« Cancer is my closet, » tu annonces d’une voix forte à la silhouette que tu reconnais de dos être celle d'Asher, sur un ton imperturbablement catégorique et fortement assuré, transportant une dureté que tu es certain ne jamais avoir employée avec ton amant précédemment. Les mots rebelles franchissent la barrière de tes lèvres sans que tu les aies prémédités, l'idée de livrer cette partie secrète de toi à celui avec lequel tu aspires à passer le reste de ta vie s'imposant dans ton esprit depuis ton dernier passage à l'hôpital. Ton agressivité n’a absolument aucun lien avec le musicien et un instant de flottement s’impose entre vous deux tandis que tu risques un regard aux alentours, comme si tu redoutais que vous ayez un public indésirable. Ton sang bout dans tes veines, tes poings sont sévèrement fermés. Tu as le sentiment d'être au bord d'un précipice, décidé à commettre un véritable saut de l'ange en espérant le retrouver en contrebas. Un rictus apparaît néanmoins sur ton portrait, dévoilant une expression d’excuse d’avoir exposé si ardemment ce constat que tu te fais, peut-être même mal venu compte tenu des événements actuels. Tu inspires profondément.

« It’s my closet and it’s filled with skeletons. It’s filled with hatred… Denial… Bad memories… Fear… And shame… » A mesure de tes énumérations, les souvenirs et émotions te happent sans vergogne, faisant chacun vibrer ta voix différemment, leur prodiguant une tessiture dignes des événements traversés que tu as enfouis, bon gré mal gré, dans ce placard austère, cette boîte de Pandore infernale mordant, piquant, coupant incessamment. Ton cœur martèle si fort ta cage thoracique qu’il pulse jusqu’à tes tympans. « I hate it. I truly hate being ill. And I hate being treated as the ill person I am supposed to be. » Tu clames ton déni avec rage, tout comme le combat que tu mènes pour que ta condition épouse le secret, pour que ta maladie constitue une affaire individuelle plutôt que convie une guerre collective. Tu refuses être à la traîne, être dépendant, être jugé plus fragile ou vulnérable, provoquer la pitié. Tu abhorres ne pas être à la hauteur des autres, une vorace rage qui te fait souvent surpasser mentalement ton physique et te conduis sournoisement à l’exténuation. « I hate that I fought it once and that it came back. I hate that it’s a part of me and will always be. I hate to lose so much to it, » L'ire est palpable dans tes paroles tandis que tes pupilles rejettent un véritable et poignant sentiment d’injustice.

« And I love you. I love you so so much. I know I keep saying that I love you, but truth is that everytime I say it again, I love you even more than the one before. So I want to say it again. » Tu expliques, essoufflé par ta tirade, tes émotions, tes aveux. Tu as l’impression d’être exposé de manière flagrante et cuisante devant le Buckley, et même si tu lui voues une entière confiance, l’appréhension te sert le cœur. How insane are you, Levi? « And I want to do so many things for you, out of love. » Tu marques une pause, tes épaules s’affaissent. Tu avais beau désirer mouvoir des montagnes, souvent, celles-ci demeuraient toutefois imperturbables. « I truly thought the best for you would be to not be familiar with my... Closet. I did not want what is most precious to me to deal with what I hate the most in my life. I wanted to protect you. I wanted to make you happy. » Tu baisses doucement les yeux. « But cancer’s a damned part of me. » Tu répètes, soupirant, accablé. « I’m sorry I’ve been keeping a whole part of me from you. I’m sorry that I made you worried and afraid and sad. » La liste s’étend probablement, tout comme celle de qualificatifs négatifs que tu disposes pour qualifier ton drôle de placard. « I’m sorry I have been pushing you away, once again. » Tu avoues et condamnes. « I’ve made some bad choices. I lied to myself. » Tu t’es voilé la face, tu luttes contre le déni. « But I want to let you in, if you want to. Not giving you the random elements you wanna know, I want to let you in. All in. » Il n’est plus question de donner la balle à Asher pour qu’il tape aléatoirement dans le mur que forme ton cancer en espérant y dénicher une faille. Il est question de lui ouvrir la porte pour qu’il s’y immisce et prenne connaissance entièrement de ce qu’il cache. Tu inspires profondément, vidé mais étonnement serein d'avoir été si honnête, levant des yeux à la fois incertains, navrés et plein d'espoir vers ton interlocuteur.

(outfit) « Cancer is my closet, » T’as l’impression qu’une brique vient de tomber au fond de ton estomac. Il ne t’a pas laissé le temps de la réflexion, il ne t’a pas laissé voir son visage pour que tu puisses à peu près deviner de quoi son talk sera composé. Il n’a dit que quatre mot et tu comprends tout. Tu te tournes pour le regarder. T’as bien l’impression qu’il va faire un monologue et tu ne vas pas l’interrompre. Il a l’air d’y avoir pensé longtemps, il a même prémédité cette conversation via ses SMS. Tu le vois prendre une grande inspiration et t’as peur de la suite. Levi… T’as envie de lui dire qu’il peut s’arrêter là, tu as compris, mais tu ne le fais pas. Il a des choses à dire. « It’s my closet and it’s filled with skeletons. It’s filled with hatred… Denial… Bad memories… Fear… And shame… » T’es au courant de rien de tout ça. « I hate it. I truly hate being ill. And I hate being treated as the ill person I am supposed to be. » Tu comprends et tu as peur de l’avoir traité de la sorte par le passé. Quand il est au sol à vomir ses tripes, ou inconscient, tu ne vois pas d’autres façons que le traiter de la sorte. Oui, t’es en train de te rassurer comme tu peux. « I hate that I fought it once and that it came back. I hate that it’s a part of me and will always be. I hate to lose so much to it, » Tu fronces un peu les sourcils en intégrant les mots qu’il vient de dire. « And I love you. I love you so so much. I know I keep saying that I love you, but truth is that everytime I say it again, I love you even more than the one before. So I want to say it again. » Un doux sourire se forme sur tes lèvres car comment ne pas sourire à ces mots ? Tu restes totalement muet cependant, même si t’es inquiet que les battements de ton coeur puissent se faire entendre vu leurs intensité. Tu vois qu’il est boulversé par tout ce qu’il te dit. Tu t’approches d’un pas. « And I want to do so many things for you, out of love. » Tu commences doucement à rougir. Tu fais un autre pas. La place est grande, la place est quasiment déserte aussi. Y'a juste une vieille dame plus loin sur un banc. « I truly thought the best for you would be to not be familiar with my... Closet. I did not want what was most precious to me to deal with what I hate the most in my life. I wanted to protect you. I wanted to make you happy. » It’s not how it works Levi. Une pensée que tu as déjà eu l’autre jour à l’hôpital, mais que tu n’as pas encore formulé à voix haute. T’aimes pas le voir baisser les yeux. Tu fais un pas de plus vers lui. Tu peux le toucher si tu veux, t’es assez près maintenant. « But cancer’s a damned part of me. I’m sorry I’ve been keeping a whole part of me from you. I’m sorry that I made you worried and afraid and sad. » Tu sais que le passage aux urgences est ce qui a déclenché son désir de te parler de tout ça. Ce fut une rude journée émotionnellement pour toi. Pour lui aussi ainsi tous les jours qui ont suivi. T’as l’impression qu’il a ruminé tout ça tout ce temps et voilà son bouquet final. « I’m sorry I have been pushing you away, once again. » Tu vois pas ça comme ça. « I’ve made some bad choices. I lied to myself. » Don't we all? « But I want to let you in, if you want to. Not giving you the random elements you wanna know, I want to let you in. All in. » Ses derniers mots qui te font sourire pour bien des raisons. Le première étant qu’ils ressemblent à certains que tu as mis dans une de tes anciennes chansons. La suite c’est évidemment leur signification. Levi est en train de se faire tellement violence pour toi… Pour vous.

Tu vas doucement prendre sa main dans la tienne car tu ne peux juste pas rester là sans créer un contact avec lui après tout ce qu’il vient de te dire. Après l’état dans lequel il se trouve. C'est physiquement impossible que tu le laisses tout seul alors que vous êtes ensemble. « My closet is better with you in it. » Tu enlaces doucement tes doigts aux siens. « My closet seems less and less like one. Thanks to you. » Ton autre main qui va se poser sur son bras que tu caresses doucement. Tu te regardes faire avant de remonter tes yeux aux siens. « We should make one big closet for the both of us… I’m sure we’ll find ways that won’t make you uneasy. » Tu te mords la lèvre. « I’m sorry you had to go through all of this… twice? » Tu lèves un sourcil. T'es pas sûr. T'es en train de lui demander confirmation si t’as bien entendu.  « You must have been a real asshole in another life. » Tu plaisantes un peu. Te disant que c'est réellement pas de chance de vivre ça deux fois. « Too soon? » Tu te mords la lèvre, pas sûr de toi, mais tu souris quand même légèrement. Tu joues au petit con un peu là.

