S'il y a bien un endroit qu'il ne fréquente pas, c'est l'hôpital. Il n'y va jamais comme il va très rarement chez le médecin. C'est pas vraiment son endroit préféré et plus il en est loin, plus il est content. Mais aujourd'hui c'est différent. Joy lui a dit de venir le chercher à l'hôpital, à la fin de son service, pour aller boire un verre. On peut dire que cette relation à évoluer d'une manière qu'il n'aurait pas pu prévoir. Mais ça ne le dérange pas, il apprécie beaucoup Joy et cette relation sans prise de tête basée seulement sur du sexe et des bons moments lui convient parfaitement. De toute façon, c'est le seul type de relation admise dans la tête de Maxence. Les choses sont claires entre eux, c'est reposant et ça fait autant de bien à l'un qu'à l'autre. Il faut dire que Joy en avait plus besoin que lui vu son état d'esprit ces dernières semaines. Alors Maxence l'aide à aller mieux à sa manière. Il pénètre dans l'hôpital et il se rend compte que c'est immense, comment il va faire pour trouver Joy dans tout ce bordel ? Il observe un peu les panneaux et les différents services mais elle peut être n'importe où. Le brun lâche un soupire avant de se diriger vers la première personne qu'il voit, dans ce cas précis, un homme en blouse blanche. Sûrement un autre médecin qui doit avoir la réponse à sa question. « Bonjour, excusez-moi de vous déranger j'ai juste une petite question. » Qu'il commence en affichant un léger sourire alors que l'homme se tourne en sa direction. « Je cherche Joy Petterson, elle travaille ici, vous pourriez m'indiquer où je peux la trouver ? » En espérant qu'il a une idée d'où elle se trouve sinon, il va finir par se balader dans l'hôpital en espérant qu'elle apparaisse par magie face à lui. Mais le visage de l'homme face à lui semble un peu plus tendu depuis qu'il lui a posé la question et il ne comprend pas pourquoi. Est-ce qu'il a fait une connerie sans le vouloir ? Ce serait pas étonnant venant du Mayers. Il espère juste qu'il ne va pas créer des problèmes inutiles à son amie.

stay calm – @joy petterson und @maxence mayers  

« Bonjour, excusez-moi de vous déranger j'ai juste une petite question. » Une demande pas vraiment originale quand on porte une blouse blanche dans un hôpital, pas vrai ? Aiden se tourne tout naturellement vers le bonhomme en affichant un de ses sourires de médecin. Le sourire poli, rassurant, sociable et chaleureux. Le sourire qui accompagne les plus ou moins bonnes mauvaises et leur donnent même un petit goût sucré quand elles devraient avoir un gôut amer. Il se tourne finalement complètement vers l'homme qui semble perdu ; ce qui n'est pas non plus original quand on se retrouve dans un hôpital comme celui-ci. Glissant les mains dans les poches de sa blouse blanche. « Bonjour. Pas de souci. Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?», répondit-il avec ce foutu éternel sourire aux lèvres. Ce dernier ne semble pas prêt à disparaître. « Je cherche Joy Petterson, elle travaille ici, vous pourriez m'indiquer où je peux la trouver ?» Putain ! C'est le premier mot qui lui vient à l'esprit mais au lieu de cela son sourire disparaît ou disons qu'il fane plutôt. Il s'affaisse doucement pour n'être que deux lèvres pincées. Ce nom a l'effet d'une douche froide. Pourquoi est-ce que ce nom ne cesse de venir dans sa vie ? En écho. Toujours. A jamais. «Joy Petterson ? Elle travaille ici, oui --- mais est-il possible de savoir qui est-ce qui la demande ---», dit-il tout en gardant les mains dans les poches, un fin sourire aux lèvres car il est doué pour porter un masque : talent de médecin. Et avant même que ce dernier ne lui réponde, il ajoute : «Juste une question de sécurité. Rien contre vous, le monde est suffisamment peuplé de tarés pour être prudents.» Et il ponctue cette remarque par un sourire poli. Joy Petterson.

Il est en train de se demander quel est le lien qui pourrait les unis. Est-il le type qu'elle fréquente ? Est-il celui qui a pris sa place ? Celui qui la rend heureuse, qui la fait sourire, qui la fait rire, qui lui glisse des mots doux au creux de l'oreille. Dans les poches de ses blouses, il serre les poings. Il serre les poings car il craint ne se retrouver face à une situation qu'il redoute le plus … une Joy qui refait sa vie, qui resplendit, qui l'oublie.

