-35%
Le deal à ne pas rater :
-35% sur la machine à café Expresso Delonghi La Specialista Arte
359.99 € 549.99 €
Voir le deal

 “No matter how hard the past is, you can always begin again.”

Anonymous
Invité
Invité
  

“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  Empty
Message(#)“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  EmptySam 24 Avr 2021 - 23:01



 

@Helena Cohen
&
Aiden Iaro
“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  


Elle avait accepté son invitation même si elle semblait avoir hésité avant de lui confirmer une date et un horaire. Elle avait donc le courage de faire sa connaissance, de voir s'il y avait autre chose que le roi des crétins à placer sur son front comme étiquette. Aiden ne savait pas pourquoi il voulait lui prouver qu'il était autre chose qu'un crétin. Aucune idée. A vrai dire, il n'avait pas besoin de lui prouver quoique ce soit. Peut-être qu'ils ne se reverraient plus jamais. Elle aurait pu rester une anecdote de son passé. Mais, il avait voulu les choses différemment. Alors quand Blake disparut du nom de ses patients sans qu'il ne s'attarde sur la suite des événements ; il avait tout de suite pensé à Helena et à ses propos. Assis dans la salle de repos, il avait sorti son téléphone et avait longuement hésité. Il avait hésité, avait écrit et effacé son message plusieurs fois avant de le lui envoyer. Trop tard pour faire demi-tour. Bien trop tard. Le message était envoyé, peut-être était-elle déjà en train de le lire. Pendant un quart de seconde, il s'était demandé si elle savait qui était « le roi des crétins » car c'était de cette manière qu'il avait signé son message. Il dut attendre plusieurs heures avant de recevoir une réponse mais elle était là. La réponse.

Le jour-j était finalement arrivé. Plus vite que prévu. Il lui avait donné rendez-vous dans un bar huppé du centre-ville. Un endroit neutre. Pas d'endroit chic. Il avait visé sur le côté neutre car il ne connaissait pas vraiment ses goûts et ne voulait pas que ce rendez-vous soit vu et percu comme un rendez-vous … mais n'était-ce pas un rendez vous ? Avait-il un « date » ? Le premier depuis Joy ? Cette pensée le mit mal à l'aise. Et il avait misé sur le bar huppé Rooftop. Ponctuel, il avait pris place là oú la vue était la plus agréable. Téléphone portable portée sur la table basse qui se trouvait devant lui, il y jeta un bref regard comme pour vérifier qu'elle n'avait pas annuler à la dernière minute. Apparemment non.
Quand il releva la tête pour balayer les lieux d'un regard suspicieux, il crut reconnaître la silhouette de la jeune femme. Il plissa les yeux et la reconnut. Aussitôt, il se redressa pour se lever, comme pour se faire remarquer. Elle s'approcha et il lui adressa un sourire poli. « Hi. Woh je suis ravi de voir que vous m'avez laissé une seconde chance, je n'étais pas vraiment sûr et certains que j'y aie le droit … D'ailleurs, on commence par se tutoyer, non ? » dit-il avec ce sourire toujours accroché à ses lèvres et l'invitant à prendre place. Il désigna d'un signe de la main la vue : « Je me suis dis que le lieu serait pas mal, si l'un de nous s'ennuie à mourir, il y a toujours la possibilité d'apprécier la vue. » Il semblait nerveux … il était nerveux. Il était complétement fou. Il avait donné rendez-vous à une parfaite inconnue. Il n'était plus vraiment le roi des dates. Il avait perdu de son entraînement.


CODE BY MAY
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  Empty
Message(#)“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  EmptyVen 30 Avr 2021 - 23:01

@Aiden Iaroslavtsev - Helena Cohen



Plusieurs semaines s’étaient écoulées depuis sa rencontre avec le chirurgien. Depuis, Helena en avait croisé, des enfants en danger, plus qu’elle ne l’aurait voulu. Elle qui était si optimiste dans la vie privée, si candide et voyait le monde sous son meilleur jour, était bien obligée d’admettre, pendant ses heures de travail, que la vie pouvait être bien cruelle et que l’être humain la surprendrait toujours par sa stupidité et sa méchanceté.
Blake, l’enfant rencontré à l’hôpital quelques semaines auparavant, avait fini par quitter le milieu médical pour un foyer. Il devrait y rester quelques mois, sans doute, le temps qu’une famille d’accueil lui soit trouvé. C’était loin d’être parfait, Helena le savait, mais c’était mieux que chez lui. Au foyer, il était en sécurité. C’était insuffisant, il y manquait de l’amour, le cadre rassurant d’une famille, mais c’était tout ce que l’aide sociale à l’enfance avait pu lui proposer pour l’instant. Le rôle d’Helena, lui, s’était joué dans les salles d’audience du palais de justice. Là, elle avait expliqué ce que vivait Blake chez lui, et sollicité le placement de l’enfant et le retrait de l’autorité parentale pour le père. Cet homme n’avait dorénavant plus la garde de son fils, ni la possibilité de prendre des décisions concernant son éducation ou sa scolarité, et serait bientôt jugé pour les faits de violences par ascendant sur mineur de 15 ans.

La brunette s’arrêta en haut des marches menant au bar, sur le toit d’un immeuble. Elle hésita un instant avant de franchir la porte, un peu stressée à l’idée de retrouver le médecin qui s’était tant braqué le jour de son intervention. Mais elle n’avait rien à perdre, et son éternel enthousiasme reprit le dessus alors qu’elle émergea sur le toit, observant les tables à la recherche du médecin. Lorsqu’elle le vit se lever, elle le rejoignit, un sourire timide aux lèvres.

« Hi. Woh je suis ravi de voir que vous m’avez laissé une seconde chance. Je n’étais pas vraiment sûr et certain que j’y aie le droit. D’ailleurs, on commence par se tutoyer, non ? »

La jeune femme ne put s’empêcher de rire alors qu’elle prenait place face au chirurgien, laissant sa robe bleue. Une pensée surgit inopinément, alors que la jeune femme se demandait si elle n’aurait pas dû mettre un jean, une tenue tout simplement plus décontractée. Après tout, était-ce un rendez-vous ?

