AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Besoin d'un coup de main pour t'intégrer ?
Clique ici pour trouver un parrain et relever les défis du nouveau !
Le forum a besoin de vous
N'oubliez pas de voter autant que possible.
Le deal à ne pas rater :
Retour en stock du coffret Pokémon Zénith Suprême – ...
Voir le deal

 the shadows of the mess you made | leoden #10

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité
Invité

the shadows of the mess you made | leoden #10 Empty
Message(#)the shadows of the mess you made | leoden #10 EmptyLun 14 Juin 2021 - 19:08

Abel est lourd, entre mes bras. Il n'a pas dormi de la journée, s'est occupé avec les chats qui l'adorent. D'habitude, je ne l'ai pas avec moi à la maison. Ariane ne pouvait pas le garder et son mari non plus, alors je me retrouve à m'occuper de lui sur mon temps libre à l'appartement.

J'ai pour habitude de dire que je déteste les bébés, mais Abel est différent. Il est casse-pieds, me tire les cheveux dès qu'il en a l'occasion, pleure environ dix fois par heure et hurle quand il n'obtient pas ce pour quoi il pleurait auparavant... je l'adore. Il s'occupe essentiellement en mettant à la bouche tout ce qui lui passe entre les doigts. Quand je le garde chez Ariane, j'arrive à l'occuper sans peine. Il dort, essaie de m'expliquer des théories freudiennes en langage bébé et réclame à manger. Chez moi, c'est différent. Il y a encore des affaires pour les bébés de Charlie, mais Abel semble plutôt enclin à vouloir s'amuser avec des pinceaux. En fin de journée, je dessine avec Abel sur les genoux. Tout appuyé contre moi, il bave sur un crayon que je lui ai donné à mâchouiller.

Lorsqu'on sonne à la porte, je n'y prête d'abord aucune attention. Ariane ne doit pas venir tout de suite et je n'attends personne. Avec les récents évènements, j'ai demandé à Charlie de ne rien organiser pour mon anniversaire. C'est une journée ordinaire durant laquelle nous ne boirons pas de champagne. Nous ne nous soûlerons pas non plus à la bière dans un bar. Je refuse que cette journée soit une fête quand elle marque une autre avancée vers ma mort. Je ne prends pas mes médicaments, parce qu'ils me rendent malade. Le médecin a dit que c'était normal les premiers temps, mais je préfère encore passer ma journée d'anniversaire de façon tranquille.

Deuxième sonnerie, je lève les yeux au ciel. « Allez viens, on va envoyer le voisin se faire foutre. » On est dans un immeuble bourgeois et j'adore les envoyer chier. Je cale Abel entre mes bras. Le bambin continue de baver sur le crayon qu'il tient maladroitement entre ses petits doigts potelés alors que je me dirige vers la porte. D'un coup sec, j'entrouvre la porte...

...et la referme aussitôt. Les yeux écarquillés, je pose une main sur la porte fermée. Je ne croise presque jamais Auden Williams, même pas alors qu'il est mon employeur. Je me porte mieux depuis que ma seule interaction avec lui consiste en un virement sur mon compte en banque et je ne l'ai plus approché depuis... « Tu t'es trompé. T'es pas à la bonne porte. » Dans ma cage thoracique, mon cœur s'emballe. Ma gorge se serre comme si mes muscles se souvenaient encore de la violence dont à fait preuve l'artiste l'année passée. Je serre Abel contre moi par reflexe, ou peut-être pour me rassurer un peu. Il ne fera rien si je n'ouvre pas la porte. Il ne fera rien parce que j'ai un bébé dans les bras. « Tu t'es trompé. » que je lance à travers la porte d'une voix moins hésitante. Dégage de mon palier et retourne en enfer, Auden.
Revenir en haut Aller en bas
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
the shadows of the mess you made | leoden #10 9OYzxwd Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
the shadows of the mess you made | leoden #10 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4
POSTS : 23601 POINTS : 360

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (05)savannah #9aubreyjames #25ginny #116akira


the shadows of the mess you made | leoden #10 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

the shadows of the mess you made | leoden #10 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

the shadows of the mess you made | leoden #10 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

the shadows of the mess you made | leoden #10 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : damon #16

the shadows of the mess you made | leoden #10 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : corpse heart (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

the shadows of the mess you made | leoden #10 Empty
Message(#)the shadows of the mess you made | leoden #10 EmptyMer 16 Juin 2021 - 15:14

Puisque je ne dessine pas et que mes journées se résument à m’occuper de Sloan ou de faire le taxi pour mon frère d’un bout à l’autre de la ville, je n’ai eu qu’à râler quelques secondes avant d’accepter de venir chercher mon neveu chez Dieu sait quelle nounou-vaudou. Ils feraient mieux de me le confier plutôt que de le laisser à la merci d’inconnus qui ne méritent pas d’élever des Williams. Je leur ai dit tout ça, remplaçant simplement les mots par des insultes pour être mieux compris de mes semblables en même temps que j’allumais le moteur de la voiture, quand bien même Abel n’est gardé qu’à quelques rues de chez moi. Bien sûr qu’ils ont choisi quelqu’un habitant à Spring Hill, il ne faut surtout pas que leur petit héritier côtoie la plèbe, vous comprenez.

J’ai un numéro de porte auquel sonner et contre laquelle m’énerver lorsque je ne reçois aucune réponse, m’attendant déjà à ce que le jeune Abel soit retenu en otage avec une demande de rançon astronomique. Il n’en est en réalité rien, les habitants de ce minable loft étant simplement bien plus longs que la moyenne à faire quelques pas de pacotille. L’hiver est arrivé en Australie, c’est au moins ça, la chaleur de l’immeuble n’est pas aussi accablante qu’elle pourrait l’être et même si je n’ai littéralement que ça à faire de mes journées, je ne veux pas que quiconque en vienne à le penser à son tour. J’ai à peine le temps de sentir l’air de la porte s’entrebâillant que je sens plutôt celui qu’elle projette en se refermant avec vigueur.