Il ne réfléchit pas longtemps Maxence avant de se diriger vers la première blouse blanche qu'il croise. Il n'a pas envie de courir partout dans cet hôpital et il s'imagine que Joy n'a pas son téléphone avec elle quand elle travaille.  « Bonjour. Pas de souci. Qu'est-ce que je peux faire pour vous ?» Ce médecin est aimable, souriant, poli. Ca pourrait presque le rassurer pour aller voir plus souvent des médecins. Presque, évidemment, parce qu'il déteste toujours ça. Le brun pose sa question et il a l'impression que le médecin face à lui perd doucement son sourire. Peut-être qu'il ne supporte pas la brune ? Après tout, on ne peut pas s'entendre avec tous ses collègues et Maxence a peut-être demandé à celui avec qui elle ne s'attend pas. Mais de toute façon, c'est trop tard pour revenir en arrière. «Joy Petterson ? Elle travaille ici, oui --- mais est-il possible de savoir qui est-ce qui la demande ---» Il fronce les sourcils Maxence parce qu'il ne comprend pas pourquoi il a besoin de cette information. Il demande juste où elle est alors il n'a, normalement, pas besoin d'avoir d'informations sur lui. «Juste une question de sécurité. Rien contre vous, le monde est suffisamment peuplé de tarés pour être prudents.» De sécurité ? Il ressemble à un taré, Max ? Cela dit, ça doit être un truc qui se fait à l'hôpital, ils ont peut-être déjà eu des problèmes alors ils ne prennent plus de risques. « Maxence Mayers. Elle sait déjà que je dois venir, c'est prévu. » Autant dire qu'elle ne sera pas surprise quand elle verra sa tête dans les couloirs de l'hôpital. Il observe le médecin face à lui, attendant qu'il bouge, qu'il prenne un téléphone pour l'appeler ou quelque chose comme ça mais il ne fait rien. Il reste juste planté là, devant lui et ça ne fait pas avancer la requête du Mayers. « Si vous ne savez pas où elle se trouve, c'est pas grave. » C'était pas obligatoire qu'il ait l'information vu la taille de l'hôpital, il s'imagine qu'elle peut être n'importe où. « Je peux aller la chercher moi-même. Ou rester là à attendre qu'elle arrive, par sécurité, peut-être. » Qu'il rajoute en se demandant tout à coup s'il a le droit de se balader dans l'hôpital sans rendez-vous. Son regard reste planté dans celui du brun face à lui, un sourire accroché à ses lèvres histoire de montrer qu'il est tout gentil et coopératif.

stay calm – @joy petterson und @maxence mayers  

« Maxence Mayers. Elle sait déjà que je dois venir, c'est prévu. » Le regard se plisse doucement. Il essaie d'imaginer Joy aux côtés du bonhomme. Un couple. Possible? Non. Impossible. Il ne cille pas. Il observe. Il essaie de se convaincre du contraire : non, il n'est pas celui qui a pris sa place. « Si vous ne savez pas où elle se trouve, c'esz pas grave. Je peux aller la chercher moi-même. Ou rester là à attendre qu'Elle arrive, par sécurité, peut-être.» Les pensées d'Aiden disparaissent, le ramenant à la fatale réalité. Face à celui qui sourit --- un peu trop à son goût. « En effet, je ne sais pas où elle est car je ne sais pas si c'est connu mais on a pas l'habitude de plaquer des GPS sur les médecins pour savoir où ils se trouvent à tout moment. Par contre, tu vas rester là, pas mesure de sécurité, ouais. Joy bosse pas dans un hôpital et pas une foire.» Il parle d'un ton détaché même si son cœur fait un bond dans sa poitrine. Il lui adresse un sourire, un drôle de sourire qui n'est plus aussi rassurant que celui d'avant. Un sourire qui dissimule les fêlures que provoquent cette rencontre inopinée. «Tu peux prendre place dans la salle d'attente, je te la ramène.», dit-il en désignant d'un geste de la main la salle d'attente, comme pour essayer de lui rappeler qu'ils se trouvent dans un hôpital et pas dans un bar ou une boîte de nuit. L'air mauvais, il finit par tourner les talons.

Sur le chemin des vestiaires, il hésite. Et pourquoi ne pas tourner les talons, retourner à d'autres occupations, le laisser en plan et ne pas la prévenir. Une petite révolution à son échelle. Un moyen de brandir son majeur sans que personne ne s'en rende compte. Il soupire. Ce serait débile. Il pousse la porte des vestiaires pour avancer jusqu'à l'endroit où il l'avait par le passé de nombreuses fois embrassé, enlacé, caliné, rassuré … elle est là. Le fantôme du passé. «Y'a un type qui te cherche … Maxence Peters, Mayers, Banners … un truc du genre.», qu'il lance sans vraiment prendre la peine de dire bonjour. Bonjour, il lui avait dit à la cafeteria quand ils s'étaient croisés par hasard … si tant est qu'on peut parler de hasard quand on bosse dans le même endroit. «Il a pas l'air d'un patient ou de la famille d'un patient ....» ajoute-t-il alors qu'il aurait mieux fait de se taire. Levant les mains en signe de reddition, il esquisse un sourire amusé :«Il t'attend à l'entrée. Tu m'excuseras de ne pas lui avoir sorti le tapis rouge.»

