je le soutiens et je musèle mon coeur qui, déjà, me crie de nuancer mon propos et de nous éviter un éclat de voix qui le mettra à terre. Je n’ai pas besoin de répondre : il n’a pas mal compris et, alors que mes doigts s’accrochent au plan de travail, que je le serre si fort que mes jointures blanchissent, je tente de vers de l’eau sur le feu de ma colère mais rien n’y fait : je ne peux plus nous sauver d’un altercation à présent. Je ne peux plus le faire depuis que, plutôt d’aller le trouver pour demander une explication, j’ai agi en son nom de dans son dos. « Pourquoi ? Comment as-tu pu me faire un truc pareil ? Pourquoi tu me fais à moi ce que tu ne supportes pas pas qu’on te fasse ? Que je te fasse ? » « Comment j’ai pu ? Et toi, comment tu as pu ? » Comment tu as pu me mentir, encore, quand la dernière fois a bien failli nous détruire ? « Pourquoi est-ce que tu te sens systématiquement obligée de me faire passer pour un con en décidant pour moi, sans discuter, jamais, alors que moi, je dois te dérouler un tapis rouge pour des conneries ? Putain, mais qu’est-ce que je dois faire de plus pour que tu aies un minimum de respect pour moi ? Quoi ? » « Me parle pas de respect. » Si j’avais su prêter attention à l’ensemble de ses mots j’aurais été choqué de certains, mais j’aurais peut-être pu tenter de les interpréter et de comprendre qu’un plus gros conflit nous attend puisqu’il a l’air de retenir plus que mes actes du jour contre moi. « Qu’est ce que ça veut dire systématiquement ? » Qu’à nouveau, il a tout un sac d’accusations à vider ? Qu’encore une fois il va m’accuser de choses dont il aurait pu me parler en temps et en heure ? « Me parle pas de respect. Parce que tu dois pas en avoir beaucoup pour moi pour m’avoir caché ça. » Pour m’avoir encore menti. « C’est quoi le problème ? Mon argent est trop sale pour que tu envisages de t’adresser à moi ? Tu sais quoi ? » De ma main gauche, je lâche le plan de travail pour accrocher ma main à mes cheveux et les laisser reposer sur le sommet de mon front. « Si tu me l’avais dit comme ça, je l’aurais compris. Et tu l’aurais fait si j’avais vraiment été ta partenaire. Si on avait vraiment été une équipe mais ça… » Je désigne du bout du doigt le contrat déposé sur le plan de travail. « Ça ça montre que c’est pas ce que je suis. Je suis simplement une idiote à laquelle on a offert un joli titre pour la rendre heureuse. Essaye un bijou la prochaine fois, ça aura le mérite d’être plus clair. » Sur l'accessoire que je suis dans cette histoire d'équipe.







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Message(#)(Amelyn #46) ► The razor’s edge EmptyMar 27 Avr 2021 - 3:05




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J'étais plus ou moins tranquille avant qu'elle ne débarque avec son ironie sous le bras. Au préalable, j'avais même été assez prévenant pour ne pas appesantir son épanouissement de mes émotions concernant les volumes du loft, le paiement du loyer pharaonique que ma rente ne suffit pas à payer - je puise par ailleurs dans mes économies - ou cette crainte que le casino démarre tardivement, auquel cas je ne suis pas certain de joindre les deux bouts. J’ai négligé l’ébauche de mon ressentiment par rapport à cette nuit qu’elle a passé chez mes parents, pour “me faire plaisir, juste une fois” et la probabilité de “discuter” à ce qu’elle change d’opinions par rapport à ce qu’elle pourrait ou non se mêler à l'entièreté de mon univers et non pas à une partie, celle qui l’intéresse, l’autre ne comptant pas. Je ne me suis pas formalisé d’avoir à réfléchir à tourner toutes propositions avec habileté malgré l’effort à engager pour un type comme moi, sous prétexte qu’une maladresse vexerait son ego de féministe, de femme indépendante qui se porte bien toute seule et qui n’a pas besoin de moi. Cet état de cause, je l’ai accepté parce que ce phénomène est un pas pour l’équité. Mais, sur l’heure, je n’en vois plus beaucoup. Je gage que mes précautions roulent sur une voie à sens unique puisque ces reproches, tus jusqu’ici, se reproduisent perpétuellement. Ses comportements sont assimilables à un disque intact qui tourne inlassablement, sans se rayer, sans montrer les signes de fatigue. J’ai beau jeter des poignées de sable dans les engrenages de cette mécanique avec l’espoir de la gripper, c’est vain et la preuve sort tout droit de la bouche fielleuse de ma complice. Devant un constat - ce contrat - elle ne m’a pas interrogée. Elle a agi sans prêter cause à mes arguments, qu'ils soient ou non pertinents. Recueillir mon avis ou entendre mes motivations lui a coulé le long des reines comme une goutte d’eau à température corporelle. Elle n’a pas frémi en confrontant Ariane ou en m’affrontant dans cette cuisine. Elle n’a songé qu’à sa blessure en se moquant de celle qu’elle m’infligerait. Elle me consterne autant que le retour à l’envoyeur de ma question : comment a-t-elle pu ! J’ai secoué la tête, désolé d'être si peu considéré  par la femme que j’aime. L’histoire se répèterait-elle ? Est-ce que je dysfonctionne à me dévouer à l’autre sans condition ? Est-ce ma punition pour mes crimes de bienveillance ? « Exactement ce que ça veut dire. Tu te fais une spécialité de me cracher au visage et de me prendre pour un con. » M’émasculer, aurais-je précisé si son attitude m’était tolérable. « Je peux lister si tu veux, mais on y passera la nuit et tu as mieux à faire, non ? Fouiller le bureau en quête d’un truc à me reprocher, histoire de vérifier toutes tes certitudes sur ma sincérité.» C’est moi, cette fois, qui use de causticité pour désigner ces hypothèses qu’elle a cherché à corroborer. Celles-là, elles présume que mentir est une seconde nature quand seuls la fin - l’honneur de ma fille et mes sentiments - a justifié les moyens. « Où prendre rendez-vous avec tous mes investisseurs pour qu’on te voit comme la reine du monde.» Autrement dit, pour dévoyer mon wagon de notre train

