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 smile, though your heart is aching ▽ Garrett

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Message(#)smile, though your heart is aching ▽ Garrett EmptyMer 5 Mai 2021 - 0:57

Smile, though your heart is aching (ft. @Garrett Craine :OO: )

Cela fait quelques jours que Luana s’est fait embauchée chez les Craine, son géniteur ne lui a pas adressé ni un regard ni un mot, probablement comme avec tout le petit personnel, il ne se doute pas  un instant que son passé est sur le point de le rattraper. Il n’a aucune idée du fait que sa fille illégitime est désormais sur son territoire et qu’elle a le pouvoir de faire imploser sa famille tout autant que de tuer ses rosiers. Mais la jardinière n’est pas là pour tout détruire sur son passage, elle a beau être très en colère contre Mark Craine pour ce qu’il a fait à sa mère et la façon dont il les a abandonnées toutes les deux, elle est venue en tant qu’observatrice pour le moment. Elle est surtout très curieuse et elle n’a pas pu tenir la promesse faite à sa mère de rester loin de cette famille. Cette famille c’est aussi la sienne d’une certaine manière et elle a voulu constater les choses d’elle-même. Pour l’instant, ce qu’elle a pu constater c’est surtout que ces gens vivent dans l’opulence la plus indécente, il y a du personnel partout, des voitures de luxe, des vêtements de couturiers sur le dos de la maîtresse de maison et même les plantes dont elle doit prendre soin sont pour certaines totalement inabordables pour le commun des mortels. Comme cet olivier centenaire qui a été déraciné de France et transporté dans un avion spécial simplement pour être replanté là et qui nécessite une attention toute particulière, comme lui a expliqué un des membres du personnel de maison en lui faisant visiter le jardin à son arrivée. Un arbre qui a dû coûter des milliers de dollars, sans compter son transport, et cela donne le tournis à Luana. Ça n’aide en rien à calmer la colère et le ressentiment d’avoir réalisé que toute leur vie de galères financières à elle et sa mère auraient pu être réglées en un claquement de doigt par ce père démissionnaire. Ça n’aurait été qu’une goutte d’eau dans sa fortune, mais il a sciemment décidé d’opter pour les menaces afin de garder sa vraie famille dans l’ignorance de l’existence de Luana et sa mère.

Pourtant, elle reste professionnelle, Luana, alors même qu’elle prend soin du fameux olivier hors de prix. Elle est venue vérifier l’état de son écorce et de ses feuilles afin de décider la quantité d’eau à lui fournir ce matin. L’arbre supporte bien la sécheresse mais il a tout de même besoin d’apports réguliers d’eau, surtout dans ce climat australien particulier. Et c’est alors qu’elle est en train de dérouler le tuyau d’arrosage et de le tirer vers l’arbre qu’elle croise l’aîné de la fratrie Craine. Cela fait deux fois qu’elle le voit de loin et n’a jamais trouvé aucune raison d’aller l’aborder, il a l’air toujours pressé et énervé, elle ne l’a jamais vu sourire et ça lui fait un peu de peine. Elle a beau être jalouse de la vie qu’ont menée ses demi-frères et sœurs, elle ne les hait pas comme elle hait leur père, elle a juste envie de les connaître. Alors elle presse le pas en tirant sur son tuyau pour se retrouver sur le chemin de Garrett, voire carrément lui barrer la route. Elle surgit donc devant lui et le salue d’une voix enjouée et avec un grand sourire : « Bonjour M. Craine ! Je voulais juste me présenter, je suis Luana, la nouvelle jardinière ! » Et elle s’essuie la main sur sa salopette de travail pour en ôter les quelques traces de terre qui y persistent avant de la lui tendre avec aplomb. Puis elle explique, au cas où il se demande comment elle sait qui il est : « J’ai vu votre photo à l’intérieur. » Elle désigne la demeure derrière elle d’un coup de tête. En réalité, elle a surtout fait de longues séances de stalking sur internet, elle sait où il travaille, a vu toutes les photos de lui disponibles en ligne, lu les articles à son sujet, elle connaît le nom de sa femme et de ses enfants, et intérieurement c’est ce qui l’a le plus réjoui : j’ai des neveux et nièces !. L’aîné de la famille a un faciès plutôt austère, alors comme à son habitude dans ce genre de situations, Luana décide de détendre l’atmosphère en essayant de le dérider avec une petite plaisanterie. « Dîtes, M’sieur Craine, vous savez quel est le comble d’un jardinier ? » Elle marque une pause avec un sourire satisfait et fournit la réponse après avoir laissé le temps au banquier de réagir : « C’est de raconter des salades ! » annonce-t-elle fière d’elle-même. Ce serait un comble effectivement, qu’ils aient hérité d’une jardinière mythomane.
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Message(#)smile, though your heart is aching ▽ Garrett EmptySam 15 Mai 2021 - 16:19

