« T’es ma dernière chance, tu peux pas me lâcher. » Que je dis à Cooper à travers le kit main libre intégré au panneau de contrôle de la voiture. Je jette un rapide coup d’œil à l’heure, plus que trente minutes avant que les bandes-annonces ne commencent. Je l’entends me faire tout un discours sur les seconds choix alors qu’il se compare à un bouche trou. « Non, c’est pas ce que j’veux dire, t’es pas la roue de secours Coop. J’te paye même la place et le pop corn. » J’en suis arrivé à un point où je pourrais même ajouter quelques billets juste pour qu’il puisse m’accompagner au ciné. Pourtant j’aime ça la solitude, je suis même plutôt casanier et quand je vois le nombre de fois où mes potes m’ont planté à la dernière minute, je me dis que si je suis comme ça, c’est pas pour rien. « Bon ok, j’insiste pas plus. Tu le regretteras toute ta vie si je meurs étouffé par un bout de maïs, toute ta vie Coop ! » Je lui raccroche au nez sans ressentir la moindre culpabilité, parce qu’il a préféré faire passer son plan d’un soir avant son super pote à la compote et ça, ça c’est contre le code de la bromance. J’espère qu’il chopera une MST, ça lui fera les pieds. Tant pis pour lui, dans l’histoire c’est lui le perdant puisque je m’apprête à passer la soirée en tête à tête avec Heath Ledger. Un Heath sur grand écran, lui, moi et quelques pop-corn. Je ne tarde pas à arriver, présentant mon ticket pour 10 things I hate about you au mec devant l'entrée du cinepark. Il vérifie mon véhicule avant de lever la barrière pour me laisser passer. Le terrain est déjà plein de voitures en tout genre, je viens me garer entre ce qui semble être une antiquité et celle d’un type qui a bien dû dépenser deux reins et un bras pour pouvoir se la payer. Le type en question me dévisage lorsque j’ouvre la portière, je sais pas si c’est parce qu’elle grince à mort ou s’il a juste peur que je lui abime sa batman mobile, mais je lui rend son regard plein d'amertume et claque et me dirige vers le stand à pop-corn. Plus que quelques minutes avant le début des bandes-annonces , l’un des meilleurs moments de cette séance ciné après les confiseries et Heath, surtout Heath. « Garret ? » Ma mâchoire se resserre lorsque je reconnais la personne qui se cache derrière cette voix féminine. Il est trop tard pour fuir, je pourrais simuler une perte auditive, mais mon vocabulaire en langage des signes ne se résume qu'à un simple merci. « Oxton ?! » Qu’elle me gueulerait presque dans les oreilles, sa main passe sur mon épaule et je n’ai pas d’autre choix que celui de me retourner pour lui faire face. « Ça fait un bail ! tu deviens quoi depuis…» Pas assez longtemps visiblement que je pense alors que je me remémore la dernière soirée qu’on a passé ensemble. Je n’aime pas du tout le malaise qu’elle essaye de faire paraître dans son « depuis », ni la pitié qui accompagne la fin de sa phrase mais je ne dis rien. Parce qu’elle sait pas, elle sait pas que je ne l’ai jamais considéré comme ma petite-amie, elle ne sait pas non plus que sa pseudo rupture n’en était pas réellement une puisque pour briser quelque chose, il faut d’abord que ce quelque chose ait existé. « C’est fou comme le monde est petit. Toujours le même et toi ? » Trop petit ouais, s’il pouvait être un plus grand, genre assez grand pour ne plus avoir à la recroiser ce serait cool. Elle me regarde avec ses yeux de biches jusqu’à ce que le type, mon voisin de place, le conducteur de la bat’ mobile passe son bras autour de ses épaules comme pour marquer son territoire. Putain, ce que je peux pas me blairer les gars dans son genre. Elle grimace, sonde ma réaction, comme si elle attendait de moi que je m’effondre, mais je reste debout, les pieds bien ancrés dans l’herbe. « Je te présente mon petit ami, Bryan. » Elle se retourne vers son petit-ami qui n’a d’yeux que pour son décolleté. « Bébé, je te présente Garret, un ancien pote. » Là encore, elle me regarde et j’ai presque l’impression qu’elle espère me voir tressaillir sous ses mots qui n’ont pas d’autres actions que celle de me faire rire. Elle a une drôle de définition de l’amitié, mais je me ferme ma gueule et salue son mec d’un hochement de tête. « T’es tout seul ? » Je peux la voir mordre sa lèvre inférieure, faussement gênée par la situation. C’est donc ce qu’on récolte lorsqu’on laisse une fille croire que c’est elle qui a mis fin à une pseudo relation, qu’on ne dit rien de peur d'abîmer son surplus d'égocentricité. « Non, mon +1 ne va pas tarder à arriver. » Je mens, à tel point que je me retrouve à acheter deux énormes paquets de pop-corn ainsi que deux boissons. Je déteste Cooper, qu’il chope une putain de MST.
BY PHANTASMAGORIA
Autumn Galloway
le désordre émotif
ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3242 POINTS : 160
TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are.
« Pourquoi c’est toujours toi qui choisit le film? » « Parce que j’ai des meilleurs goûts que toi. » « Tu pouvais pas choisir quelque chose de cette décennie au moins? » « Je t’interdis de dire du mal de 10 things I hate about you, ce film est un classique. »
Cue le eye roll du siècle de la part de ton frère qui vient se garer dans le cinépark sans vraiment porter attention à l’endroit ou il s’installe. Il est pas intéressé à être ici et il te le fait savoir de toutes les façons, mais tu t’en fiches bien. Tu comptes profiter de cette soirée et tu comptes profiter de ce film, même s’il vient de choisir le pire endroit et qu’avec le camion juste devant, il te manque un peu quart de l’écran. Tu pourrais le maudire éternellement, faire la gueule, bouder comme une gamine de dix ans, mais tu ne fais rien de tout ça. Parce qu’il est quand même là avec toi, pour cette traditionnelle sortie entre frère et sœur que tu as négligé longtemps négligé de part ton absence au pays dans la dernière année. Reese tourne déjà les boutons de la radio pour accéder au bon poste pour la bande son du film, recule son siège pour s’installer confortablement et lâche un long soupir. Tu serais prête à parier qu’il s’endort avant la fin du film, comme le vieil homme qu’il devient, mais tu retiens le commentaire parce que tu sais que si tu pousses un peu trop ton sarcasme, il serait bien capable de repartir et comme vous êtes venus avec sa voiture, ça voudrait aussi dire que tu manques le film et t’as vraiment pas envie. « J’vais aller chercher de quoi manger. Tu veux quelque chose? » Tu sais déjà ce qu’il va répondre, mais tu demandes quand même, au cas ou il aurait décidé d’être un humain normal aujourd’hui. « Non merci. » Ah non, toujours le même Reese qui ne mange pas de popcorn au cinépark. Tu secoues la tête et puis tu sors de la voiture, offrant un dernier signe de la main à ton frère avant de disparaître au travers des différentes voitures jusqu’au stand à gourmandises.
Tu suis sans vraiment y porter attention un jeune homme d’environ ton âge. La première chose que tu remarques c’est qu’il a choisi une place bien plus stratégique que celle de ton frère. Il va pouvoir profiter pleinement de l’écran et du film lui, le chanceux. Il y a quelques couples entre vous dans la file d’attente pour commander et tout porte à croire qu’il est venu seul. T’as vu personne attendre dans sa voiture quand t’as regardé – c’est le genre de choses que tu aimes faire, absorber les moindres détails des gens qui t’entourent, même ceux que tu ne connais pas et que tu ne reverras probablement jamais. Il se fait accoster et tu fais vraiment ton possible pour ne pas assister à l’échange qui se passe juste là, sous tes yeux, mais c’est bien impossible quand ta curiosité ramène toujours ton regard vers la blonde qui semble gueuler pour attirer son attention. Tu analyses la situation, te fait déjà des dizaines de scénarios sur les liens entre eux de part les quelques indices qui te sont offerts et t’as le temps de lui inventer cent vies avant qu’il ne se daigne de répondre à la blonde qui joue bien trop de la surprise. « Bébé, je te présente Garret, un ancien pote. » Un ancien pote? C’est pas vraiment la vibe que tu captes, mais bon, c’est peut-être juste ton imagination qui te joue des tours tant t’as déjà fait écrit une histoire et puis une autre dans la minute d’interaction qui vient de se jouer sous tes yeux. « T’es tout seul? » Ah non, ça tu l’inventes pas. On dirait presque qu’elle le prend en pitié, alors qu’elle lui fait des yeux de biche et qu’elle se mord la lèvre en mode regarde, moi j’ai quelqu’un et pas toi et le dit nommé Garret doit ressentir la même vibe parce qu’il ment, celui que tu as bien vu arriver seul. « Non, mon +1 ne va pas tarder à arriver. » Tu secoues la tête, mensonge classique alors qu’il va même jusqu’à commander deux sacs de popcorn et puis sous une impulsion que tu ne saurais toi-même t’expliquer, tu dépasses les deux couples qui vous séparaient pour venir te planter juste à côté de lui, passant une main autour de lui et venant planter un baiser sur sa joue. « Bébé, je croyais que tu m’attendrais pour commander. T’as bien demander extra-beurre? » Bébé? T’as aucune idée pourquoi t’as utilisé ce surnom des plus horribles, mais la blonde te regarde avec un air horrifié et tu ne peux que sourire davantage. Tu te mets sur la pointe des pieds, tente d’approcher autant que possible de l’oreille du dit Garret – c’est qu’il doit bien avoir une tête et demi de plus que toi – et puis tu souffles aussi subtilement que possible « Joue le jeu. » avant de venir capturer ses lèvres d’un baiser rapide qui aura sans doute l’effet de surprendre la blonde. Comme de fait, quand tu te retournes, elle tient le bras de son copain si fort que t’aurais cru qu’elle voulait le lui arracher. Tu lui offres un sourire un peu trop satisfait. « Je crois pas qu’on se connaît, moi c’est Autumn, la copine de Garret. » Du moins, pour quelques minutes le temps qu’elle s’en remette, la pauvre.