Evidemment, j’exagère, j’en ai conscience, mais c’est elle qui me pousse à ce combat déloyal. Jamais je ne l’ai jugée en fonction de son job ou de la provenance de ses richesses. « Tu dis n’importe quoi. Encore une fois, tu t’es fait une idée en lien avec ce qui te fait peur, mais c’est ta réalité, pas la mienne. Et, tu le saurais si tu avais réfléchi au lieu de faire n’importe quoi et si mon avis avait un peu d’importance à tes yeux.et » Je ne persifle pas, je tonne. Je tempête plus encore tandis qu’elle m’accuse non pas par des faits, mais sur des hypothèses. « Si on avait été une équipe, tu ne m’aurais pas humilié devant ton amie. On n’est pas une équipe parce que tu refuses de faire de moi ton partenaire. C’est toi qui fais ça, pas moi. Et, tu sais pourquoi ? Parce que tu te méfies de moi. Parce que tu n’as pardonné qu’à moitié et que maintenant, il faudrait que je m’applatisse dès que j’avance vers toi. Si ça ne t’intéresse pas, arrête de faire semblant. Ou offre-moi une laisse, ça aussi, ça aurait le mérite d’être plus clair et beaucoup moins mesquin que ce que tu fais là.» Réduire mon respect pour elle à ce que je la rêve dans le rôle d’une montre en or, c’est insultant : je suis son sac à main désormais. Et, si tout au long de ce réquisitoire assassin, j’ai serré le torchon entre mes doigts, je l’ai finalement lancé dans l’évier avant de quitter la cuisine. J’ai besoin d’un verre, d’une cigarette, d’une parenthèse pour retrouver mon calme. A contrario, je vais fuir et j’aimerais autant ne pas embaumer notre nid du parfum âcre qu’abandonnent derrière moi mes plus odieuses habitudes.

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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
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PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #46) ► The razor’s edge EmptyMar 27 Avr 2021 - 18:16


The razor’s edge
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #46) ► The razor’s edge 873483867

« Exactement ce que ça veut dire. Tu te fais une spécialité de me cracher au visage et de me prendre pour un con. » Mon visage se décompose et, évidemment, je souffre d’entendre ces mots. Je souffre de les entendre puisqu'au-delà de ce que j’ai fait aujourd’hui, il m’adresse des reproches d’ordre plus généraux. Depuis combien de temps les rumine-t-il ? Des jours ? Des semaines ? Des mois ? Combien de nuits s’est-il couché à mes côtés, combien de nuits m’a-t-il embrassée et prise dans ses bras en pensant au fond de lui que ma spécialité était de lui cracher au visage et de le prendre pour un con ? Je me sens mésestimée et son attaque me fait peur, j’ai peur de ce qu’elle dit sur notre couple. Que nous ne savons pas communiquer, ce n’est plus vraiment une surprise. Mais j’ai cru que nous avions appris, j’ai cru qu’après janvier, nous allions réellement mieux, j’ai cru que nous étions sains et solides. Combien lui a-t-il fallu de temps avant de se persuadée à nouveau de ces choses-là ? Combien de temps pour me dépeindre à nouveau comme une égoïste ? « Je peux lister si tu veux, mais on y passera la nuit et tu as mieux à faire, non ? Fouiller le bureau en quête d’un truc à me reprocher, histoire de vérifier toutes tes certitudes sur ma sincérité. Où prendre rendez-vous avec tous mes investisseurs pour qu’on te voit comme la reine du monde. » A nouveau, la peine et la colère tordent les traits de mon visage. Est-ce qu’il pense ? Que mue par la certitude qu’il avait des choses à me cacher, j’ai retourné le bureau pour en trouver la preuve ? Est-ce ce dont il m’accuse ? Je n’ai rien fait de tout ça et si le décorateur d’intérieur ne m’avait pas posé une question liée à son contrat, jamais je n’aurais gravi les marches qui mènent aux bureaux et jamais je n’aurais ouvert les tiroirs du sien. « Oh vas-y liste, ça m’intéresse. Ça m'intéresse de savoir tout ce que tu me reproches et depuis quand. Ça m'évitera de me poser la question et ça t’éviteras de penser que je retourne ton bureau ou que je fouille tes jeans pour avoir des réponses. »

Pourquoi est-ce toujours comme ça ? Pourquoi est-il incapable de me dire les choses lorsqu’il les ressent ? Pourquoi nous infliger ce genre d’altercation laissant gangréner ses sentiments quand il pourrait mes les livres de façon plus saine quand ils subviennent ? A attendre des semaines ou des mois le résultat est toujours le même : nous nous hurlons des horreurs que la colère et la détresse déforment et nous nous faisons du mal. « Tu dis n’importe quoi. Encore une fois, tu t’es fait une idée en lien avec ce qui te fait peur, mais c’est ta réalité, pas la mienne. Et, tu le saurais si tu avais réfléchi au lieu de faire n’importe quoi et si mon avis avait un peu d’importance à tes yeux. » « Je ne fais que ça de réfléchir depuis que j’ai trouvé ça. » A nouveau, mes doigts agrippent le contrat et se resserrent dessus comme sur un vulgaire bout de chiffon. « Depuis que j’ai posé les yeux sur la date à laquelle ça a été signé. Je me demande pourquoi tu ne m’en a pas parlé, pourquoi elle, et ce que tu te dis pour te justifier. Je me demande à quel moment t’as pu croire que me le cacher était une bonne idée, et je repense à toutes les fois en trois mois où t’as eu l’occasion de m’en parler et où t’as préféré éviter le sujet. » Est-ce pathologique ? Est-ce lié à nous et à la vision qu’il a de notre couple ? Est-ce ma faute ? Suis-je un tyran pour qu’il ait peur de m’aborder ? « Et je me demande ce que j’ai fait pour que me mentir paraisse plus simple que me dire la vérité. » Et je me demande ce qu’il aime chez moi si c’est tout ce que je lui inspire. « Si on avait été une équipe, tu ne m’aurais pas humilié devant ton amie. On n’est pas une équipe parce que tu refuses de faire de moi ton partenaire. C’est toi qui fais ça, pas moi. Et, tu sais pourquoi ? Parce que tu te méfies de moi. Parce que tu n’as pardonné qu’à moitié et que maintenant, il faudrait que je m’applatisse dès que j’avance vers toi. Si ça ne t’intéresse pas, arrête de faire semblant. Ou offre-moi une laisse, ça aussi, ça aurait le mérite d’être plus clair et beaucoup moins mesquin que ce que tu fais là. » Il jette le torchon dans l’évier et moi, je l’observe en silence alors qu’il me tourne le dos, qu’il me contourne et qu’il quitte la pièce pour rejoindre le patio. Il fuit et je me ferme. Il fuit et, comme à chaque fois qu’il le fait, cela m’irrite plus que cela ne règle quoi que ce soit. Et maintenant ? Que va-t-il faire ? Rester dehors, fumer un paquet entier de cigarettes, descendre une bouteille de whisky et venir se coucher à mes côtés à la nuit tombée sans me toucher ?  Mes mains tremblent et, pour tenter de me calmer, je tire une cigarette de mon sac à main et je l’allume. Je tire dessus comme une désespérée sans grand résultat avant de franchir la distance qui nous sépare sans le quitter d’un regard noir. « On est pas une équipe que quand ça t’arrange, ça fonctionne pas comme ça. On est pas une équipe si c’est juste pour choisir la couleur des abats jours mais si tu m’exclus de toute décision importante. C’est toi qui a refusé de faire de moi ta partenaire en prenant ce genre de décision, arrête de retourner la situation. » Moi, je n’ai rien fait de semblable. Le ton monte, les propos sont accusateurs des deux côtés et je sais déjà que la discussion a échappé à notre contrôle. Elle l’a fait depuis bien longtemps. « Je me méfiais pas de toi parce que je pensais pas avoir de raison de le faire. Y’a combien d’autres Ariane avec qui tu fais des affaires en notre nom à tous les deux sans que je le sache ? » Puisque, de toute façon, de notre décoratrice d’intérieur jusqu’à sa créancière en passant par son avocate, il ne s’entoure que de femmes. « Je t’ai jamais demandé de t’aplatir. Je te demande juste d’être honnête. De pas me cacher des choses parce que ça te paraît plus facile. »