Et entre deux, un visage, des boucles, une douce dichotomie entre une peau blanche et des mèches de jais. Un rire nerveux de ma part, aussi, parce que Léo est bien le dernier que je m’attendais à voir entourer de ses bras mon neveu. « Tu t'es trompé. T'es pas à la bonne porte. » J’aimerais bien. Sincèrement. J’aimerais ne pas avoir à m’occuper de son cas aujourd’hui, mais force est de constater que cela ne constitue en rien une erreur de ma part, l’adresse envoyée par Saül étant exactement celle devant laquelle je me trouve en cet instant. Je croise les bras sur mon torse, anticipant déjà que je ne risque pas de repartir avec Abel de si tôt et que la journée s’annonce bien longue. « Tu t'es trompé. » J’avais entendu la première fois, entre deux petits cris d’une voix mal assurée. “Je viens chercher mon neveu.” Je n’en ai rien à faire de lui ou de son existence, cela n’est pas voué à changer en cet instant et le fait qu’on se recroise pour la première fois depuis longtemps au moment où Ginny est momentanément hors du tableau n’est qu’une simple et stupide coïncidence. “Abel. Il me connait, sois pas plus stupide que tu ne l’es, Léo.” Je n’avais pas prononcé son prénom depuis des mois. Léo. Les rôles s’échangent alors qu’aujourd’hui je suis le seul à demander à rentrer chez lui. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne cède : il finit toujours par le faire. Ce n’est qu’un gamin attiré par ce qui brille.


the shadows of the mess you made | leoden #10 JCOCzMQ

the shadows of the mess you made | leoden #10 TU9WERG
the shadows of the mess you made | leoden #10 BZUSLyq
the shadows of the mess you made | leoden #10 TqaZuMT

the shadows of the mess you made | leoden #10 2954228499:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the shadows of the mess you made | leoden #10 Empty
Message(#)the shadows of the mess you made | leoden #10 EmptyVen 18 Juin 2021 - 1:01

C'est un cauchemar duquel je vais me réveiller. Entre mes bras, Abel s'agite. Il a reconnu le rire derrière la porte, ou peut-être son odeur, ou peut-être un autre truc que ses sens de bébé peuvent détecter. Peu importe. Il y a Auden Williams derrière ma porte et je m'empresse de donner un tour de plus au verrou. Abel pousse un autre cri et je recule avec l'enfant dans les bras, pour m'éloigner de la menace qui se trouve à quelques centimètres de mon chez-moi. La dernière fois, nous étions sur son territoire. Ici, je suis dans mon droit. Il ne peut rien m'arriver. Déjà, je cherche un téléphone des yeux, pour appeler le premier contact qui me tombera sous les doigts. « Je viens chercher mon neveu. » « C'est le fils de Ariane Parker. C'est pas ton neveu. » que je lance, plus haut que je ne l'aurais voulu. Le fils de Ariane ne peut pas être lié à Auden. Je n'ai jamais demandé de précisions au sujet du père de Abel, mais je n'en ai jamais eu besoin. Ariane ne compte pas Auden dans ses frères, alors la tare qu'il représente doit forcément venir du côté du père; le type riche que je n'ai jamais rencontré. Il n'y a que Ariane qui me paye et je n'ai jamais eu d'interaction avec cet homme - c'est à se demander s'il en a quelque chose à faire, de son fils.

Son fils qui, d'ailleurs, commence à baver sur mon épaule en regardant la porte d'un air intrigué. Cette fois c'est sûr, il a reconnu la voix de Auden. J'entoure un peu plus le bambin de mes bras, prêt à le protéger des attaques du personnages malfaisant qui se trouve sur mon pallier. Prêt à le protéger, ou prêt à m'en servir comme d'une arme; au choix. « Abel. Il me connait, sois pas plus stupide que tu ne l’es, Léo. » « Non. » Non il ne le connaît pas, ou non il n'a pas le droit de prononcer mon prénom après les mois écoulés ? Un peu des deux, certainement. Mais face aux protestations de l'enfant, je suis contraint d'abdiquer. A regret, je m'approche de la porte, que j'entrebâille assez pour le voir lui. Mon cœur bat la chamade alors que remontent les souvenirs des dernières fois. Je le déteste de se trouver ici sans prévenir, alors que je suis seul et que tout se passait bien, jusque ici. L'alliance que je porte à l'annulaire me brûle le doigt. Je n'ose pas chercher la sienne des yeux, mon regard est occupé à soutenir le sien.

« Ariane doit venir le chercher. Je te le laisse pas, c'est comme ça que les gamins se font kidnapper. » Je ne plierai pas, même s'il faut que Ariane vienne me confirmer en personne ce désastre, je refuse de me plier aux demandes de l'homme qui se tient devant moi. Je me suis trop écrasé, à mes dépens. Ce Léo là est mort. Pourtant, une part - pas si infime que ça - de mon esprit se souvient. Rien ne saurait effacer les moments passés aux côtés du peintre, probablement les meilleurs de ces dernières années. Les meilleurs, mais aussi les plus terribles. « Dégage. Je vais appeler les flics. » Ce n'est qu'une menace - ou peut-être pas. Je sais qu'il n'y cèdera pas, voilà pourquoi je repousse la porte et me dépêche d'attraper le téléphone, composant au passage le numéro susnommé. J'ai essayé de garder une certaine contenance mais mes doigts tremblent déjà, alors que Abel se met à pleurnicher. Un peu plus et je me mettrai à pleurer aussi, envahi par une soudaine panique que je ne me connaissais plus. Je ne peux pas me retrouver dans la même pièce que le peintre, sur qui j'ai oublié de fermer le verrou de la porte.
Revenir en haut Aller en bas
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
the shadows of the mess you made | leoden #10 9OYzxwd Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
the shadows of the mess you made | leoden #10 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4
POSTS : 23601 POINTS : 360

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (05)savannah #9aubreyjames #25ginny #116akira


the shadows of the mess you made | leoden #10 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

the shadows of the mess you made | leoden #10 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

the shadows of the mess you made | leoden #10 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

the shadows of the mess you made | leoden #10 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : damon #16

the shadows of the mess you made | leoden #10 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : corpse heart (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

the shadows of the mess you made | leoden #10 Empty
Message(#)the shadows of the mess you made | leoden #10 EmptySam 26 Juin 2021 - 22:30

