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 Maxine #3 x Silhouette

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Message(#)Maxine #3 x Silhouette EmptyVen 30 Avr 2021 - 18:37

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Vendredi 30 avril - 18h30

We've become echoes, but echoes, they fade away. We've fallen to the dark as we dive under the waves. The devil's on your shoulder, the strangers in your head, as if you don't remember, as if you can forget. It's only been a moment, it's only been a lifetime. But tonight you're a stranger. Some silhouette.

Les clés encore sur le contact, Andrew pianotait sur sa jambe, sifflotant l’air d’une chanson qu’il avait entendue plus tôt à la radio. Il n’aurait vraiment su dire dans quel état d’esprit il était, globalement. La dernière fois qu’il avait vu sa fille, il n’était pour ainsi dire, pas au meilleur de sa forme. Depuis, il avait repris du poil de la bête. Même si la rupture avec Tessa était encore bien présente, qu’il y pensait souvent le soir et que ça le rongeait quelque peu de l’intérieur, il arrivait à ne plus y penser à chaque instant de la journée. Il avait d’autres projets qui le tenaient éveillés, maintenant. Il n’avait pas forcément envie d’en parler tout de suite, mais certaines idées commençait à germer dans sa tête. La situation avec la mère de Bonnie ne s’arrangeait pas. La petite commençait à en pâtir sérieusement et ce n’était absolument pas au goût d’Andrew. Alors il planifiait certaines choses. Certaines choses qui changeraient sa vie.

Mais pour l’instant, tout ça n’était que de l’ordre de l’hypothétique. Pour l’heure, il avait rendez-vous avec sa fille pour dîner. Au restaurant, cette fois, pas chez lui. Il avait hâte de la retrouver. Mais sa princesse se faisait attendre, ce soir. Il patientait sur le parking de son travail depuis un moment déjà et toujours aucun signe de sa tête blonde. Il baissa les yeux, pianotant un instant sur son téléphone portable. La réponse ne se fit pas trop attendre, elle n’était pas tout à fait prête, mais il pouvait monter venir la chercher. Andrew ne se fit pas prier. Il attrapa le bouquet de fleurs qui trônait à ses côtés et descendit de la voiture. Il entra dans l’immeuble, se dirigeant à l’aide du panneau Brisbane Times. A cette heure-là, un vendredi soir, il imaginait que personne ne serait là pour lui indiquer gentiment le chemin et lui tenir la porte.

Il prit l’ascenseur. Arrivé au 1er étage, il ne fut pas surpris de constater qu’il n’y avait personne. Sauf une lueur, dans un bureau, un peu plus loin. Andrew fronça le nez. Mia a son propre bureau ?. Il trouvait ça louche, pas que sa fille n’avait pas les compétences pour avoir son propre bureau, mais pour ce qu’il avait travaillé, ceux qui avaient un bureau à eux, c’étaient souvent les big boss. Ou les mini boss en dessous des big boss, mais en tout cas, ce n’était pas là où Mia en était professionnellement aujourd’hui. Il s’avança vers le bureau, se disant que la personne présente ici pourrait tout aussi bien l’aider à mettre la main sur Mia.

A peine avait-il atteint la porte, ouverte, du bureau qu’il savait déjà que ça n’irait pas. Ce parfum si particulier qui s’en dégageait, il ne le connaissait que trop bien. Il ne l’avait que trop senti, les matins dans la salle de bain, la nuit dans les draps. Il ferma quelques instants les yeux, quelques micro-secondes, quelques micro-secondes où il aurait tout à fait pu décider de tourner les talons et retourner attendre à la voiture. Mais il avait promis à Mia qu’il assumerait. Alors il assumerait. Il posa un pied dans le bureau. Elle était assise, concentrée sur ce qu’elle était en train de faire. Elle ne l’avait sûrement pas vu. Il avait toujours aimé la regarder quand elle était concentrée comme ça, sur un livre ou sur son ordinateur. Le front plissé, la bouche légèrement pincée. Une mèche de cheveux qui tombait toujours nonchalamment sur le côté.  Imperturbable. Il toqua légèrement contre la porte, histoire de ne pas lui faire peur.

“Hey, Maxine”. Il ne savait pas si c’était une bonne idée d’être venu là. L’agrafeuse était bien trop proche de sa main et il pouvait à tout moment se la recevoir en pleine figure si elle avait décidé qu’elle n’était pas en état de le recevoir. Et elle ne l’était certainement pas, pas après leur dernière entrevue. Alors, comme à son habitude, il préféra combler les vides par un trait d’humour. “Si j’avais su que tu travaillais ici, j’aurais pris deux bouquets au lieu d’un…”. Ca ne rachèterai sûrement pas toutes les merdes qu’il avait fait, mais ça lui faisait quand même un peu de bien de lire. Restant dans l’encadrement de la porte, il observa quelques instants les lieux, l’information commençant à faire son bonhomme de chemin. Il tourna les tête vers elle, fronçant le nez. “Me dis pas que…”. Il soupira légèrement, constatant que la situation était un bien plus gros merdier que ce qu’il avait imaginé en la voyant au premier abord. “T’es la cheffe de Mia ?”. Il avait à la fois terriblement envie de rire, et envie de partir directement. Il n’avait aucune envie de commencer sa soirée par une rencontre entre le trio. “T’aurais pu me le dire, quand même…”. Il serra légèrement les dents. Il n’osait pas penser à la possibilité que Maxine ait déjà parlé de lui à Mia. Ce qu’elle avait pu lui dire. “Tu ne sais pas où elle est ? Je viens la chercher”.  Il n’avait soudainement plus trop envie de s’éterniser.