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Message(#)(Amelyn #46) ► The razor’s edge EmptyMar 27 Avr 2021 - 23:09




THE RAZOR'S EDGE
Il est glissant le tournant qu’elle emprunte. il l’est autant qu’une baignoire poisseuse à cause du dépôt d’un savon trop gras. Elle n’a pas envie que je dénombre tous ces comportements qui m’ont semblé injustes et par la faute desquels je me suis senti floué. Pas plus que je ne désire foutre un coup de pied dans la fourmilière après m’être donné du mal pour négliger mes émotions. Révélerais-je tout ce qui me déplaît que nous n’en finirions jamais de nous prendre le clou. Mais, n’est-ce pas le moment adéquat, finalement ? Ne suis-je pas face à une belle occasion de lui faire ravaler ces provocations ? Elle s’imagine irréprochables, Raelyn. D’après elle, je suis le fruit gâté du panier garni de notre histoire. S’il se vide, c’est parce que j’ai menti hier et qu’aujourd’hui, je réitère. Elle paraît persuadée que c’était inévitable et, quoiqu’elle nie, m'accablant à demi-mot d’être un paranoïaque patenté, je me défends avec humeur. Elle a fouillé. Peut-être sans mauvaise intention, je le lui accorde, mais elle n’a pas hésité à s’infiltrer dans la brèche du vernis pour le gratter et mettre au jour ce qui, pourtant, n’était pas un secret. « Oh si, c’est ce que tu as fait quand moi, je ne me le permets pas. » Jamais je ne plonge les mains dans son sac. Après Tobias ou ses frasques dues à sa toxicomanie - ou liées à la douleur de notre rupture - je n’ai parcouru ses messages pour alimenter mes doutes et trouver des réponses à ma question. Je l’ai interrogée et j’ai cru sur parole ses explications. Si elles m’ont échappé, j’ai accepté que nos schémas, ceux destinés à nous protéger des conséquences de notre séparation, ont le droit d’être différents. C’est, d’après moi, la preuve évidente de mon respect et qu’elle le remette en cause avive ma rage. Si elle persiste, ma complice, elle ôterait le filtre devant mes lèvres. Je ne parlerai pas seulement fort, j’accoucherai dans la douleur de mes peines avec la volonté évidente qu’elle souffre autant que moi. J’userai ma mauvaise foi jusqu’à la corde pour la blesser, parce que je le suis moi-même, meurtri. Alors, pour nous préserver, je tente de fermer les écoutilles. J’essaie de ne pas l’écouter. Je m’emploie à dresser entre nous des remparts assez solides pour que ses flèches empoisonnées ne me transpercent pas le cœur. Sauf qu’elle rend concrètes mes peurs les plus sombres. Elles se matérialisent alors qu’elle me qualifie d’homme malhonnête. Je l’ai été, mais moins par essence que par nécessité et le sol s’est dérobé sous mes yeux qu’elle brosse de moi un tel portrait depuis des mois. Ai-je toutefois le droit de m’en étonne ? Son “je t’aime toujours” puait la rancoeur. Tout s’éclaire à présent. Mes présomptions se vérifient et, pourtant, je lui offre tout de même un cadeau précieux en me retranchant dans le patio sans prononcer le moindre mot. Je lui propose d’allouer un peu de son temps à la remise en question, qu’elle réalise l’opprobre qu’elle a jeté sur moi et des conséquences. J’aimerais également qu’elle prenne conscience que je bataille ferme pour que notre couple s’érige autour de la normalité et de l’originalité, que la routine ne nous frappe jamais et que cette lutte, j’ai parfois la sensation de la mener seul. Bien sûr, ce n’est pas tout à fait vrai. J'exagère puisqu’elle fait des efforts elles-aussi. Souvent, ils sont efficaces, mais à force de ruminer les maladresse, ma coupe est pleine à présent. Elle déborde si bien que je renâcle alors qu’elle me rejoint pour m’agresser, littéralement, avec une audace qui épuise la bobine de fil de ma patience.

