ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4737 POINTS : 760
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Ciara Hogan & Riley Bates Mai 2021, maison familiale
Une main entre les deux oreilles de Sirius pour le récompenser d'être aussi sage, l'autre occupée à fouiller dans la petite poche de son sac pour trouver ses clefs, Riley lève un instant les yeux vers la façade de la maison supposément vide. Cameron est censé être chez un copain, et ce n'est pas comme si elle risquait de croiser sa mère avant tard le soir. Elle rentre peut-être un peu plus tôt qu'à l'époque où ils vivaient à quatre sous le même toit, mais elle est tout de même aux abonnées absentes la plupart des fins d'après-midi voire débuts de soirée. Et puis de toute façon, sa fille est trop amère à ce sujet – parmi tant d'autres – pour lui reconnaître des progrès.
Ouvrant le portail pour laisser passer le berger australien qui ne fait pas d'autres bruits que ses petites pattes foulant l'aller et sa respiration peu discrète – une respiration normale pour des chiens, quoi –, Riley referme derrière eux puis se dirige vers la porte d'entrée. C'est une bonne idée, elle en est absolument convaincue. Sirius aurait été trop malheureux de vivre en appartement, même si Gabriel est sans aucun doute le meilleur propriétaire qu'un animal puisse avoir. Mais il a besoin de courir et de profiter du grand air, ce qu'il pourra beaucoup plus facilement faire ici qu'à l'étage au-dessus de la Liberty State. En plus la maison est grande alors autant en profiter pour héberger des créatures dans le besoin, surtout lorsqu'elles sont aussi adorables. Et puis ce n'est pas un chat, donc la jeune femme ne voit pas ce qui pourrait poser problème – c'est sûrement pour ça qu'elle n'en a pas parlé à Ciara. Parce que oui, sa mère est allergique à ces petites boules de poils à croquer. C'est quand même super injuste, comme situation, parce que Riley elle adorerait en adopter tout un tas des chats. Mais elle ne peut pas, il paraît que ça s'apparenterait à une tentative de meurtre. Arme du crime ? Les poils allergisants d'un félin. Ça donnerait une drôle d'enquête, le genre qui a sûrement déjà été résolue dans une série nulle avec peu de budget. Ou dans des bonnes séries, peut-être. Elle ne sait pas, elle regarde surtout des trucs de super-héros de toute façon.
Les clefs sont glissés dans la serrure puis tournées, la porte poussée, la mission presque accomplie. Riley entre puis se tourne vers le chien pour qu'il s'approche et la rejoigne à l'intérieur, lui offrant de nouvelles caresses une fois que c'est fait. Lui, il a l'air tout content, avec sa langue sortie et ses oreilles dressées entre lesquelles la jeune femme passe à nouveau ses doigts. Il est vraiment trop mignon, elle n'aurait jamais pu le laisser vivre dans l'appartement de Parrain. Il aurait été trop triste, et puis ça lui fera du bien d'avoir de la compagnie. Elle a déjà Cameron, évidemment, mais c'est pas pareil. Elle ne peut pas tout lui raconter, à son frère, elle voudrait pas l'inquiéter ou lui faire de la peine. Alors qu'à Sirius elle pourra tout lui dire – il comprend peut-être même pas, cela dit. S'accroupissant pour lui faire un rapide câlin, elle continue de le flatter avant de se relever et d'attraper doucement son collier pour lui indiquer le sens de marche. « Viens, je vais te montrer ma chambre, » affirme-t-elle avec un sourire. Aucune raison que ça se passe mal, n'est-ce pas ? Personne n'est censée être dans la maison à part eux deux, c'est l'occasion parfaite de lui présenter la maison et surtout le jardin. Vraiment, il n'y a aucune raison que ça dégénère et que la journée s'anime encore une fois de cris qui brisent les cœurs.
(c) Miss Pie Haut : revsrad & luciddreamer326 Bas : comdrleksa & revsrad
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
(c)crackintime
♥ :
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
On ne peut pas dire qu'elle soit particulièrement ravie, Ciara. Elle n'a rien contre les animaux, bien au contraire, mais l'idée d'avoir un chien chez elle sans qu'elle n'ait réellement été consultée ne lui plaît pas des masses. Néanmoins, ça semble un peu trop tard maintenant pour faire marche arrière. Elle ira pester contre son cousin la prochaine fois qu’elle le verra, et ça sera bien vite oublié. Dans l’immédiat, elle se demande surtout comment ça va se passer avec Riley. Devoir systématiquement marcher sur des oeufs lorsqu’elle s’adresse à sa fille, c’est usant. Plus qu’elle ne veut bien l’admettre. Plus qu’elle ne l’admettra jamais. Et pourtant, elle est fatiguée de se battre. Épuisée à la simple idée de devoir à nouveau affronter sa gamine et de devoir s'engager dans un combat perdu d'avance. Parce que dans la finalité, peu importe qui a raison ou tort. La seule chose qui compte, ce sont les piques lancées et les cœurs abîmés qui en résultent. Comprendre pourquoi elles sont arrivées si bas, réparer ses erreurs, elle ne demande pas mieux, Hogan. Elle essaye de toutes ses forces, mais ce n’est clairement pas assez. Et elle désespère chaque jour un peu plus. Elle voit son enfant s’éloigner sans jamais pouvoir la rattraper. Leurs rares échanges qui ne terminent pas en cris de rage et de frustration sont emprunts d’une froideur qu’elle ne supporte plus. La policière sait qu’elle n’est pas parfaite, loin de là. Souvent trop exigeante, elle estime pourtant avoir laissé assez de temps à Riley pour s’habituer à tous ces changements. Mais elle fait de son mieux, et ça la tue d’échouer lamentablement.
Il lui aura fallu quelques heures pour s’acclimater à l’idée du chien. Peinant à se concentrer sur ses dossiers en cours, elle n’a fait que ressasser en boucle toutes les raisons pour lesquelles l’arrivée d’un compagnon à fourrure pourrait être bénéfique pour la famille. Pourquoi pas. La dernière fois que Ciara avait eu un animal (qui n’était au final même pas le sien), c’était chez sa grand-mère en Irlande. Autant dire que ça commençait à faire une paire d’années déjà. Et si jamais ça se passait mal pour une quelconque raison, elle savait pouvoir compter sur Gabriel. Qu’il vienne s’installer à Brisbane, c’est sans doute une des meilleures choses qui soit arrivée.
Malgré son manque de concentration flagrant, elle arrive à boucler ses rapports en avance. Elle pourrait faire comme d’habitude et prendre de l’avance pour les jours suivants, mais pour une fois, elle n’a pas spécialement envie de s’attarder plus que de raison. Ramassant ses affaires et saluant brièvement ses collègues, elle prend la route pour rentrer chez elle. Derrière le volant, elle appréhende, comme toujours. (Pourtant, aucune raison pour que ça tourne au vinaigre aujourd’hui.) Allez lui demander de gérer un criminel potentiellement dangereux, elle n’a aucun souci avec ça. Par contre, affronter le regard plein de mépris de sa fille, c’est une tout autre paire de manches. Être parent, c’est compliqué. Mais elle n’a jamais envisagé que ça soit si difficile. Tout le monde lui dit que ça s’arrangera avec le temps, que ça ne pourra que s’améliorer, et si elle y a cru au début, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Enfin, elle ouvre la porte de sa maison, ne sachant pas si Riley est déjà là où si elle rentrera plus tard. C’est en voyant ses affaires accrochées au porte-manteau qu’elle a la confirmation de sa présence. Pour une fois, il n’y aura qu’elles. En cas de pépin, Cameron n’aura pas à assister à une énième dispute sans qu’il ne puisse rien y faire. Il ne reste qu’à espérer que ça reste cordial ce soir. Dans tous les cas, sa présence semble avoir attiré l’attention du chien qui arrive en courant comme un fou à peine quelques secondes plus tard, visiblement heureux à la simple idée de voir une nouvelle personne. Il commence à sautiller et à tourner sur lui-même, ce qui arrache un sourire amusé sur le visage de l’irlandaise. Des bruits de pas se font entendre et c’est Riley qui entre dans son champ de vision. Leurs regards se croisent et Ciara lui adresse un bref sourire qui se veut rassurant, jouant nerveusement avec ses clés. « Hey. » elle commence doucement, signant le mot d’une main en même temps qu’elle le prononce. Son regard fait des aller-retours entre la boule de poils et sa fille. « Comment il s’appelle ? » continue-t-elle en désignant le nouvel arrivant d’un geste de tête.
Spoiler:
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4737 POINTS : 760
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@Ciara Hogan & Riley Bates Mai 2021, maison familiale
Chaque minute que Sirius passe avec elle ne fait que confirmer la certitude que Riley avait déjà en l'amenant à la maison : il n'y avait pas de meilleure chose à faire que l'adopter. Il a l'air tellement heureux lorsqu'il sautille d'une pièce à une autre, jappant parfois pour répondre aux mots que l'adolescente même s'il n'en comprend que le ton. La langue sortie et les pattes frétillantes, il la suit partout et découvre avec elle le salon, le jardin, la cuisine, puis finalement sa pièce à elle. Elle veut que Cameron lui montre lui-même sa chambre, c'est plus rigolo. Et puis elle est sûre que son frère sera super content lorsqu'il rencontrera, leur nouveau colocataire, le contraire lui semble absolument impossible. Et puis la chambre de leur mère... Elle ne veut pas y penser.
