| Zombie thérapie (joy #14) |
| | (#)Dim 13 Juin 2021 - 0:38 | |
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☽ univers alternatif. «Tu appelles ça comment, toi ? » Ses yeux s’écarquillèrent, ses sourcils se froncèrent. « On travaille ensemble, je ne serai pas allée bien loin. Je pensais qu’on se reverrait, qu’on allait avoir une nouvelle discussion, mais tu n’as plus remis les pieds à l’hôpital depuis… » Et elle ne finissait pas sa phrase, car il était bien trop dur d’assumer qu’elle était partie, qu’elle avait claqué la porte en lui disant qu’elle n’y arrivait plus, qu’elle n’en avait plus la force, de le voir se détruire à petit feu, et de l’entraîner dans sa chute. Elle avait donc fini par se quitter la salle de bain, rejoignant le salon où elle étalait toutes ses affaires en vrac, parce que là, c’était le putain de moment de régler leurs différends. En tout cas, elle en avait gros sur le cœur donc la jeune femme se mit à lui demander de lui dire droit dans les yeux qu’il allait bien le prendre cette avion. «J'allais le prendre cet avion, ouais. » Et son cœur implosa, elle ferma les yeux un court instant, tentant de contrôler les larmes qu’elle sentait monter, ses poings se refermèrent, et elle réouvrit les yeux au moment où Aiden reprit la parole. «Tu attends quoi de moi bordel Joy ? Tu ne crois plus en « nous » et pas depuis aujourd'hui. Tu ne crois plus en « nous » depuis que ... --- Depuis qu'on a perdu cet enfant et que je t'ai donné le sentiment d'en être responsable. » Le redire, y repenser, c’était un tourment dans sa tête. « Je suis désolé. Putain, je ne sais même plus comment m'excuser d'avoir pu te donner ce sentiment, de ne pas avoir su trouver les mots, de ne pas avoir été là, de ne pas avoir gérer … Je suis désolé et je ferais tout pour pouvoir revenir en arrière, pour agir différemment, pour tout faire différemment … Mais je ne peux pas Joy. Je ne peux pas revenir en arrière. Je ne peux que m'excuser encore et encore … mais tu ne les veux pas mes excuses. Tu me détestes … et tu n'as juste pas eu encore le courage de les faires tes bagages ... » Elle se pinçait les lèvres, écoutant ses dires alors que ses yeux s’étaient obscurcis. « Je sais exactement ce que je veux, bordel. Et c'est toi que je veux Joy. Toi et rien que toi. Mais je ne peux pas aimer pour deux … et crois-moi j'aimerais pouvoir ... » Un soupir. Un regard. Elle sentait encore sa gorge nouée, et elle prit le temps de prendre une inspiration pour tenter de garder une certaine contenance alors qu’à tout moment, elle pouvait imploser sous ses yeux. Elle se mit à lui tourner le dos, s’approchant de la fenêtre pour témoigner du calme de la rue, elle passa sa main sur le sommet de son crâne, tirant ses cheveux en arrière, puis elle se tourna tout à coup vers lui, croisant ses bras sous sa poitrine. « Tu ne peux pas dire que je te déteste quand tu as été…- tu es la personne que j’aime le plus au monde. Tu m’as prouvé que j’étais capable d’aimer. Alors oui Aiden, tu m’as complètement brisée, tu m’as donné le sentiment d’être responsable de ma fausse couche. Je ne vais pas le nier. » dit-elle d’une voix plutôt calme, trahissant tout de même son trop plein d’émotions par moment. « Mais de là à partir, à changer de pays, tout cela sans rien me dire… Tu croyais que t’allais revenir dans six mois et que j’allais te sauter dans les bras ? C’était quoi le plan là ? » demanda-t-elle finalement, toujours bras croisés, elle ravala sa salive en l’interrogeant du regard également. Comment pouvait-il croire que lui laisser autant d’espace aurait pu lui permettre d’arranger les choses entre eux ? Puisqu’à croire ce qu’il disait, Aiden l’aimait toujours et croyait en un « nous », alors pourquoi agir ainsi ? Pourquoi partir sans rien dire ? Joy ne comprenait pas, elle était profondément blessée.
