mister "everything revolves around you" (auden #7)
Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Papa ? » Les paupières d’Ezra vinrent se rouvrir quelque peu, alors qu’il semblait s’être assoupi devant la télévision diffusant toujours le programme du soir. Se frottant les yeux d’une main, tournant un brin la tête vers la pendule pour apercevoir l’heure, il vint étirer une seconde de trop peut-être son soupire. « Tu dors pas toi ? » Noah était debout dans l’encadrement de la porte de la chambre, regardant le sol et ses pieds jouant avec il ne savait trop quoi sur ce dernier, hésitant comme il ne l’était jamais en temps normal. Ezra vint froncer les sourcils. « Qu’est-ce qu’il y a ? » Le jeune homme vint se redresser quelque peu sur le canapé, mettant mute à la télévision. Noah n’était jamais hésitant. Il était plein de vie, il courrait avant de marcher, préférant agir plutôt que de penser à dix fois ses prochaines actions; un début de vie compliqué vous permettait d’acquérir cette légèreté d’esprit. Si bien qu’Ezra put rapidement savoir quelque-chose n’allait pas - et il pouvait sentir jusqu’au creux de son ventre qu’il n’allait pas aimer ce qui allait s’en suivre. « Noah, je sais que y’a quelque-chose qui te tracasse là… » Le gamin vint d’abord rejoindre son père sous la couverture, se glissant entre ses bras, rivant son regard un instant ou deux supplémentaires sur l’écran coloré, avant de se mettre à parler à demi-mots, murmurant presque. « Faut que j’te parle de quelque-chose mais c’est par rapport à maman… »
***
La soirée d’inauguration de la nouvelle galerie d’art de Ginny et d’Auden n’était pas prévue initialement au programme d’Ezra. Ou plutôt, rectifions: la soirée d’inauguration de la nouvelle galerie de Ginny et d’Auden n’était pas prévue au programme d’Ezra sans que Ginny soit présente. Il avait eu vent de la date il ne savait même plus comment, et Noah était venu la lui confirmer que quelques jours avant qu’elle n’ait lieu. Il y serait allé pour la jeune femme sans doute aucun, mais pour Auden ça n’aurait jamais été le cas. En l’occurence, son fils voulait de toutes façons y faire un saut et le Beauregard sénior avait désormais plutôt étrangement, lui aussi, envie de voir ce qu’il allait s’y passer. « On part dans cinq minutes Noah ! » Il avait fait l’effort de mettre au moins une chemise alors qu’il n’en avait aucune envie, mais il se devait de se fondre un minimum dans la masse. « Je trouve pas mes chaussures ! » - « Elles sont dans ta valise » - « Je les trouve pas Papa ! » Il vint soupirer. « Je te jure que si je les trouve avant toi… » Il avait à peine fait dix pas en direction de la chambre lorsque la voix du gamin se fit entendre de nouveau à travers l’appartement. « NON C’EST BON JE LES AI RETROUVE ! »
La galerie était pleine presque à craquer. Le Beauregard ne s’attendait pas à ce qu’autant de monde se pointe ce soir, surtout pour assister à un événement organisé par Auden. Parce-qu’en réalité, dans toute cette affaire, c’était la seule chose qui intéressait Ezra une fois sur place. Il ne se serait jamais pointé ici pour voir Auden dans des circonstances tout à fait normal mais tel n’était pas le cas, depuis que Noah avait partagé ses doutes et peurs avec Ezra. Ce dernier vint à chercher à travers la foule la sale tronche de celui qui se présentait artiste réputé, alors que tout le monde semblait satisfait de ce qui était désormais à disposition d’yeux. Ce fut un sourire presque satisfait qui vint s’étirer sur les lèvres d’Ezra lorsqu’enfin, le Williams vint traverser son champ de vision. « Je vais discuter avec Auden, Noah, tu restes dans le coin ! » Il semblait en présence de personnes qu’il connaissait, de toutes façons, à voir comment il finissait par recevoir des accolades de tout le monde ici - comment son fils pouvait-il être plus populaire que lui, alors qu’il avait vingt-cinq ans de moins ? Ca le dépassait.
« Auden, quel plaisir ! » Il semblait discuter avec d’autres personnes mais Ezra n’en avait cordialement rien à faire. « T’as l’air de bien te porter, dis moi. » Dans d’autres circonstances, le Beauregard aurait su se tenir - un petit peu, ou au mois un minimum. Il aurait prit des pincettes pour aborder un sujet aussi houleux et serait venu aménager l’environnement pour rendre cette discussion un brin plus agréable. Aujourd’hui, il n’en avait absolument rien à cirer. « Ta femme est pas avec toi ? Elle te fuit, dis moi ? » Auden était intelligent - même si ça faisait mal à Ezra d’admettre quelque chose de la sorte. Il comprendrait assez rapidement où le Beauregard voulait en venir sans qu’il n’ait besoin d’ajouter trop de détails à son introduction sans subtilités.
