« be young, be dope, be proud  »    will cadburry & adèle shephard

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Elle était tranquille Adèle. Couchée sur son lit, le téléphone en main. En songeant à sa vie. A son travail, à la proposition de Jacob pour venir les rejoindre. Elle serait sûrement bête de pas accepté. Elle aurait sans équivoque une place en or dans sa boîte immobilière. Et pourtant, sans qu’elle sache pourquoi, quelque chose la retenait. Ou peut-être quelqu’un… Elle n’est peut-être pas en mesure de prendre les bonnes décisions désormais, elle ne sait pas. Déboulant dans sa chambre comme dans un moulin, elle ne relève même pas ses yeux sur la silhouette de son cousin, arquant un sourcil face à son crie et son enthousiasme soudain. Bon il avait toqué quand même, à force de se voir sortir à coup de pied aux fesses, il avait au moins comprit ça, ou peut-être que c’est depuis sa relation avec Nino, à force de les surprendre se bécoter (souvent sur le canapé du salon). Finalement peu importe, c’était resté dans un coin de sa tête, tout ce qu’elle pouvait espérer. « Addddiiiiie ! Je sais ce que tu étais en train de te dire. » C’est fabuleux qu’elle n’est pas besoin de parler, qu’il sache déjà le fond de ses pensées, et surtout qu’il lui en fasse part, ça lui permet de rire sur son compte. Elle est comme ça Adèle, taquine à ses heures perdues, et surtout avec son petit monde. « T’étais sûrement en train de penser à ton super-cousin. » Elle arque un sourcil. Ah oui quand même, on en est là… Bon, inutile de lui dire qu’il se trompe sur toute la ligne, il doit bien le voir à sa tête, que c’est pas exactement ce à quoi elle pense, là de suite… « Un peu comme un super héros mais sans la cape ? » Ne lui demander pas pourquoi ni comment elle peut rentrer dans son jeu. Elle a beau le titiller, à chaque fois, soupirer quand elle le voit avec une manette de jeu en main (c’est-à-dire à peu près tout le temps), il n’en reste pas moins son super-cousin bien qu’elle ne l’avouera jamais de la sorte, et encore moins au principal concerné. Non, jamais… Pas même sous la torture, mais peut-être face à des chatouilles. « Et bien ma chère, sache que j’ai la solution pour toi. » Elle l’écoute d’une oreille attentive, probablement prête à tout entendre venant de lui. « C’est le moment où tu es censé m’annoncer que tu vas vivre chez Birdie ? » Et elle ne cache même pas son enthousiasme à cette idée, même si il lui a annoncé son mariage avec sa meilleure amie le jour où, elle a appris le mariage de Nino avec la Beauregard. Et où elle a fondu en larme devant lui après cette annonce. Adèle a toujours été une petite fille, considérant l’amour au-dessus du reste. Ne se privant jamais pour vivre ce sentiment à mille à l’heure, quitte à se brûler les ailes. Et ses ailes ne volent plus désormais. Pourtant, bien qu’il la connaisse un tantinet du genre douce et émue quand ça concerne tout ça, il savait que le problème venait ailleurs. Que ce n’était pas son annonce qui avait pu mettre la Shephard dans cet état. Adèle avait préféré rester évasive, indiquant juste qu’avec Nino, c’était terminé. Sans réellement rentrer dans les détails, quand Ash connaît toute la vérité, la prenant sur le fait, à la sortie de l’immeuble de l’Italien, le jour de l’annonce. « J’ai préparé avec amour, passion et tout seul. tout ça. Un pique-nique, ça te dit ? » Elle pourrait prétexté une grosse fatigue, une déprime soudaine. Une envie de rester seule et pourtant, « seulement si il y a des cookies au chocolat en dessert … » Elle devient en plus dur en affaire. Elle se lève finalement de son lit, « ça va me changer les idées, puis bon il y a pire que rester avec toi… » Et c’est plutôt un compliment sortant de sa bouche pour lui. Elle cligne des yeux, d’un air innocent, le tirant par la main, « bon allé on y va, je t’attends depuis trop longtemps. » Et ils quittent à présent sa chambre, leur appartement.