Il a gagné du courage je-ne-sais-où et si j’en aurais été plutôt ravi en temps normal, aujourd’hui cela m’exaspère bien plus que le reste. Cela m’ennuie d’autant plus qu’il ne de cesse de s’enfoncer dans ses mensonges, se croyant plus doué que moi au jeu de la vérité. Il est toujours ce même gamin stupide, voilà tout. « C'est le fils de Ariane Parker. C'est pas ton neveu. » Je souffle, pose ma tête fatiguée contre la porte qui ne bouge pas. “Rassure moi, tu sais que pour faire des bébés il faut deux personnes, Léo ?” Il est peut-être stupide, mais je pense que pour cette partie de l’histoire au moins, il est bien au courant des choses. J’en ai été témoin, d’une certaine manière. Témoin et acteur. “Il est le fils d’Ariane Parker-Williams et de Saül Williams.” Il lui manquait une variable, je pense qu’elle pourrait plutôt bien l’intéresser. Ce simple mot, ajouté aux bons emplacements, change toute la donne de l’histoire. Qu’il le veuille ou non, Abel est bien mon neveu et j’ai ainsi bien plus le droit de regard sur lui qu’il n’en aura jamais. Ainsi donc il a sombré au point de devenir nounou ? Il ne peint plus, l’enfant ?

« Non. » Depuis quand est ce que le ‘non’ est une réponse acceptable, ou même une réponse qu’il ose formuler face à moi ? Je suis le seul à lui refuser certaines choses mais l’inverse n’est pas concevable, encore moins lorsque cela a le moindre rapport avec ma famille. Je relève la tête, tente une fois de plus de m’énerver sur la poignée de porte que je vais très bientôt me risquer à martyriser s’il ne se décide pas à m’ouvrir. Avant que mes doigts n’arrivent à s’enrouler autour du métal, il finit par l’entrouvrir lui-même, me faisant ainsi apercevoir ses éternelles boucles brunes et ses yeux d’un vert irlandais. Mon sourire est mince mais existant. Il est le premier depuis bien longtemps. Ce n’est pas de la joie, ne soyez pas naïfs à ce point. C’est un sourire victorieux : s’il commence à entrouvrir la porte maintenant, il finira par arriver au bout sous peu. « Ariane doit venir le chercher. Je te le laisse pas, c'est comme ça que les gamins se font kidnapper. » De nous deux, par définition, il est le seul en train de kidnapper le jeune garçon que j’imagine déjà être étouffé sous ses bras paniqués. « Dégage. Je vais appeler les flics. » A mon tour de répondre par l’évidence. “Non.” Je ne le défie pas de le faire, ce serait de la folie. Je me contente de l’évidence : non, il n’appelera pas les flics. Il a bien trop envie de me revoir et de s’assurer que je ne suis pas un mirage pour oser faire une telle chose. Qu’est ce qu’il leur dirait, de toute façon, aux policiers ? Auden m’a fait peur, j’ai paniqué. Cela ne fait aucun sens. Il agit sous le coup de la peur, ou de la colère. Les deux, sans doute. La porte claque à nouveau, emportant avec elle le parfum de l’artiste.

Il y a le son d’un Abel qui balbutie et souhaite discuter avec nous ; pas celui de la clé qu’on tourne par deux fois dans la serrure. Ni même une seule fois. Je n’ai pas essayé de me faufiler lorsqu’il s’était contenté de l’entrebâiller mais ne pas saisir ma chance en cet instant serait réellement stupide. Après avoir soufflé doucement, je pousse donc la porte du bout de mes empreintes, mon autre main appuyée sur la poignée. Il a le téléphone à la main mais je pourrais mettre ma main au feu qu’il n’a composé aucun numéro. Et si tel est le cas, je sais qu’il n’ira pas jusqu’au bout et qu’il se figera lorsqu’il entendra ‘police de Brisbane, que puis-je pour vous ?’ J’ai de bien meilleurs mots (maux ?) à partager avec lui, en commençant par accepter de lui laisser Abel dans les bras malgré son indélicatesse. Derrière moi, la porte se referme bien plus doucement. Devant moi, j’élève avec une lenteur infinie ma main puis mon index pour venir effleurer la ligne de sa mâchoire. Abel tend sa main pour tenter d’attraper mon doigt ; je le laisse volontiers à la merci de sa bouche sans dents. “C’est ici que j’ai frappé, il me semble.” Ce n’est que dans les yeux de Léo qu’est planté mon regard, volontairement affiché sans aucune expression. “Tu veux que je t’aide à composer le numéro ?” J’avais dit que je ne le ferai pas. Il faut croire que c’était trop tentant. Le geste suivant consister à enrouler les doigts de ma main libre autour des siens, eux-même accrochés au téléphone.


the shadows of the mess you made | leoden #10 JCOCzMQ

the shadows of the mess you made | leoden #10 TU9WERG
the shadows of the mess you made | leoden #10 BZUSLyq
the shadows of the mess you made | leoden #10 TqaZuMT

the shadows of the mess you made | leoden #10 2954228499:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the shadows of the mess you made | leoden #10 Empty
Message(#)the shadows of the mess you made | leoden #10 EmptySam 26 Juin 2021 - 23:48

La porte doit maintenant supporter le poids de sa tête - vide, légère, que je verrais bien écrasée sous les pneus d'un camion - et je l'entends soupirer. Auden ne fait pas ça, d'habitude. Il cogne, il insulte, il crie jusqu'à ce que le monde cède à ses désirs. Dans mes bras, Abel pousse un cri. Ce n'est pas un cri effrayé mais plutôt un cri de joie. Je crois qu'il essaie de communiquer avec Auden, confirmant au passage qu'à mon grand désespoir, le peintre dit vrai. « Rassure moi, tu sais que pour faire des bébés il faut deux personnes, Léo ? » Et je sais que je n'en aurai jamais, des bébés. Même si Charlie en veut. C'est pas possible. Plus possible. « Il est le fils d’Ariane Parker-Williams et de Saül Williams. » Et mon monde s'effondre, alors que ma bouche s'assèche, soudain. Je ne connaissais pas le nom de son mari, elle m'en a toujours parlé de façon vague et je ne m'y suis jamais intéressé. C'est Ariane qui me paye, de toute façon. Je n'ai jamais eu affaire au père de l'enfant que je garde seulement de façon très ponctuelle. Je dépanne, c'est tout. Je ne me mêle de rien, jamais, mais il faut que ce soit toujours dans les pires pots que je fasse mes confitures - peu importe ce que signifie vraiment l'expression, je me comprends. « T'-t'es pas le seul Williams de la ville. » que je balbutie assez fort pour que le son traverse la porte. Je cherche, sur le visage de Abel, des ressemblances avec Auden. Abel a de grands yeux bleus et un regard aussi borné que celui de sa mère. Ses cheveux sont blonds comme les blés et il n'a rien d'un futur connard ou que sais-je. Il sera astronaute ou coureur de marathons, pas manipulateur pathologique. Il sera un type bien, même s'il me casse les pieds pour le peu d'heures que je le surveille par semaine.