Te voilà, déconfit, défait, exposé, exhibé, devant l'homme que tu aimes. Tes yeux ont trouvé refuge sur le bout de ses chaussures, tu essaies de te concentrer sur ta respiration, repenses aux mouvements des pouces d'Asher contre le dos de ta main lorsque tu étais alité au centre hospitalier pour recueillir contenance. Tu inspires profondément, comme pour chasser la poussière de ce conséquent ravalement de façade, faire de l'ordre dans toutes ces intenses émotions que tu as communiquées ce jour face au Buckley, sans lui demander son avis ni même lui laisser le temps de dire "ouf". Tu as l'impression d'être étonnement dénudé devant le Buckley, à vif comme jamais tu ne t'es autorisé précédemment, et tu ignores comment procéder avec cette impression, ni même si elle est judicieuse ou pas, si tu as commis une erreur en étant franc avec ton amant et désirant devenir transparent à son égard.

Il prend doucement ta main contre la sienne et un délicat rictus vient titiller la commissure de tes lèvres. « My closet is better with you in it. » Il enlace doucement ses doigts aux tiens, se fichant bien du fait que vous vous trouvez dans un endroit public. Encore une fois, tu te dis qu'il pourrait très bien clamer qu'il pourrait agir de la sorte avec Johnny, mais il n'en demeure que les circonstances sont quand même assez intimes, bien qu'elles n'incriminent rien. Ton cœur se veut plus gros, alimenté à grande dose d'amour que tu lui voues de t'adresser ces mots si significatifs, si généreux ; ces termes insoupçonnés qui t'allègent spontanément du poids heurtant causé tes doutes et appréhensions. « My closet seems less and less like one. Thanks to you. » Ton sourire s'élargit et tu loges ton regard dans les siens, ces kerosene eyes qui poursuivent de te porter inlassablement. Son autre main vient se poser contre ton bras. Tu es si fier, si heureux qu'il t'annonce ceci. « We should make one big closet for the both of us… I’m sure we’ll find ways that won’t make you uneasy. » Tu rapproches vos silhouettes encore un peu plus, comme si tu souhaitais lui signifier ainsi agréer à cette proposition. Il se mord la lèvre, tu le contemples silencieusement. Ton cœur reprend un rythme plus normal, la sérénité et la béatitude t'étreignent de nouveau grâce à lui. Il ne te rejette pas, malgré tes tares, tes secrets, tes squelettes. Au contraire, il t'invite au sein même de son jardin secret tout en promettant que tu y dénicheras les clefs vers ton épanouissement. « I am too, » tu affirmes, ton regard en disant long sur toute l'estime que tu lui portes. Tu ne sais pas si c'est parce que vous abordez un sujet que le Buckley dompte depuis plusieurs années, mais tu le juges grandement charismatique. Il n'aurait pas pu t'adresser meilleures paroles. « I’m sorry you had to go through all of this… twice? » Tu émets un léger rire nerveux avant d'acquiescer. « You must have been a real asshole in another life. Too soon? » Il se mord de nouveau la lèvre et tu ne peux t'empêcher de sourire. Tu le trouves vraiment irrésistible tout comme incorrigible. « What you don't know is that I once was the king of assholes. I'm a royal, rockstar. » Tu présentes sur un ton à la fois énigmatique et fier. Tu resserres un peu tes doigts contre les siens, gage de ta reconnaissance mais aussi de ta fierté d'évoluer à ses côtés. « When can I move into your closet? I warn you: it's messy and I got plenty of stuff. Still sure about your offer? » Tu observes rapidement les alentours puis lui désignes un petit muret surplombant le fleuve, l'invitant à ce que vous vous y assoyez.

« Do you have place for the first big box? It's heavy, » tu annonces avec un sourire espiègle. Tu t'es déplacé tout en prenant attention à ne pas rompre le lien de vos mains, comme si ça te rassurait, t'encourageait, de sentir sa chaleur au creux de ta paume, de le savoir en contact direct avec toi. « I was firstly diagnosed randomly, in Perth, in 2017. I went to the hospital because I wanted to give my kidney to someone who needed one, but it happened I couldn't because it was cancerous. » Tu hausses les sourcils. « At that time, I lived only at sea and did not have much. I was not registered anywhere, did not have insurance whatsoever. I was like a rebel no one. A pirate. A British insurgent in Australia, what's more. » Tu te caractérises avec amusement, puis marques une pause, réexplorant ces souvenirs à mesure que tu les lui contais. « My plan was to go back sailing as if I knew nothing, but somebody stopped me and I received treatment. They took my sick asshole kidney away and gave me rounds of chemo. A year later, my cancer was in remission and I decided to anchor in Brisbane. » Tu lui lances un regard insolent avant de préciser : « That explains the scar on my back. I'm sure you though it was a shark, though. » Tu provoques, joueur.

Le voilà, celui que tu voulais voir, le sourire sur ses lèvres. Dès ta première phrase et tu n’en es plus que ravi. T’as l’impression de trouver exactement les mots qu’il a besoin d’entendre. T’as de la chance que par dessus le marché, c’est l’absolue vérité, le fond de ta pensée. Tu parles de partager un grand placard pour deux, t’as éventuellement déjà des idées pour ne pas qu’il se fasse violence à partager des choses qu’il ne voudrait pas.  Mais il a l’air d’être confiant aussi de ce côté là.

Quand tu te tentes à ta plaisanterie, tu as l’impression qu’il est charmé par ta personne car t’as l’impression de te voir toi, quand il fait ce genre de commentaires. Consterné et amusé en même temps. « What you don't know is that I once was the king of assholes. I'm a royal, rockstar. » Ton tour d’être consterné et amusé. « Dear god… » Il ne s’arrête jamais avec sa famille royal. Cette blague récurrente te fait extrêmement rire. Tu prendras soin de trouver une couronne quelque part un jour si tu en trouves une. Tu as très envie de le voir en porter une. Ca lui irait parfaitement. « When can I move into your closet? I warn you: it's messy and I got plenty of stuff. Still sure about your offer? » Il serre ta main et te dit des mots encore plus profond. S’il n’était pas déjà quasi installé chez toi, tu pourrais croire que c’est aussi ce qu’il sous entendrait au passage. Mais non. C’est le level du dessus.

« Do you have place for the first big box? It's heavy, »
« I’ve been carrying really heavy furnitures lately, I’m all set. »

Tu parles d’un de tes jobs en extra là. Tu déménages des meubles à l’aide de Autumn. Vous vous installez sur un muret, comprenant que c’est story time. Vos mains toujours jointes. Tu l’écoutes. « I was firstly diagnosed randomly, in Perth, in 2017. I went to the hospital because I wanted to give my kidney to someone who needed one, but it happened I couldn't because it was cancerous. »  T’es surpris d’entendre que ce n’est pas si ancien. T’es aussi curieux de savoir à qui il voulait donner son rein. « At that time, I lived only at sea and did not have much. I was not registered anywhere, did not have insurance whatsoever. I was like a rebel no one. A pirate. A British insurgent in Australia, what's more. » Hot. Mais tu te retiens bien de dire ça à voix haute. Tu continues d’observer son visage alors qu’il poursuit. « My plan was to go back sailing as if I knew nothing, but somebody stopped me and I received treatment. They took my sick asshole kidney away and gave me rounds of chemo. A year later, my cancer was in remission and I decided to anchor in Brisbane. » Tu notes bien qu’il ne précise pas les personnes de son histoire et qu’il veut garder une partie pour lui. « That explains the scar on my back. I'm sure you though it was a shark, though. » Ton sourire amusé qui vient aussitôt sur tes lèvres. Celui là même qui est automatique quand il joue au petit con. Tu te retiens tellement d’aller embrasser son visage là. Ca se voit. Tes yeux sur ses lèvres, ton visage qui s'est incliné mais tu ne t'es pas rapproché. T'as réalisé. Tu serres un peu plus sa main.  « I’m glad someone pushed you to get treatment… » Parce que sinon vous ne vous seriez jamais rencontré. Tu ne veux pas réfléchir à comment serait ta vie s’il n’était pas au milieu de celle ci.

« Seems like without your cancer you would have never settled in Brisbane. »
And we would have never met. Tu te mords la lèvre avant d’ajouter.
« Can we go home now? »
Tu sonnes pressé.
« I wanna continue this conversation closer to you. »
Please.