Il devait passer à la maison familiale pour récupérer un document que son père lui avait laissé sur son bureau. Cela concernait certaines affaires et placements effectués par la famille Craine. Malgré tout le désamour que portait Garrett pour son paternel, le travail était le travail et Mark était un client privilégié de la SunCorp pour son plus grand déplaisir. Si Gary pouvait effacer l’existence de son père d’un coup de brosse, il l’aurait fait depuis longtemps déjà mais c’est impossible. Obéir à celui qu’autrefois il considérait comme son héros, le terme est pesé avec justesse, lui provoquait d’affreuses migraines et lui donnait l’impression d’avoir de l’urticaire. De très loin, et contrairement à ce que les apparences laissaient songer, c’est lui qui détestait le plus Mark Craine. Aucune de ses pensées ne se montraient complaisantes à l'égard de ce qu’il considérait désormais comme un simple géniteur. Tout chez lui le rebutait, et moins il le voyait mieux il se portait. Pourtant c’est lui qui avait tenté de maintenir coûte que coûte la tradition du repas familial le dimanche et qui s’obligeait à essayer d’avoir une conversation normale avec Mark une fois par quinzaine. De son propre aveu, c’était uniquement pour surveiller ce vieux roublard qui était passé maître dans l’art des coups fourrés. Leur relation était parsemée de conflits et peut-être car les deux étaient trop identiques -la pomme ne tombe jamais loin de son arbre-, leur schéma d’approche de l’autre étaient identiques créant malentendus sur malentendus. Il est difficile de savoir si Mark Craine en veux vraiment à Garrett. La paranoïa de l'aîné alimenté par une colère ne s’étant jamais tarie flouait depuis longtemps les liens qu’il pouvait entretenir avec son père d’antan. Si l’on devait se laisser porter à un peu d’espoir de concorde familiale, ce n’était peut-être pas tant son père qu’il haïssait que l’image que ce dernier renvoyait, du fait qu’il avait accepté trop facilement les nouvelles règles dictées par son fils et qu’il se montrait bien trop complaisant par moment tandis que parfois il se montrait excessivement retors. Autant dire donc que rien n’allait jamais du point de vue de Garrett et que peut-être la majeure partie de l'ambiguïté du noyau familial Craine venait de ses propres représentations.

