| (archie & jo) perfect crime |
| ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Sam 5 Juin 2021 - 9:11 | |
| ≈ ≈ ≈ {perfect crime} crédits gif & code fiche/ (peachyresources & malibu) ✰ w/ @Archie Kwanteen On ne faisait pas attendre Josephine Ophelia Carter, c’était souligné et écrit en gras dans la Bible — ou quelque chose comme ça, à quoi bon se formaliser, ou jouer sur les mots. Pourtant, quelqu’un avait osé, et ce quelqu’un, c’était Archie. Le bourgeois à la mèche grasse qui avait su dompter au moins un peu le caractère de feu de la jeune femme lui avait fait savoir qu’à la fin de son service à l’Electric Playground, il passerait la récupérer pour l’emmener dans un endroit tenu secret, et qu’elle imaginait sans mal comme une garçonnière où nombre de bonhommes en toges et portant des masques antiques viendraient lui proposer de jouer de leur lyre en sirotant de la vinasse — eww, non merci. Alors OK, ce n’était peut-être pas dans les habitudes du jeune homme de la prendre par surprise, mais elle avait de quoi se poser des questions quand elle savait qu’il traînait dans sa poche le plus gros portefeuille qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de côtoyer ; pas que ça comptait vraiment à ses yeux, mais ce n’était pas si désagréable que ça d’être en sa compagnie, quand bien même ils ne s’étaient pas vus autant que ça au cours des derniers mois. Ils se cantonnaient souvent aux échanges par textos, des échanges que Josephine savaient rendre savoureux tant son mauvais caractère transparaissait même à travers un petit écran et de fil en aiguille, s’était installée une relation basée sur le fait qu’ils avaient autant de répartie l’un que l’autre. Au moins un adversaire à sa taille en matière de mauvaise foi, c’était ce que Jo se disait souvent quand, le sourire aux lèvres, elle faisant danser ses doigts de pianiste au-dessus de son clavier tactile, oubliant par la même occasion les tracas de sa vie quotidienne, et des états d’âme qu’elle tachait de dissimuler sous son air constamment blasé. Archie, il lui offrait du divertissement au travers des moments d’absence de Nana Carter, et c’était tout ce qu’elle lui demandait ; pas de promesse faite à coup de pacte de sang, pas d’étiquette à accoler au lien qu’ils entretenaient, et c’était très bien comme ça.
Mais quand même, elle détestait attendre, et il jouait avec ses nerfs. Son service avait été comme d’habitude, trop long, et depuis que l’autre avait jugé judicieux de pointer sa mèche mal peignée entre les murs du club, elle redoutait souvent d’y mettre les pieds. Mais à ça aussi, elle évitait de penser, parce qu’elle ne tenait pas à accorder de l’importance à quelqu’un qui se croyait assez puissant pour lui poser des espèces d’ultimatum après avoir dédaigné son existence pendant aussi longtemps. Non, dérivant ses pensées ailleurs, loin de la voix affirmée d’un chanteur à minettes qu’elle entendait par-delà la porte du club et qui la fit grimacer, elle songea à ce qu’elle ferait pour se venger du nombre incalculables de minutes qu’elle avait passé à faire le pied de grue sur le trottoir — quand un véhicule ralentit la cadence pour s’arrêter juste devant elle. Si ça, ça ne lui donnait pas des airs de tapineuses, elle ne s’appelait plus Jo. La vitre se baissa dans un bruit automatique qui résonna sur les pavés de la rue dans laquelle elle patientait, et en même temps, l’entame de la jeune femme se fit entendre tandis qu’elle baissa les pans de sa jupe courte sur ses cuisses pour mieux s’activer, et s’avancer vers la voiture "T’aurais pu éviter d’agir comme le proxénète du coin. Déjà que j’ai mauvaise réputation dans le quartier…" fit-elle en s’accotant à au cadre de la portière, campant sur l’idée qu’elle ne montrait pas tout de suite par simple volonté de rendre la monnaie de sa pièce au jeune homme qui l’avait fait poireauter exprès, elle en était persuadée "Je monte seulement si tu me dis ce que tu prépares. Ma mère m’a appris à ne pas monter avec des inconnus alors…" Et là, un battement de (faux) cils surjoué à souhait, et un sourire qui ne cadrait pas avec la physionomie de ce visage qui n’était pas du genre à faire aller ses zygomatiques — qui lui donnait pourtant un éclat différent, plus vif encore que d’ordinaire tant il était presque parfait. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Lun 14 Juin 2021 - 21:56 | |
| Il n’aurait jamais pu deviner qu’il s’attacherait à cette petite chipie. Dès le moment où il a croisé son regard à ce restaurant, pour tout de suite la reconnaître comme l’idole de sa plus jeune sœur, il a compris qu’il n’avait pas affaire avec femme qui se laisse marcher sur les chaussures. C’est plutôt elle, de ses talons aiguilles, qui écrase les orteils des autres pour leur faire savoir qu’elle a besoin de plus de place pour mieux briller. Les feux des projecteurs sont rivés vers elle-même si elle n’a pas pu s’esseuler dans un studio d’enregistrement depuis trop longtemps déjà – il avait deviné que cette expérience lui manquait au fils de leurs discussions. Tous les deux oubliaient parfois de regarder la position des aiguilles des horloges et s’endormaient à des heures improbables pour mieux se moquer l’un de l’autre, puis pour tomber raide mort avec un sourire satisfait séparant leur visage en deux.