« Bonsoir ! Avec plaisir. Et je suis la pro des secondes chances. Tout le monde mérite de pouvoir réessayer, et tout le monde peut s’améliorer, non ? »

Elle lui sourit alors que le serveur approchait déjà pour prendre leur commande. La brunette opta pour un verre de vin blanc.

« Tâche simplement de ne pas la gâcher, cette seconde chance. »

Elle détourna son regard du chirurgien qui enchaînait déjà, en lui désignant la vue superbe et la ville qui s’étendait à leurs pieds.

« Je me suis dis que le lieu serait pas mal, si l’un de nous s’ennuie à mourir, il y a toujours la possibilité d’apprécier la vue. »

La brunette rit.

« Ou de sauter, si c’est vraiment catastrophique. »

Elle plongea un regard amusé dans celui de son interlocuteur, taquine.

« C’est parfait. Et magnifique. »

Elle s’agita un instant sur sa chaise, visiblement gênée, alors qu’elle se mordillait la lèvre en semblant réfléchir.

« Et sinon, maintenant qu’on se tutoie, Monsieur le Docteur au nom imprononçable, j’ai le droit à un prénom ? C’est que, dans mon téléphone, j’ai déjà plusieurs « rois des crétins », alors c’est un peu dur de m’y retrouver. »

Le chirurgien ne s’était en effet présenté à elle que par son nom, lors de leur rencontre, et la brunette ignorait toujours son prénom.
Elle remercia le serveur venu déposer leur commande et leva son verre.

« A cette soirée. »

Elle but quelques gorgées, sans doute trop rapidement, vaine tentative pour espérer chasser le stress qui l’habitait.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  Empty
Message(#)“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  EmptyVen 30 Avr 2021 - 23:24



 

@Helena Cohen
&
Aiden Iaro
“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  


« Bonsoir ! Avec plaisir. Et je suis la pro des secondes chances. Tout le monde mérite de pouvoir réessayer, et tout le monde peut s’améliorer, non ? », et il ne put que répondre par un large sourire à cette remarque. Il espérait désormais ne pas planter sa seconde chance. Ne pas la planter. Ne pas se comporter comme le roi des crétins. Pas une seconde fois. « Tache simplement de ne pas la gâcher, cette seconde schance. » « Non, je n'en ai pas l'intention. Promis, je vais faire de mon mieux. » dit-il d'une voix amusée bien qu'elle venait de lui mettre un petit coup de pression.
« Ou de sauter si c'est vraiment catastrophique. » Il pencha la tête sur le côté. Il n'avait pas pensé à cette possibilité. « J'avais pas pensé à cette possibilité mais on va dire que je suis confiant. » Non, il ne l'était pas du tout. Il ne savait pas vraiment ce qu'il devait dire ou faire. Sans doute parce qu'il était mal à l'aise à l'idée de se retrouver en tête à tête avec une femme. Une autre femme que Joy. Il n'avait eu aucune relation sérieuse ou non sérieuse depuis Joy. Aucune femme ne l'avait suffisamment convaincu pour se comporter de la sorte. Aucune femme. Il déglutit à cette pensée en espérant ne pas se comporter comme le premier des crétins. « C’est parfait. Et magnifique »

« Et sinon, maintenant qu’on se tutoie, Monsieur le Docteur au nom imprononçable, j’ai le droit à un prénom ? C’est que, dans mon téléphone, j’ai déjà plusieurs « rois des crétins », alors c’est un peu dur de m’y retrouver. » Un éclat de rires s'échappa de ses lèvres alors qu'il se redressait, posant la main sur son front. Oups. « Aiden. J'crois que je serais un peu plus à l'aise de me savoir avec ce nom dans ton téléphone, juste pour éviter les malentendus. » dit-il avec un fin sourire aux lèvres, tournant la tête vers le serveur qui venait déposer leur commande sur la table. Un verre de vin blanc pour la demoiselle et un verre sans alcool pour celui qui se battait contre de vieux démons. «  A cette soirée. » Ses lèvres s'étirèrent en un sourire plus radieux quand elle prononça cette phrase. Et le regard plongé dans celui de la jeune femme, il ne put qu'ajouter : « A cette soirée. » Il avala une gorgée avant de poser son verre sur la table basse qui les séparait.
« Qu'est-ce que tu dis, si on faisait en sorte de ne pas parler boulot ce soir ? Parler de tout sauf du boulot … et on commence par toi, évidemment. » qu'il dit d'une voix rieuse tout en tendant la main vers elle. « Qui est Helena? » Il se laissa tomber sur son dossier en haussant les épaules, sourire aux lèvres : « J'admets, tu as attisé ma curiosité. »


CODE BY MAY
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  Empty
Message(#)“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  EmptyMer 12 Mai 2021 - 22:32

@Aiden Iaroslavtsev - Helena Cohen


Helena était une optimiste, une candide, et croyait dur comme fer aux secondes chances. Alors, elle n’avait pas été si difficile à convaincre, lorsqu’Aiden lui avait proposé d’aller boire un verre. Elle n’était du genre à s’arrêter la première impression, à se focaliser sur quelques minutes qui n’étaient pas forcément représentatives de la personne qu’elle rencontrait. Alors elle espérait sincèrement que le médecin ne serait pas aussi réfractaire à sa présence ce soir.

« Non, je n’en ai pas l’intention. Promis, je vais faire de mon mieux. »

La brunette ironisa ensuite, alors qu’Aiden parlait de la vue, en évoquant la possibilité qu’elle pourrait sauter de ce toit si la soirée était vraiment catastrophique. Le médecin l’observa, l’air pas très à l’aise, alors qu’elle riait à sa propre remarque.

« J’avais pas pensé à cette possibilité mais on va dire que je suis confiant. »

Elle lui sourit, comme pour tenter de le rassurer, mais ne put s’empêcher de le taquiner à nouveau.

