ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Le soleil brille moins haut dans le ciel, la chaleur estivale s'estompe et Brisbane se laisse peu à peu envahir par l'automne. Les arbres s'habillent de leurs couleurs chaudes pour affronter la baisse des températures, et le motard ne rechigne pas contre ses gants et sa veste en cuir. Cette période de l'année, suivie par l'hiver, est celle où son équipement est le plus agréable à porter et c'est une chose qui le réconforte face aux jours nuageux qui arrivent. L'héritier a quitté les locaux de l'agence un peu plus tôt aujourd'hui, notamment pour poursuivre des recherches immobilières depuis son appartement mais aussi et surtout pour s'octroyer ce tour en moto. C'est une manière plus sage de se changer les idées que celle sur laquelle il jette son dévolu une fois la nuit tombée, et dans la mesure du possible il essaie de se tenir à celle-ci plutôt que l'autre. Pour lui, mais aussi pour la demoiselle à qui il a fait la promesse d'être plus prudent. Même si l'idée ne l'enchante pas en son fort intérieur, et que son vieux démon est toujours assis sur son épaule. Le sourire aux lèvres, ricanant et comptant les jours qui passent alors que Channing s'abstient de prendre part à la moindre course, Lucifer en personne se frotte les mains en attendant de le voir craquer.
Sa balade le fait passer par Redcliffe, et alors que la voie est libre et dégagée et qu'il s'apprête à faire ronronner les chevaux de sa cylindrée, une ombre attire son regard dans une haie. Le regard noisette du brun se plisse et il reste à une allure raisonnable en s'approchant, jusqu'à voir un chien sortir du buisson sans même daigner lui adresser un regard. Le brun relève sa visière et balaye les environs d'un coup d'oeil circulaire, à la recherche du propriétaire de l'animal, mais les deux solitaires le sont bel et bien. Le chien traverse la route en trottinant et le motard le suit des yeux, forcé de constater que l'animal l'aurait fait qu'une voiture arrive ou non. Heureusement pour eux, la rue est déserte mais Channing est incapable de reprendre sa route en laissant la boule de poils poursuivre son escapade. Il gare sa moto sur le trottoir et met pied à terre, enlevant son casque en le laissant sur sa moto et rejoignant l'animal. Par mesure de précaution, il décide de garder ses gants, ne connaissant pas le caractère de la boule de poils qui peut être aussi adorable qu'agressive. « Hey bonhomme. » sa voix se fait douce et enjouée alors que l'animal tourne la tête vers lui. « Qu'est-ce que tu fais ici tout seul, mh ? » L'animal s'approche en remuant la queue et l'héritier baisse sa garde en s'ornant d'un sourire, s'accroupissant. Au moins, il ne va pas lui courir derrière ni avoir besoin de retourner en quatrième vitesse sur sa moto pour s'enfuir. Il renifle sa main avant de chercher le contact, et le brun commence à le gratouiller un peu de partout en riant doucement. « t'es pas farouche. » constate t'il avant de glisser ses mains au collier, qui est en réalité un bandana, à la recherche d'un médaillon. et bingo. L'animal s'appelle Murphy et il y a un numéro de téléphone. Channing s'empare de son portable pour composer le numéro tout en caressant le chien qui a basculé sur le flanc pour mieux profiter des papouilles du motard. Quelques sonneries, puis une voix masculine lui répond et il explique la situation. « Bonjour. J'ai trouvé votre chien à Redcliffe, Murphy. Il va bien, il n'a rien mais je pense que vous devez être à sa recherche ? Je suis près du numéro 180 à Hughton Avenue. »
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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Aucune livraison ce soir, j’peux pas m’empêcher de repenser à la tête qu’a tiré Bernie lorsque j’ai dû lui annoncer la nouvelle un peu plus tôt dans la journée. Le vidéo club représente tout à ses yeux, c’est l’histoire de toute une vie, la sienne. C’est pas la première fois que ça nous arrive, mais ça commence à devenir répétitif. J’ai du mal à imaginer un monde sans l’endroit qu’il a mis des années à créer. Ce même endroit qui, au fil des années, est devenu une constante à mes yeux, une bulle dans laquelle je me suis toujours senti à ma place. Pourtant, après mon départ pour Sydney, j’ai bien cru que je n’y remettrai plus jamais les pieds. Parce qu’il y avait trop de Seth à travers les rayons de dvd, trop de souvenir que je préférais oublier. Mais Bernie a toujours été têtu et même s’il m’a laissé du temps pour faire ce, qui à l’époque, me semblait juste, il est rapidement revenu à la charge avec sa proposition d’emploi. Il ne me le dira jamais, mais je sais qu’au départ il n’avait pas les moyens de me payer, il l’a quand même fait, pour moi. Au début je pensais que c’était surtout pour ma mère, j’ai cru qu’elle lui avait demandé de garder un œil sur moi, de me sortir du merdier dans lequel j’étais en train de patauger. Elle avait peur que je fasse la même chose que Seth, que je décide de disparaitre du jour au lendemain. Est-ce que l’idée m’a un jour traversé l’esprit ? Oui, à de nombreuses reprises. Pour autant, j’ai jamais eu le cran de passer au niveau suivant. J’ai toujours été le genre de joueur à utiliser des cheatcodes pour m’ajouter quelques points de vie en plus et non l’inverse. La vérité c’est que Bernie nous a toujours considéré comme ses petits-fils et je lui ne dirai probablement jamais, mais il représente, et à bien des manières, la figure paternelle que je n’ai jamais eu. En soi, je m’en moque pas mal de perdre mon job, le soucis n’est pas là, ce qui m’angoisse le plus c’est de le voir être dans l’obligation de mettre la clé sous la porte. Je veux pas de ça, parce qu’il a bossé toute sa vie pour s’offrir le magasin de ses rêves mais aussi parce que je pense que tout le monde a besoin d’un endroit comme celui-ci, ou d’un Bernie dans sa vie. Les plateformes de streaming c’est beau, c’est rapide et peu cher mais il manquera toujours le contact humain que seul un commerçant peut apporter. Paradoxal, quand on sait que j’déteste ça, le contact humain. J’suis de nature solitaire mais jamais lorsqu’il est question de conseiller un bon film pour une soirée ciné. Je jette un coup d’œil à Murph’ qui me lorgne depuis le canapé alors que je balance mes rollers dans le hall d’entrée. Je sais qu’il n’attend qu’une chose, qu’il meurt d’envie de m’entendre prononcer le mot magique. « Fais pas cette tronche, j’prends ma douche et on y va ! » Il lève la tête au son de ma voix, puis la repose aussi tôt lâchant un long soupire empreint d’impatience. Je me dirige rapidement vers la salle de bain, ouvre le robinet laissant le temps à l’eau d’arriver à température ambiante pendant que je réfléchis à la chanson que j’ai envie d’écouter. Après une longue hésitation, j’opte finalement pour Pompeii de Bastille et me déshabille au rythme la musique. Je laisse l'eau emporter avec elle toute l'anxiété que cette journée a bien pu me procurer. La douche devient bien trop longue pour mon chien qui vient déposer son museau sur le rebord de la baignoire pour me rappeler à l’ordre. « T’es pas possible, tu le sais ça ? » Je lève les yeux au ciel et l’asperge brièvement ce qui a le don de le faire aboyer. « C’est bon j’ai compris, j’me bouge, va chercher la laisse ! » Je me rince alors qu’il quitte la pièce pour aller récupérer le saint Graal. En général, il ne m’écoute jamais sauf lorsqu’il est question d’aller trouver le nécessaire pour sortir prendre l’air. C’est une fois m’être séché que j’enfile une tenue propre pour la soirée, j’ai pas vraiment de plan pour ce soir mais j’ai envie de me changer les idées. Y’a de forte chance pour que ça se finisse dans un bar, j’essaye de lutter contre l’appel de la boisson mais je sens bien que je vais finir par craquer.
Murphy m’attend bien sagement devant la porte d’entrée, la laisse posée devant lui, prêt à sortir se dégourdir les pattes. J’attrape les clés et range mon portefeuille dans la poche arrière de mon jean avant d’ouvrir la porte une première fois et de la refermer instantanément. Ce n’est qu’au bout de la seconde fois que je me décide à quitter le loft, l’esprit un peu plus serein. Je n’ai pas le temps d’appuyer sur le bouton de l’ascenseur que Murphy a déjà disparu dans les escaliers. « Murph, attends-moi ! » Je descends les marches en passant la laisse sur mes épaules et manque de trébucher lorsque la voisine du 5ème sort de chez elle avec la poussette. J’appuie sur le bouton de l’ascenseur mais celui-ci ne s’allume pas. Same shit, different day.« J’crois que l’ascenseur a encore lâché, vous avez besoin d’aide ? » Elle acquiesce d’un sourire alors que je prends les devant en attrapant le rebord de la poussette. Lorsque nous arrivons enfin en bas, la porte de l’immeuble est grande ouverte et Murphy manque à l’appel. « Murphy ?! » Je sors dans la ruelle pour vérifier qu’il ne se soit pas arrêté devant le passage piéton comme il a l’habitude de faire mais aucune trace de de mon chien. Putain. Je me dirige rapidement vers le premier type que je croise et lui demande s’il n’aurait pas vu un chien avec un bandana rouge, mais sans succès. C’est à ce moment précis que j’me dis que mon chien porte bien son nom. La loi de Murphy est un adage qui consiste à penser que si une catastrophe se doit d’arriver, alors rien ni personne ne pourra l’en empêcher. En gros, y’a des jours où vaudrait mieux pas se lever et cette journée en fait visiblement partie. Je monte dans la voiture et roule en empruntant notre itinéraire habituel. Je connais Murph et même s’il lui arrive de courir après des cyclistes, c’est pas le genre de chien à fuguer aisément. Il a dû m’attendre un petit moment avant de se barrer, ça m’apprendra à vouloir jouer le bon samaritain. Je klaxonne lorsqu’un grand-père essaye de me voler la priorité et scrute les allées à la recherche de mon compagnon préféré. Tel maître, tel chien. Je commence déjà à m’faire tout un tas de scénario dans la tête dont la majorité se finissent mal, très mal. J’me remettrai pas d’une autre perte, c’est peut-être con d’être autant attaché à son animal, mais il a beaucoup fait pour moi et il le fait encore aujourd’hui de par sa présence. Il m’a obligé à instaurer un rituel journalier qui m’aide à rester concentré sur le moment présent et non plus sur le passé. À l’énième feu rouge, mon téléphone se met à sonner, laissant apparaitre un numéro privé sur l’écran du tableau de bord.
