#53 THIRD AVENUE, LOGAN CITY

bienvenue à Sanders Véterinary

Erin Sanders vous ouvre les portes de sa Clinique ! Il s'agit d'un établissement plutôt spacieux et ouvert complètement remis à neuf. En passant les portes vous pouvez découvrir l'espace accueil. Les chiens et les chats disposent chacun leur salle d'attente. Divers articles pour le bien être animal est également disponible; Croquettes, friandises mais aussi des pouik pouik très alléchant pour nos amis les bêtes. Un couloir vient distribuer les salles de consultation, la radiologie, le bloc opératoire, la salle de réveil... Pour l'occasion elles vous sont ouvertes. Un buffet dînatoire vous est gracieusement offert par la maitresse des lieux. N'hésitez pas à faire vos curieux. Il vous est aussi possible de rejoindre l'équipe, c'est le moment ou jamais de le faire savoir. Vous croiserez surement Burton, un beau berger allemand mâle qui n'est autre que la mascotte de la clinique mais aussi le fidèle compagnon d'Erin

La clinique:

Lundi 3 mai - 18H00 -> C’est non sans une certaine appréhension qu’Erin se dirige vers Logan. Sa petite Volkswagen vient prendre place sur le parking attenant à la clinique. Joliment arboré par quelques arbres. Aujourd’hui est un grand jour. Elle s’apprête à ouvrir officiellement son cabinet. Un projet qu’elle convoite depuis plusieurs années. Sa cousine n’a pas hésité une seule seconde à apporter sa contribution. Notamment pour l’emplacement. Ils étaient plusieurs à lorgner dessus. Mais avec acharnement, Sanders a réussi se mettre en avant et faire pencher la balance de son côté. Son trousseau à la main, elle marche fièrement vers son établissement. Celui-ci n’aurait jamais vu le jour sans l’aide financière d’Ellie. Les banques étaient frileuses à l’idée de prêter de l’argent à une étudiante fraîchement diplômée. Dans moins d’une demi-heure ça sera officiellement le début de cette soirée inauguration. Un sourire prend place sur ses lèvres lorsqu’elle aperçoit le petit hérisson en peluche accroché à ses clés. Adriel le lui avait offert pour l’occasion. Un genre de gri-gri porte bonheur. Elle déverrouille les portes puis pénètre à l’intérieur suivi de prés par Burton, son berger allemand. Dans moins d’une demi-heure ça sera officiellement le début de cette soirée. Erin a jugé bon d’ouvrir les portes de sa clinique au public pour se faire connaître un maximum. Elle a inondé les boîtes aux lettres environnantes et même Redcliffe, de flyers annonçant l’ouverture imminente de son établissement. Histoire de rendre cette soirée plus chaleureuse, Erin a mit les petits plats les grands. Une grande tablé est dressée au niveau de l’accueil avec tous pleins de bonnes choses à grignoter. Des petits fours, des toasts, des sushis, des cookies, parce que tout le monde aime les cookies. Et évidemment un punch qu’elle réalisée elle-même. Fruité, avec une note d’Absinthe naturellement. Espérons que tout le monde ne finit pas pompette. Une petite note musicale en arrière-plan. Tout est enfin prêt. Respire respire- Les premiers convives arrivent. « Bonsoir, bienvenue à Sanders Vétérinary, Erin, enchantée » Ça lui fait tellement bizarre de prononcé ses mots pour la toute première fois.

note:

Quand Erin a mentionné le fait de vouloir être propriétaire de sa propre clinique une fois ses études terminées, Ellie n'a pas hésité une seule seconde à donner les fonds nécessaires à sa cousine. C'est un geste tout à fait normal pour elle car Erin est comme une soeur et surtout son modèle en beaucoup de points. Alors oui, elle est heureuse de participer à son bonheur et elle n'a pas du tout regarder au montant. D'ailleurs, elle ne le connaît pas vraiment vu qu'elle a juste signé à la banque sans même regarder ayant une confiance aveugle en Erin.
La clinique ouvre aujourd'hui, Erin y a passé toute la journée pour tout préparer. Ellie aurait bien voulu l'aider mais elle tenait à faire ça seule. Du coup, elle trépigne d'impatience depuis quelques heures en faisant les cent pas dans sa chambre. L'heure enfin venue, elle quitte l'appartement avec un énorme sourire collé à son visage et se rend dans le quartier de Logan City. Après avoir garé son fidèle déstrier, son regard se porte sur ladite clinique et elle doit avouer être fière de voir le nom Sanders trôner sur la façade alors elle n'ose pas imaginer comment se sent Erin. La connaissant, elle doit être dans un état pas possible mélangeant amusement, bonheur et stress. La blonde pousse enfin les portes et voit que des personnes sont déjà arrivées. Son regard se porte sur l'endroit qui est parfaitement rangé et surtout acceuillant ce qui est un gros plus pour mettre les propriétaires d'animaux en confiance. Un buffet est présent mais pour le moment Ellie n'a pas faim par contre elle se sert un coup à boire. Dés que ses lèvres touchent le liquide, une grimace se pose sur ses lèvres. «  Woww elle y a pas été de mains mortes » Dit-elle pour chercher des yeux sa cousine qu'elle trouve rapidement occupée de parler avec des personnes. Dés qu'elle termine, elle va la voir avec son verre à la main. «  Félicitations cousine ! Par contre le punch est corsé hein, tu veux saouler tout le monde ? » Demande-t-elle avec amusement. Vu toutes les sorties qu'elle a du faire pour son métier, Ellie tient mieux l'alcool qu'avant enfin juste mieux hein, faut pas abuser vu son cabarit, elle ne pourra pas boire des litres avant de rouler sous une table bien que ce ne soit pas le but de cette ouverture (normalement). « Tu penses que beaucoup de monde va venir ? » Demande-t-elle les yeux rivés sur la porte d'entrée.

« Meooooooooow. » Peter Quill lâche la plus longue plainte de toute l’histoire des félins de tous les temps. « Ça va, relaaaax, on arrive. On va pas chez le véto là. » M’enfin, si. Mais pas pour lui, mais pour supporter Erin; la seule vétérinaire qu’il adore, d’ailleurs. Elle sait comment s’y prendre avec lui. À son dernier vaccin, on a vu une ancienne collègue de la blonde, puisque celle-ci n’était pas là et que j’avais eu un rendez-vous de dernière minute. Il n’a pas aimé, pas du tout. Il n’arrêtait pas de grogner contre la pauvre dame. Je stationne ma voiture devant la clinique, sourit en grand en voyant la façade. Une bouffée de fierté m’envahit pour Sanders, je suis tellement content qu’elle ait enfin son endroit à elle pour exercer son métier. Être son propre patron, c’est la vie. Bien entendu, ce n’est pas la première fois que je viens, je suis venu à plusieurs reprises l’aider à déménager, installer les choses, l’équipement, les cadres, les meubles, avec Link entre autres. Byron devait venir, mais… c’est plus compliqué pour lui ces