La situation devient pesante, je peux l’entendre rire dans mon dos et ça m’agace. Ça m’agace parce que je connais la sonorité de son rire et il est bien différent de celui qu’elle s’efforce de simuler. Celui que j’entends est trop prononcé, trop fort, trop faux. Je tourne la tête pour les regarder alors qu’elle en profite pour faire glisser sa main sur le torse de son mec en complimentant son monstrueux sens de l’humour. Quelle comédienne, je suis persuadé qu’elle doit se faire chier avec ce beauf de service sinon elle perdrait pas son temps à user de stratagèmes pour me faire croire le contraire. Je sors ma carte bleue pour payer la commande que je viens de passer sans savoir ce que je vais bien pouvoir faire du paquet de pop corn en trop. Je suis pas sûr qu’il y ait des sans-abris par ici et je me vois mal les offrir à une inconnue. Non pas que je sois avare, bien au contraire, mais on a tellement pris l’habitude de se méfier de tout dans cette société que je pourrais facilement passer pour le mec qui tente d’empoisonner des cinéphiles lors d’une séance ciné. Je vais pour attraper les deux paquets quand je sens une présence à côté de moi, je tourne la tête dans sa direction, prêt à lui dire qu’il faut faire la queue comme tout le monde au lieu d’essayer de gruger comme une mal propre. Que c’est pas parce que c’est une fille avec un visage presque angélique qu’elle peut se permettre de doubler les gens. « Bébé, je croyais que tu m’attendrais pour commander. T’as bien demander extra-beurre? » Par réflexe, je me retourne pour être bien sûr que ce soit à moi qu’elle s’adresse. Au début, je prends ça pour une de ses stratégies de faufilage. On connait tous une personne qui a déjà fait semblant de connaitre la première personne de la file pour pouvoir échapper à de longues minutes d’attente. Je jette un coup d’œil à mon « ex » qui semble horrifier par le surnom que la rousse vient de me donner. Et ça suffit à me faire changer d’avis, elle pourrait tenter de me doubler dix fois que je la laisserai faire si c’est pour revoir la tête que vient de faire Cassidy. L’inconnue se met sur la pointe des pieds et je l'aide en me baissant pour arriver à sa hauteur. « Joue le jeu. » Je souris et passe mon bras sur ses épaules alors qu’elle vient capturer mes lèvres d’un baiser rapide, baiser que je ne prends pas la peine de stopper. C’est qu’elle est joueuse, bien plus que moi et qu’elle n’a pas l’air de faire les choses à moitié. Faut croire que le karma est de mon côté ce soir, parce qu’en plus de m’avoir offert un + 1, il a mis sur mon chemin un +1 de qualité. Le genre qui a l’air de rendre Cassy folle de jalousie. Je fais glisser ma main de son épaule pour la faire s’échouer sur sa hanche, tandis que je regarde mon ancien coup d’un soir se liquéfier sur place et broyer le bras de son mec par la même occasion. « Je crois pas qu’on se connaît, moi c’est Autumn, la copine de Garret. » Autumn, elle a pour prénom ma saison favorite. Je la laisse se présenter et en profite pour la contempler d’un peu plus près. Même sa chevelure transpire l’automne, je me demande si ses parents l’ont nommé en référence à sa couleur de cheveux. Ce même orange qu’on peut apercevoir apparaître sur les feuilles lorsque l’été prend fin et que la chaleur disparait enfin. Cassidy la reluque de haut en bas, tentant désespérément de cacher son désarroi. Je prends mon pied, je prends mon pied parce qu’elle n’a que ce qu’elle mérite. Parce que les rôles se sont inversés depuis qu’Autumn a débarqué pour me sauver. Et, comme si cela ne suffisait pas, je viens déposer mes lèvres sur la tempe de ma petite copine de la soirée. « Bébé, je te présente Cassidy, une pote et son mec. » Je compte pas les points, mais je crois qu’on est à égalité, j’ai peut-être même un demi point d’avance sur mon ex, voire deux si on compare ce qui lui sert de mec à Autumn même son copain ne peut s’empêcher de la regarder. À croire qu’elle attire la lumière, elle semble pétillante et pleine d’une énergie débordante. Je me tourne pour attraper les pop corn et me décale sur le côté pour leur laisser la place. « Tiens, extra-beurre pour toi, mon petit cœur » J’me mords la lèvre inférieure et tourne la tête dans la direction opposée pour étouffer un rire. Est-ce que je vais trop loin ? Ouais, carrément. Est-ce que ça m’amuse ? Bien plus que ce que je ne pourrai l’avouer. En temps normal j’aurais simuler un haut le cœur rien qu’en entendant le surnom que je viens de prononcer. J’ai jamais été pour les surnoms affectifs, si ce n’est envers Seth mais ce soir fait exception à la règle. Je sais que Cassidy adore ça, c’est le genre de nana qui passe son temps à rêver devant des films romantiques. Le genre fille qui donnerait tout pour vivre un vrai conte de fée, les surnoms affectifs et les bisous pleins de tendresse font partie des critères non négociables que doit absolument posséder son idée du petit ami parfait. Je profite d’une minute d’inattention de la part du couple adverse pour me tourner vers Autumn. « Merci. » que je lui murmure au creux de l’oreille avant de reporter mes yeux sur mon ex. « J’aime pas le popcorn salé, combien de fois je vais devoir te le répéter ? C’est pas comme si c’était la première fois qu’on venait ici. » Elle doit sentir que je la regarde parce qu’elle se retourne vers moi et baisse le ton de sa voix. « C’est pas grave mon bébé, tu peux pas tout savoir, t’en sais déjà plus sur moi que tous les ex que j’ai pu avoir. » Elle se retourne une nouvelle fois, balaye ses cheveux d'un coup de main et lance un regard noir en direction d’Autumn. Je devais être sacrément bourré pour vouloir me la taper, assez pour ne pas voir à quel point elle peut se montrer exécrable. « Bon c’est pas que, mais on va aller se poser pour voir le film. Bonne soirée ! » Que je leur lance alors que je fais signe à ma saison préférée de nous en aller. C’est seulement une fois que nous sommes assez éloignés, que je me permets de rigoler. Je secoue la tête en repensant à la gueule qu’elle a tiré quand elle nous a vu nous embrasser, c’était mythique. « Tu viens souvent au secours des gens ? Parce que tu devrais vraiment postuler pour S.O.S ex en danger. » Je scan les véhicules des yeux à la recherche de ma caisse. Avec tout ce scandale, je me souviens plus du tout d'où je suis garé. Bordel, la nuit est tombée depuis un moment déjà et les bandes annonces viennent tout juste de commencer.
BY PHANTASMAGORIA
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ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3242 POINTS : 160
TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are.
Tu ne sais pas ce qui te prend quand tu t’approches de Garret pour venir prendre un rôle qui n’est pas tien, mais tu prends rapidement goût à la mise en situation quand tu sens le regard noir que la blonde te lance dès l’instant ou tu mets la main sur celui que tu devines être son ex. Elle était fière il y a dix secondes à peine d’être au bras d’un mec qui semble particulièrement bête, voilà qu’elle fait un peu moins la pimbêche maintenant qu’elle a compris qu’elle n’était pas la seule à être passée à autre chose. Certes, tout n’est que prétention pour le brun à tes côtés, mais ça, elle n’est pas obligée de le savoir. Son bras enroule d’abord tes épaules et puis sa main vient trouver ta hanche alors que tu te love contre lui comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Tu sens le regard de Garret sur toi, mais t’es trop occupée à analyser les moindres réactions de son ex pour t’en formaliser. La manière que ses doigts se serrent, que ses yeux te lancent des éclairs, que sa respiration se fait plus rapide, plus difficile. Elle a voulu joué et elle s’est prise une adversaire qu’elle a pas vu venir, tant pis pour toi blondie. Tu ne peux t’empêcher d’avoir une pensée pour Archie qui serait sans aucun doute très fier de ta petite performance d’humiliation publique. Plus la blonde te dévisage, plus tu trouves ça amusant. Qu’elle jalouse autant qu’elle veut, t’as rien à lui envier à la blonde. Ou du moins, c’est ce que l’euphorie du moment te chuchote à l’oreille, t’accordant une dose d’estime de toi que tu ne reçois que peu souvent.