Installée en tailleurs sur son lit, elle regarde avec émerveillement Sirius fourrer sa truffe partout où il peut. Son sac de cours, son lit, le placard où elle range ses BDs, tout y passe. Ça la fait sourire, et tant qu'il n'abîme rien elle le laisse faire. Il a tellement d'énergie, c'est à se demander s'il va rester calme ce soir. Peut-être qu'elle devrait l'amener faire un tour, pour qu'il se défoule. Entre ses pensées et tous les bruits que fait le chien agité en pleine découverte de sa chambre, la jeune femme n'entend pas la porte d'entrée qui s'ouvre. Mais Sirius, lui, a l'oreille fine et sait qu'ils ne sont plus que deux dans la maison. Il disparaît aussitôt, profitant du fait que Riley n'ait pas fermé la porte pour aller découvrir la nouvelle arrivante. « Hé ! » Elle met quelques secondes à comprendre ce qui lui a pris. Cameron n'est pas censé rentrer ce soir, sa mère par contre... Un coup d'œil à son téléphone suffit à lui faire froncer les sourcils. Qu'est-ce qu'elle fait là aussi tôt ?
Quittant son lit confortable pour une conversation qui risque de l'être beaucoup moins, Riley sort de sa chambre et se dirige vers l'entrée d'où semblent provenir les bruits de petits sauts qui ne peuvent être dus qu'à Sirius – si sa mère sautillait lorsqu'elle la rejoint, ça se saurait, et ça aurait un peu l'air ridicule. La démarche est lente, trahissant le fait qu'elle n'a aucune envie d'être encore une fois disputée pour trop peu de choses. C'est le chien qu'elle regarde en premier, la joie qui émane de lui la rassurant presque. Puis elle lève les yeux, croisant alors le regard de sa mère qui lui offre un sourire. « Hey. » « Hey, » qu'elle répète en faisant le même signe. Elle esquisse un sourire à peine visible tant son visage est fermé – elle se prépare à l'inévitable, Riley, à savoir l'engueulade. « Comment il s’appelle ? » Ses sourcils se froncent légèrement. Pas de reproche ? C'est suspect. Son regard glisse vers le chien qui semble toujours aussi ravi d'avoir une nouvelle amie. Elle aurait tellement voulu qu'il connaisse Papa. « Sirius, » qu'elle répond sans regarder sa mère. Elle sait pourquoi sa mère ne la dispute pas tout de suite. « Parrain t'a dit ? » Bien sûr qu'il lui a dit, sinon elle serait déjà en train de crier. Riley ne voit même pas pourquoi, en plus. D'accord elle ne lui a pas dit, mais c'est pas non plus la mer à boire. Elle peut bien adopter un chien, elle est grande maintenant, elle peut s'en occuper toute seule. Alors elle voit pas où est le problème, même si elle imagine déjà sa mère en crée. Comment ça la maison est quand même à Ciara et ça devrait rentrer dans l'équation ? Riley elle y vit bien, dans cette maison, pourquoi ça pourrait pas être le cas de Sirius ? En plus il est super sage comme chien. Elle a même commencé à le dresser – pour le moment ça se limite à assis et couché, mais il faut bien commencer quelque part. Il causera pas de problème, elle en est convaincue. Et même si ça arrive, la rouquine se dit qu'il énervera toujours moins sa mère qu'elle-même. Parce que c'est toujours contre elle que Ciara crie, en réalité. Que ce soit pour les cours, l'heure à laquelle elle rentre certains soirs, ses départs sans prévenir le week-end, absolument tout peut servir de prétexte à un reproche. C'est jamais assez bien pour elle, de toute façon. Peut-être que c'est simplement elle, qui n'est pas assez bien.
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Dernière édition par Riley Bates le Lun 7 Juin 2021 - 16:41, édité 1 fois
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
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(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
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Elles se fixent, chacune attendant une réaction bien particulière de la part de l’autre. A force, elles savent. Elles sont au courant qu’il suffit de très peu pour que ça explose et pour une fois, aucune ne semble avoir envie d’être la raison d’un nouveau départ de feu. Et c’est un soulagement, parce qu’elle n’en peut plus, Ciara. Et il ne faut pas être devin pour observer que la gamine en a plus que marre également. Qui sait, peut-être que l’arrivée de la bête à quatre pattes suffira à apaiser les cœurs au moins pendant un temps. Et si, d’une manière ou d’une autre, ça fonctionne, ça va lui faire regretter de ne pas avoir adopté de petit compagnon plus tôt. Mais avec ses horaires ingrats et tout le reste, l’idée n’était finalement pas si intéressante. La différence ici, c’est que c’est Riley qui devra s’en occuper. Elle est assez âgée pour être responsable d’un animal et Ciara n’a aucun doute sur le fait qu’il ne manquera de rien. « Sirius. » elle hoche doucement la tête. Elle pourrait demander d’élaborer, pourquoi ce nom plutôt qu’un autre, est-ce qu’il signifie quelque chose pour elle ? Juste, pour une fois, partager quelque chose d’autre que des cris et des mots qui blessent. Pour une fois, avoir au moins la sensation d’être autre chose qu’une femme qu’elle a l’air de détester.
Le regard de l’irlandaise se pose un instant sur le fameux Sirius qui semble juste heureux d’être là et d’avoir un semblant d’attention. Il se balade autour de Ciara, semblant avoir trouvé un intérêt quelconque pour ses chaussures, puis il passe bien vite à autre chose et disparaît l’espace d’un instant dans un coin de la pièce avant de revenir. « Parrain t’a dit ? » Son attention se reporte sur sa fille. Tout dans sa gestuelle indique qu’elle s’attend au pire. Et c’est triste de se dire qu’elle appréhende tant d’avoir une conversation avec sa mère. Ciara acquiesce, confirmant ainsi ce que la plus jeune suspectait déjà. « A ton avis ? » la question est posée sans agressivité, il est tout de même facile d’y dénoter une pointe de lassitude. Adopter un animal, ça reste quelque chose qu’il faut longuement considérer avant de se lancer. Et pour quelqu’un comme elle qui aime que tout soit carré et comme l’entend, c’est effectivement le genre d’évènement qui a tendance à l’agacer un peu. Avec le recul, elle n’est pas certaine qu’elle aurait accepté l’arrivée d’un nouveau membre dans la famille si la discussion avait eu lieu. Maintenant, il va bien falloir faire avec. Elle réprime un soupir avant de continuer. « Et puis… Ce n’est pas comme si c’était quelque chose qui pouvait se cacher... » ajoute-t-elle avec un demi-sourire un peu amer en croisant les bras, son regard se portant de nouveau sur Sirius qui renifle à peu près tout ce qui passe à portée de truffe. Il est vrai qu’accueillir un animal dans une maison et essayer de le planquer à la vue de tous, c’est plutôt complexe. Au moins en prenant les devants, Gabriel aura évité un drame supplémentaire. « Je ne peux pas vraiment dire qu’être mise devant le fait accompli me plaise énormément, mais passons. » elle hausse brièvement les épaules sans élaborer plus que de raison. « Tu as ce qu’il faut pour l’accueillir ici ou il faut lui acheter de quoi faire ? » c’est le genre de détail qui a son importance, l’air de rien. Gabriel y aura sans doute pensé, mais mieux vaut vérifier tout de même.
Spoiler:
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4737 POINTS : 760
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
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@Ciara Hogan & Riley Bates Mai 2021, maison familiale
Mère et fille ont beau ne pas s'être lancé de pique assassine ou de remarque blessante depuis qu'elles se font face, dans l'entrée règne tout de même une ambiance pesante qu'il est impossible d'ignorer. Riley les sent venir, les reproches, mais plus parce que c'est ce qui est naturel entre elles que parce qu'elle estime les mériter. Un rien peut mettre le feu aux poudres dans cette relation, elles l'ont toutes deux compris depuis des mois, et ça se sent à la façon dont chacune a l'air de marcher sur des œufs depuis le début de cette conversation. Les mots sont peu nombreux, choisis avec soin pour éviter la moindre explosion si facile à déclencher. La rancœur, l'incompréhension et le deuil ont créé un fossé entre elles qui n'a fait que se creuser ces derniers mois, et la seule façon dont elles semblent capables de le combler est cette colère qui ressurgit au moindre pas de travers. Surtout du côté de Riley, pour être tout à fait honnête.