Il s’était dirigé dans la journée vers la demeure familiale où presque chaque semaine la même comédie factice se déroulait. Le banquier s’était assuré qu’il n’y aurait pas son père et que sa mère alcoolique soit occupée à vaquer à l’une de ses activités que ce soit à l’intérieur ou l'extérieur de la maison, il n’en avait pas grand chose à faire. Il pénétrait dans les lieux en entrant le code sur le portail d’entrée. La date d’anniversaire de son arrière-grand-père, quelle originalité. Son désir est de récupérer le plus rapidement le dossier et de repartir aussitôt. Outre le fait qu’il n’appréciait guère être ici, son emploi du temps restait chargé et proche de celui d’un ministre. Hors de questions de gâcher inutilement son temps donc. Il poursuivait sa route dans la large allée pour atteindre le bâtiment principal lorsqu’il se fit intercepter par une personne qu’il ne connaissait pas. « Bonjour M. Craine ! Je voulais juste me présenter, je suis Luana, la nouvelle jardinière ! » Passionnant, autant dire qu’il s’en fichait totalement de qui elle était et de ce qu’elle faisait, encore plus maintenant qu’il savait ça. La seule raison qui le retient de l’envoyer dans les roses, sans mauvais jeu de mots, c’est qu’elle se montrait relativement de bonne humeur et qu’il ne voulait pas passer pour le dernier des cons, même si l’envie le démange fortement. « J’ai vu votre photo à l’intérieur. » Il ne comprend pas pourquoi elle dit ça et a le sentiment qu’elle cherche simplement à lancer une banalité pour lui faire perdre son temps. « Je pensais qu’une jardinière devait s’occuper du jardin à l’extérieur, et non ce qui concerne l’intérieur. » L’homme d’affaires cherche simplement à la déstabiliser et lui faire comprendre qu’il n’est pas forcément d’excellente humeur. Visiblement cela ne fonctionnait pas vraiment puisque Luana la jardinière semblait bien décidée à ne pas le lâcher. « Dîtes, M’sieur Craine, vous savez quel est le comble d’un jardinier ? » Il veut la faire taire, mais n’a pas le temps de réagir. « C’est de raconter des salades ! » Il la fusille du regard et si ça ne concernait que lui, il l’aurait renvoyée sur le champ. « J’espère que vos talents en jardinage sont d’un autre niveau que votre humour sinon, vous ne ferez pas long feu ici. Croyez-moi. » Le ton restait neutre et l’ainé tentait au mieux de contenir son agacement. « Vous savez que Frances est extrêmement capricieuse sur la tenue des roseraies. Cela vous évitera les déconvenus de vos nombreux prédécesseurs  » Et il insiste sur le nombreux, dès fois qu’elle soit un peu lente d’esprit, après tout elle n’est que jardinière.« Est-ce que vous voulez me demander quelque chose ou chacun peut retourner à ses occupations ? » C’est un sourire faux que laisse passer Gary, alors qu’il commence déjà à poursuivre sa route, indiquant indirectement qu’il ne souhaitait pas bavardé davantage.  
   
@Luana Reyes Craine smile, though your heart is aching ▽ Garrett 873483867
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Message(#)smile, though your heart is aching ▽ Garrett EmptyLun 17 Mai 2021 - 22:44