temps-ci. M’enfin. Mais aujourd’hui, je vois la clinique sous un autre angle, un angle tout neuf. C’est beau, c’est moderne. J’ai apporté mon appareil photo pour en capturer l’essence, aujourd’hui, créer des souvenirs qu’Erin pourra regarder plus tard. Malgré tous ces tourments du moment, j’espère qu’elle se rappellera d’aujourd’hui comme étant un jour heureux. L’ouverture de sa clinique, ce n’est pas rien. La cage de Peter Quill Manders dans une main — lui qui miaule toujours, pauvre bébé — et la plante que j’ai été récupérer à la boutique de Lyla un peu plus tôt dans la journée (non toxique pour les animaux, s’entend; un pachira aquatica) dans l’autre, pour ajouter à la décoration des lieux, le sac de ma caméra sur l’épaule, je m’avance vers l’entrée. Dans le pot de la plante, j’y ai glissé une petite carte sur laquelle j’ai inscrit, de ma plus belle écriture: « À la meilleure véto, amie, confidente, metteuse d’ambiance, match maker, chanteuse qui soit. Love you. » Il y a déjà quelques invités présents sur les lieux, certains discutent entre eux, et puis je repère deux blondes que je connais très bien et que j’adore un peu plus loin là-bas, près du comptoir d’accueil, sur lequel je dépose la cage et la plante. « Hey », je fais en me penchant pour faire la bise d’abord à Ellie, puis à Erin. Je lève mon regard dans ses émeraudes. « Félicitations, je suis vraiment le plus fier des best best BEST best friends », je dis dans un petit sourire espiègle. « J’ai aussi emmené quelqu’un qui est tout aussi fier… » je dis en ouvrant la cage du Bengal, qui s’approche doucement de l’ouverture, regardant partout pour essayer de se repérer. Je le sors, il résiste un peu — « peureux », je rigole — et j’attache la laisse que j’ai apportée dans la poche de ma veste à son collier. Avec tous les va-et-viens qu’il risque d’y avoir près de la porte d’entrée, et les autres animaux qui risquent peut-être d’arriver, je préfère le garder près de moi. C’est pourquoi Rocket est resté à la maison. Burton a reconnu son ami et il trottine vers nous, tout joyeux, avant de renifler Peter Quill qui lève la patte sur son museau, l’air de dire renifle-moi pas trop, toi, j’taime bien, mais y’a des limites. Je m’accroupis pour être à la hauteur du Berger allemand et je le gratouille affectueusement sous le menton, lui donnant finalement un bisou sur le museau. Il me lèche la joue. « Buuuurton, comme je suis content de te revoir », je dis en me redressant. Je me fais la réflexion qu’Akela s’entendrait bien avec lui. Alors que Peter Quill explore, j’impose la laisse de mon chat à Ellie en lui mettant directement dans la main. « Je reviens, je vais me servir à boire et à manger. » J’ai faim, mon ventre gronde déjà. « Surtout, ne laisse pas Pete te faire les beaux yeux pour avoir ce qu’il veut. » Genre les petits toasts que je repère un peu plus loin sur la table là-bas. Je me sers du punch, avale tout rond un petit four et un sushi, et je reviens vers les filles. C’est alors que je prends la première gorgée de mon verre et je grimace, me tourne vers Erin. « J’espère que t’as prévu des lits pour tes invités, il se pourrait bien qu’ils ne puissent pas reprendre leur voiture ce soir », je muse, un sourire espiègle sur les lèvres. J’avale quand même une autre gorgée de ce punch robuste. Je pose mon verre et dégaine mon appareil pour prendre en photo les deux cousines. « Cheeeeeese », je dis, avant d’appuyer sur le déclencheur.