Dernière édition par Joy Petterson le Dim 13 Juin 2021 - 0:55, édité 1 fois |
| | | | (#)Dim 13 Juin 2021 - 0:53 | |
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"Vous n'avez jamais eu envie d'emboutir une bagnole? Ou de faire exploser un poste de télévision? Ou d'allumer un immense feu au milieu d'une place publique? Si la réponse est "oui", vous pourriez vous éclater pendant une apocalypse zombie. Quand tout s'écroule autour de vous, il est bon de savoir se raccrocher aux petits plaisirs de la vie." – @joy petterson
« On travaille ensemble, je ne serai pas allée bien loin. Je pensais qu’on se reverrait, qu’on allait avoir une nouvelle discussion, mais tu n’as plus remis les pieds à l’hôpital depuis… » Il lève un sourcil pour qu'elle prononce ce geste, ce fait, cette action, cet instant. « Tu ne peux pas dire que je te déteste quand tu as été…- tu es la personne que j’aime le plus au monde. Tu m’as prouvé que j’étais capable d’aimer. Alors oui Aiden, tu m’as complètement brisée, tu m’as donné le sentiment d’être responsable de ma fausse couche. Je ne vais pas le nier. » Une torture. L'air lui manque. Il est comme sous l'eau. Sous l'eau et il hurle. Il hurle à gorge déployée et ne fait que remplir ses poumons d'eau salée, un trop plein de larmes. « Mais de là à partir, à changer de pays, tout cela sans rien me dire… Tu croyais que t’allais revenir dans six mois et que j’allais te sauter dans les bras ? C’était quoi le plan là ? » Il hausse les épaules pour finalement laisser tomber ses bras le long de son corps, tapant contre ses cuisses. Aucun plan, il n'avait aucun plan. Il est perdu. Il est en train de se noyer. Il se noie et ne veut pas l'atirer vers lui dans sa chute … si ce n'est pas déjà le cas. « J'en sais rien … Je ne sais pas ce que je dois faire, ce que je dois dire. Je ne sais plus rien du tout, Joy. Voilà, je l'avoue, je suis complètement perdu. » Il lève de nouveau son regard pour la regarder elle. « Dis-moi. Dis-moi ce que je dois faire ...» Les yeux mouillés, légèrement rougis, il s'approche d'un pas vers elle. « On a perdu cet enfant, c'est un fait. C'est un fait que rien ni personne ne peut contrôler. Et je suis désolé de ne pas avoir été là comme il se doit, désolé de ne pas avoir su être là quand tu faisais ton deuil, trop focalisé sur mon deuil … trop focalisé sur l'idée d'avoir merder, de t'avoir infligé cette souffrance, cette peine --- je ne veux pas te perdre, Joy.» Il s'approche de nouveau d'un pas vers elle. « Aide-moi à nous aider ....»
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| | | | (#)Dim 13 Juin 2021 - 1:06 | |
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☽ univers alternatif. Joy était incapable de prononcer ces mots, de dire clairement qu’elle avait mis un terme à leur relation en claquant cette porte. Mais il s’était montré violent, coléreux, totalement dénué de sentiments amoureux envers elle. Il s’était transformé, il n’était plus le même, et elle ne pouvait pas nier qu’il l’avait complètement détruite – de par ses gestes, ses mots, son comportement. Un combo de choses qui avait entraîné le couple à se perdre. Elle avait pris un instant d’inspiration avant de lui refaire face parce qu’elle voulait comprendre ce qui lui était passé par la tête en prenant ce billet d’avion. Il haussait les épaules, distant, perdu, égaré. « J'en sais rien … Je ne sais pas ce que je dois faire, ce que je dois dire. Je ne sais plus rien du tout, Joy. Voilà, je l'avoue, je suis complètement perdu. » Aiden la regarda à nouveau, elle était toujours à quelques pas de lui vers la fenêtre, les bras croisés. « Dis-moi. Dis-moi ce que je dois faire ...» Elle vit dans ses yeux ses larmes lui monter, et cette image lui brisait le cœur. Bien sûr qu’elle l’aimait encore, et elle ne supportait pas de le voir ainsi, complètement brisé lui aussi. « On a perdu cet enfant, c'est un fait. C'est un fait que rien ni personne ne peut contrôler. Et je suis désolé de ne pas avoir été là comme il se doit, désolé de ne pas avoir su être là quand tu faisais ton deuil, trop focalisé sur mon deuil … trop focalisé sur l'idée d'avoir merder, de t'avoir infligé cette souffrance, cette peine --- je ne veux pas te perdre, Joy.» Il s’était encore rapproché d’elle, les yeux rougis par l’émotion. « Aide-moi à nous aider ....» Elle combla alors le mètre qui manquait pour venir poser ses mains sur ses joues, et plonger son regard dans le sien. « Faut qu’on l’oublie. » dit-elle alors, venant caresser sa joue avec son pouce. « Cette fausse couche Aiden. Faut qu’on la mette derrière nous, elle nous a déjà beaucoup trop fait souffrir. » continua-t-elle en cherchant son approbation dans son regard. « Je ne veux pas te perdre non plus Aiden, mais pour ça je crois qu’il faut qu’on mette fin à ce deuil qui nous a déjà beaucoup trop détruit, parce que quand j’ai perdu ce bébé, j’ai eu l’impression de te perdre en même temps… » finit-elle par avouer, confiant sa plus grosse crainte, elle qui n’avait jamais voulu d’enfant, elle était tombée enceinte par accident comme un signe du destin qui avait finalement coupé leurs ailes en plein vol – ruinant les rêves de paternité du médecin par la même occasion… Voilà où était le problème. Au-delà de la fausse couche, Joy n’était même pas capable de réaliser le rêve le plus profond d’Aiden de fonder sa propre famille, et avec cet événement, elle avait aussi eu l’impression de le perdre.