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Garrett Craine. L’aîné. Son grand-frère. Demi-frère, corrige-t-elle mentalement en pensant à ses autres demi-frères qu’elle a vu grandir mais qu’elle n’oserait jamais considérer à moitié. En faisant cette correction, elle pense aussi et surtout à sa mère qui désapprouverait totalement sa présence ici et qui l’a d’ailleurs suppliée de ne pas contacter cette famille. Encore une promesse mensongère que lui a fait sa fille. Mais Luana n’a pas le temps de s’appesantir sur la trahison qu’elle est en train de commettre envers sa mère. Elle trottine pour se placer sur le chemin de Garrett et elle le salue et se présente avec un grand sourire et son habituelle bonhomie. Elle essaye de justifier le fait qu’elle l’ait reconnu grâce à une photo, mais il ne lui rend pas son sourire chaleureux, il a l’air particulièrement agacé par cette interruption. « Je pensais qu’une jardinière devait s’occuper du jardin à l’extérieur, et non ce qui concerne l’intérieur. » Un peu prise de cours par la froideur de cette remarque, elle bafouille sur un ton d’excuse : « Euh je… c’est que… Nigel m’a fait visiter rapidement le rez-de-chaussé… Au cas où... » Mais elle regagne rapidement son sourire, elle sent bien qu’il n’est pas dans de très bonnes dispositions et comme à son habitude, elle tente un trait d’humour pour détendre l’atmosphère et dans l’espoir de voir apparaître un demi-sourire sur ses lèvres, ne serait-ce qu’un seconde. Sa blague ne fait pas mouche pourtant, il la fusille du regard et Luana s’agrippe un peu par réflexe au tuyau qu’elle a entre les mains, le serrant plus que de raison. Il est très impressionnant l’aîné des Craine, on pourrait même dire qu’il fait peur. « J’espère que vos talents en jardinage sont d’un autre niveau que votre humour sinon, vous ne ferez pas long feu ici. Croyez-moi. » Elle n’a pas envie de se laisser abattre aussi facilement, de succomber à son regard perçant et de s’enfuir la queue entre les jambes. Son sourire est un peu plus crispé mais n’a pas disparu : « Je gère le jardin, M. Craine, ne vous en faîtes pas pour ça. Et je note que vous n’aimez pas les devinettes. » Elle lui aurait bien dit que son sens de l’humour est parfait et tout terrain mais qu’elle ne le connaît pas assez pour savoir ce qu’il le fait rire, mais elle garde cela pour elle. Il le verra bien, elle arrivera à le faire rire, elle n’en doute pas une seconde. Il est peut-être froid et hautain au premier abord mais elle a déridé plus coriace que ça, du moins c’est ce dont elle se convainc. « Vous savez que Frances est extrêmement capricieuse sur la tenue des roseraies. Cela vous évitera les déconvenus de vos nombreux prédécesseurs  » « Je sais, M. Craine, Nigel m’a  donné toutes les consignes et exigences de votre mère. » répond-t-elle calmement sans se laisser intimider alors qu’il vient clairement de sous-entendre pour la deuxième fois qu’elle risquait de ne pas faire long feu ici. C’est au majordome qu’elle a eu à faire en grande majorité, elle n’a fait que croiser l’épouse Craine et son père biologique, d’encore plus loin. « Est-ce que vous voulez me demander quelque chose ou chacun peut retourner à ses occupations ? » Il est déjà en train de lui fausser compagnie et si elle ne trouve pas une raison de le retenir très rapidement, leur interaction aura à peine duré quelques secondes. Luana est venue pour rencontrer sa famille cachée et même si Garrett est clairement moins sympathique que la petite dernière, Luana refuse de tirer des conclusions aussi hâtives en à peine quelques phrases échangées. Elle veut continuer de lui parler et voir s’il va se dérider. « Oui, oui justement ! » s’empresse-t-elle de répondre en le pourchassant pour se replacer devant lui et bloquer sa fuite à nouveau. « Je… Je dois commander de nouveaux rosiers pour planter dans les bacs de la fontaine... » Cela fait effectivement partie de la liste des choses qu’elle a à faire donc c’est un prétexte mais pas un mensonge. « Je n’ai pas vraiment osé déranger votre maman, elle a l’air… euh… souvent occupée... Est-ce que vous savez quelles sont ses roses préférées ? » Puisqu’elle fait visiblement une fixette sur ces nobles fleurs dont regorge le magnifique jardin du manoir, elle a probablement des variétés et des couleurs préférées. « J’voudrais lui faire plaisir, j’ai besoin de vos conseils ! » Elle lui adresse à nouveau un sourire doux et un regard légèrement suppliant en espérant toucher une corde sensible en évoquant ainsi sa mère, quel enfant n’aime pas sa mère ? Même une fois la trentaine bien entamée.
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Message(#)smile, though your heart is aching ▽ Garrett EmptyDim 25 Juil 2021 - 15:01

