| (pearson²) show me a gray sky, a rainy cab ride, babe don't threaten me with a good time |
| ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 11 Juin 2021 - 11:49 | |
| ≈ ≈ ≈ {show me a gray sky, a rainy cab ride, babe don't threaten me with a good time} crédits gif/ (stefansalvatored) ✰ w/ @Lara Pearson Le sujet avait été abordé comme une farce. Jusqu’à ce qu’Evelyn rappelle à Lara qu’en terme d’organisation d’événements en tout genre, elle n’était pas en reste, et que loin d’elle de faire dans l’excès d’arrogance, n’étant pas coutumière de la vantardise comme certains membres de leur famille qui savaient très bien y faire dans ce domaine, elle était même une experte en la matière. Des semaines s’étaient écoulées depuis qu’elles s’étaient rabibochées dans la cuisine de leur appartement australien, laissant place à des projets les plus enthousiasmant les uns que les autres, dont un qui leur tenait particulièrement à coeur : partir, loin de Brisbane et du reste du clan Pearson. Mais pas seulement. Pour Evie, partir voulait dire qu’elle était prête à se remettre les idées en place, qu’elle en avait besoin pour se retrouver, renouant brusquement avec sa propension à fuir ce qu’elle jugeait trop difficile à supporter en bonne lâche qu’elle était. Ces derniers temps, les mauvaises nouvelles s’étaient enchaînées, là encore comme une farce qu’elle ne trouvait pas drôle au demeurant, et qu’une grosse part de gâteau partagée autour d’un chocolat chaud ne rendait pas moins compliquée au quotidien. Est-ce que le vaudou était une pratique de vengeance répandue en Australie ? Elle se posait sincèrement la question, et alors que l’opportunité de se changer les idées s’était soudain présentée à elle et ses déboires, elle avait sauté comme une désespérée sur la proposition de Lara de s’en aller pour un temps donné. Elle faisait partie de ceux qui ne voyageaient pas sans avoir un plan défini, grande spécialiste des listes autant dans le cadre de son travail que dans sa vie de tous les jours où elle laissait rarement place à l’imprévu — son plus grand ennemi à ce jour. Leur destination, à vrai dire, elle la connaissait par coeur, et c’était sans doute à cause de ça qu’elle avait mis beaucoup de coeur à organiser leur escapade en répétant à Lara qu’elle n’avait besoin de rien d’autre que de s’inquiéter du nombre de jupes plissées qu’elle ferait tenir dans sa valise pour mieux colorer leurs prometteuses sorties. Londres, elle y avait vécu quinze ans ; quinze longues années durant lesquelles elle avait appris à se détacher de ce qui faisait son identité depuis sa naissance, et dont elle avait délaissé tous les travers une fois qu’elle s’était installée dans cette ville parfaite pour elle… et qu’elle chérissait, ayant plus que hâte de retrouver. Il ne faisait peut-être pas toujours soleil, mais à part la pluie — qu’elle accueillait désormais comme une vieille amie, il le fallait bien — elle n’avait pas à craindre quoi que ce soit sur cette terre-là, et c’était le coeur léger qu’elle avait embarqué avec Lara dans l’engin qui les mènerait loin, très loin du tiède automne australien. Au sein du clan Pearson, personne n’avait jamais daigné venir la visiter lorsqu’elle s’était exilée, et c’était tant mieux. Elle avait pu garder sa ville d’adoption pour elle, y remisant des secrets bien gardés encore aujourd’hui, et leur empêchant de venir la souiller avec leur aura malsaine et leurs critiques. Lara était la première autorisée à poser le pied là où elle avait vraiment grandi, sans personne d’autre que sa volonté de devenir celle qu’elle était à ce jour. Encore un peu, ça témoignait de l’affection qu’elle lui portait, mais au-delà de ça, de la confiance aveugle qui avait évolué en quelque chose à quoi elle se raccrochait souvent lorsqu’elle n’allait pas bien et qui était la certitude que, lorsqu’elle se trouvait dans le sillage de sa cousine, elle ne risquait pas de se faire fustiger et de ressortir plus fragile encore que ce qu’elle essayait de dissimuler par fierté, et ce depuis de trop nombreuses années.