:
Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Si vous voulez entendre que je suis traumatisé par les récents événements, le temps d’attente va vous paraître infini. Autant le dire de suite: ce n’est pas le cas. Je ne suis pas traumatisé par le fait que Ginny ait eu mal par ma faute, et ne croyez pas que c’est une jolie métaphore à la con pour parler de l’accouchement. Mes mains se sont refermées autour de sa nuque et de son bras, son corps en gardera des ecchymoses. Il n’y a pas eu de sang versé; pas le sien, en tout cas. Il y a eu le mien, l’instant d’après, quand mon poing vengeur s’est abattu contre les carreaux de la salle de bain, encore et encore, jusqu’à ce que le liquide rouge se mêle à celui de la douche pour mieux se perdre et se noyer dans le siphon. Vous voulez entendre le pire, dans tout ça? C’est que ça m’a donné envie de créer. Puisque la nature est une parfaite balance, j’imagine que c’est la suite logique, après avoir réduit à néant mon mariage et vu la peur dans ses yeux pour la première fois depuis longtemps. Elle s’en remettra. Il fait bon vivre à Sydney, apparemment.
J’ai de toute façon autre chose à gérer. La galerie ouvre, l’inauguration est de mise. Elle aurait dû être à mes côtés et proposer des petits fours au premier que j’aurai vexé. Il ne reste que son ombre dans des pièces qu’elle a à peine connues et pour lesquelles elle a à peine donné son avis. J’imagine que ce n’était que le futur qui commençait à s’écrire puisqu’elle ne risque pas de remettre les pieds ici avant bien longtemps. Je n’ai pas envie de la voir, si jamais elle en a encore quelque chose à faire de ce que je pense (la réponse est non, bien sûr, on l’a déjà tous compris à ce niveau de l’histoire). Je me contente donc d’observer les différents invités être polis entre eux et vanter des œuvres dont ils ne comprennent pas la profondeur. Ils écriront que c’est osé, avant-gardiste, outrancier et que je suis un génie - bien sûr - même s’ils resteront perplexes face à tout ce que nous (je, je) avons créé ici, pour ici.
Dans le paysage, certains visages se distinguent d’autres: ils ne font pas semblant de comprendre quoi que ce soit, ceux-là. En retrait, j’observe le Beauregard et son mini-lui se frayer un chemin à travers la foule. Si Noah lève les yeux pour observer les œuvres disposées un peu partout dans les salles, son père ne tente pas même de faire semblant. Il capte mon regard et je ne m’en défais plus ensuite, pas même lorsqu’il commande au gamin de se détacher du cortège. Il semblait avoir mieux à faire, de toute façon. « Auden, quel plaisir ! » Vraiment? Mes yeux dévisagent son visage tout entier et son attitude avec. Ce n’est pas une surprise que de le voir ici mais c’en est une qu’il veuille me parler, surtout avec un entrain aussi faux. Il n’aurait jamais décollé de Noah en temps normal, je ne vois pas pourquoi il l’a fait avec tant de hâte aujourd’hui. « T’as l’air de bien te porter, dis moi. » Où est-ce qu’il veut en venir, ce Beauregard de merde? “Je suis pas d’humeur, Ezra.” Ce n’est pas parce que la galerie ouvre aujourd’hui que je resplendit de joie et tout le bordel encore. Sur mes phalanges bleues et rouges se lisent encore les marques de la dernière discussion que j’ai eu avec ma femme, seulement quelques jours plus tôt. Il n’a pas à le savoir, tout comme il n’a rien à savoir à mon propos et encore moins au nôtre. On a enterré la hache de guerre mais cela ne signifie pas que le manche n’est pas à disposition pour un coup bien placé à l’arrière de la nuque - ou dans la colonne vertébrale pour le garder à jamais paralysé, peut-être? « Ta femme est pas avec toi ? Elle te fuit, dis moi ? » Silencieux, je le dévisage avec des yeux noirs durant d’interminables secondes, tentant de lui donner le bénéfice du doute et avec, une issue de secours. Il y a bien des sujets qui s’apparentent à des terrains minés pour lui, mais celui de mon mariage et encore plus des récent événements liés relèvent du suicide pour lui. C’est simple, en réalité: un mot de plus et il est mort. “Peu importe où tu veux en venir, je te conseille vraiment de t’arrêter là si tu tiens à la vie.” Les mots viennent un à un et presque calmement pour nous qui n’avons l’air que de deux hommes en train de discuter calmement alors que mes bras se croisent lentement. Quelque chose me dit qu’il n’aurait pas dû amener son gamin. Qu’il n’aurait pas dû venir lui non plus.