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Elle ne s’attendait pas à voir débouler son cousin dans sa chambre, en principe, c’est plutôt de son ressort de vouloir sortir, de vouloir prendre l’air, quand monsieur est disposé à ne rien faire, avachi sur son canapé, manettes en main. Mais la Shephard devrait pourtant vivre, rire, elle devrait sauter de joie. Depuis l’annonce de sa guérison, elle a l’impression qu’un truc ne convient pas, qu’elle n’a pas encore droit à cette vie-là. Et bien que son cousin a souvent son nez scotché sur son écran, il l’a vu. Il a vu que Adèle n’allait pas forcément bien, qu’elle n’était pas au top de sa forme, pas comme d’habitude. Elle n’en demeure pas silencieuse Adèle, elle déteste se confier, et généralement, elle le fait une fois qu’elle s’en est sorti, quand tout ça est derrière elle. Il le voit bien que Nino a cessé de venir, et qu’elle a perdu cette étincelle dans son regard. Il ne l’entend plus lui parler des heures de Nino Marchetti, cet Italien qu’il a croisé par hasard, dans une situation qui normalement, n’aurait jamais dû être. « Exactement ! De toute façon, les super-héros doivent pas forcément porter de cape. Regarde : Spider-man ; pas de cape, Iron Man ; pas de cape. » Il est bien plus calé qu’elle en super-héros. Elle ne croit pas en ça, Adèle. Le prince charmant elle y croyait. Elle n’y croit plus. Est-ce parce qu’elle devient une adulte ? Une nana raisonnable ? Elle n’en sait rien mais tout ça n’est désormais qu’un mensonge, qu’une foutaise. « Will Cadburry, pas de cape ! » Qu’elle sur enchérit sur la lancée. Lui offrant pourtant un sourire digne de ce nom, il allait de toute façon bientôt lui demander de lui en faire un, elle prend les devants ! « Je l’aime beaucoup Birdie tu sais et blablabla, mais on pourrait jamais vivre ensemble j’suis sûr qu’on finirait par s’entretuer. » Adèle est bien d’accord, et quel ne fût pas sa surprise quand il lui annoncé pour le mariage. Ca sonnait étrange d’ailleurs. « Je note que pour quelqu’un d’anti mariage, elle est arrivée à ses fins ! » Et il pouvait dire ce qu’il voulait : que c’est un mariage d’amitié, blabla, elle est arrivée à ses fins, c’est tout ce qu’elle retiendra. « Et puis je doute que Mason serait ravi de me voir débarquer chez lui. » Ca la fait rire la Shephard, « il a pas l’air de se prendre la tête le basketteur, puis à ce qui paraît il a d’autres chats à fouetter. » C’était bizarre de dire ça de la bouche d’Adèle non ? Ca la faisait rire la cousine alors qu’il la regardé, comme si elle était étrange soudainement. Il faisait des efforts Will, pour qu’elle se lève, qu’elle se sente bien et elle le lui reconnaissait aisément. « Des cupcakes ça va aussi ? » Elle lève les yeux au ciel, juste pour le fun, « ça va pour cette fois alors… » Elle ne peut s’empêcher de sourire légèrement. Avant de quitter l’appartement et finalement au bout de longues plusieurs minutes, ils arrivent. Le parc n’est pas spécialement bondé, et ça lui fait du bien de s’arrêter un instant pour admirer la vue. D’être au côté de son cousin. « T’as vu ? J’ai fait tout comme dans les films quand ils préparent des pique-niques. » Qu’il dit en mettant une couverture sur l’herbe. Qu’est-ce qu’il lui arrive ? Où est le Will Cadburry qu’elle connait ? « Je me suis dit que ça faisait longtemps qu’on s’était pas retrouvé juste tous les deux. » Ca la fait sourire, « et je t’ai manqué ? » Parce que ça fait toujours plaisir à entendre. « Comment tu vas ? » Avant ou après la séparation ? Elle soupire Adèle, elle ne sait pas vraiment par quoi commencer, ni par où ; à vrai dire. Il n’allait probablement pas comprendre. Lui qui a été marié, puis divorcé, puis qui regrettait rien. « On s’est séparés. » C’est banal, presque avec une indifférence alors qu’elle ne le regarde pas vraiment, préférant porter son attention sur cette nourriture devant ses yeux. Et il ne lui faudrait pas plus de quelques secondes pour savoir de qui elle parle, elle voulait juste le mettre dans le bain et que si il la voyait un peu plus souvent dans sa chambre seule, c’est bien pour une raison. Plus de jeux vidéo avec l’Italien. Plus de quotidien qu’elle aimait, « et toi ça se passe comment avec Birdie ? » Elle change de sujet Adèle, aussi rapidement que c’est arrivé, ne répondant pas vraiment à sa question. Non, elle n’allait pas bien mais elle ne le dirait pas. « Elle ne t’a pas encore enterré dans le parc communale… » Qu’elle s’autorise, un sourire taquin en coin en lui offrant un coup d’épaule gentil avant de lui piquer des doigts la tomate-cerise qu’il tient du bout de ses doigts pour l’engouffrer dans son petit estomac.