Les lèvres de Garret viennent trouver ta tempe et tu trouves ça d’autant plus drôle qu’il pousse le jeu avec toi. « Bébé, je te présente Cassidy, une pote et son mec. » « Tu m’as jamais parlé d’elle. » Toi, enfoncée le couteau dans la plaie? Jamais. La réaction de stupeur de la dite Cassidy est presque aussi jouissante que son air choqué quand t’as embrassé Garret et t’aurais presque envie de réitérer l’expérience juste pour voir jusqu’où vous pouvez pousser le tout avant qu’elle ne perde complètement les pédales. « Tiens, extra-beurre pour toi, mon petit coeur. » Tu te pinces les lèvres pour ne pas éclater de rire à l’entente du surnom débile et t’as qu’à croiser son regard quelques secondes pour comprendre que lui aussi, se retient de rire. Tu le connais pas, mais il te plaît déjà, ton faux-copain. « T’es trop chou mon amour. » Elle devient rouge, Cassidy, assistant toujours à votre scène de quétainerie absolue comme s’il s’agissait de la plus grande des insultes qu’elle a jamais entendu. Le couple reçoit leur commande et pendant quelques instants, leur attention n’est plus posée sur vous. Garret s’approche de toi, tu sens son souffle dans ton cou alors qu’il murmure un « Merci. » à ton oreille et tu glousses, pratiquement surprise de tes talents d’actrice de la soirée. « Pas ici mon chéri. » que tu dis assez fort pour attirer à nouveau l’attention de la blonde et c’est instantanée. Tu en profites pour passer ta main libre dans le dos de Garret, et puis tu viens poser tes lèvres dans le cou du garçon. Tu y prends peut-être un peu trop goût, mais c’est pour le bien de la cause, non? Tu entends des éclats de voix venant de la blonde, mais t’écoutes même pas ce qu’elle peut bien dire à son tas de muscles tant la seule intonation de sa voix prouve qu’elle est sur le point de craquer.
« Bon c’est pas que, mais on va aller se poser pour voir le film. Bonne soirée! » Il te fait signe de le suivre et tu t’empresses de prendre sa main alors que vos pas reprennent la direction du stationnement. Le peu de soleil qui restait il y a une dizaine de minutes est tombé et le parking est plongé dans la pénombre, l’écran géant du cinépark passant désormais les premières bandes-annonces. Une fois assez loin de Cassidy et de son idiot, Garret éclate de rire et tu en fais de même, ta main se déliant de la sienne pour tenir ton sac de popcorn contre toi. « Tu viens souvent au secours des gens? Parce que tu devrais vraiment postuler pour S.O.S. ex en danger. » « T’avais l’air d’avoir besoin d’un coup de main et elle, elle avait l’air d’avoir besoin d’une bonne leçon. » que tu pouffes. T’as jamais aimé les filles dans son genre, celles qui se croient mieux que tout le monde. Tu sais pas quel genre de relation il a bien pu avoir avec elle et si pour l’instant tu retiens une pique à ce sujet, c’est bien juste parce que t’es encore trop occupée à te moquer d’elle. « Tu veux que je t’accompagne jusqu’à ta voiture au cas ou elle reviendrait? » T’es pas particulièrement pressée de retourner voir Reese, si ça se trouve il s’est déjà endormi derrière le volant avant même que le film ne commence, ce vieillard. « J’voudrais pas que ta couverture tombe et qu’elle te fasse des misères. » Et puis faut que tu l’avoues, t’aimes bien ce rôle, tu pourrais sans doute le jouer toute la soirée, s’il te le demandait.
« Tu m’as jamais parlé d’elle. » C’est qu’elle n’y va pas de mainmorte, Autumn. Une grimace déforme les traits de mon visage me donnant un air faussement gêné par la situation. Cassidy, elle, ne semble pas faire semblant et si on était en plein concours de l’air le plus confus, c’est clair qu'elle gagnerait haut la main. Y’a qu’à voir la stupeur qui habille son visage, c’est tellement jouissif que je donnerais tout pour avoir accès aux caméras de surveillance du stand de pop corn. Juste histoire de me rejouer la scène en boucle. Autumn se pince les lèvres lorsqu’elle m’entend prononcer le surnom affectif, surnom qui donnerait probablement la gerbe au plus romantique des amoureux de l’amour. Et il devient difficile de ne pas exploser de rire alors que je remonte ma main pour venir caresser sa nuque. « T’es trop chou mon amour. » Je me pince les lèvres et rapproche mon visage du sien pour venir caresser son nez du mien. Exactement comme ces couples qui ne peuvent pas se lâcher d’une semelle et s'empêcher d'afficher leur amour au grand jour. Ceux- là même qui me file la nausée, bien trop mielleux pour moi, bien trop d’amour tout court. Cassidy devient rouge et même si son copain n’a pas l’air d’avoir le QI nécessaire pour se rendre compte de la jalousie qui déborde du corps de sa petite chérie, je vois bien qu’elle est sur le point de lâcher prise. Je me souviens de ses crises, celles qui avaient le don de m’agacer. D’une part parce qu’il n’y avait absolument rien d’officiel entre nous et puis aussi parce qu’elle avait l'art et la manière de m’étouffer. Je manquais d’air lorsque j’étais avec elle et les seules fois où je prenais plaisir en sa compagnie c’est lorsqu’on était au lit parce qu’elle était bien trop occupée pour parler. Je me penche vers Autumn pour la remercier d’un murmure qui s’échoue au creux de son oreille et en profite pour venir déposer mes lèvres sur sa mâchoire, lançant un regard à mon ex. Le dernier coup de grâce, celui qui est sur le point de l’achever. « Pas ici mon chéri. » Je cache mon visage dans le cou de ma fausse petite-copine, profitant du moment pour laisser échapper un rire. Ses lèvres viennent épouser mon cou le temps d’un instant, point sensible que je tente de cacher d'un raclement de gorge. Nos mains se lient alors que j'annonce notre départ de façon trop aimable, le truc c’est que je sais pertinemment que c’est juste le temps d’un moment puisque monsieur muscle se trouve être mon voisin de cinépark pour mon plus grand bonheur. Je serre sa main dans la mienne et commence à marcher en direction de ma voiture. Le parking est plongé dans la pénombre, ce qui accentue mon manque d'orientation. J’essaye de me souvenir d’un détail, quelque chose qui pourrait m’aider à retrouver le chemin mais j’étais tellement énervé par l'attitude que son mec a eu à mon égard lorsque je me suis garé à côté de sa décapotable que j’en ai oublié de noter le numéro inscrit sur la pelouse. « T’avais l’air d’avoir besoin d’un coup de main et elle, elle avait l’air d’avoir besoin d’une bonne leçon. » Qu’elle me dit, ça me fait rire parce qu'elle a raison. Tu parles d’une bonne leçon, c’était mieux que ça. Un vrai chef d’œuvre, j’espère seulement qu’elle n’a plus mon numéro de téléphone en sa possession car je risque d’en entendre parler lorsqu’elle ne sera plus en compagnie de son petit-ami. « J’aurais pas pu rêver mieux comme coup de main. » C’est vrai, j’aurais pas pu demander mieux qu’Autumn pour endosser le rôle de ma fausse petite copine. Parce qu’elle est sacrément badass et que personne n’aurait pu rivaliser avec la prestation qu’elle vient de donner. « Tu veux que je t’accompagne jusqu’à ta voiture au cas ou elle reviendrait? »Je pose mon regard sur elle avant de sourire, sa phrase me renvoie l’image d’un petit garçon qu’on se doit de raccompagner afin de lui épargner tout danger. « Si t’as envie de te la coltiner durant tout le film. Il se trouve que son mec est le propriétaire de la voiture garée juste à côté de la mienne. » J’acquiesce de la tête pour accentuer mon désarroi et lâche un « ouep », lorsque je me rends compte de la chance que j’ai. Faut vraiment avoir le cul bordé de nouilles pour se retrouver à passer toute la soirée à côté d’eux. « T’es vraiment pas obligée, t’en as déjà fait bien assez. » Que je me sens obligé d’ajouter pour ne pas qu’elle se sente forcer. Je délie nos mains afin de sortir les clés de ma caisse de la poche arrière quand je reconnais l’antiquité à côté de laquelle je me suis garé. Je déverrouille la voiture dont les phares se mettent à clignoter, créant un jeu de lumière qui ne semble pas être au goût des gens qui l’entourent. « J’voudrais pas que ta couverture tombe et qu’elle te fasse des misères. » Je ris, y’a pas de risque, on a tellement bien joué le jeu elle et moi que même ma sœur pourrait finir par y croire. Je dépose le paquet de pop corn et la boisson sur le capot avant de me retourner vers elle. « T’es venue toute seule ? » Manquerait plus qu’elle soit venue avec son petit-copain elle aussi, je me retrouverais dans une sacrée merde. Je me penche pour faire de la place sur le siège passager que je recule pour avoir un peu plus d’espace. « C’est pas le luxe, mais je te promets que le siège est plus confortable qu’il n’y parait. » Je grimace et lui ouvre la porte. « Si mon petit cœur veut bien se donner la peine de prendre place dans ce fabuleux carrosse. » Je souris, tandis que mon regard rencontre celui de Cassidy qui se décompose lorsqu’elle comprend que si le film est sur le point de commencer, elle est loin d’en avoir terminé avec nous.
