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 Maybe it might be time for a better day | Byron & Andy

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Message(#)Maybe it might be time for a better day | Byron & Andy EmptySam 29 Mai - 20:23

La semaine a été éprouvante pour Andy. Sur le chemin du boulot, comme souvent depuis qu’il a quitté l’appartement de son ami Adriel il y a maintenant quelques jours, cette soirée tourne en boucle dans sa tête. Enfin, plus que la soirée - qui a été très sympa - c’est surtout le lendemain matin qui fait cogiter Andy. Au réveil et sans comprendre ce qu’il se passait, il s’était retrouvé face à Lincoln, le seul garçon de qui il a réellement été amoureux et à qui il a pourtant fait tant de mal… Ses retrouvailles inattendues ne s'étaient pas très bien passées, et avaient fait resurgir pas mal de souvenirs dans l’esprit d’Andy. Il sait qu’il ne peut pas refaire le passé, qu’il doit aller de l’avant et arrêter de réfléchir à ce qu’il aurait dû faire ou dire, alors il espère que le boulot va suffisamment lui occuper l’esprit pour arrêter de penser à tout ça.

Il regrette finalement ce souhait après ces 24h de garde où les interventions difficiles se sont enchaînées. Malgré la solidarité et le soutien qui règne au sein de l’équipe des pompiers, Andy accuse le coup et rentre chez lui encore plus mal qu’il n’était arrivé. Malgré ses années de métier, c’est toujours aussi dur pour lui de voir des vies brisées et des familles détruites. Lui ce qu’il aime, c’est sauver les gens, alors quand il ne peut pas sauver tout le monde où qu’il arrive trop tard sur le lieu de l’accident, c’est dramatique pour lui, comme pour tous ses collègues d’ailleurs.

De retour chez lui (ou plutôt chez Maxine), le sourire de sa fille à peine réveillée lui met tout de même du baume au cœur. Il l’aide à se préparer et l'emmène à l’école avant d’aller se coucher quelques heures. Un sommeil pas vraiment réparateur vu toutes les idées et les images qui hantent son esprit… Alors qu’il prend son petit-dej (au milieu de l’après-midi, le temps de se recaler), il réfléchit à la manière dont il pourrait se changer les idées et enfin inverser la tendance pourrie de sa semaine. En plus, Arya est invitée à passer la nuit chez une copine d’école ce soir, alors Andy peut sortir sans culpabiliser. En balayant les noms dans son répertoire téléphonique, son regard s’arrête sur celui de Byron. Même si ça fait des années qu’il ne l’a pas vu, il se rappelle sans mal les moments qu’il a passé avec lui, toujours simples et agréables. C’est clairement lui qu’il devrait voir en fait. Ou pas ? Andy n’a pas gardé contact avec lui après son départ pour Seattle alors il ignore s’il vit encore à Brisbane ou même s’il est toujours escort. Il y a sans doute peu de chances que ce soit le cas, ce serait trop simple non ? Le brun tente quand même le coup et lui envoie en message, en lui demandant simplement des nouvelles. Après plusieurs échanges, il apprend que Byron vit toujours dans le coin, et il est même dispo ce soir.

C’est avec un peu d’appréhension qu’Andy se rend sur leur lieu de rendez-vous quelques heures plus tard. Il n’a pas d’attentes précises, espère juste passer une soirée agréable et sans prise de tête. Il n’y a pas de raisons que ça se passe autrement, pas vrai ? Alors qu’il attend Byron devant l’hôtel où ils sont censés se retrouver, Andy ne peut s’empêcher de se demander s’ils vont pouvoir passer un bon moment comme avant malgré toutes ces années sans se donner de nouvelles... Pour éviter de trop y penser, il jette plutôt un œil autour de lui, espérant voir rapidement arriver le jeune homme.
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Message(#)Maybe it might be time for a better day | Byron & Andy EmptyDim 30 Mai - 11:58




Maybe it might be time for a better day
Allongé sur mon lit, je sens mon téléphone vibrer. Signe de l'arrivée imminente d'un texto. Encore. Depuis la mort de Victoire, les messages ne cessent de m'être adressés. Soutien. Compassion. Pourtant, aucun message ni aucun mot n'étanchent pas peine et cicatrise le trou béant engendrait par la mort dramatique de ma colocataire. Surtout, avec la macabre découverte de son corps, lesté dans le fleuve. De temps à autre je me remémore cette nuit. Les derniers messages de la jeune femme. La détresse qui l'habitait alors. Et mon impuissance. Un cauchemar récurrent. Sur le dos. Je regarde le plafond. J'imagine son visage. Il veille sur moi, comme un ange gardien. Je bascule mon corps sur le côté. Je tends le bras. J'attrape mon téléphone personnel. Aucun message. Je le laisse choir à côté de moi. Je tends le bras. Une seconde fois. Mes doigts se renferment autour de mon téléphone professionnel. Une notification. À nouveau sur le dos, je déverrouille mon téléphone. Un nom apparaît. J'écarquille les yeux. « Oh putain... Andy ! » Je suis surpris. Le jeune homme avait disparu des radars. Sans raison. Sans donner de nouvelles. Dix ans auparavant. Machinalement, je lui réponds. Nous échangeons quelques banalités. Sur nos vies respectives. Exilé à Seattle, il est de retour à Brisbane depuis peu. Où il est pompier. La conversation dérive. Il a envie de me voir. Je réfléchis. Les bras à croix, je fixe le plafond. 'Qu'est-ce que je fais ? Je réponds à sa sollicitation ? Je continue à me morfondre seul, dans ma chambre ?' J'ai besoin de sortir. De me vider la tête. De penser à autre chose. Une chose légère. Le message d'Andy arrive à point nommé. Sans le savoir, son retour pourrait agir comme une thérapie. Lui faire du bien. Et, par procuration, me faire du bien. 'Arrête de réfléchir ! Agis !'. Je réponds favorablement à sa proposition, en demandant le lieu et l'heure du rencard.

Apprêté, j'arrive à Fortitude Valley. J'ai la gorge qui se noue. Je n'ai pas remis le nez dans le quartier depuis le soir du drame. Sauf pour me rendre au travail. Au casino. Je déglutis. J'arrive à proximité de mon ancien appartement. Coup de frein. Je vois mon immeuble et sa façade noircie par les flammes. J'ai les larmes qui me montent aux yeux. Je pense à Victoire. À sa vie fauchée, comme un épi de blé. Elle avait tant de choses à vivre. Mais le destin en a décider autrement. Un coup de klaxon me sort de mes pensées. Je poursuis ma route. Quelques minutes plus tard, je me gare à proximité de l'hôtel indiqué par Andy.