Et je vais appeler les flics, de toute façon. Auden n'aura pas le loisir de venir chercher Abel sans passer par quelques emmerdes avant. J'aurai mon content de malheurs et de sorts jetés à l'artiste qui cessera de me payer pour le travail que je fournis sans que nous ne nous croisions jamais et je retournerai à ma vie d'homme marié à la plus jolie femme de Brisbane. La plus méritante, aussi. « Non. » Non ? Alors que Abel commence sa crise de larmes, je m'empresse de composer le numéro que j'ai menacé d'appeler. Alors que je presse la touche verte, Auden s'empresse de refermer la porte derrière lui. Figé, je tiens pourtant Abel contre moi.

Et oh, qu'il brûle, ce contact. Il arrache à ma colonne une floppée de frissons qui réveillent en moi des souvenirs bien trop nombreux. C'est avec douleur et avec délice que je me souviens des contacts et des murmures, des rires et des soupirs. C'est avec effroi que je constate que mon corps répond immédiatement à l'appel, enamouré comme au premier jour. Ces - ses - doigts qui savent donner le mal comme le bien, je les connais pour les avoir observés de trop longues minutes, dans la pénombre. Je connais les courbes de sa nuque pour m'y être penché, toutes les voutes et tous les creux comme un pèlerin connaîtrait ceux de sa chapelle. S'il n'y a pas de place pour la contemplation en cet instant, c'est avec horreur que je constate que mes yeux connaissent encore parfaitement la danse qu'ils effectuaient autrefois, passionnés par l'homme qui se tient devant moi. Mon cœur, quant à lui... oh, mon cœur mérite à lui seul qu'on lui dédie un paragraphe. Emballé comme il est en cet instant, il sait plus distinguer la peur de la mélancholie. Je ne connais plus le plus noble de mes organes, qui est fatigué de constater que je retombe à nouveau dans des pièges que j'avais juré de mettre derrière moi.

« C’est ici que j’ai frappé, il me semble. » Embrassé, aussi, que je voudrais lui dire sans que rien ne sorte pour autant. Mes yeux questionnent, espère, mais je me dépêche de fuir ce contact trop longtemps attendu. Un réflexe, sans doute acquis durant l'année passée à me morfondre en attendant un retour. Un retour, il n'y en a pas eu et il n'y en aura jamais, pas même de ma part. Je ne retrouverai pas le Léo des années passées et c'est un regard mauvais que je lance à l'artiste. Oui, c'est là qu'il a frappé et j'en garde la morsure douloureuse, que je sens parfois renaître dans les plus noirs de mes songes. Le filet d'air qui passe dans ma gorge rappelle à mes muscles qu'un jour, Auden m'a aussi littéralement coupé le souffle. Je ne peux pas me défaire de cette image pas plus que je ne peux me défaire de la sensation d'être retiré du monde, dans cette galerie où je n'ai jamais remis les pieds.

L'instant de flottement passe quand un énième bip me signale que je serai bientôt mis en relation avec la police. Abel s'est calmé, entre mes bras. Il babille à nouveau, occupé à essayer d'attraper la main de Auden de ses doigts patauds. « Tu veux que je t’aide à composer le numéro ? » Auden qui, justement, a franchi une autre ligne. Ses doigts ainsi enroulés autour des miens donnent à mon cœur des envies de sprint. Je pourrais le vomir sur ses pieds si j'ouvrais la bouche. Je pourrais- « ...votre urgence ? » Il y a eu des mots avant cela mais je ne capte la voix de l'homme à l'autre bout du fil que maintenant que le bourdonnement a cessé dans mes oreilles. Les yeux plantés dans ceux de Auden, je ne peux pas me résoudre à demander l'aide dont j'ai besoin. Et parce que j'ai les mains occupées, je ne peux me mettre à prier qu'en pensée qu'un Dieu généreux vienne me sortir de cette horrible situation. « Qui est à l'appareil ? » J'ouvre la bouche pour la refermer aussitôt. Plus aucun mot ne fait sens et sous les yeux du peintre, je crois que j'ai aussi perdu la faculté de parole. Il ne me fait plus peur et je crois que c'est le sentiment contradictoire qu'il m'inspire qui me coupe l'herbe sous les pieds. « J-je me suis trompé. » Doucement, pour ne pas rompre le contact, je déplace mon pouce pour essayer de raccrocher. Il est si proche. Il me suffirait de me déplacer un peu, juste un peu pour-

« Ariane m'a rien dit. Je savais pas. » Je chuchote, maintenant. Je chuchote même si je suis certain qu'il peut voir la haine que j'ai dans les yeux. La haine mêlée d'autre chose, sûrement. « Je dessinais avec Abel. Tu nous déranges. » A l'évidence, Abel n'a plus aucun crayon baveux entre les doigts. Les feuilles sur lesquelles il a étalé sa salive reposent partout autour du canapé. « Pars. Dis lui de revenir à l'heure fixée. S'il te plaît. » Ou garde mes doigts entre tes mains et ne les lâche jamais.
Revenir en haut Aller en bas
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
the shadows of the mess you made | leoden #10 9OYzxwd Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
the shadows of the mess you made | leoden #10 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4
POSTS : 23601 POINTS : 360

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (05)savannah #9aubreyjames #25ginny #116akira


the shadows of the mess you made | leoden #10 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

the shadows of the mess you made | leoden #10 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

the shadows of the mess you made | leoden #10 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

the shadows of the mess you made | leoden #10 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : damon #16

the shadows of the mess you made | leoden #10 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : corpse heart (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

the shadows of the mess you made | leoden #10 Empty
Message(#)the shadows of the mess you made | leoden #10 EmptyDim 27 Juin 2021 - 15:31

« T'-t'es pas le seul Williams de la ville. »
Non, tu as raison. On a aussi deux sœurs du même nom.