« Bonjour. J'ai trouvé votre chien à Redcliffe, Murphy. Il va bien, il n'a rien mais je pense que vous devez être à sa recherche ? Je suis près du numéro 180 à Hughton Avenue. » J’sais pas si c’est la voix masculine qui se veut être rassurante ou ce qu’elle est en train de m'annoncer mais mes doigts se décrispent du volant. « Oh putain, pardon, merci. J’vous en dois une, j’arrive dans cinq minutes ! » Je mets le clignotant et tourne à droite pour rejoindre Hughton Avenue, mes yeux oscillent entre les différents numéros de portes jusqu’à ce qu’il se posent sur ma boule de poils. « Murph ! » Je sors rapidement de la voiture alors qu’il vient me sauter dessus, m’entrainant avec lui sous son poids. « Ne me fais plus jamais ça ! » Mes doigts viennent gratter le derrière de ses oreilles, j'en profite alors pour accrocher la laisse à son bandana avant de lever les yeux sur l'étranger. Celui qui vient de mettre une raclée à Edward Murphy et à sa loi stupide qui empeste le pessimisme à plein nez. « Salut, je sais pas du tout comment vous remercier. » Je me redresse et lui offre ma main en guise de remerciement. « J'ai bien besoin d’un verre. Y’a un bar sympa pas loin d’ici, si ça vous dit. » J'ai prononcé ces mots sans vraiment réfléchir. Une bien belle image qu'il doit avoir de moi, entre celle du maître qui ne sait pas prendre soin de son chien et celle que je viens de lui donner en lui proposant d'aller boire un verre. Super, Gary. Je me répète peut-être, mais j'aurais dû rester dans mon lit.
BY PHANTASMAGORIA
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
L'animal se laisse tomber sur le flanc et l'hériter bascule à son tour, s'asseyant dans l'herbe dans un sourire amusé en gratouillant celui qui réclame davantage de caresses. Channing a toujours voulu avoir un chien, mais avec un rythme de vie aussi soutenu que le sien la pauvre bête ne serait pas heureuse et cette pensée lui a fait renoncer à l'idée. Le brun songe toutefois à se reporter sur l'adoption d'un chat, qui en opposition au chien est plus indépendant et s'adapterait mieux à son mode de vie. L'occasion ne s'est pas encore présentée, mais une boule de poils dans son appartement ne pourrait que lui être bénéfique et cette possibilité le torture de temps à autre. Lorsqu'il était enfant, il n'était pas rare que ceux chez qui il allait passer du temps régulièrement aient un animal de compagnie et il a toujours trouvé du réconfort dans les câlins brusques et les léchouilles que ces compagnons avaient à offrir. Bien sûr, Mary a toujours strictement refusé qu'un quelconque animal vienne semer ses poils dans la demeure familiale, et l'idée avait disparu aussi vite qu'elle était apparue. Il s'empare de son cellulaire pour composer le numéro au dos du médaillon, et rapidement une voix masculine résonne à l'autre bout du fil. « Oh putain, pardon, merci. J’vous en dois une, j’arrive dans cinq minutes ! » Le soulagement perceptible dans la voix du propriétaire le fait sourire alors qu'il pose son regard noisette sur le dénommé Murphy qui est bien loin d'être aussi inquiet que son maître. La conversation se coupe peu après et il range son portable dans sa poche en restant au même endroit, distrayant le chien en le cajolant un peu bêtement et ce jusqu'à ce que l'homme les rejoigne. Une voiture se gare, et Channing tourne la tête pour voir un homme qui n'a probablement même pas trente ans en sortir. « Murph ! » La résonnance de la voix du brun capte immédiatement l'attention de l'animal qui se redresse vivement pour se ruer vers son propriétaire, lui sautant joyeusement dessus en l'entraînant inévitablement vers le sol. Le Walker ne peut s'empêcher de rire face à la scène, se relevant pour les rejoindre. « Ne me fais plus jamais ça ! » Il s'arrête à leur niveau avec un sourire, témoin de la complicité qui lie les deux amis. « Salut, je sais pas du tout comment vous remercier. » L'inconnu se relève avant de lui présenter sa main, poignée dont l'héritier s'empare après avoir retiré son gant. « Hey, c'est normal il y pas de soucis. Il est vraiment adorable. » L'animal désormais sagement au pied de son maître les regarde échanger, avant de se reporter autour d'eux dans l'espoir de finir sa petite balade. Escapade qu'il avait pris la liberté de s'offrir, mais qui a été interrompue par le motard. « J'ai bien besoin d’un verre. Y’a un bar sympa pas loin d’ici, si ça vous dit. » Il le regarde avec un sourire, et l'idée de boire un verre le tente bien. Pourquoi pas après tout ? Il a déjà fait un bon tour en moto, et il a le temps de partager une bière en terasse. Il hoche la tête pour approuver la proposition. « Pourquoi pas, avec plaisir. » Il fait une petite pause avant d'ajouter dans un sourire. « Je m'appelle Channing. et lui je sais que c'est Murphy, mais et vous ? »
Le trio se remet en route par la suite, et le brun suit la voiture du maître et de son chien qui le guide jusqu'à un bar non loin. Ils se rejoignent à nouveau, et s'installent sur une table en terasse. Cette sortie en moto ne prend pas la tournure que Channing lui avait prédite, et pourtant elle lui plaît. Un chien, un mec qui a l'air tout aussi sympa que son compagnon et une bière. Que demander de plus ? On dit souvent que les chiens ressemblent à leurs propriétaires et il est vrai que le duo semble faire la paire. Ni l'un ni l'autre n'a l'air méchant, et Garret dégage une certaine légèreté dans ses mots et sa façon d'être. Le genre de personne qui ne se prend pas la tête, qui aime écouter de la musique et qui se fait engueuler par l'octogénaire du palier lorsque cette dernière est trop forte. C'est l'idée qu'il se fait de lui sans vraiment le connaître, et s'il se trompe peut-être il en doute toutefois. Un serveur vient prendre leurs commandes, et lorsque ce dernier s'éloigne l'héritier se reporte sur le brun. « Il s'échappe souvent ? » questionne t'il à propos de celui qui s'est gentiment couché sous la table, ne se relevant que pour boire dans le tupperware d'eau que vient déposer une serveuse à leur table.
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« Hey, c'est normal il y pas de soucis. Il est vraiment adorable. » Je serre sa main un peu trop fermement. Je n’ai jamais été doué pour les poignées de mains, c’est le genre de truc qui me stress mais que je fais pour faire preuve de politesse. Comme dans tout, j’ai du mal à jauger, je ne sais pas s’il faut que j’y aille franchement au risque de me faire passer pour le gros mec viril et plein de testostérone que je suis loin d’être ou bien s’il faut que je fasse preuve de plus de délicatesse. Mon père avait l’habitude de me dire que j’avais une poigne de fillette, du coup à présent j’peux pas m’empêcher d’y aller franc jeu quitte à briser quelques phalanges. « Oui, sauf quand il essaye de se faire la malle » que je lui réponds avec un sourire, passant ma main dans mes cheveux, encore gêné d’avoir perturbé le petit train-train de sa journée. Je regarde Murphy, qui fait le beau en faisant des zig zag entre celui qui l’a retrouvé et moi-même. « Pourquoi pas, avec plaisir. » Je veux lui répondre qu’il devrait y réfléchir à deux fois, que ça va pour cette fois car il a eu la chance de tomber sur moi, mais qu’il aurait pu tomber sur un serial killer, l’genre de tueur en série qui utilise son chien comme appât pour offrir un verre à sa proie. Il n’a peut-être jamais regardé Esprits criminels, mais moi si, assez de fois pour en connaitre un rayon sur le sujet. « Cool, c’est moi qui offre, c’est non négociable ! » L’inconnu souri avant d’ajouter. « Je m'appelle Channing. et lui je sais que c'est Murphy, mais et vous ? » Ah, peut-être qu’il a regardé quelques épisodes de la première saison après tout. « Garret, Garret Oxton » que je lui réponds trop rapidement. Quel con. Je sais pas pourquoi j’ai donné mon nom de famille. À croire que j’me suis pris pour Harry, Harry Potter putain. Qui d’autre se présente en donnant son nom de famille ? Faut vraiment que j’arrête de sociabiliser, c’est pas fait pour moi. J’ai tellement perdu l’habitude, que je me sens rouillé. Les seules personnes que je côtoie sont celles que je connais depuis des années. « Enfin Garret ou Gary, comme tu préfères. » Je dis comme pour me rattraper. On se met en route, je le regarde monté sur sa moto alors que je prends place dans ma voiture avec Murphy sur le siège passager. « Tu vois ce que tu m’fais faire mon vieux ? T’es fier de toi ? » Il aboie et passe la tête par la vitre que je viens d’ouvrir. J’ajuste le rétroviseur pour pouvoir voir le reflet de Channing qui m’a l’air prêt à partir. On roule jusqu’au bar, où on a pas de mal à trouver des places pour se garer. « Ça fait longtemps que tu fais de la moto ? » Je me rends compte que j’ai troqué le vouvoiement pour un tutoiement, ça s’est fait naturellement. Je sais pas s’il est du genre à être attachés aux marques de politesses, si c’est le cas je me résignerai à le vouvoyer, mais à en croire sa tenue et la gueule de sa bécane, j’doute qu’il s’arrête à de telles futilités. On s’installe à l’une des tables de la terrasse et j’en profite pour sortir la petite gamelle et le petit sac de croquettes que je garde toujours sur moi. Murphy se jette dessus pour finalement venir prendre place sous mon siège. « Il s'échappe souvent ? » Je regarde le serveur s’éloigner après avoir pris nos deux commandes, commandes que je compte bien payer. Mes yeux se reportent alors sur le garçon qui se trouve en face de moi. « Non, pas souvent. Il a juste été super impatient, l’ascenseur était en panne donc j’ai voulu aider la voisine à descendre la poussette sauf qu’apparemment Murphy n’avait pas notre temps. » Je ris en repensant à la scène, mais bordel qu’est-ce qu’il m’a fait peur ce con. « J’espère que j’ai pas bousillé tous tes plans de la soirée. » Je grimace alors que Murphy renverse le tupperware d’eau sur mes chaussures. J’aurais jamais dû l’appeler Murphy, j’aurais dû l’appeler Lucky ou j’sais pas moi, Itsoké, tout sauf Murphy. J’me suis porté l’œil tout seul avec ce prénom, même si, à bien y réfléchir je l’échangerais pour rien au monde parce que je sais pertinemment que dans notre malchance y’aura toujours la chance que j’ai eu d’être tombé sur lui. Je fais de la place sur la table alors que je vois le serveur revenir avec nos commandes.