J'ai une bouffée de chaleur. Serais-je capable de le reconnaître. Le jeune homme de vingt-deux ans n'est plus. Il a grandi. Il a maturé. Je souviens de son visage, encore enfantin, tout juste sorti de l'adolescence, son sourire charmeur, mais son regard perdu. Rempli de doutes, de questionnements sur son identité. Sur son attirance envers la gente masculine. Réminiscences tandis que je m'approche de l'hôtel. J'aperçois une silhouette devant. Statique. Elle regarde sa montre. Est-ce lui ? Il est de dos. Je m'avance. À ce moment-là, la silhouette se tourne vers moi. La lumière du soir illumine son visage. Je reconnais ce visage. Ce regard. Il est rendez-vous. « Salut Andy ! » Je me plante devant lui. Un petit sourire apparaît sur mon visage. « Tu n'as presque pas changé ! » Je dépose un baiser sur sa joue, tout en profitant de la situation afin de sentir son odeur corporelle. Si agréable. « A part ta coupe de cheveux. Ça te va bien ! » Ajoute-je en n'hésitant pas à passer une main sans sa chevelure. Soyeuse. « Ton message a été une agréable surprise ! » Silence. « On y va ? Je te suis ! » J'agrémente mes propos par un clin d’œil aguicheur. Nous aurons l'occasion de discuter plus longuement (ou pas) seul à seul, dans l'atmosphère feutrée d'une chambre.

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Message(#)Maybe it might be time for a better day | Byron & Andy EmptyMer 2 Juin - 18:41

La vie sentimentale d’Andy n’a jamais été très simple, mais il a l’impression qu’elle est particulièrement compliquée en ce moment. Il sait qu’il ne peut pas rester éternellement en break avec Kate, mais il ne sait pas pour autant comment sortir de cette situation. Divorcer pour se donner une chance d’assumer qui il est et trouver la bonne personne, ou s’accrocher pour tenter de sauver son mariage et permettre à Arya de grandir dans une famille unie ? Il est perdu et surtout, il a peur que la décision qu’ils prendront avec Kate affecte leur fille… Enfin, tant que sa femme est en expédition à l’autre bout de monde, les choses sont un peu plus simples et cela lui laisse le temps de réfléchir.

En chemin pour l’hôtel, Andy ignore si la soirée qu'il s'apprête à passer à Byron va l’aider à y voir plus clair dans ce qu'il veut, ou même si c’est une bonne idée. Comme souvent, il a agi sur un coup de tête et s’est laissé guider par son instinct. C’est spontanément qu’il a eu envie de prendre des nouvelles de Byron en voyant son nom dans son répertoire téléphonique et tout aussi naturellement qu’il lui a proposé de le voir après quelques messages échangés. C’est toujours plus agréable de discuter face à face que par écrans interposés, surtout quand l’interlocuteur a le physique de Byron et que la rencontre peut se terminer de manière bien plus intense qu’une simple discussion…

A son arrivée sur le lieu de rendez-vous, Andy constate qu’il est le premier. Il jette un œil à sa montre. Il est pile à l’heure convenue, ou presque. Il espère que Byron ne va pas tarder, histoire de ne pas lui laisser trop le temps de réfléchir à la situation. Son souhait est exaucé puisqu’en relevant les yeux pour regarder autour de lui, il remarque une silhouette qui ne lui est pas inconnue. Lorsqu’il arrive à son niveau, le visage d’Andy s’éclaire en constatant qu’il s’agit bien de celui qu’il attend. “Salut !” Répond-il dans un sourire. Le jeune homme remet tout de suite une certaine proximité entre eux en venant l’embrasser sur la joue, un contact aussi furtif qu’agréable pour Andy. “Merci. T’as pas trop changé non plus je dois dire, toujours aussi canon.” Répond-il spontanément. Il a toujours tendance à parler avant de  réfléchir, tant mieux pour l’ego de Byron sur ce coup là. Enfin, il n’a sans doute pas besoin des mots d’Andy pour avoir conscience de son physique avantageux cela dit. Un nouveau sourire s’inscrit sur le visage du brun en apprenant que Byron a accueilli son message comme une agréable surprise. En reprenant contact, Andy avait redouté de mal tomber, que Byron n’ait pas envie de le voir ou tout simplement qu’il ne réponde pas. Mais finalement ils sont là, et Andy est ravi d’avoir osé le recontacter. ”Yes !” confirme simplement Andy en ouvrant la marche et entrant dans l’hôtel. L’établissement est assez simple, mais tout de même cosy et plus agréable qu’un basique motel. Il récupère la clé de la chambre qu’il a réservé à la réception puis traverse les couloirs en compagnie de Byron jusqu’au bon numéro.

Une fois à l’intérieur de la pièce, ils découvrent une chambre plutôt spacieuse avec une décoration épurée et moderne. Andy enlève sa veste et la jette sur le lit, puis se tourne vers Byron. “On se prend un verre pour fêter ces retrouvailles ?” Propose naturellement Andy avant de se diriger vers le minibar. C’est vrai qu’en proposant à Byron de le voir, Andy imagine finir la soirée autrement qu’en buvant simplement un verre - ils auraient pu se retrouver dans un bar sinon - mais il ne se voit pas pour autant lui sauter dessus à peine arrivé dans la pièce. Il apprécie Byron au-delà de ses qualités physiques et sexuelles, alors ça lui semble naturellement de prendre le temps de discuter un peu, surtout après tant d’années sans se voir. “Qu’est ce que je te sers ?” Lui demande-t-il. Il lui sert son verre, et un gin tonic pour lui. Il prend les deux verres et tend le sien à Byron tout en se posant sur le lit. “A la tienne !” Lance-t-il dans un fin sourire en trinquant avec lui. ”Tu sais, pour moi aussi c’est une surprise qu’on puisse se retrouver si facilement. Je pensais pas que tu répondrais à mon message pour tout dire. Je me suis dit que si ça se trouve, t’étais casé et fidèle à ta moitié, ou un truc dans le genre…” C’était la première supposition qui était venu à l’esprit d’Andy quand il avait envoyé son premier message un peu plus tôt. Il espérait même pour Byron que c’était le cas, il lui souhaitait avant tout d’être heureux mais si cela voulait dire ne plus le voir. “Enfin, c’est peut être pas ce dont t’as envie non plus...” Ajoute-t-il, songeur. Après tout, tout le monde n’a pas forcément envie d’avoir une vie sentimentale rangée, en étant en couple et fidèle qu’à une seule personne… Il boit une gorgée de gin avant de reprendre la parole, songeant que ce n’était pas forcément nécessaire de s’attarder sur le sujet de l’amour. “Alors, t’as fait quoi de beau durant mon absence, t’es resté dans le coin ou t’as bougé un peu ?” Lui demande-t-il avec une réelle curiosité.
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Message(#)Maybe it might be time for a better day | Byron & Andy EmptyDim 6 Juin - 6:06




Maybe it might be time for a better day
“Merci. T’as pas trop changé non plus je dois dire, toujours aussi canon.” . Échange de bons procédés. Je réponds à son compliment par un sourire. J'ai vieilli. J'ai pris en maturité. Je n'ai plus le visage post-adolescent.. Je suis devenu un homme. Je ne suis plus l'être un peu perdu qu'il a pu connaître dans le passé. J'ai mûri. Au gré des événements et des rencontres. « Je me suis bonifié avec l'âge comme du bon vin. Comme toi d'ailleurs ! » Dis-je, pour le rassurer, avant de lui avouer ma surprise lorsque j'ai reçu son message. « Je ne pensais plus te revoir ! » Renchéris-je avant de lui proposer que nous rejoignons l'hôtel.