Elle converse avec ses premiers invités. Son angoisse retombe vite. Un verre à la main, elle explique le parcours qu’elle a suivit pour ouvrir ce cabinet. Les gens sont en admiration d’une telle réussite à son âge. Seulement vingt-six ans et déjà aux rênes de sa propre clinique. Erin aimerait tellement que ça vienne aux oreilles de son père. Juste pour lui mettre ça dans les dents. Lui qui osait prétendre que l’avenir de sa fille était peu prometteur avec ses rêves de petite fille. Certes, Sanders a laissé son rêve le plus cher enfermer dans une petite boite au plus profond d’elle, pour se concentrer sur une carrière plus formelle. Alors qu’elle est en pleine discussion avec ses hôtes, une voix familière l’interpelle. « Woww elle y a pas été de mains mortes » Un large sourire prend place sur ses lèvres en reconnaissant sa cousine. « Excusez-moi » Dit-elle pour prendre congé. Erin s’avance vers la seconde Sanders en buvant une gorgée de son verre. « Tu trouves ? J’ai juste mis deux trois gouttes d’Absinthe » En vrai, elle avait peut-être mit un tiers de la bouteille. Pour se donner bonne conscience, il y avait aussi des boissons sans alcool pour les plus frileux. « Félicitations cousine ! Par contre le punch est corsé hein, tu veux saouler tout le monde ? » Erin pouffe de rire. La blonde voulait juste aider les gens à se détendre et partager son addiction à l’absinthe. Peu de gens connaissait cette alcool et elle trouve ça bien dommage. « C’est grâce à toi tout ça. C’est quand même classe de voir notre nom de famille afficher en grand hein ? Oui bon … toi t’as l’habitude .. » Elle lui offre une étreinte et un bisou. « Vas-y mollo, sinon je vais être obligé de te garder là » L’avantage c’est qu’elle a son appartement au dessus maintenant. C’est une nouvelle vie qui commence pour Erin. Elle repart d’une page blanche pour mieux construire son avenir. Elle espère seulement que ça l’aidera à aller de l’avant. Disons qu’entre son IVG et l’éloignement de Nel, son moral n’est pas au beau fixe. « Tu penses que beaucoup de monde va venir ? » La jeune vétérinaire hausse les épaules. Pour le moment ça semble bien marcher. Elle n’attendait pas toute la ville non plus. Elle s’apprête à répondre. Mais son regard s’arrête sur une belle plante qui fait irruption dans l’entrée. Elle plisse les yeux en se demandant qui sait. Le visage d’Adriel apparaît entre les feuilles. Un large sourire se dessine alors sur ses lippes. « Vla le plus mignon » Ses yeux pétillent de bonheur. Mayers à le don de la rendre joyeuse. « Hey » « Heyyy !!! » Elle pose son verre sur le comptoir de l’accueil pour venir enrouler ses bras à son cou. « Félicitations, je suis vraiment le plus fier des best best BEST best friends » Le regard dans le sien. Elle lui sourit tendrement avant de répondre. « Je n’y serais jamais arriver sans mon best best best ….. » Elle roule des yeux en affichant un sourire malicieux. « (best) friend » Elle rit car elle sait que ça le fera râler cette histoire de parenthèses. Pour se faire pardonner, elle lui fait un bisou sur la joue puis se détache pour se pencher sur le Kennel du félin. « J’ai aussi emmené quelqu’un qui est tout aussi fier… » « Bonjour mon tout beau » Elle tend sa main pour le rassurer. Adriel se montre plus direct en sortant carrément de sa cage. Burton vient saluer tout le monde. « Je reviens, je vais me servir à boire et à manger. » Erin se retourne vers la plante qu’il a ramené et découvre son petit mot. Son cœur se gonfle d’amour en lisant ses quelques mots. Elle replie soigneusement le papier pour le ranger dans sa poche comme un précieux. Tout ce qui venait de lui l’était. « Tu crois qu’il va s’en rendre compte pour l’absinthe ? » Qu’elle chuchote à l’oreille de sa cousine. Il avait le don de lui taper sur les doigts si elle en consommait trop à son goût. « J’espère que t’as prévu des lits pour tes invités, il se pourrait bien qu’ils ne puissent pas reprendre leur voiture ce soir » Son sourire s’élargit en voyant qu’il a capté. Elle agite son doigt en remuant la tête négativement. « Tatata, personne n’ira dans mon appartement. Bon … je peux faire une exception pour vous deux. Tiens en parlant de ça. » Elle se penche au dessus du pupitre de l’accueil puis tend un petite clé avec un petit porte clés tout mignon. « Y a pas de raison que j’ai la tienne et que tu n’est pas la mienne » Elle lui fait un petit clin d’oeil. Adriel dégaine son appareil photo. Erin vient aussitôt se coller à Ellie. « Cheeeeeese » « Cheeeeeseeee » Juste avant qu’il n’appuie sur le déclencheur, elle fait des oreilles de lapin à sa cousine en catimini. « Ellie tu peux nous prendre tous les deux ? » Erin vient se placer à côté du brun. Elle passe son bras dans son dos et laisse sa tête penchée sur lui en souriant à l’objectif. « Parfait ! » Une jeune femme entre dans la clinique. Elle reconnaît le visage de Giselle. Le même que sur la photo de son CV. « Pas de bêtises vous deux » Elle leur fait ce regard autoritaire qu’elle guide avec deux ces doigts (Le gif haha). Elle les a l’oeil. Erin s’approche de l’étudiante en abordant un sourire. « Bonjour Giselle. C’est gentil d’être venue. Qu’est-ce que tu penses de la clinique ? C’est pas mal hein ? On se tutoie ça ne te dérange pas ? » Sanders n’est pas très friande du vouvoiement. En plus elles ont le même âge. Ça serait franchement ridicule. Et puis ça mettait plus à l’aise tout le monde. Pourquoi s’en privé. « N’hésite pas à faire ta curieuse. Tu souhaites te spécialiser dans un domaine en particulier ? » Pour son cas, Erin a choisi le milieu équin pour son amour pour les chevaux. Sa main vient piocher un petit toast au saumon. Burton vient lui faire les yeux doux pour avoir un morceau. « Je te présente Burton, la mascotte de la clinique. Faudra t’habituer à le voir dans les parages » Dit-elle en flattant son berger allemand.