Mes yeux ne lâchent pas les siens un seul instant, ils ne doutent pas non plus que l’appel se terminera sans qu’il ait été jusqu’au bout des choses. Il s’est peut-être passé bien des choses pour lui en un an, mais il ne peut pas avoir changé du tout au tout. Il est un lâche et il le restera ; demander de l’aide à la police ne lui ressemble pas. Au fond, il n’a sûrement même pas envie que je m’en aille. Si tel avait été le cas, il aurait au moins commencé par se défaire de l’emprise de ma main contre la sienne et je n’aurais pas tenté d’utiliser la force. Au lieu de ça, ses doigts statiques sont réchauffés par les miens, brûlants. « ...votre urgence ? » Quelle est ton urgence, Léo ? Est-ce celle de s’enfuir ou de m’embrasser ? Est-ce que tu oseras même faire une seule de ces deux ? Non, bien sûr que non. Tu es toujours le même, je l’ai déjà statué et le verdict est sans appel. « Qui est à l'appareil ? » Un garçon perdu qui n’a pas intérêt à oublier qu’il tient mon neveu entre ses bras filiformes. « J-je me suis trompé. » Nous y voilà. Le bourdonnement du téléphone cesse en même temps qu’il raccroche l’appareil et l’appel. Bon garçon. Ses doigts ne bougent toujours pas mais les miens, eux, les lâchent enfin. Qu’il ne recommence pas déjà à s’habituer à ma présence, tout n’est qu’éphémère.

« Ariane m'a rien dit. Je savais pas. » Il semble bouillonner de l’intérieur, état de corps et d’esprit qui ne lui convient que très peu au teint. Léo est doux, naïf, innocent, il n’a rien d’un vengeur et n’est sûrement pas capable de la moindre amertume. Il a été catapulté sur le mauvais champ de bataille et ne comptez pas sur moi pour le sauver de là. “Elle ne pense pas que le nom de Williams signifie quoi que ce soit pour toi.” Je ne défends pas Ariane, ne vous y méprenez pas. Je ne fais qu’appuyer un peu plus sur la plaie qui se rouvre sous mes yeux, lui statuant évidence sur évidence. Ce n’est pas le nom de Williams qui signifie réellement quoi que ce soit pour lui ; c’est moi qui aie de l’importance. Il serait même naïf au point de penser qu’il existe un nous dans toute cette histoire. « Je dessinais avec Abel. Tu nous déranges. » Oh oui, comme si je n’avais aucun œil aguerri en matière de dessin et ne savais réellement pas comment juger une œuvre ni même prodiguer des conseils à son créateur. S’il cherche des excuses pour me virer de cet appartement, qu’il trouve mieux que ça. « Pars. Dis lui de revenir à l'heure fixée. S'il te plaît. » Sinon quoi ? Le besoin persistant de le défier gagne sur tout le reste et il est évident que je ne bougerai pas de là. Par manque de confiance, pourtant, mon premier geste consiste à reprendre Abel entre mes bras et le garder reposé contre mon torse, où il sera bien plus en sécurité qu’auprès de ce morveux. J’esquisse un sourire noyé contre sa peau, lui laisse quelques secondes un doigt pour qu’il bave dessus à sa guise. Il va de soi que je n’ai pas esquissé le moindre pas en direction de la porte et que cela ne m’effleure pas même l’esprit.

Il s’appelle comment ?” Mes yeux semblent assassins alors qu’ils observent son alliance d’une banalité affligeante et je retire le jouet préféré de la bouche d’Abel pour mieux venir triturer son annulaire entre mes doigts. Le nom de son époux m’importe totalement, bien sûr. Je ne cherche qu’à lui démontrer que je suis encore loin d’être aveugle et que chaque tentative qu’il aura eu pour tenter de tourner la page est jugée pathétique. “Montre moi les dessins.” Je veux savoir si, dans ce milieu au moins, il a évolué, à défaut de l’avoir fait où que ce soit ailleurs.


the shadows of the mess you made | leoden #10 JCOCzMQ

the shadows of the mess you made | leoden #10 TU9WERG
the shadows of the mess you made | leoden #10 BZUSLyq
the shadows of the mess you made | leoden #10 TqaZuMT

the shadows of the mess you made | leoden #10 2954228499:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the shadows of the mess you made | leoden #10 Empty
Message(#)the shadows of the mess you made | leoden #10 EmptyMer 21 Juil 2021 - 12:50

« Elle ne pense pas que le nom de Williams signifie quoi que ce soit pour toi. » « Parce qu'il ne signifie rien. Ne te donne pas plus d'importance que tu n'en as. » que je lâche, pas plus convaincu que ça par ma tirade. Le nom de Williams si signifie rien. C'est un élément du passé et j'aimerais qu'il reste là où il est. Mais Auden en a vraisemblablement décidé autrement. Contre moi, Abel s'agite et donne raison à l'artiste. C'est un petit bébé, mais un bébé intelligent. Il perd déjà patience, démontrant au passage qu'il bien le fils de sa mère. Comment est son père ? Je ne me suis jamais interrogé à ce sujet, il n'y a bien qu'Ariane qui compte dans toute cette histoire. Et je n'aime pas beaucoup me poser les questions qui fâchent. Surtout pas quand elles font ressurgir dans ma vie des personnages avec lesquels je croyais avoir réglé mes affaires. De mes bras, Abel passe dans ceux de Auden et je n'ai pas la force de le retenir. Mes bras autrefois occupés se croisent contre mon torse. Je laisse mon regard glisser sur le bambin qui semble très heureux de retrouver son oncle. Ses petits doigts potelés attrapent ceux de l'artiste dans le but de les mordre. La scène m'arrache un sourire attendrit qui disparaît aussitôt que je remarque son apparition.