À la réception, nous récupérons la clef. Avec ce laissez-passer, nous traversons les couloirs. Je ne cache pas mon attirance pour lui. Jusqu'à la porte de notre chambre, je me risque à être extrêmement tactile avec lui. Je dois dire, qu'avec les péripéties qui se sont enchaînés dans ma vie, j'ai besoin de penser à autre chose. Quelque chose de simple, quelque chose que Andy peut me donner. La chambre choisie reste simple. Sans chichi. Parfaite pour s'adonner à des moments de plaisir. Andy n'attend pas une minute pour retirer sa veste. Veut-il que nous démarrions les hostilités. Je ne suis pas contre. À son image, je retira ma veste tandis qu'il se retourne vers moi. “On se prend un verre pour fêter ces retrouvailles ?” Sa question me surprend quelque peu. Je m'approche de lui. Dangereusement. Et sans lui demander son avis, je pose une main sur sa joue. « Nous aurions pu commencer notre petit jeu ! » Dis-je d'une voix calme, posée, mystérieuse, avant de l'embrasser. Ce contact ne dure que quelques instants. Je ne veux pas le mettre mal à l'aise. « Mais tu as raison... N'allons pas trop vite en besogne et trinquons ! » Sans un mot Andy se retourne. Je pense l'avoir chamboulé. Je ne pense pas qu'il s'attende à une telle offensive. Il veut prendre son temps. Je le comprends. Je le vois alors porter toute son attention sur le contenu du minibar. J'espère ne pas l'avoir brusqué avec mon baiser impromptu. 'Tu es con Byron, c'est lui qui est le maître du jeu ! Pas toi ! C'est lui qui donne la cadence !' Finalement, il se retourne et me demande “Qu’est ce que je te sers ?” Derrière lui, une bouteille attire mon attention. Sans attendre, je lui demande « Un whisky glace pour moi ! » avant de reculer et de m'asseoir sur l'extrémité du lit. Andy se retourne et me rejoint, deux verres à main. Gin tonic pour lui.  “A la tienne !” J'attrape mon verre et dans un mouvement, nous les entrechoquons ensemble. Tandis que je porte le verre à mes lèvres, Andy commence à se poser des questions sur moi, sur mon possible refus de répondre favorablement à son message. Je comprends alors que mon geste précédent, ce baiser, est arrivé bien trop vite. Je le regrette. Je pense qu'avant de s'adonner à quelques plaisirs charnels, le jeune homme a besoin de discuter, vider son sac, se rassurer. Je balaie ses suppositions d'un revers de main. « Moi ? Casé... Doux rêve... Je crois que je ne suis pas fait pour les choses de l'amour... Pourtant, j'essaie de me soigner, d'être plus ouvert et de laisser la possibilité à quelqu'un d'atteindre mon cœur ! » Sans succès jusqu'alors. J'ai eu un petit espoir, en février. Avec Lincoln. Ce jeune homme a quelque chose de particulier, d'indéfinissable, tellement mignon, qu'il y a quelque chose qui s'est passé. Est-ce une première fêlure dans mon cœur ? Je l'ignore. De toute manière, je ne l'ai plus revu depuis son anniversaire. Je ne sais pas s'il a ressenti la même chose. D'autant plus que nous étions quelque peu avinés. Je ne préfère plus y penser. Pas ce soir. Revenir à Andy. Seulement à lui. “Alors, t’as fait quoi de beau durant mon absence, t’es resté dans le coin ou t’as bougé un peu ?” Je le regarde. Un sourire apparaît sur mes lèvres. « Tu sais, contrairement à toi, je n'ai pas bouger de Brisbane. J'ai essayé de vivre, de survivre. J'ai suivi des cours de cuisine. J'ai travaillé... Comme serveur. Comme cuisinier. Rien de transcendant en somme ! » Silence. « Je n'ai pas eu ta chance ! » Je bois une nouvelle gorgée de whisky... « Alors Seattle, tu as fait un peu des rencontres... Comment sont les Américains ? » Silence. « Et qu'est-ce qui te ramène à Brisbane ? » Et une question me taraude. Je bois encore une gorgée de whisky, pour me donner du courage. Finalement, j'ose. « Pourquoi, tu m'as recontacté ? » J'avais songé qu'il avait une vie rangée, que le bouton avait éclos et qu'il n'avait plus besoin de mes services.

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Message(#)Maybe it might be time for a better day | Byron & Andy EmptyMar 15 Juin - 18:20

Andy arbore un sourire quand Byron lui fait savoir que, comme lui, il s’est bonifié avec l’âge. C’est sûr qu’après autant d’années sans se voir, ils ont forcément changé tous les deux. Heureusement aucun des deux hommes ne semble déçu et c’est sûrement bon signe pour la suite de ces retrouvailles. “On se débarrasse jamais de moi !” Plaisante Andy quand Byron fait remarquer qu’il ne pensait pas le revoir. En réalité, avant ce soir Andy n’avait pas idée qu’il pourrait revoir Byron non plus. Mais il est content de se retrouver face à lui à présent, et espère que les années n’auront rien enlevé au feeling qui passait si bien entre eux.

Après un passage à la réception de l'hôtel, ils prennent la direction de la chambre et Byron n’attend pas d’être à l’intérieur pour se montrer tactile avec Andy. Une proximité agréable aux yeux du brun, même si de son côté il n’est pas encore complètement à l’aise. Mine de rien, ça fait un bail qu’il n’a pas été dans la séduction. D’ailleurs, ça le rassure un peu de savoir qu’il n’a pas besoin d’être bon à ce petit jeu pour que ça fonctionne ce soir, ça lui met moins de pression. Il n’a qu’à se détendre et profiter en toute simplicité de sa soirée et de la compagnie de Byron. Une fois dans la chambre, il ne semble pas tout à fait sur le même tempo puisqu’Andy propose de prendre un verre alors que Byron lui fait comprendre qu’il serait bien passé directement à la vitesse supérieure. Andy le comprend dès qu’il sent la main de Byron sur sa joue, et ses dires le confirment. Le baiser furtif qui suit est aussi agréable que troublant pour le brun. Il reste d’ailleurs un instant bouche bée. Il est partagé entre l’envie de prendre le temps de retrouver le Byron qu’il connaît et ne pas avoir l’impression d’être en compagnie d’un inconnu, et l’envie plus primitive de lui sauter dessus. Si Byron avait continué son offensive, l’envie primitive aurait sans doute fini par prendre le dessus, mais il calme finalement le jeu accepte le verre proposé par Andy. Ce qui arrange ce dernier puisque ça lui laisse le temps de se remettre de ses premières émotions, mais il espère ne pas avoir frustré le blond ; Il a envie que la soirée soit aussi agréable pour Byron que pour lui. Au lieu de se poser trop de questions, Andy sert les boissons, convaincu qu’un peu d’alcool peut lui faire que du bien.