Le vol avait été long, mais l’engouement d’Evie était probant. Elle n’avait cessé de répéter à sa cousine à quel point elle était heureuse d’être dans cet avion avec elle, lui promettant de lui faire découvrir tous les endroits qu’elle avait elle-même fréquentés alors qu’elle sortait à peine de l’adolescence. Lara avait l’habitude des nuits blanches, aussi lui pardonnerait-elle de l’avoir tiré du sommeil profond dans lequel elle s’était enfoncée quand, jetant de nouveau un coup d’oeil à son plan de visite consciencieusement listé sur sa tablette, elle lui avait fait savoir que les festivités commenceraient tôt le lendemain matin — du calme Evelyn, avait-elle fini par se sommer d’elle-même, tachant de retrouver un peu de la retenue dont elle disposait d’ordinaire, et piquant du nez pour quelques heures de sommeil bien mérité. Mais à peine atterrie, elle sentait déjà la différence d’énergie entre Brisbane et ici, et le sourire qui accompagna sa descente d’avion ne quitta pas son visage, faisant naître des creux adorables aux coins de ses lèvres. Elle se laissa même aller à un peu de contact physique avec sa cousine quand, lui prenant la main pour la faire slalomer entre les passagers trop lents à son goût, planant encore à moitié du long vol qu’ils venaient de supporter, elle la mena sans plus de cérémonie jusqu’au tapis roulant pour récupérer leurs bagages le plus vite possible. S’arrêtant devant, elle tourna la tête vers Lara, serrant contre elle sa main qu’elle tenait toujours, puis remontant son bagage à main en lui demandant toute heureuse, observant brièvement son visage en ajoutant mentalement une sieste au programme de leur arrivée "Tu n’es pas trop fatiguée ? Tu vas devoir t’habituer au décalage horaire." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 23 Juin 2021 - 19:45 | |
| ≈ ≈ ≈ {show me a gray sky, a rainy cab ride, babe don't threaten me with a good time} crédits gif/ (dailywomen/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson London calling to the faraway towns, now war is declared and battle come down... La playlist n'est pas de toi, non, il faut remercier la plateforme de streaming et ses suggestions, mais également les utilisateurs assez fou pour faire des playlists intitulées : best song about London. L'endroit où vous allez atterrir dans quelques minutes Evelyn et toi, tu n'as pas vu le temps passer dans l'avion, c'est la première fois que tu le prends pour aussi longtemps et tu ne regrettes absolument pas d'avoir enfin trouvé le temps pour une vraie pause et de vraies vacances. Et pas juste quelques heures passées sur le canapé, à manger ton poids en Lucky Charms, dans ton pyjama et en regardant n'importe quel soap opera ou télé-réalité qui capte ton attention plus de deux secondes. De vraies vacances, sans aucune responsabilité, sans aucune limite, loin de tout et de toute familiarité, dans un endroit touristique à souhait, pour justement faire les touristes. Ou plutôt la touriste, Evelyn connait bien la ville, elle y a vécu pendant des années, et peut-être que dans un sens, pour elle, il s'agit d'un véritable retour à la maison plutôt que de vacances. Tu espères, que dans tous les cas, cet aparté loin de Brisbane pourra l'aider à prendre de la perspective et à retrouver le sourire. Ton ainée ne le dit pas et tu le sais que c'est principalement pour ne pas t'inquiéter, mais son quotidien n'est pas des plus faciles récemment. Si tu n'as eu vent que d'une ou deux annulations de mariage et d'une conversation entre elle et sa propre mère, tu as préféré ne pas insister pour tout savoir, t'efforçant de rappeler avec tact et diplomatie à Evelyn qu'elle peut toujours venir te trouver si la pression est de trop, ou si elle veut juste oublier son nom de famille pendant quelques minutes. C'est déjà ce que votre appartement représente et maintenant que vous êtes loin de tous, toutes les deux, cela ne fait que sceller un peu plus ce qui vous unit. Tu aimes bien cette idée et même toi tu peux respirer normalement pour la première fois depuis des jours, et ce même si tu as assuré à Itziar qu'elle pouvait te contacter pour absolument tout. Tu la laisses quelques jours avec votre bien immobilier, mais comme tu l'as fait remarquer à ta meilleure amie, ta cousine en a clairement plus besoin que toi et quand c'est la famille, Evelyn restera toujours ta priorité. Plus qu'une autre Pearson, et ce même si tu dois admettre que tes derniers déjeuners avec Trevante n'étaient pas si désagréables que cela, à croire qu'il veut vraiment faire des efforts ; vous restez toujours sur des sujets neutres mais au moins il t'écoute, ce qui est un bon début. Tu sors des pensées en entendant la voix de l'hôtesse dans la cabine, arrêtant la musique sur ton téléphone et rangeant déjà le tout dans la poche de ta veste en denim, captant déjà le regard d'Evie, cette dernière est plus que prête à atterrir, c'est lisible sur son visage. Et son impatience est contagieuse, tu n'es même pas surprise quand elle finit par t'attraper la main pour se frayer un chemin hors de l'avion et heureusement que l'autre était déjà posé esur ton sac. L'aéroport ressemble à tous les autres aéroports, voilà ce que tu te dis, observant les panneaux et les autres destinations, le temps est un peu plus gris dehors... à croire que ce cliché-là est bien vrai. "Tu oublies que tu parles à quelqu'un qui vit de nuit..." Que tu réponds automatiquement à Evelyn, un sourire similaire au sien sur le visage, avant de légèrement hausser les épaules, décidant d'être franche. "Mais je pense que je vais avoir besoin de me coucher tôt au moins ce soir, histoire de pouvoir prendre le rythme et d'être efficace pour les prochains jours." Tu ne veux pas passer ton séjour dans la