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Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
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EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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A partir du moment où Ezra était arrivé à la hauteur du Williams et du peu de personnes osant l’approcher assez pour pouvoir discuter avec lui, ces dernières s’étaient volatilisées, prenant la première porte de sortie qui leur avait été offerte. Si Auden ne comprenait pas le message derrière ce type de comportement, le Beauregard ne pouvait plus rien pour lui; même lui avait compris que rester autour de Auden était nocif, et ce depuis bien des années désormais. « Je suis pas d’humeur, Ezra. » La réflexion de l’Italien ne fit que venir agrandir le sourire, bien que faux, bien présent sur les lèvres d’Ezra. Comme s’il en avait quelque-chose à contrefaire de l’humeur dans lequel il se trouvait en cette soirée. Comme si c’était vraiment l’élément qui semblait ressortir du lot présentement et pour la conversation qu’il allait forcer sur le tapis.
Auden dut rapidement comprendre là où il voulait en venir, cependant, car son regard changea du tout au tout lorsqu’il vint croiser celui d’Ezra par la suite. Dommage, il louperait là une occasion de le traiter d’idiot à ne pas comprendre ses sous-entendus, et à la maudire une fois supplémentaire de faire comme s’il ne comprenait pas le sujet qu’il voulait aborder. A vrai dire, il n’avait pas besoin de réelle occasion pour maudire l’étranger, alors il se permit de le faire une fois de plus - dans sa tête, pas à haute voix. « Peu importe où tu veux en venir, je te conseille vraiment de t’arrêter là si tu tiens à la vie. » Ses neurones avaient donc fini par connecter les différents points et indices dans le peu de mots qu’Ezra venait de prononcer. « Tu comprends vite, c’est bien. » Deux choses en cet instant: en premier, c’était lui qui osait dire cela alors que la plupart du temps il fallait lui expliquer par plusieurs fois les situations pour qu’il en comprenne tous les tenants et aboutissants; et ensuite la moindre âme qui vive à plus de deux mètres d’eux jusque maintenant s’était éloignée à plus de cinq mètres désormais, et même Ezra comprenait que ce n’était pas forcément bon signe. « Mais je pense que je suis pas le seul à tenir à la vie. » Il tentait de garder son calme et des paroles assez claires pour que la situation avance assez rapidement - et s’il devait se faire comprendre à son tour, il était prêt. Autant que possible, en tous cas. « Donc que tu sois d’humeur ou pas, j’en ai rien à foutre. » Il vint pincer ses lèvres en une ligne fine, presque une moue désolée sur le visage. « Excuse moi, on est en société: j’en ai rien à cirer. Parce-que je sais me retenir lorsqu’il le faut, moi. » Oh, il savait d’avance qu’il avait signé son arrêt de mort. Il espérait simplement que les autres personnes présentes à la soirée arrêterait de disparaître de son champ de vision pour que Auden ne puisse pas mettre à exécution les menaces qu’Ezra pouvait lire dans son regard depuis plus d’une minute.
« T’as au moins pris de ses nouvelles ou t’en as plus rien à faire désormais ? » Ginny et Ezra avaient échangé quelques messages depuis qu’elle avait décollé pour Sydney - principalement pour se plaindre sans vraiment y mettre de vrais efforts de leurs nouveaux colocataires -, mais le Beauregard n’avait en rien engagé le sujet. Ce n’était pas quelque-chose dont il désirait discuter par messages avec elle, et la savoir loin de l’horrible se tenant désormais sous ses yeux était une bonne chose. Il se félicitait d’avoir accepté de prendre Noah à temps plein chez lui pendant l’absence de sa mère également.
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Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
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« Tu comprends vite, c’est bien. » Et je suis apparemment le seul puisqu’il continue à me chercher alors que je l’ai déjà prévenu que ce n’était pas une bonne idée. Ça aura été ma bonne action de la journée et je ne réitérerai pas mes paroles, je le sais par avance. Il a eu droit à sa chance, il n’y en aura pas de seconde. « Mais je pense que je suis pas le seul à tenir à la vie. » Ezra l’Erudit, Ezra qui possède La Parole. Cette attitude qu’il a me donne plus encore envie de le faire redescendre sur Terre et de retirer de son stupide visage son sourire qui l’est tout autant. Il trouve moyen de l’agrandir alors qu’il devrait être occupé à l’effacer, plutôt. “Redescend d’un ton, je vais t’en coller une.” Notons tous ensemble l’absence de “si”. Qu’il redescende d’un ton ou non, je sais par avance qu’il a franchi la limite et que je le cognerai quoi qu’il arrive. Le Beauregard est le plus chanceux des hommes mais il n’en a toujours aucune idée. Peu sont ceux qui ont eu l’occasion de s’enfuir avant de me servir de punching-ball. Promis, je n’abîmerai pas trop son si joli minois. Pas trop. Déjà, mon poing me démange. Il connaît sa cible, elle n’a rien de nouveau. Le frapper contre l’épaule me démange; une luxation ne lui ferait pas de mal - ou si, justement, elle lui ferait bien mal. « Donc que tu sois d’humeur ou pas, j’en ai rien à foutre. » C’est toi qui vas aller te faire foutre, Beauregard. Tes minutes sont comptées et tu ne le comprends toujours pas, sombre abruti de stronzo.