BY PHANTASMAGORIA
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
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WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Oui, sauf quand il essaye de se faire la malle » À la remarque du brun, Channing s'amuse d'un sourire. L'inconnu lâche finalement sa main après avoir essayé vainement de lui broyer quelques phalanges, et le regard du dirigeant tombe un instant sur l'animal qui se pavane entre eux. Le dénommé Murphy semble bien loin d'être mal à l'aise, comme heureux d'avoir réuni les deux hommes qui échangent une poignée de main. C'est sûrement l'une des choses qu'il trouve si incroyable auprès des chiens et même des animaux d'une manière générale. La bonne humeur contagieuse qui émanent de leurs êtres, le sourire qu'ils font naître si facilement sur les lèvres de bon nombre de personnes, le naturel avec lequel ils se comportent comme si rien ne pouvait venir entacher leur bonheur. Cette légèreté est ressourçante et il regrette de ne pas pouvoir avec son petit chien à lui, même s'il ne désespère pas d'avoir un animal un jour. L'homme lui propose de boire un verre et le motard n'hésite pas vraiment avant d'accepter de bon coeur, enjoué. C'est une bonne occasion de faire connaissance, le soleil est encore haut dans le ciel et il n'a pas plus urgent à faire, alors pourquoi s'en priver ? « Cool, c’est moi qui offre, c’est non négociable ! » Son enthousiasme le fait sourire et il met les mains en évidence dans un léger rire. « Non négociable, compris. » répond t'il avant de laisser ses bras retomber, l'interrogeant sur son prénom en se présentant puisqu'il connaît celui de la boule de poils mais pas celui de son maître. « Garret, Garret Oxton » Il hoche la tête, cherchant une seconde si le nom de Oxton lui dit quelque chose comme si cette précision supposait que cela puisse être le cas. Mais rien ne lui vient sur le coup, et il ne pousse pas la réflexion. « Enfin Garret ou Gary, comme tu préfères. » Garret sonne bien aux oreilles de l'héritier, ce n'est pas si long et il préfère peut-être la résonnance de son prénom dans son entièreté plutôt que celle de son surnom. Ce sera donc Garret. Ils regagnent leurs véhicules respectifs, Murphy les devançant en arrivant près de la portière passager de la voiture bien avant que son maître ne l'atteigne. Channing remet son gant une fois près de sa cylindrée, celui qu'il a enlevé pour la poignée de main, ainsi que son casque. Il enfourche son cheval d'acier par la suite, et tourne la clé dans le contact. Un regard vers la voiture qui l'attend, la tête du fugitif dépassant de la fenêtre, et il fait signe d'être prêt avant de suivre le duo d'inséparables.
Une fois leurs véhicules garés côte à côte, les deux bruns gagnent le bar ciblé par Garret tout en réengageant la conversation. « Ça fait longtemps que tu fais de la moto ? » Il le regarde après une caresse à Murphy qui semble heureux de le revoir comme après une longue séparation, hochant la tête. Il considère la moto comme une part de lui, aussi indispensable à ses yeux que l'oxygène l'est pour les poumons. Les cylindrées et le Walker c'est une longue et belle histoire, une dangereuse et incertaine qui lui plaît terriblement, une dont il ne peut se passer. Si un jour un accident venait à le priver de ses jambes, venait à l'arracher à cette adrénaline en réduisant ses capacités motrices, il pouvait assurer par avance ne plus jamais être le même homme et ce sur bien des points. « Des années oui, j'ai toujours plus ou moins fais de la moto. » Le tutoiement ne le frappe pas et ils prennent place à une table en terasse, Murph jouant les élèves modèles en s'installant sagement aux pieds de son propriétaire. « Non, pas souvent. Il a juste été super impatient, l’ascenseur était en panne donc j’ai voulu aider la voisine à descendre la poussette sauf qu’apparemment Murphy n’avait pas notre temps. » Il rit à l'anecdote qui amuse également le bon samaritain, visiblement apaisé maintenant que le stress de la disparition de son ami est retombé. « Un brin impatient donc. Tu l'as cherché longtemps avant de recevoir mon appel ? » Avant même qu'il ne réponde, le bruit du tupperware qui se renverse attire son attention et l'animal prend un air innocent en faisant les yeux doux à son maître. Comment est-ce que ces animaux peuvent être si humains parfois ? Il se retient de rire d'un air gentiment moqueur, regardant Garret qui semble habitué. « J’espère que j’ai pas bousillé tous tes plans de la soirée. » Il secoue la tête, se voulant rassurant. Il voulait se changer les idées et se détendre, et si ce n'est certes pas la façon dont il avait envisagé la chose cette dernière est tout aussi agréable que les autres. Même davantage, puisqu'elle bénéficie de l'effet de surprise. « Non, ne t'en fais pas. Je n'avais rien prévu de particulier, juste de m'aérer un peu. Je sors du travail. » avoue t'il, avant de sourire au serveur qui amène leurs commandes et repart dans la foulée. « Tu avais quelque chose à faire toi ? À l'exception de courir derrière ce brave Murphy, bien sûr. »
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« Des années oui, j'ai toujours plus ou moins fais de la moto. » Un courageux, je n’ai jamais été fan des motos que je trouve trop dangereuses à mon goût et les motards aussi, surtout les motards. Mon père n’était pas du genre à jurer, c’était pas très catho, il était doué avec les mots surtout quand il était question de me rabaisser sans avoir à utiliser ne serait-ce qu’une injure. C’est d’ailleurs en l’écoutant que j’ai vite compris que les mots pouvaient se montrer tranchants alors je me suis promis que le jour où les séances d’orthophoniste finiraient par payer, que le jour où je saurais faire une phrase sans bégayer, j’apprendrais aussi à les manier pour lui foutre dans la gueule toute l’amertume que j’ai dû éponger. Les seules fois où il lui arrivait de jurer c’était en voiture, lorsqu’un motard le doublait en empruntant le mauvais côté de la route. Il voyait rouge Michael, quand ça arrivait, ce qui me laisse à penser qu’il n’aimerait probablement pas me voir trainer avec Channing. « C’est quoi qui te plait le plus ? L’adrénaline, la vitesse, les deux à la fois ? » On doit se sentir tellement vivant sur une moto, bien plus que sur des rollers. Je passe ma main sous la chaise pour venir caresser Murphy en me demandant si on ressent la même sensation que lorsque j’ai perdu mon chien. Le cœur qui tachycarde, qui s’emballe au rythme du moteur. Je suis jamais monté sur un engin comme celui que possède Channing, j’aurais bien trop peur d’être un poids pour le conducteur. Parait-il qu’il faut accompagner les virages, je suis tellement maladroit que je serais capable de me pencher de l’autre côté. Un danger, un risque bien plus important encore que de faire de la moto. « Un brin impatient donc. Tu l'as cherché longtemps avant de recevoir mon appel ? » J’acquiesce en repensant au moment où j’ai compris que Murphy venait de s’enfuir, pour de bon cette fois. Qu’il ne m’attendait pas sagement au coin de la rue. « Un bon moment, je m’imaginais déjà à devoir choisir une photo et confectionner des affiches de recherche à son effigie. Tu sais qu’en plus d’avoir retrouvé Murphy, tu viens de sauver quelques arbres ? » Murphy ne met pas bien longtemps avant de réclamer une nouvelle fois mon attention, la gamelle retournée sur mes chaussures, j’attrape une serviette pour essuyer le surplus d'eau qui dégouline de mes vans. Channing se retient de rire, ce qui me fait sourire. Il n’a pas l’air d’être du genre à se moquer ou alors il le fait mais avec beaucoup d’humilité. « Non, ne t'en fais pas. Je n'avais rien prévu de particulier, juste de m'aérer un peu. Je sors du travail. » Moi aussi j’ai eu besoin de m’aérer, c’est d’ailleurs ce que je comptais faire avec Murphy lorsque celui-ci en a décidé autrement. Il a pris la sortie pour une partie solo alors que j’avais activé le mode multi-joueurs, au final j’ai gagné puisqu’on se retrouve à trois, Channing, Murphy et moi. Je suis pas fan du chiffre trois, mais je me dis qu’avec sa moto ça peut faire quatre. Je remercie le serveur qui apporte nos boissons et lève mon verre en l’air. « Aux arbres que t’as sauvé, au chien retrouvé et à la fin de cette journée. »Je trinque, me délecte d’une gorgée avant d’ajouter. « Tu bosses dans quoi si c’est pas trop indiscret ? » Un sourire vient étirer mes lèvres tandis que je le détail du regard. J’ai toujours aimé deviner le métier des gens que je viens tout juste de rencontrer, on dit que l’habit ne fait pas le moine et c’est vrai dans certains cas mais y’a quand même une grande partie de la population pour qui la tenue vestimentaire reflète parfaitement le milieu professionnel dans lequel ils passent le plus clair de leurs journées. Le premier job qui me vient à l'esprit c'est celui de mécanicien, mais ses mains sont bien trop propres pour passer leur temps à tremper dans le cambouis. Non, je l’imagine bien journaliste ou bien n’importe quel métier qui pourrait le faire voyager. « Tu avais quelque chose à faire toi ? À l'exception de courir derrière ce brave Murphy, bien sûr. » Je souris lorsqu’il remue le couteau dans la plaie. Est-ce que j’avais quelque chose à faire ? Non, je comptais aller me noyer dans un verre d’alcool, ce que je suis en train de faire mais j’aurais jamais pensé être si bien accompagné. « C’est pas la joie au boulot en ce moment donc je comptais sortir Murphy puis aller boire un verre. » Je me dis que c’est dingue à quel point une action peut avoir un incident bon ou mauvais sur le déroulé d’une journée. Dans ce cas précis j’ai eu de la chance car l’action de Murphy a eu une jolie répercussion, je sais pas trop ce que je serais en train de faire s’il n’avait pas choisi de s’échapper. Peut-être que j’aurais fait une autre rencontre dans le parc qui m’aurait menée à un autre évènement ou peut-être que je me serais pris les pieds dans la laisse et que j’aurais fini la soirée à l’hosto. Une chose est sûre, Murph m’a permis de rencontrer Channing et je compte bien profiter de cette action pour apprendre à le connaître davantage. « T’as d’autres passions en dehors de la moto ? »Et le journalisme. Ouais, je m'entête à penser que c'est un reporter jusqu’au moment où il va me sortir qu’il est politicien et que je vais manquer de m’étouffer avec ma boisson. En parlant de boisson, j’en profite pour boire quelques gorgées, juste assez pour m’hydrater et me permettre d’être moins stressé pour profiter pleinement de la soirée.