« J’espère bien, sinon tu auras à répondre de mon saut devant mes proches, et je ne suis pas certaine que tu ressortirais vivant d’une telle entrevue. »

S’il lui faisait du mal, ses sœurs le mettraient en miettes, c’était à n’en pas douter. Les filles Cohen étaient très différentes les unes des autres, mais avaient toutes à cœur les intérêts des autres, et la défense de chacune des leurs. Les pièces rapportées n’avaient qu’à bien se tenir, ou elles ne faisaient pas long feu. Sauf Bennett, sans doute, qui avait résisté aux assauts d’une Chloe bien décidée à l’écarter de la vie d’Emily.
A la demande de la brunette, le beau médecin finit par lui révéler son nom.

« Aiden. J’crois que je serais un peu plus à l’aise de me savoir avec ce nom dans ton téléphone, juste pour éviter les malentendus. »

La brunette rit à cette remarque.

« Ok, alors juste pour éviter les malentendus, je vais te renommer en « Aiden le roi des crétins » », dit-elle en joignant le geste à la parole et en pianotant sur son téléphone.

« Qu’est-ce que tu dis, si on faisait en sorte de ne pas parler boulot ce soir ? Parler de tout sauf du boulot … et on commence par toi, évidemment. »

Ho. Ca, ça allait être difficile. La brunette était passionnée par ce qu’elle faisait, et avait tendance à s’emballer lorsqu’elle parlait du domaine professionnel.

« Je veux bien essayer, mais ce ne sera pas évident, j’adore mon métier … même si toi, tu ne sembles pas trop aimer les gens comme moi … Ok, pardon, j’arrête ! »

Aiden poursuivait.

« Qui est Helena ? J’admets, tu as attisé ma curiosité. »

Ok, ça y est, on y était : ce moment bizarre où on parle de soi, oscillant entre tout dire et être honnête, et ne parler que de ce qui pouvait nous mettre en valeur. La brunette était loin d’être douée pour parler d’elle, et elle se sentit soudain nerveuse : c’était bien un rendez-vous, cette invitation à boire un verre en avait maintenant toutes les caractéristiques.

« He bien … Je ne sais pas trop par où commencer. »

Elle avala à nouveau une gorgée de vin blanc, laissant le liquide frais rouler sur sa langue avant de réchauffer doucement le reste de son corps.

« J’ai grandi à Sydney, avec mes parents et mes trois sœurs. On est toutes les quatre venues à Brisbane pour les études, et on n’en est jamais reparti … »

Elle sourit avec tendresse à l’évocation de ses proches.

« D’ailleurs, tu dois connaître Emily, Emily Cohen, ma grande sœur. Elle est pédiatre dans l’hôpital dans lequel tu exerces. »

Elle hésita un instant, ne sachant par quoi poursuivre.

« J’aime la lecture, la musique, les voyages, la plage, la course à pied. Je suis nulle en cuisine, je serais capable de t’empoisonner en préparant des pâtes. Je suis une optimiste, je crois en la bonté des gens, malgré mon boulot, et je suis presque toujours de bonne humeur. »

Elle haussa les épaules, réfléchissant un moment.

« Je pense que c’est un résumé plutôt pas mal pour répondre à ta question … Et toi alors, qui est Aiden au-nom-imprononçable ? C’est de quelle origine d’ailleurs ? »



Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  Empty
Message(#)“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  EmptyJeu 13 Mai 2021 - 14:02



 

@Helena Cohen
&
Aiden Iaro
“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  


« Ok, alors juste pour éviter les malentendus, je vais te renommer en « Aiden le roi des crétins » » En grand seigneur, il lui laissait la possibilité de rester le roi des crétins. Du moins pour son téléphone. Il s'était comporté comme un abruti et elle avait tous les droits de jouer sur cette corde là, aussi longtemps qu'elle le voudrait. Les arguments lui manquaient. Mais, Aiden était bien décidé à faire tourner le vent. Il allait lui montrer à cette Helena qu'il n'était pas qu'un abruti ; ou quelque chose comme ça. En guise de réponse, il fit un geste de la main pour lui montrer qu'il laissait tomber les armes et ne se battrait pas pour un nouveau surnom. Il était même fort probable que d'autres personnes sur cette planète aient enregistré son numéro sous ce nom. « Je veux bien essayer, mais ce ne sera pas évident, j’adore mon métier … même si toi, tu ne sembles pas trop aimer les gens comme moi … Ok, pardon, j’arrête ! » La tête penchée sur le côté, moue boudeuse, il finit par sourire en acquiesçant d'un signe de tête quand elle avoua arrêter de le torturer sur cette thématique. Dieu soit loué. Il commençait à être un peu mal à l'aise. « He bien … Je ne sais pas trop par où commencer. » Cela était un classique. Personne ne savait vraiment où commencer. Où commencer. Quoi dire. Comment le dire. Et surtout ce qu'il ne fallait pas dire. La scène de première rencontre avait déjà eu lieu : Aiden avait merdé sur toute la ligne. Alors disons qu'il avait de l'avance sur elle et qu'elle pouvait lui dire quelques conneries sans pour autant le devancer. Cela devait rassurer, non ?