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La présence de son cousin lui permet de souffler un peu, elle a d’ailleurs ce sourire taquin au coin des lèvres, quand quelques secondes auparavant c’était pas de son ressort, mais sa présence arrive à pic. Elle a envie de profiter de lui et même si elle n’est sûrement pas de la meilleure compagnie qui soit, elle a envie de faire un effort pour lui. Il allait se venger sans aucun doute de toute ses fois, où il n’avait pas envie de sortir de l’appartement pour se morfondre ou jouer à des jeux, alors qu’elle, avait besoin de respirer la vie, de sentir le soleil sur sa peau. Il allait prendre un malin plaisir, mais c’était pour son bien, et la Shephard le savait bien. « EXACTEMENT ! Le meilleur pour la fin. » Elle soupire, « tant que tu me déguises pas ! » Qu’elle rétorque, avec une lassitude soudaine face à son engouement surprenant. Ils venaient d’échanger leur corps ou quoi ? « Avoue que c’est quand même le mariage le plus fou et incroyable que tu connaisses. » Qu’il avoue quand elle sort de sa chambre, elle fait mine de réfléchir un peu, et elle ne sait plus vraiment sa première réflexion lorsqu’il lui a annoncé s’être marié avec sa meilleure amie. Si il n’y avait pas eu dans la même période, sa séparation avec l’Italien, peut-être aurait-elle été un tantinet plus contente, mais le cœur n’avait pas été de la partie ce jour-là. Et même si elle appréciait beaucoup Birdie, elle avait préféré mettre en garde son cousin sur les peines de cœur, comme si lui, n’en avait jamais eu, alors qu’il a quand même été marié et divorcé avant même qu’elle commence ç draguer les garçons. « En même temps j’en connais pas des masses… » Elle casse son délire en quelques secondes avant de se raviser, « enfin je préfère le vôtre que d’autres… » Et il faudra sûrement pas beaucoup à Will pour savoir duquel elle parle. Et finalement sortir lui fait le plus grand bien. Sur l’herbe, voilà que Will déconne avec elle, la main sur le corps, le visage bien trop fermé et stressé pour pas qu’elle plisse les yeux devant ce spectacle. « Si tu savais… » Elle lui donne un coup sur son torse, manquant de tomber en arrière, mais elle n’avait sûrement pas mit assez de force, bien qu’elle l’aurait voulu. Qu’il tombe sur le dos. « Te moque pas ! » Elle lui tire la langue. Même si ce jeu est bon enfant et qu’elle ne le prend pas mal, elle explique rapidement où elle en est avec l’Italien : nulle part. « Tu veux en parler ? Il s’est passé quoi ? » Elle grimace légèrement à la première question, et finalement elle hausse les épaules, « c’est compliqué. » Elle n’est même pas sur de tout comprendre elle-même, « il va se marier avec son ex, la mère de sa fille… » Elle détourne le regard, elle n’allait pas vraiment dire qu’il attendait ses papiers Australien et qu’il se mari pour cette raison, c’est pas vraiment la première chose qu’elle retient de cette histoire, et surtout elle saurait pas l’expliquer. « T’en fais pas, ça va passer, j’en ai connu d’autre. » Celui-là fait quand même mal, mais elle ne le dira pas vraiment, elle vient poser sa main sur son épaule pour le rassurer. Parler de Birdie et de Will c’est bien plus facile, moins douloureux, bien plus fun. « Le meilleur mariage du monde. » Il a ce sourire en coin, « j’te connaitrait pas, je dirai que t’en pinces un peu pour elle quand même. » Ca la fait sourire. « Pas d’engagement, juste du fun. » Elle hausse les épaules, elle y croit bof. « Elle m’aime trop pour ça. Elle serait dévastée sans moi, elle pouffe de rire, presque moqueuse. Imagine une vie sans Will, ça doit être d’un ennui atroce, tu crois pas ? » Adèle fait une moue outrée, « la terre entière arrêterait de tourner, c’est certain. » Et rien que pour ça, il allait encore bouder quelques secondes de plus. Mais elle aimait le taquiner, même quand le moral n’était pas vraiment là. « T’y crois toi, à un mariage sans sentiment ? » C’était ce qu’il vivait avec Birdie, mais c’était aussi et surtout la mariage de Nino, et ça paraissait si loin de ses propres principes, elle qui a été bercé par le prince charmant depuis sa tendre enfance. L’idée que cela ne se passe pas comme ça pour elle, elle ne veut l’envisager, Adèle.