BY PHANTASMAGORIA
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« C’est quoi qui te plait le plus ? L’adrénaline, la vitesse, les deux à la fois ? » À la question du brun, Channing se met à sourire. Garret s'intéresse à sa bête d'acier, et s'il ne sait pas avec certitude s'il le fait par politesse ou véritable intérêt, il est toutefois souriant à l'idée de glisser quelques mots au sujet de sa cylindrée. Qu'est-ce qui lui plaît le plus ? C'est une bonne question, une à laquelle il doit réfléchir un instant afin de formuler la réponse la plus juste possible. Lorsque l'héritier sort son casque et ses gants, ce n'est pas uniquement car il est à la recherche d'adrénaline ou de vitesse. Parfois oui, c'est vrai, c'est tout ce qui lui importe mais pas toujours. Non, cela va au-delà de ça. Il fait ça pour se sentir vivant, libre, pour ne penser à rien d'autre qu'à la façon dont il va aborder le prochain virage afin de rester en vie, pour sentir son coeur tambouriner dans sa cage thoracique lorsque le moteur gronde un peu davantage sous sa selle. C'est un ensemble de sensations qui le pousse à aimer autant démarrer sa CBR, une passion bien plus profonde que celle de simplement vouloir sentir un peu de vitesse et d'adrénaline. « Les deux à la fois je dirais. C'est impressionnant de sentir son coeur s'emballer comme s'il allait sortir de sa poitrine, et c'est drôlement plaisant. » Il ne peut s'empêcher de rire doucement en s'entendant. « Je ne suis pas maso c'est promis, ou alors tous les motards le sont. Mais c'est le genre de ressenti qu'on adore ou qui nous fait froid dans le dos, et dans mon cas depuis que j'y ai goûté j'ai jamais arrêté. » Enfin si, il est déjà resté plusieurs mois sans toucher à sa moto, mais pas par bonté de coeur. La pratique est très loin d'être sans risques, et il a déjà eu plusieurs accidents. Les trois quarts en participant à des courses, certes, mais il s'est déjà fait percuté en plein jour dans Brisbane alors qu'il rentrait du boulot. Channing doit avoir un ange gardien sacrément coriace qui veille sur lui, puisqu'il a toujours eu assez de chance pour s'en sortir et ce sans séquelles graves au point de lui faire renoncer à sa passion. Chose à laquelle il est reconnaissant chaque jour. « Tu as déjà fais de la moto ? » questionne t'il alors, curieux de savoir si l'autre est adepte même occasionnel de ce dangereux plaisir. Il prend une gorgée de sa boisson en le regardant, et ce qui suit ne manque pas de le faire sourire. « Un bon moment, je m’imaginais déjà à devoir choisir une photo et confectionner des affiches de recherche à son effigie. Tu sais qu’en plus d’avoir retrouvé Murphy, tu viens de sauver quelques arbres ? » Les fameux avis de recherche. Le brun n'a jamais eu d'animal de compagnie, même s'il en a toujours rêvé, et il n'a par conséquent non plus jamais eu à réaliser ces affiches répandues lorsqu'un animal disparaît de son domicile. Ces petites boules de poils sont des membres à part entière dans les familles, et le brun frisonne une seconde en songeant à la panique et la tristesse que doivent ressentir les propriétaires en perdant leur animal. Même si ce dernier n'est pas du genre à s'enfuir, c'est malheureusement un passage inévitable à chaque petite bête qui intègre un foyer, ces dernières vivant très souvent moins longtemps que leurs maîtres. Comment lui vivrait-il une telle situation ? Il n'en sait rien. « Les fameuses affiches. Je t'épargne cette tâche, pas trop déçu de ne pas afficher son plus beau portrait dans tout Brisbane ? » il le taquine, il est comme ça le Walker et cela n'a pas trop l'air de perturber Garret. « J'ai sauvé quelques arbres… ? » il fronce les sourcils en répétant ce que l'homme lui assure, pas certain de comprendre. « Tu bosses dans quoi si c’est pas trop indiscret ? » Il secoue doucement la tête en reposant son verre face à la question légitime. « Ce n'est pas indiscret. Je suis dans l'immobilier. » Il est parfois curieux de savoir dans quoi l'imaginent ceux qui croisent sa route sans le connaître. Lui est habitué à voir dans son miroir le reflet du pdg qu'il est, celui à la tête de l'un des empires les plus influents du continent, mais sans cette étiquette à qui ressemble t'il ? À un journaliste, un flic, un photographe, un médecin ? Peut-être même à un militaire ou un libraire, qu'est-ce qu'il en sait. « Et toi, tu bosses dans quoi ? » il lui retourne la question, et alors qu'il attend sa réponse il s'essaie à deviner le job dans lequel il se contemple. Garret a une bonne tête et la conversation facile, il semble naturel et spontané et avec ces indices sur sa personne Channing peut le placer dans bien des cases. Peut-être est-il pompier ? ou commerçant ? « C’est pas la joie au boulot en ce moment donc je comptais sortir Murphy puis aller boire un verre. » Il hoche la tête, le réconfortant d'un sourire. « Quelle meilleure idée que celle de sortir boire un verre avec son meilleur ami, mh ? » et il parle de Murphy, pas de lui. Même s'ils ont un bon feeling, et semblent enclin à s'entendre et partager des verres en parlant de tout et de rien, l'adorable fugitif est bien plus proche de son maître que ne le sont sûrement bien des connaissances de Garret. Le chien est le meilleur ami de l'Homme, pas vrai ? Confident de confiance, oreille attentive, sans jugement et toujours heureux, que demander de mieux ? « T’as d’autres passions en dehors de la moto ? » Il prend une nouvelle gorgée de son verre, avant de s'hydrater les lèvres en le reposant. Oui, les courses. Mais c'est moche, et surtout trop secret pour en parler autour d'une bière à un inconnu en terasse. Il répond alors d'une petite moue, hochant la tête. « J'aime bien cuisiner et voyager, entre autres. » il sourit un peu en le regardant. « Rien de comparable à la moto, mais j'aime passer du temps en cuisine et découvrir d'autres cultures à l'autre bout du globe. et toi, à quoi tu aimes occuper ton temps ? »
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
« Les deux à la fois je dirais. C'est impressionnant de sentir son coeur s'emballer comme s'il allait sortir de sa poitrine, et c'est drôlement plaisant. » Il me donnerait presque envie de faire de la moto, presque, parce que je suis bien trop anxieux pour pouvoir pratiquer ce genre de sport extrême. Ouais, pour moi c’est loin d’être un simple moyen de locomotion non, y’a tellement de trucs qui peut arriver en moto. Ma mère me dirait probablement qu’il faut que j’arrête de penser au pire, que le risque zéro n’existe pas et qu’ainsi va la vie. Je le sais, je sais que du jour au lendemain tout peut s’arrêter, je l’ai vu de mes propres yeux. En quelques secondes, il suffit d’un appel manqué pour qu’une vie soit chamboulée. Je ressens presque la même chose que lui lorsque je monte sur scène, le trac, la peur de se tromper de notes et les yeux de parfaits étrangers qui sont fixés sur notre groupe de musique prêt à relever la moindre de nos erreurs. Néanmoins, c’est surtout au hockey que je pense, la vitesse des patins, le bruit de la glace qui se brise sous les dérapages et le cœur qui palpite à la moindre action, le moindre point et qui s’emballe à chaque victoire. Ouais, c’est drôlement plaisant, plus plaisant encore que le stress de la scène. Il rit et je relève automatique mes yeux vers lui. « Je ne suis pas maso c'est promis, ou alors tous les motards le sont. Mais c'est le genre de ressenti qu'on adore ou qui nous fait froid dans le dos, et dans mon cas depuis que j'y ai goûté j'ai jamais arrêté. » À bien le regarder, il n’a pas du tout l’allure d’un motard. Il casse même tous les stéréotypes qu’on peut entendre à leurs sujets. Channing n’a pas l’air de faire partie de ceux qui aiment dompter une bécane à défaut de pouvoir dompter autre chose. Cette fois-ci c’est moi qui me mets à rire, dans un sens je comprends ce qu’il essaye de me dire. L’adrénaline est une addiction, j’en ai déjà fait les frais lorsque j’étais à Sydney, pas avec les motos mais en testant mes limites par d’autres moyens. « Tu as déjà fais de la moto ? » Je grimace, voilà le moment où il va se rendre compte qu’on a probablement rien en commun. « Non, jamais. Je fais du roller, c’est beaucoup moins risqué. » Je ris me caressant la nuque, un peu mal à l’aise à l’idée de me montrer un peu trop peureux. C’est pas que je suis réfractaire aux sensations fortes, j’aime ça, mais y’a un truc dans la moto qui m’empêche de voir plus loin. Peut-être parce que le risque n’engage pas que ma propre personne et qu’un accident est si vite arrivé. « Les fameuses affiches. Je t'épargne cette tâche, pas trop déçu de ne pas afficher son plus beau portrait dans tout Brisbane ? » Je souris avant de boire une gorgée de ma boisson. « Si, un peu. J’étais à deux doigts de mettre celle-ci ! » Je déverrouille mon portable pour lui montrer la photo que j’aurais certainement choisi pour l’occasion. Un souvenir d’une soirée en tête à tête avec mon chien. En réalité, c’est surtout le souvenir d’un frigo vide et d’un ventre affamé. « J'ai sauvé quelques arbres… ? » Il fronce les sourcils et j'me sens con. Je noie mon malaise dans une énième gorgée et essuie mes lèvres à l'aide de mon pouce.« Oui, parce que j’aurais probablement utilisé beaucoup de feuilles de papiers pour les affiches, feuilles étant produites à partir d’arbres. » Je me mords la lèvre inférieure, pas certain que ça fasse sens et brise le silence en lui posant une question sur sa situation professionnelle. « Ce n'est pas indiscret. Je suis dans l'immobilier. » Rien à voir avec le journalisme, même si son métier est loin de faire tâche. Il a une certaine prestance, je suis presque sûr qu’il arrive à vendre des maisons comme des petits pains. Y’a qu’à voir sa gueule quand il sourit ou cette facilité qu’il a de bavarder avec un inconnu. On lui donnerait le bon dieu sans confession, du moins c’est ce que je ferais. « Et toi, tu bosses dans quoi ? » La fameuse question, celle qui a le don de faire tressaillir mon paternel. Bien trop de déception dans une seule et même réponse. « Je bosse dans un vidéo club et je livre des DVD à domicile. » Fut un temps j’étais fier de le dire, aujourd’hui c’est plus pareil. Parce que les livraisons ne fonctionnent plus, que j’ai l’impression d’être un poids pour Bernie. À tel point que je suis persuadé qu’il n’a plus les moyens de me payer mais qu’il le fait parce qu’il ne veut pas me virer. Il faut absolument que je mette à jour mon C.V, ça peut plus durer. Murphy vient poser sa tête sur ma cuisse, comme s’il pouvait sentir l’anxiété pointer le bout de son nez. Je passe ma main sous la table pour le caresser, une marque d’affection qui a souvent le don de le rassurer. « Quelle meilleure idée que celle de sortir boire un verre avec son meilleur ami, mh ?» Il regarde mon chien et je peux pas