Et la situation serait pire encore si Gabriel n'avait pas prévenu sa cousine – parce que Riley est sûre que c'est pour ça que sa mère n'est pas déjà en train de l'accabler. « A ton avis ? » Bien sûr que Parrain lui en a parlé avant qu'elle rentre ce soir, et à son ton blasé Riley comprend bien qu'apprendre la nouvelle ainsi ne lui a pas plu – à moins que ce soit la nouvelle elle-même. Pourtant, l'adolescente reste absolument persuadée qu'elle a eu raison de faire les choses comme ça. Ciara n'aurait jamais accepté d'adopter Sirius si elles en avaient discuté, alors il fallait que sa fille lui montre directement qu'il était adorable et ne les dérangerait pas. « Et puis… Ce n’est pas comme si c’était quelque chose qui pouvait se cacher... » Le regard de Riley s'assombrit en voyant le presque-sourire qui a étiré les lèvres de sa mère et elle croise les bras contre sa poitrine, l'air plus fermé. Elle prendrait presque ça pour un défi mais ne rétorque pas – un miracle –, préférant reporter son attention sur son copain canin qui est toujours aussi content de découvrir sa nouvelle maison. Elle ne pouvait définitivement pas refuser de le prendre à la maison, il aurait été trop triste à rester enfermer dans l'appartement de son parrain, aussi parfait que puisse être ce dernier – Parrain, pas son appart, même si son appart est sympa. « Je ne peux pas vraiment dire qu’être mise devant le fait accompli me plaise énormément, mais passons. » Cette fois, l'adolescente lui jette clairement un regard agacé. Comme si en discuter avec toi aurait servi à quelque chose. Clairement, elle n'y croit pas. Si elles en avaient discuté, sa mère aurait dit non, et puis elles se seraient encore disputées. Là au moins, il n'y a pas de dispute – mais c'est surtout grâce à Parrain. « Tu as ce qu’il faut pour l’accueillir ici ou il faut lui acheter de quoi faire ? » Riley pince les lèvres, retenant un je suis grande, je sais gérer qui la brûle mais qu'elle arrive à évacuer avec une lente inspiration. Elle essaie de ne pas envenimer les choses, elle essaie tellement fort parce qu'elle n'a pas envie qu'elles crient encore. « Parrain m'a passé ce qu'il faut. » Elle décroise les bras et claque des doigts pour attirer l'attention de Sirius qui, après l'avoir fixée quelques secondes, ne se fait pas prier pour s'approcher de la main tendue. Elle glisse ses doigts entre ses oreilles pour le caresser, relevant néanmoins les yeux vers sa mère pour continuer. « Mais quand il faudra, j'irai lui acheter des croquettes. Je pense que je vais prendre celle qu'il mangeait chez Parrain, il les aime bien. » Et tout ce qu'elle veut, c'est qu'il soit heureux dans sa nouvelle maison. Avec elle, Cameron, et Ciara qui a pour l'instant l'air de se faire – un peu – à l'idée qu'ils sont maintenant quatre sous ce toit.
Sauf qu'elle ne peut pas s'en empêcher, Riley. Parce qu'elle trouve ça trop injuste, que sa mère lui reproche de ne pas lui en avoir parlé avant alors qu'elle sait qu'elle a eu raison. Même un compagnon aussi mignon que Sirius – et il n'y a pas plus mignon que lui, si vous voulez l'avis tout à fait objectif de l'adolescente –, elle aurait refusé de l'accueillir. Alors c'est pas juste de la blâmer parce qu'elle a simplement voulu offrir une meilleure vie à ce chien. Surtout qu'elle avait l'accord de Parrain. « T'aurais dit non, si je te l'avais demandé. » Les mots sont lâchés sans vraiment réfléchir aux conséquences, juste pour pallier à l'injustice du semi-reproche de tout à l'heure. Et c'est seulement après les avoir prononcés que Riley relève les yeux vers sa mère, sans cesser de caresser le sommet du crâne de leur nouveau colocataire qui risque de vite découvrir à quel point sa nouvelle maison a tendance à s'animer rapidement.
(c) Miss Pie Haut : revsrad & luciddreamer326 Bas : comdrleksa & revsrad
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
(c)crackintime
♥ :
Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Sans l'ombre d’un doute, cet équilibre dans la conversation ne peut pas durer. A force de marcher sur des oeufs, il y en a forcément un qui finira par craquer. Pour l’heure, Ciara prend ce qu’elle peut de ce moment de calme. Elle fait de son mieux pour y mettre du sien, ravalant un peu sa fierté et tentant au mieux de se convaincre que le chien était peut-être la solution miracle qui allait régler tous leurs problèmes. « Parrain m'a passé ce qu'il faut. » évidemment qu’il l’a fait, quelle question. Un homme aussi consciencieux que Gabriel a forcément pris les devants afin de limiter la casse une fois l’Irlandaise mise devant le fait accompli. Mais elle aura tout le loisir d’être en colère après son cousin plus tard. « Bien... » dit-elle en acquiesçant doucement. D’un côté, elle est soulagée à l’idée que Riley ait déjà le nécessaire pour s’occuper du nouvel habitant de la maison. D’un autre, elle est presque déçue à l’idée de passer à côté d’un potentiel moment mère/fille. Oh elle sait bien qu’elle se fait des illusions en imaginant un seul instant que ça aurait pu bien se passer. Ca ne l’empêche pas d’avoir un semblant d’espoir qu’un jour, ce genre de chose sera possible. « Mais quand il faudra, j'irai lui acheter des croquettes. Je pense que je vais prendre celle qu'il mangeait chez Parrain, il les aime bien. » elle semble y avoir bien réfléchi, la gamine. Quand elle a quelque chose en tête, c’est difficile de lui faire changer d’avis. Là-dessus, mère et fille sont un peu trop similaires. Mais il faut bien lui reconnaître la ténacité dont elle fait preuve. Si l'idée d'avoir un compagnon à quatre pattes ne plaît toujours pas particulièrement à la mère de famille, elle est au moins un minimum rassurée par l'engouement dont fait preuve sa fille. Ciara acquiesce en silence, ne pouvant s'empêcher de se demander si l'intérêt porté à la boule de poils va durer ou s'il n'est que passager. Non pas qu’elle souhaite se débarrasser du pauvre chien qui n’a rien demandé… D’autant que ça risque d’être compliqué, maintenant. Ca le saura d’autant plus une fois que Cameron aura posé les yeux dessus. Elle-même, dans le fond, sait déjà parfaitement qu’elle ne pourra que s’attacher à l’animal et que Riley s’en occupera parfaitement bien. « C’est une bonne idée. Changer trop rapidement son alimentation, ça peut… Ca peut le rendre malade. » Gabriel lui a sans doute déjà fait le topo de ce qui était à faire ou à ne pas faire et elle ne fait que rabâcher des évidences.
Ca aurait pu s’arrêter là. Ca aurait pu… Rester une conversation un peu distante mais tout de même cordiale. « T'aurais dit non, si je te l'avais demandé. » c’est facile de dire ça maintenant. C’est facile, de toujours la faire passer pour la méchante. Mais dans le fond, elles savent toutes les deux que la plus jeune a probablement raison. Ciara sait déjà comment la discussion se serait déroulée, et surtout, la manière dont elle se serait terminée. Des cris de frustration de tous les côtés, des mots dépassant la pensée, leur quotidien depuis bien trop de temps déjà. La gamine aussi le sait parfaitement et c’est bien pour cette raison qu’elle a décidé d’agir dans le dos de sa mère. Ciara fronce légèrement les sourcils, piquée au vif par l’attitude qu’adopte la plus jeune. Sa mâchoire se crispe et elle secoue la tête d’un air désapprobateur. « Avec ce genre d’attitude, sans doute, oui. » c’est sans doute sorti un peu plus rudement que prévu. La faute à la tension grimpante depuis le début de la conversation, la faute à la fatigue accumulée. Elle soupire en secouant la tête, s’en voulant déjà de ce genre de réaction conditionnée. « Riley, ce genre décision, ça se discute. Ca ne se prend pas sur un coup de tête. » tente-t-elle de justifier. « Enfin j’imagine que tu as déjà vu tout ça avec ton parrain... » ce n’est pas un reproche. Enfin pas vraiment. Malheureusement ça sonne tout comme.
Spoiler:
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4737 POINTS : 760
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Ciara Hogan & Riley Bates Mai 2021, maison familiale
La main glissée entre les oreilles de Sirius, Riley caresse sa fourrure comme si elle pouvait y trouver un peu de courage. Le courage d'affronter une énième discussion avec sa mère qui risque encore de tourner à la dispute. C'est presque inévitable, surtout lorsqu'il n'y a pas Cameron pour imposer par sa seule présence une espèce de trêve tacite, alors l'adolescente a fini par s'y faire. Ce n'est pas pour autant qu'elle ne trouve pas chacune de ces engueulades épuisantes, cela dit. C'est pour ça qu'elle essaie d'en éviter une nouvelle, avec la désagréable sensation de marcher sur des œufs alors qu'il est évident qu'elle n'a pas la patience pour une telle prouesse. « Bien... » Aucune coquille brisée à déplorer sous leurs pieds, parce que Riley se retient de pester. Elle n'a plus douze ans, et ça l'agace que sa mère l'insinue alors qu'elle a déjà réfléchi à tout – oui oui, tout – comme une grande. Avec un peu d'aide de Parrain, évidemment. C'est pour ça qu'elle veut garder les mêmes croquettes, parce que le chien y est habituée et qu'elle n'a pas envie de lui imposer un changement dans sa gamelle en plus du changement de domicile. « C’est une bonne idée. Changer trop rapidement son alimentation, ça peut… Ca peut le rendre malade. » « Je sais. » Malgré l'agacement qui naît doucement dans ses tripes, la rouquine essaie de ne pas paraître agressive lorsqu'elle répond. La réponse reste sèche, presque froide. Sa mère semble penser qu'elle était prête à faire les choses n'importe comment pour Sirius, c'est franchement vexant.
