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Megan Monroe

Ready for those flashing lights

Pièce d'identité

NOM ≈ Monroe, hérité de sa toxico de mère. L'identité de son père reste un mystère, au même titre que tout un paquet de choses qui entourent sa naissance et son enfance. PRÉNOM(S) ≈ Megan, Misty, Meadow. ÂGE ≈ 23 ans, elle est née le 28/03/1998. (bélier ascendant taureau) LIEU DE NAISSANCE ≈ Il y a écrit Brisbane sur son acte de naissance. Elle a appris à s'en contenter (nop), sa quête d'identité est bien derrière elle à présent (toujours pas) STATUT SOCIAL ≈ Officiellement, elle est célibataire. Officieusement, elle est la maitresse d'un homme marié depuis plusieurs années mais se perd parfois toujours dans les bras (et draps) d'inconnus. MÉTIER ≈ Photographe de presse. C'est plus joli que "paparazzi". La vie volée des célébrités, c'est sa spécialité. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Hétérosexuelle GROUPE ≈ 17 ans encore AVATAR CHOISI ≈ Sydney Sweeney

Les informations en vrac

b a c k g r o u n d
01. Megan est née dans un environnement peu propice à l'éducation d'un enfant, d'après les services sociaux australiens. Elle ne sait rien de son père, même pas son prénom, et ne partage que peu de choses avec sa mère, Billie Monroe. Cette dernière est tombée enceinte alors qu'elle n'avait que seize ans, une raison suffisante au yeux de ses parents pour la mettre à la porte, elle et son enfant à naître. - 02 - Elle ne se souvient même pas de la première fois qu'elle a ramassé sa mère ivre morte ou défoncée sur le pas de la porte pour la trainer jusque dans son lit. Dès qu'elle a été assez forte pour le faire, certainement. - 03 - Elle se souvient par contre de la première fois qu'un agent des services sociaux est venu la chercher chez elle, de la première fois qu'on lui a donné dix minutes pour ranger ses affaires dans un sac poubelle en plastique noir : elle avait sept ans. Un voisin les avait vues, cette fois. - 04 - Des familles d’accueil, elle en a connues plus qu'elle n'a envie des les compter. Les allers retours en cure de désintoxication de sa mère se sont accompagnés d'allers retours avec un sac poubelle serré entre les doigts pour elle. - 05 - Plus jeune, elle était solitaire. Se faire des amis, c'était prendre le risque de devoir inviter des gens chez elle. Inviter des gens chez elle, c'était prendre le risque qu'ils se rendent compte de l'appartement minable dans lequel elle vivait avec sa mère, celui qui sentait la cigarette ou pire, prendre le risque de la trouver ivre ou en plein délire. - 06 - Elle s'est construite. Pas bien, pas mal, juste construite, désillusion après désillusion, et c'est déjà ça. - 07 - Elle a longtemps tenté de comprendre, comprendre qui était son père et pourquoi il est parti, comprendre pourquoi ses grands parents n'ont jamais tendu une main dans leur direction, à sa mère et elle, comprendre pourquoi cette dernière n'a pas réussi à s'en sortir, pour elle, aujourd'hui, elle prétend que ça n'a plus la moindre importance mais ces questions l'empêchent parfois de trouver le sommeil, tard dans la nuit. - 08 - C'est pourtant Billie qui lui a offert son premier appareil photo (elle déteste quand elle ne l'appelle pas maman). Elle avait douze ans et a chéri l'objet puisqu'il était sa plus précieuse possession. Il l'a suivie à l'école, dans leur appartement à Redcliffe, et dans chaque chambre de chaque maison qu'elle a habitée temporairement. - 09 - Pas plus bête que la moyenne, elle s'est inscrite à l'université technologique du Queensland (QUT) en licence de journalisme pour se prouver à elle même qu'elle était capable de faire quelque chose de sa vie. Elle a passé un an à s'ennuyer profondément sur les bancs de l'université avant de comprendre qu'elle ne voulait pas écrire à propos des scoops : elle voulait les capturer. Elle a cumulé les petits boulots après ça pour s'offrir l'appareil photo de ses rêves et pouvoir faire de sa passion un gagne pain lucratif. - 10 - Dans ses débuts en tant que photographe de stars, elle joignait à peine les deux bouts. Assez maligne et sournoise pour réussir à attirer la sympathie des contacts qu'elle se créait dans le métier, elle manquait cruellement de connexions. Choisir entre manger à midi ou manger le soir était coutumier avant qu'elle ne fasse la rencontre de Cameron Shaw, manager de star lors d'un gala de charité où elle s'était faufilée sans être invitée. Lui est tombé sous son charme, elle est tombée sous le charme des opportunités que le fréquenter pouvait lui offrir, et qu'il soit marié n'était qu'un obstacle insignifiant à ses yeux. Elle est devenue sa maitresse et lui, son principal informateur pour savoir où et quand trouver et pouvoir photographier chacun de ses riches et célèbre client. - 11 - Grâce à son nouvel informateur, elle s'est fait un nom dans le métier mais n'a jamais employé le siens : elle signe ses e-mails professionnels "Misty Meadow", préférant conserver un anonymat utile dans son métier. Son alias est connu dans le milieu, mais son minois ne l'est pas assez pour que les célébrités se méfient en la voyant traîner autour de chez eux ou dans les évènements qui leurs sont habituellement réservés. - 12 - Elle a développé pour Cameron une sorte d'affection qui ressemble à de l'amour, mais en plus malsain. Elle s'est toujours interdit de jalouser son épouse, et de son côté continue à charmer, séduire et attirer dans ses filets d'autres hommes pour s'empêcher de s'attacher trop à lui : il ne sera jamais à elle et elle le sait. - 13 - Elle a coupé les ponts avec sa mère le jour de ses seize ans, mais quatre ans après elle a ressenti le besoin de voir ce qu'elle devenait. Rien n'a changé dans la situation de Billie bien sûr, mais depuis la blonde lui rend religieusement visite une fois par mois, chez elle, en prison ou en cure en fonction de où elle se trouve, et lui envoie également un peu d'argent tous les mois. Elle reste attachée à cette femme qui l'aime profondément mais n'a jamais réussi à s'en sortir, même pas pour elle, mais elle n'en reste pas moins son vilain petit secret.