chambre d'hôtel, oh que non, tu veux faire toutes les activités les plus clichés et les plus typique du monde : aller faire du shopping sur Regent Street, prendre des photos du billboard géant de Piccadilly Circus, faire un pique-nique dans Hyde Park et même prendre le thé devant Buckingham Palace s'il le faut... et renouveler ta collection de mini-jupe, bien entendu. "Parce que j'espère bien que tu nous as prévu un programme chargé..." Tu dis cela sans en douter une seule seconde, Evelyn est connue pour son sens de l'organisation, c'est son métier et comme pour votre appartement, tu l'as laissée s'occuper de tout en ce qui concerne ce voyage. Peut-être que tu devrais te sentir coupable de juste suivre mais... cela fait du bien de ne pas être aux commandes justement et tu fais suffisamment confiance à Evelyn pour la suivre absolument partout. Oui, ce n'est pas le genre de confiance que tu accordes à n'importe qui, mais dans le cas de ta cousine, cela est amplement mérité. Et puis en étant ici, tu vas voir un peu plus de son monde et de ses anciennes habitudes, donc il est plus que normal qu'elle prenne les devants. Ceci étant dit, tu t'apprêtes à ajouter qu'il vous faudra vraiment une pause shopping mais c'est avant que les premières valises fassent leur apparition sur le tapis roulant, dont les tiennes, bien reconnaissables parmi toutes, accordées à la couleur de ta veste et de ton gloss. "Ah! Mes valises, je savais bien que mon amour du rose allait être utile un jour..." Tu lances un clin d'œil à Evie, avant de devoir lui lâcher, malheureusement et temporairement, la main, récupérant tes valises. "Où sont les tiennes ? Et d'ailleurs c'est quoi la suite de la journée, on va directement à l'hôtel ... ?" |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 10 Juil 2021 - 15:16 | |
| ≈ ≈ ≈ {show me a gray sky, a rainy cab ride, babe don't threaten me with a good time} crédits gif/ (stefansalvatored) ✰ w/ @Lara Pearson L’enthousiasme d’Evie ne désemplissait pas comme si l’effervescence propre de l’aéroport ne faisait que nourrir ses espoirs de relâcher la pression et de passer un séjour nécessaire au bon maintien de sa santé mentale. Elle ne l’avait pas exposé de cette manière à sa cousine, ménageant son ressenti pour ne pas l’inquiéter plus que de raison, mais retrouver ses habitudes londoniennes, elle en avait bien besoin pour mieux envisager sa vie à Brisbane sur le long terme. Elle y était revenue depuis plus de trois ans maintenant, une éternité qu’elle n’imaginait pas pouvoir maintenir à l’époque, persuadée qu’elle ne mettrait guère de temps à recouvrer toute sa raison et à prendre le premier avion pour l’Europe dans l’idée de mettre le plus de distance entre elle et sa mère. A vrai dire, ce n’était pas rare qu’elle songe à cette décision, et parfois elle se demandait si elle n’avait pas reposé ses valises dans sa ville natale pour faire plaisir à sa petite-soeur, et uniquement pour cette raison. Pourtant, la nécessité de renouer avec son clan, elle ne l’avait jamais ressenti — ça avait davantage été les retrouvailles avec certains de ses amis qui l’avaient poussé à considérer un vrai retour en ville. Et pourquoi finalement ? Matteo était parti, Owen aussi, Marius avait disparu de la circulation au moment-même où ils apprenaient à faire connaissance, Lucia avait pris les devants et s’était échappée pour mieux s’occuper d’elle et de sa propre santé mentale ; dans une certaine mesure, elle avait perdu toutes ses attaches ces trois dernières années, elle la bonne solitaire autoproclamée — toutes ses attaches qui lui avaient vendu Brisbane comme un endroit salutaire à sa paix, alors qu’elle avait toute sa vie représenté un enfer qu’elle avait fuit sans regarder en arrière, ne couvant aucun regret, si ce n’était celui de ne pas avoir su faire partie du cadre strict qu’on lui avait réservé dès sa naissance. D’un côté, si elle n’était pas restée en Australie, elle n’aurait pas fait les belles rencontres qui étaient devenues importantes pour elle désormais, et celle avec Lara en faisant définitivement partie ; elles n’auraient jamais pris le temps d’apprendre à se connaître, et à se soutenir l’une et l’autre alors qu’il était évident qu’elles vivaient le nom qu’elle portait comme une épreuve qu’elle ne pouvait décemment par supporter seules. C’était cette pensée en particulier qui rendait toutes les difficultés moins déprimante aux yeux d’Evelyn — celle que malgré l’impression qu’elle gardait que Brisbane n’était pas faite pour elle, elle réussissait à s’en accommoder en se sentant soutenue par la jeune femme qu’elle tenait encore par la main à ce moment-là, et que ça lui suffisait amplement. Pour combien de temps encore ? Elle l’ignorait, mais elle en faisait son affaire, et si leur séjour à Londres lui permettait de faire la lumière sur tout ça, elle ne bouderait pas sa joie. Tout irait bien, il le fallait.