stay calm – @Aiden Iaroslavtsev & @Maxence Mayers  

9 mai 2021. Ces dernières semaines, l’interne était assez perturbée. Sa vie personnelle était un total chaos, et elle avait dû mal à reprendre le contrôle de tout ce qui pouvait se passer. Ces derniers jours, tout semblait se dégoupiller un peu mieux, bizarrement même si sa conversation avec Penny s’était mal terminée, il y avait bien un conseil que Joy avait suivi. Elle s’était éloignée des deux hommes qui la tourmentaient. Quelques jours plus tôt, elle était tombée sur Aiden au sanctuaire des koalas, et ils avaient tenté de trouver une certaine entente. C’était terriblement compliqué pourtant de voir le nom du médecin partout dans l’hôpital, de l’entendre parfois même dans les micros quand il était appelé pour des consultations, et même très souvent, de le croiser au détour d’un couloir. Mais Joy arrivait à garder la tête haute bien qu’elle savait qu’Aiden faisait en sorte de passer à autre chose. Le chirurgien avait lancé son dévolu sur Helena, la propre sœur d’Emily, et c’était une formation que Joy aurait aimé ne pas savoir. Il était toujours compliqué pour elle d’imaginer Aiden être avec une autre femme, c’était terriblement égoïste de sa part quand on savait qu’elle aussi voyait quelqu’un d’autre.

Depuis une grosse semaine, Joy s’était lancée dans une histoire sans engagement, une sorte de relation avec avantages que Joy tentant de prendre comme elle venait. Elle n’aurait jamais cru pousser cette limite avec Maxence, mais c’était plus simple pour la jeune femme que de faire face à ses sentiments. Joy avait réalisé qu’elle aimait deux hommes, et elle préférait fuir plutôt que d’y faire face. En ce dimanche, l’interne avait prévu de retrouver Maxence pour finir la journée ensemble. Ils étaient amis avant tout, et cela faisait du bien à la jeune femme de ne pas être toute seule. Elle était en train d’enfiler son petit chemisier blanc quand elle entendit la porte des vestiaires s’ouvrir. Elle se tourna, boutonnant le dernier bouton, et croisa directement le regard d’Aiden. « Y'a un type qui te cherche … Maxence Peters, Mayers, Banners … un truc du genre.» Ok elle n’avait pas prévu qu’Aiden soit celui qui croise Maxence à son arrivée. « Il a pas l'air d'un patient ou de la famille d'un patient ....» Un commentaire dont il ne put s’empêcher de dire, pour bien lui souligner qu’il avait compris qui il était. « Parce qu’il ne l’est pas. » dit-elle simplement en posant ses sur-chaussures dans son casier, et enfila ses baskets blanches. Elle s’était assise sur le petit banc, dos à lui.  « Il t'attend à l'entrée. Tu m'excuseras de ne pas lui avoir sorti le tapis rouge. » Elle soupira, et releva la tête en se tournant vers lui. « Aiden, s’il te plaît. Ne rend pas les choses plus compliquées. » Elle aussi ne supporterait pas de le voir avec une autre femme, pourtant il l’avait vu rire avec Helena le mois dernier. Il ne se privait pas non plus pour flirter avec des femmes. « Je lui avais dit de m’attendre devant, tu n’étais pas censé le croiser… » ajouta-t-elle finalement en serrant ses lacets, évitant son regard, elle se pinça les lèvres car c’était toujours difficile d’être dans la même pièce que lui. C’était toujours difficile de ne pas le savoir sien, rien n’était simple, tout était compliqué et encore une fois, elle ressentit cette envie de lâcher prise.

stay calm – @joy petterson und @maxence mayers  

« Parce qu’il ne l’est pas. » La messe est dite. S'il avait pu émettre le moindre doute quelques minutes plus tôt, elle lui balance la cruelle vérité en plein visage … ou plutôt en lui tournant le dos. Il déglutit avec difficulté. Cette remarque a l'effet d'un coup droit en plein estomac. Elle n'est plus à prendre. Elle n'est plus sienne. « Oh. » laisse-t-il s'échapper de ses lèvres alors qu'il croise les bras tout en gardant son regard rivé sur la silhouette de la jeune femme. Il n'a absolument pas son mot à dire. Il n'a pas le droit de dire quoique ce soit. Il n'est rien d'autre qu'un ex. Mais même s'il n'a pas le droit de dire quoique ce soit, il peut néanmoins sentir ce trou béant à la place de son cœur. « Aiden, s’il te plaît. Ne rend pas les choses plus compliquées. » ajoute-t-elle en se tournant vers lui, ce qui a le dont de le faire arquer un sourcil. Lui ? Lui, il rend les choses compliquées ? « Je lui avais dit de m’attendre devant, tu n’étais pas censé le croiser…  » Il laisse s'échapper un drôle d'éclat de rire avant de s'adosser au mur. « Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je n'étais pas censé le croiser? », demande-t-il par provocation. « C'est pas comme si tu m'as déjà dit plusieurs fois refaire ta vie … sans moi. T'as pas à te cacher.  » ajoute-t-il en décollant son dos du mur, les bras toujours croisés.
« J'espère juste que ce guignol connait sa chance ... »La chance de l'avoir, d'être à ses côtés. Aiden vendrait son âme au diable pour avoir sa place, pour pouvoir retrouver ce rôle qui lui avait appartenu, à une époque. Il soupire. « Je veux rien d'autre que ton bonheur, Joy. Si t'es heureuse avec … Maxence … t'as pas à te cacher. Pas pour moi. » Le ton de sa voix s'est adoucie et un étrange sourire se dessine sur ses lèvres. Sans doute un de ces tendres sourires. Le sourire d'un mec amoureux qui voit son Amour lui filer entre les doigts. Une seconde fois. Une troisième fois, peut-être. Son regard se plante dans le sien. « Mais compte pas sur moi pour être l'ex sympa qui lui tend le tapis rouge » dit-il sur le ton de la plaisanterie comme pour l'apaiser, pour s'apaiser aussi sans doute. Il hurlera plus tard. Il tombera dans la jalousie mauvaise plus tard. Car il sera seul. Seul chez lui avec son sourire ancré dans son esprit. Seul chez lui quand il l'imaginera dans les bras d'un autre … là, ce sera le moment de hurler.