Archie n’avait jamais rencontré de personne qui résiste autant à son autorité, lui qui s’amuse sans honte à jongler avec les sentiments des gens pour mieux les manipuler, pour leur plaire en présentant une photo de lui qui ne lui correspond pas du tout. C’est son métier, après tout, de charmer les portefeuilles, et le jeune homme n’arrive que trop rarement à poser son masque de comédien. Pourtant, Jo le lui avait arraché du visage par le biais de quelques conversations complètement banales, remplies de piques, de réparties réfléchies mais aussi de traces d’affection (ils ne pourraient tous les deux pas l’admettre). Archie est un homme d’action. Pour impressionner son entourage, il fait des révérences, des tours de magie et, ce soir, il a prévenu Jo de se vêtir de ses habits les plus flatteurs parce qu’il avait une surprise pour elle. Plus tôt dans la semaine, il avait visionné quelques vidéos d’elle durant sa compétition de chant et il avait observé ses yeux remplis de paillettes lorsque sa voix montait dans les aigus. Il avait tout de suite compris ce qu’il devait faire pour lui faire comprendre qu’il l’appréciait bien, celle-là. Il aurait pu lui dire en utilisant des mots, comme le font ceux qui ne traînent pas derrière eu un égo aussi lourd qu’une montagne mais, et ça a déjà été mentionné : Archie est un homme d’action.
Coincé à un feu rouge interminable, Archie jette un coup d’œil au cadran de sa voiture. Il sera en retard de quelques minutes et il sait déjà que la jeune femme lui fera payer son manque de ponctualité par les façons les plus originales possibles. C’est justement parce qu’il est prêt à jouer à ce petit jeu qu’il décide de ne pas lui envoyer de message pour la prévenir – et, de toute façon, c’est interdit de texter au volant selon les tableaux publicitaires qui jonchent la route. Il emprunte la voie de droite et sa voiture se glisse dans le plus grand des silences sur la rue où Jo l’attend, perchée sur ses longues jambes, une jupe ravissante ceinturant ses hanches. Un sourire amusé étire ses lèvres et il freine doucement sur le bord du trottoir, à sa hauteur. Il garde ses lunettes de soleil sur le bout de son nez et affiche un air fier sur son visage en faisant descendre la vitre du côté passager. Il tend le cou vers le bas pour mieux observer la jeune femme qui approche de lui en claquant des talons. "T’aurais pu éviter d’agir comme le proxénète du coin. Déjà que j’ai mauvaise réputation dans le quartier…" Il dégage sa vision des lunettes qu’il range aveuglément dans un compartiment au milieu des deux sièges. Il prend son rôle de proxénète à cœur lorsqu’il répond d’une voix austère : « Toi, mauvaise réputation ? Impossible. Tout le monde adore ton large sourire contagieux et plein de vie. » Il sourit et dévoile une rangée de dents blanches avant de lui faire signe : « Allez, monte, sinon je repars en hurlant par la vitre baissée que tes tarifs sont trop élevés. » Il déverrouille la porte et repose son regard vers l’avant, déjà prêt à reprendre possession de cette rue grande ouverte devant lui. "Je monte seulement si tu me dis ce que tu prépares. Ma mère m’a appris à ne pas monter avec des inconnus alors…" Il contemple avec amusement son jeu de cils. Il l’imaginait les faire aller ainsi à chaque des messages qu’ils s’envoyaient ; ça lui fait presque plaisir de la revoir en face à face. « Ta mère est une femme sage. Elle a totalement raison. » Qu’il répond en fronçant les sourcils, sérieux. « J’imagine que notre histoire s’arrête ici, alors. Content de t’avoir revue, Jo, mais tu m’en demandes trop, nous ne sommes qu’au début de notre relation. » Et, il porte son index au bouton-poussoir pour relever la vitre du côté passager, la laissant se débattre avec celle-ci. Il n’a pas l’intention de lui donner le moindre indice au sujet de cette destination qui l’attend à quelques rues d’ici.
@Jo Carter |
| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Ven 2 Juil 2021 - 11:24 | |
| ≈ ≈ ≈ {perfect crime} crédits gif & code fiche/ (peachyresources & malibu) ✰ w/ @Archie Kwanteen Déjà, elle le trouve stupide de se trimballer en pleine nuit avec des lunettes de soleil, mais Jo savait qu’Archie avait plus de matière grise qu’il en avait l’air. Ou alors, c’était son porte-monnaie qui soudainement le rendait brillant en société, elle n’avait pas encore décidé exactement dans quelle case elle devait le mettre au niveau de son intellect, oscillant entre ses rires gras aux piques qui lui renvoyaient sans réfléchir et roulement d’yeux face à la distinction dont il faisait parfois preuve. Une fois sur deux, ça lui rappelait qu’ils ne venaient définitivement pas du même monde. Peut-être pas. Ils s’étaient tout de même trouvés, et quand bien même elle refuserait même sous la torture d’admettre que ce type-là avait quelque chose qui était digne de son intérêt, elle était assez honnête avec elle-même pour avoir compris que sans sa répartie qu’elle lui renvoyait sans demander son reste, sa vie de ces derniers temps aurait été bien trop morose à son goût. Elle n’était pas faite pour l’ennui, c’était quelque chose qu’elle avait compris bien trop tôt, quand il avait été évident que de tous les chérubins Carter, elle était la plus à même de mettre l’ambiance dans les fêtes de famille. Pas seulement grâce à sa voix de diva de la soul, mais bel et bien grâce à son aura qui annihilait le reste, la plaçant d’emblée en attraction qu’elle adorait être, et ce même si ça n’avait pas été dans ses propres termes pendant un moment — long moment — donné. Au moins, son père lui avait donné la possibilité de briller et d’apprendre le métier sans avoir besoin de passer par l’échec. Sans aucun doute aurait-il dû s’en abstenir, ça lui aurait évité de considérer le premier échec de sa vie comme une fin triste à la carrière qu’on lui avait subtilisé pour la refiler à un autre ; qui ne déméritait pas certes, qui avait pourtant oublié toutes les promesses qu’il lui avait faites dans le seul but de tirer la couverture à lui, et à lui seul.