"Est-ce que tu remets en doutes mes super-pouvoirs d’organisatrice d’événements ? Attention, je suis à ça de te semer dans les couloirs de l’aéroport pour me venger." Enfin, elle lui lâcha la main pour miner le ça avec lequel elle illustra sa rhétorique, maintenant un très mince écart entre son pouce et son index qu’elle leva devant son propre nez avant de détourner le regard sur le tapis roulant de l’aéroport, un rire lui échappant lorsqu’elle reprit sur le même ton "Je plaisante. Mais laisse-moi te réserver quelques surprises, d’accord ? Je sais, tu détestes ça…je n’ai pas pu m’empêcher t’en préparer une ou deux pour la forme, tu ne m’en veux pas ?" Même si elle lui en voulait, Evelyn saurait se faire pardonner. Elle n’était en reste, et elle connaissait assez bien sa cousine pour savoir que l’emmener déguster des cochonneries dignes de ce nom à n’importe quelle heure de la journée finirait de l’amender de toutes ses fautes ; c’était si facile de la corrompre, heureusement qu’elle n’en tirait pas des avantages malhonnêtes. Remontant la lanière de son bagage à main sur son épaule, Evie distingua les valises de Lara avant même qu’elles n’arrivent devant leurs nez, et répondit à sa question en désignant les siennes d’un signe du menton qu’elle dirigea droit vers la nuance neutre de ses propres bagages. De nouveau, elle l’embarqua par la main pour se frayer un chemin entre les passagers qui attendaient leurs bien, et d’une voix pleine d’excitation, elle lança des "Pardon, merci." d’une politesse toute britannique qui la faisait passer pour une locale, et pas souffrir de la réputation de fille indigne d’une légende du rugby australien. Au moins, elle savait se fondre dans la masse, et le scandale qui planait constamment au-dessus de sa tête ne l’avait pas suivi ici. Dieu merci. S’emparant de ses bagages en même temps qu’elle lâchait Lara, elle tira sur la poignée rétractable pour mieux la tracter derrière elle tandis qu’elle lui répondait dans la foulée "On va directement à l’hôtel pour se débarrasser de tout ça, se débarbouiller des traces du long voyage qu’on vient de faire, et si tu te sens vraiment prête à attaquer d’emblée, ça te dirait qu’on aille prendre un vrai petit-déjeuner anglais ?" Elle ne doutait pas que l’appât d’un repas copieux enchante sa cousine, et c’était pour cette raison qu’elle avait établi son planning de manière à ce qu’elle ait un ventre bien rempli le plus tôt possible. Elle aussi avait faim cela dit, et la promesse d’un thé bien chaud lui donnait hâte de sortir d’ici. Ce qu’elles firent à bon rythme pendant qu’Evelyn continuait son discours "J’ai essayé de contacter mon ancien assistant, je lui ai proposé de nous rejoindre une fois qu’on sera bien installées ; pour que tu le rencontres, et qu’il joue les guides au moins le temps d’une journée. Mais je n’ai eu aucune nouvelle." A vrai dire, Neal ne prenait plus ses appels depuis quelques temps déjà. Elle aurait dû cesser de s’obstiner, sauf qu’Evie pouvait être têtue à quelques moments donnés. Quand il s’agissait du jeune homme, elle l’était étrangement… seulement elle voulait qu’il sache qu’elle était à Londres, aussi espérait-elle qu’il avait au moins pris le temps d’écouter ses messages, même s’il ne voulait pas la voir cette fois-ci "Ce n’est pas très grave, je ferai une bonne guide. Et je suis heureuse d’être là avec toi, même si…" ajouta-t-elle pour se rassurer elle-même plus que Lara alors qu’elles dépassaient les portes automatiques de l’aéroport et que le gris du ciel se déversa en trombes d’eau sur le trottoir réservé aux taxis-navettes. La main déjà levée pour mettre son véto sur un véhicule, elle reprit la parole, le nez tourné vers sa cousine "Un séjour londonien sans pluie, c’est comme un plat sans sel ; ça gâche le plaisir." Le chauffeur du véhicule qu’elle avait appelé de la main se dirigea vers elles pour les aider à charger leurs bagages dans la voiture. Avec un sourire en direction de sa cousine, sentant déjà l’humidité attaquer sa tignasse brune, elle lui dit "Allez, monte." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 19 Juil 2021 - 13:20 | |
| ≈ ≈ ≈ {show me a gray sky, a rainy cab ride, babe don't threaten me with a good time} crédits gif/ (dailywomen/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson Non, jamais oh grand jamais, tu n’oserais remettre en question les compétences d’Evelyn. Peu importe le sujet qui est concerné d’ailleurs, la brune est beaucoup plus mature et responsable que toi et tu penses automatiquement à elle à chaque fois qu’on tente de te dresser un portrait d’une femme accomplie. Ou de ce qu’une femme devrait être tout simplement. A tes yeux, ta cousine représente tout ceci et bien plus encore et plus d’une fois, tu t’es surpris à te dire que ta vie aurait été bien différente si vous vous étiez plus côtoyées dans ta jeunesse. Si tu avais fait un peu plus d’effort pour apprendre à connaitre toutes tes cousines et ne pas te contenter des dires de tes parents et surtout de ta mère... tu t’es privée de beaucoup de choses, tu t’en rends compte et si ce n’est pas le moment pour dresser une liste de blâmes, vraiment, quand Cassandra Pearson est concernée, la liste pourrait être très, très longue malheureusement, mais parce que tu veux aller de l’avant. Ne plus vivre dans le passé, ne plus vivre dans les souvenirs un peu trop brisés et un peu trop bancaux, surtout quand il s’agit de ta famille. Vous rectifiez le tir avec Evelyn, ça, tu en es certaine, aussi, tu te contentes de hocher négativement la tête et de lui lancer un regard qui se veut insistant la seconde d’après. "Juste quelques surprises, okay ? Quelques, ce sont tes mots, pas les miens." Tu fais la remarque à juste titre, et tu te retiens d’ajouter que techniquement, au sens premier du terme, tout ce séjour ici sera et est une surprise, c’est la première fois que tu quittes véritablement le territoire australien et la première fois que tu mets les pieds ici. Donc... tout a des allures de nouveauté, tu ne demandes pas à Evie de te ménager cependant, loin de là, tu es là pour suivre le rythme et t’imprégner de l’expérience et pour repartir avec plein de photos sur ton téléphone et les valises pleines et un peu plus reposée. Toi aussi tu sécurises tes valises et tu suis ton aînée la seconde suivante, écoutant tout ce qu’elle a prévu pour vous avec une certaine attention, et Evie marque déjà beaucoup de points en commençant par l’essentiel : te remplir l’estomac. Vous avez vécu suffisamment de temps ensemble maintenant pour qu’elle sache que tu peux faire beaucoup pour de la