« J’ai grandi à Sydney, avec mes parents et mes trois sœurs. On est toutes les quatre venues à Brisbane pour les études, et on n’en est jamais reparti … » Il saisit son verre tout en s'appuyant contre le dossier de son fauteuil, posant son regard sur la jeune femme. «D’ailleurs, tu dois connaître Emily, Emily Cohen, ma grande sœur. Elle est pédiatre dans l’hôpital dans lequel tu exerces. » Emily était sa sœur. Il leva les sourcils, surpris, pendant quelques secondes avant de secouer la tête d'un air amusé. Si Emily était sa sœur, il avait intérêt à ne pas merder. Les deux avaient cessé de se parler lors de sa rupture avec Joy. Comme dans la plupart des ruptures, deux camps se forment. Aiden avait le rôle du parfait connard … alors inutile de vous dire que son camp était plutôt vide. « Le Cohen aurait dû me mettre la puce à l'oreille. » souffla-t-il en tapotant sa tempe du bout des doigts. « On se connaît plutôt bien, ouais. » Il ne savait pas s'il devait s'aventurer sur ce terrain-là. Mais dans tous les cas, il savait qu'une discussion avec Emily n'allait pas tarder à lui tomber sur le coin du nez. «J’aime la lecture, la musique, les voyages, la plage, la course à pied. Je suis nulle en cuisine, je serais capable de t’empoisonner en préparant des pâtes. Je suis une optimiste, je crois en la bonté des gens, malgré mon boulot, et je suis presque toujours de bonne humeur. » Un rire amusé se glissa au cours de cette énumération, sans doute au moment des pâtes. Le petit résumé lui démontrait qu'ils étaient plutôt aux antipodes l'un de l'autre. Aiden avait du mal à voir le bon chez l'humain. Pour lui, l'humain était un être mauvais. Foncièrement mauvais. Il fallait s'armer de pas mal de courage et de force pour affronter les Autres. Il était rarement de bonne humeur mais broyait plutôt du noir, sortant doucement de sa dépression. Alors, cet élan d'enthousiasme, ce sourire, cela lui donnait le sentiment de louper pas mal de trucs dans sa vie. Elle avait l'air si heureuse … elle rayonnait presque. « Je pense que c’est un résumé plutôt pas mal pour répondre à ta question … Et toi alors, qui est Aiden au-nom-imprononçable ? C’est de quelle origine d’ailleurs ? » « Un résumé plutôt intéressant je dois dire. » Il avait en effet pris quelques notes. S'il possédait une ribambelle de défauts, il était une oreille attentive et allait se souvenir à jamais de ce petit résumé. « Iaro-slav-tsev, Iaroslavtsev. » Il avait commencé par le prononcer en articulant, séparant les syllabes avant de le répéter avec le vrai accent, amusé. « Je suis néo-zélandais … avec un père tout droit venant de Russie. Alors disons que j'ai un nom qui sent la vodka. T'as pas besoin de le retenir … tu m'as déjà trouvé un nouveau nom. » Ses lèvres s'étirèrent en un large sourire amusé. « Je devrais sans doute me présenter sous mon plus beau jour, histoire de pas te faire peur ou de pas te donner envie de sauter … mais quelque chose me dit qu'autant te dire les choses tout de suite. Je suis d'retour à Brisbane après m'être exilé comme un lâche en Nouvelle Zélande, après une relation qui s'est … vraiment mal terminée. Disons que j'essaie doucement de remonter à la surface. L'optimisme, c'est pas mon fort et pour la bonne humeur, tu en as hélas déjà fait les frais.  » dit-il tout en reposant son verre sur la table sans la quitter des yeux. « Je viens de m'acheter un bateau sur la Marina. Un caprice de gosse, les prémices de la crise de la quarantaine … peut-être. » ajouta-t-il d'une voix rieuse.


CODE BY MAY
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  Empty
Message(#)“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  EmptyVen 28 Mai 2021 - 21:51

@Aiden Iaroslavtsev - Helena Cohen



A la demande de son interlocuteur, Helena va essayer de faire l’effort de ne pas parler boulot. Pourtant, son métier la définit bien. Son job consiste à s’occuper d’enfants quand les parents sont incapables de le faire, sur le plan juridique, du moins. Et ça en dit long sur elle, sur son envie d’aider les autres, son altruisme, sa dévotion. Les heures supp, elle est loin de les compter quand elle œuvre dans l’intérêt de ces jeunes qui atterrissent dans son association.
Pourtant, pour une raison qui lui échappe, Aiden ne semble pas apprécier les services sociaux, une branche sociale avec laquelle Helena collabore beaucoup. Elle aimerait en savoir plus, comprendre les réticences du médecin, mais à le voir ainsi mal à l’aise, elle préfère ne pas insister, et va tenter de tenir sa promesse.
Alors, pour répondre à une requête d’Aiden, elle commence à parler d’elle et à se présenter.

« Le Cohen aurait dû me mettre la puce à l’oreille. On se connait plutôt bien, ouais », précise le chirurgien.

Helena, elle, fronce les sourcils en le dévisageant, avalant une gorgée de vin. C’est tout ? Etrange. « On se connaît plutôt bien » et … quoi ? « Et je l’aime beaucoup, c’est une personne géniale » ? « Et on se déteste cordialement » ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette réponse laconique est étrange, et attise la curiosité d’Helena.

« Et ? … Vous vous entendez bien ? »

Pas que ce serait rédhibitoire si ce n’était pas le cas, loin de là. La brunette aime se faire sa propre opinion, et a tendance à ne pas écouter l’avis de ses proches sur ses amis ou ses fréquentations, pour leur plus grand désespoir. Mais elle a envie d’en savoir plus. De toute façon, s’il n’en dit pas plus, Emily, elle, crachera le morceau.
Helena continue ensuite à se décrire puis demande à Aiden de faire de même.

« Je suis néo-zélandais … avec un père tout droit venant de Russie. Alors disons que j’ai un nom qui sent la vodka. »

Helena rit à cette remarque.

« Hoooouuu, intéressant, j’adore la vodka ! C’est original d’avoir un nom qui rappelle un alcool et de se contenter d’un soda. »

Oui, la brunette est curieuse, et plutôt direct : elle n’hésitera donc pas à l’interroger sur un sujet, si elle en a envie, parfois sans savoir y mettre les formes.

« Je devrais sans doute me présenter sous mon plus beau jour, histoire de pas te faire peur ou de pas te donner envie de sauter … mais quelque chose me dit qu'autant te dire les choses tout de suite. Je suis d'retour à Brisbane après m'être exilé comme un lâche en Nouvelle Zélande, après une relation qui s'est … vraiment mal terminée. Disons que j'essaie doucement de remonter à la surface. L'optimisme, c'est pas mon fort et pour la bonne humeur, tu en as hélas déjà fait les frais. »

La jeune femme l’observe, l’écoutant attentivement. Elle apprécie cette honnêteté dont il fait preuve. Et puis, c’est plutôt malin, parce que s’il connait Emily, il sait que sa sœur lui racontera tout. La brunette esquisse un sourire en haussant les épaules.