« Excuse moi, on est en société: j’en ai rien à cirer. Parce-que je sais me retenir lorsqu’il le faut, moi. » - “Société ou pas, tu vas rapidement déchanter.
Je me moque qu’on soit à l’inauguration de ma propre galerie et je me moque que tous les regards soient braqués sur nous et nos voix qui commencent peu à peu à s’élever au dessus de la mêlée. Le seul qui me ferait changer d’avis c’est Noah, son propre gamin, et il n’est même pas à portée de regard. Il en entendra parler quoi qu’il advienne mais je ne veux pas qu’il assiste à la scène de lui-même, le gamin est déjà passé de bien au travers de choses et je me suis juré de ne pas alourdir le poids sur ses frêles épaules. Beaucoup diraient qu’il est trop tard et ils auraient raison, mais je continue de faire au mieux, à ma façon. « T’as au moins pris de ses nouvelles ou t’en as plus rien à faire désormais ? » - “Tu la ramenais moins y’a dix ans.” Il pleurait le départ de Ginny et leur enfant à naître mais jamais il n’a fait le moindre chemin pour la rejoindre. Trop occupé à se faire plaindre, sans doute. Il n’a pas le droit de me faire la leçon aujourd’hui. Surtout pas lui. Lui dont j’ai ramassé toutes les frasques à chaque fois qu’il merdait quelque chose avec Ginny, et Dieu sait que ce n’était pas rare. En plus d’être sacrément con, il est surtout sacrément borné. Mes doigts se posent sur sa nuque et l’entraînent à ma suite, ils serrent bien trop pour que ce soit réellement utile, bien moins que ce que je rêve de faire. Si cela ne tenait qu’à moi, j’aurais voulu broyer ses os sous ma main, peu importe de qui il est l’ex petit-ami, peu importe de qui il est le père. En cet instant il n’est que mon ennemi. Les ennemis, ça s’abat.
Comme mon poing contre sa mâchoire en même temps que la porte claque et se referme derrière nous. Les deux sons se confondent. Lui est chanceux, il aura sans auucn doute entendu sa mâchoire craquer depuis l’intérieur de son corps. “Estime toi heureux que Noah soit la raison pour laquelle tu repartiras d’ici en un seul morceau.” Je n’aurais pas eu la moindre once de remords à le tabasser.
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Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
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AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
« Redescend d’un ton, je vais t’en coller une. » La réflexion faite par Auden ne vint rien faire d’autre que lever les yeux au ciel à Ezra. Comme s’il ne l’avait pas déjà entendu dire ça mille fois, comme s’il allait se mettre à avoir peur de ces quelques mots aujourd’hui. Ils étaient au milieu de la foule, sous les regards de dizaines de personnes venues exprès pour admirer l’inauguration de la galerie du Williams. Il était le centre d’attention, la star - en rien malgré lui -, il n’appliquerait pas ses mots en ces lieux. « Société ou pas, tu vas rapidement déchanter. » Il ne déchanterait pour aucune raison, et surtout Ezra n’avait pas prévu de lâcher le morceau. Il avait dépassé les bornes des limites, et quelqu’un se devait de lui expliquer avec un peu plus d’insistance. Si Ginny n’avait su le faire avant de s’envoler - s’enfuir serait plus juste - vers Sydney, le jeune homme n’avait aucun problème à prendre le relai; même si, au passage, rien ne lui avait été demandé. « Tu la ramenais moins y’a dix ans. » Le rire qui vint s’échapper d’entre ses lèvres par mégarde n’avait rien d’amusé. « T’as que ça à dire pour te défendre ? Sérieusement ? C’est petit, même pour toi, Auden. » Il l’avait connu avec plus de répartie et plus d’entrain dans ses attaques verbales. Plus d’un décennie qu’ils jouaient sur cette balançoire, les deux. Ils savaient où frapper - ou au minimum, quoi venir pointer du doigt - pour que cela fasse mal. Ils connaissaient certaines secrets de l’un et de l’autre bien malgré eux, mais avaient appris à composer avec, autour. Aujourd’hui cependant, Ezra ne voulait plus recomposer quoi que ce soit d’autre que les mots d’Auden et s’il le fallait, ses traits de visage avec. Il était celui qui avait fauté, celui qui se devait de s’excuser et de se rendre compte de ce que ses gestes engendraient. Pas auprès d’Ezra, bien sur, lui n’était présent que pour s’assurer que les choses se fassent.