Invités:

Erin a réussi, elle est diplômée et a enfin sa propre clinique. Le rêve de toute une vie même si la blonde est certaine que sa cousine en a encore plein en réserve et que ce n'est que le premier d'une grande série. L'endroit est vraiment chaleureux et les animaux seront bien soignés ici, elle n'a pas de doute là dessus. Par contre, car faut toujours un point négatif n'est-ce-pas, Erin ne sait réellement pas doser ses cocktails, la preuve en est avec ce punch qui fait l'effet d'une bombe sur les papilles de la chanteuse. « Tu trouves ? J’ai juste mis deux trois gouttes d’Absinthe »  Ellie roule des yeux. «  On sait tous ce que ça veut dire quelques gouttes avec toi » Malgré tout, elle émet un petit rire et la félicite gracieusement. « C’est grâce à toi tout ça. C’est quand même classe de voir notre nom de famille afficher en grand hein ? Oui bon … toi t’as l’habitude .. » Elle hausse les épaules. «  Je n'ai rien fait ! Tout ça, tu ne le dois qu'à toi-même » C'est vrai, à part signer un chèque, la blonde n'a rien fait du tout donc bon. «  Ouais mais la, c'est TON nom » Dit-elle en lui rendant son étreinte et reprenant une gorgée de sa boisson tout en grimaçant de nouveau. « Vas-y mollo, sinon je vais être obligé de te garder là » «  Ca va je suis petite, je rentre dans une cage » Dit-elle avec humour pour ensuite regarder les personnes arriver petit à petit. Dans le lot, il y a bien entendu Adriel. Erin sans Adriel, c'est presque impossible, d'ailleurs, elle se demande si c'est déjà arrivé. Ellie le salue tout en continuant de siroter son verre tranquillement et se fait doucement au goût de l'absinthe, même un peu trop d'ailleurs. « Tu crois qu’il va s’en rendre compte pour l’absinthe ? » Son regard se pose sur sa cousine et ensuite Adriel mais pas le temps de répondre qu'il répond par lui-même. « J’espère que t’as prévu des lits pour tes invités, il se pourrait bien qu’ils ne puissent pas reprendre leur voiture ce soir »  Un rire amusé sort d'entre les lèvres d'Ellie et ça la rassure qu'il ait le même avis qu'elle. « Tatata, personne n’ira dans mon appartement. Bon … je peux faire une exception pour vous deux. Tiens en parlant de ça. » Ellie n'en dira rien mais elle a déjà passé des soirées bien pire que ça et s'est déjà réveillée dans des endroits insolites. Merci les after après les concerts. Le moment de mignonnerie passée entre les deux là, elle prend la pose pour la photo et fait un beau sourire pour cette soirée spéciale qui restera à jamais gravé dans la mémoire de sa cousine. « Ellie tu peux nous prendre tous les deux ? » Elle hoche la tête et prend l'appareil entre ses mains. «  On fait un beau sourire et hop là » Photo prise, elle rend l'appareil à Adriel alors qu'Erin va voir une invitée. « Pas de bêtises vous deux » Elle roule des yeux «  Nan mais c'est elle qui dit ça » Certes, Ellie n'est pas en reste mais ça, elle ne le sait pas ou si ... Soit ! Voilà qu'Adriel la laisse aussi mais pas seule car il lui donne la laisse de son chat. Le regard de la blonde se pose sur l'animal qui ronronne par moment. «  Ha la la Peter Quill, on est en tête à tête » Dit-elle pour ensuite relever le visage et voir son verre vide. «  Ha non, ça va pas aller ça ! Viens Peter «  Dit-elle en voulant avancer à part que la laisse s'est défaite et qu'il n'y a plus de chat au bout. «  Non mais ... » Adriel va la tuer mais dans l'autre sens, c'est pas elle qui l'a mal attaché hein ! Malgré tout, elle va vite remplir son verre et le vide d'un coup pour se donner du courage. «  Bon à nous deux Peter » Elle s'en va faire le tour de la pièce mais pas de chat. C'est pas possible, il faut qu'elle le retrouve et vite tout en espérant qu'il n'en a pas profité pour filer à l'anglaise quand la porte s'est ouverte pour laisser entrer d'autres invités. Elle peste Ellie et regarde encore partout et c'est là qu'elle le voit, affalé sur une armoire en hauteur mais genre très en hauteur. «  Adrieeeellll » Crie-t-elle pour ensuite lui pointer du doigt Peter. «  Me demande pas comment il a fait «  Dit-elle en montrant qu'elle tient toujours bien la laisse.