Ils trinquent avant que le brun ne s'intéresse à la situation de Byron. Il confirme qu’il n’a personne dans sa vie sentimentale, ce qu’Andy présageant puisqu’il a accepté son invitation. “C’est un bon début. Je te souhaite de finir par trouver la bonne personne.” Répond-il avec sincérité. Andy est loin d’être un exemple en matière de vie sentimentale - sa présence ici en est sans doute une preuve - mais durant les quelques mois de relation qu’il avait eu avec Link, il avait touché du doigt le bonheur que pouvait procurer l’amour passionnel et il ne peut que souhaiter à tout le monde de vivre ça. Sa relation avec Kate n’a pas vraiment été comparable. Sur le coup il s’était dit que chaque relation était différente, que ce n’est pas parce que ses sentiments n’étaient pas aussi intenses qu’ils n’étaient pas réels, que peut être ils s'intensifieraient au fil des années. Aujourd’hui il se rend compte qu’il s’était sans doute juste voilé la face… En sentant l’attirance physique qu’il ressent pour Byron ce soir, il se rend bien compte qu'une femme ne pourrait sans doute jamais lui faire un tel effet. Reste à savoir s’il réussira un jour à assumer cette différence.

Andy le questionne ensuite sur ses activités durant toutes ses années. Il apprend qu’il est resté à Brisbane et qu’il a eu différents boulots. “Tu bosses toujours comme cuisinier ? Si c’est le cas, faut que tu me donnes l’adresse du resto, histoire que je puisse voir si t’es aussi bon en cuisine qu’au lit !” Demande-t-il dans un sourire amusé. Il serait curieux de goûter à la cuisine de Byron, convaincu qu’il se régalerait. “Ils sont plutôt accueillants. Ils ont le contact facile et sont assez fêtards, je me suis fait pas mal de potes !” Explique-t-il en tout franchise. Il s’était vite intégré à Seattle, et c’est sans doute ce qui l’avait poussé à rester autant d’années. “Après si tu parles de rencontres plus "sentimentales", je me suis casé assez vite au final, donc on peut pas dire que j’ai beaucoup expérimenté la drague à l’américaine.” Ajoute-t-il, songeant que la question de Byron portait peut-être plus sur ce point. Est ce que les américains draguent différemment que les australiens ? Il ne saurait pas vraiment le dire puisque c’était Kate qui était venue vers lui et qui l’avait invité à sortir après une première rencontre lors d’une intervention de l’équipe de pompier d’Andy. D’ailleurs, avec son métier et le corps musclé qui va avec, Andy aurait sans doute eu facilement du succès s’il avait cherché à draguer. Il aurait peut être mieux fait de rester célibataire plus longtemps pour en profiter... Il boit un peu de Gin avant de répondre à sa question suivante. Pourquoi il est revenu ? Il avait pris cette décision un peu sur un coup de tête à vrai dire. “Je crois qu'il y a plusieurs facteurs qui m’ont donné envie de revenir ; Ma cousine, de qui je suis hyper proche, est revenue vivre ici il y a quelques mois, et puis j’ai plus ou moins rompu avec ma femme pas longtemps après… Maintenant elle est partie à l’autre bout du monde donc j’ai pu récupérer la garde de notre fille et je crois que j’avais besoin de changement donc je suis parti avec la petite pour retrouver Brisbane.” Tente-t-il de résumer, se rendant compte après coup que ça faisait peut être beaucoup d’informations dans la même phrase pour Byron. En général, quand Andy raconte à quelqu’un qu’il est marié avec une gamine, cela paraît complètement banal et c’est d’ailleurs ce qui arrange bien le brun. Les gens le trouvent “normal” et ne posent pas de questions. Mais Byron lui connait l'attirance d'Andy pour les hommes, alors il va sans doute avoir une réaction différente. Le brun appréhende un peu, et espère ne pas ressentir un jugement trop négatif de sa part. Il continue de boire son gin avant de reprendre la parole pour répondre à la nouvelle question de Byron. “J’ai passé une semaine particulièrement merdique, j’avais envie de me changer les idées et passer une soirée agréable, je me suis dit que t’étais la bonne personne pour ça.” Explique Andy en toute transparence, un sourire aux coins des lèvres. “Et toi, t’as hésité avant d’accepter ?” Demande-t-il par curiosité. Est-ce qu’il avait accepté de venir parce qu’il était en galère de thune ? Il y avait sans doute un peu de ça, mais dans le fond Andy espérait que Byron n’est pas venu juste par obligation financière mais aussi parce qu’il avait envie de passer un moment avec lui.
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Message(#)Maybe it might be time for a better day | Byron & Andy EmptyDim 20 Juin - 2:17




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Nous n'avons pas le même timing. Il propose à boire. Je propose que nous passions aux choses sérieuse dès l'instant où nous pénétrâmes dans la chambre. J'illustre mes propos par un geste un baiser. Lorsque mes lèvres se joignent aux siennes, son langage corporelle traduite une certaine surprise. Il demeure bouche bée, quelques instant. Afin de repartir du bon pied, je vais immédiatement dans son sens. Un verre. Sage décision. Je ne veux pas l'obliger à faire quoi que ce soit dans la précipitation.

Le trentenaire sert à boire. Whisky pour moi. Gin pour lui. Assis au bout du lit, je saisis le verre qu'il me tend avant de trinquer chaleureusement avec lui. Tandis qu'il se posait beaucoup de questions. Sur la possibilité que je puisse répondre. Il m'imaginait en couple. Que nenni. Je m'inscris en faux. Jusqu'à présent mes relations sentimentales se limitent à quelques semaines, quelques mois (avec un peu de chance). Rien de fou. La vie de couple est compliqué à mes yeux. Je n'aime pas être enfermé dans des habitudes. Et souvent, je préfère tout arrêter et voler de mes propres ailes. Être libre. Maintenant que l'étape fatidique des trente ans se rapproche dangereusement, je ne suis plus contre le fait de me poser, trouver une personne qui m'accepte comme je suis et avec qui faire un bout de chemin. Sur le papier, mon vœu est louable. Avant cela, je dois lever quelques freins. Et j'ai, enfin j'avais, la sensation que ma rencontre, plutôt mes retrouvailles avec Lincoln s'inscrivait dans le processus. Mes espoirs sont vite tombés à l'eau lorsque j'ai plus eu de nouvelles. Ai-je été trop brusque ? Trop entreprenant ? Ai-je dit un mot de travers ? Ou c'est juste parce qu'il m'a vomi dessus ? Je n'en ai pas la moindre idée. Peut-être que la vue de toutes les cicatrices qui parsèment mon corps a fini par le rebuter. Je l'ignore. « Advienne que pourra ! » finis-je par dire, en affichant un léger sourire. Rien n'est encore acquis.