stay calm – @Aiden Iaroslavtsev & @Maxence Mayers  

9 mai 2021. Joy n’avait pas prévu qu’Aiden croise le chemin de Maxence. Ce n’était pas étonnant que son ami se soit impatienté et qu’il avait cherché à la retrouver au plus vite. « Oh. » Elle fuyait son regard, parce que dès qu’elle le croisait, Joy n’arrivait plus à réfléchir correctement, elle sentait son cœur se broyer quand elle se rendait compte qu’il la regardait. Il avait toujours ses yeux amoureux, et elle se demandait pourquoi ils n’étaient plus ensemble… et elle se souvenait de leur dernière année de relation à ne plus se comprendre, à se détruire au lieu de s’aimer. Elle se mettait à sa place, laçant ses chaussures, elle se disait qu’elle ne pourrait pas supporter de le voir traîner avec une femme sous ses yeux. Cela serait trop dur pour elle, et c’était pourquoi elle précisa alors qu’il n’aurait pas dû le croiser… « Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je n'étais pas censé le croiser? -- C'est pas comme si tu m'as déjà dit plusieurs fois refaire ta vie … sans moi. T'as pas à te cacher. » Aiden semblait vouloir le jouer « cool » alors qu’elle s’était tournée, laissant une jambe tombée de chaque côté du banc, elle le fixait, perplexe. « Parce que je ne supporterais pas de te voir aux bras d’une autre femme, Aiden. Donc, ne crois pas que je jubile à l’idée de t’infliger ça. » souffla-t-elle, posant ses mains devant elle, pour une fois, Joy se montrait profondément honnête, sans détour. « J'espère juste que ce guignol connait sa chance ... » Elle soupira, sans le lâcher du regard, alors qu’il semblait ranger son sarcasme pour le moment. « Je veux rien d'autre que ton bonheur, Joy. Si t'es heureuse avec … Maxence … t'as pas à te cacher. Pas pour moi. » Elle grimaça, elle savait qu’en début de semaine, elle lui avait dit qu’elle voyait quelqu’un mais elle avait un peu enjolivé les choses, sans vraiment savoir pourquoi et elle ne savait pas si c’était le moment de calmer le jeu, ou de poursuivre ce mensonge… « On n’a pas d’étiquette, lui et moi. » dit-t-elle finalement en se levant, elle n’en dirait pas plus car il n’était pas non plus savoir toutes ces histoires. Joy ne voulait plus d’étiquette de toute façon, plus d’engagement, plus d’histoire, elle avait été trop blessée dans le passé. « Mais compte pas sur moi pour être l'ex sympa qui lui tend le tapis rouge » Elle mit la hanse de son sac sur l’épaule, et s’approcha de la sortie, alors qu’Aiden s’était appuyé contre le mur. Elle s’arrêtait pour lui faire face. « Je ne te demande pas de le faire. » lui dit-elle alors avec un rictus au bout des lèvres, elle ne lui demandait pas un tel effort. Elle aurait même aimé lui dire de l’épargner, de ne pas faire la même erreur qu’elle car elle ne supporterait pas le voir une nouvelle fois au bras d’une femme. Mais cela serait terriblement égoïste de dire ces mots, alors elle se contentait de le fixer.