C’est muni de la plante et de Peter Quill dans sa cage de transport que j’entre dans la clinique. Je suis bien content qu’Erin et moi nous sommes réconciliés hier, qu’on puisse célébrer ce jour important pour elle — et pour moi, du même coup — sans ce froid qui nous a éloignés dans le dernier mois. Je les repère bien vite, Ellie et elle, un peu plus loin et je me dirige tout droit vers elles. Même grandeur, les mêmes cheveux blonds, on aurait presque dit des jumelles. Le sourire d’Erin me rassure, me confirme qu’on peut bien oublier ce mois d’avril qui n’a pas été des plus joyeux pour nous deux. Je les salue et j’ai à peine le temps de faire la bise à sa cousine qu’elle dépose son verre pour venir enrouler ses bras autour de mon cou pour une étreinte à la Manders. Je suis bien content d’avoir déposé mon chat et le cadeau d’inauguration pour pouvoir la serrer comme elle le mérite dans mes bras, fort, très fort. La fierté s’empare de moi et je n’hésite pas à lui en faire part. Je suis vraiment reconnaissant à sa cousine de lui faire confiance comme ça, aussi, vu qu’elle l’aide financièrement. Sans elle, le projet aurait dû être retardé. Erin relève le regard dans le mien et j’imite son sourire si contagieux. « Je n’y serais jamais arriver sans mon best best best ….. » Elle roule des yeux. Je sais à quoi elle pense. Ces foutues parenthèses. Pff. « (best) friend » Elle rit et j’affiche une mine boudeuse. « C’est ton jour… on peut les laisser, les parenthèses. » Je me penche pour glisser à son oreille: « Mais juste pour aujourd’hui, Sanders. Juste pour aujourd’hui. » Au moins, j’ai le droit à un bisou sur la joue et ça m’est amplement suffisant pour lâcher l’affaire.Pour aujourd’hui. On se retourne vers Peter Quill, qui observe la nouvelle clinique avec des yeux ronds et son petit nez qui remue. « Bonjour mon tout beau », dit-elle en tendant la main. Lui aussi aime bien son parfum familier. Breeeeef. C’est le temps de le sortir de sa cage, de le laisser explorer. Burton vient rejoindre notre petit groupe et s’intéresse bien vite à son ami félin. Je glisse la laisse dans les mains d’Ellie avant d’aller me servir à manger et à boire. En revenant, après avoir découvert le goût plus alcoolisé que ce à quoi je m’attendais du punch — et je reconnais le goût distingué de l’absinthe au-travers de tout ce sucre —, je leur passe le commentaire qu’il faudrait bien avoir un plan au cas où les invités ne pourraient pas retourner chez eux. Le sourire d’Erin ne me dit rien qui vaille et le rire d’Ellie me prouve bien que je n’ai pas tort. « Tatata, personne n’ira dans mon appartement. Bon … je peux faire une exception pour vous deux. Tiens en parlant de ça. » Je hausse un sourcils, laissant néanmoins un sourire se poser au bord de mes lèvres. « Non, mais t’sais, un peu partout dans la clinique… » je commence, mais, avant de que je puisse terminer d’expliquer mon plan, Erin me tend une clé avec une figurine de Goose the Cat de Captain Marvel accrochée avec. Les yeux pétillants, mon sourire s’agrandissant en réalisant ce que c’est, je les prends dans mes mains. Mon coeur tambourine un peu trop fort dans ma poitrine, rassuré qu’elle veuille bien me donner sa clé. Hier, pour l’attendre dans son appartement, j’ai dû emprunter celle d’Ellie. Faudrait d’ailleurs que je la lui remette. J’attrape la main d’Erin et la squeeze dans la mienne. « Merci, promis je ne la perdrai pas », je muse avec un sourire en coin. Ça me fait tout drôle qu’elle ait son propre appartement, enfin.

Vient le moment de prendre des photos, c’est d’ailleurs pour ça que j’ai amené un de mes biens les plus précieux — l’autre étant à mon poignet, toujours, même sous la douche —, mon cher appareil photo. « Cheeeeeseeee » Je ris en apercevant Erin faire des oreilles de lapin à sa cousine. Parfait. Les deux filles rayonnent, il faut dire qu’elles sont toutes deux ultra photogéniques. Ça doit être de famille. « Ellie tu peux nous prendre tous les deux ? » Je laisse mon appareil à Ellie tout en ne le lâchant pas des yeux — mon précieux — et je lève le bras pour y accueillir Erin. Je tente d’ignorer le frisson qui me parcoure lorsque sa main se pose dans mon dos et je me focus le plus possible sur l’objectif. « On fait un beau sourire et hop là » C’est bien tentant de faire la pire grimace du monde, mais je connais ma meilleure amie et je ne doute pas qu’elle voudra imprimer le clicher; et j’ai déjà bien de la misère à me laisser prendre en photo, alors je vais faire mon possible pour avoir l’air tout beau. « Parfait ! » Alors que je range mon appareil dans son étui, la petite clochette à l’entrée retentit et je tourne la tête pour apercevoir une femme que je ne connais pas. Erin, elle, semble la reconnaître. « Pas de bêtises vous deux » « Nan mais c'est elle qui dit ça » Je pouffe et j’affiche mon air le plus innocent. « On sera sages comme des images… Hein, Ellie? » je déclare avec un clin d’oeil à la plus jeune des Sanders. Riri s’éloigne, Burton juste derrière elle. « Je reviens, j’vais aux toilettes. Tu jettes un oeil sur Peter Quills s’il te plaît? » C’est bien moi d’avoir oublié d’y aller avant de partir malgré mes quatre cafés de ce matin.