Je préfère la question suivante. Moins intime. “Tu bosses toujours comme cuisinier ? Si c’est le cas, faut que tu me donnes l’adresse du resto, histoire que je puisse voir si t’es aussi bon en cuisine qu’au lit !” Je rougis lorsque j'entends la fin de sa phrase, avant d'ajouter, avec assurance. « Bien sûr Monsieur Hamilton ! » Silence. « Et tu pourrais faire d'une pierre deux coups... Faire appel à mes service, comme cuisinier à domicile. Et avoir un extra... » Silence. Je pose une main sur sa cuisse. « La cerise sur le gâteau ! » Je le regarde et plonge mon regard azur dans le sien, avant de retirer ma main, et porter mon verre à mes lèvres afin de boire une gorgée de whisky. Puis j'embraye sur autre chose, sur sa vie à Seattle, sur les rencontres qu'il a pu faire et sur le caractère des Américains. Il avoue avec franchise que ces derniers sont plus accueillants que nous autres Australiens. Vraisemblablement, il s'est fait pas mal d'amis. Et a fait la fête... « Tu as participé au Spring break du coup ? Ça se passe en Floride c'est ça ? Il paraît que c'est de la folie... » Demande-je, curieux, avant que celui-ci ne poursuive sur sa vie sentimentale. Elle a pris un tournant plus sérieux assez rapidement. Mon regard brille, j'affiche un petit sourire. « Monsieur le sapeur-pompier a embrasé le cœur d'une ravissante jeune femme et a sorti sa lance pour éteindre son feu intérieur... » Un instant, par cette allusion osée, j'envie la chanceuse qui a mis le grappin dessus. La chanceuse, oui. Je n'imagine pas que l'homme qui se trouve devant moi ce soit jeté dans les bras d'un homme. Il ne serait pas là. Il s'assumerait. Je toise Andy avant que mon regard s'attarde sur son entrejambe, un instant. Mes joues s'empourprent en imaginant son membre. Dans mes souvenirs, il était bien doté. J'avais hâte que nous passions à la vitesse supérieure. Pour redécouvrir son corps musculeux. Sentir sa peau contre ma peau, son souffle dans le creux de mon cou et partager un moment de plaisir. Mon esprit s'égare tandis qu'il m'explique les raisons de son retour. Il me parle de sa cousine. Revenue au pays des kangourous. De la fin de la relation avec sa femme. 'Sa femme ? Putain mais il était marié !' J'écoute attentivement. Il a obtenu la garde de sa fille. Il est donc revenue. « Tu t'étais construit une vie proprette... En mettant au placard ton attirance pour la gente masculine... » Ce n'est ni un reproche, ni une critique, une simple constatation. Une vie de famille presque parfaite. « Ton père devait être fier ! » Lance-je comme remarque. Lorsque nous nous étions rencontrés, j'avais la sensation que son paternel régissait sa vie. Pour qu'Andy entre dans les cases. Avoir une femme et des enfants. Une vie de famille parfaite. Même si cela devait lui coûter.

J'enchaîne sur les raisons de son appel. Pourquoi moi. Qu'est ce que je peux lui apporter. Je le pensais caser. Ce n'est plus le cas. Mais de l'eau a coulé sous les ponts. Suis-je la personne la plus appropriée pour lui répondre à ses besoins. Je le regarde. Je l'écoute. “J’ai passé une semaine particulièrement merdique, j’avais envie de me changer les idées et passer une soirée agréable, je me suis dit que t’étais la bonne personne pour ça.” Il a frappé à la bonne porte. Effectivement. Je suis un professionnel pour faire oublier les moindres soucis à mes clients. Et qu'il pense à autre chose. « Tu as bien fait. Je suis la bonne personne Andy... » Avant de répondre à sa propre question. « Un instant oui. Mais ma vie n'étant pas rose en ce moment, ton message et ta proposition de se voir sont arrivés à point nommé... » Silence. Je finis mon verre de whisky. Je pose le verre sur la table basse avant de me tourner vers le sapeur-pompier. « Mais assez parlé de moi... » Je grimpe sur le lit, je me place derrière le brun, me collant presque à lui et dépose mes mains sur ses épaules. Doucement, je commence à lui faire un massage. Je penche ma tête en avant... « Qu'est-ce qu'il ne va pas. Tu es vraiment tendu... Tu sais que tu peux tout me dire... Déverser tes frustrations sur moi. Vider ton sac ! » Mes mains tente d'opérer à un massage. Mais la tension au niveau de ses épaules est extrême. Je ne me laisse pas abattre. Mais au creux de son oreille, je finis par dire... « Si tu veux, je peux m'occuper de ton entrejambe... Tu seras moins tendu... » Mes lèvres effleurent le creux de son cou et mon nez est attiré par la délicate odeur qui se dégage de sa peau. « J'aime beaucoup l'odeur de ton parfum ! » Ajoute-je pour éviter qu'il ne reste focalisé sur ma proposition indécente.


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Message(#)Maybe it might be time for a better day | Byron & Andy EmptyJeu 1 Juil - 18:11

Cela provoque un sentiment étrange de revoir des personnes après plus de dix ans de séparation. Andy aurait dû s’y préparer, en revenant à Brisbane après tout ce temps il savait qu’il finirait certainement pas recroiser des connaissances de son passé, mais malgré tout ses émotions sont difficiles à gérer. Ça a été le cas quand il a revu Link il y a quelques jours, et c’est aussi le cas ce soir. La différence est cependant de taille entre ces deux retrouvailles ; la première a fait remonter certains sentiments qu’il a éprouvé par le passé mais l’a aussi obligé à refaire face à sa plus grosse erreur… Alors que ce soir, c’est lui qui a provoqué ce moment, et même s’il avait une certaine appréhension et qu’encore maintenant il a peur qu’ils ne soient pas tout à fait sur la même longueur d’ondes ou que le feeling ne passe pas aussi bien qu’à l’époque, ce qu’il ressent n’est rien que du positif. Il est heureux de revoir Byron, même s’il aurait aussi été heureux d’apprendre qu’il avait trouvé l’âme sœur. Même si leurs parcours sentimentaux sont visiblement très différents, ils ont malheureusement en commun de ne pas avoir une fin heureuse. Mais qui sait, peut être que les choses finiront par changer ?

Alors qu’ils prennent un verre, Andy l’interroge sur sa vie et apprend qu’il est cuisinier. Il cherche à en savoir un peu plus et en profite pour glisser un compliment au passage, trouvant alors particulièrement craquant de voir Byron rougir en l’entendant. Mais c’est finalement à son tour de rougir en entendant la proposition de jeune homme et sentant sa main se poser sur sa cuisse. Il croise son regarde. “Tu sais me parler toi.” Fait-il remarquer dans un fin sourire, trouvant l’idée de Byron particulièrement alléchante pour une future soirée. C’est ensuite à son tour de parler un peu de sa vie à Seattle. “Ouais, j’en ai fait quelques uns, c’est assez épique ! Les plus grosses fêtes sont en Floride ouais, comme y’a la plage et le soleil c’est le top.” Raconte-t-il à propos du Spring Break avant de boire un peu de Gin. Il a participé à ces fêtes les premières années, après il se sentait un peu vieux pour de bourrer la gueule avec des étudiants. En tout cas, le peu de souvenirs qu’il en garde sont bons et c’est sans doute un truc incontournable à faire quand on vit aux Etats-Unis et qu’on est fêtard comme lui ! Sa remarque suivante ne manque pas de faire sourire le pompier. “Tu crois pas si bien dire, c’est grâce à mon métier que je l’ai pêcho !” Lance-t-il pour faire suite à la métaphore de Byron.