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| | | | (#)Dim 13 Juin 2021 - 17:54 | |
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"Vous n'avez jamais eu envie d'emboutir une bagnole? Ou de faire exploser un poste de télévision? Ou d'allumer un immense feu au milieu d'une place publique? Si la réponse est "oui", vous pourriez vous éclater pendant une apocalypse zombie. Quand tout s'écroule autour de vous, il est bon de savoir se raccrocher aux petits plaisirs de la vie." – @joy petterson
Il s'ouvre. Il livre et délivre ce qui se cache dans son cœur depuis bien trop longtemps. Ses sentiments s'échappent de ses lèvres pour atterrir devant elle. Sans apparat. Elle s'approche d'un pas et vient anéantir la distance qui les sépare. Elle pose ses mains sur ses joues et plonge son regard dans le sien. Surpris et soulagé par ce contact, il cesse de parler. « Faut qu'on l'oublie. » Son cœur bat la chamade. « Cette fausse couche Aiden. Faut qu'on la mette derrière nous, elle nous a déjà beaucoup trop fait souffrir. » Silencieux, il acquiesce. Silencieux, il ne la contredit pas. Cette fausse couche les a détruit, telle une tornade. Elle a tout détruit sur son passage. « Je ne veux pas te perdre non plus Aiden, mais pour ça je crois qu’il faut qu’on mette fin à ce deuil qui nous a déjà beaucoup trop détruit, parce que quand j’ai perdu ce bébé, j’ai eu l’impression de te perdre en même temps… » et il fronce les sourcils, complètement dépassé, sans pour autant détacher son regard du sien. « Il n'y a que toi qui compte. Il n'y a toujours eu que toi, Joy. » souffle-t-il avec la plus grande des tendresses. « Tu ne m'as pas perdu. Tu ne me perdras pas. » La tête penchée vers elle, son front vient à la rencontre du sien alors qu'il plonge ses prunelles rougies dans les siennes. « Sans toi, plus rien a de sens. Tu es mon tout » souffle-t-il alors que son souffle vient se mêler au sien. Sans elle, rien ne valait la peine d'être vécu. Sans elle, il n'est plus. Il n'est rien. Un moins que rien. Être père avait été un rêve de gosse mais Joy lui avait apporté tout un tas d'autres rêves. Elle était devenue sa famille. Elle était devenue ce qui comptait. « Je n'ai besoin que de toi. Tu es ma famille. Tu es mon tout. T'entends ? » Sa main se pose sur sa joue pour lui faire doucement relever la tête vers lui. « Tu es mon rêve le plus fou. » Et ses lèvres lui volent un chaste baiser, comme pour ponctuer par un geste ces paroles. Le monde est en train de sombrer dans le Chaos le plus profond … et c'est au milieu de ce chaos qu'ils se retrouvent.