BY PHANTASMAGORIA
Autumn Galloway
le désordre émotif
ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3242 POINTS : 160
TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are.
Tu te laisses tellement prendre au jeu que t’en oublierais presque tu ne connais absolument rien du mec qui vient frotter son nez contre le tien dans cette démarque d’affection publique qui te ferait mourir de honte si ça ne faisait pas tout simplement partie du personnage. Le mieux c’est sans doute de continuellement voir le visage de Cassidy se défaire après chaque échange, les lèvres qui se perdent ici et là, poussant le jeu à son maximum. Tu accumules les surnoms débiles au point que c’est dur de garder ton sérieux, surtout quand tu entends son rire dans le creux de ton cou, à l’abri des oreilles de la blonde toutefois. Vos doigts se lient alors que Garret annonce votre départ et tu le suis, tournant le regard une fois ou deux et c’est sans surprise que Cassidy a les yeux toujours rivés sur vous. Si un regard pouvait tuer, tu serais sans doute morte sur place tant les couteaux volent dans ses yeux, mais elle est bien inoffensive alors qu’elle peste contre son Monsieur Muscle sans que tu ne sois capable d’entendre les mots qui sont échangés. « J’aurais pas pu rêver mieux comme coup de main. » Ça te fait sourire de l’entendre, faut dire que t’as vraiment tout donner dans cette performance improvisée. T’aurais sans doute pu te contenter d’un bisou et de prendre sa main, mais t’as poussé ça à l’extrême, comme tu sais si bien le faire et puis ça a porté fruit, du moins jusqu’à maintenant. T’es pas responsable des messages de bêtises qu’il va bien pouvoir se prendre plus tard si elle a gardé son numéro.
Tu lui proposes de le suivre jusqu’à sa voiture, juste au cas, sans savoir que tu t’apprêtes à signer pour une soirée complète en empruntant ce chemin. « Si t’as envie de te la coltiner durant tout le film. Il se trouve que son mec est le propriétaire de la voiture juste à côté de la mienne. » Tu ne peux t’empêcher de pouffer à cette nouvelle information. Évidemment qu’il se doit d’être juste à côté et de ne pas rester avec lui viendrait sans aucun doute prouver que vous n’êtes pas réellement venus ensemble et tu peux tout simplement pas laisser passer ça, surtout pas après tous les efforts que tu as mis pour faire rager la blonde que tu ne connais pourtant pas. En quelques secondes à peine, elle a su devenir ta cible et t’as pas l’intention de la lâcher ce soir maintenant que tu connais trop bien ses point faibles. « T’es vraiment pas obligée, t’en as déjà bien assez fait. » Tu hausses les épaules. « Ça me dérange pas, je trouve ça drôle de la voir rager. » que tu admets toujours aussi ricaneuse et joueuse. Et puis, ça vient avec un sac de popcorn gratuit et un meilleur spot pour voir le film, t’es vraiment pas perdante dans ce jeu. « T’as été longtemps avec elle? Parce qu’elle a l’air d’être... something. » Tu juges pas, ou presque. Non en vrai tu juges un peu, peut-être beaucoup mais c’est bien juste parce que tu te demandes ce qu’il a bien pu lui trouver pour l’endurer plus qu’une demi-minute. Et puis maintenant que vous n’êtes plus trop proche, tu peux poser toutes les questions que tu veux pour apprendre à connaître ton petit-ami d’un soir, en commençant évidemment par love life et autres dérivés, quels qu’ils soient. « T’es venue toute seule? » Tu secoues la tête, t’en aurais presque oublier ton frère avec tout ça. Tu sors ton téléphone pour lui envoyer un message dans lequel tu écris que tu es tombé sur un de tes amis et qu’il est pas obligé de rester. « Non, j’étais venue avec mon frère mais il était pas particulièrement emballé d’être ici. Si ça se trouve, tu viens de lui faire une faveur en me donnant une raison de rester avec toi. » Et comme de fait, ton frère se contente de répondre par un Ok bye et bientôt tu aperçois les lumières de sa voiture qui s’allume au fond du cinépark et le voilà qu’il part, probablement soulagé de ne pas avoir à regarder pour la centième fois ce classique dont tu ne te lasses pas.
Vous arrivez finalement à sa voiture et en parfait faux petit-ami galant, il t’ouvre la portière et recule le siège même si clairement, t’as pas besoin de beaucoup de leg space du haut de ton 1m57. « C’est pas le luxe, mais je promets que le siège est plus confortable qu’il n’y paraît. Si mon petit coeur veut bien se donner la peine de prendre place dans ce fabuleux carrosse. » Tu pouffes de rire à l’entente du surnom horrible et puis tu viens t’asseoir sur le siège, le regard d’abord rivé sur l’écran avant de réaliser que Cassidy et son mec ont trouvé le chemin jusqu’à la voiture d’à côté et qu’elle ne cesse de regarder en votre direction. « Rassure-moi que t’es pas réellement un amateur des surnoms à la con comme ça. » T’es presque certaine que non vu sa réaction un peu plus tôt, mais tu préfères quand même demander, juste au cas. « Tu penses qu’elle va nous regarder longtemps comme ça? » Tu t’installes confortablement sur le siège alors qu’il vient prendre place à tes côtés et puis tu attrapes l’un des sacs de popcorn, feignant de t’intéresser aux bandes annonces auxquelles tu n’es pourtant pas capable de te concentrer tant le regard de Cassidy se fait intense dans votre direction. Ta main libre vient naturellement se placer contre la nuque de Garret, tes doigts chatouillent à la racine de ses cheveux, et tu te mords la lèvre pour ne pas tout simplement te remettre à rire comme une gamine qui s’éclate bien trop de la situation. « S’il-te-plaît, dis-moi qu’elle rage encore plus. » que tu souffles en retenant le fou rire, rapprochant ton corps de celui de Garret, de manière à te blottir contre lui d’une manière semi-inconfortable mais qui en vaut la peine.