Putain de Craig, pensa-t-elle dans l’intimité de son esprit, ce dernier se détournant très souvent pour revenir sur la conversation qu’ils avaient eu quelques semaines plus tôt. Dans l’épaisseur de la nuit, Josephine se força à se recentrer sur le profil taillé à la serpe d’Archie dont l’entame la fit rouler des yeux, et reprendre pieds dans le moment présent, au lieu de se perdre au milieu des regrets et de la rancoeur qu’elle attribuait à son plus fidèle adversaire. Archie, il n’était pas le premier à lui reprocher son manque de jovialité. A vrai dire, elle s’en carrait l’abricot de l’avis que la gent masculine pouvait avoir à propos des risettes qu’elle distribuait au compte-gouttes, persuadée qu’elle n’avait pas besoin de forcer sur le sourire pour être belle. Au contraire, si elle pouvait éviter les rides d’expressions, elle ne bouderait pas son plaisir et c’est sur cette pensée qu’encore accoudée au cadre de la vitre de sa voiture, elle lui attribua un beau doigt d’honneur, surplombé d’un ongle arrondi, probablement faux lui aussi, et qui brillait d’une nuance de paillettes qu’elle s’était appliquée l’après-midi-même, soucieuse de se trouver jolie dans le miroir de sa chambre. Elle se redressa, tirant à nouveau sur sa jupe pour se donner bonne contenance, malgré le fait qu’elle n’en avait guère besoin "Ils le sont trop pour toi, c’est clair." se rebiffa-t-elle alors qu’elle savait qu’il avait les moyens de se payer toutes les putes de la ville, et même celles de la ville d’à côté. Franchement, pourquoi s’évertuait-il à traîner avec elle ? Ils avaient clairement des centre d’intérêts différents, et même si le courant semblait bien passer entre eux, basant leur relation sur un principe d’amour-vache qu’elle maîtrisait à la perfection, restait qu’à la fin de la journée, elle retournait se pieuter dans la vieille maison de sa grand-mère Alzheimer, pendant que lui dévalait les rues de la ville dans sa voiture rutilante qu’il garait dans le garage de sa baraque à plusieurs millions. D’accord, les opposés s’attirent, mais ils évitent de s’entrechoquer avec autant d’éloquence — encore que, considérant leur personnalité individuelle, ils ne pouvaient le faire qu’avec cette bonne dose d’excentricité "Ma mère te détesterait si tu veux tout savoir. T’entres parfaitement dans la case de ceux qu’elle juge comme étant de très mauvaises fréquentations." Alors qu’elle-même avait engendré un cas comme le sien. Mais la manière dont elle fit le tour de la voiture pour y monter, alors qu’il entrait dans son jeu en s’apprêtant à lui fausser compagnie, signifiait clairement qu’elle interdisait au jeune homme de relever quoi que ce soit à ce sujet. S’échouant sur le siège passager, son parfum sucré empli l’habitacle aussitôt. D’un tout petit bruit feutré, la portière se referma "J’ai pas poireauté une heure pour que tu me dises finalement que la fête est finie. C’est moi qui décide où et quand, t’as cru quoi." Crésus de mes deux, sembla dire son regard d’ambre pendant qu’elle bouclait sa ceinture de sécurité avant de tourner la tête de son côté. Josephine lui demanda alors, plissant les yeux, le haut de sa tête enfoncé dans son siège "Hey, si tu m’emmènes à une orgie, j’ai besoin de savoir combien on sera exactement, parce que ça…" Et elle désigna son corps moulé dans sa tenue du soir d’une main leste et gracieuse, entraînée à exécuter des gestes d’une grande classe qu’elle avait perdue avec les années, la vie l’ayant forcée à se montrer moins regardante sur sa manière de se comporte "Ça se mérite, et c’est hors de question que tu te serves de moi pour discuter un contrat, ou peu importe comment tu gagnes tout ton fric en vérité." Oui, parce que dans son esprit, elle le voyait presque comme un mafieux. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Sam 17 Juil 2021 - 19:22 | |
| Ce n’était que la deuxième fois qu’Archie voyait Jo dans le blanc des yeux mais il avait l’impression de la connaître bien assez pour savoir que cette soirée n’allait pas être de tout repos. La jeune femme avait un fort caractère et c’est exactement ce qui lui plaisait chez elle. Il n’avait jamais peur de s’ennuyer en sa compagnie et même les simples échanges par messages avaient le don de le divertir, de lui retrousser les lèvres et le nez. Il s’était attaché à elle parce qu’il s’était retrouvé un peu dans sa personnalité : une battante fonceuse qui ne se laisse pas marcher sur les orteils et qui n’aurait pas peur de crier son mécontentement sur tous les toits de la ville, pour faire s’envoler les oiseaux. Il avait envie de lui faire plaisir en lui offrant quelque chose dont toute chanteuse rêvait, sans aucun doute. Mais il ne lui avait rien dit lorsqu’il lui avait donné rendez-vous à cette heure, et ça lui plaisait de tenir les rênes. Elle ne savait pas où sa voiture la mènerait et il avait tellement hâte de voir sa réaction quand ses deux yeux se poseraient sur le studio d’enregistrement qui avait été réservé juste pour elle. Elle seule. Personne d’autre.