« Arrête. Arrête parce que tu es en train de me mettre hors de moi. Il n'y a que moi qui agis pour ça et tu as le culot de dire que c’est seulement quand ça m’arrange ? Mais, qu’est-ce que tu as fait, toi ? » Elle m’a remis des informations précieuses pour que j’atteigne mes buts. Ce n’est pas anodin et je ne l’oublie pas. Malheureusement, ça nous implique séparément et non en tant que couple. « Qu’est-ce que tu fais qui ne ressemble pas à une faveur ? Quoi que tu fasses, tu me donnes l’impression que je dois te dire merci. Tu as dit que tu te sentais comme une pute et je t’ai proposé une solution comme si c'était ma faute, comme si c'était à moi à la trouver quand tu avais déjà choisi, pour nous deux, en balayant la seule possible. Et au lieu d'être contente d'être avec moi une nuit de plus, tu m’as filé une tape sur la tête en me disant “brave bête". Chez mes parents, tu as laissé sous-entendre des tas de trucs concernant ma famille et au lieu de dire “non, ça ne m’intéresse pas” ou même le contraire, tu as dit : “on pourra en discuter”, comme si ce n’était possible que si je trouvais les bons arguments. Tu n’as pas pu me dire “je t’aime”, mais “je t’aime toujours” malgré qu’à tes yeux, j’ai passé tout mon temps à ne faire que de la merde. C’est ça que ça voulait dire. Tu as enlevé le cadre d’Aaron, mais il est là, avec nous et je sais exactement où. Sauf que moi, je ne fouille pas. Je n’essaie pas de forcer la serrure pour découvrir ce que tu me caches ou pas. Je ne le jette pas à la poubelle parce que ça me tue de savoir que tu l'as amené avec nous dans ta putain de console d'entrée. Je le fais pas pour ne pas t’en vouloir et toi ? Toi, tu m’accuses d’être un menteur alors qu’il n’y a pas un tiroir ou un meuble du casino qui soit sous clés. Tu as libre accès à tout, tout le temps, mais tu ne poses pas de question, tu préfères prendre au piège pour me traiter ensuite de menteur avec cette putain de suffisance sur le visage parce que c’est mieux, à tes yeux, d’avoir raison que de me laisser le bénéfice du doute ou même d’esssayer de comprendre mes motivations quand je t'ai vraiment menti, ce que je n'ai pas fait cette fois-ci. » Quand je l’ai endormie de fadaises pour notre propre bien. « Tu veux savoir ce qui rend le silence plus facile avec toi ? C’est simple : tu ne t’intéresses à moi qu’en partie, celle qui te branche et le reste, tu fais semblant que ça n’existe pas. Tu n’en avais strictement rien à foutre de la façon dont je suis devenu propriétaire du bâtiment ou même si j’ai les moyens de m’offrir ce putain de loft. Tout ce qui t’importait, c’était d’investir, pour ne surtout pas avoir l’impression au nom de ton indépendance. Tu veux l’être, indépendante ? Très bien, mais je ne le serai pas de toi, même si ça t’arrangerait de m’avoir à ta botte, de savoir qu’il te suffirait d’un rien pour me piétiner. Ce serait parfait pour ton ego, ça. Alors, tu en sais assez ou on continue ? » ai-je lancé en jetant le mégot consumé de ma cigarette sans que je n’aie eu l’opportunité de savourer les bienfaits de la nicotine sur ma nervosité. « Parce qu'on pourrait parler du loft, si tu veux. Je pourrais  aussi te dire que si tu m’étais un soupçon aussi loyale que ce que tu ne l’as été envers Mitchell et cie, si tu avais au moins un quart du respect que tu as eu pour lui ou que tu as eu pour Aaron, pour moi, tu te rendrais compte que tu me méprises, Raelyn. Et que je ne le mérite pas malgré ce que tu as l’air de penser. S’il y a des Ariane autour de moi, c’est parce qu’elle ne s’adresse pas à moi comme si j’étais leur animal de compagnie. Elles ne prennent pas des décisions dans mon dos non plus. Elles me consultent parce qu’elles ne me voient pas comme un pauvre type. Alors, je te conseillerais bien de faire ce que tu veux, mais tu n’as jamais eu besoin de moi pour ça et maintenant, je suis plus là.» Ce n’est pas un sous-entendu. Je ne prévois pas encore de partir. Je suis chatouillé par l’idée, mais je me contenterai d’une pièce dans laquelle m’isoler, vraiment, que je renoue avec la tranquillité du pape.
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Raelyn Blackwell
Raelyn Blackwell
la muse des cauchemars
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(Amelyn #46) ► The razor’s edge 9OYzxwd Présent
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion
SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn.
STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

RPs EN ATTENTE : aisling #3

RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens

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2024 ☆ 202320222021

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #46) ► The razor’s edge EmptyMer 28 Avr 2021 - 18:35


The razor’s edge
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #46) ► The razor’s edge 873483867

« Oh si, c’est ce que tu as fait quand moi, je ne me le permets pas. » Je tombe des nues : le coup de l’homme pris la main dans le sac et dont la seule défense est d’accuser sa partenaire d’avoir fouillé, il est vieux comme le monde mais je ne nous croyais pas là. Bien sûr, il n’est pas question d’une aventure et je n’ai pas fouillé les poches de ses vestes ou son téléphone pour en avoir le cœur net. Mais alors qu’il utilise cet angle d’attaque, il me braque puisque j’ai le sentiment qu’il se fout de moi. « Pense ce que tu veux alors. » Puisqu’il en est déjà convaincu. « Et fouille tout ce qui te fait envie. Parce que je ne te cache rien. » Il peut parcourir mes contacts et mes derniers messages. Il peut vider les tiroirs de mon bureau si ça lui chante. Il peut fouiller les poches de mes jeans et de mes veste dans le dressing puisque, de toute façon, il l’a déjà fait lorsqu’il y cherchait de la drogue. Mais il fuit. Il fuit et, une cigarette au bout des doigts et des lèvres, je finis par le rejoindre puisque je déteste lorsqu’il fait ça. « Arrête. Arrête parce que tu es en train de me mettre hors de moi. Il n'y a que moi qui agis pour ça et tu as le culot de dire que c’est seulement quand ça m’arrange ? Mais, qu’est-ce que tu as fait, toi ? » Qu’est ce que j’ai fait moi ?

Nous en sommes encore là ? Dois-je une fois de plus lui prouver que, pour lui, j’ai changé du tout au tout ? Qu’avant lui je n’enfilais jamais la paire de lunettes, je ne me mettais qu’à une seule place : la mienne et que jamais je prenais le temps de réfléchir à ce qu’un autre pouvait ressentir ? Il a bouleversé mon existence et mes convictions. J’ai découvert que je ne voulais plus que d’un seul homme et que j’étais capable d’aimer. J’ai découvert que l’étiquette de couple ne me faisait plus peur, pas quand il était question de lui, et je nous l’ai collée sur le front non pas pour lui, mais pour nous. Nous avons emménagé ensemble quand, avant Amos, je refusais à mes amants ne serait-ce qu’un repas en ma compagnie. Je me suis assise à table avec son père pour nous prouver à tous les deux que, ça aussi, c’était un cap que j’étais capable de passer. Et surtout, j’ai pardonné. J’ai pardonné à plusieurs reprises quand n’importe quel autre quidam m’aurait perdue pour toujours. Je l’ai fait pour nous. Je l’ai fait parce que je l’aime. Je l’ai fait au nom du duo que nous formons, au nom de notre équipe, et il ose se tenir face à moi et me poser cette question ? Il me laisse sans voix, et c’est probablement ce qu’il attendait puisqu’il poursuit son réquisitoire.

Et quel réquisitoire ! Je n’ai rien fait. Rien fait de bien qui ne ressemble pas à une faveur. Passer la nuit chez lui, prendre le risque de rencontrer ses parents au réveil ? Un tape derrière la tête. Lui dire que je l’aimais, alors qu’avant lui je ne l’avais jamais fait ? Ce n’était pas suffisant, je l’ai mal fait ou pas comme il l’aurait voulu. Il invoque le cadre de mon ancien compagnon et, s’il fouillait justement, il saurait qu’il ne nous a pas suivi jusqu’ici. Que j’ai senti un pincement au coeur lorsque je l’ai sorti de sa cachette - ce n’en était pas vraiment une - pour le laisser sur le plan de travail de mon ancien loft en le quitter, mais qu’il s’agissait plus d’amertume dirigée contre ses traîtres d’amis que de peine ou de nostalgie.