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Message(#)Maxine #3 x Silhouette EmptySam 1 Mai 2021 - 2:55

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Vendredi 30 avril - 18h30

Elle ne compte pas ses heures. Encore moins en ce moment. Maxine a besoin de se changer les idées. Plutôt que de courir ou de se morfondre dans le fond de son canapé avec un pot de glace, elle s’acharne au boulot. Et sur ses employés certains diront. Elle est juste tatillonne qu’elle répondra simplement. Chiante d’autres répondront. Hamilton n’est pas facile à vivre. Ça se saurait. Elle toujours son fichu caractère qui fait d’elle ce qu’elle est. Une femme affirmée qui sait ce qu’elle veut. Il n’y a pas de peut-être qui tienne avec elle. C’est tout blanc ou tout noir. Bon, là c’est plutôt un mixte entre café noir et café au lait. Entre son ex qui joue sur deux tableaux et qui n’assume rien. Et le père son fils qui se pointe comme une fleur le jour de l'anniversaire du petit. Franchement, y a de quoi vouloir ce jeter d’une fenêtre. Elle a le don pour les trouver. On ne dit jamais deux sans trois. Mais nan. Hors de question de se taper un troisième boulet dans sa vie. Le seul homme qu’elle aimera, c’est son fils. Point barre. Les autres peuvent aller se rhabiller. C’est bon, elle est déçue, elle a eut sa dose Hamilton. Trop de déception orchestre sa vie sentimentale. Elle a besoin qu’on la laisse tranquille. Son coeur est bien trop émietté. Ils ont joué avec comme un vulgaire ballon. Ça la brise. Il ne faut pas s’étonner de la voir aussi aigrie et sur la défensive. À force de lui taper dessus, elle mord. Mais c’est juste une carapace qu’elle c’est forgée pour se protéger. Si on creuse un peu, on découvre une femme rongée par la tristesse. Elle ne se remet pas du décès de son père. Ce qu’elle ne dit pas c’est que parmi tous ces dossiers qui empiètent son bureau, l’un d’entre eux contient le peu d’informations qu’elle a sur l’accident qui a causé sa perte. Elle cherche sans relâche le connard qui a laissé pour mort son père. Son seul indice c’est cette montre. Autant dire pas grand chose. Max n’en parle à personne. Non, elle préfère afficher son poker face et faire genre que tout va bien, dans le meilleur des mondes. Elle sait donner aux autres mais elle n’aime pas recevoir. Elle n’a pas hésiter à donner de son temps pour chercher le fils d’Andrew. Des nuits blanches à recenser les hôpitaux, les familles d’accueils susceptibles d’avoir recueilli le petit. Elle prenait très à coeur cette histoire. Et elle a été remerciée comment ? Avec un post-it. Merci au revoir. D’ailleurs, il traîne toujours sur son bureau ce petit de petit bout de papier jaune.

C’est vendredi. Étrangement, personne ne fait du rab ce jour de la semaine. Pas chiante, elle laisse partir ses employés un à un sans sourciller. Du moment que les articles sont sur son bureau lundi, huit heures pétante, ça lui va. Elle lève son poignet pour contrôler l’heure. Dix-huit heures. Kaden doit être à la maison à l’heure qu’il est. Elle lui envoie un texto pour lui dire laisser sa Switch tranquille et d’aller plutôt faire ses devoirs. Car oui, son père a eu la super idée de lui offrir une console pour ses treize ans. Merci Noah ! Elle qui voulait qu’il échappe à ça. C’est râpé. Évidemment, Karen fait son fayot par message. Mais elle doute de la sincérité de ses propos. Clairement ! Maxine n’est pas naît de la dernière pluie. Le petit brun commence à faire son grand. Ce n’est pas tous les jours faciles d’élever un petit adolescent dans la fleur de l’âge. Noah a dit qui lui filerait un coup de main. Comme s'il suffisait qu’il se pointe pour élever son fils comme un père. Il manque beaucoup trop d’autorité. Kaden va le bouffer tout cru. C’est pas un Hamilton pour rien. Les chiens ne font pas les chats. Andrew n'y parvenait pas trop mal. C’est peut-être une des rares choses qu’il faisait bien …