Elle hausse les épaules lorsque je lui dis qu’elle n’est pas obligée de jouer les prolongations. Elle en a déjà fait bien assez, bien plus que ce que j’aurais pu espérer. Faut dire que ça n’avait pas très bien commencé, entre les faux plans de mes potes et la rencontre avec Cassidy, manquait plus que le stand à pop-corn soit en rupture de stock pour me donner envie de faire demi-tour. Sauf que ça n’a pas été le cas et qu’en plus des confiseries, j’ai bien l’air de m’être fait une amie à défaut de l’avoir pour vraie petite amie. C’est le genre de situation qui rapproche, on a partagé bien plus en quelques minutes que ce je partage avec les filles en général. « Ça me dérange pas, je trouve ça drôle de la voir rager. » Et moi je trouve ça drôle de la faire rager. C’est méchant, je sais, mais faut dire qu’elle m’a cherché et qu’elle ne récolte que ce qu’elle mérite. Osée 8 :7 « puisqu’ils ont semé du vent, ils moissonneront la tempête. », je me souviens plus de tous les versets de la bible mais celui-ci m’avait marqué quand j’étais petit. C’est un peu le verset de la soirée, Cassidy a semé le vent et mérite de récolter la tempête. Pas besoin de faire un dessin pour comprendre que la tempête en question se nomme Autumn et qu’elle semble ne rien laisser passer sur son passage. « T’as été longtemps avec elle? Parce qu’elle a l’air d’être... something. » Je ris alors que je pique un popcorn du paquet qu’elle tient dans sa main libre. « On a jamais vraiment été ensemble pour tout te dire. C’était l’histoire de quelques soirs étendus sur un mois. Rien de sérieux quoi ! » J’aime sa façon de dire something pour ne pas se montrer vulgaire. C’est clair que c’est quelque chose, un quelque chose que j’aurais préféré ne jamais avoir à recroiser. En fait non, finalement c’est pas si mal d’être tombé sur elle car sinon je n’aurais probablement jamais fait la rencontre d’Autumn. Elle aurait regardé le film de son côté et j’aurais fait pareil du mien. « Et toi, t’as un something dans ta vie ? » Une personne que je suis en train de remplacer le temps d’une soirée, j’espère qu’il est tout de même mieux que moi dans le rôle du petit-ami. Parce qu’elle a l’air de mériter un mec qui ne soit pas assez con pour la laisser filer. Faut quand même qu’il soit un petit barré parce qu’elle semble aimer les gens avec un grain de folie. « Non, j’étais venue avec mon frère mais il était pas particulièrement emballé d’être ici. Si ça se trouve, tu viens de lui faire une faveur en me donnant une raison de rester avec toi. » Je ne peux m’empêcher de rire. Au moins il a fait l’effort de venir même si l’envie n’y est pas, pas comme ma frangine qui n’a pas hésité à se défiler. Tant pis pour son frère, c’est lui le perdant dans l’histoire. Moi j’ai tout à y gagner, je vais continuer à faire rager mon ex et regarder le film en bonne compagnie. Elle sort son portable avant de faire pianoter ses doigts sur le clavier tactile. « J’ai le droit de dire que mon beau-frère a mauvais goût ? Qui peut résister au jeu d’acteur d’Heath Ledger ? » Pas moi, je plisse les yeux lorsque je me fais aveugler par les phares d’une voiture qui quitte le parking alors que le grand écran s’allume enfin pour le plus grand plaisir des téléspectateurs. On arrive juste à temps à la voiture, j’ouvre la portière pour la laisser entrer avant de prendre mon paquet de popcorn ainsi que ma boisson. Il ne faut pas longtemps à Cassidy pour arriver aussi à destination et encore moins pour qu’elle se rende compte de notre présence. Je lève mon gobelet de coca en sa direction et affiche un sourire narquois les lèvres sur rebord de mon verre. « Rassure-moi que t’es pas réellement un amateur des surnoms à la con comme ça. » Je grimace tentant de garder un tant soit peu de sérieux alors que je viens prendre place côté conducteur. J’ai envie de lui faire croire que c’est le cas, qu’elle est tombée sur le mec le plus beauf du cinépark, du moins celui qui se trouve juste derrière monsieur musclor. « Bah alors mon petit sucre d’orge, t’es pas branchée surnom affectif ? » Je ris et attrape un popcorn que je lance en l’air, pop corn qui atterrit sur mon nez au lieu de la bouche que je venais d’ouvrir exprès. « Tu penses qu’elle va nous regarder longtemps comme ça? » Je démarre la voiture seulement pour pouvoir baisser les vitres de celle-ci, mon regard se reporte sur la caisse d’à côté et le spectacle est mémorable, bien plus intéressant que les bandes-annonces, c’est peu dire pour le cinéphile que je suis. Cassidy nous dévisage alors que son mec semble lancer dans un monologue qu’elle ne semble pas prendre la peine d’écouter. « J’en connais une qui ne va pas regarder le film. Tu me diras, le titre se prête parfaitement à son état d’esprit. » Je souris même si à mon avis c’est bien plus de dix choses qu’elle doit détester à notre sujet. Autumn vient passer ses doigts sur le derrière de ma nuque, caressant la racine de mes cheveux bruns. Elle fait ça de façon si naturelle que j'ai pas de mal à la laisser faire. « S’il-te-plaît, dis-moi qu’elle rage encore plus. » Je relève mes yeux vers Cass qui triture son paquet de popcorn à tel point qu’il n’en restera plus grand-chose d’ici la fin de la soirée. « Tu sais qu’il y a de fortes chances pour qu’elle s’étouffe avec un morceau de maïs ? » Elle vient se blottir contre moi alors que je passe mon bras sur ses épaules pour resserrer l'étreinte. Le film commence ce qui ne semble pas attirer l’attention de mon ex dont je peux toujours sentir le poids de son regard. Ma main vient caresser la joue de ma fausse petite-amie que je viens embrasser une nouvelle fois dans l’espoir que ce soit la fois de trop pour Cassidy et qu’elle finisse par poser ses yeux sur le grand écran.
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le désordre émotif
ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3242 POINTS : 160
TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are.
Tu ne devrais pas te délecter autant des réactions de Cassidy, mais ça t’amuse plus que de raison que de la voir se tortiller dans tous les sens et de voir la jalousie si flagrante sur son visage. Tu te moques bien, mais tu sais que tu serais sans doute pareille, voir même bien pire si tu voyais Kieran avec une autre de cette façon. Tu chasses rapidement cette simple idée de ton esprit, préférant ne pas te perdre dans une spirale de pensées compulsives au sujet de ton ex-fiancé, préférant de loin entendre Garret t’expliquer le lien qui existe entre lui et la blonde. « On a jamais vraiment été ensemble pour tout te dire. C’était l’histoire de quelques soirs étendus sur un mois. Rien de sérieux quoi! » Tu fronces les sourcils, réellement surprise d’apprendre que non seulement, la jeune femme n’avait pas eu une relation long terme avec Garret, mais qu’en plus il ne semblait même pas avoir été quoique ce soit de plus qu’un plan cul étendu sur quelques semaines. « À voir ses réactions, j’aurais plutôt cru qu’elle avait été ta copine pendant longtemps. Je plains son mec si jamais il décide de la laisser. » que tu continues de pouffer, éternellement amusée par la situation. C’est amusant d’être une spectatrice, ou même une joueuse qui n’a rien à perdre et plutôt tout à y gagner. Tu ferais sans doute moins la maligne dans un contexte bien différent. Mais il est loin derrière, ce contexte-là, pas vrai Autumn? « Et toi, t’as un something dans ta vie? » Du moins, c’est ce que tu vas lui dire à Garret, alors que tu secoues déjà la tête négativement, un fin sourire sur les lèvres. « Non, je préfère être un nothing temporaire. » que tu chantonnes d’une voix légère. Celle de qui on dit oh it’s nothing quand on demande de définir le lien avec la rouquine qui se sauve au matin et qui prend pas la peine de répondre une fois sur deux à n’importe quel type de textos, par oubli ou par manque d’envie, selon ce qui t’arrange. Parce que t’as déjà été le everything de quelqu’un, ce même quelqu’un qui était le tien en retour et ça s’est si mal terminé que t’es pas du tout pressée de réitérer l’expérience. Tu préfères te perdre ici et là, temporairement, pour te faire croire que tu ne la ressens pas, la solitude qui t’accompagne pourtant dans toutes tes nuits blanches.
« J’ai le droit de dire que mon beau-frère a mauvais goût? Qui peut résister au jeu d’acteur d’Heath Ledger? » Le commentaire te fait rire alors que tu aperçois la voiture de ton frère qui quitte le stationnement au même moment ou les bandes-annonces se mettent à rouler et tu viens t’installer dans la voiture qui devient ton nouveau siège de cinéma pour la soirée. « Tu serais pas le premier à dire que Reese a pas de goût. » que tu rajoutes toujours aussi moqueuse. « C’est pas moi qui saurait résister à Heath Ledger en tout cas. » Tu te souviens encore du jour ou tu as appris pour son décès, t’as pleuré toute la soirée ce jour-là. Au sourire que tu vois se placer sur les lèvres de Garret, tu devines que Cassidy a remarqué votre présence et tu sais d’avance que le jeu n’a pas trouvé sa fin encore quand tu sens son regard sur le derrière de ta tête. Tu résistes à la tentation de te retourner, profite du moment pour discuter légèrement avec ton copain de la soirée dont tu te moques déjà avec trop de facilité, comme si vous vous connaissiez depuis bien plus longtemps que dix minutes à peine. « Bah alors mon petit sucre d’orge, t’es pas branchée surnom affectif? » Tu fais une grimace et prétend avoir des hauts le coeur pendant quelques secondes en guise de réponse. T’es une fleur bleue dans l’âme, t’as un côté romantique que tu assumes plus ou moins, mais les surnoms, c’est vraiment pas quelque chose que tu comprends, encore moins que tu apprécies. Vos regards continuent de se tourner machinalement vers la voiture d’à côté, le spectacle que vous offre Cassidy est de toute beauté et c’est difficile de prétendre ne pas l’a voir alors qu’elle est si obvious dans sa manière d’agir. « J’en connais une qui ne va pas regarder le film. Tu me diras, le titre se prête parfaitement à son état d’esprit. » « Tu penses que sa liste de choses qu’elle déteste chez toi serait composée de quoi? » T’es curieuse de savoir quelle pourrait être les dix choses qu’elle déteste chez Garret, peut-être que s’il se prête au jeu, tu vas même avoir la chance d’en apprendre un peu plus sur lui. En attendant, tu continues ton petit cinéma de la petite amie super affective quand tes doigts dansent sur la peau de son cou et que tes yeux ne quittent pas les siens, ton visage s’approchant dangereusement du sien. « Tu sais qu’il y a de fortes chances pour qu’elle s’étouffe avec un morceau de maïs? » « J’espère que son copain connaît la manœuvre d’Heimlich. » Tu devrais vraiment arrêter de te moquer Autumn, le karma va s’occuper de toi éventuellement si tu continues comme ça. Mais tout ça a bien peu d’importance quand les doigts de Garret viennent caresser ta joue et qu’il t’embrasse à nouveau. Ça n’a rien du baiser rapide échanger devant le stand à popcorn et si tu as l’air d’y prendre un peu trop goût alors que tu intensifies l’échange, tu plaideras que tu as pris ton nouveau rôle trop à coeur. C’est ce que tu vas dire aussi si Garret s’objecte alors que tes doigts viennent caresser son torse et que t’en oublierais presque le public pour qui vous donnez ultimement tout de cette petite performance. C’est à contre-coeur que tu t’arrêtes quelques secondes, tes lèvres venant se glisser doucement contre son oreille. « Tu me dis si je vais trop loin surtout. » que tu murmures, les sous-entendus bien évident alors que tu peux apercevoir les premières scènes du film qui se joue sur l’écran géant, la musique emplissant la voiture, mais ton attention complètement ailleurs dans l’immédiat.