Asher fait de l'humour sur ta première révélation discrète lui indiquant que ton combat actuel relève en réalité d'une récidive, supposant que ton karma est des plus déplorables. Sans t'en décontenancer, tu endosses avec fierté ce rôle, t'érigeant naturellement au titre de king of assholes, bienheureux que le blond réagisse ainsi plutôt que s'horrifie de savoir que tu peux déjà être affaibli par un premier cancer, ou que tes chances de convalescence soient réduites compte tenu que tu n'es pas à ta première bataille. Dans tous les cas, tu ne lui aurais pas autorisé à formuler des pronostics sur ton compte vital très longtemps, extirpant un malin plaisir à rappeler à quiconque s'y risquant qu'ils peuvent très bien mourir dans quelques minutes percuté par un bus ou écrabouillé par un morceau de satellite.

Tu invites Asher à s'installer avec toi sur un muret surplombant le fleuve. Tu as envie de mettre en application tes propos dès maintenant. Tu n'es pas un homme de paroles, mais bien de gestes. C'est d'ailleurs pour cela que tu as toujours dénigré les promesses et les beaux discours. Tu agis, tu n'élabores pas ; quand bien même ici, il te faut parler pour prouver. Tu inspires profondément avant d'introduire le premier chapitre de ton histoire médicale, la première zone à risques de ton hideux, tortueux, austère placard. « I’ve been carrying really heavy furnitures lately, I’m all set. » Tu souris doucement, taquinant : « Yeah I've noticed your new muscles, Mr Buckley. » Ton regard se pose en toute insolence sur ses biceps avant que tu ne reprennes ton sérieux et lui relates la découverte de ton cancer en 2017, sa prise en charge, ta rémission concluant sur ton arrivée à Brisbane. Les souvenirs t'étreignent à mesure que tu décris les événements, des scènes marquantes tantôt par leur bien, tantôt par leur mal, te saisissant sans vergogne. Tes doigts réagissent inconsciemment à l'ampleur des émotions qui te traversent contre ceux du Buckley qui t'écoute attentivement, parfait public.

Tu termines sur la cicatrice se trouvant dans ton dos, brisant un faux mythe d'une périlleuse lutte contre un requin agressif, et le sourire que t'offre ton fiancé t'est irrémédiablement contagieux. Il serre un peu plus ta main, tu caresses tendrement ses doigts de ton pouce. « I’m glad someone pushed you to get treatment… » Tu souris doucement. « I know right. » Tu imaginais être heureux aussi de l'avoir suivi, car sans celui-ci, tu ne serais peut-être pas ici aujourd'hui. En tout cas, ton histoire serait bien différente. Tu complètes avec davantage de sérieux : « It sucked so much, but it was worth it. » I guess. Une partie de toi était très frustré qu'il n'ait pas été suffisant pour annihiler totalement le cancer en toi. Tu étais persuadé que si le traitement avait été meilleur, tu ne serais pas en récidive aujourd'hui.

« Seems like without your cancer you would have never settled in Brisbane. » Tu l'observes silencieusement, il se mord la lèvre. « Probably not. » La période à Brisbane était aussi ton compromis pour rester sur la terre ferme, proche notamment de Kane, le temps que l'on confirme ta rémission et donc que tu obtiennes le feu vert pour repartir voguer les mers et océans comme tu le désirais. « You're making my cancer sounds fortunate, » tu remarques, amusé et reconnaissant. L'angle que portait Asher sur le volet passé de ta maladie te plaisait, comme s'il montrait que tout cet enfer avait un sens, finalement. « Can we go home now? » Tu clignes, un peu surpris par son ton pressé, puis acquiesces. « Sure. »« I wanna continue this conversation closer to you. » Le regard que tu lui lances en dit long. « I knew you had a hot date. » Tu te déplaces de sorte à attraper ton téléphone qui repose dans la poche arrière de ton pantalon, et en profites pour glisser dans l'oreille du Buckley : « I wanna be closer to you too. And I want to kiss you. » Tu reprends ta place initiale sur le muret, ton portable en main. Tu ouvres l'application Uber afin que vous puissiez vous rendre à l'appartement du Buckley plus rapidement. Non sans peine mais doté d'une certaine détermination, tu parviens à solliciter le moyen de communication. Une dizaine de minutes plus tard, le véhicule vous parvient. Shawn Mendes tonitrue dans l'habitacle et tu ne peux pas t'empêcher de lancer un regard amusé et complice au blond. Vous êtes déposés au pied de l'immeuble résidentiel et vous gravissez les marches jusqu'à l'appartement de l'artiste. Tu t'adosses néanmoins au mur, attendant sagement qu'il déverrouille la porte, non sans le contempler à la fois amoureusement et malicieusement.

« Yeah I've noticed your new muscles, Mr Buckley. » Bastard. Parce que t’as voulu faire une vanne et ça ricoche sur toi. Tes joues qui rougissent légèrement alors qu’il te mate carrément. Stop it. Tu penses ces mots mais tu ne veux pas réellement qu’il s’arrête. Il s’avère juste qu’il est de plus en plus compliqué de ne pas aller te coller à lui de toutes les manières que possible.

« I know right. » Ses doux sourires te laissent pas de marbre. T’as envie de le serrer contre toi si fort. Tu sais combien ça ne doit pas être évident tout ce qu’il te dit là. T’es fier de lui et tu ne peux rien faire d’autre que serrer sa main. En fait tu peux Asher. Faut juste oser. « It sucked so much, but it was worth it. » Tu hoches la tête. Encore en train d’assimiler que son cancer est visiblement assez vite réapparu.

Tu annonces quelques faits vis à vis des dates et lieux qui sont liés à sa maladie. « You're making my cancer sounds fortunate, » Tu hoches lentement la tête, te perdant dans tes pensées, regardant ses lèvres. Il ne se rend pas compte que c’est ce genre de pensée là qui te fait tenir souvent vis à vis de votre rencontre à Brisbane y’a quelques années de ça. « I wanna be closer to you too. And I want to kiss you. » Qu’il te dit bien trop tendrement à l’oreille. C’est de la torture et t’es heureux de voir qu’il est déjà en train de pianoter sur l’app.

Tu gardes la main de ton boyfriend tout le long du trajet. Un sourire immense sur vos deux visages quand une chanson de ton Canadien préféré résonne. Qu’il soit au courant de tes guilty pleasures mène à de plus en plus de regards complices et private jokes. Ca te plaît qu’il sache toujours plus sur toi, même si les informations arrivent au compte goutte au fil des situations.

Une fois devant ta porte, tu sors les clés et Levi s’adosse au mur et tu sens son regard brûler ta personne. Tu tournes la serrure assez de fois pour l’ouvrir et tournes la tête vers lui.

« How… » How do you look like a model? Que tu voulais lui dire mais n’a pas osé. T’as préféré ouvrir la porte à la place et ton idée première est de tirer Levi par son haut pour qu’il entre plus vite chez vous mais à la place tu te retrouve à caresser son torse par dessus son vêtement. Parce que t’es très faible et t’as envie de le toucher et plus encore. Tu finis par le tirer quand même via le bas de son haut et une fois à l’intérieur de votre appartement ta main continue son ascension, mais sous son vêtement pour enfin toucher sa peau. Tu le cales contre le mur à côté de la porte et vas prendre ses lèvres. Tu gémis doucement, te défrustrant pendant quelques longues minutes. Tu calmes légèrement tes ardeurs en l’enlaçant de tes deux bras. Tu te détaches pour le regarder. Ca se voit que t’es en train de réfléchir à quelques chose.

« I would let my old band break up a thousand times if it means I get to be with you. » Tu vas déposer un baiser sur ses lèvres comme un point de ponctuation à ta phrase. Car toi aussi ce sont de tristes nouvelles qui t’ont fait revenir à Brisbane. Tu ne sais pas si Levi sait à quel point ton ancien groupe comptait pour toi. C’était toute ta vie. Tu trimes maintenant à travailler à côté pour joindre les deux bouts. Rien à voir, tout à recommencer, mais ta peine est atténuée à chaque fois que tu penses à Levi.