p e r s o n a l i t y
01. La honte, l'embarras, la détresse, la solitude, elle a côtoyé un cocktail d'émotions assez destructrices en grandissant. Est-ce que les autres enfants savent que ma mère est une junkie ? Qu'est-ce que les familles qui m’accueillent pensent de ma mère ? Pourquoi ma mère n'arrive-t-elle pas à juste arrêter ? Ne m'aime-t-elle pas assez ? Reviendra-t-elle cette fois ? L'avantage à ça, c'est qu'elle a grandi vite. Elle s'est forgé une carapace aussi, une qui la sépare du reste du monde mais qui ne la protège jamais assez à ses yeux. - 02 - Elle est sensible pourtant, sous la surface, bien sous la surface. Si elle peut paraître dure, elle est pétrie d'angoisse avec, en tête, celle de ne plus rien maîtriser dans sa vie. - 03 - Certains paparazzis font leur boulot avec éthique : ce n'est pas son cas. Pour elle, pour obtenir un cliché rare, il faut se mouiller, il faut déranger, il ne faut pas hésiter à manipuler et se faire passer pour quelqu'un d'autre. Elle considère que la vie n'a pas été tendre avec elle pour une bonne raison : qu'elle ne le devienne pas à son tour. - 04 - Si elle s’octroie le droit de mentir sans vergogne et dès que ça l'arrange, elle déteste les secrets et dévoiler ceux des autres ne lui pose aucun cas de conscience : elle considère et que quiconque souhaite devenir célèbre perd son droit à l'intimité. - 05 - Arriviste, peste et sacrément culottée, elle ne recule devant rien pour empocher une liasse ou deux ou se faire connaître. - 06 - Paradoxalement, Megan est une empathe. Elle ressent les émotions d'une manière plus intense que les autres. Elle a cette faculté de comprendre facilement comment se sentent ceux qui l'entoure et ce qu'ils vivent, et a tendance à absorber les émotions autour d'elle où qu'elle aille. - 06 - La blonde est une femme d'ambition et qui ne se laisse que difficilement marcher sur les pieds : elle abhorre l'idée de devoir une partie de sa réussite à un homme qui pourrait tout reprendre s'il le souhaitait, et ne s'est jamais confié à personne sur sa liaison. - 07 - Quand elle s'attache, elle s'attache, elle ne fait pas semblant. Véritable papillon social, elle est particulièrement douée dans l'art de briller en société et les gens qu'elle laisse entrer dans son cercle restreint peuvent compter sur elle. Ils sont peu nombreux certes, mais c'est mieux comme ça. - 08 - Elle est forte, persistante, déterminée, stable et courageuse jusqu'à l'épuisement. Têtue et affective, elle peut être mené ou amadoué, mais jamais poussée ou contrôlée. Elle est également indépendante, agressive, impatiente et impulsive. Centrée sur elle-même, elle utilise généralement toute son énergie pour elle et ses propres désirs. - 09 - Mince, dotée par la nature de formes à faire pâlir la gente masculine, un visage de poupée sublimée par des lèvres charnues et de grands yeux bleus : elle se sait belle, elle a conscience qu'elle attire les regards masculins et peut parfois paraître vaniteuse et superficielle. Elle n'est ni l'un ni l'autre : il vaut mieux éviter de la prendre pour une bimbo écervelée au risque de le regretter : elle est maligne et a de la suite dans les idées.