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| | | | (#)Dim 13 Juin 2021 - 20:12 | |
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☽ univers alternatif. Le voir les yeux rougis et la voix tremblante brisa le cœur de l’interne. Elle ne s’était pas rendue compte à quel point lui aussi souffrait de cette situation. Il semblait pourtant l’aimer comme personne, et la réciproque était vrai. Comment avaient-ils pu en arriver là ? C’était un mystère, mais tout avait commencé lors de cette fausse couche. Joy s’était approchée, caressant sa joue avec son pouce alors qu’elle comprenait qu’ils devaient enfin aller de l’avant, mettre cette fausse couche derrière eux. Elle le regardait droit dans les yeux, et lui partageait la plus sombre de ses pensées. Quand elle avait perdu le bébé, quand elle avait dû lui annoncer la nouvelle, Joy avait été persuadée de le perdre en même temps – sentiment qui s’était décuplé avec le temps, confirmant ses doutes. « Il n'y a que toi qui compte. Il n'y a toujours eu que toi, Joy. » Ce fut sa réponse, et Joy eut un sourire timide, sans pour autant cacher sa tristesse. « Tu ne m'as pas perdu. Tu ne me perdras pas. » Aiden se pencha donc légèrement pour venir poser son front contre le sien. « Sans toi, plus rien a de sens. Tu es mon tout » Mais elle ne pourrait jamais lui apporter ce dont il rêvait. « Mais Aiden… Tu veux fonder une famille, tu veux avoir des enfants, et je sais pertinemment pourquoi tu as ce rêve… Je ne peux pas te l’offrir. » finit-elle par dire, toujours son visage entre ses mains alors que la jeune femme ouvrait enfin son cœur. « Je n'ai besoin que de toi. Tu es ma famille. Tu es mon tout. T'entends ? » Un sourire vint se poser sur son visage alors qu’à son tour, le chirurgien vint glisser une main sur son visage. « Tu es mon rêve le plus fou. » Il vint déposer un baiser sur ses lèvres alors que les mains de la brune vinrent se poser sur les siennes. « Pourquoi Aiden alors ? Pourquoi t’allais partir… » dit-elle d’une voix brisée, réalisant que s’il n’y avait pas eu cette apocalypse, Aiden serait déjà très loin. Que se serait-il passé ? Joy tenait ses mains qui lui entouraient le visage, et elle plongeait ses prunelles auburnes dans les siennes. Elle sentait ses yeux se rougir à son tour, terriblement peinée d'imaginer un appartement vidé de toutes ses affaires. Dis-moi pourquoi tu allais m’abandonner.
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| | | | (#)Mer 16 Juin 2021 - 14:36 | |
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"Vous n'avez jamais eu envie d'emboutir une bagnole? Ou de faire exploser un poste de télévision? Ou d'allumer un immense feu au milieu d'une place publique? Si la réponse est "oui", vous pourriez vous éclater pendant une apocalypse zombie. Quand tout s'écroule autour de vous, il est bon de savoir se raccrocher aux petits plaisirs de la vie." – @joy petterson
« Mais Aiden… Tu veux fonder une famille, tu veux avoir des enfants, et je sais pertinemment pourquoi tu as ce rêve… Je ne peux pas te l’offrir. » dit-elle sans le quitter des yeux, sans détacher ses mains de ses joues, sans séparer son front du sien. Bien qu'ils soient à des kilomètres l'un de l'autre depuis la fausse couche, ils ne semblent pas prêts à se séparer. « Sans toi, plus rien a de sens. Tu es mon rêve le plus fou. Il n'y en a pas d'autre. » et il confirme ses propos une nouvelle fois car il a le sentiment de ne pas lui avoir dit suffisamment, ne pas lui avoir fait suffisamment comprendre combien elle est essentielle dans sa vie, dans son bien-être, pour lui. « Pourquoi Aiden alors ? Pourquoi t'allais partir ? » Pourquoi ? Cette décision n'a pas été prise sur un coup de tête. Cette décision a été mûrement refléchie. Le jour où Joy a quitté leur appartement en mettant un point final sur leur relation, il a pris conscience du mal causé. Il a pris conscience des dégâts qu'il a lui-même causé. Il a enregistré au fond de son esprit combien elle le déteste car … au fond de lui, il se déteste également pour ces dires. Il a décidé de fuir pour ne pas avoir à affronter cette haine dans les prunelles de Joy, qui en réalité n'étaient que le reflet de sa propre haine envers lui-même. Il se détestait. Il se déteste toujours, à vrai dire. Fermant doucement les yeux, il se pinça les lèvres pendant quelques secondes avant de rouvrir les yeux pour plonger son regard clair dans le sien. « Je me déteste pour le mal que j'ai pu te causer, Joy. Je me déteste de voir le mal que je t'ai fait. Je ne savais pas quoi faire pour te voir de nouveau sourire, pour te voir de nouveau heureuse … quand tu as décidé de continuer ton chemin sans moi, je me suis dis que je devrais partir, te laisser voler de tes propres ailes pour que tu puisses de nouveau sourire, rire, vivre ... » Il détache son front du sien sans pour autant ôter ses mains de sous les siennes. « J'étais fou de penser pouvoir y arriver, même une seule seconde. » dit-il soudainement de cette voix rauque, presque sèche. « Il est hors de question que nous ne nous séparions, il est hors de question que je te laisse me filer entre les doigts … hors de question que notre histoire se termine. Je suis prêt à tout pour toi. Je suis prêt à me battre pour que nous puissions de nouveau sourire ensemble. Je te le promets. Je ne te lâcherai pas. » La boule au ventre à l'aéroport, il avait déjà pris conscience de sa folie, de cette erreur. Les zombies ne faisaient qu'accélèrer la prise de conscience. Il lui sourit avec tendresse tout en plongeant son regard dans le sien. Il aimerait pouvoir y voir une flamme. Pouvoir y discerner de nouveau cette passion passée, cette force de la nature qui les avaient rendu si forts l'un avec l'autre.