L’une des remarques les plus souvent affublées aux personnes ayant des moyens dépassant ceux du commun, si ce commun existe vraiment vu son incroyable diversité, c’est que l’élite est déconnectée du monde réel. Et si ce n’était pas l’inverse ? Pourquoi ne serait-ce pas la plèbe qui serait déconnectée du monde véritable ? Pour un homme comme Garrett, ayant un jour le vaine espoir de voir émerger une authentique méritocratie, ce qui compte vraiment, c’est la capacité à chacun de s’élever et ceci qu’importe le bagage d’origine. Tous les individus qui lui paraissent insignifiants, qu’importe leur statut, sont des êtres qu’il se contente le plus souvent d’ignorer. Toutefois, il est des situations où il ne peut échapper de les côtoyer. Parfois lors de gala et présentement quand une jardinière totalement inconnu et insupportable se met à l’alpaguer sans aucune raison fondée. Le banquier n’aime pas être dérangé pour rien surtout lorsqu’il ne le prévoit pas d’autant plus lorsque cela vient d’une simple légumiste. « Euh je… c’est que… Nigel m’a fait visiter rapidement le rez-de-chaussé… Au cas où... »  « Au cas où quoi ? Vous auriez besoin de vous rafraîchir car il fait trop chaud dehors ? » Il sait pertinemment que ce n’est pas ça qu’elle sous-entendait mais autant s’amuser un peu afin de bien établir le rapport de hiérarchie entre les deux. La familiarité du personnage qu’il a devant lui l’irrite. Comme s’ils étaient de la même famille ou des amis. C’est une vulgarité sans nom. Et alors l’humour utilisé est d’une qualité si déplorable. Garrett se referme totalement et étale toute la froideur dont il est capable, peut-être a-t-il le vain espoir de la faire fuir loin. Visiblement la jeune femme ne semble pas vraiment être influencé par sa réaction et affiche un large sourire. Soit elle a de la ténacité, soit elle est totalement stupide. « Je gère le jardin, M. Craine, ne vous en faîtes pas pour ça. Et je note que vous n’aimez pas les devinettes. » « Ohh, ça se voit tant que ça que je n’aime pas les devinettes ? » Il la regarde avec un regard presque candide. Son ton est empli d’une ironie sarcastique.  « Je sais, M. Craine, Nigel m’a  donné toutes les consignes et exigences de votre mère. » « C’est présomptueux de votre part de penser que Nigel vous veut du bien. » L’aîné Craine maintient une rhétorique sinistre visant à instiller certaines craintes chez l’employée. Combien de temps mettra-t-elle avant de craquer ? Deux semaines, un mois ? Plus. Ou est-ce qu’elle se fera virer avant. Qui sait. Frances est une maniaque, lunatique, capricieuse et de surcroît alcoolique. Et un peu tordu sur les bords aussi. « Faites attention à vous. » Dès lors il enchaîne avec une réplique visant à la laisser là où elle est tandis que lui irait de son côté.

Dès lors qu’il reprend sa route, la jardinière se met à s’agiter une nouvelle fois. Visiblement elle ne semble pas partie pour lui lâcher les basques. « Oui, oui justement ! » L’homme lève les yeux au ciel. « Je… Je dois commander de nouveaux rosiers pour planter dans les bacs de la fontaine... » Passionnant.  « Je n’ai pas vraiment osé déranger votre maman, elle a l’air… euh… souvent occupée... Est-ce que vous savez quelles sont ses roses préférées ? » La dernière chose dont Garrett s’inquiète c’est bien les satanés roses de Frances toutefois une partie des propos de la gueuse le titille. « J’voudrais lui faire plaisir, j’ai besoin de vos conseils ! »
« Lorsque vous dites occupés, vous pourriez être plus précis s’il-vous-plaît ? Occuper à quoi ? » Et ce que la demeurée s’est vraiment fait prendre en flagrant délit d’ébriété par la jardinière. Il va l’envoyer dans un centre si cela continue ainsi. En espérant que la matriarche Craine, si elle mérite seulement ce titre, ne recommence pas à faire des esclandres pour un rien. Elle a déjà suffisamment fait mauvaise presse comme ça par le passé. « Concernant les fleurs, je vous conseille des teintes de blancs et roses. Et évitez de mettre les rouges même si elle vous le demande. C’est très connoté mauvais souvenir chez elle. » Quelle gentillesse de répondre.  « Maintenant à vous de devinez si je vous ai menti ou non et si vous n’allez pas faire la plus grosse connerie de votre vie en ne choisissant pas les bonnes couleurs. » Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres. « Vous semblez aimer les énigmes, voyez cela comme un juste retour pour votre blague de tout à l’heure. » Peut-être par car de conscience, ou alors parce qu’il ne tient pas vraiment non plus à passer pour l’odieux connard -qu’il est-, « Si vous avez été embauché, c’est qu’ils ont jugé que vous étiez suffisamment compétente pour gérer le jardin. Suivez les ordres ou prenez des initiatives, c’est votre problème, pas le mien. Vous êtes grande. Je suis sûr que tout se passera très bien. » Ou pas.