Le silence est plus facile avec moi et, à ce stade de la discussion, j’ai abandonné l’idée de le couper, comme j’ai abandonné l’idée de fumer ma cigarette qui se consume au bout de mes doigts. J’ai besoin de plus fort ou, à défaut, d’un joint pour engourdir mes sentiments. Moi, je le fixe d’un regard qui perd momentanément de sa noirceur tant je suis effarée, tant je suis assommée par tous les reproches dont il m'accable. Puisqu’il est hors de question de m’effondrer, je fais appel à ma colère et je la laisse brûler, puisqu’il est injuste. Peut-être le suis-je aussi et j’irais même jusqu’à dire que je sais que j’ai dépassé les bornes en remboursant sa créance. Mais n’est-il pas mieux que je l’ai fait s’il gardait tout ça en lui ? Si c’est ce qu’il pense lorsqu’il pose les yeux sur moi ? Il termine sa tirade en m’accusant de le traiter comme un animal de compagnie, avant de m’adresser ce que j’interprète comme une menace voilée. « Tu n’es plus là ? Sois plus clair parce que si c’est une menace, je te supplierais pas. » Je ne le supplierais pas de rester : je ne devrais pas avoir à le faire. Je ne devrais pas avoir, au ventre, la peur qu’il se tire et qu’il me laisse et pourtant, c’est le cas. « Tu ne peux pas retourner les choses comme ça. Chaque fois que je t’ai parlé de financements, tu as éludé. Alors ne vient pas me dire que tu es tout blanc, que j’avais accès à tout et que je n’ai posé aucune question parce que je ne m’intéresse à rien. » Il est de mauvaise foi, et j’ai horreur de ça. « Tu retournes encore la situation alors que tu as employé des pirouettes à chaque fois que j’ai abordé le sujet de l’argent. Te fous pas de ma gueule. » Ses mots tournent en boucle dans ma tête et parfois je perds le fil : difficile de me souvenir de tous, difficile de m’en rappeler dans l’ordre. « Qu’est ce qu’il a le loft ? » Encore une fois, il a probablement tu toute une montagne de reproches. « J’en ai ma claque. J’en ai ma claque que tu sois incapable de me dire les choses quand tu les ressens et que tu me blames pour ça. Parce que je ne m’intéresse à rien, parce que je suis égoïste, parce que c’est impossible de parler avec moi, mais c’est quoi ces conneries putain ? » J’en ai assez de prendre les reproches pour deux parce que c’est trop facile : c’est trop facile de faire de moi la coupable de son incapacité à communiquer. La colère me monte au nez et dans ma rage, je fais quelques pas à l’intérieur de l’appartement pour attraper la clé de la console - elle est simplement en équilibre sur un rebord en bois du meuble pour la dissimuler à la vue des quidams - et ouvrir le tiroir d’un geste sec. Sec, il l’est trop et la poignée me reste dans les mains alors que le tiroir et son contenu se répandent au sol. Le cadre, il n’est plus là. Il n’est plus là depuis longtemps. « Tu peux fouiller. J’ai rien à te cacher. Et c’est pas parce que je crie pas à tout va ce que je fais que je ne fais rien. » Qu’étais-je supposée lui dire ? Comment placer au détour d’une conversation que ”oh en fait, tu te souviens de la photo de moi et mon ex ? Et bien je l’ai abandonnée derrière moi en quittant mon loft à Spring Hill” « Mais c’est jamais assez. » Mes mains tremblent et, finalement, je jette la poignée en bois à mes pieds avec le reste du meuble. « Je serais jamais assez pour toi. Tout ce que je fais, ce n’est jamais assez bien. Je ne t’ai pas dit je t’aime comme il fallait, je ne suis pas venue chez toi comme il fallait et le pire c’est que tu ne m’as rien dit. Tu m’as laissé croire que tout allait bien alors qu’en fait... » Une main posée sur mon front et accrochée à mes cheveux, je tente de m’empêcher d’exploser, mais c’est inefficace. « Alors qu’en fait pendant ce temps tu récoltais à gauche et à droite des éléments et tu montais ton dossier d’accusation contre moi. Tes éléments à charge contre Raelyn Blackwell. Tu ne t’entoures que de femmes parce qu’elles ont toutes des dizaines de choses mieux que moi, parce qu’elles elles ne te voient pas comme un pauvre type et tu sais quoi Amos ? » Le visage déformé par la peine et la colère, je secoue la tête. « Le problème c’est pas comment moi je te vois, c’est comment toi tu le fais. C’est pas moi qui te vois comme un pauvre type. » C’est sa piètre opinion de lui-même qui lui souffle toujours que je le fais. « Je t’ai jamais vu comme ça. » Mais quand est-ce que j’aurais fini de devoir faire mes preuves ?
 





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Message(#)(Amelyn #46) ► The razor’s edge EmptyJeu 29 Avr 2021 - 6:22