Jusque là, c'était presque mignon, comme conversation – en tout cas dans leur référentiel mère-fille qui est franchement risible. Pas de cri, à peine quelques semi-remontrances et regards agacés. C'était juste trop beau pour être vrai, en fait. C'est Riley qui finit par craquer pour de bon, parce qu'elle ne sait pas faire dans la demi-mesure, et puis qu'elle déteste ce genre de reproches un peu vagues de sa mère. Surtout lorsqu'ils sont basés sur un mensonge, et là c'est le cas. L'adolescente n'y croit pas, au fait qu'elle aurait pu avoir le dernier mot grâce à une discussion. Ciara l'aurait envoyée dans les roses, le tout à grand renfort de remarques sur l'immaturité de sa gamine – évidemment – et de grands discours sur la responsabilité. Sans parler des cris qui auraient fusé des deux côtés, et puis peut-être même d'un retour de Cameron à la maison qui aurait dû assister à un nouveau carnage entre sa mère et sa sœur. L'adolescente campe sur ses positions : elle leur a évité beaucoup de peines, en zappant l'étape demande à ta mère. « Avec ce genre d’attitude, sans doute, oui. » Cette fois, Riley ne se cache absolument pas lorsqu'elle roule des yeux de façon presque exagérée. Bah bien sûr, c'est la faute de son attitude maintenant. De toute façon, rien n'est assez bien avec elle. Elle trouve toujours des excuses pour tout, il ne faut pas s'étonner si l'adolescente finit par contourner le mur plutôt que s'y confronter. « Riley, ce genre décision, ça se discute. Ca ne se prend pas sur un coup de tête. » Un mur qui la prend encore pour un bébé et qui ne lui fait pas confiance. « Enfin j’imagine que tu as déjà vu tout ça avec ton parrain... » La gosse fulmine cette fois, ça se voit à sa mâchoire crispée et à ses yeux qui lancent des éclairs. Elles voulaient éviter une engueulade, c'est ça ? On peut dire que c'est raté. « Je l'ai pas prise sur un coup de tête, ça fait des semaines que je m'occupe de Sirius avec Parrain. Je sors le balader dans le quartier, » commence-t-elle, omettant le fait qu'elle a évidemment évité les alentours de la maison, pour des raisons évidentes. « Je le nourris, et je lui ai même appris à s'asseoir. » Et Ciara ne la félicitera sûrement jamais pour tous ces efforts, parce qu'avec elle les réprimandes priment sur tout le reste. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas, et c'est ce sur quoi Riley est persuadée que sa mère focalise sans cesse. Elle aimerait prétendre que c'est pour ça que le ton monte petit à petit lorsqu'elle parle, mais c'est aussi l'habitude qui y fait. Le mécanisme est lancé, un ensemble de rouages qui, dans l'esprit de la gamine, est impossible à arrêter. Une engueulade va éclater de toute façon, alors elle compte bien défendre sa cause, quitte à s'attirer les foudres de sa mère. « Mais toi tu rentres tellement tard à la maison que tu t'en rends même pas compte, que je suis pas là. » Même la baby-sitter de Cameron aurait pu s'en rendre compte avant sa mère, même si elle est naze et ne sert - selon l'adolescente - à rien. Alors que Riley a passé des après-midi et des soirées à tenter de se faire écouter par cette adorable tête de mule qu'est Sirius. Sirius qui s'est d'ailleurs écarté de quelques pas, n'ayant pas de mal à percevoir la tension et la colère des voix qui ont grimpé en intensité. Super, pour une première journée dans son nouveau foyer. « Et de toute façon, qu'est-ce que ça peut te foutre que Sirius soit là ? Tu passes tes journées au boulot. » Elle devient vulgaire - ne l'était-elle pas déjà ? -, la colère déliant sa langue plus efficacement que le plus léger des veritaserum. Oui elle lui en veut, elle lui en veut pour tout un tas de trucs en réalité, mais là c'est particulièrement son absentéisme qui en prend pour son grade. Parce que c'est plus simple, de faire des reproches à Ciara sans vraiment reconnaître ses propres torts.
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ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
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(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
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Jusque là, elles marchaient sur des oeufs. Certains se sont sans doute fissurés sur le chemin, mais aucun ne semble avoir cassé. C’était déjà ça. Mais clairement, ce n’était pas fait pour durer. « Je l'ai pas prise sur un coup de tête, ça fait des semaines que je m'occupe de Sirius avec Parrain. Je sors le balader dans le quartier, » la tension commence à monter d’un cran et Ciara a peur de savoir où ça va mener. Elle le sait, elle le sent. « Je le nourris, et je lui ai même appris à s'asseoir. » Riley se défend. Oui, certes. Mais apprendre un tour ou deux à un chien ne fait pas tout dans son éducation. « C’est bien je te l’accorde. Mais j’aurai tout de même apprécié être mise au courant avant. » et pas être mise devant le fait accompli. Il n’y a rien de plus désagréable comme sensation pour quelqu’un comme Ciara qui aime tout contrôler. Qui aime que chaque chose soit à sa place et que tout soit en ordre. Elle pense trop, à tout l’entretien et les tracas que ça va apporter. Bien sûr qu’elle pense à tout ça avant de songer aux côtés positifs. C’est son rôle d’adulte, son rôle de mère. Mais cette fois, la maîtresse de maison n’a pas trop d’autre choix que de ployer le genou devant l’enfant trop têtue et bornée qui se trouve face à elle. « Mais toi tu rentres tellement tard à la maison que tu t'en rends même pas compte, que je suis pas là. » là dessus, elle se trompe lourdement, Riley. Bien sûr que si, elle s’en rend compte. Bien sûr que si, elle sait quand la gamine n’est pas là. Elle ne compte plus le nombre d’appels reçus de la part du lycée pour signaler des absences, ou les après-midi où elle a pu passer à l’improviste pour ne trouver personne. Et elle passe des soirées, des nuits entières à veiller et à se ronger les sangs en attendant d’avoir un signe de vie. « Tu crois ça ? » qu’elle dit, les traits tirés dans une expression qui se fait plus dure qu'auparavant. « Combien d’heures de sommeil tu crois que j’ai perdues en ne sachant pas où tu étais ? » elle pointe la porte du doigt et secoue la tête d’un air agacé. Elle a essayé de laisser couler. Elle a essayé de lui laisser de l’espace et du temps pour s’acclimater à cette nouvelle vie qui était la sienne. Et pourtant aujourd’hui, elles ne sont que deux étrangères qui vivent sous un même toit et qui, trop souvent, ont des mots qui blessent. « Et de toute façon, qu'est-ce que ça peut te foutre que Sirius soit là ? Tu passes tes journées au boulot. » et ça aussi, elle ne le sait que trop bien, Ciara. Depuis toutes ces années, elle est restée éloignée, préférant se convaincre que ses enfants n’avaient besoin que de leur père. Et ça fonctionnait (d’après elle, en tout cas). Ca fonctionnait et aujourd’hui il n’était plus là pour endosser ce rôle. Maintenant il n’y avait plus que Ciara, la mère un peu trop absente, et toute cette rancoeur doucement accumulée. Mais qu’elle soit damnée avant de reconnaître ses propres torts, Hogan. Dans son esprit, elle a fait ce qu’il fallait. Et elle essaye encore et encore et encore pour au final, ne se heurter qu’à des murs. « Ne va pas me faire croire que ça ne t’arrange pas. » qu’elle dit sèchement. Au moins, lorsqu’elles ne sont pas dans la même pièce, elles ne peuvent pas se faire du mal. « Je suis fatiguée, Riley. J’ai essayé. J’ai vraiment essayé. » et elle commence à s’agiter. Elle sait où ça va mener, tout ça. C’était trop beau pour continuer à être une journée simple et tranquille. « Et j’ai vraiment l’impression que tu fais tout pour me rendre la tâche plus compliquée. Tu crois que ça m’amuse, de rentrer à des heures pareilles ? » elle a perdu patience. Elle s’était pourtant juré de ne plus le faire. « Tu crois que ça m’amuse, de rentrer sans savoir si la soirée va encore une fois se terminer comme ça ? » le ton monte malgré elle, et elle s’en veut déjà. Mais trop, c’est trop. « Je suis supposée faire quoi pour qu’un jour tu m’écoutes enfin ? » qu’elle s’emporte un peu plus.