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Elle n’avait pas envie de se lamenter davantage sur son sort, elle était resté distante, n’en avait parlé qu’à Ash, parce qu’il l’avait surpris en pleure, sortant de chez Nino, la journée même. Elle n’avait donc pas pu nier longtemps ce qui s’y passait, mais elle lui avait fait promettre de ne pas en parler, à personne, encore moins à Cody. Elle avait peur de la réaction de son aîné, il avait toujours été très, trop protecteur envers elle et surtout depuis la mort de leur parent. Elle n’avait pas besoin qu’il lui dise, qu’il l’avait prévenu. Que ce n’était pas surprenant ou ce genre de phrase qui agacerait la brune plus qu’autre chose. Elle n’avait pas non plus envie de voir le regard satisfait de son aîné pas quand elle n’a pas eu une conversation calme et posée, avec l’Italien, mais elle tarde à venir cette conversation, elle se demande si un jour, elle sera là. Parce qu’aucun des deux ne veulent faire le premier pas, ça se heurte souvent par des disputes. Pour autant, elle a envie de profiter de cet instant avec son cousin pour lui dire les choses, se libérer de ses pensées négatives et peut-être passé un pique-nique plus détendue, moins tiraillée entre deux sentiments que tout opposent. « Se marier avec son ex ? » Qu’il demande, et si ça avait dans un film, elle aurait brandi son bras, un coussin pour dire à l’actrice de partir à la reconquête de son âme sœur, de pas se laisser faire ! De creuser davantage, mais elle n’en avait pas la force, quand ça concerne aussi proprement. « C’est une blague ? Mais pourquoi il fait ça ? » Elle aimerait que ce soit une blague, Adèle. Elle a tant cru pouvoir le ramener à la raison, elle lui avait même rajouté qu’elle était capable de lui dire oui, qu’elle serait capable de se marier avec lui, même si c’était sans doute trop tôt pour eux. Qu’elle était capable de franchir ce pas, pour lui. Mais il n’en avait rien à faire, Nino. Tout ce qui voyait, c’était ce foutu papier, et elle s’était alors demandé ce qu’elle représentait pour lui. Si elle avait réellement compté pour lui. Elle avait longtemps espérer se réveiller de ce cauchemar. Elle avait commencé par le bouder, ne plus lui donner de nouvelles. Ils s’étaient disputés, plusieurs fois. Et puis, elle avait finis par lâcher prise. Faire sa vie de son côté, le laisser profiter de ce mariage de son côté. Elle avait finis par le lâcher. « Je sais pas, Will. J’aimerai que ce soit une blague. » Mais une blague de mauvais goût on est d’accord. « Il est resté confus… » Ou plutôt, elle ne lui a pas laissé placer une, tant qu’elle n’entendait pas les mots, qu’il reviendrait sur sa décision comme elle lui avait demandé, presque imploré. Elle savait que son couple ne résisterait pas à tout ça. « Oui mais tu mérites pas ça. Je suis désolé pour toi. Je le place dans ma blacklist, si tu veux je peux l’utiliser comme cobaye pour m’entrainer à perfectionner les sortilèges impardonnables. » Et ça la ferait presque rigole Adèle, elle arrive à sourire à son cousin devant sa blague de mauvais goût, et pourtant, combien tentante. « Tu crois que c’est possible ça ? » Qu’elle enchérit, presque charmée par cette idée, oubliant pour un petit temps, que son cœur est prisonnier, et qu’elle ne sait plus quoi faire. « Faudrait que je m’y intéresse, » elle souligne, le cœur un peu plus léger, s’offrant même dans ses pensées quelques sortilèges possibles, même si elle sait qu’elle ne lui souhaitait rien de pire. Elle l’aime encore, quoi qu’elle dise, quoi qu’elle pense. Laissant son esprit vagabonder, elle en était même venue à poser une question bien trop personnelle à son cousin, comme si il aurait la clef du mystère. « Oui, carrément, » évidemment, que pouvait-il prétendre, lui Will Cadburry à autre chose que cette merveilleuse réponse, qui n’aide en rien sa cousine ! Elle fronce les sourcils, un instant, « mais pourquoi ? Si il n’y a pas d’amour, de tendresse, quel intérêt ? » Elle connaissait l’intérêt de Nino, mais elle ne le comprenait pas. Mais celui de Will, c’était quoi ?! « Mais par contre il faut que ce soit bien clair des deux côtés, s’il y a pas d’ambiguïté, franchement, ça peut se faire facilement. » Ca dépasse tout ce qu’elle peut considérer. « Pourquoi cette question ? » Qu’il demande, reportant son attention sur elle. « J’comprends pas Will… Je comprends pas, je sais qu’il existe des mariages par intérêt, » pour l’argent, le luxe. Par obligation, elle sait tout ça, mais Nino ni Will ne vivent dans la gloire, le luxe, l’argent. « Il n’est peut-être pas ce parfait prince charmant que j’attends… » La douce Adèle qui revient à la réalité, en piquant une tomate cerise du plat, croquant dans le toast que Will nargue, passant devant son nez fin. Il fait la moue et elle rigole, le cœur plus léger. Elle voulait parler d’autre chose, et quoi de mieux que taquiner son cousin, « tu nous as prévu quoi après ce magnifique pique-nique ? Un plongeon dans la mer ? Un footing sur la plage ? » Elle l’entend déjà soupirer à outrance, râler.