Je voudrais qu'Auden s'en aille mais ce dernier n'a pas l'air du même avis. Tout comme lui, je reste planté là où je me trouve, incapable de réitérer ma demande. « Il s’appelle comment ? » Ses doigts attrapent mon alliance. J'arrache ma main de la sienne, décidé à ne pas lui laisser l'honneur de poser ses sales pattes sur ce que j'ai de plus précieux. « Ca te regarde pas. » que je marmonne, le ton aussi amer que je le peux. Et même si je meurs d'envie de lui dire combien je suis heureux avec Charlie, je me retiens de lui divulguer tout ce qu'il pourra utiliser contre moi. Je le sais capable de piquer plus douloureusement que je n'en serai jamais capable. Auden Williams excelle en méchanceté, si bien que je me demande encore ce qui l'a rendu si aigri. Peut-être est-ce parce qu'il est tout seul, bien que j'ai toujours été persuadé que Ginny avait un effet bénéfique sur sa petite personne. Il ne la mérite pas, de toute façon. Si je ne tenais pas à la vie, je le lui aurais dit depuis un bon moment. « Montre moi les dessins. » Un instant, je reste planté devant lui à affronter son regard. Il ne me faut pas beaucoup de temps pour me détourner et aller attraper les feuilles sur lesquelles je travaillais avant qu'Abel ne décide d'y pousser une tasse de café. De la tache, j'ai tiré des dessins hasardeux, des croquis qu'on pourrait prendre pour des traits tracés sous acide et des mondes tirés tout droit d'un conte pour enfant. « Je voulais faire des études de corps mais Abel en a décidé autrement. » Sur l'une des feuilles - la plus propre - reposent les quelques mains tracées en double et en triple. L'une d'entre elles est particulièrement propre, mais plutôt simple. Depuis que je me suis blessé le poignet, les mains sont les parties du corps que je réalise le mieux. « Y'a un autre truc, aussi. Attends. »

Je reviens avec une planche que je laissais sécher dans l'attente de voir ce qu'elle donnerait au final. Dans le regard d'Auden, je ne sais pas ce que je cherche. De l'approbation, peut-être. C'est beaucoup demander. Juste l'absence de déception serait bien, pour commencer. « Tu ne peins plus. » Je l'ai remarqué à ses mains, que je ne connaissais que couvertes de couleurs. Je l'ai aussi remarqué parce que les gens parlent, quand je vais dans les galeries et que je prends des nouvelles du peintre. C'est mieux de l'entendre de la bouche des autres plutôt que de lui demander à lui. Je n'ai plus osé le faire depuis l'année passée, quand sa violence m'a laissé des marques plus profondes que les bleus laissés contre mon cou. « Elle s'appelle Charlie. » que je marmonne, pour répondre à sa question précédemment posée. Moi, je sais me rendre.
Revenir en haut Aller en bas
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
the shadows of the mess you made | leoden #10 9OYzxwd Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
the shadows of the mess you made | leoden #10 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4
POSTS : 23601 POINTS : 360

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (05)savannah #9aubreyjames #25ginny #116akira


the shadows of the mess you made | leoden #10 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

the shadows of the mess you made | leoden #10 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

the shadows of the mess you made | leoden #10 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

the shadows of the mess you made | leoden #10 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : damon #16

the shadows of the mess you made | leoden #10 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : corpse heart (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

the shadows of the mess you made | leoden #10 Empty
Message(#)the shadows of the mess you made | leoden #10 EmptyJeu 29 Juil 2021 - 14:58

« Parce qu'il ne signifie rien. Ne te donne pas plus d'importance que tu n'en as. »
Répète-le jusqu’à en être convaincu.

Il ment comme un arracheur de dents ; et encore, il ne serait pas même capable d’infliger une quelconque douleur à autrui. Tant pis pour lui, après tout ce n’est en rien mon problème et nos deux chemins de vie ne sont pas amenés à se croiser davantage. Je viens chercher mon neveu, je fous en vrac les morceaux de vie qu’il avait réussi à rassembler et je ne le revois plus jamais. Tel est le plan que je suivrai à la lettre, commençant par prendre Abel dans mes bras et le laisser jouer avec son jouet favori : mes doigts à croquer. Ce n’est pas avec le peu de dents qu’il a que je crains la moindre morsure, de toute façon. A mes yeux, ce n’est qu’une façon de plus de prouver à Léo qu’il n’est doué que pour avoir tort ; mais qu’il le fait très bien, au moins.

Curieux et bien décidé à semer le trouble partout où je passe, je laisse mon attention rapidement vaciller en direction de l’alliance portée à son annulaire, laquelle je triture sans ménagement jusqu’à ce qu’il reprenne sa main hâtivement. Quel garçon trop attaché aux apparences, je le pensais bien plus libre d’esprit pour un peintre de son talent. « Ça te regarde pas. » Non, en effet. Ça me regarde tout aussi peu que cela m’intéresse, mais ce n’est pas pour autant que je n’ai pas envie de connaître le nom de l’homme qui a su prendre si rapidement place dans sa vie - je ne m’aventurerai pas à en dire autant pour la place dans son coeur. Je reprendrai le sujet plus tard, je ne suis pas prêt de déguerpir de cet appartement alors qu’il y a à ma portée tant de jeux auxquels j’adore jouer et donner de mon temps. Riccioli en tête de liste, cela va de soi.

L’ordre de me montrer ses dessins reste sans réponse pendant une seconde mais le fait courir d’un bout à l’autre de l’appartement l’instant qui suit. Mes yeux ne lâchent pas sa silhouette qui va et vient avec ardeur, ils ne s’éloignent jamais non plus de son visage lorsqu’aux dessins il mêle les explications allant avec. Ce n’est que dans un troisième temps que je m’intéresse effectivement à ce qu’il a pu créer et inventer en mon absence. « Je voulais faire des études de corps mais Abel en a décidé autrement. » Officiellement, je critique avec vigueur tous ceux qui font des études de corps de pacotille et se contentent de représenter le réel. Officieusement, c’est ce qui a occupé la plupart de mes nuits et beaucoup de mes journées avec. C’est ainsi qu’on apprend le mieux, et il n’y a rien de comparable. La sienne est qualitative, bien que je trouve énormément de choses à redire. Il n’a pas tant progressé que ça en mon absence, heureusement pour lui qu’il peut au moins compter sur un bon coup de pinceau. “J’ai passé des mois à ne dessiner que des mains.” Statiques ou en mouvement, avec ou sans peau, à vif ou parfaites. Je les ai dessinées sous toutes leurs formes, comme si tout ceci allait avoir le pouvoir de me rendre la mobilité de mon poignet et la capacité à justement dessiner toutes les idées qui trottent dans mon esprit. Léo n’a pas à savoir la raison de tout ceci, la seule conséquence est bien assez pour ses jeunes oreilles. De toute façon, son second dessin capte déjà mon attention et de ma main libre je triture le papier, en devine les différentes couches, comprends comment l’oeuvre a été pensée et réalisée. J’analyse en silence, concentré et surtout intéressé, parce que certaines choses ne changeront jamais. “C’est pas trop mal.” Il sait qu’il n’aura pas le droit à plus venant de ma part. C’est pas trop mal signifie déjà beaucoup.