Seule, dans son bureau, elle scrute le planning des interviews avec minutie. Tellement qu’elle ne remarque pas que quelqu’un se tient dans l’encadrement de sa porte. “Hey, Maxine” D’abord elle croit halluciner. Lui ? Ici ? Il manquait plus que ça. Max relève les yeux en gardant sa posture. C’est bien Andrew… Son regard se fronce. Elle pourrait lui balancer son ordinateur dans la figure si elle le voulait. Quel culot sérieux. Se pointer là avec un bouquet de fleurs. Il croyait quoi ? L’inviter à dîner peut-être ? Un petit rire narquois s’étouffe entre ses lèvres. « Comme si une Mckullan ne me suffisait pas ! En voilà un deuxième. Pas besoin de t’indiquer où se trouve la porte… » Il est probablement là pour sa fille. Qu’il aille l’attendre dehors. Elle est bien assez grande pour prendre l’ascenseur toute seule. Pas besoin de papa pour lui tenir la main. Hamilton rebaisse les yeux sur son écran et l’ignore totalement. Avec un peu de chance il va lasser de faire la plante verte. “Si j’avais su que tu travaillais ici, j’aurais pris deux bouquets au lieu d’un…” « Toujours aussi drôle à ce que je vois ! Garde le plutôt pour ta nouvelle conquête » Elle ne le pensait pas coureur de jupons. Encore moins avec un gamin plus jeune que sa propre fille. Double déception pour elle. Max c’était laisser tomber sous son charme. Trop faible, il en avait abusé. Mais se qui la chagrinait le plus c’était son fils. Kaden le considérait comme un père. Andrew n’a pas seulement abandonné ses gamins, il l’a abonner lui aussi … “Me dis pas que…”. Elle fait une note sur son document et ferme son ordi portable en regardant Andrew. « Quoi ? Quoi ? Est-ce que tu fais encore là ? » Soupire t-elle, lasse de devoir supporter sa présence. “T’es la cheffe de Mia ?” « Oui et ? Ça pose un problème » Il voulait peut-être jouer les papas prévenant. La blague … Elle roule des yeux et commence à ranger son ordinateur dans sa sacoche. “T’aurais pu me le dire, quand même…” Elle ne relève pas les yeux. Toujours occupé à ranger ses affaires pour quitter son bureau au plus vite. Si Andrew ne veut pas quitter les lieux, c’est elle qui le fera. « Pourquoi ? Qu’est-ce que ça aurait changé que tu le sache ? Et elle ne sait pas qui je suis si, ça peut te rassurer. Si tu veux lui dire, libre à toi. En tout cas elle a adoré ton post-it » dit-elle avec ironie. En vrai, elle l'avait trouvé complètement naze. “Tu ne sais pas où elle est ? Je viens la chercher”. « Non, j’en sais rien. J’ai même pas remarqué qu’elle n’était pas partie avec les autres. Tu m’excuseras, j’ai un fils qui m’attend » Loin de vouloir s’attarder plus longtemps, Hamilton prend son ordinateur sous le bras et commence à se diriger la porte de sortie. Mais elle marque un temps d’arrêt lorsqu’elle se trouve à son niveau. « Pour info, tu as oublié l'anniversaire de Kaden. Mais bon, c’est ta spécialité de décevoir les gens … Je pensais que t'aurait su faire abstraction de ce qui c’est passé entre nous pour au moins le lui souhaiter. Faut croire que non. Tu feras des bisous à Bonnie de ma part. Sur ce, bonne soirée Andrew. » Hamilton s’éloigne. Mais en passant devant lui, son parfum si particulier l’embaume. Un frisson la parcourt. Elle tente de cacher sa gêne en le fuyant. Les bras croisés, sa sacoche contre sa poitrine, elle ferme les yeux un bref instant en prenant une grande inspiration. Andrew a toujours été son talon d’Achille. Quand elle est a proximité, il lui fait perdre ses moyens. Elle s’excite sur le bouton de l’ascenseur en priant intérieurement qu’il ne cherche pas à la rattraper. Bordel. Les yeux rivés sur l’écran digital qui affiche les étages, elle ne cesse les impulsions sur le bouton d’appel.

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Dernière édition par Maxine Hamilton le Sam 15 Mai 2021 - 17:25, édité 1 fois
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Message(#)Maxine #3 x Silhouette EmptySam 15 Mai 2021 - 14:26

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Vendredi 30 avril - 18h30

We've become echoes, but echoes, they fade away. We've fallen to the dark as we dive under the waves. The devil's on your shoulder, the strangers in your head, as if you don't remember, as if you can forget. It's only been a moment, it's only been a lifetime. But tonight you're a stranger. Some silhouette.