Tu t'adosses au mur à côté de la porte d'entrée de l'appartement d'Asher, patientant que celui-ci déverrouille l'accès tout en le dévorant du regard sans merci. Le fantôme de sa main repose encore contre ta paume et tu comptes bien profiter de nouveau de sa chaleur comme arpenter sa douceur. C'est peut-être absurde et injustifié de penser comme cela, mais Asher t'a manqué. Quand bien même vous passez énormément de temps ensemble, ce passage aux urgences a mis une encoche à ton attitude et ta manière de percevoir les choses et l'espace de quelques jours, tu craignais le perdre, tu redoutais que ton cancer et les secrets que tu conservais vis-à-vis de ta maladie aient nuit à votre relation. Tu as férocement conscience à quel point tu tiens précieusement au musicien, mais dans ces moments-là, cette affection que tu lui voues est d'autant plus accentuée qu'elle te fait souffrir, car elle est mêlée à l'acide crainte de le perdre à jamais. Ce qui en soit est prodigieusement hypocrite de ta part quand tu estimes avoir une partie des cartes en main et que tu as été celui qui a rompu la première fois. Aussi, beaucoup de ces peurs n'existent probablement réellement que dans ta tête - en tout cas, tu l'espères. Tu chasses tes angoisses pour évoluer dans l'instant présent, durant lequel la silhouette du musicien se tient à quelques centimètres à peine de la tienne. Où il ne te suffirait que quelques secondes pour l'attirer contre toi et réaliser des sillons de baiser sur son épiderme.

« How… » Ton sourire insolent s'élargit, la curiosité faisant pétiller ton regard. Asher ne termine pas sa question toutefois et fait glisser la porte contre ses gonds. Sa main vient rencontrer ton haut puis caresse tendrement ton torse. Tu te rapproches du blond suavement, sournoisement, appâté par sa tendresse. Il te tire ensuite par ton haut pour te rapatrier dans son logement et une fois à l'intérieur de celui-ci, te cale contre le mur, ses lèvres contre les tiennes taisant un petit rire amusé de ta part. « So keen... » Ouïr le gémissement de contentement qui émane de la gorge du Buckley ne te rend assurément pas indifférent et promptement, la température monte dans ton organisme. Tu lui rends passionnément son baiser, comme s'il s'agissait de votre dernier embrassade, ambitieux de lui communiquer à quel point tu vibres en son nom, alors que ses doigts glissent contre ta chaire sous ton t-shirt à manches longues. Tu portes tes mains contre son dos pour l'attirer davantage contre toi et remontes l'une d'entre elle au niveau de sa nuque pour jouer doucement avec ses cheveux blonds. Asher t'enlace de ses bras, se détache quelque peu pour te regarder et ce n'est que parce que tu le vois réfléchir que tu te retiens de baiser sa bouche. Pour le motiver à articuler le fond de sa pensées, tu continues à caresser doucement ses cheveux.

« I would let my old band break up a thousand times if it means I get to be with you. » Ton cœur manque un battement, car tu sais l'importance de la souffrance qui a découlée de la rupture d'Empire of the Sun, ce scandale qui a agité les fans, le monde de la musique, souillé les membres, même les innocents d'entre eux. Cette déchéance qui a propulsé Asher dans des circonstances houleuses, qui l'a privé des gains que son talent appelle pourtant. Pour rien au monde tu ne souhaiterais qu'Asher revive un tel cauchemar et pourtant, il t'annonce être prêt à traverser cette épreuve mille fois si cela résulte de votre proximité. Cette déclaration te laisse sans voix. Asher t'a montré d'innombrables fois à quel point il tenait à toi, mais ces mots-là, tu les interprètes comme la plus belle déclaration qu'il ne t'a jamais faite avec des mots - avec sa demande en mariage. Ses propos estompent même les propres doutes que tu as pernicieusement nourris de le perdre car tu n'agis pas correctement vis-à-vis de lui et que tu n'es pas la personne la plus en santé à disposition. Asher t'extirpe de ton état de choc en déposant un baiser sur tes lèvres. Tu resserres votre étreinte car tu désires ardemment l'avoir contre toi. « I'll fight every cancer and 'll do everything I can so I get to be with the happiest man I love on this planet. » Tu fronces doucement les sourcils, déposant suavement tes lèvres dans son cou. « 'Cause I've never told you, but I got a lover on Mars, » tu taquines. « You're my fave, though, » tu glisses sensuellement à son oreille, continuant de choyer sa chaire, marquant de ton souffle et de tes lippes sa joue, sa mâchoire, son clavicule. Tu inspires délicieusement son parfum et te redresses de sorte à lui faire face. « I love you, » even more than last time I told you. Tu reprends possession de ses lèvres. I love you so much. Maybe i'm gonna explode at some point. Tes mains se posent contre ses hanches. Tu ne l'as pas perdu mais tu ressens ce désir de le retrouver. Tu le serres de nouveau un peu plus contre ton corps. « Shall we go to our closet? » Tu convies, sourire malicieux et fier sur ton portrait.

« So keen... » Toujours incroyable comme n’importe quels mots de sa bouche te font de l’effet. Surtout quand il a cet air là sur le visage. Tu recharges tes batteries de ses lèvres. T’as l’impression que ça fait trop longtemps que ça n’était pas arrivé. Y’a clairement eu un moment de pause entre vous depuis son passage aux urgences. Est-ce que c’était conscient de ton côté ? Tu sais pas, mais Levi était comme moins là. Physique et spirituellement. Les aveux qu’il t’a fait sur la place quelques minutes plus tôt sont ce qui met un point final à ce léger froid entre vous. Tu savais que ça ne durerait pas. Tu as bien trop confiance en votre couple. Tu ne t’imagines pas sans lui et tu sais que la réciproque est vrai. Tu ne le prends pas pour acquis, tu as juste pas peur de lui laisser son espace, le temps qu’il a besoin. C’était pas rien ce qu’il s’est passé. Y’a clairement eu un nouveau virage de franchi dans votre relation.

Et te voilà à dire une phrase si cheesy mais très vraie en même temps. Trop vrai. Et tu ressens qu’il comprend exactement l’étendue de tes propos. C’est loin d’être rien. C’est même bien trop. Mais tu donnerais absolument tout pour être avec lui. Il est comme un nouvel oxygène indispensable à tes journées. Levi est comme bloqué suite à tes mots et tu vas finir par rougir (encore plus que tu ne l’es déjà) de le voir comme ça. Tu vas embrasser ses lèvres comme pour le faire redescendre, au cas où ça marche. Et oui, parce qu’il te serre plus encore. « I'll fight every cancer and 'll do everything I can so I get to be with the happiest man I love on this planet. » Et voilà qu’il surenchérit dans le cheesy à souhait mais qui sont aussi des mots si beaux à tes oreilles… Levi sait mieux dire toutes ces choses que toi. Il ne s’en prive rarement. Tu ne seras jamais rassasié de ses déclarations. De vrais coeurs peuvent être dessiner du regard que tu poses sur lui. Il balance si facilement le mot love contrairement à toi. Il te distrait en allant t’embrasser le cou. A ce niveau là tu ne sais plus si c’est ton soft spot ou le sien. Il se complet à le faire très souvent et tu ne t’en plaindras jamais. Tu caresses son dos, lui laissant le champ libre. « 'Cause I've never told you, but I got a lover on Mars, » Il te fait rire. Tu ne t’attendais pas à entendre ça. « You're my fave, though, » Nouveau rire alors que ta main se serre sur son bras. Il te charme totalement dans sa façon de faire. Tu sais toujours pas pourquoi il a jeté son dévolu sur toi. « I love you, » God Levi… Parce que tu perdais déjà la tête totalement par ses baisers et il te met un coup de grâce avec ces trois mots. Il revient t’embrasser, tu réponds à son baiser. I love you… Que tu essaies de lui faire comprendre dans tes gestes. Levi dans les siens à l’air très enclin à aller plus loin…

« Shall we go to our closet? » Tu réouvres les yeux pour voir son air de petit con au visage. Ca t’amuse bien trop. « Yeah only… Today no clothes are allowed inside it. » T’es en train d’essayer de jouer au plus malin avec Levi. Ca backfire souvent sur toi, mais ce coup ci, tu ne vois aucune possibilité à ce qu’il tente de te la faire à l’envers. Car ça se voit dans tout son être qu’il a envie de t’avoir au plus près de toi, chair contre chair. Une de tes mains qui est déjà en train d’aller ouvrir sa ceinture… Histoire de l’allumer plus si besoin est. Sauf que c’est toi qui devient rapidement chaud et tu glisses ta main sur son entrejambe, par dessus son pantalon toujours car tu n’as même pas fini de le lui ouvrir. Tu veux le sentir, tu le veux tout entier et tu veux le faire vriller aussi…