“Ouais…” Confirme Andy dans un soupir à la remarque du blond. Il ne ressent pas vraiment de jugement dans sa voix et ça le soulage un peu. Avant son départ à Seattle, Byron avait essayé de l’aider à s’assumer, mais ça n’avait pas suffit. Andy n’avait pas réussi à passer le cap d’assumer ouvertement son homosexualité, et il le regrette un peu aujourd’hui. “Oui, y’a au moins ça que j’ai réussi, le rendre fier...” Admet Andy, un peu amer. Avec le recul, il se rend compte que finalement, le regard de son père et de ses proches ne suffit pas à le rendre heureux. Surtout que sa relation avec son géniteur reste un peu compliquée depuis ce qu’il a fait vivre à Link.

Byron lui demande ensuite pourquoi il l’a recontacté et Andy lui répond en toute franchise. Le jeune homme lui confirme qu’il a bien fait, qu’il est la bonne personne pour l’aider à se changer les idées. “Tant mieux si je peux t’aider aussi à te changer les idées.” Fait remarquer Andy à la réponse de Byron, tout de même attristé qu’il traverse une période difficile. Il hésite un instant à le questionner davantage mais le blond ne semble pas avoir envie de s’étendre sur le sujet, et Andy respecte cela. Byron décide plutôt de se placer derrière le brun pour lui masser les épaules, un contact particulièrement agréable. “Je crois que c’est le boulot qui me stresse un peu. Et puis, j’enchaine les insomnies depuis quelques jours, ça aide pas…" Songe-t-il. "J’ai recroisé par hasard le garçon dont j’étais amoureux y’a une quinzaine d'années et que j’ai beaucoup fait souffrir. ça s’est mal passé, et je crois que j’ai du mal à me faire à l’idée qu’il va sans doute me haîr pour le reste de sa vie et que je peux rien faire pour me racheter…” Explique finalement Andy sans vraiment savoir pourquoi il lui raconte tout ça. Déjà à l’époque, Byron faisait partie des rares personnes auxquelles il avait raconté ce qu’il s’était passé avec Link, mais il se doute bien que le blond a dû oublier cette histoire depuis le temps. Finalement, repenser à tout ça ne l’aide pas vraiment à se détendre, au contraire. La proposition que lui fait ensuite Byron à l’oreille lui paraît alors particulièrement tentante. Il pose son verre, se tourne vers lui et glisse une main dans son coup avant de venir l’embrasser. “Je dois admettre que ta proposition est particulièrement tentante…” Avoue-t-il d’une voix presque timide. Il faut dire que ça fait un bail qu’il n’a pas vécu de moment intime, et encore plus avec un homme. Mais il se sent en confiance avec Byron, il a envie de lâcher prise et profiter du moment sans se prendre la tête.
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Message(#)Maybe it might be time for a better day | Byron & Andy EmptyDim 11 Juil - 6:02




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« Je sais... Il ne faut pas seulement penser aux papilles ! » Sauf si nos lèvres se lient et nos langues se titillent. Mais dans ses cas-là, autant déraper et aller plus loin. Nous venons de nous retrouver, est-il opportun de sauter les étapes ? Je ne crois pas. Pour ne pas passer pour un mort de faim, je m'intéresse à sa vie américaine. Aux soirées pendant lesquelles l'alcool coule à flot. Une d'elles me vient instantanément en tête. Le Spring break. Il me confirme sa participation à cet événement réputé pour la jeunesse des États-Unis. Il semble s'être vite mis dans les rangs. Grâce à son travail. Pompier. Je dois l'avouer, cela n'est pas mal pour draguer. Entraîner jeunes hommes ou jeunes femmes dans son lit en promettant monts et merveilles, surtout si la tenue de soldat du feu vient parachever l'instant intime. « Tu n'as eu qu'à sourire, bander les muscles et PAF à la casserole la demoiselle en détresse ! » Dis-je avec un brin de malice. Au moins, il avait pu rendre heureux une personne. Son père. Il nourrissait de grande ambition pour la chair de sa chair. Le jeune homme devait se construire une vie. Fonder une famille. Même si pour cela, il a dû se mentir à lui-même. Dissimuler au plus profond de lui-même l'attirance qu'il éprouvait pour les jolis corps sculptés d'éphèbes. Son langage corporel ne reflète pas ses propos. Il est pensif. Ses réponses sont succinctes et dénuées de joie. Aucune flamme dans ses yeux. « Ne regrette pas tes choix... La vie n'est une ligne droite... Il faut parfois prendre des chemins de traverse et faire de mauvais choix pour se construire ! Et se rendre compte de ce que l'on veut vraiment ! »

Que veut-il vraiment ce soir ? Pourquoi m'a-t-il appelé. Je m'enquis de le savoir. Semaine de merde. Il avait envie de se vider la tête. Penser à autre chose. Je connais ça. Je suis dans la même dynamique. Même si j'ai eu un moment d'hésitation. Après tant d'année sans la moindre nouvelle. Nos retrouvailles, c'est du donnant-donnant. Il a besoin de compagnie. Moi aussi. Je veux fuir mon quotidien. Cette prison dans laquelle je suis enfermée depuis la mort de Victoire, malgré le soutien de Gregory, de Logan, de Jacob. J'ai besoin de m'évader, sortir de ma torpeur. Me sentir vivant. Pour cela, je termine mon verre, avant de sauter tel un cabri, sur le lit. Je me place derrière le sapeur-pompier, je commence à lui masser les épaules. Je perçois de la tension sous la pression de mes doigts. D'une voix calme, mystérieuse. Je le pousse à se confier. À vider son sac. Pour qu'il se détendent. Pour qu'il se sente mieux. Il s'exécute. Il me parle du boulot. Du stress que celui-ci entraîne. Avant de poursuivre sur de ses insomnies. Une rencontre le tracasse. Celle de son premier amour. L'histoire s'est mal terminée. Il craint que, malgré les années qui se sont écoulées, rien ne change, que le garçon en question continue à avoir de l'aversion pour lui. Pour qu'il a fait. Je dépose un baiser dans son cou, avant de répondre. « Pourquoi tu stresses à cause du travail ? Quelque chose s'est mal passé ? Une prise de risque inconsidérée ? » Demande-je avec calme avant de poursuivre sur ce qui semble le faire le plus de mal. Sa rencontre avec son amour de jeunesse. « Je ne sais pas ce qui s'est passé entre vous, mais quinze années se sont passées. De l'eau a coulé sous les ponts. Si tu veux le reconquérir, tu dois te battre. Surtout si c'est une erreur de jeunesse. Montre-lui qui tu es vraiment. Maintenant ! » Peut-être que, s'il se donne les moyens, il peut sauver quelque chose.