Andrew n’aurait jamais pensé en arriver là, parce qu’il avait un attachement et un profond respect pour Maxine, quoi qu’il en dise, et quoi qu’il est fait, mais ce soir-là, il aurait voulu enterrer six pieds sous terre ou prendre ses jambes à son cou. Tout, plutôt que de supporter le courroux de Dame Hamilton qui allait sûrement penser qu’il avait fait exprès de débarquer ici. Il était conscient qu’il avait sa part, que disait-il, sa très grande part de responsabilité - pour ne pas dire l’entière responsabilité - de son comportement envers lui. Il avait merdé, plusieurs fois, ça, c’était certain. Mais il espérait qu’à leurs âges respectifs, ils étaient capables de se voir sans se cracher dessus comme l’auraient fait deux chats énervés. C’était sans compter le caractère de Max. Il aurait dû s’en douter. Il aurait dû ne rien dire, et tourner les talons comme s’il ne l’avait pas vu du tout. Mais c’était plus fort que lui. Attiré comme un aimant à Maxine. Elle était...sa porte de frigo ? Ca expliquait peut-être le post-it. « Comme si une Mckullan ne me suffisait pas ! En voilà un deuxième. Pas besoin de t’indiquer où se trouve la porte… ». Andrew ne put s’empêcher de soupirer. Elle ne faisait jamais dans la dentelle, Maxine. Non, il fallait toujours qu’elle montre les crocs en premier. Qu’elle hérisse ses piquants comme un porc-épic. Sûrement un mécanisme de protection, mais ça ne prenait guère sur le vieux MacKullan. Il avait l’habitude. “Ca serait dommage que je sorte maintenant que je suis arrivé jusqu'ici”. Comme pour appuyer ses propos, il avança d’un pas supplémentaire sur le carrelage froid du bureau.

Il tenta une deuxième approche, au sujet des fleurs qu’il tenait dans sa main. « Toujours aussi drôle à ce que je vois ! Garde le plutôt pour ta nouvelle conquête ». Andrew n’osa cette fois-ci pas avancer plus dans le bureau. Elle savait appuyer là où ça faisait mal. Il avait bien compris qu’elle n’avait absolument pas apprécié la rencontre avec Tessa. Mais c’était fini, maintenant. Peut-être le savait-elle déjà. Ou peut-être pas. Mais qu’importe, au fond, ce n’était pas ses affaires...si ? L’endroit où il se trouvait sembla soudain apparaître à ses yeux. Mia. Et Maxine. Travaillant au même endroit. Et Max ne lui avait rien dire ? Elle semblait n’en avoir que faire. « Pourquoi ? Qu’est-ce que ça aurait changé que tu le sache ? Et elle ne sait pas qui je suis si, ça peut te rassurer. Si tu veux lui dire, libre à toi. En tout cas elle a adoré ton post-it ». Andrew fronça le nez. Il chercha du regard dans le bureau quelques instants. Une souris d’ordinateur. Un écran. Un cadre avec Kaden souriant. Et un deuxième cadre. Avec son post-it encadré à l’intérieur. Il ne put s’empêcher de lâcher un léger rire. “C’est du Hamilton tout craché”, marmonna t-il, plus pour lui que pour que Maxine l’entende.

La tornade avait décidé de partir. Tout son bazar sous son bras, elle s’apprêtait à sortir du bureau, marquant un temps d’arrêt lorsqu’elle se retrouve à son niveau. « Pour info, tu as oublié l'anniversaire de Kaden. Mais bon, c’est ta spécialité de décevoir les gens … Je pensais que t'aurait su faire abstraction de ce qui c’est passé entre nous pour au moins le lui souhaiter. Faut croire que non. Tu feras des bisous à Bonnie de ma part. Sur ce, bonne soirée Andrew ». Maxine se dirigea alors vers l’ascenseur. Andrew ne put s’empêcher de la suivre, quelque peu agacé par ses propos. Il attendit d’arriver à sa hauteur, tandis qu’elle pressait les boutons de l’ascenseur, comme si cela allait le faire arriver magiquement plus vite. “Et t’aurais dis quoi, si j’avais débarqué comme un fleur chez toi avec un cadeau pour Kaden ? Ou même si je m’étais contenté de lui écrire une carte d’anniversaire ?”. Il la fixait, son ton avait légèrement changé. Sans être méchant, il y avait une légère pointe d’amertume. “Tu sais très bien ce que tu en aurais fait. Un SMS ? Supprimé avant même que ton fils ne puisse le lire. Un cadeau ? Jeté directement à la poubelle ou donné au chat qui se serait fait un malin plaisir à le déchiqueter. Une carte ? Tu l’aurais brûlée avec le reste, parce que ça, c’est ta spécialité”. Il avait volontairement repris ses termes. Il écarta quelque peu les bras, montrant son désarroi face à la situation. Son temps se radoucit légèrement. “Je ne sais pas ce que tu attends de moi, Max’. Un jour tu pars en furie en me disant que tu ne veux plus jamais me revoir, un autre tu me reproches de ne pas avoir été là pour ton fils”. Andrew ne savait sincèrement plus sur quel pied danser. Maxine n’était pas sans ignorer que Kaden représentait beaucoup pour lui, même s’il avait disparu du jour au lendemain. Ne pas voir Kaden était sûrement une plus grande punition que de ne pas voir Maxine quelques jours. Il fixa de nouveau Max, cherchant les réponses à ses questions. “Il va falloir que tu sois claire avec moi, Max. Je pense qu’on est capables de se comporter comme deux adultes responsables quand on se croise. Se parler avec politesse”. Il avait évité le mot ‘respect’, parce qu’il savait qu’à cet instant précis, elle n’en avait probablement aucun pour lui. “Mais il faut que tu sois honnête et franche avec moi. Qu’est-ce que tu attends de moi, au juste ?”. Aucune animosité dans la voix. Il voulait juste savoir ce qui se passait dans la tête de Max.