Tu le serres précieusement contre toi, la sensation que les rôles s'échangent momentanément entre vous deux t'étreignant. Tu te sens néanmoins soulagé d'avoir formulé ces quelques aveux à l'attention d'Asher et tu es profondément comblé et serein de le retrouver. Tu ne l'avais pas perdu à proprement parler, mais tu t'étais tellement noyé dans tes pensées que tu avais imposé cette pernicieuse distance dans votre couple, ce que tu déplores et tentes ardemment de corriger, surtout si ça n'attire que de la peine et des craintes dérisoires. Tu pensais tellement être dans le juste à repousser Asher de ce volet de ta vie, mais lui confier ce premier chapitre de ton histoire médicale t'a fait un bien fou, t'a délivré d'un poids et vous a, il te semble, rapproché. Tu es satisfait et te sens plus serein d'avoir pu exposer ce premier combat à ton amoureux, tout comme tu es reconnaissant qu'il t'ait laissé le temps de porter individuellement cette réflexion et décider par toi-même d'être transparent à ce sujet avec lui. Il t'a respecté et s'est montré parfaitement patient. Il t'a fait confiance tout en te soutenant imperturbablement. Il vous aura fallu une frayeur collective pour que le déclic s'opère chez toi, suivie d'une mauvaise passe à douter incessamment silencieusement, mais tu es heureux d'avoir pu poser ce pas, d'avoir pu être entièrement honnête sur un sujet qu'il t'est excessivement difficile de parler. De plus, muni de cette connaissance, Asher t'apparaît encore davantage comme un allié dans ton combat et sa présence te procure ce sentiment de sécurité doublé de cette force initiale pour continuer chaque jour de lutter.
Ta bouche glisse suavement contre sa chaire, tu inspires profondément son parfum comme si tu le retrouvais près de toi après des mois d'absence.

Sa nouvelle déclaration d'amour te gonfle de félicité et tu es happé par l'intensité de cette dernière, mise en parallèle avec la rupture de son groupe de musique et par conséquent, de sa célébrité, son mode de vie, sa réputation, sa carrière. Jamais tu ne souhaiterais qu'Asher passe de nouveau par ce calvaire et tu es si fier et heureux de constater Hurtwave prendre progressivement son envol. Tu souhaites réellement admirer ton fiancé épanoui dans tous les volets de sa vie, c'est l'une de tes priorités, et tu le lui indiques avec toute la franchise de ton cœur qui bat au rythme du sien.

Ton nez se niche de nouveau dans ses cheveux alors que tu baises avec délice son cou puis creuses des sillons de baisers sur les zones à proximité. Tu taquines sur une fausse polygamie, ce qui le fait rire et te fait largement sourire, joueur, avant que tu ne lui clames une nouvelle fois ton amour exponentiel. Tu ne cesseras jamais de l'aimer toujours plus fort, tu en es persuadé. Dès que tu penses avoir atteint ta capacité maximale d'affection à son égard, le Buckley produit quelque chose qui te fait tomber encore plus en amour avec lui. Tu prends possession de ses lèvres et poses sensuellement tes mains sur ses hanches, désirant t'enivrer de sa chaleur, l'avoir autant que possible proche de toi.

Malicieux et audacieux, tu l'invites à ce que vous vous réfugiez dans votre placard. Asher t'offre une vue sur ses kerosene eyes qui te font toujours chavirer en ouvrant de nouveau les yeux et posant son regard sur ta personne. « Yeah only… Today no clothes are allowed inside it. » « Aren't they? » Tu questionnes, rictus arrogant sur ton portrait, tes mains toujours ancrées sur les hanches du garçon. « D'you think we can solve that terrible issue? » Les mains du blond viennent s'enquérir de ta ceinture et tu viens mordiller le lobe de son oreille « Are party themes regular over there? » La main avide d'Asher abandonne ta ceinture à moitié défaite pour se glisser directement contre ton entrejambe, un geste qui te fait obligatoirement réagir et te fait te redresser le temps d'une seconde, agréablement surpris. Tu te mordilles la lèvre inférieure avant de glisser tes mains dans le dos de ton amant. « Is there a disco ball? » Tu l'embrasses langoureusement et passionnément, tout en l'orientant vers sa chambre. Pas que tu sois prude, mais tu n'es pas spécialement enclin à laisser à Agnes et Johnny le loisir de vous interrompre dans votre élan. Tu cales le Buckley sur le mur à côté de sa porte de chambre et lèves tes mains de sorte à ôter ses deux épaisseurs et avoir vu sur son séduisant torse nu. Sans demander ton reste, tu viens baiser et caresser ses pectoraux puis son ventre, avant de le mordiller doucement au niveau de sa hanche. « So many heavy lifting, I see, » tu commentes en faisant allusion à ses discutés nouveaux muscles dus à son travail de déménagement. Tu te redresses de sorte à revenir à sa hauteur. « Has your newly acquired strenght brought you any new powers? »

TW :

« Aren't they? »
« I’m afraid not. »

Tu joues son jeu, bien que tu sois celui qui l’ait commencé. « D'you think we can solve that terrible issue? » Tu hoches la tête, l’air assez sûr de toi, mais bien sérieux aussi. Comme si sa question était des plus légitime. C’est ce moment que tu prends pour entamer de le déshabiller, mais il ne se laisse pas faire, il vient taquiner ton lobe et tu frémis doucement. « Are party themes regular over there? » Tu laisses tomber la ceinture pour le toucher plus vite, histoire de lui couper l’herbe sous le pied à lui aussi. Sa réaction ne se fait pas attendre et t’es très content de ton effet sur lui. Tu masses son organe avec une envie non dissimulé. Il s’habitue à ton geste et reprend à se coller à toi. « Is there a disco ball? » Tu peux pas répondre car il vient t’embrasser et t’as pas la force ni l’envie de l’arrêter. Ta main toujours sur son entrejambe que tu as envie de sentir se gonfler.

Voilà que Levi vous entraîne vers la chambre. T’as conscience de ne répondre à aucune de ses nouvelles questions, mais Levi est le roi pour ne parler qu’en question qui n’en sont pas réellement. Tu le connais trop bien. Tu essaies d’aller véritablement lui ouvrir son jeans quand il t’a calé contre le mur mais il s’occupe de te virer tes fringues pour que tu sois torse nu. Il a l’air pressé et est déjà en train d’embrasser ton torse et te caresser. Please don't stop. Il te mord à un endroit qui te fait frémir intégralement. Tu sais pas s’il te connait trop ou s’il s’y connait trop, mais l’amplitude à laquelle il te fait réagir à chaque fois est indécente. Tu ne sais même pas retenir tes léger gémissements. « So many heavy lifting, I see, » Un sourire amusé se forme sur ton visage alors que tes doigts étaient en train de se glisser dans ses cheveux. Il se relève. « Has your newly acquired strenght brought you any new powers? » Ta main toujours derrière sa tête, un grand sourire aux lèvres de part sa question. Tu sais même pas quoi lui répondre parce que t’es totalement émoustillé par le moment. Tu te sens bien plus faible que puissant à cet instant. Tu vas doucement rapprocher ton visage du sien pour retourner l’embrasser - au cas où ça permettrait qu’il arrête ses questions multiples. It won’t. Mais tes deux mains vont enfin s’occuper correctement de son pantalon et c’est avec dextérité que tu le lui fais tomber un peu sur les cuisses. Tu ne perds pas non plus de temps pour glisser tes doigts dans son sous vêtement. Ta respiration se faisant un poil plus forte alors que ton visage est collé au sien. Do I have new powers…? Que tu te demandes encore et pour vérifier, voilà que tu entraînes doucement Levi sur le lit pour qu’il y soit assis. Tes yeux dans les siennes alors que lentement, tu te mets au niveau de ses cuisses… Let’s see if I have new super powers. Parce que ce que tu t’apprêtes à faire, ça ne sera que la deuxième fois que tu oses. Levi s’en donne à coeur joie plutôt régulièrement pour ton plus grand bonheur, mais tout porte à croire que tu as besoin de plus pour aller jusque là. Aujourd’hui t’as envie. Aujourd’hui c’est pas non plus comme l’autre fois. Tu te sens même plus à l’aise d’être au sec, dans ton lit. C’est différent et tu sais combien être sous la douche aide à faire réagir Levi plus encore. La seule chose qui te rassure là, c’est que vos caresses commencent tout juste et même si tu pensais être capable de le faire aller jusqu’au climax, ce n’est pas ton intention. Tu veux juste l’animer un peu plus, et plus vite, avant de continuer à vous toucher, embrasser, caresser à l’horizontal dans le lit. Tu libères son sexe de son sous vêtement. Te voilà à déjà le prendre en bouche, te sentant quand même un poil plus habitué alors que c’est lui qui est l’expert de vous deux de ce côté là à présent. Tu fais au mieux, qu’il profite autant que toi de cette mise en bouche - dans tous les sens du terme. Do I feel any new powers Levi…? Que tu te demandes alors que tu cherches son regard entre deux succions. Tu prends bien plus de plaisir personnellement dans ce moment que tu ne le pensais. Ca se ressent dans ta façon de faire. Le stresse de cette pratique étant moindre cette fois ci puisque tu sais que tu en es capable, ce n’est plus la première fois. I am so gay. Au fond de ton esprit, cette petite voix qui te rappel l'évidence sur un ton pas plaisant, mais tu es bien trop focalisé sur ta pratique pour en faire état plus longtemps. Tu es totalement chaud à présent. Levi aussi.