m’empêcher de sourire. Best buddy, ça c’est sûr. Y’a pas plus fidèle qu’un chien et je suis conscient de la chance que j’ai de l’avoir dans ma vie. C’est bien le seul que je n’ai pas peur de voir partir, paradoxal quand on sait qu'il vient juste de se faire la malle. Je termine mon verre, prêt pour une deuxième tournée. « J'aime bien cuisiner et voyager, entre autres. » J’avais tort pour le journalisme mais pas pour les voyages. Sa réponse me décroche un sourire, faudrait peut-être que je songe à me reconvertir dans le profilage. « Rien de comparable à la moto, mais j'aime passer du temps en cuisine et découvrir d'autres cultures à l'autre bout du globe. et toi, à quoi tu aimes occuper ton temps ? » L’entendre parler de sa passion pour la cuisine m’ouvre l’appétit, j’attrape la carte et y jette un coup d’œil tandis que je pense à ce qui peut bien me faire vibrer. « Quel est le plat que tu préfères cuisiner ? Tu cherches pas des cobayes par hasard ? Parce que je peux me sacrifier pour la bonne cause. » La bonne cause, tu parles. J’adore juste noter toutes les choses que je peux bien goûter et poster mon avis sur la toile. « Quant à moi, je suis un grand fan de hockey, ailier un jour, ailier pour toujours. Sinon jouer de la musique avec mon groupe, même si ça ressemble plus à un groupe de potes qui aiment se retrouver pour jouer de leurs instruments préférés. » Je fais signe au serveur, pour qu’il vienne prendre une nouvelle commande. Le vent frais commence à se lever tandis que le jour laisse place à la nuit. « Tu sais que je n’ai jamais quitté l’Australie ? Je rêve de faire ma valise sur un coup de tête et de choisir une destination au hasard. »
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
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La moto est toujours apparue comme une évidence aux yeux du brun. Channing a toujours été à la recherche de sensations fortes et son regard s'attarde depuis qu'il est gamin sur les belles voitures et puissantes cylindrées. Là où beaucoup ont toutes les raisons du monde de rester à distance de l'activité dangereuse, lui se sent attiré par l'imprévisible et le goût du risque. et il ne cherche pas à y résister. C'est dans son tempérament, celui de sa personnalité aux deux facettes. Celle où il est le jour le fils prodige, l'héritier du Walker Group, l'homme d'affaires charismatique et éloquent qui plaît aux femmes et qui maitrise d'une main de maître l'empire qui lui a été confié. Puis l'autre, celle où la nuit il endosse une seconde identité, celle d'un gamin ordinaire des quartiers sombres de Brisbane qui prend plaisir à risquer sa vie comme s'il n'avait rien à perdre. Celui qui le jour est guidé par un ange gardien bienveillant qu'il écoute avec attention, et qui la nuit laisse sa place à un des disciples de Lucifer lorsque ce n'est pas le diable en personne qui s'assoit sur son épaule. Ce contraste et ce paradoxe, Channing l'affectionne au point de ne pas voir sa vie s'en séparer. Une problématique qui, il le sait, risque bien de le tuer un jour ou l'autre s'il ne s'en sépare pas à temps. « Non, jamais. Je fais du roller, c’est beaucoup moins risqué. » Il sourit doucement à la confidence du brun, s'amusant d'un étirement de lèvres qui n'est cependant pas le moins du monde moqueur. Mais le contraste est intéressant entre la tête brûlée qu'il est et l'homme plus prudent que semble être Garret. « C'est sûr, quoique ça écorche pas mal les genoux à ce qui paraît. » C'est ce qu'il a déjà entendu dire, même s'il ne s'est jamais essayé personnellement à ces atypiques chaussures à roulettes. C'était inenvisageable pour Mary, sa mère, que ses enfants s'abîment les genoux sur le béton ou pire encore se cassent quelque chose. Pas que cela aurait réellement inquiété la maternelle, mais être accompagné d'un fils avec un pansement sur la joue lors d'un gala c'est typiquement ce qui aurait attiré l'attention. et l'attention, elle la voulait, mais la bonne uniquement. « Si, un peu. J’étais à deux doigts de mettre celle-ci ! » Channing avait plaisanté au sujet des affiches mais visiblement le brun entre dans son jeu et il rit doucement en se penchant sur le cellulaire de l'homme. Il lui présente le cliché qu'il aurait désigné pour l'avis de recherche, et la photo attendri inévitablement l'héritier. « Elle est excellente, très représentative. Vous vous organisez des dîners aux chandelles ? » poursuit-il sur sa lancée, et il est presque navré pour les habitants de Brisbane de les priver d'un tel cliché. Ce dernier mériterait d'être placardé sur un écran géant en plein centre-ville pour égayer les journées parfois moroses des australiens. Il prend une gorgée en reprenant sa place initiale dans son siège, détendu et d'humeur enjouée, espérant apaiser la nervosité qu'il soupçonne chez le propriétaire de la boule de poils rousse. C'est dans son adn au Walker de lire les comportements, mimiques et gestuelles des gens, une habitude qui le suit partout même en dehors du travail. Le brun reprend les paroles de Garret concernant les arbres, et les éclaircissements ne se font pas attendre. « Oui, parce que j’aurais probablement utilisé beaucoup de feuilles de papiers pour les affiches, feuilles étant produites à partir d’arbres. » Il se sent presque stupide et le rire qui quitte ses lèvres est auto-dérisoire. « Oh pardon, je n'avais pas été aussi loin dans l'interprétation. Autant pour moi, ravi d'avoir pu épargner quelques arbres. » Il était plutôt parti dans l'optique que le dénommé Murphy avait peut-être un penchant destructeur, et que sans la surveillance de son maître le fugitif en aurait profité pour torturer quelques végétaux. Mais non, il avait mal saisi la chose.
La conversation s'enchaîne sur leurs métiers respectifs, et Channing lui apprend sa profession avant de lui retourner la question. « Je bosse dans un vidéo club et je livre des DVD à domicile. »Oh ? C'est sympa, et c'est vrai que maintenant qu'il le sait cela colle avec le personnage, même s'il aurait été incapable de le deviner. Comme quoi, Brisbane regorge de petites boutiques insoupçonnées et de sûrement bien d'autres mystères. et ce même pour quelqu'un comme lui, qui est né et a grandi ici même. « Oh, c'est sympa comme job. Tu t'y plais ? » l'interroge t'il, un peu curieux. Ce n'est pas commun comme travail, et il doit forcément y avoir une motivation ou un intérêt spécifique derrière ce dernier. Leurs verres se vident progressivement, au fur et à mesure que la conversation continue sur sa même lancée légère. Le grand brun confie son intérêt pour les voyages et la cuisine, et c'est visiblement ce qui ouvre l'appétit de Garret qui se saisit de la carte du bar. « Quel est le plat que tu préfères cuisiner ? Tu cherches pas des cobayes par hasard ? Parce que je peux me sacrifier pour la bonne cause. » Sa remarque le fait sourire et il hausse les épaules, se saisissant distraitement à son tour de la carte de ce que le bar restaurant où ils se sont installés propose. « J'ai un faible pour préparer les desserts en tout genre. Tiramisu, panna cotta ou même des classiques auxquels j'aime apporter ma petite touche, c'est rare que je ne sois pas inspiré. » admet-il avec un sourire, avant de poursuivre. « Tu peux te sacrifier, aux risques et périls des autres desserts que tu dégusteras par la suite. » ajoute t'il avec un brin de malice et de taquinerie. Channing n'est pas du genre à s'envoyer des fleurs, toutefois il est le premier à plaisanter sur bien des choses, que cela le mette à son avantage ou au contraire que cela le mette dans une position critique. C'est sûrement le fait qu'il ait, au fond, confiance en lui qui lui permet de s'en amuser autant. « Quant à moi, je suis un grand fan de hockey, ailier un jour, ailier pour toujours. Sinon jouer de la musique avec mon groupe, même si ça ressemble plus à un groupe de potes qui aiment se retrouver pour jouer de leurs instruments préférés. » Son sourire s'élargit un peu alors qu'il l'écoute. Le hockey n'est pas un sport inoffensif, et pourtant le brun semble le porter dans son coeur. Comme quoi, il ne fuit pas autant le danger qu'il le prétend. « Tu fais parti d'un groupe de musique ? C'est la classe. » puis, l'idée lui vient et il ajoute. « Je peux te faire goûter mes plats et tu peux m'inviter à une représentation si ça te tente. Deal ? » Le serveur s'approche de leur table lorsque Garret lui fait signe, et Channing insiste pour prendre cette nouvelle tournée sur lui. Ils énoncent leurs commandes et l'homme repart dans la foulée. La brise se fait plus fraîche, signe qu'ils papotent depuis déjà un moment, et l'héritier jette un regard à Murphy lorsqu'il l'entend bailler en se couchant confortablement aux pieds de son propriétaire. « Tu sais que je n’ai jamais quitté l’Australie ? Je rêve de faire ma valise sur un coup de tête et de choisir une destination au hasard. » Il se reporte sur lui sourit un peu. « C'est quelque chose à faire. C'est enrichissant de voyager, et il y a des destinations vraiment incroyables selon les goûts et les envies. Tu aurais une préférence ? Plutôt grandes métropoles ou étendues de nature ? »
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« C'est sûr, quoique ça écorche pas mal les genoux à ce qui paraît. » Je souris et baisse la tête en direction desdits genoux. Ouais, ça écorche pas mal en effet. J’ai presque la même cicatrice que Dumbledore sur le genou droit, sauf que la mienne ressemble plus à de l’art abstrait qu’à une carte de métro londonien. Je suis beaucoup moins casse-cou que ma sœur, c’est sans doute ce qui m’a évité pas mal de séjour à l’hôpital contrairement à elle qui semble posséder une carte de fidélité pour les urgences. Je me penche pour lui montrer la photo de Murphy, l’un des plus beaux clichés que j’ai en ma possession. « Elle est excellente, très représentative. Vous vous organisez des dîners aux chandelles ? » Je ris à mon tour, parce qu’il doit probablement me prendre pour un fou ou bien un de ces mecs qui finira sa vie avec pour seul ami, son animal de compagnie. « Ça attire pas mal la gente féminine. Je crois même que c’est scientifiquement prouvé. » C’est pas pour cette raison que j’ai adopté Murphy, la vérité c’est que je supportais plus d’être seul avec moi-même après le départ de Jessy. Je me sentais pas prêt à accueillir quelqu’un d’autre chez moi, parce que je suis casanier et que mon loft est synonyme de zone de confort. Alors j’ai coupé la poire en deux, j’ai opté pour un chien. C’est cool un chien, ça peut pas parler, aucun risque qu’il ne divulgue le moindre de mes secrets. Je pensais pas qu’il aurait autant de succès auprès des filles, je compte plus le nombre de conversations avec des inconnues qui ont été engagées grâce à Murphy. En général y’a pas meilleur endroit que le parc pour rencontrer des