« Je suis la pro des fuites ! Lorsqu’une situation se … complique, lorsque j’ai le cœur brisé, encore, j’ai ce besoin de changé d’air qui me prend soudain. Alors je fais ma valise et je m’en vais, comme ça, sur un coup de tête. En Australie ou à l’autre bout du monde, peu importe. Pour quelques jours ou quelques semaines. Alors clairement, ce n’est pas moi qui vais te jeter la pierre pour t’être exilé après une rupture douloureuse. »

Parce que ça, elle connait. Trop bien, malheureusement. Helena est candide, naïve, et s’attache bien trop vite. Son cœur a été brisé bien plus souvent qu’elle ne peut le compter, de douloureux souvenirs menaçant de refaire surface. Alors elle fait diversion en se concentrant sur son interlocuteur.

« Par contre, ça ne me dit pas grand-chose sur toi. Tu aimes quoi ? La lecture ? Le cinéma ? La nature ? La cuisine ? Le sport ? Les … mots croisés ? »

Aiden continue à s’ouvrir quelque peu.

« Je viens de m'acheter un bateau sur la Marina. Un caprice de gosse, les prémices de la crise de la quarantaine … peut-être. »

La brunette s’étouffe avec son verre de vin, riant aux éclats.

« Je suis désolée ! »

Elle tente de retrouver son calme et d’arrêter de tousser, un sourire illuminant toujours son visage.

« Désolée, c’était loin d’être classe et sexy, ça ! En fait, il y a quelques semaines, j’ai … hum … »

Que lui révéler ? Son amour à sens unique pour Caelan, ou simplement la chute de l’histoire ?

« Disons que j’ai vécu une déception amoureuse. Enfin, c’était il y a plus longtemps … J’étais amoureuse de mon colocataire, ce n’était pas réciproque, alors j’ai fini par déménager. Ça a été difficile de se retrouver seule, et de tirer un trait sur … disons l’espoir que je nourrissais encore qu’il puisse se passer un truc. Bref, là où je veux en venir, c’est que mes sœurs m’ont inscrit sur une appli de rencontres. Et LE critère de choix pour Chloe et Leslie, c’était que je trouve un gars avec un yacht. »

Elle rit en reprenant une gorgée de vin, cette fois-ci, sans s’étouffer avec.

« Disons que quand je leur parlerai de toi, elles vont déjà t’adorer. »

La brunette laisse échapper un petit rire, mais se sent soudain mal à l’aise. Elle espère ne pas effrayer Aiden en lui disant qu’elle va rencontrer ce rendez-vous à ses sœurs. Il est pourtant possible qu’il prenne peur, comme beaucoup d’hommes avant lui. Elle devait se calmer et ne pas le faire fuir, ou pire, sauter !




Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  Empty
Message(#)“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  EmptyVen 28 Mai 2021 - 22:27



 

@Helena Cohen
&
Aiden Iaro
“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  


«Et ? … Vous vous entendez bien ? », lui demanda-t-elle avec une curiosité aussi naturelle qu'attendrissante. La question était plus difficile qu'il n'y paraissait. Il aurait pu lui dire qu'ils s'entendaient bien, mais était-ce encore le cas aujourd'hui ? Emily avait longtemps été une excellente amie, voire sans doute sa meilleure amie dans ce pays et puis pouf!, elle avait disparu de sa vie tout comme lui de la sienne. « On s'entendait très bien, oui. Nous avons simplement perdu contact quand je suis retourné à Auckland. », c'était la vérité. Une vérité enrobée dans un beau paquet mais la vérité néanmoins. «Hoooouuu, intéressant, j’adore la vodka ! C’est original d’avoir un nom qui rappelle un alcool et de se contenter d’un soda. » Il s'évertua à conserver son sourire alors que le sujet était plus sensible qu'on pourrait le croire. L'alcoolisme de son père. La violence de son père. Son penchant pour l'alcool alors qu'il était au fond du trou. Hélas pas vraiment le genre d'informations que l'on souhaite confier en faisant connaissance … bien qu'il devait l'avouer, cela faisait partie de lui. Qu'il le veuille ou non. A jamais.

Alors, il jouait la carte de l'honnêteté. Brusque. Aussi brusque et pur qu'un diamant. Il n'avait rien à perdre. Il n'avait rien à prouver. Il pouvait donc être lui-même sans avoir la moindre peur. « Je suis la pro des fuites ! Lorsqu’une situation se … complique, lorsque j’ai le cœur brisé, encore, j’ai ce besoin de changé d’air qui me prend soudain. Alors je fais ma valise et je m’en vais, comme ça, sur un coup de tête. En Australie ou à l’autre bout du monde, peu importe. Pour quelques jours ou quelques semaines. Alors clairement, ce n’est pas moi qui vais te jeter la pierre pour t’être exilé après une rupture douloureuse.  » Il l'écoutait et ne pouvait s'empêcher de sourire. C'était son aura, son air candide et attachiant, cet enthousiasme qu'il avait perdu depuis longtemps. Elle était une explosion de couleurs alors qu'il était ce vieux film en noir et blanc. Elle était rafraîchissante. Et sans s'en rendre compte, ses lèvres s'etirèrent en un sourire. Un véritable sourire sincère.« Par contre, ça ne me dit pas grand-chose sur toi. Tu aimes quoi ? La lecture ? Le cinéma ? La nature ? La cuisine ? Le sport ? Les … mots croisés ? » Il prit un faux air pensif pour finalement mentionner ce petit coup de folie et ce bateau acheté sur la Marina. Plus tard, il lui parlerait de ses hobbys totalement abracabrants. Il cessa aussitôt de parler en la voyant manquer de s'étouffer avec son verre de vin. « Je suis désolée! » « Quoi ? J'ai dit une connerie … sans m'en rendre compte... » demanda-t-il presque perdu. « Desolée, c'était loin d'être classe et sexy, ça ! En fait, il y a quelques semaines, j'ai … hum ... » Curieux, il s'était aussitôt penché en avant, vers elle, pour pouvoir connaître ce qui avait provoqué cette réaction aussi spontanée. « Dis-moi, tu es en train de me torturer là ... » ajouta-t-il en souriant sans savoir pourquoi … « Disons que j’ai vécu une déception amoureuse. Enfin, c’était il y a plus longtemps … J’étais amoureuse de mon colocataire, ce n’était pas réciproque, alors j’ai fini par déménager. Ça a été difficile de se retrouver seule, et de tirer un trait sur … disons l’espoir que je nourrissais encore qu’il puisse se passer un truc. Bref, là où je veux en venir, c’est que mes sœurs m’ont inscrit sur une appli de rencontres. Et LE critère de choix pour Chloe et Leslie, c’était que je trouve un gars avec un yacht. Disons que quand je leur parlerai de toi, elles vont déjà t’adorer. »