Le bonheur t'envahit d'avoir su libérer un poids de tes épaules qui relevait de ton attitude consistant à garder tout ce qui s'approchait de ton cancer le plus secret possible. La sérénité et le soulagement t'étreignent paisiblement et tu es si comblé d'avoir pu relâcher ces résolutions personnelles qui s'apparentaient finalement de plus en plus à un fardeau ou un geôle que tu es te montres pétillant vis-à-vis d'Asher, te réanimes auprès de lui. Ta bouche glisse avidement contre sa chaire chérie, désireux de baiser son épiderme et s'enivrer de son irrésistible parfum. Tu le désires tout contre toi, de sorte à ce que vos chaleurs s'unissent, vos cœurs battent, tonitruant, l'un contre l'autre.

La température gravit vivement entre vous deux et tu continues, insolent et joueur, à taquiner Asher qui se montre des plus entreprenants. Il milite contre la boucle de ta ceinture avant de se rendre à l'essentiel, sa paume se pressant contre ton entrejambe pour masser sournoisement ton membre à travers l'étoffe de ton jean. Ta réaction est flagrante, tu te contractes sur place, le souffle coupé, avant de reprendre progressivement contenance contre sa bouche, jouant ici et là de tes dents comme pour lui rendre la pareille sur sa surprise qui t'a bien déstabilisé. Vous migrez par ton impulsion vers sa chambre à coucher et tu refermes la porte derrière vos silhouettes, aspirant à ce que personne ne puisse vous interrompre dans vos futures marques d'affection.

Tu découvres le torse de ton amant que tu embrasses sensuellement, mordant de nouveau sa chaire tandis que tes mains caressent son dos et ses fesses. Les doigts du Buckley se glissent dans tes cheveux, tu te relèves à sa hauteur pour poursuivre tes provocations. Sa paume demeure contre ta nuque, son large sourire est si magnifique que tu ne te résous pas à t'en priver en l'embrassant passionnément une nouvelle fois. Il est celui qui produit ce geste, lentement. Tu fermes les yeux, savourant le goût de sa bouche, ce rythme ralentissant tandis que tu t'embrasais périlleusement. Ta main vient se poser contre sa joue amoureusement, tes doigts suivent la courbe de sa mâchoire. Tu te concentres entièrement sur cette embrassade au sein de laquelle vos langues se mêlent dans une valse voluptueuse. La main d'Asher quitte ensuite ton crâne pour aider sa jumelle à te dévêtir de ton pantalon et à mesure de ses gestes et du cliquetis de la boucle, ton cœur bat davantage la chamade. Tu te rapproches de lui, rompant momentanément le baiser lorsqu'il glisse sa main dans ton boxer sans cérémonie aucune, droit au but. La respiration de ton fiancé est plus forte, ton souffle pour ta part est coupé. Asher t'entraîne vers le rebord du lit sur lequel tu t'assois tandis qu'il s'agenouille devant toi. Tu le contemples lascivement et le musicien abaisse ton sous-vêtement pour entourer de sa bouche ton pénis.

Ton cœur produit un coup massif contre ta cage thoracique. Tes muscles se contractent à l'unisson, tes poumons se serrent. Tes mains se transforment en poings qui plissent impitoyablement les draps entre tes doigts. Tu souffles doucement, surpris par l'audace d'Asher qui ne fait que croître puissamment, dangereusement, le désir dans ton organisme. Il lève les yeux entre deux va-et-vient et tu martyrises davantage le drap, ton dos aussi droit que ton membre chérit par les caresses buccales du Buckley invoquant des déferlantes de sensations électrisantes. Tu perds doucement les pédales sous ses gestes qu'il agrémente ici et là de nouvelles surprises et si tu es parvenu à rester silencieux les premières minutes, tu ne peux plus retenir certains râles de délectation intense. Ton rythme cardiaque est désormais plus féroce, ton sang bout dans tes veines et petit à petit, tu te rapproches de la silhouette de ton fiancé et réadaptes votre position, bien loin des appréhensions et peurs passées, épousant les sensations optimales et divines que t'invoque ton amoureux. Tu n'as plus rien à lui cacher. Tes doigts glissent affectueusement dans ses cheveux, tu rejettes la tête en arrière, ton corps soumis à de multiples tremblements de délices. Tu lui fais entièrement confiance. « Jeez, » tu marmonnes sans desserrer les dents, suivi d'un nouveau gémissement de félicité alors que tu te rapproche encore plus du rebord du lit et que tes jointures sont blanches désormais. Il t'aime pour ce que tu es. Tu te mords la lèvre inférieure sans vergogne. Son souffle mêlé au chaud de sa bouche te soumettent à des rafales de frissons. Tu peux être tout toi avec lui.

Tu glisses assez habilement du lit pour embrasser langoureusement Asher comme jamais tu ne t'es permis auparavant, avec une ardeur insatiable provoquée par ses préliminaires bouleversants. Ta main vient délicatement se loger contre sa nuque pour le soutenir puis tu appuies sur ses épaules de sorte à ce qu'il s'allonge sous toi et que vous puissiez vous démontrer votre affection à l'horizontale. Ta frénésie quitte ses lèvres pour se nicher dans son cou avec une exaltation aguichant le risque de l'y marquer. Ta bouche entame une descente, s'attardant à des endroits stratégiques tels que sa clavicule, jouant tantôt de ton souffle, tantôt de tes dents, tantôt de ta langue, sur les surfaces de chaire que tu chéris avec ferveur. L'une de tes mains déboutonne le pantalon de ton amant tandis que l'autre te maintient en position un peu au-dessus de lui. Tes doigts s'immiscent dans le boxer du garçon pour caresser son membre avec une tendresse qui jure avec tes baisers effervescents. La pointe de ta langue vient aguicher son téton quelques instants avant que tu ne mordes de nouveau sensuellement l'un de ses pectoraux et reviennes au niveau de sa bouche fiévreusement. Ton souffle est haletant, ton amour pour lui survolté, ta main poursuit avec convoitise ses attentions pour gonfler de désir et de plaisir la virilité du Buckley.

TW :

Levi qui réagit à tes gestes sur son entrejambe c’est toujours le plus grand des plaisirs pour toi. Il ne bluff pas. Tu n’oublies jamais qu’habituellement, il n’aime pas tout ce qui est attrait au sexe. Mais avec toi c’est différent. Bien différent. Il réagit et agit toujours plus encore. Tu cherches constamment une once de malaise dans son regard dans ces moments mais tu ne vois que de l’amour et du plaisir. Tu te sens si spécial, unique, de savoir qu’il prend réellement du plaisir avec toi. La réciproque est totalement vraie. Il est unique. Le seul que tu n’as jamais eu au chaud dans ta bouche. Le seul que tu veux avoir pour le reste de ta vie. Le seul qui t’a eu de bien des façons… Le seul qui te fait gémir de la sorte. Le seul avec qui tu oses toujours plus comme là. Tu te sens si téméraire à avoir été directement dans cette direction là. Tu étais confortable pour le faire. T’es en sécurité. T’es en confiance. Ta confiance qui augmente un peu plus de toutes les réactions de Levi face à ce que tu fais subir à son sexe. Il perd pied et t’es si heureux de voir que tu peux le faire vriller même si vous n’êtes pas dans une cabine de douche. Ses gémissements ne mentent pas et tu t’appliques de façon à en entendre d’autres aussi intense, jouant de ta langue et tes lèvres de manières inédites sur lui. Tu découvres tous les jours un peu plus de lui. Tu découvres tous les jours un peu plus de toi. Car tu aimes beaucoup trop avoir cette partie de son corps entre tes lèvres. Tu ne pensais pas à ce point. Peut être est-ce de l’avoir vu pratiquer cela même sur toi avec immense plaisir qui a changé la donne ? Est-ce que tu aimes parce qu’il aime ? Tu ne sais pas, mais le principal, c’est que c’est bien loin d’être une corvée… He is your new favourite lolipop flavour. « Jeez, » Tes joues roses. Ton sourire timide. Tu aimes beaucoup trop ce qui est en train de se passer et tu ne sais pas encore si tu assumes d’être gay à ce point là. Ta petite voix jamais bien loin. Comparer le sexe de Levi a une sucrerie que tu veux manger déraisonnablement dans ta tête c’est pas rien. Mais il ne fait rien pour atténuer ton amour de cette pratique avec ses mains dans tes cheveux.