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Message(#)Maxine #3 x Silhouette EmptyMer 19 Mai 2021 - 16:41

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Vendredi 30 avril - 18h30

Son exaspération s’affiche sur son visage. Lasse de toujours revenir au même constat. Ce clown lui plaisait toujours autant. Il est là, avec sa bouche en coeur et ses fleurs. Elle a presque envie de sourire, mais elle se retient car ça serait lui donner raison. Elle voulait lui faire comprendre qu’il l’avait blesser. Pas une fois mais DEUX ! Le coup du post-it. Ensuite il enchaîne en jouant sur deux tableaux. Maxine ne trouvait pas/plus sa place dans la vie Mckullan. Elle ne veut pas être la cinquième roue du carrosse. Le pion de trop dans l’équation. Libre à lui de refaire sa vie. Même avec une gamine plus jeune que sa propre fille. Mais les plans à trois, non sans façon. C’est pas son délire à Maxine. Elle l’invite gentiment à tourner les talons pour retourner d’où il vient. Au moins qu’il sorte de son bureau. “Ça serait dommage que je sorte maintenant que je suis arrivé jusqu’ici” Au lieu de ça il la provoque en faisant un pas de plus à l’intérieur. Diable que cherche t-il ? Si ce n’est la rendre folle. Comme à son habitude, Andrew tente l’humour en évoquant les fleurs. Max rétorque aussitôt à coups de piques et de couteaux. Elle sort les griffes. Cette rencontre impromptue avec sa nouvelle conquête reste bien ancré dans sa mémoire. Surtout ce baiser qu’ils avaient échanger quelques jours plus tôt. Un échange plus qu’agréable. La saveur de ses lèvres lui avait tant manquer. Ces petits moments de complicité encore plus. Le temps d’une soirée, elle avait l’impression de le retrouver. Mais tout ça n’était qu’un malheureux mirage. De la poudre aux yeux. Apparemment ils ne partageaient pas la même passion l'un pour l'autre. Alors qu’elle se torturait l’esprit de savoir comment elle allait l’aborder après ce moment d’égarement, lui il fricotait déjà avec une autre. D’ailleurs, Andrew ne répond pas. Maxine relève les yeux sur lui, un peu surprise par ce silence inhabituel. Elle voit dans son regard qui semble désolé. Le début d’une réconciliation peut-être. Il s’étonne de voir qu’elle n’est autre que la boss de sa fille. Max c’est gardé de le préciser à la principale concernée. Estimant que sa vie privée ne devait pas interférer dans son activité professionnelle. Mia le saura tôt ou tard. Plus tard sera le mieux. Le courant commence à plutôt bien passé entre les deux demoiselles. Ça serait dommage de tout gâcher pour une histoire avec le père. Elle s’amuse à évoquer le fameux post-it. Celui qui trône fièrement sur son bureau. Mia avait trouver ça drôle et audacieux de l’avoir encadré de la sorte. Il n’y a pas un jour où elle ne pose pas les yeux dessus. Ce petit bout de papier la rendait nostalgique. Pas pour son message, mais pour son écriture. Ça lui rappelait les petits mots qu'ils se laissaient ici et là quand ils vivaient sous le même toit. Sur le miroir de la salle de bain, sur la machine à café, même sur la porte des wc. Il avait le don pour lui donner le sourire. Un jour il avait vider le rouleau de papier toilette. Au lieu de le remplacer par un neuf, monsieur n'avait rien trouver de mieux que de lui coller un post-it avec inscrit un "oops". Max avait pester toute seule, les fesses visser sur le trône. Pour se venger elle avait fait la même. Mais en ayant l'audace de retirer tout le stock de rouleaux pour qu'il se retrouve sans rien. "Il ne faut pas jouer avec moi coco" Il l'avait supplier de lui ramener de quoi s'essuyer. Maxine lui a alors tendu une seule et unique feuille en riant. C'était ça leur quotidien ! Une escalade de conneries qui les rendaient joyeux. Ça lui manque parfois. Andrew s’approche et constate par lui même son oeuvre. “C’est du Hamilton tout craché” Elle un léger rictus. « J’ai pas eu le coeur à m’en débarrasser. » C’est tout ce qu’il lui restait de lui. Un bout de papier jaune et des souvenirs …  Mais cette proximité