Cependant, il n’eut guère le temps de venir ajouter quoi que ce soit d’autre que déjà, la main d’Auden venait se poser à la base de sa nuque, de son épaule, avec un entrain qui n’annonçait rien de bon. Certains regards ne les lâchaient en rien, et ce ne fut que lorsqu’ils furent à l’abris de ces derniers dans une pièce qu’Ezra n’aurait pas le temps d’identifier sur l’instant, que le Williams vint mettre ses menaces à exécution. Le bruit du poing s’abattant contre la mâchoire d’Ezra vint résonner dans toute sa boite crânienne, le faisant un instant perdre l’équilibre. Il dut se rattraper contre la première surface disponible, ce qui s’identifiera comme étant une chaise, afin de ne pas venir faire la bise directement au sol dans la foulée. « Estime toi heureux que Noah soit la raison pour laquelle tu repartiras d’ici en un seul morceau. » Ce fut une nouvelle fois une rire qui vint se faire entendre côté Beauregard, à croire que tout ce qui se déroulait sous ses yeux n’était qu’un jeu, qui plus était amusant. Du revers de sa main, il vint essuyer les quelques gouttes de sang qui glissaient le long de sa lèvre, portant son regard dessus un instant. Ca avait été plus rapide que prévu.
« Tu sais vraiment faire que ça, alors ? Frapper les gens ? » Se confortant dans l’idée qu’affronter le Williams de la sorte était une bonne idée, les yeux bleus d’Ezra vinrent se porter dans ceux désormais noirs d’Auden. Fut un temps, un seul regard de la sorte aurait suffi pour lui faire comprendre qu’il était allé trop loin et que l’italien ne rigolait pas lorsqu’il parlait menaces. Cependant, pour la première fois depuis qu’ils se connaissaient, il s’agissait là de Ginny. Pas d’elle ayant eu une attitude à réduire en miette le coeur d’Ezra, comme cela s’était déroulé plusieurs années plus tôt, mais comme étant la personne qui s’était trouvée à sa place quelques jours plus tôt. Sujet dont les coups de peinture ne partiraient pas si rapidement, et resteraient indélébiles dans les souvenirs, surtout. Il vint cracher à même le sol le sang accumulé dans sa bouche. « Au moindre truc où t’es pas d’accord avec elle, tu préfères utiliser tes mains plutôt que ton intelligence ? Si tu en as une, ce qui me fait douter à comprendre ce qu’il s’est passé. » Présentement, c’était surement lui-même qui manquait d’intelligence. Aucun regard n’empêchait Auden de venir le réduire en miettes, et même s’il venait de lui dire qu’il ferait en sorte qu’il puisse rentrer en vie pour Noah, Ezra ne put s’empêcher de venir en ajouter une couche de plus. Faisant un pas en avant, son regard était désormais à seulement quelques centimètres de celui de l’italien. La prochaine fois qu’il cracherait le sang que ses gencives semblaient déterminées à répandre, ce serait directement sur son visage. « Toi qui m’as traité de lâche pendant des années, c’est qui le lâche de nous deux maintenant ? »
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Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
« T’as que ça à dire pour te défendre ? Sérieusement ? C’est petit, même pour toi, Auden. » “Tes erreurs, Ezra, pas les miennes.”
Une fois arrivés dans une pièce à peine à l’abri de la curiosité d’autrui, mon poing ne tarde pas à venir se poser contre sa mâchoire avec une colère non dissimulée. Du sang perle déjà de sa lèvre mais ce n’est même plus un spectacle qui me procure aucune joie. Il en rigole, l’imbécile, là où il devrait sérieusement apprendre à se taire s’il tient un tant soit peu à la vie. Mon poing tremble encore, désireux de le réduire au silence une bonne fois pour toutes. Plié en deux, forcé à se retenir contre une chaise pour tenir debout, il est pitoyable et pathétique. Je ne comprends pas ce que Ginny a bien pu lui trouver, mais je sais plus que jamais pourquoi il n’a pas eu le courage d’aller chercher son gosse lui-même. « Tu sais vraiment faire que ça, alors ? Frapper les gens ? » Ferme-la bon sang, ferme-la Ezra. Maintenant, mon poing se crispe. Je ne pensais pas qu’il avait été tenu au courant, je pensais encore moins qu’il aborderait la question aussi frontalement. Il n’a du courage que dans les pires moments.