« À voir ses réactions, j’aurais plutôt cru qu’elle avait été ta copine pendant longtemps. Je plains son mec si jamais il décide de la laisser. » Je le plains aussi, le problème avec Cassidy c’est qu’elle y va crescendo. Au début elle était même plutôt sympa et puis y’a eu la deuxième soirée, celle où elle a commencé à montrer des signes de jalousie plutôt prononcés surtout pour un second rendez-vous. J’ai cru que je me faisais des films, que j’interprétais mal ses sautes d’humeurs et ses réflexions qui ressemblaient plus à des pics. Il m’aura fallu trois semaines pour me rendre compte que je ne me trompais pas à son sujet et qu’elle est complètement dérangée. J’ai jamais rien eu contre la jalousie, j’ai même toujours trouvé ça mignon mais y’a des limites à la possessivité. Elle rigole Autumn et je peux pas m’empêcher de mêler mon rire au sien. « Non, je préfère être un nothing temporaire. » Je souris et lève la main dans sa direction à la recherche un high five. Team nothing temporaire ou plan cul à usage unique, c’est ce qu’il y a de mieux, avoir les avantages sans bénéficier des inconvénients. « T’as déjà été le something de quelqu’un ? » Parce que généralement y’a toujours une étape avant de vouloir devenir un nothing temporaire. L’étape de trop, celle qui nous vaccine un bon moment avant de céder et de tomber sur la piqûre de rappel. Ça fait dix ans que je suis vacciné maintenant, un peu plus même et j’ai toujours pas envie de troquer ma place de nothing contre celle d'un something. On marche en direction de la voiture alors que je plisse des yeux lorsqu’un véhicule quitte le parking avant même que le film n’est commencé. J’aurais bien aimé que Cassidy et son copain fassent pareil, ça m’aurait évité d’angoisser à l’idée de passer quelques heures garé juste à côté d’eux. Elle me parle de son frère, probablement celui qui était au volant de la caisse qui vient de se tirer et je peux pas m’empêcher de tacler ses goûts en matière de cinéma. « Tu serais pas le premier à dire que Reese a pas de goût. » Un comble pour le mec qui porte le prénom d’une marque de biscuits qui déchire. Je salive rien qu’à l’idée de penser au chocolat au lait mélangé au beurre de cacahuète, un délice. Je ferme la porte derrière elle et me glisse côté conducteur. « C’est pas moi qui saurait résister à Heath Ledger en tout cas. » J’ai envie de lui dire qu’il en est de même pour moi, mais je me retiens parce que c’est une information qui ne regarde personne d’autre que ma personne et Heath, même s’il n’est plus de ce monde pour pouvoir donner son avis. Je passe ma main derrière le siège à la recherche de la molette pour baisser le dossier de façon à ce que je me retrouve en position demi-assise. Autumn grimace au nouveau surnom que je lui ai trouvé, je l’observe en pensant à quel point c’est dingue que ce soit aussi naturel entre nous alors que y’a quelques minutes encore on ne s’était jamais rencontré. « Tu penses que sa liste de choses qu’elle déteste chez toi serait composée de quoi? » Je lance un regard à Cassidy que je n’ai jamais vu aussi énervée qu’en ce début de soirée. « Principalement de toi. » Que je dis en souriant, parce que c’est ce qu’elle doit détester en ce moment même, me voir avec Autumn et beaucoup plus souriant que ce que j’ai pu être avec elle. « Elle serait probablement composée de mon je m’en foutisme pour commencer, ensuite le fait de ne pas vouloir dormir à ses côtés, répondre à un message sur dix, faire passer mon groupe de musique avant elle, boire un peu trop et trop souvent. » Je grimace, c’est pas très vendeur ce que je viens de dire là, mais c’est pas grave. Elle n’était pas parfaite non plus et y’aurait pas mal de choses que j’aurais à redire sur sa personne et la définition qu’elle a d’un plan cul mais c’est de l’histoire ancienne et je suis bien content de ne plus avoir de comptes à lui rendre. Ses doigts viennent parcourir mon cou alors qu’on ne se quitte pas des yeux, même pas pour jeter un coup d’œil à la réaction de mon ex, pas cette fois-ci. Ses lèvres sont à quelques centimètres des miennes, juste assez proches pour sentir son souffle sur le bord de mes charnures. « J’espère que son copain connaît la manœuvre d’Heimlich. » Je viens étouffer un rire contre ses lèvres glissant mes doigts jusqu’au derrière de son oreille pour dégager une mèche de son visage. Mes lèvres viennent exercer une douce pression sur les siennes, pression qu’elle amplifie laissant sa main venir parcourir mon torse. Elle s’arrête un moment, remontant ses lèvres à jusqu’à mon oreille. « Tu me dis si je vais trop loin surtout. » Qu’elle me dit dans un murmure, mes doigts viennent suivre la ligne de la bretelle de son soutien-gorge tandis que je scelle une nouvelle fois nos lèvres pour unique réponse. « TROP C'EST TROP ! C’est un ciné pas un baisodrome. » Je sursaute lorsque Cassidy se met à frapper du poing contre la vitre. Elle est complètement malade, givrée, aliénée. Je me penche pour tourner la manivelle, baissant la vitre du côté d’Autumn. « Mais t’es complètement folle ma parole. » Et c’est peu dire, en plus de se donner en spectacle, c’est nous qu’elle affiche devant un parking plein à craquer. Je passe mon bras à travers la vitre et la pousse légèrement pour voir son mec. « Tu veux pas garder un œil sur ta copine, elle sait pas se tenir. » Elle grogne, lâche un petit cris aiguë et ça me fait rire. « Je sais pas me tenir ? Mais tu t’es vu à lui bouffer la bouche comme un mort de faim.» Je me remets sur le siège et pose mon index sur ma bouche pour lui faire signe de se taire. « Y’en a qui essaye de regarder le film ici. » Le bras toujours sur les épaules d’Autumn, c’est qu’on risque de se faire virer par sa faute. Elle me ferait presque regretter de ne pas avoir pris l’option vitres teintées lorsque j’ai acheté ma caisse, mais malheureusement j'ai jamais pu me permettre ce genre de luxe surtout avec une voiture d’occasion.
BY PHANTASMAGORIA
Autumn Galloway
le désordre émotif
ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3242 POINTS : 160
TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are.
Il lève la main vers toi à la recherche d’un high five que tu n’hésites pas à lui donner lorsque tu lui mentionnes préféré être une présence temporaire dans la vie des hommes que tu côtoies. Ça n’a pas toujours été le cas, t’as même enchaîné deux relations plus ou moins sérieuses, une qui n’en avait que l’apparence, l’autre ayant laissé des marques assez cruelles dans ta tête. Tu préfères ce que tu fais maintenant, vivre dans le déni la moitié du temps des sentiments qui t’habitent encore, profiter de la présence d’homme dont tu oublies les prénoms dès que tu as le dos tourné. C’est bien plus facile comme ça, ça fait moins mal surtout. « T’as déjà été le something de quelqu’un? » Ton sourire s’efface légèrement, pas assez pour disparaître complètement mais assez pour laisser apercevoir que Garret vient de toucher à une corde sensible. Ce n’est pas une mauvaise question pourtant, c’est même plutôt logique. Rares sont ceux qui sont vacciner contre l’engagement sans avoir vécu quelque chose de plus ou moins traumatisant pour en arriver là. Tu hoches doucement la tête, alors que ton regard vient de nouveau croiser le sien. « Une fois. J’suis pas prête de remettre ça. » que tu ajoutes avec un rire dans la voix, pour effacer autant que possible combien ça te tourmente encore et toujours de penser à Kieran. C’est bien plus simple de rire, de faire comme si ça ne te faisait rien, de te concentrer sur la chaleur de ses mains sur ta peau, de la sensation de ses lèvres sur les tiennes. Tout ça, c’est temporaire, ça ne remplit le vide que maintenant et demain, tu oublieras tout de cette interaction éclatante avec le jeune homme, mais pour l’instant, tu préfères faire comme s’il n’y avait que lui. « Et toi alors? On t’a déjà brisé le coeur? » Tu pousses la curiosité un peu plus loin, juste parce que tu le peux, tout en laissant sous-entendre que ton coeur a toi a déjà été brisé par la même occasion. Tu sais pas s’il va osé e te le dire, il est pas obligé de répondre de toute façon. T’es curieuse de savoir, même si quelque chose te dit qu’à ce niveau, vous vous ressemblez tous les deux.