« Tu ne peins plus. » J’ai un rire amer, pris de court par une annonce à laquelle je ne me serais jamais attendu. Désormais, mon regard reste posé sur les œuvres simplement parce qu’elles constituent un refuge pour ne pas avoir à le reporter sur ses prunelles claires. “Et tu n’es plus mon apprenti non plus, ce ne sont donc pas tes affaires.” Je ne peux pas nier l’évidence, ne me reste donc que l’agressivité en guise de réponse universelle. Pourtant, j’ai bien raison : ce ne sont pas ses affaires. Nos vies ont pris des chemins bien différents et si je peux me permettre de m’imiscer dans la sienne comme bon me semble, l’inverse n’est pas vrai. Maintenant, mon poing se referme, énervé d’avoir perdu à un jeu pourtant si facile, et mon attention se déporte définitivement des deux œuvres. Si j’avais pourtant des dizaines de remarques acerbes à lui partager, il est celui qui me prend de court, répondant à une question que j’avais presque oubliée, depuis. « Elle s'appelle Charlie. » Le sourire qui prend place sur mon visage se veut fier et victorieux ; moqueur, aussi, bien sûr. “Tu te la joues hétéro ? Ça pourrait être mignon si ce n’était pas pathétique.” Il rend les armes facilement mais je ne sais pas faire ça. Je ne sais qu’attaquer, encore et toujours, et parfois faire simplement semblant de manquer ma cible. Après tout, il ne faut pas qu’elle perde tout son sang trop rapidement. “Tu lui donnes combien de temps avant de retomber dans mes bras ?” Allons, ça aussi c’est une évidence. C’est une question pour la science, dira-t-on. Je ne précise simplement pas si mes bras seront là pour l'accueillir en retour.


the shadows of the mess you made | leoden #10 JCOCzMQ

the shadows of the mess you made | leoden #10 TU9WERG
the shadows of the mess you made | leoden #10 BZUSLyq
the shadows of the mess you made | leoden #10 TqaZuMT

the shadows of the mess you made | leoden #10 2954228499:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
Invité

the shadows of the mess you made | leoden #10 Empty
Message(#)the shadows of the mess you made | leoden #10 EmptyDim 1 Aoû 2021 - 23:35

« J’ai passé des mois à ne dessiner que des mains. » Je voudrais lui dire que je sais, mais la vérité est que je n'en savais rien. Je voudrais aussi lui dire que les mois qui ont précédé mon mariage à Charlie, je les ai passé à me morfondre au fond de mon lit. Je voudrais lui dire que j'ai passé une année dans le brouillard mais je me retiens, conscient que cela me ferait paraître plus pathétique et désespéré que je ne le suis vraiment. Je me contente de reporter mon regard sur Abel qui mord toujours son oncle avec autant d'énergie. Lorsque les yeux de Auden se posent sur la dernière planche que je lui tends, je m'attends à recevoir une pluie de reproches et de commentaires négatifs. Au contraire, son regard n'est pas si désabusé et déçu qu'il l'est habituellement. Patient, j'attends une quelconque réaction de sa part. Je sais que ce que je soumets n'est pas le mieux que je puisse faire, mais c'est tout ce qu'une année passée dans le noir me permet de produire. Il doit savoir ce que ça fait, s'il a vraiment passé des mois à ne dessiner que des études de mains. Bien sûr, il soutiendra mordicus que c'est parce que c'est ce qu'il voulait faire de façon délibérée, mais je sais que c'est surtout parce qu'il ne peint plus autant qu'avant. « C’est pas trop mal. » Je fais de mon mieux pour contenir mon soulagement et la joie d'avoir décroché ce qui ressemble le plus à un compliment. « Je sais. » que je me contente de marmonner, tête haute, relevant déjà de nombreux défauts que j'aurais pu corriger si l'artiste avait été là pour les pointer du doigt dès le départ. C'est sous son aile que j'ai le plus progressé et cela, je ne saurais l'oublier. Même dans le mauvais, il y avait du bon.

Mais je ne sais pas tenir ma langue très longtemps. Peut-être est-ce parce que j'ai soudain la sensation que tout est plus apaisé que je me permets une remarque, toujours est-il qu'elle ne plaît pas à Auden. Et j'aurais dû m'en douter. Mais c'est bien, non ? C'est que je progresse, c'est que j'oublie. C'est que je me détache - enfin, c'est ce que je voudrais. « Et tu n’es plus mon apprenti non plus, ce ne sont donc pas tes affaires. » « Ton apprenti, vraiment ? » Je laisse échapper un rire amer. « Ton divertissement. » Je préfère corriger d'emblée, peut-être pour me prouver à moi-même que j'ai pris du recul suite à ce que j'ai vécu aux côtés de Auden. Peut-être aussi pour mettre de la distance et pour me forcer à intégrer que ces mois étaient loin d'être une promenade de santé... et pourtant. Je répète malgré tout les mêmes erreurs, en boucle. Je regrette aussitôt d'avoir parlé de Charlie. « Tu te la joues hétéro ? Ça pourrait être mignon si ce n’était pas pathétique. » « Va te faire foutre. » Je reprends mes croquis, oubliant la présence d'Abel qui ne devrait pas entendre de si vilains mots à un âge si jeune.