Son corps est frêle, il peine à faire le moindre geste et même dans ces instants-là, il trouve encore que se relever et me faire face soit une bonne idée. Il aurait bien besoin de plomb dans la cervelle, celui-là. Ou peut-être qu’une balle au milieu de cette dernière réglerait à tout jamais ce genre de problème. « Au moindre truc où t’es pas d’accord avec elle, tu préfères utiliser tes mains plutôt que ton intelligence ? Si tu en as une, ce qui me fait douter à comprendre ce qu’il s’est passé. » Ses répliques de bac à sable ont sûrement été préparées durant tout le trajet le menant ici. Il n’a pas eu de meilleure idée que d’entraîner Noah avec lui, preuve de plus qu’il n’est père que par le sang et en rien grâce à son attitude ou son instinct. Je retiens ma rage une seconde, une autre, comptant jusqu’à trois avant de recommencer à zéro parce qu’ainsi au moins je n’aurai pas l’impression que la scène est interminable. “C’est pas tes affaires Beauregard, tourne la page sur elle.” Ouais, ouais, ils ont un enfant ensemble. Mais c’est tout. Ils ne partagent rien d’autre et personne ne me fera croire le contraire. Ils ont eu une amourette d’adolescents de merde et ont été assez stupides pour que cela donne naissance à leur fils. Rien de plus, en témoigne son rôle insignifiant aujourd’hui. Il n’est personne, et surtout pas à même de me donner des conseils, encore moins de me reprocher quoi que ce soit. Il est un lâche. Moi, au moins, je ne laisse pas partir ceux que j’aime sans lever le petit doigt.
Le second coup n’est porté que par ses mots et son inattention. « Toi qui m’as traité de lâche pendant des années, c’est qui le lâche de nous deux maintenant ? » Il est bien trop près. Assez pour que je sente son souffle chaud, puant la cigarette. Assez pour que le coup de tête que je lui jette suffise à le faire saigner de nouveau, cette fois-ci sur l’arcade sourcilière. Sa tête penche en arrière, mon poing ne tarde pas à s’enfoncer dans son ventre. Maintenant, on peut jouer à qui de nous deux sera le plus lâche. Il aura le souffle coupé, une douleur vive mais sans grandes conséquences. C’est assez pour qu’il en vienne à se plier en deux, cette fois, et que j’en vienne à me pencher à sa hauteur, près de son oreille, sa tête posée contre mon torse et mes mots se faisant murmures. “Continue comme ça et je te tue.” Il n’y a même plus de menaces, il n’y a même plus de ‘tu devrais faire ça, Ezra’. Ça m'importe peu. S’il continue sur la même voie, je le tuerai. Qu’importe Noah. Il aura toujours Bailey qui pense être son père, non ? Mes doigts se nouent autour de ses cheveux, martyrisant sans remords son cuir chevelu. Il a des blessures bien plus importantes à traiter, son cerveau fera fi de cette simple gêne. “Je me bats pour ma famille, n’ose jamais nous comparer à nouveau.” Relâchant ses cheveux, j’en profite pour les pousser plus loin, histoire de ne plus avoir à sentir son odeur perfide à nouveau.
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Ezra Beauregard
les adieux volés
ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120
TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017).CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time.
surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015
L’inconscience était la chose animant le plus les gestes et les paroles d’Ezra en cet instant. Il savait que ce n’était pas une bonne idée de venir provoquer Auden de la sorte, et pourtant il ne pouvait s’en empêcher. Même la menace proférée par les paroles de l’italien, même celle mise en application par ses gestes avait-il fermé la porte du bureau. Rien de tout ça ne donnait le moindre indice à Ezra quant à l’idée de s’arrêter là. Cela aurait juste été en rapport avec eux deux, il ne serait même pas embêté à faire le déplacement jusque la galerie. Il se serait contenté de venir incendier Auden de tous les noms d’oiseaux qu’il connaissait à voix basse dans son canapé, chez lui, sans jamais venir l’affronter. Mais tout était différent, cette fois-ci. Il se s’agissait pas seulement de eux deux, mais d’une tiers personne pour laquelle Ezra ferait tout ce qui était en son pouvoir pour la protéger. C’était bien la seule chose qu’il pouvait désormais faire, pour elle: faire en sorte que son abruti de mari ait la monnaie de sa pièce rendue.