« Principalement de toi. » Tu ris un peu plus fort alors que tu imagines une liste sur laquelle ton nom est la première et unique chose indiquée. Ça ne ferait pas un très long poème, mais l’idée t’amuse sans doute bien plus qu’elle ne le devrait. Garret reprend toutefois avec un peu plus de sérieux et un peu plus d’informations à son sujet et c’est avec attention que tu l’écoutes dresser une toute nouvelle liste. « Elle serait probablement composée de mon je m’en foutisme pour commencer, ensuite le fait de ne pas vouloir dormir à ses côtés, répondre à un message sur dix, faire passer mon groupe de musique avant elle, boire un peu trop et trop souvent. » « T’es vraiment le petit-ami parfait quoi. » que tu répliques à la blague, avec un peu trop d’aisance pour agir de la sorte avec un mec que tu ne connais que depuis une vingtaine de minutes. T’as l’impression que ça fait bien plus longtemps pourtant, peut-être que c’est seulement de jouer le rôle de la petite-amie qui crée cette sensation, tu ne pourrais dire, mais il est chill Garret, t’es presque certaine qu’il va pas s’insulter devant ton manque de tact légendaire. « Tu fais de la musique? » C’est tout ce que tu as vraiment retenu au travers de la liste des défauts qui font de lui un fuckfriend idéal mais pas un compagnon de vie. Faut croire que Cassidy avait pas vraiment compris à qui elle faisait affaire quand elle avait commencé à le fréquenter.
Cassidy qui continue de vous regarder, tu le sens, alors que les lèvres de Garret trouve les tiennes et que tu ne peux t’empêcher de te perdre temporairement dans cette prétention qui est loin d’être des plus désagréables. Tu frisonnes légèrement quand ses doigts viennent déplacer une mèche de tes cheveux, ça s’intensifie davantage quand ces derniers viennent se perdre sur la bretelle de ton soutien-gorge, t’oublies que Cassidy regarde et que c’est pas du tout l’endroit pour pousser trop loin, et pourtant. C’est un poing contre la vitre derrière toi qui te fait sursauter, qui brise le contact entre Garret et toi alors qu’une voix trop aiguë se fait entendre de l’autre côté. « TROP C’EST TROP. C’est un ciné, pas un baisodrome. » Ah oui, la principale raison pour toute cette mise en scène avait suivi le spectacle avec attention et clairement, le dernier acte ne lui avait pas plu. Garret se penche légèrement au dessus de toi pour se rendre à la manivelle qu’il fait tourner pour pouvoir parler directement à son ex nothing qui se croyait un peu trop something sans jamais l’être. « Mais t’es complètement folle ma parole. » Et clairement, c’est peu dire alors que tu tournes la tête dans sa direction et qu’elle en rajoute un peu plus, devenant celle qui se donne un peu trop en spectacle devant un stationnement plein de gens qui veulent écouter un film, soudainement déranger par une folle. « Tu veux pas garder un œil sur ta copine, elle sait pas se tenir. » Tu pouffes de rire, ce qui ne fait qu’accentuer la rage de la blonde. « Je sais pas me tenir? Mais tu t’es vu à lui bouffer la bouche comme un mort de faim. » « Y’a personne qui t’a obligé à regarder. » Bon, faut dire que le but c’était un peu qu’elle regarde aussi, mais jamais tu pensais qu’elle réagirait de manière aussi intense. Garret pose un doigt sur ses lèvres, comme un signe lui indiquant de se taire alors que tu entends divers klaxons se fait entendre, des gens qui commencent à se plaindre de la scène causée par la blonde. « Y’en a qui essaye de regarder le film. » « Tu devrais retourner voir ton copain, peut-être que si tu lui donnes un peu d’attention, il ira pas chercher plus intéressante que toi. » Oh Autumn, t’es terrible. Elle grogne encore plus fort la blonde, et tu te tournes vers Garret, incapable de réprimer un rire quand il y a une autre ombre qui vient noircir le tableau. C’est un homme qui se charge de la sécurité qui arrive et il n’a pas l’air content. « Vous deux. » qu’il annonce en pointant la voiture de Garret et celle du mec de Cassidy. « Vous dégagez et tout de suite. » Elle s’apprête à répliquer la blonde, tu le vois dans son visage, mais il a pas l’air de plaisanter le garde et voilà que vous vous faites jeter dehors du cinépark alors que Heath Ledger a même pas fait grâce de sa présence à l’écran encore. Tu te tournes vers Garret et puis tu pinces les lèvres alors que Cassidy disparaît dans la voiture de son mec, bien que tu puisses voir qu’elle est encore en colère. « Je suis désolée, je pensais pas qu’elle réagirait autant. » L’homme vous fait signe de quitter, encore et encore et tu t’enfonces légèrement dans le siège.
Son sourire se fait minime, plus petit que ceux que j’ai pu contempler depuis le début de la soirée. Ma curiosité me perdra un jour, comme le rictus d’Autumn qui s’accroche tant bien que mal sur le recoin de ses lèvres. [color:6650=#orangered]« Une fois. J’suis pas prête de remettre ça. » Un point commun non négligeable, peut-être même celui qui finira par nous rapprocher, qui sait. Les ruptures amoureuses ne sont pas rares, c’est le fait de n’y avoir goûté qu’une seule fois qui l’est. Aujourd’hui les gens jurent de ne jamais recommencer et oublient leur promesse à la première rencontre intéressante jusqu’à ce que cela se reproduise, qu’ils se jurent une nouvelle fois de ne plus se laisser avoir avant de réitérer l’expérience over and over again. Elle rigole, Autumn, ce qui n’est pas du tout congruent avec ce qu’elle vient de dire. La mélodie de sa voix n’est là que pour combler le silence qui a suivi sa révélation et j’aurais préféré qu’il perdure le silence, qu’elle n’ouvre pas les lèvres pour poser la question à laquelle il m’est difficile de répondre sans prendre la fuite. « Et toi alors? On t’a déjà brisé le coeur? » Ça m’apprendra à poser des questions indiscrètes. « Une fois aussi.» Brisé, c’est bien le terme à utiliser. Y’a pas que le cœur qui a été réduit en miettes, si c’était que ça, peut-être qu’il y aurait encore une chance que ça marche avec une autre personne. Non, là ça va beaucoup plus loin. J’étais déjà endommagé avant de rencontrer Seth, ce serait mentir que de lui mettre mes tocs sur le dos cependant son départ à fait bien plus de dommages qu’une simple rupture. Parce qu’il ne m’a pas seulement quitté, c’est le monde entier qu’il a largué. C’est pas comme si je pouvais retomber sur lui par hasard dans le supermarché du coin ou que je pouvais aller sonner chez lui pour le supplier de me récupérer. Tout ce qu’il me reste c’est un vieux carton qui prend la poussière, des souvenirs d’une vie passée que je n’ai jamais eu la force de regarder. Je me retrouve à bosser dans un vidéoclub au lieu d’être en train d’étudier avec lui dans la faculté de nos rêves et je dors plus la nuit parce que j’ai la tête remplie de « et si… ». Et si j’avais répondu à son appel ce soir là, et si nous n’avions jamais dépassé le cap d’une simple amitié, et si nos chemins ne s’étaient jamais croisés. Serait-il encore en vie aujourd'hui ? Je lance un regard à Cassidy plus pour éviter les yeux d’Autumn que pour rencontrer ceux de mon ex. « T’es vraiment le petit-ami parfait quoi. » Qu’elle finit par me dire après lui avoir énoncé une partie de mes défauts. Je souris parce que ça n’a pas l’air de la faire fuir. « Tu fais de la musique? » Je ris à sa question, c’est tout ce qu’elle a retenu des mauvaises choses que j’ai pu lui confier à mon sujet, la musique. « Oui, enfin c’est un groupe de potes qui s’amuse avec des instruments si tu veux mon avis. Et toi ? T’as des passions dans la vie ? » J’ai l’impression d’être à un speed dating, enfin non parce que les speed dating ça craint un max alors que ce rendez-vous improvisé est bien mieux que toutes les discussions que j’ai pu avoir sur tinder ou lors de soirées bien trop alcoolisés. Je me penche pour venir trouver ses lèvres des miennes, plus on s’embrasse et plus les baisers deviennent d’un naturel presque déconcertant. Assez naturel pour que ça finisse par me monter à la tête faisant glisser lentement mes doigts sur l’une des bretelles de son soutien-gorge. J’aurais certainement été plus loin si Cassidy n'avait pas cogné du poing sur la vitre de la voiture ce qui nous fait sursauter. « TROP C’EST TROP. C’est un ciné, pas un baisodrome. » Je me penche sur Autumn pour faire descendre la vitre, gueulant sur la folle