gens, dommage que ce ne soit pas la même chose avec la gente masculine. « Oh pardon, je n'avais pas été aussi loin dans l'interprétation. Autant pour moi, ravi d'avoir pu épargner quelques arbres. » Il rit et ça a le don de me rassurer. Peut-être qu’il me prend pas pour quelqu’un de si taré que ça finalement ou alors il est peut-être trop polie pour le laisser percevoir. C’est même fort probable, il a l’air d’être de bonne famille, de celles qui apportent une grande importance aux formes de politesse en tout genre. Je l’imagine bien fils unique, unique héritier des Walker. Entre quelques gorgées, on se met à parler de nos boulots respectifs. Le sien est bien plus stylé que le mien, ce qui ne m’étonne pas puisque je ne serais pas capable de m’offrir ne serait-ce que la moitié de son bolide. « Oh, c'est sympa comme job. Tu t'y plais ? » Je le regarde, hésitant un instant avant de finalement répondre. « Oui, j’adore ça le cinéma même si j’ai toujours vu ça comme une passion plus que comme un domaine dans lequel je bosserais. Et toi ? Tu vends des maisons ? » J’aurais aimé le rencontrer plus tôt, peut-être qu’il aurait pu aider Jessy à se trouver un appartement. En location, puisqu’elle n’aurait jamais eu les moyens de s’en payer un. Je l’ai tellement vu galérer avant d’arriver à trouver la perle rare, faut dire que les appartements sur Brisbane sont loin d’être donné. Parfois vaut mieux se lancer dans un prêt et le rembourser tous les mois plutôt que de payer un loyer pour un logement qui ne sera jamais en notre possession. Ça m’a l’air d’être un monde de requin, sauf qu’étrangement celui qui se trouve en face de moi n’a pas l’air si mauvais. Je reprends une gorgée de mon verre et caresse la tête de mon chien qui tape sa meilleure sieste sur l’une de mes cuisses. « J'ai un faible pour préparer les desserts en tout genre. Tiramisu, panna cotta ou même des classiques auxquels j'aime apporter ma petite touche, c'est rare que je ne sois pas inspiré. » Plus sucré que salé. Je note cette information dans un coin de ma tête tandis que je passe ma main sur mon ventre, c’est qu’il me donnerait faim. « Ça te vient d’où cette passion pour les desserts ? » Le contraste entre sa bécane et la panna cotta me fait sourire. C’est qu’il serait presque bon à marier, il a pratiquement tout pour lui. Un job qui a l’air de bien payer, un engin que pas mal de filles rêveraient de chevaucher à ses côtés et un talent caché pour la pâtisserie. « Tu peux te sacrifier, aux risques et périls des autres desserts que tu dégusteras par la suite. » Je ris alors que je repose le verre vide sur la table. Je saurais même pas par quoi commencer entre le tiramisu et la panna cotta, même si j’ai toujours eu une préférence pour les tartes au citron meringuées. « Fais-gaffe, je pourrais te prendre au mot ! Je m’imagine déjà un petit diner presque parfait. » Ce serait cool de pouvoir apprendre à se connaître un peu plus autour d’un diner, je sais pas trop ce que je pourrais apporter de plus à ce repas, un bon film pourquoi pas ? « Tu fais parti d'un groupe de musique ? C'est la classe. » Qu’il me demande lorsque je lui fais part de mes passions. Je souris en repensant au groupe, à ses débuts plus que chaotiques et à ce qu’on est devenu aujourd’hui. « Je peux te faire goûter mes plats et tu peux m'inviter à une représentation si ça te tente. Deal ? » Alors là, il ne m’a jamais semblé aussi facile de passer un accord. J’espère qu’il n’est pas aussi gentil lorsqu’il est question de marchander des biens immobiliers. Je souris et tends ma main vers lui comme pour acter l’accord que nous venons de passer. « Tu parles d’un deal, je peux pas passer à côté d’une si belle offre. » On va peut-être finir par se revoir finalement, mes yeux s’attardent sur Murphy sans qui je ne serais probablement pas assis à cette table. Le serveur arrive, je m’apprête à dire un truc lorsque Channing prend les devants et commande ce qui a tout l’air d’être notre deuxième tournée. Je lui avoue n’avoir jamais quitté le sol australien, un regret de plus à ajouter à la liste. « C'est quelque chose à faire. C'est enrichissant de voyager, et il y a des destinations vraiment incroyables selon les goûts et les envies. Tu aurais une préférence ? Plutôt grandes métropoles ou étendues de nature ? » Je réfléchis faisant tourner mon verre entre mes mains. Je n’ai aucun doute pour la deuxième question, mais la première me donne du fil à retordre. Il y a tellement de destinations, tellement de villes que j’aimerais visiter et pas assez de temps. « J'crois que j’ai pas vraiment de préférence quant à la destination. J’ai tout de même un faible pour les étendues de nature et les villes qui font grandir. J’veux dire, ce que je veux c’est pas faire du tourisme mais plus partir en immersion, tu vois ? Rencontrer les habitantes, apprendre de leurs coutumes. » Mes lèvres s’étirent pour afficher un doux sourire, oui ce que je veux c’est une destination qui pourrait chambouler ma façon de penser. J’aurais adoré faire un voyage humanitaire et si j’avais poursuivi mon rêve pour la médecine, c’est sans doute ce que j’aurais finir par faire. « Et toi ? Quelle est la destination que t’as préférée ? Et t’as combien de voyages à ton compteur ? » Je le regarde, impatient d’en apprendre plus sur ses aventures parce qu’un voyage par procuration, c’est toujours mieux que pas de voyage tout court.
BY PHANTASMAGORIA
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Sa question fait monter un rire dans la gorge du brun et l'héritier s'y joint. Il trouve le lien qui unie les deux amis adorable, et une telle complicité avec un animal est belle à voir. Ceux dont les cœurs sont purs et le regard sans jugement n'offrent pas leur confiance à n'importe qui, et si Channing l'ignore la race primitive de Murphy est d'autant plus sélective vis à vis de ceux à qui elle s'attache. « Ça attire pas mal la gente féminine. Je crois même que c’est scientifiquement prouvé. » Un sourire amusé se dessine sur ses lèvres à cette remarque, et il n'est qu'à moitié surpris. Channing n'est pas le plus au courant sur les faits et études concernant les animaux, néanmoins ce que lui apprend Garret ne le surprend pas réellement. On dit du chien qu'il est le meilleur ami de l'Homme, n'est-ce pas ? et pour aborder quelqu'un, l'excuse de vouloir venir à la rencontre de la boule de poils à ses côtés est parfaite. Qui n'est pas un brin attendri devant ces petites bêtes ? À l'exception d'en avoir peur, beaucoup les chérissent et cela n'a rien de surprenant. Est-ce que l'homme qui lui fait face a déjà fait de belles rencontres en partie grâce à son compagnon à quatre pattes ? Sûrement, même s'il n'ose pas lui poser directement la question de peur de le mettre mal à l'aise ou de paraître trop intrusif. « Ces demoiselles ont souvent un faible pour les petites boules de poils, c'est vrai. En même temps, homme ou femme, c'est difficile de résister à des bouilles pareilles. » avoue t'il en reprenant une gorgée de son verre. Lui non plus ne fait pas exception à la règle, la preuve puisqu'il avait fini à moitié allongé dans l'herbe à câliner Murphy en attendant son propriétaire. Il avait délaissé sa précieuse cylindrée pour l'animal, c'était dire à quel point ce dernier avait attiré son attention. « Oui, j’adore ça le cinéma même si j’ai toujours vu ça comme une passion plus que comme un domaine dans lequel je bosserais. Et toi ? Tu vends des maisons ? » Ils abordent assez naturellement le sujet de leurs vies professionnelles et l'héritier sourit doucement. Travailler dans un vidéo club n'est pas commun, et il est heureux d'apprendre que cela semble plaire à Garret. Associer passion et travail est un pari risqué, mais visiblement la combinaison est gagnante dans son cas et il est heureux de l'entendre. « C'est génial de faire un job passion. » Garret lui retourne la question et il hoche la tête. « C'est un travail prenant mais je m'y plais, oui. Je ne me vois pas faire autre chose. » avoue t'il avant de poursuivre. « Je vends des maisons, entre autres, mais pas que. En réalité, je suis à la tête d'une agence et j'ai donc pas mal d'autres parties du job à charge. On fait de la recherche de logements, de la rénovation, on a plusieurs projets implantés en ville... C'est assez vaste. » énonce t'il en tâchant de rester assez bref et concret. Le domaine de l'immobilier ne se résout pas seulement à vendre des biens, surtout dans le cas du Walker Group. Mais entrer dans davantage de détails n'est pas pertinent, et il s'en voudrait d'encombrer le brun de ses paroles et de lui donner mal à la tête. Il préfère de loin lui mettre l'eau à la bouche en abordant son intérêt pour la cuisine, et plus particulièrement celui concernant les desserts. « Ça te vient d’où cette passion pour les desserts ? » Il ne peut empêcher l'amusement de prendre place sur ses traits, confronté à l'un des sept pêchés capitaux : la gourmandise. Channing rit doucement en posant son verre après une nouvelle gorgée, prêt à faire son aveu. « Je suis gourmand... et cordon bleu. J'ai la parfaite excuse. » admet il avec un rire, haussant les épaules. Il n'a pas vraiment d'autre justification à offrir, si ce n'est celle d'aimer bien manger et de bien recevoir lorsqu'il invite des proches à son domicile. Il a appris assez instinctivement, au début grâce à des livres de cuisine, puis il est sorti des sentiers battus en donnant vie à ses propres recettes au grès de ses envies et de ce que contiennent ses placards. « Fais-gaffe, je pourrais te prendre au mot ! Je m’imagine déjà un petit diner presque parfait. » Il le regarde et hausse un sourcil faussement offensé, sans se défaire de son sourire enjoué et amusé. « Presque ? Tu doutes de mes talents ? Je note. » Il le taquine, profitant de la légèreté du moment pour laisser son éternel penchant taquin et malicieux faire surface. Celui qui lui colle à la peau, celui qui le suit parfois même jusqu'au travail et qui lui vaut cette image charismatique et particulière que les médias lui vantent tant. Celle d'un homme authentique, souriant et naturel. « Tu parles d’un deal, je peux pas passer à côté d’une si belle offre. » L'offre d'un repas contre une place dans la foule lors d'une représentation de son groupe de musique semble lui plaire, et le marché est conclu d'une poignée de mains. Son regard noisette bascule alors sur Murphy une seconde, et il sourit en voyant le chien dormir sur son maître avant de se reporter sur Garret. « Vendu. » Dans les minutes qui suivent, un serveur s'approche d'eux et une nouvelle commande est passée, comme une invitation à prolonger ce fameux verre et cette conversation qu'ils entretiennent avec un naturel surprenant. Nouveau sujet, celui des voyages, et il apprend que le brun n'a jamais quitté le continent. « J'crois que