« C’est pas tes affaires Beauregard, tourne la page sur elle. » Un nouveau petit rire vint s’échapper d’entre les lèvres d’Ezra, alors qu’il ne lâchait du regard les yeux d’Auden, à une poignée de centimètres des siens. « Tourner la page sur elle ? » Oh, qu’il n’y comprenait rien à rien, Auden. Là n’était pas une question de tourner la page ou quoi que ce soit de cet acabit. Cela faisait longtemps - l’exagération était un brin présente - qu’Ezra avait tiré un trait sur Ginny. La réaction qu’il avait aujourd’hui n’avait rien à voir avec tout ça, avec leur histoire. Enfin, cela avait tout à voir mais pas dans la mesure où Auden semblait l’insinuer. « Tu comprends rien. C’est pas une question de page à tourner. Tu t’en prends à elle, déjà c’est pas acceptable. Mais surtout, faut que tu comprennes que ça vient avec des conséquences. » Autant les conséquences qu’il infligeait volontairement à Ginny, que celles venant de paire par les personnes qui l’entouraient. Que ce soit Ezra ou Matt apprenant en premier la nouvelle, Auden aurait du anticiper l’idée qu’ils n’allaient pas le laisser tranquille longtemps.
Le Beauregard ne put cependant pas aujourd’hui une parole de plus en cet instant, que le crâne de l’immature vint s’abattre contre le sien. Bien sur, le coup porté lui fit perdre l’équilibre, vint le sonner comme il fallait, et il put anticiper le poing d’Auden s’enfonçant dans son ventre. Le geste le fit reculer - ce qui semblait être l’objectif numéro un du Williams, étant donné la proximité qu’Ezra lui avait imposé pendant quelques minutes et qui n’avait du lui plaire en rien - et le fit recracher plus d’une goutte de sang - dommage, aucune d’elle ne vint atterrir directement sur la gueule d’Auden. « Continue comme ça et je te tue. » Ezra était désormais plié en deux pour tenter d’encaisser le coup de l’autre - il avait plus de poigne qu’il aurait pensé -, et l’italien dut s’abaisser à son niveau pour lui adresser ses mots. L’idée le faisait rire en arrière plan, bien sur, qu’il ait du descendre de ce piédestal sur lequel il s’était hissé tout seul afin de pouvoir lui parler à lui, Ezra Beauregard. « Je me bats pour ma famille, n’ose jamais nous comparer à nouveau. » Ce ne fut que lorsqu’il vint relâcher ses cheveux qu’Ezra se rendit compte qu’il avait emprise sur lui pendant les derniers instants. Il était trop concentré à venir faire encaisser les coups à son corps, qui n’avait définitivement plus vingt ans.
« Tu te bats pour ta famille, vraiment ? » Reprenant son souffle autant que possible, Ezra vint poser ses mains sur ses cuisses, toujours quelque peu plié en deux du coup porté au ventre par Auden. « T’es tellement enfoncé dans tes idées à la con que tu t’aperçois même pas que te te bats pas pour ta famille mais que tu la bats tout court. » Heure du décès: h moins trente secondes environ. Cependant, désormais, le rire avait disparu du ton employé par Ezra et le sourire qu’il affichait fièrement jusque maintenant n’apparaissait plus sur son visage. « J’ai pas été le meilleur exemple pour Noah, je sais, mais toi tu fais pire pour Sloan. » Le petit ne méritait en rien d’avoir un père comme lui. Un père qui ne savait même pas retenir sa rage, qui ne savait en rien agir par des gestes pensés, par des gestes qui viennent panser. Il était irresponsable et violent, Auden, il n’y avait qu’à regarder la situation dans laquelle il venait de volontairement les mettre tous les deux. Ceci étant dit et établi, Ezra s’apprêtait à ne pas être mieux. Certes, là étaient ses pensées concernant Auden, mais les actions qu’il s’apprêtait à mener étaient seulement le résultat des fautes de l’italien, et rien d’autre.
Lentement, Ezra vint alors se redresser, décidant de pousser le bouchon aussi loin que possible. De toutes façons, si Auden allait trop loin - le tuait, donc, d’après ses propres mots -, ça serait pour la bonne cause. Même s’il ne désirait en rien que cela arrive, ça permettrait à Ginny de ne plus avoir ce mari violent à ses côtés puisqu’il serait de l’autre côté des barreaux. « T’auras beau foutre des coups à qui tu veux, ça changera rien au fait que tu sois qu’une petite merde, Auden. » Et avec une force retrouvée d’il ne savait vraiment où, ses côtes venant le tirailler autant que son visage, il vint serrer son poing gauche afin de lui faire venir dire bonjour à la mâchoire de Auden. Un coup, c’était amplement suffisant. Si l’autre idiot s’en était donné à coeur joie à ne pas en douter jusque là, le plaisir n’était pas partagé pour Ezra. Il en venait à agir de la sorte parce-que les circonstances l’obligeaient. Un coup, c’était amplement suffisant pour faire redescendre le rital de son piédestal et pour lui montrer qu’il n’était qu’un simple mortel comme tous les autres; qu’il était dispensable comme le reste de la plèbe. Heure du décès: h moins rien du tout désormais.