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| | | | (#)Mer 16 Juin 2021 - 15:37 | |
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☽ univers alternatif. Après cinq années de relation, Joy ne pouvait pas passer aussi vite à autre chose. Bien sûr que ses sentiments étaient toujours là, qu'elle était encore folle amoureuse de lui mais elle en était venue à cette triste conclusion. Elle ne pouvait pas le rendre heureux en retour non plus. Joy ne pouvait pas lui apporter ce dont il avait le plus rêvé dans sa vie. « Sans toi, plus rien a de sens. Tu es mon rêve le plus fou. Il n'y en a pas d'autre. » Ses yeux étaient fixés sur lui avec une certaine tendresse mais aussi une incompréhension. Elle n'arrivait pas à se dire qu'il pouvait juste effacer ce doux rêve de son esprit, seulement pour ses beaux yeux - Joy ne pouvait pas être aussi égoïste, si ? Toujours les mains posées sur les siennes, elle le regardait, et lui demandait si tout ce qu'il lui disait était vrai, alors pourquoi avait-il décidé de partir ? De changer carrément de pays ? Elle le regardait et vit à ses expressions que cette question lui faisait mal, mais ça lui brûlait les lèvres, elle avait besoin de le savoir. « Je me déteste pour le mal que j'ai pu te causer, Joy. Je me déteste de voir le mal que je t'ai fait. Je ne savais pas quoi faire pour te voir de nouveau sourire, pour te voir de nouveau heureuse … quand tu as décidé de continuer ton chemin sans moi, je me suis dis que je devrais partir, te laisser voler de tes propres ailes pour que tu puisses de nouveau sourire, rire, vivre ... » Joy ne pouvait pas nier que les paroles d'Aiden avaient brisé quelque chose en elle ce jour-là... Puis elle l'avait vu dépérir de jour en jour, cet alcool venant pourrir jusqu'au plus profond de ses entrailles. « J'étais fou de penser pouvoir y arriver, même une seule seconde. » Elle vint caler sa joue contre sa main, un mince sourire triste au visage. N'importe quelle femme rêverait d'une telle déclaration, et son estomac brûlait d'amour pour lui. Mais elle n'arrivait pas à faire abstraction de cette année passée. « Il est hors de question que nous ne nous séparions, il est hors de question que je te laisse me filer entre les doigts … hors de question que notre histoire se termine. Je suis prêt à tout pour toi. Je suis prêt à me battre pour que nous puissions de nouveau sourire ensemble. Je te le promets. Je ne te lâcherai pas. » Son sourire se fit plus franc.
« Si tu me promets de ne plus m'abandonner... jamais, pour le meilleur et pour le pire... » souffla-t-elle alors qu'il lui souriait tendrement. « Je ne sais pas si je serai capable de pouvoir enfin te pardonner, Aiden. Mais je t'aime, profondément et sincèrement - comme je n'ai jamais aimé personne d'autre dans ma vie. Alors s'il te plaît, donne-moi du temps... Je sais qu'on n'en a peut-être pas... vu comment cela se profile dehors... mais j'ai peur. J'ai peur de me précipiter, et de tout gâcher. Je ne veux pas être égoïste Aiden. » dit-elle alors que sa voix trahissait cette émotion qui lui prenait au fond des tripes. Elle caressait sa joue avec le pouce. « Tu ferais un merveilleux père, Aiden. » Mais je ne pourrais pas être la mère de tes enfants, ni aujourd'hui ni demain. C'était un gros sacrifice et Joy avait vu avec cette descente aux enfers de son propre petit ami qu'Aiden était en train de faire une croix sur quelque chose d'énorme pour lui... Elle ne pouvait pas le prendre à la légère.