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Elle ? Me supplier de rester ? Me courir après quand, excédé, je me barre et l’abandonne avec sa colère et ses frustrations ? Quand je m’éloigne pour mieux appréhender les miennes et les remettre en question ? Ces besoins de solitude, ils nous viennent en aide et j’aurais aimé qu’elle le comprenne. Nous nous serions évités cette surenchère d’horreurs et de reproches. Ç’aurait été une preuve de respect appréciable. N’est-ce pas trop lui en demander ? Ne m’a-t-elle pas certifié, en remboursant mes dettes, qu’il est accessoire ? Elle est bien trop fière pour s’encombrer de telles convenances, beaucoup trop pour me poursuivre et exprimer des regrets avec l’espoir de me retenir. Elle l’a fait, une fois, mais l’avoir pris en flagrant délit avec Tobias ne lui allouait pas assez d’espace pour se dérober. Rester avec lui à l’intérieur de son appartement, c’était me perdre définitivement et elle n’en avait pas envie, pas plus qu’aujourd’hui, d’ailleurs. La différence, c’est que je suis à sa cause acquise et qu’elle n’en doute plus. Je me suis trop battu pour nous sauver du naufrage. Qu’a-t-elle à craindre dans le fond ? Que je renonce à ce que nous construisons à cause de ma vanité assassinée ? Ne me conseille-t-elle pas plutôt de ne surtout pas rebrousser chemin si, d’aventures, je passais cette porte ? Ne m’avertit-elle pas qu’elle ne pardonnera pas ? Peu importe le fond de son insinuation, cette précision est trop évidente pour ne pas être indélicate. C’est tout au plus un affront ou une mauvaise blague et, si je ricane, mon rire est jaune et amer. « Me supplier ? Toi ? Tu m’étonnes !» ai-je tonné sans lever le malentendu : je ne suis plus là clôturait le débat du jour. Je ne signais pas mon départ, pas encore. J’y songe de plus en plus dès lors que les raisons pour casser ce schéma s’amenuisent de secondes en minutes. « Tu es trop bien pour ça. Toi, tu préfères te faire sauter par le premier venu quand je te manque trop. Tu es au-dessus du reste, toi. Tu laisses ça aux autres et, en l'occurrence, à moi. Je ne fais que ça depuis des mois : battre de la queue quand tu siffles et batailler pour que cette relation fonctionne ou pour rattraper mes erreurs. Et tu as encore le culot de dire que c’est moi qui retourne la situation ? Putain, mais je nage en plein cauchemar.» Mes doigts s’accrochent à mon cuir chevelu. Je piétine. Je tourne en rond. Je secoue la tête en quête d’un point nommé à m’apaiser. A ce stade, un cendrier me fascinerait. Je me concentrerais sur l’objet et non plus ce désir soudain de l’insulter d’un “va te faire foutre.” Ça me démange, pourtant. Plus elle se positionne en victime, moin je me sens capable de retenir le venin qui charge ma langue.   « J’ai éludé quand tu parlais d’investir dans le casino et le bâtiment n’a rien à voir avec ça et tu le sais aussi bien que moi. Ce que tu fais, là, c’est une tempête dans un verre d’eau. Alors que, de toi à moi, tu ferais pas mal de te faire toute petite. Qu’est-ce qui se passe, en fait ? C’est quoi ton problème ? Tu te fais chier, c’est ça ? Tu avais besoin de te choisir quelqu’un à moquer avec ta copine et j’étais le client idéal, c’est ça ? Il n’y a que comme ça que je t’intéresse ? » Le postulat est désolant et, plus triste encore, sur l’heure, j’en suis convaincu.   « Tu n’as même pas remarqué que j’avais du mal à l’apprivoiser.» Ce loft dont il est à présent question. « Parce que tu t’en cognes tant que c’est bien pour toi. Tu as parlé d’argent, à ce moment là ? Quand il a fallu signer ? Non ! Bien sûr que non ! Deux poids. Deux mesures et je ne marche pas.» Je ne marche plus. Je ne m’éreinterai pas à l’aimer si elle ne m’offre que des pis aller, des faveurs et non de la stabilité émotionnelle. Et, comment l’obtenir puisqu’à l’entendre, elle est fatiguée de mes silences, ceux dont les causes ne sont que bêtises à ses yeux ? Quelle injure envers mes sentiments. C’est plus violent que la sentence du Christ.   « Des conneries ? » Abasourdi, je le répète une seconde fois et un peu plus. Si ses grands gestes attirent mon regard, s’il lui et moi nous la suivons jusqu’à la console qui se décompose entre ses doigts, je suis assourdi par la peine à défaut d’être aveugle. Le cadre ne gît plus dans ce maudit meuble, mais ça ne me console pas. Plus tard, peut-être. Pas maintenant. Je m’éteins à vue d’oeil, petit à petit, et non contente de faire si peu de cas de mes ressentis, elle m’achève. Elle m’afflige d’un coup de grâce bien senti qui m’aurait tranché la nuque tout net au Moyen- âge.   « Je n’ai pas eu besoin de récolter quoi que ce soit, tu m’as tout donné, pas parce que tu n’es pas assez, pas non plus à cause de l’image que j’ai de moi, mais parce que tu ne sais pas ce que c’est d’aimer. il n’y a pas assez de place pour toi et moi dans ta vie et dans ton coeur. Tu ferais pas mal de faire des choix et les bons. Peut-être tu réaliserais que si les femmes qui m’entourent ne me voit pas comme un pauvre type, que ça n’a rien à voir avec ce que je pense de moi, mais tout à voir avec toi. Je ne dis pas que tu fais les choses mal. Je dis que ce que tu ne fais rien pour que j’ai l’impression que c’est moi qui ne suis pas assez bien pour toi.» ai-je exprimé d’un ton égal. Ma voix est blanche : j’amorce le processus de détachement. Dès ors, en gestes lents, j’ai ramassé mes cigarettes. Le pas tranquille, j’ai pris la porte, non sans ajouter, avant de la refermer.   « Qui le serait, de toute façon ? » Qui pour contenter cette reine de Sabbah ?
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Raelyn Blackwell
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STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille.
MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie.
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TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation.
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.
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― raelyn's theme ―
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(07) chad #3spencer #14miles #1 (2005)danaë #4 (2018)maxwell #7miles #2cecilia #2

(ua) maxwell #6 (jurassique)

(pré-liens)
le cluble casino l'octopus

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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1234567

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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.

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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.

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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.

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miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.

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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 123456789101112131415161718192021222324252627282930313233343536373839404142434445464748495051525354555657585960616263646566676869707172737475767778798081828384858687888990919293949596the end.

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Message(#)(Amelyn #46) ► The razor’s edge EmptyJeu 29 Avr 2021 - 17:38


The razor’s edge
Raelyn Blackwell & @Amos Taylor (Amelyn #46) ► The razor’s edge 873483867

Ce que je voulais dire c’est qu’en tant que duo, en tant qu’équipe je ne devrais pas avoir à le supplier de rester à mes côtés pour qu’il le fasse. Je ne devrais pas avoir à craindre qu’il me claque la porte au nez à chaque différend mais je fais un constat amer : dès qu’une situation le dépasse ou qu’une tempête lui semble trop forte, il s’en va. Il en a fait sa spécialité à chaque dispute, à chaque confrontation entre nous et je sais d’avance qu’il le fera aujourd’hui. Qu’attend-t-il de moi lorsqu’il le fait ? Il ne m’a jamais éclairée à ce propos et je ne peux qu’émettre des hypothèses. Que je tombe à genoux et le supplie de rester ? Et pour quoi, pour flatter son égo ? Pour se prouver qu’il a réussi à désamorcer ma colère et retourner la situation ? Que je le laisse seul, que j’attende qu’il soit prêt à me revenir ? Ça me terrorise et le fait que je déteste l’admettre ne rend pas la chose moins vraie. Je suis terrorisée à l’idée d’être tributaire de ses décisions. Terrorisée à l’idée que, seul avec ses pensées et sa rancœur, il décide un jour de jeter l’éponge et de ne pas revenir. Combien de temps attendrais-je alors comme une idiote avant de réaliser qu’il est allé de l’avant et qu’il m’a laissé en arrière ? Aura-t-il assez de considération pour me le dire et me confronter ou prendra-t-il la fuite ?