Pas question de commencer par les banalités lorsqu’ils se revoient enfin sur le bord de la rue. Déjà, les premières piques sont lancées et Jo est comparée à une travailleuse de la nuit. C’est elle qui soulevé la comparaison : ce n’est pas de la faute d’Archie qui ne se serait pas permis ce genre de commentaire. Il ne sait pas encore jusqu’où il peut aller avec elle-même si elle ne semble posséder aucune limite, visiblement. "Ils le sont trop pour toi, c’est clair." Froncement de sourcils, fausse moue étonnée. Un commentaire terriblement égocentrique lui traverse la tête mais il décide de l’avaler à la dernière seconde pour plutôt présenter les faits : « Tu ne dois pas avoir beaucoup de clients, alors, si moi-même je ne peux pas acheter tes services. » Il marque une pause, sa main s’enroule autour de son volant qu’il caresse de façon lunatique. « Tu devrais songer à diminuer tes prix pour ne pas te retrouver à la rue, littéralement. Je ne suis pas certain que les sacs poubelles te mettront en valeur comme le fait cette jupe. » Sa répartie est accompagnée d’un sourire ravageur et, seulement pour plaisanter, il la reluque avec des yeux de pervers qu’il cache à nouveau derrière ses lunettes soleil, pivotant sa tête vers l’avant, prêt à décoller. "Ma mère te détesterait si tu veux tout savoir. T’entres parfaitement dans la case de ceux qu’elle juge comme étant de très mauvaises fréquentations." Ses doigts tapotent le volant. « Pourtant, d’entre nous deux, c’est certainement toi qui consomme la drogue. » Il n’a pas touché à un joint depuis le début de sa vingtaine. « C’est un truc d’artistes. » Qu’il ajoute en la lorgnant pour observer sa réaction. Il s’abstient de préciser qu’il s’agit encore plus d’un truc d’artistes qui connaissent la saveur de l’échec. Le petit jeu ne s’éternise pas trop longtemps et Archie ne cause pas de trafic. "J’ai pas poireauté une heure pour que tu me dises finalement que la fête est finie. C’est moi qui décide où et quand, t’as cru quoi." Jo s’installe sur le siège et le garçon ne peut s’empêcher de lui pointer du doigt l’ajusteur de siège électronique. Un truc aux mille et un boutons colorés qui est davantage joli que pratique. « Fais comme chez toi. » Les portières se barrent en un « clic » général. Le moteur électrique redémarre à la simple pression d’un bouton, et pas le moindre bruit s’élève dans l’habitacle. Archie observe le reflet des voitures dans son rétroviseur et s’engage dans la rue quand il en a l’opportunité. "Hey, si tu m’emmènes à une orgie, j’ai besoin de savoir combien on sera exactement, parce que ça… " Du coin de l’œil, il constate que sa main présente son corps parfaitement mis en valeur par son accoutrement. Il ne peut s’empêcher de penser que ça a dû lui prendre l’éternité pour faire son choix et pour maquiller son visage. De son côté, il a enfilé un simple t-shirt blanc et un jean d’une grande marque. Il n’y a que la Rolex argentée à son poignet qui murmure sa richesse. "Ça se mérite, et c’est hors de question que tu te serves de moi pour discuter un contrat, ou peu importe comment tu gagnes tout ton fric en vérité." Un gloussement soulève la poitrine d’Archie. Il la dévisage un moment mais reporte rapidement son attention sur le trajet. En plein centre-ville, il doit rester attentif pour ne pas égratigner sa précieuse Tesla. « Tu penses que je t’ai invitée pour te condamner à une soirée d’ennui ? » Il demande, mais il n’attend pas sa réponse. « Et puis, sans vouloir me vanter, je n’ai pas besoin de me faire accompagner de jolies femmes pour qu’on me tende des contrats. » Il s’arrête à la lumière rouge et jette un coup d’œil à son GPS. Ils arriveront au studio d’enregistrement dans exactement huit minutes. « Si tu veux te spoiler, tu peux regarder notre destination sur la carte. Tu connais certainement l’endroit. » Il tourne à droite dans un mouvement ample et maîtrisé du volant. Son trousseau de clef tapote doucement contre le tableau de bord. « Ou alors, tu me fais confiance, et tes yeux se remplissent d’étoiles quand tu réalises que je suis le mec le plus cool que t’as jamais rencontré. » Parce qu’elle lui sera reconnaissant de lui offrir l’opportunité d’enregistrer une chanson, évidemment. Évidemment. ÉVIDEMMENT !