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« Parce que je ne supporterais pas de te voir aux bras d’une autre femme, Aiden. Donc, ne crois pas que je jubile à l’idée de t’infliger ça. » Aucune réponse. Il ne sait pas quoi répondre. Rien ne lui vient à l'esprit. Rien de rationnel. Rien de raisonné. Alors, il se contente de la regarder et essaie de comprendre. « On n’a pas d’étiquette, lui et moi. » Il hausse les épaules, impassible. S'ils n'ont pas d'étiquette, rien ne change les faits. Les faits sont que ce Maxence est venu la chercher après son service, directement à l'hôpital. Les faits sont que ce Maxence pose ses lèvres sur les siennes, glisse sa main dans la sienne. Les faits sont que Maxence est celui qui la fait sourire, la fait rire et la fait gémir. Maxence a pris sa place … peu importe le label qu'ils ont décidé de donner à cette relation. Et à chaque fois que cette idée lui vient à l'esprit, il en a la nausée. « OK. » il répond sur un ton faussement distancé. Mais elle le connait suffisamment pour savoir que ce « ok » est une barricade devant les sentiments qui brûlent au sein de son palpitant. Le « ok » est le « mieux ne vaut pas en parler ».
Quand elle lui fait face avec ce sourire accroché aux lèvres, il brûle d'envie de la prendre dans ses bras, de goûter une fois encore à ses baisers sucrés. Bordel ! Il s'en veut de venir laisser vivre cette pensée dans son esprit. « Je ne te demande pas de le faire. » « Tant meiux --- car il a franchement une tête de con et que je suis un mauvais comédien. », dit-il d'une voix rieuse avant de désigner d'un signe de tête la porte de sortie. « Allez, va le rejoindre ton guignol --- » avant que je ne réponde plus de moi et que je te prenne dans mes bras … ce que sans doute tu détesteras.

stay calm – @Aiden Iaroslavtsev & @Maxence Mayers  

9 mai 2021. Joy fut assez surprise de retrouver Aiden aux vestiaires, elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit celui qui accueille Maxence à l’accueil. Elle aurait préféré un autre scénario, mais apparemment le destin avait décidé de jouer avec ses nerfs. L’interne se montra alors tout de même assez patiente, et lui expliqua aussi son point de vue. Elle n’avait vraiment pas voulu que ça se passe ainsi, mais si elle avait voulu, elle aurait aussi pu dire à Maxence de la rejoindre directement au restaurant. Elle n’avait pas réfléchi à sa proposition, elle n’avait pas pensé une seconde qu’Aiden serait dans les couloirs à ce moment-là… Quelles étaient les probabilités ? Elle avait fini par se lever, son sac sur l’épaule, elle lui précisait qu’ils n’avaient pas d’étiquette. C’était même encore plus simple que ça, Maxence et elle se voyaient seulement pour se changer les idées, coucher ensemble, profiter d’un moment intime pour se libérer. Elle voyait Maxence comme un échappatoire, et Maxence devait aussi sûrement en profiter pour se couper de tous ses problèmes familiaux. L’interne n’aurait jamais imaginé une telle relation avec Mayers, mais tout semblait bien marcher ainsi, ils ne se prenaient pas la tête. Le « Ok. » de Aiden résonna dans ses oreilles, elle voyait bien qu’il serrait la mâchoire pour se contenir, qu’il aurait aimé répondre plus mais qu’il se retenait. Elle le comprenait, elle ne voulait pas l’imaginer avec une autre femme non plus… C’était en train de lui briser le cœur que de se mettre à sa place, alors elle inspira une nouvelle fois, se mettant face à lui, à quelques pas pour lui dire qu’elle ne lui demandait pas de faire d’efforts. « Tant mieux --- car il a franchement une tête de con et que je suis un mauvais comédien. » Elle pencha la tête, en souriant, presque amusée. Elle croisa ses bras sous sa poitrine. « Allez, va le rejoindre ton guignol --- » « Aiden… » souffla-t-elle alors qu’elle ne pouvait pas s’empêcher d’être amusée par son comportement. Peut-être était-ce satisfaisant et réconfortant pour elle de le voir jaloux ? Elle se souvenait d’une crise de jalousie qu’il lui avait fait et qui s’était transformé en nuit torride… Mais elle se retira ses pensées lubriques de la tête pour ajouter : « Retiens-toi s’il te plaît. » dit-elle en passant devant lui, pour sortir. Ils se retrouvèrent dans le couloir tous les deux, et dans le silence ils arrivèrent à l’accueil. Son regard se posa sur Maxence qui venait de se lever en la voyant arriver. « Salut toi, il paraît que tu es pressé ? » lança-t-elle alors sur un ton taquin. Elle sentit Aiden passer à côté d’elle, son cœur se serra, et elle ne supportait pas cette situation. Elle avait presque envie de se cacher dans un trou de souris.