avec lui devient difficile. Alors elle s’empresse de prendre ses affaires et de vouloir le fuir. Il ne semblait pas décider à quitter son bureau. Elle prend donc l'initiative de le faire à sa place. Sa sacoche sous le bras, Max marche d’un pas décidé hors de la pièce. Elle marque cependant un temp d’arrêt pour lui dire ses quatre vérités. Déçue de voir que même son fils était délaisser. Kaden lui parlait de temps en temps d’Andrew. Mais elle faisait toujours en sorte de dévier le sujet sur autre chose. Elle se dirige rapidement vers l’ascenseur en espérant qu’il ne cherche pas à la rattraper. C’est bien assez compliqué comme ça. Son doigt s’acharne sur le bouton d'appel. Ça ne le fait hélas pas arriver plus vite. Ce qu’elle redoutait arriva. Andrew la rejoint avec air un peu plus sérieux. “Et t’aurais dis quoi, si j’avais débarqué comme un fleur chez toi avec un cadeau pour Kaden ? Ou même si je m’étais contenté de lui écrire une carte d’anniversaire ?” Son bras retombe le long de son corps dans un soupire.« Andrew… » Mais il enchaîne sans la quitter des yeux. Déterminé à percer sa coquille.  “Tu sais très bien ce que tu en aurais fait. Un SMS ? Supprimé avant même que ton fils ne puisse le lire. Un cadeau ? Jeté directement à la poubelle ou donné au chat qui se serait fait un malin plaisir à le déchiqueter. Une carte ? Tu l’aurais brûlée avec le reste, parce que ça, c’est ta spécialité” Elle se pince les lèvres, serre les dents. Il a raison. Mais si elle est autant sur la défensive avec lui c’est de sa faute. C’est ça manière de le tenir à distance pour ne pas être piétiné de nouveau. « Oui certainement. On a tous nos défauts apparemment. » Tête de lard. Elle a réussit à faire un effort avec Noah. Elle pourrait éventuellement faire de même pour Andrew. Au moins pour son fils. Kaden persiste à vouloir apprendre le surf avec lui. Il la bassine avec ça. Sa mère a les moyens de lui payer le meilleur prof de Brisbane. Mais son fils ne veut personne d’autre que ce bougre de Mckullan. “Je ne sais pas ce que tu attends de moi, Max’. Un jour tu pars en furie en me disant que tu ne veux plus jamais me revoir, un autre tu me reproches de ne pas avoir été là pour ton fils” Alors là c’est le pompon. La bouche entrouverte, elle le regarde avec de gros yeux. « Je te retourne la question Andrew. Un jour tu m’embrasse, le lendemain tu laisse traîner tes lèvres ailleurs. Tu croyais peut-être que ça me ferait rien. J’ai juste eu la net impression que tu m’a prise pour un bouche trou. Un passe temps … Ou je ne sais quoi d’autre. J’étais prête à te laisser une seconde chance. Faire table rase du passé. Mais apparemment je ne te suffis plus. » C’est ce qu’elle en conclue en tout cas … “Il va falloir que tu sois claire avec moi, Max. Je pense qu’on est capables de se comporter comme deux adultes responsables quand on se croise. Se parler avec politesse” Le carillon de l’ascenseur retentit. Les deux portes coulissantes s’ouvrent sous son nez. Mais ça ne semble plus être sa priorité à présent. Elle aurait pu lui balancer que niveau maturité il en manquait clairement. Mais elle s’abstient car ça ne mènerait à rien si ce n’est monter dans les tours. “Mais il faut que tu sois honnête et franche avec moi. Qu’est-ce que tu attends de moi, au juste ?” Elle roule des yeux tout en tenant son sac dans ses bras. L’ascenseur retourne à l’envoyeur. « Je n’attend plus rien de toi en Andrew. Du moins, pas pour moi. Tu m’as déçue à deux reprises. Mais je suis prête à faire des efforts pour Kaden. Car même si Noah est revenu, tu restera toujours celui qu’il considère comme un père. Il me parle souvent de toi tu sais. Même de Bonnie. Il me bassine avec le surf. Ça pourrait être un beau cadeau pour ces treize ans. Je sais que tu l’aime ce gosse. Tu crois que tu pourrais faire ça ? Pour lui ? » De son côté, Max ne lui demande rien. Il s’agit uniquement son fils. Elle a plus ou moins fait un trait sur ce qu’ils étaient. Même si dans le fond, un petit espoir persiste toujours.