j’ai pas vraiment de préférence quant à la destination. J’ai tout de même un faible pour les étendues de nature et les villes qui font grandir. J’veux dire, ce que je veux c’est pas faire du tourisme mais plus partir en immersion, tu vois ? Rencontrer les habitantes, apprendre de leurs coutumes. » Puisqu'il n'a jamais quitté l'Australie, il peut comprendre cette indifférence quant à la destination de l'avion qui le portera sur d'autres terres. Il l'écoute avec attention, et hoche doucement la tête à la réponse qu'il lui offre. Des voyages en immersion, Channing en a déjà fait quelques uns notamment lors de séjours sur le continent africain. Le motard a eu la chance de réaliser plusieurs safaris et road-trips, et puisque ces voyages-ci n'avaient rien de professionnel, il avait misé pour certains d'entre eux sur la carte de l'immersion totale et de la découverte des coutumes en couchant chez l'habitant. Des expériences inoubliables bien loin de la démesure de son quotidien, et celles qui ont encore plus que les autres marqué son esprit. L'opportunité de vivre des moments comme ceux-là, il la souhaite à n'importe qui. « Je vois ce que tu veux dire. C'est la plus belle façon de voyager, la plus enrichissante et marquante. » Le serveur refait apparition pour les servir, et le Walker remercie l'homme d'un regard avant que ce dernier ne reparte dans la foulée. « J'ai eu la chance de tester bien des façons différentes de parcourir le monde, mais celles en immersion sont de loin les plus marquantes que j'ai pu expérimenter. Ce sont des souvenirs indélébiles que tu forges au contact de l'habitant. » il sourit un peu, repensant à plusieurs de ses voyages. Songeant l'espace d'une minute ou deux aux nuits à la belle étoile, à celles au coeur de l'intimité des habitants, à celles sur le sol ou dans un hamac. Celles dont il a le moins l'occasion de parler. « Et toi ? Quelle est la destination que t’as préférée ? Et t’as combien de voyages à ton compteur ? » Il le regarde et se met à réfléchir, même s'il sait par avance qu'il est incapable de choisir un seul de ses voyages pour le mettre en haut de la liste. « J'ai des destinations de coeur, mais je suis incapable de les départager. J'avoue avoir eu un coup de coeur en Europe pour la Grèce et l'Italie, et le continent américain offre à lui seul bien des possibilités pour satisfaire toutes sortes de dépaysements. De l'Argentine au Canada, tu as l'impression de vivre plusieurs vies. Mais en soi, tous les continents ont leur charme et leurs particularités. »
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
« Ces demoiselles ont souvent un faible pour les petites boules de poils, c'est vrai. En même temps, homme ou femme, c'est difficile de résister à des bouilles pareilles. » Il ne se contente pas de parler seulement des femmes, mais aussi des hommes et ça me fait sourire. Y’a une partie de moi qui est rassuré à l’idée de voir qu’il semble avoir l’esprit ouvert. Je passe ma main sous la table pour venir caresser Murphy qui se montre étrangement super patient à mesure que la soirée avance. C’est signe qu’il apprécie la compagnie de Channing, probablement tout autant son maître. Il reprend une gorgée de son verre et je fais de même, j’arrive toujours pas à croire que je suis là, en train de boire un verre avec ce qui –y’a pas si longtemps- n'était un parfait inconnu. Et le plus surprenant dans tout ça c’est que je me sens bien, plus si stressé que ça. « C'est génial de faire un job passion. » C’est vrai que ça l’est, c’est plutôt cool de travailler dans un domaine qui me passionne avec un patron que je considère comme le père que j’aurais aimé avoir. J’ai pas à me plaindre, ça paye le loyer et j’ai accès un nombre incalculable de dvd. Le seul bémol c’est que j’ai plus l’impression d’être un boulet qu’autre chose. Surtout ces derniers temps et je supporte pas l’idée d’être un poids pour Bernie. J’ai besoin d’un plan B et c’est d’ailleurs pour cela que je dois à tout prix remettre à jour mon C.V. Je me fais pas de soucis pour trouver, quand on veut vraiment travailler y’a toujours moyens de se faire embaucher. Ça ne sera probablement pas le job rêvé, mais parfois faut mettre sa fierté de côté en attendant de pouvoir trouver mieux. « C'est un travail prenant mais je m'y plais, oui. Je ne me vois pas faire autre chose. » Je souris, il mérite d’avoir un boulot qui lui plaît, de se lever le matin en aimant aller bosser. « Je vends des maisons, entre autres, mais pas que. En réalité, je suis à la tête d'une agence et j'ai donc pas mal d'autres parties du job à charge. On fait de la recherche de logements, de la rénovation, on a plusieurs projets implantés en ville... C'est assez vaste. » J’hausse un sourcil à sa réponse, je me trompe peut-être sur son âge mais il ne m’a pas l’air si vieux que ça, du moins beaucoup plus jeune que l’idée que je me fais d’un patron d’agence ou pas. Il a les épaules carrées, des épaules qui semblent devoir supporter pas mal de responsabilités. J’imagine que ça doit être hyper stressant de devoir gérer une boite, une sacrée pression qui n’a pas l’air de le déranger. Je garde tout de même cette information dans le coin de ma tête, surtout si un jour j’ai besoin de conseil pour rénover mon loft ou que le propriétaire décide de me mettre à la porte. « Je suis gourmand... et cordon bleu. J'ai la parfaite excuse. » Je ris à cet aveu, je vois c’est donc pour lui qu’il s’est mis à cuisiner ou plutôt pour son estomac qui, je suis sûr, est tout à fait satisfait par ses talents de pâtissier. Je me demande juste où est-ce qu’il peut bien mettre toutes ces calories, parce que j’ai beau l’observer, j’vois rien de plus qu’un corps musclé. Channing hausse un sourcil lorsque je fais référence au diner presque parfait. « Presque ? Tu doutes de mes talents ? Je note. » Mon sourire à un air de défi, j’attends de goûter à ses plats pour pouvoir me prononcer sur le sujet. Qui sait, peut-être que mon presque parfait se transformera en plus que parfait, je laisserai mon ventre décider. Il serre ma main dans la sienne pour conclure le pacte que nous venons de faire, pacte qui à mes yeux ne semble pas du tout équitable puisque j’ai bien plus à gagner que lui dans cette histoire. « Vendu. » Le serveur vient prendre notre deuxième commande tandis que mon attention se reporte rapidement sur celui avec qui je partage mon verre. Je ne mets pas longtemps à lui confier mon envie de voyager, de m’évader. C’est pas que j’aime pas Brisbane non, mais j’ai envie de voir le monde. Parait-il que ça fait grandir, j’en ai marre de voyager à travers google map. C’est mieux que rien, mais moi ce que je veux c’est y aller vraiment, pas me donner mal au cœur en zoomant et dézoomant sur de simples ruelles virtuelles dont les clichés datent probablement de l'âge de pierre. « Je vois ce que tu veux dire. C'est la plus belle façon de voyager, la plus enrichissante et marquante. » Il semble comprendre, à tel point que ça sent le vécu et si je l’envie à ce moment précis, je suis surtout content de savoir qu’il a eu la chance de pouvoir le faire. Après tout, Channing est patron de sa propre boite, c’est qu’il a dû bosser dur pour arriver où il en est et qu’il s’est donné les moyens de pouvoir se payer les voyages qu’il a pu faire dans le passé. Je m’écarte un peu lorsque le serveur revient pour poser nos consommations sur la table et le remercie d’un signe de tête. « J'ai eu la chance de tester bien des façons différentes de parcourir le monde, mais celles en immersion sont de loin les plus marquantes que j'ai pu expérimenter. Ce sont des souvenirs indélébiles que tu forges au contact de l'habitant. » J’ai l’impression de voyager par procuration, je pourrais l’écouter parler pendant des heures de ces destinations qu’il a un jour visité, des gens qu’il a rencontré, des différentes coutumes qu’il a eu la chance d’étudier. Je souris, bois une gorgée de mon verre avant de le reposer. « Tu sais quoi ? Si un jour j’ai les moyens de m’offrir un billet ou que je gagne au loto et que je suis pas mort d’une indigestion après avoir goûté ton diner presque parfait alors on se fera un voyage en immersion ! Le genre de road-trip avec un sac dos pour unique bagage. » Je m’emballe tellement que j’oublie de lui demander son avis. Ma main vient caresser ma nuque alors qu’une grimace déforme les traits de mon visage, une nouvelle fois. « Enfin si tu veux bien ! » que j’ajoute précipitamment, noyant ma gêne dans le verre que je viens de commander. J’en profite pour lui demander sa destination préférée, voulant prolonger le voyage par procuration dans lequel il vient de me plonger. « J'ai des destinations de coeur, mais je suis incapable de les départager. J'avoue avoir eu un coup de coeur en Europe pour la Grèce et l'Italie, et le continent américain offre à lui seul bien des possibilités pour satisfaire toutes sortes de dépaysements. De l'Argentine au Canada, tu as l'impression de vivre plusieurs vies. Mais en soi, tous les continents ont leur charme et leurs particularités. » J’acquiesce de la tête partageant son avis sur la Grèce mais aussi sur le continent américain. Je me suis pas mal de fois perdu en regardant des photos de Santorin, ça a l’air tellement magnifique surtout de nuit. Je m’imagine déjà sauter d’un rocher, faire une partie de cache-cache entre les différentes maisons blanches aux toits bleus qui surplombent les collines de la ville. Quant aux USA, c’est à mon sens l’endroit parfait pour faire un road trip. C’est tellement vaste que les paysages diffèrent d’un état à un autre. Mes yeux se posent sur un passant qui tape sa meilleure pose devant la bécane de Channing, je ris et fais un signe de la tête au motard pour qu’il puisse admirer le succès de sa moto. « Elle a un nom ta moto d’ailleurs ? » Je souris bêtement, parce que si c’est pas le cas va falloir lui en trouver un. C’est pas possible d’adopter un si beau bijoux sous x. « Et tu dois avoir pris pas mal de langues au cours de tes voyages non ? Si je te demande de me dire un truc en italien par exemple ? » Je bois une gorgée de mon verre et recule ma chaise pour pouvoir étirer mes jambes sur le côté. J’ai toujours voulu parler plusieurs langues, j’ai même téléchargé une application dans l’espoir de m’y mettre avant de la supprimer parce qu’elle prenait trop de place sur mon téléphone et que j’avais jamais le temps de me poser pour étudier. Y’a rien de mieux que de voyager pour pouvoir apprendre la langue du pays en question, parce qu’on se retrouve immergé dans un langage qui n’est pas le nôtre et que la simple envie de vouloir discuter nous pousse à apprendre quelques mots de vocabulaire souvent plus sordide les uns que les autres. La seule phrase que je sais dire en italien est une injure que je ne pourrais pas prononcer devant le brun.