v r a c
01. Grandir dans deux milieux sociaux différents, lui a permis de ne pas juger les autres sur leur classe sociale : elle juge beaucoup de choses, mais ça elle s'en moque. - 02 - Elle boit, mais ne fume pas. Pas par conviction, pas parce qu'elle se préoccupe des effets sur sa santé, simplement parce que cela lui rappelle sa mère. - 03 - Elle souffre d'insomnie, quand elle ne passe pas des heures à se tourner et se retourner dans son lit à cause du flot incessant de ses pensées, c'est à cause de ses angoisses qu'elle le fait. - 04 - Elle ne sait pas tenir en place. Les soirée Netflix ou jeux vidéos ? Très peu pour elle, elle veut tout voir, tout expérimenter, et tout de suite. - 05 - Si vous lui demandez, elle dira qu'elle n'est jamais tombée amoureuse. - 06 - Elle n'aime que les bonbons acides, ceux qui piquent sur la langue. - 07 - Ses goûts musicaux sont éclectiques, lorsqu'elle marche dans la rue, écouteurs Bluetooth vissés sur les oreilles, elle se dandine aussi bien au son des musiques d'Ariana Grande que de David Bowie, d'Ace of Base que de Britney. - 08 - L'âge est une notion somme toute relative pour la blonde : sa mère a dix huit ans de plus qu'elle, son amant en a quatorze. - 09 - Les livres sont son échappatoire depuis toute petite : entre la réalité et un échappatoire fantaisiste, le choix est fait et elle en lit au moins un par semaine. L'heroic fantasy est son genre de prédilection.

La joueuse derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle stairsjumper, mais appelez-moi ohnonpasencoreelle (Marine). J'ai 29 ans, et je viens du sud et par tous les chemins j'y reviens. J'ai découvert 30YSY grâce à un top site à l'origine, et j'ai cédé à m'inscrire parce que je suis une influencée. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) tout le temps je vais pas faire genre. Mon personnage est un mélange du scénario de @Damon Williams, @"Saül Williams" & de celui de @"Victor Shelby". Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et je vais vous prendre une tranche de drama supplémente drama s'il vous plait (megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me 3070942404

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Il était une fois, mon histoire

Got my flash on, it's true, need that picture of you

My lashes are dry, purple teardrops I cry, it don't have a price
Je me souviens des coups contre la porte. J'y suis habituée de toute façon, autant que je suis habituée à l'odeur de la cigarette, autant que je suis habituée à l'odeur des régurgitations, autant que je suis habituée à trouver ma mère, pupilles éclatées et yeux de lapin russe, délirante et même parfois violente verbalement. Les coups contre la porte, ils veulent dire qu'elle a fait quelque chose, qu'elle a volé ou conduit sous l'emprise de ces choses qui la rendent différente, ils veulent dire que quelqu'un l'a dénoncée ou qu'elle s'est faite attraper, ils veulent dire qu'elle va repartir en cure ou en prison et que moi, je vais passer les prochaines semaines loin d'elle à nouveau. J'ai dix ans, c'est assez pour savoir compter jusqu'à cent, c'est assez pour savoir faire des multiplications même quand il y a plusieurs chiffres, c'est assez pour savoir comment choisir mes vêtements le matin et comment me prendre par la main toute seule pour faire mes devoir. C'est devenu assez pour savoir quel produit utiliser pour faire disparaître les odeurs de vomi, pour savoir reconnaître quand maman délire au point qu'il soit nécessaire de m'enfermer dans ma chambre, assez pour savoir compter la monnaie que l'on me rend quand je vais faire les courses pour elle, pour nous deux et à sa place et savoir faire chauffer des pâtes ou réchauffer un plat au micro onde.