@Jo Carter |
| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Ven 30 Juil 2021 - 8:57 | |
| ≈ ≈ ≈ {perfect crime} crédits gif & code fiche/ (peachyresources & malibu) ✰ w/ @Archie Kwanteen Josephine n’avait pas peur de grand-chose, et sûrement pas de la provocation, et puisqu’elle avait à de nombreuses fois entendu son propre père la menacer avec un dessein moins glorieux que celui qu’il lui avait réservé à peine avait-elle commencé à babiller, prétendant que si elle quittait la maison pour se produire en dehors du cercle très fermé des Six Times Motown, elle finirait sans doute sur le trottoir, elle n’hésitait pas à utiliser ces termes pour éviter que quelqu’un le fasse à sa place. Est-ce que ça l’avait blessé que l’homme en qui elle avait toujours eu confiance nourrisse une si pauvre estime de sa propre fille ? Manifestement, sinon elle ne s’échinerait pas à contrer les attaques des autres avec autant d’habilité, préférant faire le travail à leur place en gardant à l’esprit que dans tous les cas, elle valait beaucoup mieux que ça. Et c’était vrai, elle se le répétait chaque jour en dépit des circonstances, se cachant derrière une attitude constamment blasée pour ne pas être déçue des coups portés à son attention par le Destin. Mais à l’intérieur d’elle, derrière le faste de ses tenues brillantes, de ses maquillages sophistiqués et de cette attitude singulière qu’elle entretenait, elle restait cette toute petite fille douée pour la musique qui n’avait rêvé que d’une chose à la seconde où elle avait posé ses doigts sur un clavier de piano, et qu’elle avait laissé ses lèvres effleurer la membrane d’un micro ; vivre de son art, et devenir une référence sans se sentir obligée d’en rougir, car si elle manquait de modestie, ce n’était pas pour rien : Jo était faite pour chanter, n’en déplaise aux critiques. Un très long soupir s’échappa de ses lèvres quand, s’étant engouffrée dans la Tesla d’Archie, elle comprit qu’elle aurait beau essayer toutes les tactiques pour lui tirer les vers du nez, elle ne parviendrait pas à savoir où il l’emmenait. Evidemment, elle savait qu’elle aurait été capable de lui faire bouffer son violant pour le forcer à parler, mais ça lui plaisait d’être dans cette conjoncture finalement. On ne la surprenait jamais, pas dans le bon sens du terme en tout cas, et graduellement, alors qu’elle sentait la voiture se mouvoir silencieusement sur l’asphalte, elle se surprit à apprécier la notion de surprise qui pesait sur la ballade qu’ils entamèrent, s’enfonçant dans une nuit calme et tiède. Elle ne pouvait se taire bien longtemps toutefois, et parce qu’elle prenait un malin plaisir à sauver les apparences, les suppositions qu’elle exprima à voix haute forcèrent Archie à rétorquer. Un rire goguenard s’échappa de la barrière glossée de ses lèvres, et elle posa sur lui un regard aux cils fendant l’air.
"Je suis une artiste, tu te souviens ? On partage pas la même notion de l’ennui que vous, les autres." commença-t-elle, et la regard qu’elle avait posé sur lui se transforma en une observation peu amène de son profil qui changeait en fonction de la lumière qui se diffusait de l’extérieur "Mon espèce a besoin de plus que des feux d’artifices et des confettis pour être distraite tu sais… et pour ton information, j’ai jamais touché à la drogue." Ce n’était pas faute d’y avoir été confrontée, sauf qu’elle tenait à sa voix autant qu’à sa vie, et cette saloperie détruisait les cordes vocales des plus grandes divas que cette Terre avait enfantée. Il n’y avait qu’à voir Amy et Whitney. Se détournant pour poser elle aussi ses yeux sur le GPS — et ce après les avoir fait rouler dans leurs orbites en l’entendant vanter sa capacité à négocier des contrats grâce à son charisme de rat portant un costard à plusieurs milliers de boules, et uniquement grâce à ça —, elle se cala sur les gestes d’Archie. Plissant les yeux comme la taupe qu’elle était, elle prit sens du temps qu’ils leur restaient avant d’arriver sur place, et ne cacha pas sa déception "Ah, on reste en ville ? Moi qui pensais que t’allais me traîner jusqu’à une destination paradisiaque qu’on aurait rejoint à bord de ton jet privé et où j’aurais eu qu’à claquer des doigts pour me faire dorloter. Définitivement, le romantisme est mort, et je crois de plus en plus à l’orgie." Un écho qu’elle fit à leur rencontre, et qui lui laissa un goût étrange dans la bouche quand ne boudant pas l’autorisation qu’il lui avait donné de consulter de plus près le plan qui défilait sous leurs yeux, elle s’approcha du GPS pour mieux murmurer quand un éclair de quelque chose la foudroya soudain "C’est une blague." Une distinction inhabituelle pour elle qui, d’ordinaire ne lésinait pas sur les noms d’oiseaux. Mais la surprise, pour le coup, était vraiment distincte dans la façon qu’elle eut de se redresser lentement, très lentement, pour s’adosser à nouveau à son siège — parce qu’effectivement, elle connaissait l’endroit, et qu’une sueur froide commença à se former à la naissance de ses cheveux — roux, ce mois-ci. Raide, elle mit un temps à faire le point sur ce que ça pouvait bien signifier, mais comme la patience n’était pas sa qualité primaire, et que les devinettes n’avaient jamais fait partie de ses compétences cachées, elle finit par lui demander avec la pointe d’agressivité qui faisait son charme, le visage à nouveau tourné vers lui et les yeux le fusillant au point qu’elle eut l’impression de voir rouge à mesure qu’elle le fixait "C’est quoi ton délire ? J’ai rien à foutre là-bas, fais demi-tour." i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Lun 16 Aoû 2021 - 23:47 | |