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Le grand brun apporte des précisions sur son job, et la réaction de Garret le fait doucement sourire. Il a l'air d'être surpris sans trop l'être, comme si après coup le fait qu'il soit pdg sans avoir des cheveux gris ne soit pas si déroutant. Quand on voit le personnage et qu'on apprend à le connaître, il est vrai que Channing n'a pas la tête à se contenter de peu. Il est ambitieux et appliqué, le genre à se donner les moyens de réussir, et heureusement pour lui car le nom des Walker n'est pas facile à porter tous les jours. Leur conversation divague sur la cuisine, et le propriétaire met en doute les compétences de l'héritier. Leurs sourires ont un goût de défi et il se promet de transformer ce presque en plus que parfait lorsqu'il lui fera goûter l'un ou plusieurs de ses plats. Après tout, sans preuve à l'appui Gary a toutes les raisons du monde de mettre en doute les paroles de celui qu'il connait à peine. Mais Channing compte bien le faire changer d'avis, et ce serait peut-être même l'occasion pour lui de s'essayer à concocter un petit gâteau à Murphy qui somnole sur la jambe de son maître comme si rien ne pouvait l'atteindre. Car qui serait-il pour inviter sous son toit l'un des deux complices sans son fidèle acolyte ?
Puis naturellement, d'un sujet à un autre au fil de leurs discussions, ils se retrouvent à parler de voyages et de terres à l'autre bout du Monde. Garret semble boire ses paroles alors que l'héritier débute un monologue sur son vécu, la passion alimentant ses propos. Il n'a pas vraiment l'occasion d'en parler, si ce n'est avec des proches lorsque le vin a remplacé le sang de leurs veines et qu'ils n'ont plus rien d'autre à se conter que des histoires, mais c'est bien différent à l'instantané. Les oreilles qui l'écoutent en cette fin d'après-midi sont attentives, et il se replonge l'espace d'un instant sous la chaleur tropicale de la forêt amazonienne, puis sous celle lourde et étouffante d'Afrique avant de regagner l'air frais et marin de Santorin. Les images qui envahissent ses pensées sont nombreuses, et il sourit en se faisant la remarque de revoyager dès lors qu'il aura un peu de temps à y consacrer. « Tu sais quoi ? Si un jour j’ai les moyens de m’offrir un billet ou que je gagne au loto et que je suis pas mort d’une indigestion après avoir goûté ton diner presque parfait alors on se fera un voyage en immersion ! Le genre de road-trip avec un sac dos pour unique bagage. » L'enthousiasme du brun le fait rayonner un peu davantage et il lève son verre à son idée, riant doucement. Channing prend note de ne pas l'empoisonner. « Quand tu veux. Je te ferais une place dans mon agenda de ministre. » acquisse t'il, le taquinant avec malice d'une remarque toutefois réelle. Ce n'est parfois pas simple pour le brun de se libérer, encore moins pour une semaine ou deux au minimum pour un voyage tel quel. Mais avec un peu d'organisation et si Garret ne gagne pas dès demain à la loterie, il a bon espoir de pouvoir savourer une expérience comme ça en sa compagnie. Il reprend pour répondre à la question concernant ses destinations préférées, avouant avoir un faible pour certaines pays d'Europe, aveu auquel Gary hoche la tête. Le motard s'hydrate la gorge en portant son verre à ses lèvres, marquant une pause, tout juste quand une distraction attire l'attention du videorider. Il fronce les sourcils et tourne la tête pour voir un passant prendre la pause devant sa cylindrée, et la scène pas si exceptionnelle le fait sourire. C'est régulièrement qu'il surprend des inconnus dans ce genre de situation auprès de ses véhicules, et la chose le fait toujours sourire. « Je suis certain qu'on t'a déjà fait le coup avec Murphy. » lance t'il en se reportant sur lui, amusé. « Elle a un nom ta moto d’ailleurs ? » Ses sourcils se froncent une seconde et il hausse les épaules dans un signe négatif de la tête, n'ayant jamais réfléchi à nommer sa bête. « Même pas. J'ai jamais pensé à lui donner un petit nom. » avoue t'il d'un air presque coupable, avant d'échapper un rire léger. « Je ne sais pas... Quel nom tu lui donnerais ? » propose t'il en reposant son verre une seconde, se mettant à réfléchir lui-même. Aucun de ses véhicules n'a de nom, sûrement parce-que nommer quelque chose signifie y accorder une attache, et il n'en a aucune lorsqu'il monte à bord de l'une de ses sportives ou enfourche sa CBR. Il ne pense plus à rien lorsque les compteurs s'élèvent dans le rouge, plus à qui que ce soit d'autre que lui-même, et cela lui convient très bien. « Et tu dois avoir appris pas mal de langues au cours de tes voyages non ? Si je te demande de me dire un truc en italien par exemple ? » Nouvelle question et nouveau sourire. Il hoche la tête, reprenant une gorgée de son verre qui fait un aller-retour entre ses lèvres et la table. « Parlo tre lingue. inglese, francese e italiano. » Son accent italien a pris la poussière et pourtant il sonne toujours mélodieusement à ses oreilles, signe qu'il n'a pas trop perdu. Channing l'emploie de manière occasionnelle à Brisbane lorsqu'il est amené à côtoyer des femmes et hommes d'affaires dont c'est la langue natale, même si la plupart du temps l'anglais prime lors de conversations professionnelles, ou en Italie lors de voyages. « Comprends que je parle trois langues. L'anglais, le français et l'italien. » Il sourit devant l'expression de visage de Garret qui a étendu ses jambes, se mettant plus à son aise. Il est vrai que de simples chaises de bar ne sont pas les assises les plus confortables, et si Murphy semble avoir un oreiller de choix en dormant sur la jambe de son maître, Garret et Channing ne peuvent eux pas s'en vanter. Son regard noisette s'attarde sur l'animal et c'est un sourire attendri qui passe en coup de vent sur son visage. « Vous êtes proches vous deux. Comment est-ce qu'il est entré dans ta vie ? » interroge t'il après un court silence, curieux d'en savoir plus sur l'origine du lien qui lie les deux amis.
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désolé pour le délai
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
« Quand tu veux. Je te ferais une place dans mon agenda de ministre. » Je secoue la tête alors qu’il me fait rire une nouvelle fois. Il dit ça sur le ton de la plaisanterie, mais je me doute qu’il y a tout de même une once de vérité dans ses propos. « Quel honneur que vous me faites là. » C’est qu’il doit avoir un emploi du temps plus que chargé et pourtant il a tout même choisi de passer la soirée ici, en ma compagnie. Pour ce qui est du voyage, il faudrait encore que je joue à la loterie pour pouvoir gagner ce qui n’est pas le cas, mais cette conversation m’a donné envie de tenter ma chance alors peut-être que demain je m’arrêterai dans un bar tabac pour m’acheter autre chose qu’un paquet de clopes. Je peux pas m’empêcher de penser à Charlie et la chocolaterie, s’il a réussi à avoir le ticket d’or, c’est que y’a peut-être un peu d’espoir pour moi aussi. J’attrape mon verre pour venir le poser sur le bord de mes lèvres tandis que mon regard est accaparé par un inconnu qui prend une photo devant la cylindrée du brun. Je souris et lui fais signe de tourner la tête pour pouvoir observer la scène qui se déroulent devant nos yeux. « Je suis certain qu'on t'a déjà fait le coup avec Murphy. » J’observe mon chien qui est toujours en train de taper sa meilleure sieste sur ma cuisse. « Je crois que c’est le bandana qui fait tout et l’histoire d’Hatchi aussi. » C’est dingue le nombre de fois où j'ai dû répéter que non, il ne se nomme pas Hatchi mais Murphy et qu’il n’a pas pour habitude de m’attendre devant l’arrêt de bus. Bien qu’il pourrait très bien le faire, parce que s’il y a un point commun entre le chien du film et lui, c’est bien la fidélité qu’il peut avoir à mon égard. Hormis lorsqu’il se fait la malle, mais ça c’est une toute autre histoire. « Même pas. J'ai jamais pensé à lui donner un petit nom. » Il rit alors que mes yeux sont toujours posés sur sa moto. « Je ne sais pas... Quel nom tu lui donnerais ? » Bonne question, quel nom pourrait convenir à son engin de luxe, moto qui a l’air d’attirer l’œil d’un bon nombre d’inconnus. « Diamond ? » Je souris avant de rajouter. « Channing like a diamond in the sky » que je dis sur l’air de la chanson de Rihanna, j’étouffe un rire sur le rebord de mon verre avant de m’hydrater. « Parlo tre lingue. inglese, francese e italiano. » Je me surprends à comprendre le sens de sa phrase avant même qu’il ne me fasse part de la traduction. Son accent italien est un délice pour mes oreilles, c’est qu’il le parle parfaitement bien. J’ai toujours adoré cette langue, je trouve qu’il y a une mélodie, quelque chose dans la prononciation des mots qui me donnent toujours envie d’en entendre plus. « Comprends que je parle trois langues. L'anglais, le français et l'italien. » Je souris, c’est bien ce que j’avais compris. J’ai jamais fait italien, mais la ville est peuplée de touristes tout au long de l’année et il n’est pas rare d’entendre des conversations dans cette langue, surtout que les italiens ont tendance à parler fort, du moins beaucoup plus fort que les australiens. « Bonjour, je m’appelle Garret. Enchanté de faire ta connaissance. » Mon niveau en français n’a rien à voir avec son niveau d’italien. Mon accent est à la limite du raisonnable et les « r » de mon prénom ne me facilite pas la tâche. J’ai jamais su les prononcer, c’est d’ailleurs ce que je trouve le plus compliqué dans la langue française, ça et l’emploie du féminin et du masculin. J’étends mes jambes et dépose ma tête sur le rebord de l’appuie-tête. J’observe le ciel étoilé, caressant mon chien du bout des doigts. « Vous êtes proches vous deux. Comment est-ce qu'il est entré dans ta vie ? » Je souris, baissant mes yeux gris sur la boule de poils. « On s’est retrouvé seul au même moment. Je l’ai adopté au refuge de Brisbane, il venait tout juste d’être abandonné et j’avais besoin d’une présence pour remplacer les ronflements intempestifs de ma sœur sur le canapé de mon appartement. » Murphy relève la tête avant de s’étirer de tout son corps, je jette un rapide coup d’œil à l’heure sur l’écran de mon téléphone portable. Je me lève tôt demain et à voir l’heure qu’il est, je sais déjà que je ne dormirai pas beaucoup cette nuit. C’est pas comme si j’avais pour habitude de trouver le sommeil facilement, je termine mon verre et sors quelques pièces pour laisser un pourboire au serveur. « Je vais devoir y aller, mais on se revoit pour un diner presque parfait ? » J’insiste toujours sur le presque, un sourire machiavélique accroché sur le bord de mes lèvres. J’enregistre son numéro de téléphone depuis l’historique de mes appels reçus et attrape la laisse de mon chien. « Encore merci pour Murphy et pour la soirée, c’était cool de faire ta connaissance. » Je regarde Murph venir chercher des caresses auprès de Channing, il n’y a pas que moi qui est heureux de l’avoir rencontré.