Mais ce n'est pas assez pour réussir à comprendre pourquoi elle continue, pourquoi elle ne m'aime pas assez pour arrêter. C'est dur avec elle, mais c'est pire sans et si moi, à dix ans, je sais qu'on viendra toujours me chercher tant qu'elle continue à boire et à avaler ces drôles de cachets, pourquoi ne le comprend-t-elle pas ? Est-ce qu'elle s'en fiche ? Est-ce qu'elle aime trop le goût pour arrêter ? Il y a deux ans, j'ai tenté de gouter le liquide transparent qu'il y a dans les bouteilles qu'elle achète, c'était dégoutant et j'ai tout recraché. Je ne vois pas ce que l'on peut aimer là dedans. « Megan, ta maman est là ? » Parfois c'est le monsieur en costume qui vient me chercher. Parfois c'est directement Eliza chez qui j'ai déjà vécu plusieurs fois, elle ne vit pas loin et ils l'appellent directement. Doucement, je secoue la tête et je me mords l'intérieur de la joue avant de tourner les talons. « Je vais préparer mes affaires. » Je n'ai plus envie qu'on m'explique. On m'a trop expliqué et je ne comprends pas de toute façon. On me dit que je ne peux pas rester avec maman, pourtant je sais qu'elle m'aime même quand elle est méchante. Elle me le dit quand elle se calme et qu'elle arrête de pleurer. Elle me le dit même parfois quand elle pleure. Quand je tourne les talons, Eliza essaye de poser sa main sur mon épaule pour me prendre dans ses bras mais je me dégage et je cours vers ma chambre. J'aime bien Eliza, elle est gentille et elle fait des cookies délicieux. Mais Eliza n'est pas maman et je n'ai pas envie qu'elle me voit pleurer. Alors j'attrape un sac poubelle noir dans la cuisine, et je claque la porte de ma chambre pour y jeter quelques vêtements et mes affaires d'école. Je ne pleure plus que quand je suis seule, de toute façon. Quand on me regarde, je préfère m'énerver, je préfère hurler, je préfère casser des choses : de toute façon, j'ai déjà entendu Eliza et mes autres famille d'accueil dire que j'étais difficile.