| Sans surprise, Jo et Archie n’arrivent simplement pas à discuter comme des humains normaux le feraient. Ils doivent déjà s’envoyer balader, se glisser des commentaires déplacés, rallumer le feu de la compétition au eux : mais le tout dans la plus grande des amitiés. D’abord, la jeune femme est comparée à une prostituée, puis à une droguée, mais la bataille se termine rapidement en un souffle rapide, le passage éphémère d’une tornade. Naturellement, la passagère s’interroge sur la destination finale de cette balade en voiture. Elle pense d’abord qu’Archie aurait le cran de lui imposer une soirée d’actionnaires des plus ennuyantes. Seulement, le garçon ne s’accompagne jamais de femmes lorsqu’il doit charmer de potentiels clients et clientes puisqu’il veut, évidemment, se montrer disponible pour celles qui auraient envie de vérifier s’il est talentueux avec autre chose que les additions, les soustractions et les fractions. "Je suis une artiste, tu te souviens ? On partage pas la même notion de l’ennui que vous, les autres." Il ne pense pas être comme les autres mais quel être humain ne se croit pas différent de la masse ? Sourire en coin, il s’empêche de révéler la surprise qui attend la chanteuse, surprise qui saura certainement la divertir pour le reste de la soirée. "Mon espèce a besoin de plus que des feux d’artifices et des confettis pour être distraite tu sais… et pour ton information, j’ai jamais touché à la drogue." Elle a besoin de faire quelque chose, de poser sa marque, de ne pas être oubliée quand elle sera enterrée dans son sépulcre, sa toute dernière maison. D’une certaine façon, Archie comprend cet amour de la célébrité mais il ne s’est jamais imaginé, lui-même, entouré d’une foule qui hurlerait son nom. Il n’a jamais souhaité se faire reconnaître même en tentant d’emprunter les ruelles et les venelles les plus inconnues, les plus cachées dans la ville. « Ton espèce souhaite voir la vie en rose, c’est ça ? » Il demande juste avant de faire claquer sa langue contre son palet, le ton de la voix plutôt monotone. Il marque une pause et ne peut s’empêcher de demander, soudainement curieux : « T’as jamais touché à la drogue, alors… Pas même à un petit joint ? » Les clichés sont bien ancrés dans la tête de tous ceux qui ne connaissent pas le monde des personnalités publiques. La course au succès, les paradis fiscaux, les nuits d’abus, les nez poudrés, les gueules de bois et le maquillage épais pour cacher les cernes. Un monde qui aurait peut-être tenté Archie s’il n’avait pas gagné en maturité au début de sa vingtaine.
Le GPS est bien exposé au milieu de l’habitacle et Jo n’aurait qu’à baisser la tête, plisser des paupières et lire la destination sur Google map. Archie lui offre le choix de se bousiller la surprise et il ne suffit que d’une seconde de réflexion à la jeune femme pour se laisser vaincre par sa curiosité. Elle se permet une énième blague qui arrache un ricanement au conducteur qui jette un coup d’œil vers l’arrière avant de changer de voie sur le boulevard. Il devra bientôt tourner à droite et s’engager sur les rues au milieu du centre-ville. L’idée de posséder un jet privé ne le dégoûte pas et il se surprend à y réfléchir réellement en grattant son volant du bout des ongles. "C’est une blague." C’est à ce moment-là qu’Archie se met à lorgner sa compagne afin d’assister à sa réaction. Il attend de voir naitre sur son visage maquillé un sourire incontrôlé, un sourcillement impatient, une bouche en forme de rond bien rond. Ses yeux passent de la route à elle sans cesse mais elle reste figée dans la pierre alors que la panique semble soudainement la gagner, irradiant au milieu de son ventre, lui asséchant la gorge et durcissant ses prochains mots : "C’est quoi ton délire ? J’ai rien à foutre là-bas, fais demi-tour." La chanteuse est moins hardie qu’il ne l’aurait deviné. « Quoi ? » Il souffle sèchement, ses sourcils se fronçant pour assombrir ses yeux. Il croit d’abord à une plaisanterie. « Qu’est-ce que tu racontes ? De quoi tu as peur ? » Ses derniers mots montent dans les aigus parce qu’il retient un rire nerveux. Il n’a toutefois pas l’intention d’immobiliser la voiture, ni de rebrousser chemin. « Tu as quelque chose à foutre là-bas. J’ai discuté avec l’un des producteurs, il t’offre la chance de ta vie. Je suis certain que tu as envie que le monde entier entende l’une de tes chansons. » Il marque une pause alors que sa voiture s’arrête dans le parking du studio d’enregistrement. Le moteur électrique s’éteint sans un bruit. Ils sont tous les deux plongés dans un silence intimidant. « Allez, dis-moi. T’as mal à la gorge ? Tu as oublié les paroles de toutes tes chansons ? Qu’est-ce qu’il y a ? » Il est insistant; il déteste perdre le contrôle de la situation.