« Je crois qu'il va être préférable de trouver d'autres trucs positifs … parce que … ouais pour le yacht, ça va être tendu. Disons que je me suis plutôt acheté un petit bateau, mais toi et moi, on passe dessus sans aucun problème si jamais tu veux fuir quoique ce soit du quotidien ... », et voilà que ses paroles se libéraient plus rapidement que lui. Et il esquissa un sourire gêné avant de boire une gorgée de son soda, comme pour essayer de dissimuler le fait qu'il était réellement en train de flirter avec elle avec le plus grand naturel possible. Elle parvenait à le faire sortir de ce numéro de « mauvaise humeur et distant ». et il ne luttait même pas. « Mais un petit détail vient d'attiser ma curiosité : qu'est-ce-que tu as contre les mots croisés ? », demanda-t-il d'une voix amusée. « Parce que figure-toi que c'est mon truc. Est-ce que c'est accepté ma part de féminité si j'avoue finir mes journées dans un bain, un thé et quelques grilles de mots croisés … » Il prit un faux air pensif avant d'hausser les épaules.


CODE BY MAY
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  Empty
Message(#)“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  EmptyMer 2 Juin 2021 - 22:37

@Aiden Iaroslavtsev - Helena Cohen



Alors qu’Helena interroge Aiden sur sa relation avec sa sœur Emily, il reste toujours vague.

« On s’entendait très bien, oui. Nous avons simplement perdu contact quand je suis retourné à Auckland. »

Mouais. C’est insuffisant. Mais ce n’est pas grave, Em, elle, sera plus bavarde. Et voilà la brunette curieuse d’entendre ce que sa sœur aura à dire sur le chirurgien, même si elle sait déjà qu’il y a des chances qu’elle ne soit pas d’accord avec la description qu’en fera la pédiatre. Elle le sent, le devine, sinon Aiden n’aurait pas été si évasif. Et Helena aimant les causes désespérées et défendre l’indéfendable, nul doute qu’elle ne s’arrêtera pas au jugement de sa sœur.
Après un moment d’honnêteté pendant lequel Aiden avoue s’être exilé à l’étranger pour fuir une déception amoureuse, il informe Helena être le propriétaire d’un bateau. Immédiatement, la brunette se rappelle ses conversations endiablées avec ses sœurs qui l’ont inscrite sur un site de rencontres. Pour Leslie et Chloe, un seul critère de choix : que le prétendant ait un yacht. La jeune femme est prise d’un fou rire, dépassée par la coïncidence, alors qu’elle tente de reprendre son calme pour expliquer la situation à Aiden.

« Je crois qu’il va être préférable de trouver d’autres trucs positifs … parce que … ouais pour le yacht, ça va être tendu. Disons que je me suis plutôt acheté un petit bateau, mais toi et moi, on passe dessus sans aucun problème si jamais tu veux fuir quoique ce soit du quotidien. »

Et la voilà qui rougit à cette proposition. Elle sourit au chirurgien avant de se mordre la lèvre inférieure.

« Fais attention, je pourrais te prendre au mot, et tu as bien cru comprendre que mon quotidien, mon job, n’étaient pas des plus faciles, alors … je pourrais avoir envie de fuir pour oublier mes journées difficiles, oui. »

Elle boit une nouvelle gorgée de vin pour tenter de se donner une contenance, et reprend la conversation sur un ton plus léger.

« Alors tu as le permis bateau ? Ho, et si tu veux qu’on trouve des trucs positifs pour mes sœurs, il va falloir faire un petit effort et lever une partie du mystère qui entoure le docteur … Iaro-slav-tsev. Disons que si je leur dis que j’ai bu un verre avec « Aiden le roi des crétins », je doute qu’elle soit convaincue … »

Elle sourit à son interlocuteur prend son temps pour prononcer son nom, fait un effort, mais est presque persuadée à avoir réussi à le prononcer sans l’écorcher.

« Mais un petit détail vient d’attiser ma curiosité : qu’est-ce que tu as contre les mots croisés ? Parce que figure-toi que c’est mon truc. Est-ce que c’est accepter ma part de féminité si j’avoue finir mes journées dans un bain, un thé et quelques grilles de mots croisés ? »

La brunette ne peut s’empêcher de rigoler. Elle a toujours été plutôt bon public, et Aiden a le don de la faire rire. Elle tente de reprendre son sérieux pour dire d’une voix calme et posée, telle une psychologue qui pourrait analyser un patient.

« Et bien, figurez-vous, Monsieur, que c’est bien plus que cela : c’est affirmer votre côté « mamie » ! Ainsi, non seulement vous êtes une femme, mais vous êtes vieille ! »

Elle rit à nouveau, ravie de passer un bon moment en compagnie du docteur, ce dont elle doutait sincèrement quand elle a accepté l’invitation, au regard de leurs échanges le jour de leur rencontre.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  Empty
Message(#)“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  EmptyVen 4 Juin 2021 - 11:08



 

@Helena Cohen
&
Aiden Iaro
“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  