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| | | | (#)Jeu 17 Juin 2021 - 18:39 | |
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"Vous n'avez jamais eu envie d'emboutir une bagnole? Ou de faire exploser un poste de télévision? Ou d'allumer un immense feu au milieu d'une place publique? Si la réponse est "oui", vous pourriez vous éclater pendant une apocalypse zombie. Quand tout s'écroule autour de vous, il est bon de savoir se raccrocher aux petits plaisirs de la vie." – @joy petterson
« Si tu me promets de ne plus m'abandonner... jamais, pour le meilleur et pour le pire... » « Pour le meilleur et pour le pire. », souffle-t-il dans un murmure presque solennel. «Je ne sais pas si je serai capable de pouvoir enfin te pardonner, Aiden. Mais je t'aime, profondément et sincèrement - comme je n'ai jamais aimé personne d'autre dans ma vie. Alors s'il te plaît, donne-moi du temps... Je sais qu'on n'en a peut-être pas... vu comment cela se profile dehors... mais j'ai peur. J'ai peur de me précipiter, et de tout gâcher. Je ne veux pas être égoïste Aiden.» Il l'écoute avec attention et plisse doucement les yeux. « Tu ferais un merveilleux père, Aiden. » Les propos de la jeune femme le laissent légèrement perplexes. Est-elle en train de lui dire qu'elle veut faire un pas dans sa direction ou alors que rien est joué, qu'elle n'est pas certaine de l'avoir dans sa vie de nouveau. Perplexe, son regard alterne entre chacun de ses yeux … comme pour y percevoir la clef, la solution ou un indice. Un indice serait suffisant. « Je le sais. Je le sais que je ferais un merveilleux père, comme je ferais un merveilleux oncle ou parrain. Je pensais que la paternité était mon rêve le plus fou, je pensais que c'était ce qui compte … mais quand je t'ai perdu … Joy, je ne veux pas te perdre. Tu entends, tu es mon rêve le plus fou. Tu es ma famille. » Les propos font écho á des paroles passées. Mais il le pense, Aiden. La disparition de Joy a été une torture. Elle a laissé un vide immense qu'il ne pourra jamais reconstruire sans elle à ses côtés. Impossible. « Tu as tout le temps dont tu as besoin … je suis et resterai là, à tes côtés. » et de nouveau, il dépose un chaste baiser sur ses lèvres alors que en dehors de cet appartement, le chaos gagne. On les sort de leur torpeur romantique quand on cogne à la porte. Ou plutôt on tambourinne à la porte. « Joy. Aiden. Je sais que vous êtes là … ouvrez s'il vous plaît … j'ai besoin de vous. Joy. » La voix hystérique n'annonce rien de bon. Et, Aiden lâche aussitôt Joy tout en se plaçant entre elle et la porte. Les sens aux aguêts, il se tourne vers elle. Leur vioisine est à la porte, hystérique. Est-ce que c'est vraiment le bon moment pour jouer aux bon samaritains ? « Je suppose que tu veux lui ouvrir la porte ... » marmonne-t-il à voix basse en sentant le regard de Joy. Elle a toujours eu le cœur sur la main alors il s'imagine bien Joy vouloir faire de son maximum pour sauver et faire le bien autour d'elle. Naturellement.