nourriture, pour t'empiffrer justement, et que tu ne fonctionnes pas vraiment sans. Tu ne fais pas partie de celles qui comptent les calories avec une précision certaine, ou celles qui lisent la liste complète des ingrédients pour savoir ce qu’elles mangent justement... non, tu bien aux antipodes de tout cela, te contentant de tout ce qu’il y a de plus gras et de plus sucré, ton régime correspondant plus à celui d’un adolescent laissé tout seul par ses parents qu’un adulte responsable. Mais tu feras quelque chose pour changer cela... un jour, pas maintenant, c’est certain. "C’est parfait comme programme, je meurs de faim, la nourriture dans les avions n’est décidément pas faite pour moi... enfin si on peut appeler cela de la nourriture." Tu roules légèrement des yeux en disant cela, définitivement pas convaincue par l’expérience précédente, mais suivant toujours Evie, comme si elle connaissait les couloirs de l’aéroport d’Heathrow par cœur ou que tout le monde se poussait sur son passage. C’est sans doute un peu des deux, que tu te dis intérieurement. "En plus, on m’a dit que les Anglais avaient quelques curiosités niveau habitude alimentaire, alors je veux voir ça et tout goûter... et non, ce n’est pas parce que je suis en vacances que je compte manger un peu plus équilibré." Si Evie s’est occupée du programme, toi tu as fait un autre type de recherche sur la capitale, assez pour savoir quoi mettre dans ta valise et pour savoir un minimum à quoi t’attendre. Juste un minimum, et quand l’air frais de l’extérieur te fouette le visage, le changement soudain de température ne te surprend pas tant que cela. Ce qui te surprend en revanche, c’est quand Evelyn te parle de son ancien assistant, Neal, tu en as déjà entendu parler, un autre de ses collègues et un ancien ami, un très bon ami, assez important pour qu’elle songe à le contacter et qu’elle veuille te le présenter. Ce qui connaissant ton opinion pour le sexe opposé n’est pas vraiment anodin. Tant pis pour lui, que tu te dis au moment où vous trouvez un taxi pour vous. "Est-ce qu’on avait vraiment besoin de quelqu’un d’autre pour nous sortir ? Nan, je te fais confiance." Tu dis cela avec une grande conviction, avant de grimper à l’arrière du véhicule, plus que spacieux pour le coup. La voiture démarre et il ne te faut que quelques secondes de plus pour sortir ton téléphone de ta poche, lançant un simple : "Attention, je fais ma touriste." avant de mitrailler Evie et ta propre personne. Bien entendu qu’elle a le droit aux selfies obligatoires des vacances, bien évidemment, et il y a plus de photos supplémentaires quand enfin vous semblez quitter l’autoroute et que Londres est annoncée. Et tu prends les photos les plus clichés du monde sans aucune honte : un taxi noir, un bus à deux étages rouges, une entrée de station de métro... tout ceci sous la pluie légère qui ne semble déranger personne, le ballet des parapluies est plutôt impressionnant et tu te dis que oui, si tu vivais ici constamment, tu ne verrais plus vraiment la pluie. Même l’hôtel est impressionnant, voilà ce que tu te dis quelques instants plus tard, et tu suis Evelyn vers la réception, la réservation étant déjà faite pour vous. "J’avais oublié que tu pouvais venir dans une chambre d’hôtel pour plus d’une nuit." Que tu commentes dans un rire quand on vous tend les cartes magnétiques pour votre chambre. Tu n’hésites absolument pas à te précipiter sur ton lit, t’y laissant retomber de la façon la moins gracieuse du monde, voulant à tout prix tester le matelas, une fois que cela est fait, tu te redresses, prête à investir la salle de bain, histoire de ne pas trop faire attendre Evelyn. Une douche rapide et des suggestions de maquillage plus tard, tu es prête, ayant même filé une tenue qui te donnera des allures de vraie Londonienne. "Je suis prête, j’ai même un parapluie dans mon sac !" Que tu indiques en faisant passer la lanière de cuir son ton épaule. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 7 Aoû 2021 - 16:42 | |
| ≈ ≈ ≈ {show me a gray sky, a rainy cab ride, babe don't threaten me with a good time} crédits gif/ (stefansalvatored) ✰ w/ @Lara Pearson Mettre Neal sur le tapis n’était sans doute pas judicieux, d’autant qu’elles venaient à peine d’atterrir, et que Lara ne cachait pas son désarroi lorsqu’on osait prononcer le nom d’un homme en sa présence. Avec le temps, sa cousine avait compris qu’il s’agissait de sa propre version du Candyman. Probablement qu’elle s’attendait à voir débouler une ribambelle de bonhommes agressifs, l’écume au bord des lèvres, lorsqu’on citait un trop gros nombre de fois un prénom aux consonances masculines… considérant son métier, on ne pouvait pas lui en vouloir de nourrir une détestation certaine vis-à-vis de la gente masculine. Seulement, Londres avait tendance à plonger Evelyn dans une nostalgie évidente au sujet de son ancien assistant, une nostalgie qu’elle aurait bien du mal à cacher tout au long de son séjour avec sa cousine. Elle regrettait les instants où ils étaient incapables de ne pas être en présence de l’un et de l’autre, et les autres instants où ils se coupaient du reste du monde pour faire le point sur autre chose que leur travail harassant. Neal avait une place spéciale dans le coeur d’Evie, et ça le lui fendait d’être ici sans prendre le temps de ne serait-ce que prendre un thé avec lui — sans nécessairement le présenter à sa cousine, comme elle le lui avait dit, juste pour s’assurer qu’il allait bien, et que sa vie loin de lui était aussi douce qu’elle l’avait été lorsqu’ils avaient été proches. Ce n’était plus le cas désormais, ils étaient presque devenus des inconnus. Elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même, elle en était consciente. C’est