Il paraît que les relations sociales, c'est comme faire du vélo. Ca ne se perd pas. Alors même s'il a vécu dans une grotte pendant de longs mois, il semble toujours capable d'établir un dialogue avec un autre humain. Les miracles existent ! Quand il la voit rougir, il prend conscience de son charme et son sourire s'élargit légèrement. Une femme qui rougit, ça a toujours son petit effet. Une once de douceur dans ce monde si sombre qu'est celui du chirurgien. « Fais attention, je pourrais te prendre au mot, et tu as bien cru comprendre que mon quotidien, mon job, n’étaient pas des plus faciles, alors … je pourrais avoir envie de fuir pour oublier mes journées difficiles, oui. » Il étouffe un rire amusé à cette remarque. « Tu sais ce qu'on dit, no risk no fun. Je prends pas le risque et tu peux même me prendre au mot … voire tu dois me prendre au mot », ajoute-t-il en plantant son regard dans le sien, comme pour surligner le fait qu'il ne plaisante pas et que tout cela n'est pas irrationnel. C'est bien une proposition, une invitation formulée sous la forme d'un doux murmure. Et, son regard ne se détache pas d'Helena qui porte son verre à ses lèvres : noyer le poisson, cacher sa gêne sans doute. Il la découvre sous une autre forme, loin de celle qu'il avait vu quelques semaines plus tôt à l'hôpital. La combinaison des deux ne faisaient que rendre Helena encore plus intriguante. « Alors tu as le permis bateau ? - il hoche d'un signe de tête tout en portant son verre à ses lèvres - Ho, et si tu veux qu’on trouve des trucs positifs pour mes sœurs, il va falloir faire un petit effort et lever une partie du mystère qui entoure le docteur … Iaro-slav-tsev. - il lève son verre dans sa direction, pour la féliciter silencieusement - Disons que si je leur dis que j’ai bu un verre avec « Aiden le roi des crétins », je doute qu’elle soit convaincue … » « Je vais essayer de te trouver les bons arguments alors … laisse-moi le temps de trouver quelque chose », dit-il sur le ton de la plaisanterie. Le coup des mots croisés a son petit effet puisque son rire vient chatouiller ses oreilles. Un rire sincère. Un rire sans prétention. Un rire qui réchauffe nimporte quelle âme glacée. «Et bien, figurez-vous, Monsieur, que c’est bien plus que cela : c’est affirmer votre côté « mamie » ! Ainsi, non seulement vous êtes une femme, mais vous êtes vieille ! » Il mime une légère grimace avant d'hausser les épaules dans un faux dépité.

« Donc je suis une « mamie » au sale caractère qui possède un minuscule bateau à moteur … pas sûr que ça joue en ma faveur si tu me présentes sous ce jour. » Il lève les yeux quelques secondes, prenant un faux air rêveur avant de reposer son regard sur la jeune femme. « Tu pourrais ajouter que je suis chirurgien, que je sauve des vies à longueur de journée et parviens même parfois à faire quelques miracles. J'crois que la carte du doc' peut jouer en ma faveur. » Il grimace. « Quoique … ça sonne un peu arrogant, non ? » Un sourire en coin. « Je suis juste un type qui essaie de se ratrapper après s'être comporté comme un goujat. Un mec qui accepte et reconnaît ses erreurs, paraît que c'est rare. » Il se redresse, prenant de faux airs de fanfarons pendant quelques secondes avant de reprendre un air plus sérieux. « Et surtout un type qui a envie d'apprendre à connaître leur sœur Helena tout en veillant à ne pas se comporter comme le roi des crétins. Une fois ça suffit. » Un sourire peut-être un peu charmeur se dessine sur ses lèvres alors que son regard vient se plonger dans les prunelles brillantes de la jeune femme, assise face à lui.
 


CODE BY MAY
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  Empty
Message(#)“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  EmptyMar 8 Juin 2021 - 14:55

@Aiden Iaroslavtsev - Helena Cohen


Et finalement, cette histoire de bateau devient un truc sérieux, une proposition de nouveau rendez-vous, une invitation à se revoir.

« Tu sais ce qu’on dit, no risk no fun. Je prends pas le risque et tu peux même me prendre au mot … voire tu dois me prendre au mot. »

Helena ne lâche pas le regard d’Aiden, plongé dans le sien. Elle essaie de le sonder, de lire en lui. De voir s’il est sincère et sérieux, ou s’il sera un autre gars de passage, un joueur de plus à qui elle s’accrochera peut-être et qui finira par lui briser le cœur. Encore. La brunette est candide, rêveuse, elle s’attache facilement. Mais elle a plusieurs années de déceptions amoureuses au compteur, alors elle commence enfin à être un peu plus méfiance, histoire de tenter de se protéger un peu. Rien que le minimum. Elle n’hésite pas longtemps avant de sourire en hochant la tête.

« Ok, alors va pour une escapade en bateau. Je te préviens, il faudra quand même prévoir le gilet de sauvetage. Je suis tellement maladroite que je suis capable de passer par-dessus bord rien qu’en faisant quelques pas. »

Elle rit mais, en réalité, elle ne plaisante pas. La maladresse est une seconde nature chez elle. Et ce serait dommage qu’elle se noie en plein rendez-vous. Nul doute que ça ferait tâche auprès de l’Inquisition Cohen, les sœurs protectrices.

« Donc je suis une « mamie » au sale caractère qui possède un minuscule bateau à moteur … pas sûr que ça joue en ma faveur si tu me présentes sous ce jour. »

Elle rit, Helena, parce qu’elle a toujours été bon public, optimiste, et a toujours rayonné. Et tout simplement, parce qu’Aiden la fait rire, et qu’elle apprécie ce qu’elle découvre de ce docteur taciturne au premier abord.

« Je trouve pourtant que c’est une description assez fidèle à la réalité. »

Elle le taquine, espiègle et joueuse, alors qu’il poursuit.

« Tu pourrais ajouter que je suis chirurgien, que je sauve des vies à longueur de journée et parviens même parfois à faire quelques miracles. J’crois que la carte du doc’ peut jouer en ma faveur. »

Elle pince la lèvres cette fois-ci, tentant de réprimer un sourire qui commence à pointer le bout de son nez.

« Quoique … ça sonne un peu arrogant, non ? »

Elle grimace en souriant, montrant un petit écart entre son pouce et son index.