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Message(#)Maxine #3 x Silhouette EmptyMer 2 Juin 2021 - 20:04

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Vendredi 30 avril - 18h30

We've become echoes, but echoes, they fade away. We've fallen to the dark as we dive under the waves. The devil's on your shoulder, the strangers in your head, as if you don't remember, as if you can forget. It's only been a moment, it's only been a lifetime. But tonight you're a stranger. Some silhouette.

Andrew avait l’habitude. Le comportement de Max’, il le connaissait par coeur. Il aurait pu lister par cœur chaque réaction qu’elle aurait pour n’importe quelle phrase, n’importe quel évènement. C’était d’ailleurs très certainement ce qui l’avait attiré en premier, chez elle. Même si au début, ça avait été un peu compliqué et qu’elle lui sortait par les yeux. Mais il avait eu besoin de quelqu’un capable de lui tenir tête. Qui n’hésitait pas à lui dire ses quatre vérités le moment venu. Qui ne lui cacherait rien, qui ne ferait pas des coups bas dans son dos. Pas comme Mary, pour tout dire.  Malgré tout, à l’instant présent, la façon qu’elle avait de tout rejeter sur lui, de le repousser, ça l’énervait. Un peu. Mais il ne pouvait pas faire la fine bouche, parce qu’il était fautif, lui aussi. Et puis aussi parce qu’il n’avait pas envie de se battre avec elle sur le sujet. Alors il écoutait ce qu’elle avait à lui dire, hochant la tête à intervalles réguliers pour lui montrer qu’il écoutait toujours. Le post-il, qu’elle avait gardé, était très certainement le trait le plus significatif, l’élément de décoration qui reflétait le plus Maxine dans ce bureau si aseptisé. Si Andrew avait eu le coeur à ça, il en aurait très certainement ri. Mais il n’avait pas envie.
Malgré tout, il la suivit jusqu’à l’ascenseur, parce qu’il n’avait pas envie d’en rester là. Il ne pouvait définitivement pas la laisser lui balancer deux, trois horreurs à la figure et repartir comme si de rien n’était. Si McKullan avait très certainement un don pour partir sans rien dire et fuir ses responsabilités, Hamilton avait l’art et la manière de balancer les choses aux gens et de s’en aller. Andrew n’avait pas envie d’en rester là. Il savait très bien ce qu’elle aurait dit s’il avait de nouveau débarqué dans la vie de Maxine, par un simple échange de mots ou de textos. « Andrew… ». Les bras croisés sur le torse, Maxine n’a pas le temps d’enchaîner, le vieux continuant sur sa lancée. Il a hâte de voir ce qu’elle a à lui répondre. « Oui certainement. On a tous nos défauts apparemment. ». Un léger sourire se dessina au coin des lèvres d’Andrew. Il aurait bien lâché un “1-0” pour lui, mais ça aurait été mal venu et il aurait très certainement fini avec son sac à main en pleine figure. En tout cas, Hamilton admettait qu’il avait raison, et encore mieux, qu’elle aussi avait des défauts. Et ça, c’était le Saint Graal.

Il lui demanda ce qu’elle attendait de lui. Parce qu’il avait envie de comprendre, et il n’avait pas envie de jouer au chat et à la souris avec elle pendant dix ans. Il avait passé l’âge, et il pensait qu’elle devait être sur la même longueur d’ondes que lui. « Je te retourne la question Andrew. Un jour tu m'embrasses, le lendemain tu laisses traîner tes lèvres ailleurs. Tu croyais peut-être que ça me ferait rien. J’ai juste eu la nette impression que tu m’a prise pour un bouche trou. Un passe temps … Ou je ne sais quoi d’autre. J’étais prête à te laisser une seconde chance. Faire table rase du passé. Mais apparemment je ne te suffis plus. ». Andrew serra les dents, réalisant à ce moment-là qu’il n’avait jamais pris le temps, Maxine ne lui ayant pas laissé le temps de non plus, de cerner ce qu’elle ressentait à ce sujet. Et même si c’était difficile à admettre, il se sentait terriblement con et était déçu de lui même. “Je pourrais même ça sur le dos de l’alcool mais on sait tous les deux que ce n’est pas ce qui s’est passé”. Il marqua un légère pause, cherchant les bons mots. “Ce serait mentir que de dire que j’ai fais ça dans le vent. J’avais besoin de quelqu’un et...j’imagine que j’ai toujours une forme d’affection pour toi”. 1-1. C’était difficile à dire pour lui, mais il avait toujours une profonde affection pour Max. Plus qu’il n’osait l’admettre, sûrement. Et sa visite ce soir-là chez elle n’était pas anodine.

Il voulait savoir ce qu’elle attendait de lui. Pour repartir sur de bonnes bases, remettre les choses à plat. « Je n'attends plus rien de toi en Andrew. Du moins, pas pour moi. Tu m’as déçue à deux reprises. Mais je suis prête à faire des efforts pour Kaden. Car même si Noah est revenu, tu restera toujours celui qu’il considère comme un père. Il me parle souvent de toi tu sais. Même de Bonnie. Il me bassine avec le surf. Ça pourrait être un beau cadeau pour ces treize ans. Je sais que tu l’aime ce gosse. Tu crois que tu pourrais faire ça ? Pour lui ? ». Forcément que Kaden jouait un rôle important. Tout comme Mia l’était pour lui, le gamin était la prunelle des yeux de Maxine. Elle aurait tout fait pour lui. Il sourit, hochant doucement la tête. “Bien sûr. Je peux planifier une sortie surf avec lui. Et j’amènerai Bonnie, elle sera contente de pouvoir patauger dans l’eau et me ramener des coquillages. Tu n’as qu’à m’envoyer un SMS avec tes disponibilités...si tu n’as pas bloqué mon numéro”. Là encore, légère pique envoyée à Maxine. Il jeta un coup d'œil à sa montre, avant de relever la tête vers Max. “Tu sais, Max’...j’aurais voulu que les choses se passent autrement. Je ne m'excuserai jamais assez et probablement que je ne me rachèterai jamais. Mais je ne veux que ton bonheur, et celui de Kaden, sois-en bien consciente”. Il hésita à se rapprocher d’elle pour lui caresser l’épaule, mais se ravisa au dernier moment. Il tenait à ses doigts.