Plus il y pense, plus il a l'impression qu'il a demandé au mauvais médecin. Le brun a un mauvais feeling et il ne sait pas exactement comment il doit agir face à lui. Il se contente d'attendre et d'être coopératif. « En effet, je ne sais pas où elle est car je ne sais pas si c'est connu mais on a pas l'habitude de plaquer des GPS sur les médecins pour savoir où ils se trouvent à tout moment. Par contre, tu vas rester là, pas mesure de sécurité, ouais. Joy bosse pas dans un hôpital et pas une foire.» Là, Maxence, il a deux choix. Soit il répond sur le même ton et de la même manière soit il se tait. Autant dire qu'il a fortement envie de répliquer mais il n'a pas envie de créer des soucis dans un hôpital. Encore moins dans l'hôpital où Joy travaille. Il reste silencieux, à la recherche de la meilleure manière de répondre mais il reprend la parole. «Tu peux prendre place dans la salle d'attente, je te la ramène.» Il tourne la tête pour regarder l'endroit qu'il lui montre avant de se tourner vers lui et d'afficher un sourire aussi hypocrite que le sien. « Merci, c'est gentil de ta part. » Qu'il finit simplement par lancer, passant au tutoiement lui aussi puisqu'ils ont l'air de ne plus être dans un rapport de respect mutuel. Ses pas le guident jusqu'à la salle d'attente et il espère simplement que Joy va rapidement arriver parce qu'il ne vaut mieux pas qu'il reste trop longtemps ici. Même s'il a appris à se contrôler et plus particulièrement à contrôler son mauvais caractère, il ne faut pas que cette situation dure encore longtemps. Les minutes semblent très longues pour lui quand il voit finalement Joy arrivé et évidemment, elle n'est pas seule. Il faut croire que c'est son chien de garde pour qu'il la suive comme ça. Il se lève pour la rejoindre alors que l'autre médecin se plante à côté d'eux, comme s'il voulait savoir la suite de l'histoire. Maxence, il ne comprend pas ce qui se passe entre eux mais il sent bien que quelque chose ne va pas. « Salut toi, il paraît que tu es pressé ? » Il affiche un large sourire à ses mots en prenant rapidement la parole. « Je suis toujours pressé quand il s'agit de passer la soirée avec toi. » Pour accompagner ses mots, il s'approche d'elle, l'une de ses mains venant se poser sur sa hanche alors qu'il dépose un baiser au coin de ses lèvres. Est-ce qu'il fait exprès de dire ça et de faire ça parce que l'autre est dans les parages ? Bien sûr que oui. Vu qu'il a l'air intéressé par cette conversation, autant lui donner matière à réagir. Cela dit, le brun ne peut pas s'empêcher de se tourner vers lui. « Merci de l'avoir trouvé aussi rapidement. » C'est normal de le remercier de l'avoir aidé, non ? Au fond, il n'y a rien de méchant à ça, c'est de la simple politesse venant de Mayers. Enfin, presque.

stay calm – @joy petterson und @maxence mayers  

« Aiden… Retiens-toi s’il te plaît. » qu'elle lui dit tout en passant devant lui. Il lève les mains en signe de reddition tout en la laissant passer devant lui. Il baisse les bras. Il s'avoue vaincu et va essayer de se comporter comme un être humain normal : il va essayer. Lui emboitant le pas dans ce silence gênant auquel ils ne semblent toujours pas s'y habituer, il le voit se relever. Maxence. Toujours là. Et quand son regard se pose sur cette main, sur ce baiser, il détourne les yeux pour ne pas se désintégrer. Car c'est l'effet qu'a cette scène sur son être. Et quand il s'apprête à rejoindre ses occupations et le bureau de l'entrée des urgences, il se retourne pour entendre Maxence : « Merci de l'avoir retrouvé aussi rapidement. » Le monde d'Aiden est désormais sans dessus-dessous. Plus rien a de sens. Son palpitant déjà abimé vient de se faire arracher de sa poitrine. Il git sur le sol, au pied de Maxence et de Joy. Et avec son sourire poli, Maxence vient de l'écraser dans un geste sec. Il est vidé. Vidé et épuisé. Et, alors qu'il a envie de prendre ses jambes à son cou, il ne bouge pas. Alors qu'il a envie de hurler à plein poumons, il ne dit rien. Alors que les muscles de son visage refusent d'afficher un sourire, il en esquisse un. Contrôler les apparences. Ne pas lui donner de mauvaise conscience. Elle a le droit à son bonheur, même si cela signifie laisser la place aux autres. « Pas de souci. Passez une bonne soirée. », qu'il dit avec ce fin sourire aux lèvres et ces mots lui brûlent les lèvres. Il a mal.
Son regard se plante dans celui de Joy. Et, il la regarde. Le regard qui pourrait remplacer la télépathie. Il aimerait qu'elle puisse lire en lui. Qu'elle puisse sentir et voir combien il l'aimait. « Aiden. Tu peux venir ? On a besoin de toi aux urgences … » La voix pressante et pressée d'un infirmier lui sauve la vie. Il se retourne vers ce dernier pour acquiescer d'un signe de tête. Un dernier regard vers Joy. Pas de sourire. Et il disparaît en pressant le pas vers les portes des urgences.