cette idée qui la força à, le temps du trajet au moins, mettre de côté ses espoirs en ce qui le concernait. Et puis comme le lui avait répondu Lara, elles n’avaient besoin de personne pour jouer les touristes. Evelyn avait passé quinze ans ici, c’était à peine moins que ce qu’elle avait passé comme temps dans sa ville natale. Londres, elle la connaissait comme si elle y était née, et ce n’était pas que métaphorique de le voir de cette façon ; c’était ici qu’elle avait vraiment laissé éclater qui elle était, qu’elle avait évolué de façon plus saine qu’elle n’aurait jamais pu l’imaginer, et qu’elle s’était trouvée pour devenir la femme accomplie qu’elle était aujourd’hui. Londres l’avait guérie de certains de ses maux les plus profonds, elle lui devait une fière chandelle, à sa ville d’adoption — est-ce qu’elle serait devenue celle qu’elle était si elle avait choisi de s’exiler ailleurs, elle connaissait la réponse, et c’était un non franc et massif qu’elle donnerait à quiconque lui poserait la question. C’était pour cette raison qu’elle dépeindrait toujours un tableau idyllique de la vie qu’on y menait. Qu’importe s’il pleuvait souvent, et si le coût de la vie y était exorbitant, il y avait des avantages à s’installer dans les rues étroites de la capitale anglaise. Elle avait la sensation d’en avoir assez profité pour s’autoproclamer comme étant la meilleure porte-parole de la cité. La promesse d’un bon premier repas, après ces longues heures enfermées dans un bolide volant où la nourriture était aussi insipide que les films projetés sur leurs catalogues, convainquit Lara de s’engouffrer dans le premier taxi qu’Evelyn avait hélé. Leur temps de trajet serait moindre, et elles ne mettraient pas bien longtemps à s’engager dans le vif du sujet. Est-ce que ce serait des vacances reposantes ? Evie en doutait. Mais ce n’était pas un problème, parce qu’elle n’était pas amatrice des longues siestes sur la plage, et des chaleurs étouffantes des îles paradisiaques situées à l’autre bout du monde ; tant qu’elle avait un planning chargé, elle y trouvait son compte, et elle ne doutait pas une seconde que ce séjour la ravirait en la matière. Après tout, c’était elle qui avait organisé les choses de A à Z et elle savait à quoi s’attendre. Pas comme Lara qui la fit rire en dégainant son téléphone portable pour se lancer dans une séance photo improvisée à laquelle elle accepta de participer, lui faisant réaliser qu’il s’agissait de la première fois qu’elles seraient sur le même cliché sans qu’aucun autre membre de leur famille ne soit impliqué.
Un vent de fraîcheur, au sens propre du terme, s’engouffra dans l’habitacle quand il fût temps d’en sortir. Après avoir réglé leur course, elles s’engagèrent dans le hall de leur hôtel, valises traînants derrière elles. Il répondait aux attentes d’Evelyn qui fût la première à investir la salle de bain, et à s’assurer que tout était en ordre pour les quelques jours qu’elles y passeraient. Le tout avait des airs d’internat qu’elle avait autrefois occupé, avec le confort plus que raisonnable que lui permettait son compte en banque. Elles seraient bien ici, elle en était convaincue. Un long sifflement s’échappa de ses lèvres "C’est que tu passerais presque pour une locale. Tu aurais dû garder tes cheveux roses, tu te serais encore plus fondue dans la masse." L’un des nombreux avantages de Londres ; porter ce que l’on voulait sans choquer qui que ce soit. Assise au bord du lit qu’elle avait choisi, elle avait levé la tête de son téléphone portable où elle avait consulté son programme de la journée pour mieux poser son regard brillant sur la silhouette de la jeune femme. Elle, elle était restée plus classique dans son choix de tenue, bien qu’elle avait troqué ses éternels escarpins pour une paire de chaussures plus confortables. Le trench qu’elle porterait par-dessus sa robe à fleurs la protégerait du temps humide, et la queue de cheval qu’elle s’était faite la prémunirait d’un brushing compliqué. Elle se leva pour s’approcher de la jeune femme, et lui adressa un sourire qui se perdit dans le mouvement de ses lèvres quand elle se mit à parler "J’ai prévu une exposition après le petit-déjeuner." commença-t-elle, ne réussissant pas à cacher son excitation à ce sujet "Je sais, ça ne fait pas partie du planning officiel du touriste de base, et je te promets que je t’emmènerai dans les spots les plus clichés de la ville pour que tu puisses vivre l’expérience à fond." lui assura-t-elle solennellement avant de se redresser, et d’admettre avec malice "C’est davantage pour me faire plaisir que pour te faire plaisir, mais… l’artiste contrariée qui vit en moi à besoin de sa dose d’impressionnisme." Elle dégaina son téléphone portable pour mettre sous le nez de Lara l’affiche de l’exposition immersive Van Gogh qui prenait place non loin de leur hôtel "J’espère que tu aimes les tournesols." fit-elle avant de se détourner, toupillant sur ses pieds, et téléphone portable en mains, pour rassembler ses petites affaires alors qu’elle disant en même temps "Mais avant toute chose : petit-déj’ ! Garde ton parapluie à portée de mains." Car elles se rendraient à la table qu’elle leur avait réservé à pieds, et qu’elles n’étaient pas à l’abri qu’une nouvelle averse leur tombe sur le coin du nez. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 18 Aoû 2021 - 14:04 | |