Baby, there's no other superstar, you know that I'll be your paparazzi
« Tu as tellement grandi, laisse moi te regarder. » Billie serre mon menton entre ses doigts, et dans un geste un peu trop violent je me dégage. J'ai honte de la tristesse qui traverse son regard en réaction à mon geste, mais je n'ai pas envie qu'elle me touche. Je suis là, je suis là alors que je n'ai pas donné de nouvelles pendant quatre ans, et c'est déjà bien, elle devrait s'en contenter. Elle vit toujours dans le même appartement miteux, elle a toujours les yeux injectés de sang et elle a toujours le même air négligé. Rien n'a changé, sauf moi, moi, je me suis promis qu'elle n'aurait plus jamais la moindre emprise sur moi et pourtant, je ressens toute sa tristesse et j'en ai le tournis. « Je suis pas là pour ça. » Pas là pour quoi ? Et pourquoi je suis là exactement ? Pas pour renouer avec elle, je sais qu'il n'y a plus rien à tirer de ma mère. « Tu ne m'as même pas dit au revoir. » « T'étais pas là pour que je te dise au revoir. » J'avais seize ans la dernière fois qu'on est venu me chercher. Seize ans lorsque j'ai été définitivement placée et si elle aurait pu avoir le droit à des visites, j'ai refusé en bloc. Je ne voulais plus avoir mal au cœur, pas à cause d'elle. J'ai eu trop d'espoirs, et j'ai été trop déçue, alors pourquoi cette volonté de la revoir, quatre ans après, quand je suis majeure et je pourrais la faire sortir définitivement de ma vie ? Je peine à joindre les deux bouts mais je n'ai pas besoin d'elle : il n'y a aucun aide qu'elle pourrait m'apporter que j'accepterais. Elle ne peut pas, de toute façon. Ce sont ses yeux qui me le disent. « On m'a dit que tu sortais de cure. » Encore. « Pourquoi t'as pas envie que ça marche ? » S'il y a quelque chose que j'ai compris avec les années, c'est qu'elle est malade et que tant qu'elle ne voudra pas guérir, personne ne pourra l'y forcer. « C'est tellement compliqué ma puce... Ma Megan... » Ses yeux se remplissent de larmes et je suis obligée de détourner le regard et de me mordre l'intérieur de la lèvre de toutes mes forces pour tenir la promesse que je me suis faite gamine. Ce n'est pas compliqué. Ça demande du courage qu'elle n'a pas, c'est différent et j'aimerais pouvoir le lui dire, sauf que je n'ai pas envie qu'elle pleure encore plus fort. Je retire mes mains de la table pour qu'elle ne puisse pas les attraper et, au terme d'un silence certainement aussi pesant pour elle que pour moi, elle tente de faire bonne figure. « Je pensais plus que tu reviendrais. » J'étais pas sûre que tu serais encore en vie. Je plante à nouveau mon regard dans le sien, sans un mot, les narines qui se gonflent plus violemment à cause de la colère, la poitrine qui se soulève à un rythme effréné. « Tu t'en sors ? » Je hausse les épaules avant d'ajouter un « Ouais. » qui manque de conviction. Pas encore. Je cumule encore les petits emplois pour arriver à manger autre chose que des pâtes à tous les repas, mais je vais m'en sortir. Ce n'est qu'une question de temps. « Tu as un numéro de téléphone ? » Je n'ai pas envie qu'elle m'appelle. Je n'ai pas envie qu'elle revienne dans ma vie mais je ne peux pas l'en exclure complètement, parce qu'elle m'aime si fort que ça m'oppresse, parce que ça me fait mal au cœur de l'admettre, mais moi aussi. « Je vais revenir. » Pas souvent, mais je viens de prendre la décision : s'il lui arrivait quelque chose, je m'en sentirais coupable au point de ne plus pouvoir continuer à avancer. « Pas tout de suite, mais je vais revenir. T'as pas besoin de mon numéro de téléphone. » La détresse dans ses yeux me percute en plein fouet et je blêmis. « Tu as le numéro d'Eliza Price et elle sait comment me joindre. Tu peux l'appeler, mais uniquement si c'est nécessaire et urgent, d'accord ? Je te rappellerais pas sinon. » Elle ne retiens plus ses larmes et alors que ses doigts viennent chercher les miens, que sa main tente de se referme sur la mienne, j'ai un nouveau mouvement de recul. « Tu dois promettre. Je reviendrais pas si tu promets pas. » Sa tristesse me prend à la gorge et il faut que je sorte d'ici, maintenant et tout de suite. Elle promet, elle promet et une fois dans ma voiture et à l'abri des regards, de son regard, je romps ma putain de promesse.