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@Ciara Hogan & Riley Bates Mai 2021, maison familiale
Ça y est, c'est foutu. Jusque là, la discussion était presque amical, un peu froide pour une mère et sa fille mais quand on sait à quels spécimens on a affaire, c'était d'une douceur infinie. Mais là, à l'instant précis où où Ciara parle de coup de tête, le vase déborde. Il n'a fallu qu'une goutte d'eau, qu'une remarque de trop pour qu'un premier œuf soit brisé. La suite est inévitable, Riley en est persuadée. L'engueulade approche, elle gronde dans ses tripes, dans les remontrances de sa mère, dans les regards qui se refroidissent. La tension est palpable, parce que l'adolescente bouillonne. Elle en a tellement marre de toujours se prendre des reproches, même quand elle essaie de bien faire. Les efforts ça ne sert à rien, elle aurait dû apprendre à Sirius à chier sur le lit maternel, pour la peine. Juste pour que Ciara réalise qu'un chien éduqué, c'est quand même un sacré plus pour la cohabitation – cohabitation qu'elle n'a pas demandé, certes. « C’est bien je te l’accorde. Mais j’aurai tout de même apprécié être mise au courant avant. » Comme si, si Riley lui en avait parlé, elle aurait accepté que l'adoption se fasse. La gamine n'y croit pas une seule seconde. « Pourquoi ? Pour pouvoir dire non ? » Pourquoi d'autre ?
Le ton s'élève du côté de Riley, et les reproches s'en suivent. Si sa mère a décidé de lui en faire, pourquoi elle se priverait de lui rendre la pareille ? Lui rappeler que jouer la pseudo-mère parfaite maintenant, en prétendant anticiper et penser mieux qu'elle à propos de l'arrivée d'un chien dans la maison, ça ne change rien à son absentéisme. L'adolescente n'a même pas besoin d'être de mauvaise foi, les critiques lui venant avec une facilité déconcertante. Les mêmes qu'elle lui faisait déjà pendant la procédure de divorce, mais aujourd'hui il n'est plus question de vivre chez Papa. « Tu crois ça ? » Elle a l'air agacée, mais sa fille s'en fout. Elle s'en fout parce qu'elle sait qu'elle a raison : Ciara n'est là qu'en pointillés depuis dix ans, la faute à son sacro-saint travail, et ça n'a pas changé lorsqu'elle a récupéré la garde de ses deux enfants. En réalité, ça a changé, un peu. Mais c'est loin d'être assez pour Riley qui, pleine de rancœur, se focalise plus facilement sur les soirs où sa mère rentre tard plutôt que sur ceux où elle rentre avant elle parce qu'elle a décidé de se barrer de cette foutue maison le temps d'une soirée, sans se soucier de son heure de retour. « Combien d’heures de sommeil tu crois que j’ai perdues en ne sachant pas où tu étais ? » Waow, la mère est aussi dramaqueen que la fille, à montrer la porte en secouant la tête comme si Riley disparaissait par celle-ci un jour sur deux. Peut-être bien que certaines semaines ça arrive à cette fréquence, mais c'est loin d'être majoritaire. Même si elle se fait la malle souvent, c'est vrai. « Qu'est-ce que ça peut te foutre, où je suis ? J'suis grande, je sais me gérer, j'ai pas besoin que tu me fliques. » Elle ne tente même pas le si tu veux savoir où je suis, t'as qu'à envoyer un texto parce que souvent elle les ignore, les dits textos. Il suffit que le SMS provienne de son numéro pour que la notification disparaisse comme par magie, c'est dingue quand même.
S'il y a une accusation qui est particulièrement sincère dans la bouche de Riley lorsqu'elle s'adresse à sa mère, c'est le temps qu'elle passe au travail plutôt qu'avec ses enfants. Aujourd'hui, elle prétendrait s'en foutre de ne pas pouvoir être avec elle le temps d'une soirée film ou pizza, l'accusant seulement de ne jamais être là et donc de ne pas avoir son mot à dire sur ce que fait sa fille. Mais lorsqu'elle était plus petite, elle a mal vécu la disparition progressive de sa mère dans le tableau familial. Si pour Cameron, les choses ont toujours été ainsi – Maman travaille tard aujourd'hui, Papa le leur disait tout le temps –, sa sœur a pendant quelques années connu une mère présente dont le boulot a fini par prendre de plus en plus de place, jusqu'à prendre trop de place. Il y a eu les retards à la sortie de l'école, les absences aux réunions parents-profs, les oublis pour signer le carnet de liaison... Alors de la rancœur, il y en a tellement que ça ne pouvait qu'exploser ce soir encore. Comme à chaque fois. « Ne va pas me faire croire que ça ne t’arrange pas. » Ciara se tend à son tour : c'était sans doute plus facile de faire des reproches à sa fille à propos d'un animal de compagnie que de s'en prendre en pleine face à propos de ses absences. Le regard de l'adolescente est noir, braqué sur sa mère, et par automatisme elle a croisé les bras sous sa poitrine. Pour se défendre, inconsciemment, parce que ça va forcément exploser d'une manière ou d'une autre et que Riley le sait. Le mécanisme est lancé, la conversation presqu'agréable est morte et enterrée. « Je suis fatiguée, Riley. J’ai essayé. J’ai vraiment essayé. » La gamine ne bouge pas d'un poil, tendue comme un arc, ses iris sombres ne lâchant pas Ciara qui, à mesure qu'elle parle, s'agite. Elle a envie de se barrer, Riley. Elle a envie de la laisser en plan ici, ou d'enlever son appareil auditif, juste pour ne pas avoir à l'entendre. Parce que de nouveaux reproches arrivent, ça se voit à la tronche que tire sa mère. Et elle en a marre, vraiment marre de tout ça. « Et j’ai vraiment l’impression que tu fais tout pour me rendre la tâche plus compliquée. Tu crois que ça m’amuse, de rentrer à des heures pareilles ? » Les sourcils froncés, Riley a l'impression d'halluciner. Rentrer tard ne l'a jamais gênée en dix ans, même lorsqu'elle était mariée à Papa elle le faisait. Sûrement qu'à l'époque ça voulait aussi dire qu'elle allait voir ailleurs, ces retours tardifs à la maison à cause du boulot. Alors bon, elle peut bien s'en plaindre maintenant, elle a dix ans de retard. « Tu crois que ça m’amuse, de rentrer sans savoir si la soirée va encore une fois se terminer comme ça ? » Le ton de Ciara est monté, mais ça n'empêche pas sa fille de répliquer. « Ah parce que ça va être ma faute, si tu rentres tard tous les soirs ? » Putain on croit rêver ! « T’as pas eu besoin qu’on s’engueule pour passer ta vie au boulot, tu le faisais déjà quand j’étais petite. Alors me fais pas croire que c'est pour ça. » Non, si depuis toutes ces années elle rentre tard du travail c'est parce qu'elle se tape son secrétaire – comment ça une inspectrice de police n'en a pas ? –, ou parce qu'elle n'a pas envie de voir ses enfants, ou parce qu'elle préfère son boulot à sa famille – famille qui a bien éclaté en morceaux, depuis.
« Je suis supposée faire quoi pour qu’un jour tu m’écoutes enfin ? » Si elle était plus calme, Riley lui aurait tendu son appareil auditif en réponse parfaitement sarcastique à sa question complètement débile. Mais non, elle est trop en colère pour y penser, et à la place elle rétorque en élevant la voix plus haut que sa mère – la démesure, c'est important à dix-huit ans. « Parce que toi tu m'écoutes peut-être ? » La rouquine fait un pas en arrière, ayant de plus en plus de mal à rester en place. Ça commence à ressembler à un dialogue de sourdes – sans mauvais jeu de mots –, mais ce n'est pas comme si la communication avait déjà été leur fort. « Tout ce que tu sais faire, ce sont des putain de reproches. Que ce soit sur les cours, sur mes sorties, sur mes fréquentations, et même sur Sirius. » Sirius qui s'est encore un peu plus éloigné à cause des voix qui se sont élevés, mais Riley est trop obnubilée par sa colère toute dirigée vers sa mère pour y faire attention. Bienvenue chez les Hogan Bates, Sirius. « T'en as pas marre sérieux, de me faire chier à ce point ? Tu peux pas juste me foutre la paix ? » Elles l'ont sûrement déjà eu cette discussion, et la réponse maternelle était sûrement non, parce que je suis ta mère. Dommage que l'argument ait, selon Riley, perdu sa validité il y a plusieurs années pour cause d'absentéisme. « J'ai bien compris que ça te faisait chier que je sois là, mais ça veut pas dire que t'es obligée de m'emmerder à chaque fois que je fais un truc. » Ses doigts la picotent et elle en a serré les poings, comme pour retenir cette envie furieuse de claquer la porte au nez de sa mère et de se barrer loin d'elle. Encore une fois, ses efforts n'ont servi à rien avec Ciara, et ça la fatigue. C'est épuisant de toujours en revenir au même point : l'engueulade. Tout à l'heure, elle faisait juste visiter la maison à Sirius. Maison qui n'était pas censée se transformer en champ de bataille, mais vu la situation... Cette dénomination semble plutôt appropriée.