Mes hypothèses ne font de bien à personne, pas à moi, et pas à nous non plus. Pourtant, alors qu’il ne lève pas le malentendu, il me conforte dans l’idée que c’est ce qu’il était en train de faire, me menacer. « Me supplier ? Toi ? Tu m’étonnes ! Tu es trop bien pour ça. Toi, tu préfères te faire sauter par le premier venu quand je te manque trop. Tu es au-dessus du reste, toi. Tu laisses ça aux autres et, en l'occurrence, à moi. Je ne fais que ça depuis des mois : battre de la queue quand tu siffles et batailler pour que cette relation fonctionne ou pour rattraper mes erreurs. Et tu as encore le culot de dire que c’est moi qui retourne la situation ? Putain, mais je nage en plein cauchemar. » Tu préfères te faire sauter par le premier venu quand je te manque trop. Est-ce de ça qu’il est question ? Qui est celui qui n’a pas pardonné dans ce cas ? Ces questions, je me les poserais si la phrase ne m’avait pas fait l’impression d’un poignard qu’il aurait fiché dans mon ventre avant de remonter la lame jusqu’à mon cœur. Plutôt que de me vider de mon sang sur le sol de la véranda - il ne mérite pas une larme pour ce genre de remarque - ma réponse ne se fait pas attendre : elle prend la forme d’une gifle qui siffle l’air pour claquer violemment sa joue. Ce n’est pas la première fois. A deux reprises déjà dans notre histoire j’ai levé la main sur lui mais toutes deux remontent à plus d’un an. Le cœur en miette, brisée, et dans une fureur noire je maintiens son regard alors que ma poitrine se soulève à un rythme effréné. Est-ce qu’il veut, me blesser ? Je ne vois pas d’autre explication et il a gagné : j’ai mal. J’ai mal qu’il résume nos errances en tant que couple à ça. J’ai mal qu’il oublie de préciser que je ne suis pas la seule fautive : si j’ai tenté de l’oublier dans les bras d’autres partenaires sexuels, c’est parce qu’il m’avait menti, c’est parce qu’il m’avait trahie et je ne suis pas certaine qu’il ait envie que nous reparlions de tout ça. Pourquoi remue-t-il la merde alors ? Pourquoi retourner le couteau dans la plaie, si ce n’est par volonté de nous autodétruire ?

La suite, je l’entends à peine. La colère fait pulser mon sang contre mes tempes et, de toute façon, il joue avec les mots. Il m’a caché qu’il avait emprunté une somme colossale à Parker pour financer une partie de ce Casino qui était supposé être notre projet à son impulsion. Il sait, pendant des mois il ne pouvait que savoir quelle serait ma réaction si je le découvrais et il a eu autant de temps pour m’avouer la vérité. « C’est quoi ton problème ? Tu te fais chier, c’est ça ? Tu avais besoin de te choisir quelqu’un à moquer avec ta copine et j’étais le client idéal, c’est ça ? Il n’y a que comme ça que je t’intéresse ? » « Putain mais tu t’entends ? » Je ne le reconnais même plus. « Tu crois vraiment que je suis la femme que tu dépeins là ? » L’horreur traverse mon regard, et je ne me donne même pas la peine de lui expliquer que, face à Ariane, j’ai prétendu agir pour nous deux. Qu’elle ne sait pas que j’ai œuvré dans son dos pour rembourser son prêt et que j’ai tout fait pour qu’il en reste ainsi. A quoi bon, s’il m’imagine capable d’utiliser un sujet de discorde pour passer un bon moment avec une amie ? S’il me croit capable de me moquer de lui avec elle ? « Si tu le crois... » Si tu le crois j’ai mal. Si tu le crois, pourquoi tu m’aimes ? Si tu le crois, qu’est ce que tu fais encore avec moi ? Toutes ces remarques nous abimeraient, je le sais d’expérience et je me tais, je laisse ma phrase en suspens.

« Tu n’as même pas remarqué que j’avais du mal à l’apprivoiser. » D’une main, il désigne les murs qui nous entourent et je comprends qu’il parle du loft. « Parce que tu t’en cognes tant que c’est bien pour toi. Tu as parlé d’argent, à ce moment-là ? Quand il a fallu signer ? Non ! Bien sûr que non ! Deux poids. Deux mesures et je ne marche pas. » « Si j’ai pas remarqué c’est parce que je sais pas lire dans les pensées Amos. » La mâchoire contractée, je le dévisage et je secoue la tête. « Tu dis jamais rien, tu te fermes à tout le monde. Je pensais que j’étais épargnée mais c’est faux, tu te fermes même à moi. Et tu t’attends à ce qu’on devine ? A ce que trois grognements nous aident à comprendre tout ce qu’il se passe dans ta tête ? » C’est injuste de me reprocher de ne rien avoir vu alors qu’il n’a rien dit. C’est injuste de me reprocher de ne rien avoir remarqué quand il est capable d’être plus taiseux qu’une pierre, lorsqu’il l’a décidé. Ce loft, je l’ai visité pour deux mais je n’aurais rien décidé sans lui. Il m’a plu dès que j’y ai mis les pieds, mais j’aurais réussi à me le sortir de la tête s’il avait émis des réserves. Il ne l’a pas fait, et il a le culot aujourd’hui de me reprocher quoi que ce soit.

Alors oui, ce sont des conneries. Que j’ai à prendre les reproches pour deux, ce sont des conneries. Qu’il me persuade à chaque dispute que je dysfonctionne et que je n’aime que moi ou que je m’aime trop, ce sont des conneries. Jusqu’à quand vais-je devoir faire des preuves ? Est-ce parce que lorsque nous étions séparés il n’a même pas envisagé de se consoler ailleurs quand je l’ai fait ? Jusqu’à quand me le reprochera-t-il ? N’ai-je pas assez prouvé que je l’aimais ? Après ce je t’aime toujours, n’ai-je pas glissé à son oreille que je l’aimais comme une folle ? « Je n’ai pas eu besoin de récolter quoi que ce soit, tu m’as tout donné, pas parce que tu n’es pas assez, pas non plus à cause de l’image que j’ai de moi, mais parce que tu ne sais pas ce que c’est d’aimer. il n’y a pas assez de place pour toi et moi dans ta vie et dans ton coeur. » Mon visage se décompose sous le coup de l’effroi et le coup me sonne trop pour que j’écoute la suite. Je ne sais pas ce que c’est d’aimer. Est-ce qu’il pense ? Est-ce à ça qu’il me résume ? Est-ce vrai, que j’aime mal ? Après tout, mon cœur était rouillé avant qu’il n’arrive dans ma vie. Mais n’ai-je pas donné tout ce que j’étais capable de donner pour huiler le mécanisme et le remettre en marche ? N’ai-je pas montré que, pour lui, je me fichais bien de sortir de ma zone de confort tant qu’il m’attendait à la sortie ? Ma mâchoire tremble et je ravale ma peine. Parce qu’il va partir et je le comprends peut-être même avant lui : j’ai trop été la spectatrice de nos emportements. «  Je dis que ce que tu ne fais rien pour que j’ai l’impression que c’est moi qui ne suis pas assez bien pour toi. Qui le serait, de toute façon ? » Muette, sous le choc, je relève mes yeux vers lui avant qu’il ne claque la porte. « La première fois que tu m’as dit que tu m’aimais, tu me l'as jeté au visage comme une insulte. Et tu me reproches un toujours ? Tu actes que je ne sais pas aimer ? » C’est facile, les reproches. C’est facile de ressasser et d’oublier le reste. Je n’ai pas oublié qu’il l’a répété, qu’il m’a confié m’aimer à en crever. Pourquoi n’ai-je pas le droit à la même considération ? Pourquoi suis-je condamnée parce que, la première fois, j’ai eu un mal fou à accoucher de la confession et parce que j’ai été maladroite ? Ma voix se brise mais j’ignore s’il l’entend : il est déjà parti de toute façon. Il n’est plus là depuis de longues minutes, il l’a dit, alors je n’ai la force que de me diriger vers le canapé et de m’y laisser tomber. Si je hurle de chagrin et de colère, personne ne m’entends : il n’est plus là.  