Je me suis détourné pour ne pas avoir à faire face à Auden, parce que je sais que les mots suivants seront pires. Pris d'une soudaine envie de rangement, je me déleste de mes travaux dans un coin de la pièce. « Tu lui donnes combien de temps avant de retomber dans mes bras ? » « Tu n'étais pas marié ? C'est drôle, j'ai hâte que Ginny apprenne que tu es venu ici. » Je viens à nouveau me planter devant lui, certain qu'il n'osera rien avec un bébé dans les bras. Je ne peux pas m'empêcher de respirer un peu plus difficilement, pourtant. Il faut croire que lorsque mon corps a effacé les bleus que Auden avait laissé de ses poings, mon esprit se souvient encore de la douleur et des crises d'angoisse qui ont suivi par la suite. « J'aime Charlie. Si tu ne t'amuses plus autant avec Ginny, ce n'est peut-être pas moi qui suis pathétique à me la jouer hétéro. » Et pourtant... Mâchoire serrée, je lui désigne la porte. « Je crois qu'il faut que tu partes. » Mais une autre partie de moi voudrait le voir rester et à l'évidence, elle n'est pas si éteinte que ce que je croyais.
Revenir en haut Aller en bas
Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
le complexe de Dieu
the shadows of the mess you made | leoden #10 9OYzxwd Présent
ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Dire à Ginny qu'il veut divorcer: check. Dire à James qu'il l'aime (à un moment pas opportun du tout): check.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Le passage chez James a été aussi bref que chaotique, finalement. Il reste à l'hôtel en attendant de trouver autre chose.
the shadows of the mess you made | leoden #10 Ea555c08fd728878e94d6f1508e526d4
POSTS : 23601 POINTS : 360

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (05)savannah #9aubreyjames #25ginny #116akira


the shadows of the mess you made | leoden #10 Ced3f346bf11c2988b40736efd5224dfde6f3e94
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

the shadows of the mess you made | leoden #10 02758a5bdb605676271cd8651f6b01e61722e808
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.

the shadows of the mess you made | leoden #10 Tumblr_nsbti9nOT01t0u8w9o4_250
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

the shadows of the mess you made | leoden #10 6cec3c203940f6f6e8ed3f9e3682f4ef507bab22
modeo #5 › young, dumb. now all the words are my own, but i don't want you to judge. i thought inspiration was all about fun, life's been eating me up it's poisoned my cup and if i leave the house, i'll get hit by a truck.

RPs EN ATTENTE : damon #16

the shadows of the mess you made | leoden #10 A14f2e701b77642d6b86bb52b2455fb019c96709
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : corpse heart (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › louisbxne (gif ugo)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

the shadows of the mess you made | leoden #10 Empty
Message(#)the shadows of the mess you made | leoden #10 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 17:48

« Et tu n’es plus mon apprenti non plus, ce ne sont donc pas tes affaires. »
« Ton apprenti, vraiment ? Ton divertissement. »

Il a pris du poil de la bête, c’est amusant mais bien loin d’être suffisant pour que je pense un seul instant à m’aplatir devant lui. “Si tu joues sur les mots, t’es plus ma pute qu’autre chose.” Il aurait dû accepter le titre d’apprenti que je lui avais donné, maintenant il n’aura pas le droit à quoi que ce soit qui s’en rapproche de près ou de loin avant bien longtemps. Avouons-le, ma pute ça lui correspond plutôt bien, quand même, quand on sait qu’il accourt au moindre de mes mots et répond encore mieux qu’un chien dressé. « Va te faire foutre. »Voilà quelque chose de bien plus habituel : Léo qui s’emporte et reprend tous ses croquis au moindre mot de travers de ma part. C’est une scène qui a tout d’un déjà-vu et qui a le don de m’amuser énormément, au point où je le laisse avoir le dernier mot sans même tenter de contre-attaquer. Il se fera rapidement marcher dessus à nouveau, il mérite un peu de répit, le gamin bouclé.

Puisque je suis le seul à oser poser le questions qui importent, je lui demande combien de temps il saura se tenir avant de laisser derrière lui sa femme pour mieux retomber dans mes bras, comme lui seul sait si bien le faire. « Tu n'étais pas marié ? C'est drôle, j'ai hâte que Ginny apprenne que tu es venu ici. » Il est adorable, le petit australien. Qu’il me le dise, s’il arrive à contacter ma femme. Ca en ferait au moins un de nous deux et elle lui donnerait par la même occasion tous les consentements du monde, lui souhaitant tout le bonheur du monde à mes côtés là où je ne le tolérerai de toute façon que quelques temps. Contre mon torse, Abel s’agite de rester sans bouger aussi longtemps, à écouter sans les comprendre des adultes qui ne savent faire que blah, blah, blah. Le sourire sur mon visage n’a rien d’heureux, il est pourtant celui d’un gagnant : Léo tente de mordre parce qu’il se sent acculé. Tout n’est qu’une question de temps et pour le moment encore, je m’occupe de remettre dans son esprit les questionnements qui important : ceux qui sont à mon propos. « J'aime Charlie. Si tu ne t'amuses plus autant avec Ginny, ce n'est peut-être pas moi qui suis pathétique à me la jouer hétéro. » - “Garde ces mots en tête pour quand tu seras à nouveau devant ma porte après avoir parcouru toute la ville sur ton petit vélo.” Juste après que je lui ai proposé de venir me voir, parce qu’il ne saura faire autre chose qu’accourir et que de mon côté je m’ennuie profondément. Sans la peinture, les journées se font interminables. « Je crois qu'il faut que tu partes. » Mon sourire est immense, désormais. Cette simple entrevue aura suffit à me faire imaginer les jours à venir et bien qu’il semble encore agir comme s’il allait pouvoir me résister, je sais qu’il donnera tort à tous les serments donnés le jour de son mariage et ce, plus tôt que prévu. “Travaille les ombres, c’est toujours pas ça.” Et nous en discuterons à nouveau lors de notre prochaine rencontre.


the shadows of the mess you made | leoden #10 JCOCzMQ

the shadows of the mess you made | leoden #10 TU9WERG
the shadows of the mess you made | leoden #10 BZUSLyq
the shadows of the mess you made | leoden #10 TqaZuMT

the shadows of the mess you made | leoden #10 2954228499:
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

the shadows of the mess you made | leoden #10 Empty
Message(#)the shadows of the mess you made | leoden #10 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

the shadows of the mess you made | leoden #10

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
30 YEARS STILL YOUNG :: 
écrire son histoire
 :: nouer des contacts :: mémoire du passé
-