(c) Miss Pie Haut : revsrad & luciddreamer326 Bas : comdrleksa & revsrad
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
(c)crackintime
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Spencer Blackwell
l'hymne à la nuit
ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
Le calme n’aura été que de courte durée, comme toujours. « Pourquoi ? Pour pouvoir dire non ? » et c’était trop beau pour durer, ce calme si peu naturel. Comme une soupape soumise à trop de pression, ça finit par exploser et ça se termine forcément forcément mal. A croire qu’elles ne cherchent que ça. Quelle tristesse vraiment, cette unique façon qu’elles ont de communiquer. « On en revient à chaque fois à ça, alors ? » qu’elle gronde, frustrée et lassée de cet éternel cycle qui se répète encore et encore. Elle pourrait ressortir les mêmes arguments, les éternels “Ca reste chez moi, ici.” auxquels viendront s’ajouter les fameux “Bein j’ai hâte d’me barrer.” Et elle ne va pas revenir là-dessus, Ciara. Pas cette fois. « Qu'est-ce que ça peut te foutre, où je suis ? J'suis grande, je sais me gérer, j'ai pas besoin que tu me fliques. » Justement, si. Qu’elle se retient de dire. Et il y a des milliers de raisons pour lesquelles elle veut savoir. Pour lesquelles elle a besoin de savoir. Elle ne contrôle pas le rire amer qui s’échappe d’entre ses lèvres, mais elle parvient encore à ravaler cette irrésistible envie de craquer et de fondre en larmes qui pointe le bout de son nez à chaque confrontation avec sa progéniture. « Parce que malgré ce que tu souhaiterais, je reste ta mère et que je m’inquiète ! » Et elle s’en rend malade, ça la rend d’autant plus irritable et ça empire à chacune de leurs disputes. Ciara sent sa fille s’éloigner toujours un peu plus et elle se sent si impuissante. Viendra un jour où elles auront franchit un point de non retour et, à ce moment-là, il sera trop tard pour faire marche arrière. Et elle est terrifiée à cette simple idée, Hogan. « Ah parce que ça va être ma faute, si tu rentres tard tous les soirs ? T’as pas eu besoin qu’on s’engueule pour passer ta vie au boulot, tu le faisais déjà quand j’étais petite. Alors me fais pas croire que c'est pour ça. » elle lève les mains en l’air, au comble de la frustration face à ces reproches qui n’en finissent pas. Elle est parfaitement au courant, de cette situation. Mais là elle a l’impression que tous les torts ne sont réellement pointés que dans sa direction. « Est-ce que c’est ce que j’ai dit ? » qu’elle s’emporte de nouveau. Ca suffit aussi, de lui prêter des intentions qui ne sont pas les siennes. La question est bien évidemment rhétorique, mais elle ne doute pas que Riley aura son mot à dire sur le sujet. « Parce que toi tu m'écoutes peut-être ? » « Je fais au moins l’effort d’essayer ! » bien évidemment, c’est une question de point de vue, et celui de sa fille ne sera forcément pas le même que le sien. « Tout ce que tu sais faire, ce sont des putain de reproches. Que ce soit sur les cours, sur mes sorties, sur mes fréquentations, et même sur Sirius. » « Tu ne me laisses pas vraiment le choix. » qu’elle râle. C’est son boulot en tant que parent de veiller et prévenir les mauvaises choses d’arriver. Ce n’est pas au goût des gamins, bien sûr. Alors peut-être qu’elle s’y prend mal (sûrement, même), mais elle ne sait pas faire autrement. Déformation professionnelle d’avoir vu trop de choses mal tourner, sans doute. « T'en as pas marre sérieux, de me faire chier à ce point ? Tu peux pas juste me foutre la paix ? » elle inspire fortement, secouant la tête avec une grimace désapprobatrice vissée sur le visage. « Tu auras la paix lorsque tu commenceras à te comporter en adulte, tu n’as plus douze ans. » quand enfin, elle cessera les provocations gratuites. Quand enfin, elle arrêtera de n’en faire qu’à sa tête et qu’elle pensera enfin aux conséquences de ses actes. « J'ai bien compris que ça te faisait chier que je sois là, mais ça veut pas dire que t'es obligée de m'emmerder à chaque fois que je fais un truc. » plus que de la colère, c’est une sensation de culpabilité qui assaille la rousse alors qu’elle procède les mots de sa fille. « C’est vraiment ce que tu t’es mis en tête ? » le ton n’est plus aux reproches. Elle a plus l’air surprise (et sûrement un peu blessée dans son orgueil de mère) que véritablement en colère, cette fois. « Que je suis obligée d’avoir à supporter ta présence ? » comme si après le décès de Jackson elle avait été forcée à accueillir ses propres enfants sous son toit. Plus par dépit que par envie. Comme s’il s’agissait d’une décision imposée par la morale et les obligations parentales héritées par défaut. Mais le fait est que ses enfants, elle les aime plus que tout, Ciara. Elle n’a sans doute pas été la mère la plus exemplaire qui soit, mais elle a toujours fait de son mieux. Et elle a redoublé d’efforts depuis que Riley et Cameron sont arrivés. Elle inspire longuement, ferme les yeux un instant et secoue la tête en essayant d’apaiser son esprit. (Et son coeur qui palpite un peu trop fort, également.) « Je ne demande pas mieux que de faire partie de ta vie, tu sais. » elle confesse, la voix légèrement tremblante à cause de sa gorge serrée. Elle déglutit et secoue la tête. « Et je ne sais juste pas comment faire parce que tu te refermes dès que j’essaye de m’approcher. » elle passe une main dans ses cheveux, soufflant du nez comme pour faire de la place dans ses idées. « Alors je suis juste supposée dire oui à tout ce que tu fais sans jamais m’y intéresser ? » parce qu’au final, elle ne sait presque rien de ce qu’elle aime, sa fille. Tout ce qu’elles partagent ce sont des engueulades. Il n’y a rien d’autre en commun que du mauvais sang et une fierté mal placée de chaque côté.
Spoiler:
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4737 POINTS : 760
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Ciara Hogan & Riley Bates Mai 2021, maison familiale
Si les disputes de Riley et sa mère ne manquent pas d'intensité, elles commencent à manquer d'originalité. Ce sont toujours les mêmes reproches, les mêmes rancœurs, les mêmes idées exprimées dans des mots qui blessent – on peut remercier Sirius pour la nouveauté qu'il apporte ce soir, il n'y avait jamais eu d'histoire d'animal de compagnie avant. « On en revient à chaque fois à ça, alors ? » Bien sûr qu'elles en reviennent toujours à ça, parce qu'à chaque fois Ciara s'oppose à tout ce que sa fille souhaite, fait, dit. C'est dingue comme elles ne sont jamais d'accord sur rien, hormis l'idée de se briser le cœur à chaque conflit un peu plus. Ni l'une ni l'autre ne le souhaite vraiment, c'est simplement inévitable. « Parce que tu dis toujours non. » Oh, elle ne lâchera pas le morceau Riley. Sûrement pas alors qu'elle sait qu'elle a raison. Ah bah voilà un truc qu'elles ont en commun : leur putain de fierté.
Et si Riley a trop de fierté pour lâcher le morceau sur quelque chose d'aussi bête, elle en a évidemment trop pour accepter d'être fliquée comme une gosse par son absentéiste de mère. Elle n'a plus huit ans, elle est grande, et puis ce n'est pas comme si Ciara avait la moindre crédibilité en terme de je veille sur mes enfants aux yeux de son aînée. La rouquine a cessé de compter les réunions parents-profs sans sa mère à partir de sept, ça devenait lassant. Et Ciara peut bien lâcher un rire, ça ne change rien à son point de vue. « Parce que malgré ce que tu souhaiterais, je reste ta mère et que je m’inquiète ! » « Tu t'inquiètes quand ça t'arrange, » grogne l'adolescente, exaspérée. Elle s'inquiète quand elle peut la blâmer derrière, c'est tout. Et puis pour une mère qui s'inquiète, elle a quand même été foutrement absente à cause de son boulot ces dernières années, sans parler de son amant. Tu parles qu'elle s'inquiète, même cette ordure est passée avant leur famille, comment Riley pourrait encore accorder du crédit à sa mère en sachant tout cela ? Peut-être que cette discussion pourrait mener à quelque chose, si elles communiquaient convenablement, c'est-à-dire sans élever la voix et en essayant de comprendre l'autre plutôt que de lui faire des reproches incessants. Mais ça elles ne savent pas faire, si bien qu'il suffit d'une remarque mal interprétée pour que les critiques pleuvent. C'est tellement plus facile, de toute façon, hein Riley ? Ne jamais reconnaître ses torts, jamais. Pourtant Ciara ne se dispute pas seule lorsqu'elle rentre du boulot, pas vrai ? « Est-ce que c’est ce que j’ai dit ? » T'as dit de la merde, c'est pareil. Elle pourrait dire ça, mais elle se contente de lever les yeux au ciel comme pour bien faire passer l'idée que sa mère ne comprend rien à rien.