Promise I'll be kind but I won't stop until that world is mine
« T'as mon invitation pour le gala de charité des Waterhouse ? » Les lèvres de Cameron caressent mon épaule et sa main, aventureuse et hardie, se fraye un chemin le long de ma poitrine et entre mes cuisses. « Tu veux pas parler de ça plus tard ? » Un sourire sur les lèvres, je viens m'emparer de ses doigts pour stopper leur cheminement. « Y'aura pas de plus tard. Je peux pas trainer au lit ce matin et on doit rendre la chambre, de toute façon. » Si je tranche, je ne peux pour autant pas m'empêcher de jouer avec ses doigts, avant de les lâcher pour enrouler les miens autour de son flanc. « J'ai besoin d'y être. Tu sais bien que y'a tout le gratin de Sydney à leurs soirées, et la fille c'est le pigeon idéal. » Riche, capricieuse et en manque d'attention, voilà comment les médias dépeignent Ivy Waterhouse, ma future meilleure amie qui l'ignore et que j'imagine déjà comme un ticket d'entrée, comme le parfait cheval de Troie pour intégrer son cercle de riches et célèbres connaissances. « J'ai ton invitation. Mais seulement si tu passes le week-end avec moi. » Je fronce les sourcils, et il poursuit. « Lauren part en week-end avec des amies. On pourrait se voir ailleurs qu'à l'hôtel. » Qu'imagine-t-il, que je vais aller chez lui, et dormir dans les draps dans lesquels il fait l'amour à sa femme ? « T'as pas besoin de me faire du chantage. C'est pas une transaction. » Nous, notre liaison. Ça en a l'air, de l'extérieur, mais je n'aime pas ce que sa tentative de m'amadouer sous-entends. « C'est pas du chantage Meg. C'est moi qui te demande si tu as envie de passer un peu de temps avec moi. A Byron Bay, Sydney, Melbourne ou dans n'importe quel foutu endroit. » Je l'observe un instant sans ciller, avant de pousser un soupir et de laisser ma tête reposer contre son torse. « C'est ok. Mais je te dis, t'as pas besoin de me faire du chantage. » S'il fait mine de se renfrogner face à mon insistance, je désamorce la situation et sa colère qui n'en est pas d'un baiser dans son cou, et d'une caresse sur sa peau. « Fais pas la gueule. » Mes doigts glissent le long de son flanc, ils glissent dans son dos et sur la galbe de son fessier. « Sinon je me tire. » Un sourire étire mes lèvres avant que je ne les dépose contre les siennes. C'était une transaction. Au début en tout cas. Ça l'est encore par moment et pourtant, je me surprend à avoir envie de découper la tête de sa femme lorsque je les aperçois en photo dans un journal. Je n'ai pas besoin de ça, je n'ai pas besoin de lui, par pour ça en tout cas. Si j'ai besoin de lui, c'est parce qu'il me glisse toujours à l'oreille ou avant que je parte un scoop, aussi futile qui soit, qui me permettra toujours d'être au bon endroit au bon moment pour obtenir un cliché qui vaudra de l'or et que je serai la seule à avoir.

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HAAAAAAAAAAAAAAAAA[...]AAAAAAAAAAH. (megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me 199959295

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biEnVeNuE sUr Le fOrUm, jE sUiS tA mAmAn dE sCeNariO sisi

J'ai trop trop hâte qu'on lance ces carabistouilles, can you believe qu'on a jamais vraiment rp ensemble à part en UA??? Enfin BREF, toutes ces joyeusetés qui arrivent c'est merveilleux, HEIN @Damon Williams ? (megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me 3258319053

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Est-ce que cette fiche est déjà validée par la mAmAn dE sCeNarIo ?

(megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me PXQEtbd

C'est validey par la street. sisi

Sahul quand il voit les carabistouilles arriver au loin :

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(on va faire genre c'est un hasard que je poste avec auden)

"17 ans encore" :
(megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me Tenor

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Bienvenue dans la famigliaaa (megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me 206649278

ma inner Elise est genre:
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Penny elle fait dire de rester très loin (megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me 1484806105

Rebienvenue à la maison avec ce changement de perso! :l:

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Bienvenue parmi nous (megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me 3518815507

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la sublime sydney, je suis charmé
(re)bienvenue chez toi

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La voilà

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j'espère que tu vas bien t'amuser avec ce nouveau personnage ! :l:

rebienvenue chez toi (megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me 2954228499

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Olala on est bien ici pour le drama supplément drama avec une pincée d'étincelle et d'embrouilles ? Parfait alors (megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me 3922047296

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Rebienvenue chez toi et tout est perf de mon côté (megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me 199959295

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re bienv'nue à toi ^^

you and i — i have galaxies hidden between my bones and i will love you until the stars burn out

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reuh à toi avec ce joli perso (megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me 833687087

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Rebienvenue (megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me 873483867

Quel bon choix (megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me 2954228499

même si mon inner Halston ne serait pas d'accord vu le métier de la donzelle (megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me 3258319053

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Re bienvenue avec cette bouille (megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me 1949770018

Par contre vu le métier, ma petite Ellie va rester loin (megan) i'm your biggest fan, i'll follow you until you love me 3217047551

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