« Un tout petit peu. Mais on s’approche d’une description complète … Roi des crétins, chirurgien arrogant, mamie avec un minuscule engin … »

Elle rit à son allusion pourrie et boit quelques gorgées de vin pour tenter de cacher sa gêne et détourner l’attention de ses joues rosies.

« Désolée, je n’ai pas pu résister à la perche tendue … ».

Aiden continue sa description et se livre petit à petit, la conversation prenant un tournant plus sérieux, même s’il tente d’insuffler de l’humour dans un sujet visiblement douloureux.

« Je suis juste un type qui essaie de se rattraper après s’être comporté comme un goujat. Un mec qui accepte et reconnaît ses erreurs, paraît que c’est rare. »

Helena esquisse un faible sourire mais n’oublie pas le début de sa phrase et revient à la charge.

« Et c’est quoi, ces erreurs ? Qu’est-ce que t’as à te reprocher ? »

Parce qu’au final, ça s’entend, et ça se comprend facilement : la fuite à l’étranger après une rupture douloureuse, une relation qui s’est mal terminée, des erreurs … Il s’en veut, c’est évident. Mais est-il prêt à être honnête avec elle, et aussi rapidement ? La brunette, elle, aime la franchise, et aimerait qu’il se confie. Mais peu importe sa décision, elle ne le brusquera pas. S’ouvrir, c’est personnel, intime, et ça doit venir de soi.

« Et surtout, un type qui a envie d’apprendre à connaître leur sœur Helena tout en veillant à ne pas se comporter comme le roi des crétins. Une fois ça suffit. »

Elle sourit et hoche la tête, buvant une nouvelle gorgée de vin.

« C’est vrai que tu as le droit à une deuxième chance, et que tu la mérites. Parce que je crois que tout le monde peut s’améliorer, faire mieux. Néanmoins … j’ai trop souffert, Aiden, alors je suis obligée de mettre des barrières. »

Elle fait une pause et esquisse un sourire triste.

« Je dois me protéger, tu comprends … Alors je doute qu’il y aura une troisième chance. Ne gâche pas la deuxième et tout ira bien. »


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité
  

“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  Empty
Message(#)“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  EmptyMar 8 Juin 2021 - 18:47


“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  -- @Helena Cohen  



« Ok, alors va pour une escapade en bateau. Je te préviens, il faudra quand même prévoir le gilet de sauvetage. Je suis tellement maladroite que je suis capable de passer par-dessus bord rien qu’en faisant quelques pas. » Impressionnée, il écarquille les yeux tout en hochant la tête car elle l'épate par tant de maladresse. Prenant un faux air pensif, il peut néanmoins qu'ajouter d'une voix rieuse : « Ok, au moins je suis prévenu. Je m'occuperais de la sécurité. Pas de souci. » Il en prend note car quand il lui proposera une virée en bateau, il lui prouvera qu'il aura veillé à sa maladresse. Helena La Gaffe sera protégée. Et il y aura un gilet de sauvetage. Promis. « Je trouve pourtant que c'est une description assez fidèle à la réalité  » Un éclat de rire alors qu'il boit une gorgée de son verre. Voilà bien longtemps qu'il n'a pas ri. Rire de façon spontanée. Rire en parlant de tout, de rien. Rire avec quelqu'un d'autre qu'un ami proche, que sa meilleure amie voire sa famille. Sans le savoir, Helena est en train de remuer tout son univers, son quotidien depuis plusieurs longs mois. Sans le moindre effort, elle met tout sans dessus dessous, tout en rendant les choses plus claires. « Un tout petit peu. – et il se tape la cuisse de manière théâtrale, décu - Mais on s’approche d’une description complète … Roi des crétins, chirurgien arrogant, mamie avec un minuscule engin … » Les yeux d'Aiden s'écarquillent alors qu'elle ponctue sa phrase par ce mot plutôt bien choisie. Et d'une voix rieuse, tout en tendant les bras vers elle, faisant un « mollo » avec les mains : « Woh ! » « Désolée, je n’ai pas pu résister à la perche tendue … » Il sourit à s'en crisper les muscles du visage. Mais son regard pétillant, son sourire malicieux et ses joues légèrement rosies : comment peut-il réagir autrement ? « Je te concède celle-la. C'était bien trouvé ! » qu'il dit tout en mimant le fait qu'il lui tire son chapeau.

« Et c’est quoi, ces erreurs ? Qu’est-ce que t’as à te reprocher ? »  Il dépose finalement son verre devant lui sans la perdre du regard. « Je ne sais pas si stratégiquement c'est malin de parler de ses grosses erreurs avec une femme que l'on essaie de ne pas faire fuir, non ? » oui, il avoue ne pas vouloir la faire fuir. « L'histoire est assez longue et compliquée. Les histoires de couple où les deux participants se déchirent. Le coup classique. Mais disons que j'essaie de voir de l'avant, de me dire que ça fait partie de mon histoire et de ce que je suis maintenant … disons que tu rencontres une version améliorée de Aiden Iaroslavtsev. Bien joué.» et il ponctue sa phrase par un sourire amusé.

« C’est vrai que tu as le droit à une deuxième chance, et que tu la mérites. Parce que je crois que tout le monde peut s’améliorer, faire mieux. Néanmoins … j’ai trop souffert, Aiden, alors je suis obligée de mettre des barrières. Je dois me protéger, tu comprends … Alors je doute qu’il y aura une troisième chance. Ne gâche pas la deuxième et tout ira bien. » « Je n'en ai pas l'intention.» réplique-t-il avec le plus grand sérieux, plongeant son regard dans le sien. Car, oui, il est sérieux, il ne va pas abuser de sa gentillesse. Il ne va pas abuser de cette candeur qui lui donne le sentiment de flotter sur du coton. « Et tu peux les garder tes barrières, Helena. Je vais juste faire en sorte que tu prennes le temps de les baisser, jusqu'à ce qu'elles te semblent plus nécessaires. Et petite information supplémentaire … » Il leva son index. « Je suis plutôt quelqu'un de patient.»


Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
  

“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  Empty
Message(#)“No matter how hard the past is, you can always begin again.”  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

“No matter how hard the past is, you can always begin again.”