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(Amelyn #46) ► The razor’s edge Empty
Message(#)(Amelyn #46) ► The razor’s edge EmptyJeu 29 Avr 2021 - 21:14




THE RAZOR'S EDGE
Sa gifle a claqué si fort qu’elle a bouté un feu sur ma joue. Pour peu, je l’aurais caresser de mes mains pourtant moites pour l’éteindre ou l’étouffer un peu. Je me l’interdis par vanité : ce plaisir, elle n’en jouira pas et je la fusille de mes yeux carabines alors que, cette beigne, je ne l’ai pas volée. Quand un dossier est clôturé, on l’archive jusqu’à ce qu’il soit oublié. On ne le tire pas de son casier devant le premier prétexte donné. Bien entendu, je suis blessé qu’elle m’adresse plus que des menaces. Déclarer qu’elle ne me rattrapera pas confirme une évidence. Son orgueil prévaut sur le mien. Dans le cas contraire, jamais elle ne m’aurait humilié devant ariane. Elle aurait fait preuve d’une délicatesse sans précédent, à mon image lorsque j’ai contacté son fournisseur principal. J’ai pris la position ingrate de secrétaire. Je l’ai prétendue trop occupée pour organiser ses rendez-vous elle-même. J’ai menti au bénéfice de son ego puisque la réalité n’était ni belle ni propre. Elle se relevait de son overdose, bataillait contre son addiction, surmontait la douleur d’avoir été trahie en ce compris par moi. Je sais, au fond de moi, que j’ai provoqué ses frasques dont j’use aujourd’hui comme d’un couteau. Je suis conscient qu’enfoncer l’opinel au plus profond de son âme - ça dépasse les plaies de coeur - est petit. Mais ne l’a-t-elle pas été en utilisant mes confidences d’antan ? Souligner que je peine à m’aime, c’était aussi sournois que mes bassesses. Faire de sa jalousie une arme pour m’accuser d’être entouré de femmes l’était tout autant. Avais-je une autre option que répondre coup pour coup ? Peut-être. Peut-être que ne pas m’emporter sans l’écouter nous aurait aidé. Peut-être que ce faisant, je n’aurais pas coulé pas ligne si fragile de notre communication. Elle était et est restée défaillante : nous sommes deux têtes de mules. Qui plus est, j’entends que je suis taiseux, en particulier par rapport à mes émotions et, qu’en conséquence, je grogne plus souvent que je ne m’exprime. Plus tard, je lui accorderai ce point et le suivant : je me braque plus vite qu’un cheval sauvage attaché à une longe. Je me cabre aussi sec dès lors que l’on m’aborde sans montrer patte blanche. Son ironie est le fouet qui me sort de mes gonds. Acculé, je rue aussitôt dans les brancards sans me soucier des maux que je me cause d’être aussi farouche. Sauf que l’avouer est impossible. Je suis furibond. Mon sang bouillonne dans mes veines. Il assèche le lit de mon indulgence et de ma tempérance. Je suis sourd à ces mots, aveugle aux preuves de mon erreur. Elle les déroule sous mes yeux, mais je ne m’adoucis pas. Je ne vois plus que du rouge autour de moi. Alors, je me casse.

Je rassemble mes maigres effets et, non sans cracher une fiole de fiel supplémentaire, je claque la porte avec fracas et sans me retourner. Je me moque bien qu’elle ait dans son sac quelque argument pour que j’entende raison. Je me fiche bien qu’elle n'ait peut-être pas terminé de nous enterrer. Sur le moment, je ne me tracasse pas beaucoup plus des tremblements de son menton et de ses grands yeux écarquillés devant ce cocktail aigre-doux de sincérité et de mauvaise foi. Je ne pense qu’à ce refuge dans lequel je me sens chez moi. Je ne songe qu’aux trésors récelés par mon bar. Je m’accroche à la promesse de solitude et de tranquillité dont mon esprit a besoin pour s’éclaircir. Je rêve d’être en tête à tête avec mon ego pour distinguer le vrai du faux glissé dans nos propos meurtriers. J’ambitionne de dormir, de naviguer, de me laisser gagner par la nostalgie de nos souvenirs - le catamaran en est gorgé - pour mieux lui revenir étant donné que vivre sans elle m’est insupportable. Je suis pressé de m’en souvenir pour que le regret m’envahisse et me guide vers la justesse et la justice. Je ne l’ai pas toujours été et je me dois d’évaluer ce qui me sera plus tolérable entre ma trahison de jadis et son acte d’aujourd’hui. C’est nécessaire, même si je sais que c’est déjà lié. Je n’ai pas le droit de lui en vouloir ad vitam aeternam pour cette initiative insultante. Et si ce n’était qu’une maladresse ? Et si ce n’était qu’une façon déplacée de nous préserver du doute ? Et, si… ? Milles hypothèses m’ont accompagné tout au long de mon isolement et, dès lors que l’ivresse m’a étourdi, je me suis endormi avec la peur au ventre. Je ne veux pas qu’elle me quitte. Je ne veux pas qu’elle apprenne à me détester. Sauf la nuit m’a apporté comme conseil de ne surtout pas rentrer.  Ce serait dégradant et peu cohérent envers ma vérité. Toutefois, au petit matin, ma colère se dirige autant vers moi que vers elle. Je me déteste d’avoir été aussi intransigeant et, cette erreur, je la maudis en renversant tout objet qui m’est tombé sous la main. J’ai brisé contre les murs tout ce qui m’a rappelé notre bonheur, celui que j’imagine perdu tant je devine Raelyn fatiguée de mes fuites à répétition.

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