Lorsque je reviens, je vois Eleonor bouger un peu partout dans la pièce d’accueil, tenant une laisse à laquelle il n’y a aucun chat. J’écarquille les yeux en m’approchant d’elle, mon coeur battant de plus en plus vite en réalisant que Peter Quill pourrait être n’importe où. Genre dehors, avec les voitures. « Ellie — mais? » je commence, mais elle me coupe. «  Adrieeeellll » J’arrive à sa hauteur et suis son doigt jusqu’en haut d’une armoire. J’éclate de rire. « Me demande pas comment il a fait » Je hausse les épaules. « Les chats ont des pouvoirs magiques, ils sont remplis de secrets. » Je lève un index en direction de Peter Quill Manders moi aussi, mais à son intention à lui. « Toi, tu bouges pas, okay? » Mais il semble bien parti pour rester là un moment, il est étendu de tout son long et nous observe en se léchant la patte. Pff, c’est ça, prends tes aises, jeune homme. Je vais chercher la chaise à roulettes derrière le comptoir d’accueil et la ramène près de l’armoire. « Tu peux la tenir, s’te plaît Ellie? » Je grimpe dessus en me retenant contre le meuble du mieux que je le peux, parce que ça roule ce truc. J’ai le même feeling que sur la glace à Ice World. Hum. Mais alors que je tends la main pour attraper mon chat, Ellie relâche sa prise sur la chaise ou s’éloigne — je ne sais pas, je n’ai pas le temps de regarder, mais je sais juste que la chaise est loin d’être stable —, et elle roule un peu plus en arrière. Je me retrouve le popotin en l’air, les mains me retenant avec force sur le haut de l’armoire. « Elliiiie aide-moi », je lui dis, le souffle coupé. J’arrive à me tirer avec la chaise de nouveau vers l’armoire et je réussis enfin à attraper le Bengal. C’est non sans peine que je finis par redescendre, Peter Quill Manders sous mon bras. « Sérieux, Ellie », je fais, amusé. Je lui prends la laisse des mains pour me rendre compte que le clip de métal est trop lousse pour être sécurisé sur le collier du félin. Poubelle. (La laisse, pas le chat.) Je m’approche d’Erin, mon chat désormais dans mes bras comme un bébé. « Erin? Je peux aller porter ce vilain-là dans ton appart? » Je réalise que j’ai la clé, de toute manière, maintenant. Hihi. Je vais pouvoir l’essayer. « À moins que tu n’aies une laisse de rechange quelque part dans tes affaires? »  Ne sait-on jamais.

@Erin Sanders @Eleonor Sanders @Giselle Gillespie

Elle a peut-être eu la main un peu lourde sur le cocktail. Il n’y a qu’a voir les invités tousser à la première gorgée. Ellie lui fait remarquer d’emblée. « On sait tout ce que ça veut dire quelques gouttes avec toi » Erin lève les yeux au ciel, large sourire aux lèvres. Au moins les gens seront plus détendus, plus joyeux aussi. Elle ne manque pas de remercier sa cousine pour l’aide qu’elle lui a apporter. Sans elle, la clinique n’aurait jamais vu le jour. Ce n’est pas qu’une histoire d’argent. Le soutien moral y est pour beaucoup aussi. Ça n’a pas été toujours simple. Erin a dû monter un dossier en béton pour qu’il soit accepté. « Je n'ai rien fait ! Tout ça, tu ne le dois qu'à toi-même » Elle lui fait une tape sur l’épaule. « T’es trop modeste » En tout cas elle était bien contente de retrouver cette proximité avec Éléonor. Pour combien de temps, elle en sait rien. Malheureusement ce bonheur est souvent éphémère. La jeune chanteuse finira par repartir de Brisbane pour aller couvrir l’Europe avec sa jolie voix. Parfois, Erin aimerait qu’elle ait un métier plus traditionnel pour pouvoir la garder auprès d’elle. Mais ça serait égoïste de penser cela. Surtout c'est elle qui l'a aidé à s'envoler dans cette voie. En voyant sa petite protégée boire son verre, Erin la met en garde sur les ravages de l’alcool. « Ça va je suis petite, je rentre dans une cage » Un rire lui échappe. « Mon canapé est plus confortable. On garde les cages pour les autres » Dit-elle en lui faisant un petit clin d’oeil malicieux. En parlant des autres, voilà le plus mignon. Et dire qu’il lui a offert un cheval la veille … Elle se retient de lui sauter au cou. Mais il faut qu’elle maintienne une allure professionnelle. C’est sa réputation qui est en jeu. Les deux blondes regardent Mayers en faisant des pronostics sur son flair. Arrivera-t-il à détecter la présence l’Absinthe dans son cocktail ? En voyant l’expression de son visage elle retient un rire. Avec les années Adriel est devenu incollable sur cet alcool. Erin lui offre tout de même une étreinte digne d’eux. Impossible de faire autrement. Il la taquine au sujet des invités qui pourraient élire domicile dans sa clinique suite à leur état d’ébriété. « Non, mais t’sais, un peu partout dans la clinique… » Elle profite de cette brèche pour lui tendre la clé qu’elle lui a faite la veille. Avec un petit porte clé de Marvel comme il adore. « Nous, on dormira dans la cabane » Leur cabane de draps, leur château impénétrable. Enfin presque … Erin l’avait gardé en place dans sa chambre. Elle n’avait pas eu le coeur de la défaire. D’ailleurs, elle passait ses nuits dedans avec Miss Hugs blottit dans ses bras. Une vraie enfant de vingt-six à peine. Encore un bébé. Ses nuits n’ont jamais étaient aussi bonnes. « Merci, promis-je ne la perdrai pas » Erin lève les yeux sur lui en lui souriant tendrement. Il a plutôt intérêt à ne pas la perdre, sinon il aurait affaire à elle.