Tu te défais à contre coeur de ta pratique mais quand tu sens sa façon de t’embrasser t’es heureux qu’il t’ait coupé. Tu ressens bien des choses contre ses lèvres. Tu découvres aussi. Ton coeur qui est au bord du gouffre de te rendre compte combien tu l’aimes. Combien ton amour, votre amour, peut débloquer bien des choses dans ta tête à toi et dans son corps. lui. Tu n’avais jamais vu Levi comme ça, ou peut être que c’est toi qui n’a jamais été comme ça avant ? C’est vous deux ensemble qui venez de passer à un nouveau level de confiance. Tu lui aurais déjà laissé ta vie entre ses mains mais faut croire que la confiance, autant que l’amour, ça se multiplie, ça devient plus grand, ça fait encore plus de bien de n’avoir absolument aucune peurs, aucun doutes, envers l’autre. Tu es si libre. Si léger. Toi et tes épaules remplies de lourds problèmes imaginaires depuis aussi longtemps que tu te souviens. Ca te fait un bien indescriptible.

Levi marque ta peau des endroits qu’il sait te sont favoris et ce n’est plus ses gémissements qui remplissent le silence de la chambre, c’est les tiens. Il ouvre ton pantalon et il est effectivement bien temps de libérer cette partie de toi qui est plus dure que jamais. La plainte qui sort de tes lèvres quand sa main est sur ton intimité donne totalement envie à tes démons intérieurs de te facepalm. C’était trop aigüe, c’était incontrôlé, c’était exactement ce que tu voulais, qu’il te touche aussi. Il te fait ressentir tellement c’est absurde. Tu es totalement dans la zone et plus encore à mesure qu’il s’attaque à ton torse. Une de tes mains qui est dans son dos mais c’est plus pour te tenir qu’autre chose car tu n’es pas capable de faire quoi que ce soit. Le plaisir te submerge bien trop et de tous les côtés. Surtout quand il te mord le torse. Tu réponds à son baiser de manière très brouillon car ton esprit n’est pas calibré à gérer autant de sensations.

Sans trop savoir comment car tu n’as aucune présence d’esprit, tu te retrouves sur lui. Vous êtes aussi nu l’un que l’autre, tes jambes qui sont de parte et d'autre de ton amant alors que tu chéris son corps de baiser. Ta main s’occupe de son membre. Tu te redresses un instant pour admirer la beauté de Levi qui prend du plaisir avec toi. C’est là que tu te rends compte que tu es à califourchon sur lui et que la position pourrait laisser imaginer autre chose. Si tu n’étais pas déjà totalement chaud avec ton visage pivoine, ça se verrait que ça te fait quelque chose de te réaliser comme ça sur lui. De t’imaginer peut être… Même si tu ne penses pas le moins du monde aller vers cette direction dans un futur proche. Tes voix dans ta tête qui sont toujours là pour juger que tu n’as pas une vie sexuelle normale car non seulement vous êtes deux hommes, mais en plus, vous ne faites même pas ce que les gens de votre genre doivent faire. La brève illusion d’être normal dans l’anormalité est une douce sensation que tu ne pensais pas avoir besoin. Faire comme tout le monde, ou plutôt, comme tout le monde pense que vous faites car c’est les standards, ça rassure mais vous êtes si loin d’être comme le commun des mortels. Il n’empêche que consciemment ou non… Tu retournes embrasser Levi, te redressant bien plus, laissant tes fesses caresser son organe reproducteur. Tu t'assois un temps juste là.

Tes doigts serrent de plus en plus sévèrement les draps sur lesquels tu es assis. Tes paupières se ferment, ta respiration est haletante, ton cœur martèle énergiquement ta poitrine. Des déferlantes de plaisirs t'exaltent exponentiellement. Tu rejettes momentanément ta tête en arrière tout en savourant les caresses qu'Asher te prodigue contre ton membre, jouant à t'en faire perdre la raison de sa langue, de ses lèvres, de son souffle. Tantôt le chaud t'enivre, tantôt le frais t'invoque de délicieux frissons. Ses innovations rythmant ses succions te font périlleusement perdre la tête, insufflant de notables tremblements de plaisirs dans ton organisme et te coupant le souffle irrégulièrement. Finalement, tu glisses une de tes mains dans les cheveux blonds de ton amant, armé d'une tendresse qui jure avec la frénésie qui te trésaille. Tes gémissements franchissent naturellement, indomptables, la barrière de tes lèvres, gages de la volupté qu'il te transmet franchement ; commentant ton niveau de satisfaction d'une simple syllabe, tu finis par te glisser au même niveau que ton fiancé, impétueux.

Tu ressens le besoin de le sentir contre toi. Tu aspires à parcourir chaque centimètre de son corps de tes lèvres, de ta langue. Tu convoites marquer son épiderme sous ton souffle amoureux. Tu t'abandonnes dans un baiser aussi fougueux que fiévreux, te libérant des craintes et des réserves que tu appliquais impérativement auparavant, telles des essentielles. Dans les bras d'Asher, au creux de votre placard, tu te sens de plus en plus libre d'être toi-même, failles exposées. Tu t'autorises à fauter et faillir si cela résulte de ton existence réelle à ses côtés. Tu acceptes d'être bien plus que la meilleure version que tu veux lui attribuer de ta personne, celle que tu imposais à de multiples filtres : tu souhaites dorénavant te révéler au complet. Tu as tant confiance en lui que tu te défaits petit à petit de tes chaînes, il t'inspire à ta libération de toutes ces appréhensions, toutes ces blessures résultant de mauvaises expériences révolues. Avec lui, tu redémarres de zéro, tu entames un chapitre où tu peux être neuf, tu peux être toi, tu peux évoluer dans un nuancier de bon et mauvais.
Et à mesure que tu l'embrasses, tu conçois que tu désires que ce chapitre devienne ton ultime volume, le plus conséquent de ton histoire, car Asher fait indubitablement partie intégrante de l'avenir que tu souhaites bâtir. Il est celui qui donne une saveur exquise à ta vie, une déraisonnable raison à ton combat, un plaisir insatiable à chaque soleil. Il est ton élixir du bonheur et représente ce qui existe de plus précieux à tes prunelles. Il est celui que tu aimerais inconditionnellement, ton évidence.

Tu abandonnes ses lèvres pour baiser sa chaire chaleureuse et douce. Tu l'aguiches tantôt de coups de langue, tantôt de coups de dents. Ton souffle coule sur sa peau, tes lèvres épouse ses courbes. Ta main masse son torse, avant qu'elle ne s'oriente vers son pantalon afin de l'en dévêtir et s'intéresser à sa virilité durcit par le désir. Asher gémit de plus belle en retour et tu souris fièrement tout en continuant tes actions au niveau de son membre, ta bouche choyant l'un de ses tétons avant de reprendre passionnément possession de ses lèvres. Cette cuisante intimité te rend fébrile, te fait vibrer.

Le dresscode imposé ce soir par le placard est respecté. Tes paumes choient la chaleur qui émane du corps du Buckley, tu t'enivres de son inestimable parfum. Tes mains glissent sensuellement sur les cuisses d'Asher alors qu'il s'installe à califourchon sur toi. Tu frémis sous les baisers qu'il dépose sur ta peau, manifestant ton plaisir de sincères râles, ceux-ci s'intensifiant lorsqu'il vient de nouveau provoquer ta virilité de fiévreux gestes. Tes mains remontent suavement dans son dos, ta langue vient avidement se mêler à la sienne, et Asher se repositionne de manière à ce que ton membre entre en contact avec ton fessier. Tu souffles d'ardeur, mordillant la lèvre inférieure du Buckley, le goût de l'inconnu et du proscrit faisant bouiller encore davantage ton sang dans tes veines. Tu te souviens parfaitement de la conversation que vous avez eu sur ton bateau au sein de laquelle Asher t'avait signifiée que sa backdoor était hors champs. Pourtant, il l'approche aujourd'hui dangereusement de ton sexe pulsant de plaisance. Il s'assoit sur ses hanches et tu expires, effervescent, avant de continuer tes caresses dans son dos, descendant progressivement jusqu'au niveau de ses fesses que tu masseras érotiquement. Une de tes mains s'oriente par la suite vers le pénis de ton fiancé pour lui procurer une nouvelle dose de volupté, alternant entre la verge et le scrotum. Ton autre main reproduit plus ou moins les mêmes gestes sur ton propre sexe, caressant ainsi habilement par son intermédiaire les fesses d'Asher, avant de migrer doucement pour effleurer du bout de l'un de tes doigts entre celles-ci, veillant toutefois scrupuleusement à ne pas heurter le musicien à chacun de tes gestes innovants, prêt à te réorienter dès la moindre réaction esquissant du malaise de sa part. Ton dernier vœu et refus catégorique est de ne pas causer autre chose que du plaisir à Asher. Tout en continuant tes caresses d'une main de son pénis, de l'autre de ses fesses, tu viens sucer délicieusement sa lèvre pour l'attirer dans un nouveau baiser ardent.