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Message(#)Maxine #3 x Silhouette EmptyMar 15 Juin 2021 - 0:39

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Vendredi 30 avril - 18h30

Maxine est un peu perdue dans tout ça. Andrew la prend au dépourvu en se pointant à son bureau. Elle ne s’attendait pas à le voir débarquer là. Le voir tout court. La dernière fois qu’ils se sont croisés ce n'était pas la joie. En même temps monsieur batifole avec une autre. Alors que la veille il ose l’embrasser pleine bouche. Max n’est pas du genre à partager. Le trouple non merci, ce n'est pas son délire. Ils sont quoi au juste ? Des amants ? Des ex ? Rien du tout … Elle lui pose ouvertement la question. Peut-être qu’Andrew avait une réponse à tout ça. “Je pourrais même ça sur le dos de l’alcool mais on sait tous les deux que ce n’est pas ce qui s’est passé” Hamilton fuit son regard en se mordant l’intérieur de la joue nerveusement. Il était alcoolisé certes. Mais Max était parfaitement sobre. Ce baiser lui brûlait les lèvres. Peut-être même qu’elle l’a provoquer. Pour la simple et bonne raison qu’elle en pince toujours pour lui. “Ce serait mentir que de dire que j’ai fait ça dans le vent. J’avais besoin de quelqu’un et...j’imagine que j’ai toujours une forme d’affection pour toi” Elle relève les yeux sur lui, ne sachant pas quoi répondre à cela. Ce n’est jamais facile d’avouer les choses. Surtout dans ces conditions. « Peut-être que c’est réciproque va savoir » Qu’elle avoue à demi-mot. Dans sa tête le doute ne persiste pas. Mais elle aime bien rester vague pour le faire mariner un peu. Et puis il est avec sa Tessa maintenant. Ce genre de sentiment n’a plus sa place.

Tout ce qu’elle demande c’est que son fils ne subisse pas leurs querelles. Son père biologique à beau être revenue à Brisbane, c’est Andrew qu’il réclame le plus souvent. La relation qu’ils ont tissée est unique. Maxine ne peut rien y faire. Même si ça l’aurait arrangé que Kaden passe à autre chose. Disons que ça rend les choses plus compliquées sous cet angle. Elle lui demande donc si c’est jouable pour lui de l’initier au surf. Depuis le temps qu’il lui réclame. Ça serait un super cadeau pour ses treize ans. Qui de mieux que Mckullan pour lui apprendre les secrets de la glisse ! “Bien sûr. Je peux planifier une sortie surf avec lui. Et j’amènerai Bonnie, elle sera contente de pouvoir patauger dans l’eau et me ramener des coquillages. Tu n’as qu’à m’envoyer un SMS avec tes disponibilités...si tu n’as pas bloqué mon numéro” Elle roule des yeux lorsqu’il insinue qu’elle aurait pu bloquer son numéro. En vérité, elle a carrément voulu le supprimer de ses contacts. Mais au moment d’appuyer sur effacer, impossible. « Je ferais ça. Et si tu veux … Je veillerai sur Bonnie pendant que tu fais le suave avec Kaden » Un petit rictus apparaît au coin de ses lèvres. N’empêche qu’elle est curieuse de le voir surfer de nouveau. Il avait essayé de l’initier mais Max avait gentiment refusé de se ridiculiser sur une planche. Elle avait toujours la bonne excuse de ne pas avoir de temps pour ça. “Tu sais, Max’...j’aurais voulu que les choses se passent autrement. Je ne m'excuserai jamais assez et probablement que je ne me rachèterai jamais. Mais je ne veux que ton bonheur, et celui de Kaden, sois-en bien consciente”. Elle sent son hésitation. Son corps se crispe. Elle est prête à reculer si besoin. Son affection est encore dure à supporter. Même si Andrew et plein de bonnes volontés à son égard. « J’en doute pas. Mais commence par être sincère avec ton entourage. Avec toi-même aussi. » Message subtile pour lui dire de réfléchir à deux fois avant d’embrasser deux filles différentes en moins de vingt-quatre heures. Pas besoin de lui rabâcher, il comprendra. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent en poussant un petit signal sonore. Max’ pose sa main sur l’ouverture pour les maintenir ouvertes. « J’en parle à Kaden et je t’appelle, ça marche ? Mon planning est pas mal charger en Mai. Mais je trouverai un créneau pour qu’on se fasse ça. » Elle entre dans l’ascenseur et appuie sur le bouton du rez-de-chaussée. « Passe une bonne soirée avec ta fille » Les portes se referment. Max à juste le temps d’afficher un léger sourire. Le courant passe très bien avec Mia. Leurs débuts ont été un peu chaotiques. Mais aujourd’hui elles pourraient presque partager un verre en terrasse. Andrew dévoilera peut-être son identité ce soir. Max lui laisse le soin de le faire. Elle n’a rien a cacher. A lui de voir si le moment est opportun ou non. En tout cas cette initiation surf l’enchante plus qu’elle ne veux l’avouer. Reste à savoir commente elle va aborder le sujet avec Kaden sans qu’il ne fasse une crise d’hystérie. Ce n’est pas gagné …

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