qui vient de mettre fin à ce qui aurait pu devenir bien plus intéressant encore que les beaux yeux d’Heath Ledger. Deux de mes doigts viennent se nicher entre mes lèvres alors que je siffle à son copain de venir s’occuper de sa demeurée de petite amie. Chacun son job, j’ai assez donné, maintenant c’est à son tour. Autumn se met à rire, ce qui a pour effet d’intensifier la rage de Cassidy. « Je sais pas me tenir? Mais tu t’es vu à lui bouffer la bouche comme un mort de faim. » - « Y’a personne qui t’a obligé à regarder. » J’acquiesce, c’est qu’elle se fait du mal toute seule la blonde. Plusieurs klaxons se font entendre, plus bruyants encore qu’un de mariage. Je tente de calmer les choses, de lui expliquer qu’on aimerait bien regarder le film sans être dérangé, mais y’a rien à faire quand elle est dans cet état d’hystérie. « Tu devrais retourner voir ton copain, peut-être que si tu lui donnes un peu d’attention, il ira pas chercher plus intéressante que toi. » Je fais les gros yeux à ma petite copine d’un soir, c’est fini, elle vient de la mettre K.O sauf que Cassidy se met à ressusciter à la vitesse de l'éclair. On rigole, encore plus quand Cass pousse un grognement bestial. « Vous deux. » L’agent de sécurité nous pointe du doigt avant de faire de même avec le mec de mon ex. « Vous dégagez et tout de suite. » Non mais je rêve en plus de nous avoir fait chier toute la soirée voilà que son comportement nous prive d’Heath et d’un de mes films préférés. « Je suis désolée, je pensais pas qu’elle réagirait autant. » Elle se tourne vers moi tandis que je montre mon majeur au couple à côté de nous avant démarrer la voiture et de quitter le cinépark sans regarder en arrière. « Non, c’est pas toi. Elle a un sérieux problème, c’est tout. » Bon, c’est vrai qu’on l'a un peu chercher mais si c’était à refaire je ne changerais rien à cette soirée. « Je t’aurais bien invité à venir voir le film à la maison, mais j’ai des règles de colocation à respecter. » Je grimace, on dirait un enfant de dix ans qui n’a pas le droit d’inviter des gens chez lui. La vérité c’est qu’il est tard, Diego doit déjà être dans les bras de Morphée et vu comment on rigole avec Autumn, y’a de grandes chances qu’on finisse par le réveiller. « Je peux te déposer chez toi si tu veux ? Ou on peut toujours finir la soirée autour d’un verre, c’est comme tu le sens. » Je profite du feu rouge pour jeter un coup d’œil à mon portable et lui montre la photo que Cassidy vient de m’envoyer. Celle où elle me fait un doigt, le visage toujours aussi rouge tomate que lorsque nous l’avons quitté.
BY PHANTASMAGORIA
Autumn Galloway
le désordre émotif
ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3242 POINTS : 160
TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are.
« Une fois aussi. » T’es bien placée pour savoir qu’une seule fois suffit pour faire d’innombrables dégâts. De ce genre qui marques au fer rouge et qui laisse des traces dans toutes les autres sphères de ta vie et de ton univers. Tu le sais parce que tu l’as vécu, tu les portes toi aussi, les marques. Tu te les trimballes, les traumas qui sont reliés à une histoire chaotique à la fin des plus cruelles. Tu ne connais pas son histoire à Garret, mais t’as pas besoin des détails pour comprendre, pour être empathique, pour ressentir cette même douleur qui te tord trop souvent le ventre, qui te vole ton sommeil, qui te coupe l’appétit et qui te pousse dans les pires retranchements. Le déni, c’est bon un temps, mais ce n’est pas une recette miracle. Ce n’est que le quick-fix, le band-aid sur une plaie béante qui saigne encore et encore, que tu grattes et qui ne cicatrice jamais tant tu y retournes constamment, malgré toi. Comme cette mauvaise habitude que tu as de gratter la moindre de tes blessures physiques, tu grattes celles de ton coeur pour ne jamais complètement oublié tout ce qui s’est passé, tout ce que tu as fait, tout ce que tu as vécu, un mélange d’horreur et d’amour dans une symbiose qui ne devrait pas exister tant elle est catastrophique. Mais ça importe peu parce que t’as pas l’intention de rentrer dans les détails ici et maintenant, trop occupée à jouer le rôle d’une présence temporaire dans sa vie pour bien faire rager celle qui a pu l’être avant toi, d’une manière qu’elle croyait plus significative mais qui ne l’était pas vraiment selon ce que le jeune homme te raconte à son sujet. Mais c’est d’en apprendre plus sur lui qui attise ta curiosité, tu l’aimes bien, ton petit-ami d’un soir, tu le trouves drôle et facile d’approche, quelque chose qui a toujours su attirer ton attention. « Oui, enfin c’est un groupe de potes qui s’amuse avec des instruments si tu veux mon avis. Et toi? T’as des passions dans la vie? » Tu secoues négativement la tête, parce que c’est ta triste vérité : tu n’as pas de passion. Rien qui ne tient dans le temps du moins. Rien qui ne t’obsède assez pour être à l’épreuve du temps. Tu pourrais lui dire que t’aimes écrire. Que t’es plutôt douée, mais que tu t’y appliques pas assez sérieusement. Tu pourrais lui dire que t’aimes chanter, mais que ça vient par vagues et que franchement, t’es pas une future étoile montante, t’as une voix passable, tout au plus. Alors tu restes sur le non, parce que c’est plus facile à dire que de tenter d’expliquer ta crise d’identité perpétuelle et tout ce qui se cache derrière. « J’aime un peu tout et n’importe quoi. Je suis pas difficile. » que tu te contentes de dire entre deux baisers, entre deux mains qui cherchent plus de contacts, entre d’énièmes tentatives de rendre la blonde dans la voiture d’à côté complètement folle.
Mais il semblerait que vous ayez poussé le jeu trop loin lorsque Cassidy perd la tête au point de faire un scène bruyante et dérangeante devant l’entièreté du cinépark et c’est sans grande surprise qu’un homme s’occupant de la sécurité vous demande de quitter les lieux avant même d’avoir eu l’occasion d’apprécier le doux visage d’un jeune Heath Ledger sur l’écran géant. Cassidy retourne à la voiture de son mec, non sans se gênée à vous offrir derniers cris et insultes et Garret se contente de lui envoyer un doigt d’honneur alors qu’il met sa propre voiture en marche et tu ne peux t’empêcher de te sentir coupable pour la tournure des évènements. Si ce n’était pas de toi, il aurait pu profiter du film pour lequel il était venu, voilà que sa soirée était coupée court parce que t’avais voulu provoquer, peut-être un peu trop fort. « Non, c’est pas toi. Elle a un sérieux problème, c’est tout. » Un fin sourire vient habiller tes lèvres alors que les routes de Brisbane commencent doucement à défiler sous vos yeux. « Je t’aurais bien invité à venir voir le film à la maison, mais j’ai des règles de colocation à respecter. » Tu hoches doucement la tête parce que ça aussi, tu comprends. Tu évites toutefois de spécifier que dans ton cas, c’est surtout parce que tu dors sur le canapé de ton frère depuis des semaines et qu’il est pas particulièrement ouvert à l’idée que tu ramènes des gens chez lui, surtout pas de la gente masculine. « Je peux te déposer chez toi si tu veux? Ou on peut toujours finir la soirée autour d’un verre, c’est comme tu le sens. » « J’pense qu’on a assez causé de dégâts pour ce soir. » que tu dis dans un rire avant de lui donner l’adresse de ton frère. Le chemin jusqu’à son appartement n’est pas long, il est teinté de fous rires et de répliques du film que vous n’avez pas vu ce soir mais que vous connaissez par coeur tous les deux. Quand il arrive finalement devant le bloc, tu n’hésites pas à venir poser tes lèvres sur les siennes une dernière fois, même s’il n’y a pas d’audience cette fois-ci. C’est juste pour le thrill, pour le fun, parce que tu le peux et parce que t’en as envie, encore un peu. Sans vraiment lui demander son avis, tu attrapes son téléphone qui traîne dans l’un des portes-verres entre vous et puis tu viens y inscrire ton nom et ton numéro de téléphone. « Si jamais tu te cherches un nothing temporaire. » Et sans lui donner le temps de répondre, tu sors de la voiture, disparais aussi rapidement que tu es apparue près de lui dans cette file d’attente au stand à popcorn il y a une heure de ça. Rien de plus qu’un coup de vent et l’opportunité de se perdre une fois encore dans la tempête, si l’envie lui prend soudainement.