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| | | | (#)Jeu 17 Juin 2021 - 22:30 | |
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☽ univers alternatif. « Pour le meilleur et pour le pire. » Cela sonnait probablement matrimonial, elle qui avait horreur de toute sorte d’engagement mais elle n’avait jamais dit non à passer toute sa vie avec Aiden. Ce n’était pas une bague ou quelques vœux prononcés devant un maire qui changerait grand-chose. Joy lui disait ce qu’elle avait sur le cœur, elle l’aimait sans aucun doute, mais cette fausse couche avait révélé un gros décalage entre la vie qu’il voulait mener et la sienne. Ce n’était pas quelque chose à prendre à la légère. « Je le sais. Je le sais que je ferais un merveilleux père, comme je ferais un merveilleux oncle ou parrain. Je pensais que la paternité était mon rêve le plus fou, je pensais que c'était ce qui compte … mais quand je t'ai perdu … Joy, je ne veux pas te perdre. Tu entends, tu es mon rêve le plus fou. Tu es ma famille. » Ces mots eurent quand même le don de l’apaiser, et de la rassurer. Elle le regardait et lui fit un sourire comme si elle comprenait à quel point elle pouvait compter pour lui. « Tu as tout le temps dont tu as besoin … je suis et resterai là, à tes côtés. » Aiden se permit de venir déposer un baiser sur ses lèvres, et encore une fois elle le laissa faire, bien trop faible pour le repousser. « Tu es ma famille aussi. » dit-elle finalement alors que c’était la simple vérité, elle qui ne parlait plus à ses parents et qui n’avait pas de bonnes relations avec sa sœur. « Joy. Aiden. Je sais que vous êtes là … ouvrez s'il vous plaît … j'ai besoin de vous. Joy. » Ces mots prononcés en même temps que des coups à la porte, Joy adressa un regard inquiet au chirurgien en fronçant les sourcils. Aussitôt la jeune femme se tourna vers la porte d’entrée mais Aiden se mit sur son chemin, elle posa alors un regard interrogateur au chirurgien. « Je suppose que tu veux lui ouvrir la porte ... » Quelle question ? « Oui pourquoi ? » demanda-t-elle comme si elle ne réalisait pas l’ampleur du danger. Elle s’était avancée vers la porte, déverrouillant le loquet, la main sur la poignée elle se tourna vers Aiden : « C’est quoi le problème ? Elle a l’air inquiète, on peut pas la laisser comme ça… Si ? » dit-elle d’une voix peu confiante car il arrivait à lui mettre le doute, mais la conscience professionnelle de la jeune femme était bien trop présente pour qu’elle ne résiste à attendre plus longtemps. Elle ouvrit la porte.
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| | | | (#)Ven 25 Juin 2021 - 18:04 | |
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"Vous n'avez jamais eu envie d'emboutir une bagnole? Ou de faire exploser un poste de télévision? Ou d'allumer un immense feu au milieu d'une place publique? Si la réponse est "oui", vous pourriez vous éclater pendant une apocalypse zombie. Quand tout s'écroule autour de vous, il est bon de savoir se raccrocher aux petits plaisirs de la vie." – @joy petterson
« Tu es ma famille aussi. », les mots résonnent dans l'appartement vidé de toute trace d'Aiden et viennent directement se greffer à son palpitant, qui, il semblerait, se mettre à battre un peu plus fort. Et alors que la tempête de leurs cœurs semble s'apaiser, une autre pointe déjà le bout de son nez. La voisine. Cliché traditionnel de celle qui dérange au mauvais moment. Il réprime un grognement quand Joy lui répond avec toute cette bonté d'âme : « Oui pourquoi? » Pourquoi ? Car son instinct lui dit que ces gens qui pètent une durite en ville, ca n'annonce rien de bon. Protéger sa famille est un acte ancré dans son âme. Ca a été le cas avec sa mère, sa fratie, sa famille … a fortiori, il en est de même pour Joy. Il faut la protéger. Il le faut. Il est prêt à mettre en péril sa vie pour elle. Pour son sourire. Pour simplement qu'elle vive, car il est question de survie, non ? « C’est quoi le problème ? Elle a l’air inquiète, on peut pas la laisser comme ça… Si ? » Il hausse les épaules d'un air dubitatif. Elle a peut-être raison. Alors, il soupire en signe de reddition et elle ouvre la porte. A peine la porte ouverte que se glisse la voisine en panique, elle se tient le bras et le regard d'Aiden se pose immédiatement sur cette plaie. « Ils sont tous devenus fous. Ils sont tous devenus fous. » qu'elle répète plusieurs fois. Les sourcils d'Aiden se froncent. « Un de ces cinglés m'a sauté dessus dans le parc qui est derrière le quartier … il m'a sauté dessus … je pensais qu'il voulait voler mon sac mais non … il voulait … me manger? » Les faits sont entrecoupés de sanglot qui agacent peut-être un peu trop visiblement Aiden, qui a aussitôt posé sa main sur le bras de Joy pour la faire reculer d'un pas. Il a aucune idée de ce qui se trame et les maladies contagieuses, c'est pas vraiment le moment de s'y coller. Il désigne d'un geste le canapé du salon. « Ok, mais vous êtes à l'intérieur maintenant. Tout va bien. Installez-vous ici le temps de vous calmer. » Il fait les gros yeux à Joy quand il s'appercoit que cette dernière souhaite faire les premiers soins. Il fait les gros yeux et accompagne cela d'un geste de la main pour qu'elle comprenne qu'il faille faire attention. « Est-ce que l'on peut appeler quelqu'un pour vous ? Joy et moi, nous devons absolument partir … mais on pourrait vous laisser les clefs et ... » Les yeux mouillés de la soixantenaire s'ancrent dans les siens. « J'ai personne … non … mais vous êtes médecins, nan ? Vous pourriez peut-être jeter un coup d'oeil ... » Et merde.