Sanders souhaite immortaliser cette journée avec une photo. Elle remarque la présence de l’appareil photo de son meilleur ami. Autant en profiter. Adriel prend les deux cousines ensemble. Ellie s’en sort avec deux belles oreilles de lapin. Mais ça elle le découvrira lorsque les photos seront développées. Surprise ! Puis vient au tour des best Friends. Il lève son bras pour l’accueillir. Erin vient s’y engouffrer. Sa tête s’incline aussitôt contre son torse. Son parfum l’enivre. Son sourire devient un peu niais mais chuttt. « On fait un beau sourire et hop là » Elle pose sa main à plat sur son buste puis elle sourit à Ellie pour la photo. C’est dans la boite. Entre temps les invités affluent. C’est plutôt bon signe pour la suite. Erin remarque la présence de la petite stagiaire qui l’a contacté peu de temps avant l’ouverture de la clinique. Elle prend alors congé auprès d’Adriel et d’Ellie pour aller voir Gisèle. « Nan mais c'est elle qui dit ça » « On sera sages comme des images… Hein, Ellie? » Ouais bah ça elle en doute fortement. Surtout en voyant l’expression de leurs visages. Erin pointe ses yeux avec son majeur et son index pour ensuite les pointer sur eux. « Je vous ai à l’oeil bande de fifous »

La soirée bat son plein. Erin prend le temps de converser avec sa future stagiaire. Elle lui fait même visiter le cabinet. Burton ne lâche pas sa maîtresse d’une semelle. Des potentiels candidats lui déposent des CV pour postuler. Des futurs clients prennent le temps de se renseigner sur son cursus scolaire. Sanders prend le temps de répondre à leurs questions avec beaucoup de sérieux. Peu à peu les gens s’en vont. Erin revient vers l’accueil pour découvrir Peter Quill perché sur le haut d’une étagère. Son maître qui peine à tenir debout sur sa chaise. Et Ellie qui observe la scène avec beaucoup d’amusement. « Elliiiie aide-moi » Erin remue la tête en affichant un large sourire. Puis elle s’approche pour maintenir la chaise en place. « Je ne peux pas vous laisser cinq minutes tous seuls, c’est fou ! » Adriel parvient à descendre sans encombre avec son chat dans les bras. « Erin? Je peux aller porter ce vilain-là dans ton appart ? À moins que tu n’aies une laisse de rechange quelque part dans tes affaires? » Elle pointe le rayon accessoires avec son menton. « Choisi celle que tu veux » Sa main vient gratouiller la tête du félin avec tendresse. « Ça vous dit qu’on finisse la soirée chez moi ? On se commande un macdo et on se fait un petit film ? » Avachis dans le canapé, ils seront bien. Erin raccompagne le dernier invité jusqu’à la sortie. Puis elle verrouille la porte dernière lui. « Je rangerai demain. Allez hop ! On va fêter ça dignement maintenant » Elle les guide jusqu’à son appartement d’un pas enjoué.

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