Pour l'instant, mon stratagème ne fonctionne pas. Le soldat du feu reste toujours aussi tendu. Ne sachant plus quoi faire pour améliorer sa condition, une idée osée apparaît dans mon esprit. Celle de  s'amuser avec sa lance. Et ma proposition semble lui plaire. Mes yeux brillent, pétillent. « Bien Monsieur Hamilton ! » Je me retire, je descends du lit. Je me mets à genoux devant lui. Délicatement, mes mains défont un a un les boutons de son pantalon. Sans ménagement, je lui retire et le jette derrière moi. Une main posée sur chacune de ses cuisses, je le regarde... « Ne dis rien... Laisse-toi faire... Je suis là pour ça ! » Sans attendre son aval, je rapproche ma tête de son entrejambe.

À nouveau, je m’assoie à ses côtés, je le regarde, satisfait. « Ça va mieux ? Tu te sens libérer d'un poids ? » Dis-je en passant une main sur sa joue. Je me lève. Je m'approche du minibar et lui sers un second gin tonic avant de remplir mon verre de whisky et d'y adjoindre des glaçons. Je lui tends le verre et le regarde. Je passe une main dans mes cheveux, bois une gorgée de whisky. Un sourire mutin s'affiche sur mon visage. « En tout cas, à ce niveau-là, ça fonctionne pas mal ! » Dis-je en lui tirant la langue.


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Message(#)Maybe it might be time for a better day | Byron & Andy EmptyLun 26 Juil - 17:06

Les questions de Byron poussent Andy à se remémorer le début de sa vie américaine. D’abord les Spring Break auxquels il avait participé avec tous les excès qui vont avec, et puis sa rencontre avec Kate qui avait finalement donné un nouveau tournant à sa vie. Le brun rigole en entendant le résumé de Byron. “C’était presque ça ouais ! Enfin, je lui ai sauvé la vie en plus, histoire qu’elle me voit comme un héros.” Ajoute-t-il dans un sourire. Même s’il l’avait réellement sauvée lors d’une de ses interventions, rien n’était évidemment calculé et Andy avait même été gêné de voir qu’elle se sentait redevable. En tout cas, même si Andy n’a pas eu l’occasion de jouer les séducteurs très longtemps, il doit avouer que son métier a toujours été un atout,  et il s’est même fait draguer plus d’une fois par des filles qui semblaient surtout apprécier l’image qu’elles se faisaient des pompiers.

Andy confirme ensuite que son père semble aujourd’hui fier de lui. Même s’il n’a pas fait de grandes études, il s’est marié à une femme aussi belle qu’intelligente et lui a donné une merveilleuse petite fille, ce qui semble le combler. Mais malgré cela, le brun ne réussit pas à être heureux, et cela s’entend sans doute dans sa voix vue la remarque que lui fait Byron. “T’as peut-être raison…” Songe Andy, qui trouve un peu de réconfort grâce à la vision des choses du blond. Il a envie de croire que ce qu’il a vécu lui servira pour se construire un avenir qui lui convient davantage, qui le rende plus heureux.

“En fait c’est peut être pas du stress, mais quand on part en intervention, il y a toujours une appréhension de savoir si on va pouvoir sauver tout le monde, si ça va bien se passer…” Explicite-t-il. “Et hier, on n’a pas pu sauver tout le monde… C’est le genre de situations auxquelles j’arrive pas à m’habituer malgré les années, c’est toujours aussi dur à encaisser.” Avoue le pompier avec franchise. Il a parfois du mal à segmenter vie professionnelle et personnelle, il est sans doute trop émotif et empathique pour être capable de passer rapidement à autre chose lorsqu’il voit quelqu’un mourir sous ses yeux. Heureusement, les tragédies restent rares et ses interventions permettent souvent de sauver de nombreuses vies. Il évoque ensuite sa rencontre avec Link. “Je suis pas sûr que “celui que je suis vraiment” soit à la hauteur, je pense qu’il mérite juste mieux que moi en fait...” Répond le brun à la remarque de Byron. Il pense vraiment ce qu’il dit et ne s’attend pas à ce que le blond le contredise pour flatter son ego. Andy a simplement du mal à savoir quoi faire. Au fond il a envie de revoir Link, d’essayer de réparer le mal qu’il lui a fait et arranger les choses, mais une petite voix dans sa tête est toujours là pour lui dire que ce serait égoïste de faire ça, que le bouclé sera certainement plus heureux s’il garde Andy hors de sa vie… Il n’arrive pas à savoir quoi faire et c’est sans doute ce qui le tiraille. Mais plutôt que de s’apitoyer sur son sort, Andy préfère céder à la tentation proposée par le beau blond. Il s’adonne au plaisir charnel et est alors parcouru d’un bien-être qu’il n’avait pas ressenti depuis bien longtemps.

“Ouais, t’as un talent indéniable pour faire oublier tout le reste.” Lui avoue-t-il, un fin sourire inscrit sur le visage. Ce moment torride lui ayant donné un coup de chaud, il accepte volontiers le verre de gin que lui tend Byron et en boit quelques gorgées. La remarque du blond ne manque pas de le faire rougir, et lui décroche un nouveau sourire. “J’avais presque oublié que ça pouvait être aussi... simple.” Admet le brun. il a eu une vie intime avec Kate bien sûr, mais l’intensité de ce qu’il ressentait avec elle n’était pas comparable. Au début, il s’était dit qu’avec le temps, ils apprendraient à mieux se connaître sur le plan sexuel et que leurs relations seraient de plus en plus intenses. Mais au fil du temps, il s’est finalement mis dans la tête que ce qu’il vivait avec Kate, c’était la norme et il a oublié que cela pouvait être bien plus fort avec un homme pour qui il a une réelle attirance physique. Ce qu’il vient de vivre avec Byron ne fait que lui confirmer qu’il s’est privé de beaucoup de plaisir en se mariant avec Kate. La pauvre n’y est pour rien, et Andy se demande un instant s’il a réussi à la combler un jour ou si, comme lui, elle aurait sans doute pu vivre des moments plus intenses avec quelqu’un d’autre… Mais il n’a pas vraiment envie de tomber dans la nostalgie ou dans les regrets, il veut juste profiter de cette soirée. D’ailleurs, un simple regard en direction de Byron lui donne envie de se rapprocher à nouveau de lui. Il boit la fin de son verre avant de se lever pour rejoindre le blond à quelques pas du lit. Il glisse une main dans son cou et embrasse ses lèvres sans plus réfléchir. “Fais moi l’amour.” Glisse-t-il ensuite à son oreille, ayant envie de prolonger le plaisir que lui a déjà procuré cette soirée.

***

S’allongeant sur le lit, Andy reprend son souffle, un sourire béat sur le visage. “Je crois que ça fait longtemps que j’avais pas passé une si bonne soirée…” Songe-t-il à haute voix. Bien sûr, sa vie est remplie de moment agréable, de soirée avec ses potes, sa cousine, sa fille, ...  Mais ce n’est pas vraiment comparable. Depuis son break avec Kate, sa vie intime est particulièrement calme et cette soirée lui a permis de se rappeler à quel point ce genre de moment peut être agréable. “J’espère que tu regrettes pas d’avoir accepté l'invitation." Ajoute-t-il, espérant que Byron avait apprécié ce moment autant que lui, et que cela l'avait aidé à oublier un instant ses soucis.