@Jo Carter |
| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Sam 4 Sep 2021 - 8:49 | |
| ≈ ≈ ≈ {perfect crime} crédits gif & code fiche/ (peachyresources & malibu) ✰ w/ @Archie Kwanteen L’espace d’un instant, Jo fût tenter de rappeler à Archie que vivre dans le cliché, c’était mauvais pour le teint, et que vu la gueule qu’il se traînait, il devrait sérieusement envisager de revoir sa manière de penser pour paraître plus frais — ou bien passer sur le billard, sauf qu’elle avait encore de l’espoir qu'il s’améliore avant de se faire tirer la peau pour arrêter de ressembler à un vieux pruneau. Et puis, dans toute son illustre mauvaise foi, elle se rappela que, depuis qu’ils s’étaient rencontrés, elle passait son temps à le rabrouer avec des piques avant tout basées sur l’image qu’elle se faisait des richards dans son genre, alors elle était clairement mal placée pour le remettre à sa place à ce sujet. Tant pis. Pour cette fois seulement, elle ravala sa verve, arquant tout juste ses sourcils bien dessinés pour paraître aussi détachée que possible. Aussi étrange que ça lui paraissait, non, elle n’avait jamais fait partie de ces artistes là ; ceux qui se cachaient derrière des excuses pour foutre leur vie en l’air, et tout goûter sous le seul prétexte que ça faisait naître chez eux une espèce de génie artistique, reclus dans une réalité acidulée, la tête profondément enfoncée dans le cul d’une licorne. Elle ne gâcherait jamais son talent en se réveillant le nez dans la poudreuse, ou elle ne passerait jamais par le stade où elle rêverait de s’injecter directement dans les veines un peu de courage liquide pour supporter sa médiocrité. Déjà parce que la médiocrité ne faisait pas partie de son vocabulaire et qu’elle savait qu’elle n’avait pas besoin de ça pour être douée, mais surtout parce qu’au-delà de l’image provocatrice qu’elle aimait cultiver pour choquer, elle préférait cent fois passer ses soirées à siroter une camomille qu’à se mettre une race au goulot d’une bouteille à plusieurs centaines de centimes. Elle lui jeta un regard en coin, s’évitant la corvée de lui répondre donc, et s’intéressa à la route pour mieux se rendre compte qu’il l’emmenait à un endroit qui dépassait toutes ses espérances. Mais dans le mauvais sens du terme. Ciao les tropiques, bienvenue dans son enfer personnel. Elle ne sut pas exactement ce qui fit bouillir son sang à cette nanoseconde précise, mais les experts auraient décelés une forme de peur qui la traversa de part en part, des pieds à la tête, en passant par son coeur qui se mit à battre trop fort dans sa poitrine. Pendant un laps de temps au cours de sa jeune vie, Josephine avait été à la merci des ambitions des autres, de celles de son père qui, dès qu’il s’était aperçu qu’elle était sans doute plus talentueuse que tous ses autres poulains réunis, n’avait pas hésité un instant à se servir d’elle comme gagne pain. Elle n’avait jamais su si dans le coeur d’Isaiah Carter, il y avait une seule once d’amour qui n’était pas enrobé d’une couche épaisse d’opportunisme et qu’il réservait exclusivement à sa jeune fille, et elle ne le saurait sûrement jamais. Tant pis, là aussi. Elle avait fait la paix avec cette idée depuis des années, elle avait pris son envol à la seconde où elle avait su qu’elle saurait se débrouiller… et puis comme si cette habitude de s’en remettre au bon-vouloir des autres était trop ancrée en elle, elle avait tenté sa chance à ce putain de télé-crochet ; durant lequel elle s’était prise une branlée mémorable par quelqu’un en qui elle avait cru si fort qu’elle avait nourri quelque chose à son égard, quelque chose qui était assez fort pour qu’aujourd’hui, elle se fasse la promesse solennelle de ne plus jamais personne prétendre savoir ce qui était mieux pour elle. Quoi porter, quoi dire, quoi chanter… elle faisait ce qu’elle voulait, elle ne pouvait compter que sur elle-même, et elle tenait à avoir sa propre vie en mains. Les bonnes intentions d’autrui, elles coulaient sur elle comme une averse en plein été, et ce n’était sûrement pas maintenant que les choses changeraient.
Elle se redressa dans son siège, tourna la tête en direction d’Archie sur qui elle posa un regard brillant d’une haine douce, mais assez nette pour que là encore, l’espace de quelques secondes à peine, elle se remette la tête à l’endroit pour s’empêcher de tendre la main et de tourner le volant qu’il maniait avec la tranquillité d’un seigneur pour le faire percuter un platane, un mur, ou elle ne savait trop quoi, putain. Espèce d’enfoiré, pensa-t-elle en revêtant une mine de dégoût qu’elle n’aurait jamais pensé lui réserver, pas avec autant de sérieux qu’à ce moment-là en tout cas "J’ai pas peur." qu’elle se défendit alors en jetant un regard furtif à la route qu’il continuait de suivre alors qu’elle lui avait demandé de s’arrêter. C’était probablement pour cette raison précise qu’elle le détestait, parce qu’il savait, qu’il avait deviné, que même si elle prétendait le contraire, elle était morte de trouille à l’idée de se réfugier dans la cabine d’un studio d’enregistrement. La dernière fois qu’elle l’avait fait, les choses ne s’étaient pas passées comme prévu, et elle avait atterri ici, à Brisbane, là où elle se sentait le plus en sécurité pour cultiver sa rancune et enterrer ses rêves "Arrête tes conneries, c’est facile de dire n’importe quoi quand on a les poches remplis de fric. J’en ai entendu d’autres dans le genre, vous dites tous exactement la même chose." Elle se raidit pour mimer ceux qu’elle avait déjà entendu avant lui "On t’offre la chance de ta vie, elle sera plus jamais la même du moment où tu mets les pieds ici, t’as plus besoin de dormir pour rêver, c’est ta nouvelle vie… ouais, j’en ai vu d’autres, et regarde où j’en suis." qu’elle lui dit avec un sourire goguenard qui se transforma aussi vite en une grimace tandis qu’elle détachait sa ceinture de sécurité "Et puis qu’est-ce que ça peut te foutre en vrai ? Quoi ? T’as besoin de te racheter une conduite, ou tu veux alléger tes impôts en faisant un don à une oeuvre de charité ? De où t’as cru que je pouvais être ta cause du moment ? J’ai l’air d’avoir besoin de ta pitié ? Espèce de connard." L’insulte sortit aussi naturellement que le reste, et le geste fût tout aussi automatique quand la voiture s’arrêta et qu’elle actionna la commande pour en sortir avant qu’Archie ne la retienne d’une façon ou d’une autre. Jo ne reclaqua même pas la portière, elle la laissa grand ouverte pendant qu’elle marchait à grandes enjambes vers la sortie du parking dans lequel ils venaient tout juste de s’engouffrer. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Mer 29 Sep 2021 - 15:35 | |