stay calm – @Aiden Iaroslavtsev & @Maxence Mayers  

9 mai 2021. Joy aurait voulu que tout ceci se fasse dans la discrétion, mais bien entendu le destin en avait décidé autrement. L’interne tentait d’arrondir les angles auprès du chirurgien, lui confiant également qu’elle ne supporterait pas de le voir partir aux bras d’une autre femme, mais qu’il en était ainsi. Peut-être que si le chirurgien avait plongé le soir où Joy avait flanché, alors tout serait différent. Maintenant, Joy était décidée à s’éloigner de tout ceux qui la tourmentait, incapable de faire face à ses sentiments. Avec Maxence, tout était plus simple, il n’y avait pas d’amour entre eux, juste du bon temps pour penser à autre chose et c’était tout ce dont elle avait besoin en ce moment. Elle vit alors son ami, et s’empressa de le rejoindre, comme si elle voulait vite partir d’ici et oublier cet épisode gênant. « Je suis toujours pressé quand il s'agit de passer la soirée avec toi. » Depuis quand Maxence se montrait aussi mielleux ? Elle fronça les sourcils, un léger sourire perplexe aux lèvres alors qu’il vint déposer un baiser au coin de ses lèvres après l’avoir agrippée par la hanche. Elle n’était pas habituée à autant de démonstrations de sa part, et apparemment le trentenaire avait décidé d’en montrer, pile au moment où Joy était en train de prier pour s’évaporer, n’importe où ailleurs. Elle resserra l’étreinte autour de son sac, gênée. « Merci de l'avoir trouvé aussi rapidement. » Et alors Joy remarqua que Maxence s’adressait directement à Aiden, son souffle se coupa, et son regard se posa automatiquement sur Aiden. Elle savait qu’il pouvait exploser à tout moment et elle était loin d’avoir cherché cette situation. Joy le fixa attendant une réaction, et le chirurgien semblait fixer sur place avant de réussir à dire : « Pas de souci. Passez une bonne soirée. » dans un sourire qui semblait forcé. Joy ne disait toujours rien, elle baissa les yeux un instant, venant se mettre une mèche de cheveux derrière l’oreille, elle revint retrouver son regard et elle sentit qu’il était désemparé. Elle pinça ses lèvres, voulant s’excuser de ce moment par le simple regard qu’elle était en train de lui offrir. Elle sentait son cœur se désintégrer, partir en miettes en voyant cette peine au fond de ses yeux. Elle déglutit, prête à dire quelque chose mais un infirmier vint le chercher, et il tourna les talons. Ce fût à ce moment-là qu’elle réalisa que Maxence était là. Elle posa enfin ses yeux sur lui, et vint lui frapper sur le torse : « Non mais c’était quoi ce numéro ? depuis quand tu veux jouer les mâles Alpha ? » lança-t-elle en lui faisant les gros yeux. Elle soupira, et vint attraper son bras pour s’y accrocher, et sortir de là. « C’était Lui. » finit-elle par dire alors qu’ils mettaient les pieds dehors. « L’ex dont je t’ai déjà parlé. » précisa-t-elle finalement en lui adressant une œillade. Après les quelques jours passés ensemble, Joy avait finalement parlé de cette relation qui lui avait brisé le cœur. De cet ex qui était revenu dans sa vie sans prévenir, et qu’elle fuyait à tout prix. Des confidences sur l’oreiller qui avaient expliqué cette envie de ne pas se prendre la tête, et d’être, à ce moment-là dans sa vie, sur la même longueur d’onde que Maxence.

Il comprend rien à la situation Maxence. Il vient juste chercher Joy mais il a l'impression de déranger ou d'avoir fait une bêtise. Alors quand Joy arrive, toujours suivie par ce fameux médecin, il ne peut pas s'empêcher de jouer un peu au con. Sa main sur la hanche de Joy, ce baiser au coin des lèvres. Maxence est rarement aussi démonstratif, surtout en public. Mais là, c'est juste pour tester la réaction de cet inconnu. Vu la manière dont il lui a parlé, il ne peut pas s'en empêcher. « Pas de souci. Passez une bonne soirée. » Il lui sourit mais ça ressemble plus à un sourire forcé qu'autre chose. Le point positif, c'est qu'il ne l'a pas insulté ou pire frapper. Ca aurait été idiot de créer une scène de scandale au milieu d'un hôpital, c'est pas le meilleur endroit. D'autant plus que c'est le lieu de travail de Joy et qu'il n'a pas forcément envie de se faire remarquer. Mais Joy, elle, elle vient lui frapper le torse alors qu'il sursaute. Il ne s'y attendait pas. « Non mais c’était quoi ce numéro ? depuis quand tu veux jouer les mâles Alpha ? » Il fronce les sourcils en l'observant, pourquoi est-ce qu'elle a cette réaction ? « Depuis qu'on me traite d'une manière très moyenne. » Qu'il répond en haussant les épaules. Il n'a fait que se défendre en soit. Bon, c'était peut-être la meilleure chose à faire mais maintenant c'est fait de toute façon. Il ne peut pas retourner en arrière pour faire plaisir à la brune. « C’était Lui. » Ils arrivent vers l'extérieur et il ne comprend pas ce qu'elle veut dire sur le moment. « L’ex dont je t’ai déjà parlé. » Oh. Tout s'explique et tout devient clair dans la tête de Maxence. Il n'y a pas si longtemps, elle lui a raconté un peu sa vie et cette histoire avec cet homme. Il comprend bien mieux la réaction de cet homme. « Ca explique pourquoi il était si froid avec moi. » Encore jaloux, encore amoureux. Il ne doit pas supporter qu'un homme l'approche. Sauf qu'ils sont séparés depuis plusieurs années maintenant et Joy a bien le droit de faire ce qu'elle veut. D'autant plus qu'il n'y a absolument rien de sérieux entre eux mais ça, il ne sait pas s'il est au courant. « C'est si grave que ça qu'il soit au courant que tu arrives à vivre ta vie sans lui ? » Est-ce que ça la gênait ? Est-ce qu'elle l'aime encore, elle aussi ? Parce que même s'il sait qui est cet homme maintenant, il ne regrette pas son petit numéro idiot.