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| | | | (#)Dim 27 Juin 2021 - 11:08 | |
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☽ univers alternatif. La jeune femme était tourmentée à l’idée de se dire que si tout ce drame ne s’était pas produit, elle serait rentrée dans un appartement vide. Elle avait encore dû mal à croire qu’Aiden était à deux doigts de l’abandonner clairement, sans lui dire un mot. Bouleversée, Joy tentait tout de même de lui faire comprendre que même si c’était elle qui était partie, elle avait pensé qu’ils auraient pu se reconstruire. Peut-être que l’amour rendait aveugle… Peut-être qu’elle espérait trop pour deux… Peut-être qu’ils étaient déjà trop brisés pour se reconstruire. Ce moment de doutes et de confessions fut brisé par une voisine apparemment inquiète et terrifiée. Joy n’allait pas hésiter à ouvrir alors que Aiden restait sur ses gardes. « Ils sont tous devenus fous. Ils sont tous devenus fous. » La voisine était rentrée, Joy n’avait pas attendu la réponse d’Aiden et avait ouvert la porte. Elle adressa un regard inquisiteur au chirurgien alors qu’ils avaient tous les deux vu cette plaie. « Un de ces cinglés m'a sauté dessus dans le parc qui est derrière le quartier … il m'a sauté dessus … je pensais qu'il voulait voler mon sac mais non … il voulait … me manger? » La voisine était affolée, et Aiden avait attrapé le bras de l’interne pour la faire reculer. « Ok, mais vous êtes à l'intérieur maintenant. Tout va bien. Installez-vous ici le temps de vous calmer. » Joy était perplexe, mais elle voyait sa voisine très inquiète, et elle avait envie de l’aider. Aiden, lui, ne semblait pas très chaud pour faire quoique ce soit. Joy n’avait toujours pas réalisé l’horreur de ce qui était en train de se passer. « Est-ce que l'on peut appeler quelqu'un pour vous ? Joy et moi, nous devons absolument partir … mais on pourrait vous laisser les clefs et ... » Le chirurgien voulait déguerpir, et Joy ne savait pas quoi faire.« J'ai personne … non … mais vous êtes médecins, nan ? Vous pourriez peut-être jeter un coup d'oeil ... » Joy fit une grimace, mais elle comprit l’ampleur de la situation. « Pat. Je suis désolée, on ne sait pas ce qui se passe. Vous êtes probablement déjà contaminée… La seule chose qui pourrait peut-être vous sauver c’est de vous amputer le bras. Et clairement, on n’est pas équipés ici pour ça. » dit-elle de but en blanc, Joy vint s’accroupir vers la dame, posant une main sur son genou, alors que la vielle dame était assise sur leur canapé. « J’aurais terriblement envie de vous aider, je vous le jure. » dit-elle d’une voix plus douce, rentrant dans un rôle qu’elle jouait très souvent, celui du médecin compatissant qui ne pouvait plus rien faire.
Après avoir redonné raison à cette voisine, Aiden avait fini par récupérer le sac qu’avait monté rapidement Joy, ainsi qu’un sac de vivres. Ils étaient tous les deux dans la voiture. Joy repensait à cette voisine laissée derrière eux, le coude appuyé contre la vitre, le regard fuyant l’horizon. Les remords étaient en train de l’envahir. Aiden lui, conduisait sur la longue route déserte, sans vraiment avoir un but. La jeune femme était juste triste, et déçue d’elle-même, ça ne lui ressemblait pas d’agir ainsi.
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| | | | | | | | Zombie thérapie (joy #14) |
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