| Au sujet de la drogue, il devait se faire à l’idée : il n’obtiendrait pas de réponse de la part de sa passagère. Il interprète le silence de Jo comme un désir de préserver sa vie privée, ou alors comme une façon de protéger son image. Dans tous les cas, Archie n’avait pas été assez attentif à ses réaction pour lire la vérité ou le mensonge : elle avait peut-être déjà plongé son nez dans la poudre, peut-être pas. Dans tous les cas, elle n’oublie jamais de se poudrer le visage et de décorer la courbe de ses paupières comme si son visage était une œuvre d’art. Même sous la douche, il imaginait la chanteuse couverte de maquillage, comme si cet artifice multicolore était né avec elle. Il aimerait ne pas s’imaginer des choses, ignorer les jugements et les stéréotypes mais, naturellement, il s’est fait un portrait mental de la jeune femme quand il l’a rencontrée la première fois. La plupart des hommes doivent être effrayés à l’idée de lui adresser la parole parce qu’ils déduisent qu’ils ne sont pas à la hauteur d’un oiseau au plumage aussi brillant et pailleté. C’est pour cette raison qu’Archie pense qu’elle pourrait sans difficulté se hisser au rang des célébrités. Elle ressemble à une star alors elle en sera une, peu importe son histoire, peu importe les obstacles sur lesquels elle a trébuché durant son parcours : c’est pour cette raison qu’il n’a pas réfléchi plus de trente seconde avant de contacter le gérant du studio d’enregistrement comme s’il était un ami de longue date. Ses billets verts l’ont fait saliver comme un petit chien qui repère le parfait buisson sur lequel marquer son territoire d’un jet de pisse. Tout est tellement facile pour celui qui tient les rênes entre ses mains.
Pourtant, la surprise qui redresse les poils de Jo n’est pas celle qu’espérait le garçon. Elle ne sourit pas, même, ses traits sont étirés en un rictus pétrifié comme si elle voyait devant elle l’objet de ses traumatismes. Pourtant, il ne s’agit que d’une adresse sur un GPS. Quelques chiffres puis le nom d’une rue au milieu du centre-ville. Archie ne comprend pas la nature de cette réaction de panique alors il assume tout de suite qu’elle est effrayée. "J’ai pas peur." « C'est quoi le problème, alors ? » Il n’a pas l’intention de couper le moteur. Ses roues épousent la surface de la route comme une caresse ; ils vont dans la bonne direction. "Arrête tes conneries, c’est facile de dire n’importe quoi quand on a les poches remplis de fric. J’en ai entendu d’autres dans le genre, vous dites tous exactement la même chose." La voiture de luxe ne vibre plus sous leurs fesses. Elle s’est arrêtée dans le parking bondé. Les yeux d’Archie s’encrent à ceux de Jo tandis qu’elle s’agite sur son siège et qu’elle mime des gens plus fort qu’elle qui l’ont manipulée. Mais il ne comprend pas, parce qu’il ne peut pas comprendre. La chanteuse s’attaque à lui, pointe du doigt l’homme riche qu’elle compare à tous les autres, l’insulte et, cette fois, les mots ne sont pas sarcastiques. Il n’est plus question de se lancer des piques mais de vomir sa rancœur sur l’autre. Pourtant, le garçon arrive à garder son calme en avalant sa langue. Jo termine son monologue et s’extirpe de la bagnole sans que le conducteur ne bronche sur son siège. Il fronce les sourcils en regardant la longue silhouette de Jo s’éloigner de lui, ses talons claquant sur le béton chaud, mais il n’arrive pas à trouver le moindre argument. Il avait entendu la détresse dans la voix de son amie et il avait compris que ce genre de scénario s’était produit à plusieurs reprises. Ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait offrir une telle opportunité mais c’était peut-être la première fois qu’elle arrivait à la repousser.
Il oublie de réagir tandis que la jeune femme disparaît derrière le premier immeuble. Il doit reprendre son souffle avant de détacher sa propre ceinture pour aller refermer la portière qui avait été laissé ouverte. Archie n’a jamais été du genre à supplier alors il décide de simplement remonter derrière le volant, de souffler un juron et de redémarrer le moteur électrique. S’il arrive toujours à prendre le contrôle sur la situation, cette fois il doit bien l’admettre : elle lui a complètement glissé entre les doigts. Quelle idée il avait eue, de toute façon ? Il ne la connait même pas, Jo. Il sait seulement qu’elle est probablement plus intelligente que lui. C’est sur cette pensée qu’il téléphone au studio de production pour annuler le rendez-vous et on lui propose, évidemment, de seulement le reporter. Il n’offre aucune réponse définitive parce qu’il ne sait pas s’il reverra la jeune femme. Son égo est énorme. Elle ne recevra jamais de message de sa part.
- Spoiler:
@Jo Carter Je suis vraiment désolée pour le temps de réponse, je suis escargot ascendant tortue. C'est touchant deux égos surdimensionnés qui se rencontrent. En vrai, je sens que leurs retrouvailles devront être le fruit du hasard !
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