Ça aurait pu s'arrêter là : Riley était prête à se barrer en claquant la porte, Sirius à sa suite, merci au revoir pour la prise de tête le jour-même de l'arrivée du nouveau colocataire. Ça aurait limité les dégâts, ne serait-ce qu'un peu. Dommage que sa mère se plaigne de son refus de l'écouter, parce que ça signe le début d'un nouveau cycle. Encore un, qui aurait pu être évitée si Riley n'avait pas répondu d'ailleurs. Mais elle ne peut pas s'empêcher, elle trouve ça trop injuste de se prendre ça dans les dents alors que Ciara n'est absolument pas un modèle en terme d'écoute. Elle n'est un modèle pour rien du tout, si vous voulez l'avis – très objectif – de sa fille. « Je fais au moins l’effort d’essayer ! » La première réaction de l'adolescente est de rouler exagérément des yeux, la deuxième de rétorquer encore plus fort. Non, sa mère n'essaie pas de l'écouter. Elle enchaîne les reproches, inlassablement, sur tout et tout le temps, parce qu'elle ne sait visiblement faire que ça. Et Riley, qui en a sans contexte gros sur le cœur, ne sait l'exprimer que d'une façon : la colère. D'où un dialogue absolument pas productif, mais là encore ce n'est rien de nouveau sous le toit de la maison qu'elles partagent. « Tu ne me laisses pas vraiment le choix. » Bah bien sûr. « Juste parce que je vis ma vie ? » Elles en reviennent toujours au même point : tout ce que fait Ciara, c'est à cause de Riley. Les efforts de l'adolescente ne comptent pas, tout ce qui importe c'est que ce qu'elle fait ne convient pas à la maîtresse de maison et donc qu'elle mérite de s'en prendre plein la tronche à chaque fois qu'elles essaient de parler. Ça vaut bien la peine de parler, du coup. Enfin, parler n'est plus vraiment le bon terme : Ciara s'emporte presque systématiquement à présent, et Riley ça fait bien cinq minutes qu'elle crie. C'est comme ça qu'on avance, c'est bien connu. « Tu auras la paix lorsque tu commenceras à te comporter en adulte, tu n’as plus douze ans. » Riley lève les bras en l'air, énième manifestation de son agacement, son regard fusillant celui de sa mère. « Peut-être que si t'arrêtais de me fliquer comme si j'avais douze ans, je me comporterais comme une adulte. » Le serpent se mord la queue, ni plus ni moins. Et puisqu'aucune des deux ne semble prête à changer de position, il va se la mordre longtemps, sa foutue queue.
Aussi insensée soit-elle, leur engueulade a au moins le mérite de permettre à Riley de vider une infime partie de tout ce qu'elle garde depuis des jours, des semaines, des mois. Depuis qu'elle a été parachutée ici, en fait, chez une mère qui n'en a jamais eu grand chose à foutre de ses enfants et qui soudainement se retrouve à devoir les gérer tous les deux. Bien sûr que Riley se dit qu'elle n'est qu'un fardeau aux yeux de sa mère, parce que cette dernière l'a délaissée il y a des années et que ça a suffi à convaincre l'adolescente que sa mère n'en avait plus rien à faire d'elle. Que le boulot passait avant tout pour sa mère. Que le – ou les, parce que l'horrible image qu'elle a de sa génitrice n'est pas à ça près – type avec qui elle couchait aussi. « C’est vraiment ce que tu t’es mis en tête ? » Le changement de voix interpelle un peu Riley qui, elle, continuait de s'époumoner avec la même colère. Ça ne rend pas les questions de sa mère moins stupides. « Que je suis obligée d’avoir à supporter ta présence ? » Bien sûr que c'est ce qu'elle pense, comment est-ce qu'elle pourrait réfléchir autrement ? « Tu t'en foutais de notre présence avant. » Naturellement, la voix de Riley s'abaisse elle aussi. C'est la première phrase qu'elle ne crie pas ces cinq dernières minutes. Elle a la gorge qui se noue un peu, parce que penser à avant lui rappelle tout ce qu'elle a perdu en un claquement de doigts. Tout était tellement plus simple, avant. Avant que Papa ne les quitte, qu'elle se retrouve seule avec Cameron dans ses bras à pleurer, qu'elle n'ait plus d'autre choix que de vivre avec une mère chez qui elle a catégoriquement refusé d'habiter lorsque le divorce s'est abattu sur le couple parental. « Je ne demande pas mieux que de faire partie de ta vie, tu sais. » Elle a la voix incertaine Ciara, c'est perturbant. Ça fait moins mère flic stricte et sévère. Ça fait mère émue, et Riley elle ne sait pas gérer ça. Elle panique un peu, ses mains se crispent sans que ce soit vraiment de la colère, elle a du mal à tenir en place. « Et je ne sais juste pas comment faire parce que tu te refermes dès que j’essaye de m’approcher. » Riley secoue la tête sans que ça ait vraiment de sens, juste pour chasser cette foutue impression qu'elle fourmille et que ses yeux la piquent. Elle ne veut pas l'entendre, tout ça. Elle ne veut pas entendre que c'est de sa faute. Elle ne veut pas entendre que Ciara essaie de faire un pas en avant et que c'est elle qui recule. Elle veut son Papa, Riley. Parce qu'avec lui il n'y avait pas à réfléchir à tout ça. Lorsqu'il était là, sa mère elle n'avait à la voir que le week-end, et encore elle le passait surtout chez Gabriel pour y échapper. C'était plus facile de la voir comme la grande méchante de l'histoire lorsqu'elle n'entendait pas sa voix trembler, lorsqu'il n'y avait pas Cameron au milieu, lorsqu'elle n'avait pas à vivre dans la même maison qu'elle. Riley en est presque à regretter leur engueulade, parce qu'elle gère bien mieux les cris que les émotions. Là elle est juste paumée, son cœur et son corps lui hurlant qu'elle veut juste s'enfuir de là. Et c'est le cas : elle en meurt d'envie, cette confrontation mère-fille a trop duré pour elle. « Alors je suis juste supposée dire oui à tout ce que tu fais sans jamais m’y intéresser ? » « T'aurais pu te contenter de t'intéresser à Sirius, mais c'est pas ce que t'as fait. » Si, au début elle l'a fait. Puis comme d'habitude sont venus les éternelles remarques sur l'anticipation, la maturité, les responsabilités. Et comme ni l'une ni l'autre ne sait reconnaître ses torts... Ça a un peu dégénéré. « Toi t'as critiqué tout le reste. Parrain lui il a compris pourquoi je voulais adopter Sirius. Il était d'accord avec moi, il voulait pas qu'il soit enfermé dans un petit appartement. Toi tu vois toujours que le négatif même quand je fais des efforts, » s'agace l'adolescente. C'était déjà le cas lorsqu'elle était au lycée : les efforts de Riley pour sauver certaines de ses notes étaient complètement occultés par la liste d'absence qui finissait systématiquement entre les doigts de sa mère après un passage éphémère par la boîte aux lettres. Même si sa voix ne s'élève pas comme tout à l'heure, on sent que la colère y perce doucement. « Papa... Papa il aurait trouvé ça bien. Il aurait vu que j'ai essayé de faire les choses bien, que j'm'en suis occupée pour qu'il soit sage même dans la maison. » Putain, sa voix tremble, alors par réflexe Riley retourne à la critique parce que c'est toujours plus facile à gérer. Elle préfère s'énerver qu'admettre qu'il lui manque infiniment, ça fait moins mal. « Toi tu t'en fous de ça, tu rallonges juste ta liste des reproches que tu peux écrire maintenant qu'on vit ici. Tu dis que tu veux t’en préoccuper mais tu passes ton temps à tout pourrir et à me faire chier sur tout et rien. » Malgré le ton haussé et l’agacement sous-jacent à sa remarque, la rouquine réalise que sa voix tremble quand même. La gamine est secouée, n'arrive pas à se calmer et refuse catégoriquement de faiblir devant sa mère. Elle est en colère, Riley : de ne pas réussir à gérer le torrent d'émotions qui déferlent dans sa poitrine, d'être forcée de vivre ici, de ne plus avoir Papa pour résoudre tous les problèmes. Elle voudrait qu'il soit là. Elle voudrait tellement qu'il soit là. « C'est pas juste qu'il m'ait laissé avec toi, » s'emporte-t-elle avant de tourner les talons et de filer presque en courant jusqu'à sa chambre. C'est pas juste qu'il soit parti, qu'elle se sente totalement abandonnée et qu'elle se retrouve chez sa mère, plutôt. Mais l'émotion lui a retourné le ventre, comme toutes ses fois où elle dit qu'elle aurait voulu que sa mère soit victime de l'accident à la place de son père. L'adolescente ferme précipitamment la porte en la claquant, en oubliant complètement Sirius qui est resté avec sa mère, puis appuie son dos contre elle pour reprendre son souffle. Le bourdonnement intempestif de ses pensées la pousse à glisser ses mains vers ses oreilles et retirer son appareil auditif. C’est presque instinctif, comme comportement : son lien au monde extérieur est coupé, donc les problèmes aussi. Elle s'avance vers son lit, laisse l’appareil sur la table de chevet puis s'assied sur le matelas. Le dos contre le mur, elle ramène ses jambes contre elle et ferme les yeux, essayant de se calmer, son palpitant hurlant bien trop fort. Le silence qui l’accueille la réconforte un peu, comme si elle pensait que ça suffisait à faire disparaître tous ses problèmes. Pourtant elle le sait, que cette barrière n’est pas suffisante face à Ciara. Des engueulades sans un son, elles en ont déjà eues, et elles en auront sûrement encore. Mais dans le fond, ni l’une ni l’autre n’a encore envie de se disputer – elles ne savent simplement pas communiquer autrement.