@Luana Reyes pardon pour le retard smile, though your heart is aching ▽ Garrett 2396639051
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Message(#)smile, though your heart is aching ▽ Garrett EmptyMar 3 Aoû 2021 - 13:03

Smile, though your heart is aching (ft. @Garrett Craine :OO: )

L’aîné Craine est impressionnant, c’est le moins que l’on puisse dire et Luana se sent toute petite face à lui, pas seulement car il la dépasse largement en taille. Elle doit faire un effort pour ne pas se laisser paralyser par sa froideur et ses remarques acerbes. Elle bafouille, déstabilisée par sa remarque sur sa place qui est à l’extérieur et non pas dans la maison. Il répond avec tout autant de mépris : « Au cas où quoi ? Vous auriez besoin de vous rafraîchir car il fait trop chaud dehors ? » Il est plus qu’évident qu’elle n’est pour lui que de la main d’œuvre sans âme, bien entendu qu’il s’en moque qu’elle se tape une insolation dans le jardin et qu’il s’amuse à la mettre en difficulté de la sorte, montrant bien qui est le patron ici. « Non, M. Craine, bien sûr que non. Simplement au cas où il y aurait besoin de s’occuper des plantes d’intérieur à la place du personnel de maison. » répond-t-elle très factuellement, en serrant les dents intérieurement pour ne pas arriver à des conclusions trop hâtives. Mais pourtant, elle n’en pense pas moins, Garrett Craine est un sale con élitiste. Ce qui n’empêche que c’est son demi-frère, quelle chance, et qu’elle ne peut s’empêcher de vouloir creuser et de ne pas s’arrêter à cette première impression détonante.

L’échange continue par du sarcasme concernant le constat de Luana sur les devinettes et elle ne relève pas. Elle répond simplement concernant les consignes que lui a données le majordome des Craine. « C’est présomptueux de votre part de penser que Nigel vous veut du bien. » Il se montre vraiment infect avec elle, à croire que son seul but est de lui donner un sentiment d’insécurité et de lui inspirer la peur. Est-ce que c’est ce qui le fait grimper aux rideaux ? De se sentir puissant et d’avoir le dessus sur une « pauvre jardinière » qui a seulement tenté de se montrer sympathique avec lui ? « Je sais que Nigel peut se montrer taquin, M. Craine. » répond-t-elle avec un hochement de tête. Après tout, le jour de son arrivée il lui a indiqué l’arrosoir rangé dans la cabane à outils en lui demandant d’arroser toutes les fleurs du domaine. Autant dire qu’elle aurait eu pour une semaine à ce rythme si elle n’était pas tombée sur la benjamine de la famille, bien plus sympathique, qui lui avait révélé l’emplacement du panneau de contrôle de l’arrosage automatique sous la terrasse. « Faites attention à vous. » « Je n’y manquerais pas. Merci de votre préoccupation, M. Craine. » lui répond-t-elle avec un sourire poli mais dans son regard l’étincelle de la défiance est là. Il sera probablement embêté d’avoir eu l’air de se préoccuper de son bien-être.