TW :


Jamais tu ne te lasseras de voir Levi vriller grâce à toi. C’est quelque chose qu’il n’a jamais eu l’occasion d’expérimenter avant d’être avec toi et l’idée d’être l’unique personne qui arrive à lui retourner le cerveau de cette façon là te comble de joie à une puissance infinie. Ca te donne tellement de courage pour aller toujours plus loin. Sa main si douce dans tes cheveux alors que tu le chéris de manière si indécente te gonfle de bonheur. Ses gémissements aussi. Ce qui te fais redoubler tes pratiques.

Il te couvre de tellement de baisers, d’attentions, de caresses. T’as l’impression d’être la personne la plus chanceuse et heureuse de toute l’Australie. Jamais tu n’auras assez de mots pour exprimer tout ce qu’il rapporte. Tout ce qu’il te fait ressentir. Tu trouveras sûrement une chanson pour parler à ta place ou tu en écriras une.

Votre nouvelle position ne te laisse réellement pas indifférent. Si le strip que tu lui as fait il y a une éternité de ça sur son bateau était le moment le plus erotique entre vous à tes yeux, celui ci, tes fesses posées sur son sexe, vient de décrocher la première place. Il place ses mains sur tes cuisses et ça ne fait qu’accentuer tes sensations. He likes it. Bien sûr que ca lui plaît. Il voit combien ça a ajouté une lueur particulière à ton regard. A tes lèvres que tu te mords quand elles ne sont pas emprisonnées des siennes. Tu sens que trop bien sa main descendre dans ton dos. Vers tes fesses. Levi... T’as un sentiment étrange qui te submerge. La peur et l’appréhension autant que l’envie. Tu espères qu’il aille bien par là mais tu n’as aucune idée de ta réaction futur ni même jusqu’où il pense aller. Tu redoubles tes baisers sur lui, lui faisant comprendre que t’es ok. Il prend son temps sur tes fesses. Tu continues de profiter de ta position pour solliciter son sexe de tes fesses. Il s’occupe du tiens et sa main allant doucement mais sûrement là où tu espérais autant que tu redoutais. Tu arrêtes tes baisers sur ses lèvres, tu arrêtes de bouger sur lui, mais tu ne te recules pas. Tu ne l’arrêtes pas. Et après quelques secondes tu reprends de l’embrasser. Tes yeux fermés car la honte essaie de gagner cette bataille mais tu ne la laisseras pas faire. Il n’empêche que tu calmes tes ardeurs profitant de ces nouvelles sensations. Tes baisers sont plus lent, doux, comme si tu cherchais du réconfort d’apprécier ce qu’il te fait. Comme si tu t’excusais à chaque frissons qui t’ébranle. Up to where you wanna go...? Car tant qu’il s’agit de ses doigts, ça semble gerable... So we’re there now... Ton esprit qui essaie de réaliser votre position et ce qu’il est en train de te faire. Doucement mais sûrement, tu reprends de bouger sur lui... tu vas poser ta main sur son erection. Limite si c’est pas plus pour vérifier qu’il apprécie le moment que pour le faire réagir plus. I’m ok... Et un frisson qui te prend plus que les autres qui se traduit en un gémissement contre ses lèvres. Tes yeux toujours bel et bien fermés. Ta respiration qui a du mal à joindre les deux bouts. You’re so gay Asher. Shut up Tes sourcils qui se froncent brièvement. I know.

Ton souffle se casse contre sa chaleureuse peau, tes dents viennent taquiner son épiderme suivies de tes lèvres qui sucent doucement une zone au niveau de son épaule, agrémentées de ta langue. Ta virilité démontre de manière flagrante toute la concupiscence qui te saisit à l'innovation qu'apporte Asher dans vos ébats intimes. Tes mains se posent contre ses cuisses alors que son fessier vient périlleusement rencontrer ton membre dur, des frissons de volupté t'électrisant à te faire contracter sans vergogne tes muscles. Ton cœur se veut immense et féroce d'émotions, tabassant ta cage thoracique sans vergogne aucune alors que la température dans ton organisme est déroutante. Tu perçois la lueur singulière apparaître dans les précieux kerosene eyes qui t'envoûtent à l'infini, te font vriller à en frémir intensément. Tu devines qu'il extrait de cette audace au moins autant de réjouissance que toi. Tes doigts viennent marquer davantage la peau de ses cuisses, tu résistes difficilement aux vagues de sensations ardentes qui menacent furieusement de te faire perdre le contrôle.

Tu abandonnes ses cuisses pour caresser son dos, provoquer vos intimités davantage. Tes doigts s'arrêtent sur son postérieur. Asher redouble l'intensité de ses baisers ce qui t'encourage à poursuivre dans cette voie. Un gémissement brut file entre tes lèvres, entre deux myriades de baisers, lorsqu'il sollicite ton sexe de ses fesses. Des tremblements fougueux t'étreignent, tu es mitigé entre tes précédents mauvais souvenirs avec Michael et cette nouvelle épopée avec Asher ; tu chasses tes sombres bribes du passé pour savourer ce présent inestimable avec ton fiancé, qui te fait indéniablement pulser de bonheur chaque seconde. Tes râles se multiplient tandis qu'il se mouve contre ton érection, qu'il t'embrasse passionnément. Tu dégages l'une de tes mains pour chérir son sexe et insuffler davantage de délices à l'artiste. Tu sais que tu ne lui feras jamais vivre les mauvaises expériences que ton dernier partenaire sexuel te fait encore regretter. Tu détiens les armes pour le faire baiser le plaisir sans ombre aucune. Tes doigts se veulent plus entreprenant, s'immiscent doucement entre ses fesses pour y caresser sa chaire, alors que ton autre main choie son pénis en connaissance des gestes qu'il apprécie. Le musicien stoppe ses baisers et tu redoutes qu'il ait ressenti ton bref moment de flottement, tu es aux aguets d'un quelconque vœu de sa part de faire marche arrière, ce que tu respecterais derechef. Il ne se recule pas néanmoins et tu viens chérir son cou amoureusement le temps qu'il recueille les esprits qui lui font défaut. Peu importe vos orientations, tu sauras toujours lui prouver à quel point tu l'aimes. Tu te redresses légèrement et il vient reprendre possession de tes lèvres dans un élan qui te fait soupirer d'émotions. Tu lèches sensuellement sa langue tout en reprenant tes délicates caresses au niveau de son intimité, sans pour autant être intrusif, ayant pour ambition de l'y émoustiller. Ton rythme cardiaque s'accélère à mesure que tu sens Asher défaillir contre toi et ton souffle se coupe quand il vient saisir ta verge d'une de ses mains, qu'il reprend avec davantage de volonté sa danse sur ton corps. Ses yeux sont fermés et tu rêves de cueillir les démonstrations de plaisir qui s'échappent de sa gorge. Tes caresses ont désormais plus du massage entre ses fesses. « I want to kiss you there, » tu lui souffles, cuisant et lascif. Tu désires continuer de lui faire découvrir ce plaisir dans des conditions optimales et tu es persuadé que ta langue saura, en ces débuts, procurer de plus puissantes et satisfaisantes sensations au blond que tes doigts. Tu veux qu'il jouisse de votre amour complice comme jamais il ne l'a fait auparavant. « I want to kiss you everywhere, » tu glisses avant de sucer suavement, avidement, le lobe de son oreille, sans cesser tes sensuelles et attentives pressions contre son fessier. Tu as pour objectif de graver sa mémoire de bien-être exceptionnel, le faire perdre la tête de plaisir et d'épanouissement. Le hisser au septième Ciel via une nouvelle embarquée pour tenter de refléter tout le bien qu'il te procure en étant simplement lui, à tes côtés, dans ta vie, dans votre placard sacré. Tu veux l'aimer à la folie, comme il ébranle chaque jour ta raison et tes sens par sa manière de t'apprécier.