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ÂGE : a passé le délai pour adhérer au club des 27 et c'est pas plus mal. (05.04.96) SURNOM : spence, c'est suffisant. STATUT : être adulte c'est partir à vegas et épouser sa meilleure pote là-bas (et c'est même pas une vanne) MÉTIER : d'abord serveuse à l'octopus, elle y est aujourd'hui croupière. (rien d'autre à signaler, monsieur l'agent) LOGEMENT : depuis peu, elle partage un appart avec mac à logan city. (+ marlon brando le corgi et charlie swan le chat des rues) POSTS : 3760 POINTS : 440
TW IN RP : consommation de drogues et d'alcool, overdose, anxiété, langage vulgaire, violence physique, comportement autodestructeur, abandon familial (liste non exhaustive) TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : enfant du système › véritable désastre social › réfractaire au changement › autocritique acerbe › 0% self esteem › ancienne consommatrice régulière de stupéfiants (a fait une overdose en mai 2022, suivie d'une désintox) › tente de faire au mieux pour reprendre sa vie en main › clean depuis juin 2022CODE COULEUR : spencer hésite en olivedrab (ou darkolivegreen) RPs EN COURS :
(raelyn#14)nobody really cared, so it never really mattered. it never really mattered, so it never really happened. what's the point in fighting for a happy ever after? the past keeps haunting the future, i imagine.
(mac#21)i know i went and left you all alone, please don't think that i let you go. 'cause i could touch a hundred thousand souls but none of them would ever feel like home.
(+ ua slasher + ua trophy wives + ua fwb + ua gothique)
(malone#3)step one, gotta find a way to get the fuck outta bed. step two, gotta find a way to get the fuck out my head. step three, gotta wake up, do this all over again.
(kieran#5) › bad things come in threes. bad luck always seems to find me, black cat walkin' right beside me. knock on wood but i'm still jinxed.
RPs EN ATTENTE : (eli (scénario libre))you're a lone wolf in the wild, there's a fire burning underneath the starlight and you're still in this heart of mine, you're pretty when you're high boy.
« Parce que tu dis toujours non. » c’est encore son droit de le faire. Aux dernières nouvelles, elle reste la maîtresse de maison. Et puis de toute façon, elle ne dit pas toujours non. Elle considère les options, les conséquences et avise en fonction. Elle est pragmatique, et sans doute un peu trop strict. « Tu t'inquiètes quand ça t'arrange, » elle inspire, la frustration face à la situation continuant de grimper d’un cran. Elle ne répond pas, exaspérée de parler à un mur. Encore que, le mur serait sans aucun doute bien moins récalcitrant. Au moins lui ne lui répondrait pas. « Juste parce que je vis ma vie ? » « Parce que tu n’en fais qu’à ta tête ! » et qu’elle n’écoute rien. Qu’elle ne veut rien écouter. « Peut-être que si t'arrêtais de me fliquer comme si j'avais douze ans, je me comporterais comme une adulte. » l’insolence dont fait preuve Riley l’étonnera toujours. Comment est-ce qu’elles ont pu en arriver là ? C’est incompréhensible dans l’esprit de l’irlandaise. Encore une dispute qui ne mène nul part et qui n’avancera à rien. « Tu t'en foutais de notre présence avant. » « Il n’y a rien de plus faux. » elle est piquée dans sa fierté de mère. Ses enfants sont importants, bien plus que son travail ou n’importe quoi d’autre. Oui, elle a souvent privilégié sa carrière par rapport à sa vie de famille. Oui, elle avait l’ambition d’aller loin dans le domaine professionnel. Mais derrière, elle savait qu’elle pouvait compter sur Jackson et ses parents. Elle rentrait pour retrouver sa famille et ensemble ils avaient une vie calme et plutôt bien rangée. Et puis le divorce est arrivé, Riley l’a plutôt mal pris. Il lui fallait sans doute une coupable et sa mère était bien entendu la mieux placée. Alors elle a laissé couler. Et puis il y a eu l’accident et tout s’est enchaîné bien trop vite. Et elle n’a pas su gérer et rattraper les erreurs d’avant. Le fossé creusé ressemblait désormais à un ravin infranchissable. Et à part se lancer des roches à travers, elles ne font rien d’autre. « T'aurais pu te contenter de t'intéresser à Sirius, mais c'est pas ce que t'as fait. » si ? Elle se pince l’arête du nez, réprimant un nouveau soupir agacé. Comme d’habitude, la conversation commence à tourner en boucle. Une excuse, un reproche, une justification et ça répète encore et encore. Alors elle fait de son mieux pour garder le semblant de calme qu’elle a réussi à récupérer. Si Riley a quelque chose à dire, elle l’écoutera vider son sac. « Toi t'as critiqué tout le reste. Parrain lui il a compris pourquoi je voulais adopter Sirius. Il était d'accord avec moi, il voulait pas qu'il soit enfermé dans un petit appartement. Toi tu vois toujours que le négatif même quand je fais des efforts, » elle comprend bien tout ça. Si les intentions sont louables, elle estime tout de même que les actions qui en découlent doivent être réfléchies et discutées en amont. Maintenant il est trop tard pour faire marche arrière et encore une fois, il va falloir gérer et réparer les pots cassés. « Papa... Papa il aurait trouvé ça bien. Il aurait vu que j'ai essayé de faire les choses bien, que j'm'en suis occupée pour qu'il soit sage même dans la maison. » et elle ravale un sanglot quand elle évoque Jackson. Quand bien même ils étaient divorcés depuis près de trois ans, ils étaient toujours attachés l’un à l’autre et elle en a souffert autant que ses enfants. Malgré leur séparation, malgré la distance installée, il restait son premier amour et était certainement celui de sa vie, également. L’avoir perdu avait été dur, mais elle avait dû enfiler son plus solide masque de femme forte. Par orgueil, sans doute. Parce qu’elle ne pouvait pas être vue comme faible. Elle préférait avoir les épaules larges, comme si ça allait suffire à apaiser la peine de ses enfants. Mais le fait est qu’ici encore, elle avait royalement merdé. « Toi tu t'en fous de ça, tu rallonges juste ta liste des reproches que tu peux écrire maintenant qu'on vit ici. Tu dis que tu veux t’en préoccuper mais tu passes ton temps à tout pourrir et à me faire chier sur tout et rien. » à cet instant précis, elle n’a qu’une envie, Hogan. Celle d’étreindre sa fille. Elle voudrait pouvoir lui faire comprendre à quel point son point de vue est biaisé, à quel point elle ne pense rien de tout ça. Elle voudrait pouvoir prendre toute la peine et la colère que ressent la jeune fille pour ne lui laisser que les bons moments. Elle voudrait, mais elle en est incapable. Et ça la tue chaque fois un peu plus. « C'est pas juste qu'il m'ait laissé avec toi, » elle s’emporte une dernière fois avant de filer dans sa chambre sans que Ciara ait le temps de dire quoi que ce soit. Que peut-elle dire, de toute façon ? Elle est usée de ces engueulades et éreintée de se battre en permanence. Elle est habituée, pourtant. Elle devrait l’être. Elle peut supporter bien des reproches, mais ces mots-là en particulier l’ont blessée et lui déchirent le cœur chaque fois qu’ils sortent sous une forme ou une autre. « Riley- » sa voix se fait murmure brisé et elle regarde la gamine s’éloigner sans rien pouvoir faire. Elle pourrait la suivre et essayer de continuer la conversation. Elle devrait sans doute le faire, mais elle ne se sent pas la force de le faire. Défaite, elle baisse le bras qu’elle a vainement levé comme pour rattraper Riley et le ramène contre sa poitrine. Elle serre la main, tremblante et ses épaules se voutent alors qu’elle ferme les yeux et fait quelques pas vers le canapé. Plus le temps passe et plus cette bouteille qu’elle garde précieusement sous l’évier de la salle de bain raccordée à sa chambre lui semble alléchante. Mais ce n’est pas le genre de faiblesse qu’elle peut s’accorder, non. Assise en train de ruminer (comme après chaque dispute), c’est une truffe humide au creux de sa main qui vient la ramener à la réalité. Elle rouvre les yeux et les porte vers le petit chien qui, tout innocent qu’il est, n’a rien demandé de tout ça. Ciara lui souffle une excusée étranglée et lui gratte le crâne. Heureusement que Cameron n’était pas là pour assister à tout ça, encore une fois.