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Message(#)Maybe it might be time for a better day | Byron & Andy EmptyVen 6 Aoû - 12:35




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Le jeune homme se confie avec franchise. Dans un premier temps, sur son travail. Il se plonge corps et âme dedans. En oubliant de prendre du recul. De se protéger. Sapeur-pompier. Il est confronté, jour après jour, à la tragédie. Et parfois, les choses ne se passe pas comme il le souhaiterait. Parfois, il y a des pertes humaines. Comme la veille. Son visage est marqué. Il a du mal à supporter l'échec. J'intensifie mes efforts, mon massage, pour qu'il cesse de penser à cela. « Tu sais. Tu n'es pas une machine. Tu as le droit de craquer, de dévoiler une fêlure ! » souffle-je, penché au dessus de son épaule. « Pour lâcher la pression et éviter d'exploser en vol ! » Il reste un être humain, doté d'une sensibilité. Il n'a pas à devoir retenir ses émotions. Les confessions continuent. Lorsqu'il me parle de l'homme qui occupe ses pensées. Ils ont un passif ensemble. Il tente de recoller les morceaux. Comme il peut. C'est compliqué. Je tente de le réconforter. De lui montrer la voie à suivre. Cela semble être une cause perdue. Il est dépité. « C'est peut-être lui qui ne te mérite pas Andy... Arrête de te rabaisser... » Je sens qu'il est au bord du gouffre. Il a besoin d'un remontant. Pas d'alcool. Je lui propose plutôt un extra. Un petit plaisir coupable. Pour le détendre. Il ne rejette pas la proposition. Il se laisse aller. Il accepte de se laisser faire, reconnaissant mon expertise en la matière. Il apprécie. Sa respiration ne ment pas. Il oublie ses soucis. Il lâche prise. Il se détend. J'atteins mon objectif. Je fais durer l'instant. Le plus possible. Pour qu'il lâche prise.

Toute les bonnes choses ont une fin. Je remonte à la surface. Je vois son visage satisfait. J'ai atteint mon but. Je me redresse. Je m'installe à ses côtés. Machinalement, affectueusement, je passe un revers de main sur sa joue. « Je me suis perfectionné depuis notre rencontre ! » J'ai partagé la couche de nombres d'hommes, j'en ai vu et pratiqué des sceptres turgescents, pour avoir la meilleure approche avec le jeune homme. Voyant qu'Andy est encore sous le coup de l'émotion, je prends l'initiative de nous servir un nouveau verre. Je m'empresse de lui tendre, avant de savourer mon whisky glace. Et le complimenter. « C'est toujours simple avec moi... Tu dis, et j'exécute ! » Ajoute-je avec le même sourire. Il boit son verre. D'une traite. Je sens son regard sur moi. Il veut plus. Il se lève. Je frissonne. Il s'approche. Je l'imite. Je finis mon verre. Je le pose.Il est là devant moi. Je sens sa main dans mon cou. Son visage n'est plus qu'à une encablure du mien. Et ses lèvres accrochent les miennes. Pour finalement me susurrer à l'oreille un ordre. Lui faire l'amour... « Bien Monsieur Hamilton... » Je l'embrasse. Pour sceller le pacte. Avant de poser mes mains sur son torse. Et le pousser sur le lit. Afin de commencer les choses sérieuses.

Allongés sur le dos. Côte à côte. Nous observons le plafonds. Je suis en hyperventilation. Je respire. Pour reprendre mes esprits après ce moment d'anthologie avec le jeune pompier. J'écoute le son de sa voix. Je souris lorsqu'il m'avoue passer une soirée mémorable... Gratifiant. « Et elle n'est peut-être pas terminée... » Silence. Je passe une main sur son torse dénudé. Elle descend, effleure son nombril, jusqu'à glisser sur sa jambe. Je n'ose être plus hardi et préfère la laisser tomber sur le côté. Et je souris à sa dernière remarque. Non, je ne regrette pas. Comment le pourrais-je, après ça ? Je me redresse. Je le chevauche. Pour le garder prisonnier sous moi. Et je plonge mon regard dans le sien. « Non, aucun regret ! La soirée est délicieuse ! » Je me penche, doucement vers lui. Et je l'embrasse. Encore. Et je lui souffle à l'oreille. « Tu étais en feu... Et j'aime ça ! ». Je bascule sur le côté, mais je maintiens ma tête sur son torse. Elle fait des va-et-vient, de haut en bas, au gré de la respiration du pompier.


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Message(#)Maybe it might be time for a better day | Byron & Andy EmptyDim 22 Aoû - 17:46

Il n’est pas dans les habitudes d’Andy de se plaindre de son quotidien ou de s'apitoyer sur son sort. Il préfère relativiser et se dire qu’il a aussi plein de belles choses dans sa vie. Malgré tout, il reste humain et il lui arrive d’avoir des journées plus difficiles que d’autres... Mais au lieu de se morfondre, le pompier trouve toujours une solution pour se changer les idées. La preuve ce soir, il a contacté Byron et ne regrette pas ce choix. Il n’avait pas imaginé se livrer sur ses préoccupations, mais il le fait finalement de manière assez naturelle ; à croire qu’en plus d’être un bon coup, le blond est aussi particulièrement doué pour écouter les autres.

“Je suppose que tu as raison…”
Songe Andy quand Byron lui fait remarquer qu’il a le droit de craquer. Dans son métier, c’est pas forcément bien vu de montrer ses sentiments, sans doute parce que chacun veut passer pour une force de la nature, capable de tout encaisser. Et puis, si tous les pompiers craquaient dès qu’une intervention se terminait mal, l’ambiance serait sans doute très lourde à la caserne… Le brun explique ensuite brièvement ce qui le préoccupe sans doute le plus, à savoir ses retrouvailles houleuses avec Link. “Merci.” Répond le pompier à la remarque de Byron. Il voit bien qu’il tente de lui remonter le moral, et il ne penserait sans doute pas ce qu’il dit s’il connaissait les détails de l’histoire, mais ses mots réconfortent un peu Andy malgré tout. Finalement, il propose une façon plus physique de lui remonter le moral, et la soirée prend alors une tournure torride qu’Andy apprécie particulièrement.

Byron dit s’être perfectionné depuis la dernière fois, et Andy n’en doute pas. Il garde un très bon souvenir des moments passés avec lui il y a des années de ça, mais la soirée qu’il est en train de vivre est encore plus intense que ce à quoi il s’attendait. Le verre que lui sert son amant lui permet de prendre quelques instants pour se remettre de ses émotions, avant de finalement en demander plus.

Allongé sur le lit, encore transpirant et essoufflé, Andy reprend finalement la parole. La réponse de Byron lui décroche un sourire. Il est rassuré d’avoir la confirmation que le blond passe lui aussi une bonne soirée, et il lui rend son baiser avec plaisir. Il glisse une main dans les cheveux du blond lorsqu’il vient poser sa tête contre son torse. “C’est toi qui me fait cet effet là…” Fait remarquer le pompier, un sourire aux coins des lèvres. Byron a réveillé une partie de lui qui était sans doute restée en sommeil trop longtemps, et a rappelé au brun à quel point cela pouvait être agréable de s’éclater et simplement profiter du moment.


@Byron Oberkampf
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