Embêté ou pas, l’aîné de la famille ne veut visiblement pas prolonger cette entrevue et il prend déjà congé. C’est sans compter sur la ténacité de Luana qui trouve aussitôt un prétexte pour le retenir. Il a l’air de tiquer lorsqu’elle parle des occupations de sa mère et Luana regrette d’avoir formulé aussi mal sa phrase. « Lorsque vous dites occupés, vous pourriez être plus précis s’il-vous-plaît ? Occuper à quoi ? » Elle a bien remarqué que la maîtresse de maison reste souvent enfermée dans ses quartiers, quelques soient les pièces derrière cette porte où elle l’a vue disparaître plusieurs fois. Il faut avouer qu’elle s’aventure près des fenêtres plus que de raison pour essayer de jeter un œil à l’intérieur et elle a déjà sympathisé avec plusieurs membres du personnel de maison qui ont évoqué les problèmes de boisson de leur patronne à demi-mots. « Euh… Je ne sais pas, je suppose qu’elle travaille dans son bureau... Comme vous l’avez dit, mon territoire est à l’extérieur et j’y vois rarement votre mère. » ment-elle avec l’aplomb de l’habitude, toujours utiliser une part de vérité dans les mensonges quand c’est possible, ça les rend plus crédibles. « Concernant les fleurs, je vous conseille des teintes de blancs et roses. Et évitez de mettre les rouges même si elle vous le demande. C’est très connoté mauvais souvenir chez elle. » A sa grande surprise, il répond et même plutôt précisément, finalement elle a peut-être réussi à entrouvrir sa carapace en évoquant sa mère. Luana affiche un sourire satisfait et reconnaissant : « Je vous remercie... » commence-t-elle, se faisant couper par la suite du discours de Garrett. « Maintenant à vous de devinez si je vous ai menti ou non et si vous n’allez pas faire la plus grosse connerie de votre vie en ne choisissant pas les bonnes couleurs. » C’est à son tour d’afficher un sourire, c’est donc ça son humour ? La torture psychologique d’une employée ? Le sourire de Luana la quitte un instant pour être remplacé par la stupeur. Vraiment ? Il vient réellement de lui donner un conseil avant de lui annoncer qu’il pouvait être tout aussi vrai que faux. « Pourquoi, M. Craine ? Pourquoi vous faîtes ça ? » lâche-t-elle sans pouvoir se retenir, un air d’indignation et d’incompréhension mêlées sur le visage. Elle ne comprend rien à sa façon d’agir, est-il vraiment méchant de manière purement gratuite ? Pour son propre amusement ? Ou bien il sait qui tu es... Cette idée lui traverse soudain l’esprit et elle déglutit difficilement, sentant un coup de chaud lui monter aux joues, non elle ne doit pas être démasquée, pas déjà. Jamais même. Elle expire avec application en essayant de se convaincre intérieurement qu’elle s’imagine des choses et qu’il n’y a aucune raison qu’il sache. « Vous semblez aimer les énigmes, voyez cela comme un juste retour pour votre blague de tout à l’heure. » « Mais ce n’était qu’une plaisanterie ! » s’indigne-t-elle. « Si vous avez été embauché, c’est qu’ils ont jugé que vous étiez suffisamment compétente pour gérer le jardin. Suivez les ordres ou prenez des initiatives, c’est votre problème, pas le mien. Vous êtes grande. Je suis sûr que tout se passera très bien. » Ses derniers mots sont un mélange de « démerdez-vous je n’en ai rien à foutre » et de « vous êtes compétente, tout se passera bien. ». Une tape dans le dos accompagnée d’un doigt d’honneur. Luana ne sait pas bien sur quel pied danser, c’est un connard ou pas au final ? De toutes façons, il a beau avoir ajouté un peu de pommade, l’échange global qu’ils ont eu a été plus que désagréable pour Luana et elle est agacée et déçue. C’est donc ça sa famille ? C’est donc ça le grand-frère qu’elle aurait du avoir ? « J’ai compris M. Craine, je ne vous importunerais plus ni avec mes plaisanteries, ni avec mes questions stupides. » répond-t-elle un peu trop sèchement en le regardant droit dans les yeux avec cette expression qui signifie qu’elle n’en pense pas moins. « En vous souhaitant une bonne journée, M. Craine. » conclut-elle s’en s’éloignant, traînant toujours le tuyau qu’elle avait en main, qui la ralentit dans sa sortie de la discussion qu’elle aurait voulue plus fracassante.
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