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Auden Williams
le complexe de Dieu
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270
TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autruiCODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
famiglia:savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
Je n’entends plus ce qu’il dit. Il crache et balbutie quelques mots bien, c’est tout ce qu’il sait faire. J’aurais dû lui casser les dents, voilà ce que j’aurais dû faire pour participer à une avancée mondiale, pour qu’enfin il cesse de bourdonner incessamment à mes oreilles comme il le fait depuis toujours. Il s’est brûlé les ailes mais se croit toujours capable de me prodiguer des conseils et, pire encore, de me donner des ordres. Lorsque le prénom de mon fils est prononcé par l’australien, je vire encore un peu plus au rouge, incapable de le supporter. Et dire qu’à un moment de mon existence j’ai cru bon de le nommer parrain et de croire en lui, de lui faire confiance au point de me confier non pas ma vie mais celle de la chair de ma chair, infiniment plus importante encore. Je n’aurais jamais dû, c’est une évidence. Il peine déjà à se protéger lui-même, comment pourrait-il le faire avec un enfant aussi précieux que le mien ? Il n’a même pas su protéger le sien, il n’a même pas su le suivre. Il n’a pas changé, le lâche, et s’il trouve que je ne me bats pas comme je le devrais pour ceux que j’aime, j’ai au moins le mérite d’essayer de toutes mes forces.
Il est à sa place, près du sol, et il devrait s’estimer heureux que je lui laisse encore le loisir de tenir sur ses pieds. Recourbé, certes, mais toujours debout. Au moins, le coup porté au ventre lui aura volé quelques précieuses secondes de souffle, autant de temps qu’il m’aura épargné à ne pas dire toutes les conneries qu’il peut aligner à la seconde. Je me bats pour ma famille, c’est une chose qu’il n’a jamais faite et qu’il ne peut donc pas comprendre. A mes yeux, pourtant, cela coule de source et puisque je suis le seul protagoniste d’une histoire à laquelle il n’a pas assisté, il ne peut pas en juger par lui-même. Il n’a jamais été un exemple pour personne et surtout pas pour Noah, c’est encore un sujet duquel il se croit maître sans pour autant rien n’y connaître en réalité.
Lorsqu’il se relève enfin, je le supplie intérieurement de s’en aller. Dégage, dégage Ezra ou je vais réellement finir par te tuer. Si je n’ai eu aucun mal à frapper la personne que j’aime le plus en ce monde, est-ce qu’il croit réellement avoir la moindre chance de s’en sortir à son tour sans aucun os brisé ? « T’auras beau foutre des coups à qui tu veux, ça changera rien au fait que tu sois qu’une petite merde, Auden. » Ses gestes sont lents mais je refusais encore de voir venir le coup qu’il finit par me porter à la mâchoire, projetant ainsi ma tête en arrière. Mes mains se portent instinctivement sur le point d’impact alors que je fais rouler ma mâchoire pour s’assurer qu’il n’a rien cassé, l’imbécile. Je ne le pensais pas stupide au point d’essayer de rendre la monnaie de sa pièce. Il est bien meilleur dans le rôle de celui qui encaisse les coups et, rien que pour prouver mon poing autant que parce que je suis incapable de me contrôler, j’en viens à nouveau à garder mes doigts autour de son cou, lui-même bloqué contre un des murs de la petite pièce. Son crâne frappe la brique à plusieurs reprises sans que je ne cherche plus à retenir mes coups. Les derniers coups sont réservés à ses côtés et au même point d’impact sur lequel je m’acharne lâchement, simplement parce que je sais à quel point la douleur est démultipliée après chaque cou.
Mes poignets me brûlent presque autant que mes mains elles-mêmes mais je trouve finalement la force de m’arrêter, tant qu’il tient encore debout, et tout seul. “T’es qu’une pompe à merde, Ezra.” Je crache et fulmine alors que j’en viens à empoigner son t-shirt simplement pour le foutre dehors et lui faire prendre le même chemin qu’il a eu le malheur d’emprunter une fois. La douleur à ma mâchoire est insignifiante pour le moment encore, mais je doute que l’adrénaline suffise à lui faire oublier ses propres maux. Il a un gamin dont il doit s’occuper, c’est la seule raison pour laquelle il est encore en vie. Croyez moi, je n’aurai eu aucun mal à creuser une foutue tombe au milieu du désert. C’est grand, l’Australie, on ne l’aurait jamais retrouvé.