stay calm – @Aiden Iaroslavtsev & @Maxence Mayers  

9 mai 2021. Joy n'aimait pas trop ce qui venait de se passer. Elle essayait de se convaincre difficilement que le retour d'Aiden ne lui faisait rien, alors que c'était probablement tout le contraire. A force de jouer à ce jeu, elle finirait peut-être par le perdre définitivement. Mais elle ne pouvait pas le laisser dicter sa vie de la sorte, partir comme il le voulait, puis revenir et décider que c'était reparti ? Non. L'interne n'en était pas non plus au point de s'exhiber au bras des hommes avec lesquels elle tentait de l'oublier... Mais avec Maxence c'était différent, elle le connaissait depuis plus de quinze ans, et ils avaient appris à retrouver cette complicité. La jeune femme pouvait compter sur lui amicalement parlant, même si depuis quelques jours, les amis avaient dépassé un stade... Aiden n'était pas sensé savoir tout cela, mais maintenant il pouvait se dire que la jeune femme tentait vraiment d'avancer. En même temps, après un an d'absence, à quoi s'attendait-il ? « Depuis qu'on me traite d'une manière très moyenne. » Et Mayers piqua sa curiosité, elle tourna la tête, sourcils froncés, elle demanda : « Comment ça ? Qu'est ce qu'il t'a dit ? » Aiden avait-il dit quelque chose de spécial ? S'était-il montré ouvertement jaloux aussi face à Maxence ? La jeune femme se posait un tas de questions, et elle s'accrocha au bras de Maxence en reminant tout ça... Venant finalement lever le voile sur son comportement et lui dire l'identité de cet homme. « Ca explique pourquoi il était si froid avec moi. » Elle ressentit un pincement au cœur, elle n'aimait pas savoir Aiden mal alors que pourtant, pendant de longs mois, il avait été le sujet de ses plus grosses peines. « C'est si grave que ça qu'il soit au courant que tu arrives à vivre ta vie sans lui ? » Elle eut un sourire presque sincère en venant le regarder.  « Est-ce que j'y arrive vraiment ? C'est ça la question ! » s'exclama-t-elle en montant dans la voiture de Maxence, prête tout de même à faire ce restaurant avant de finir probablement au lit tous les deux.  

Peut-être qu'il n'aurait pas dû jouer au con comme ça mais il n'a pas pu s'en empêcher. Même si le but n'était pas de mettre mal à l'aise Joy ou de lui causer des soucis, loin de là. Il ne veut que son bien et il veut seulement qu'elle arrive à être pleinement heureuse. Même si à l'heure actuelle, ça semble encore très compliqué. « Comment ça ? Qu'est ce qu'il t'a dit ? » Ca l'intrigue, évidemment. Maxence ne peut pas dire qu'il a été clair dans ses bras, la preuve étant qu'il n'avait pas compris le lien entre les deux. Même s'il avait bien compris qu'il y avait un soucis. « Il a rien dit de dramatique je te rassure mais il a pris un ton très froid et supérieur. Et je suis pas du genre à me taire. » Elle le sait très bien. Oui, il a changé, il est moins égoïste et tout ça, mais il ne faut pas non plus trop le chercher. Surtout qu'il n'avait rien fait de mal sur ce coup-là. Si ce n'est qu'il a demandé à la mauvaise personne mais ça, il ne pouvait pas le deviner. C'est quand même un gros signe du destin vu le nombre de médecins qu'il y a dans un hôpital. C'est un gros coup de malchance d'être tombé sur lui pile à ce moment-là.  « Est-ce que j'y arrive vraiment ? C'est ça la question ! » C'est bien ça le problème. Même si elle a beaucoup souffert à cause de lui, elle est incapable de vraiment le sortir de sa tête. Et ça, il peut pas y faire grand-chose Maxence. Une fois dans la voiture, il se dit que cette soirée va servir à lui changer les idées, comme toujours. Cette relation sert à ça, en réalité. Il l'aide juste à passer des soirées où elle n'est pas seule à pouvoir juste penser au bordel dans sa tête. « Allez, on en parle plus. Ce soir, tu te vides la tête. » Comme toujours, ils finiront dans le même lit avant d'entamer une nouvelle journée. Une relation sans prises de tête, la seule chose que Maxence sait faire.