| ≈ ≈ ≈ {show me a gray sky, a rainy cab ride, babe don't threaten me with a good time} crédits gif/ (dailywomen/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson En te changeant dans la chambre d’hôtel et face à ton reflet dans le miroir, tu as presque l’impression de comprendre pourquoi les gens partent en vacances et dans des pays à des kilomètres de leur ville d’origine. C’est pour se perdre, c’est pour oublier, c’est pour explorer et bien réaliser que le monde ne se limite pas à ce qu’ils voient quotidiennement avec leurs deux yeux et soudainement, tu n’es plus fatiguée du tout, les heures passées dans l’avion sont loin derrière toi et tu as même hâte de sortir explorer la capitale anglaise au bras d’Evelyn. Rien qu’en un simple claquement de doigts, et peut-être que la fatigue finira par te rattraper tôt ou tard, mais tu n’as pas envie d’y songer pour le moment, non, pour l’heure, tu te contentes d’adresser un sourire à ta cousine qui vient de complimenter ton choix de tenue. "J’ai bien fait mes recherches, t’as vu ?" Que tu surenchéris, avant d’avoir un autre rire face au contraste entre Evie et toi, cela a toujours été le cas et cela n’a jamais posé de problèmes, Evelyn est beaucoup plus classe que toi et même dans ses choix vestimentaires, elle a toujours fait plus adulte et mature et maintenant, dans son trench-coat, on aurait beaucoup de mal à se dire qu’elle est passée par la cause Australie avant de revenir ici. Est-elle vraiment en voyage de ce fait ? Non, elle revient définitivement à la maison, que tu conclues avant d’arranger, une nouvelle fois, les mèches brunes derrière ton oreille, jetant un autre coup d’œil à ton propre reflet. "Ils ont bien des coiffeurs ici, aussi, non ? Un mot de plus et je pourrais te laisser me convaincre, et peut-être que tu pourrais me rejoindre ?" Ce n’est pas la première fois que tu fais l’offre et cela ne sera sûrement pas la dernière, et si tu comprends pourquoi Evelyn a des réticences quand tu te tiens au-dessus de votre évier commun, dans votre salle de bain, les mains recouvertes de gants noirs et tes cheveux protégées par une épaisse serviette, elle aura moins de mal à dire non à un professionnel, pas vrai ? Quoi que, tu es passée experte dans l’art de te teindre les cheveux en rose, et tu le sais, un jour, tu réussiras à convaincre Evie, mais pas pour l’heure, pour le moment, tu écoutes avec une attention particulière le reste du programme de votre tout premier jour, hochant la tête à tout. "Tout me va, encore une fois, première fois que je sors de l’Australie, alors je suppose qu’il faut faire les choses bien." Et explorer une ville cela veut également dire se perdre dans les musées, pas quelque chose que tu as fait souvent dans ta vie, il faut bien l’admettre, hors de question de priver Evelyn de cette expérience et qui sait, cela pourra même être amusant, et même assez relaxant. Tu n’y connais rien en matière d’art, de dessin ou de calligraphie comme elle, tout ce que tu maitrises, c’est la danse et la meilleure manière que tu connais pour t’exprimer c’est sur les planches, mais tu peux tout à fait comprendre et concevoir que l’on veuille se perdre autrement. Sac à main sur les épaules et parapluie dans ton sac, tu suis Evelyn, vous faites le chemin en sens inverse et tu es plus que contente de constater que le restaurant n’est pas vraiment loin, la devanture est clichée et typique à souhait, du moins c’est ton ressenti et tu n’es guère surprise de voir que vous avez déjà une table à votre nom. Tu abandonnes ta veste sur le dossier de ta chaise et face à Evelyn, tu as un autre sourire avant de te pencher vers le menu... beaucoup plus long que ce que tu avais imaginé, mais tu as faim, absolument tout te parait alléchant et tu es ici pour essayer de nouvelles choses, autant ne pas se priver. "Va pour une tasse de thé et un full english breakfast... par contre je mets le lait quand ? Avant ? Après ? Il faut me le dire, je ne veux pas me faire arrêter pour si peu..." Tu as un léger rire et tu suis les directives et les conseils d’Evelyn, tu mets sans doute un peu trop de sucre dans ton thé, mais tu dois admettre que l’odeur est plutôt apaisante et le goût est presque suffisant pour te faire oublier ta faim, presque, mais l’atmosphère est détendue et ton regard se perd quelques instants sur d’autres tables ainsi que dehors, où la pluie a fait une apparition à peine remarquée par les passants. Ton regard se reporte sur Evelyn l’instant suivant, ton esprit tournant toujours à plein régime. "Dis... est-ce que je peux te poser une question ? Enfin une autre question du coup?" Tu réalises la redondance de ta demande quelques instant d’après et si le serveur est occupé et qu’il y a une légère animation dans le restaurant, tu doutes que qui que ce soit prête attention à votre conversation. "Pourquoi Londres ? Pourquoi ici et pas ailleurs ? D’après ce que j’ai pu voir et comprendre, ta relation avec tante Celie est tout aussi... compliquée on va dire, que celle que j'ai avec ma propre mère... pourquoi avoir choisi Londres comme refuge ?" C’est bien la première fois que tu l’interroges à ce sujet, tu es tout de même bien curieuse, est-ce tout simplement parce que c’était plus pratique ? À cause du monde ? De l’agitation ? Ou tout simplement la très grande distance entre elle et le reste du clan Pearson? Tu n’as jamais considéré l’éloignement avec ta famille ou même avec tes parents comme une solution viable, et pourtant, tu aurais pu leur tourner le dos plus d’une fois, ils t’ont suffisamment donnée de raisons pour le faire et pour décider de pleinement prendre ton indépendance et de partir sans un seul regard en arrière. Mais ce n’est pas ce que tu as fait, tu es bien restée à Brisbane et maintenant tu vis avec Evie, pas quelque chose tu regrettes, loin de là, les mois précédents auraient été chaotiques sans elle, même maintenant, le peu de relation stable que tu as avec Trevante, dans un sans, tu estimes que c’est grâce à elle. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 5 Sep 2021 - 11:54 | |
| ≈ ≈ ≈ {show me a gray sky, a rainy cab ride, babe don't threaten me with a good time} crédits gif/ (stefansalvatored) ✰ w/ @Lara Pearson Evie appréciait les efforts de Lara. Absolument tous ses efforts. Mais celui qui consistait à lui faire admettre que mettre de la couleur dans ses longs cheveux bruns serait une bonne idée, elle le balaya d’un revers de la main avec un sérieux un peu surjoué tandis qu’elle se dirigeait vers la porte de leur chambre d’hôtel, parée à l’aventure. Il valait mieux ne pas déséquilibrer le contraste qu’il y avait entre elles, car c’était comme ça qu’elle aimait leur relation. De prime abord, elles n’avaient pas grand-chose en commun. Même si Evelyn trouvait des ressemblance à la jeune fille qu’elle avait été lorsqu’elle posait ses yeux sur Lara, il ne fallait pas s’attarder très longtemps sur elles pour savoir qu’au fond, leur relation était un peu surprenante. Elles venaient du même cocon, elles avaient connu les mêmes méthodes d’éducation, mais chacune d’elle avait décidé de s’en amender d’une façon différente, très différente. D’une certaine façon, Evie trouvait Lara plus courageuse qu’elle ne l’avait été, puisqu’elle avait réussi à enfin vivre de la passion qui l’animait ; ce qui n’était pas son cas, bien qu’elle avait essayé sans bouder ses efforts ni ses sacrifices. La jeune Pearson dénotait dans les branches régulières et bien taillées de l’arbre généalogique qu’elle partageait, avec ses cheveux parfois roses, parfois d’une autre couleur, et sa grande gueule, mais son aînée n’était pas moins admirative du chemin qu’elle avait parcouru pour devenir la femme qu’elle était aujourd’hui. Ce n’était pas toujours facile pour Lara, elle pouvait se l’imaginer avec une netteté qui l’encourageait à prendre soin d’elle avec le même élan qu’une soeur, et malgré leurs différences, c’était comme ça qu’elle la percevait depuis qu’elles s’étaient revues. C’était drôle au fond, qu’il avait fallu qu’elle entre pour de bon dans sa vie pour qu’elle se rende compte de la signification véritable du statut qui avait été le sien depuis qu’elle était née, enfant du milieu d’une sororité dans laquelle elle n’avait jamais trouvé sa place. Avec Lara, les choses étaient claires, elles étaient aussi très naturelles, et la sérénité qui planait sur leurs échanges, elle la troquerait pour rien au monde. Le tout était sain, plus sain que tout ce qu’elle avait connu jusqu’alors, et ça le serait encore plus après ce séjour prolongé au coeur de sa patrie d’adoption. Elle était prête à partager ça avec elle, et bien qu’elle ne lui dirait pas en ses termes, elle prendrait sans doute sens du caractère précieux de cette immersion dans cette vie qu’elle avait abandonnée pour en rejoindre une autre qui la comblait moins, mais qu’elle avait appris à dompter pour faire la paix avec ses propres démons. Lara était une exception, la seule qui serait autorisée à fouler les rues de Londres à son bras parce qu’elle avait confiance en elle, et qu’elle ne la jugerait pas. Toutes les deux enthousiasmées par le programme de leur journée, celui-ci commencerait par un bon petit-déjeuner qui faisait saliver d’avance la gourmande qu’Evelyn était ; un petit défaut qu’elle avait toujours eu et qu’elle avait alimenté, mais pas grâce à la gastronomie de son pays d’exil, elle devait bien l’admettre. Ça, elle avait réussi à en garder l’éclat en empruntant quelques fois le tunnel sous la Manche pour parader dans les rues françaises où elle avait pu contenter son besoin insatiable de pâtisseries et de mets sucrés. Elle savait que rien ne pouvait effrayer Lara en terme de culinaire, alors elle la laisserait explorer les curiosités locales pour qu’elle se fasse une meilleure idée des choses. Ainsi, quand elles arrivèrent au restaurant qu’Evie avait réservé, elle la laissa s’emparer de la carte et faire son choix — sur lequel elle se cala, un grand sourire aux lèvres quand la jeune femme rouvrit la bouche pour lui demander conseil à propos de la meilleure façon de boire son thé.
"Je suis partisane du tu fais comme tu le sens, mais sache que si on te traque pour avoir choisi la mauvaise façon, j’assurerais tes arrières." lui glissa-t-elle, la bouche dissimulée derrière sa main pour parfaire l’idée qu’elles partageaient un gros secret. Elle laissa un rire lui échapper, extatique d’être rentrée là où elle se considérait comme chez elle. Elle lança des regards derrière elle pour embrasser la pièce d’un regard circulaire et s’arrêter sur des visages qui ne lui rendirent pas la pareille, mais ça lui importait peu. L’anonymat dont elle jouissait ici, c’était aussi ce qui lui avait fait rester aussi longtemps. Elle ne souffrait d’aucune réputation en Angleterre, même si les férus de rugby reconnaissaient parfois son nom. Elle était une jeune femme active parmi tant d’autres, et ça lui faisait du bien de retrouver ce rôle qu’elle jouait à merveille "Je t’écoute, dis-moi." réagit-elle tout de suite quand Lara s’adressa de nouveau à elle durant le temps d’attente imposé par la préparation de leur commande. Elle posa un coude sur le bord de la table, stabilisa son menton dans le creux de sa main et haussa les sourcils quand pour la première fois, elle se montra un peu curieuse sur ses intentions lorsqu’elle avait choisi de s’installer ailleurs qu’en Australie. Sur le coup, ça la surprit un peu qu’elle lui pose la question à ce moment précis, mais ça n’était pas non plus incohérent ni même trop indiscret pour qu’elle refuse de lui apporter la réponse qu’elle improvisa avec talent, le regard posé sur son visage "Mon film préféré quand j’étais petite, c’était Mary Poppins, et je savais déjà que quand je serais plus grande, j’aimerais faire du dessin. Mais pas n’importe quel genre de dessin. Je voulais illustrer des histoires pour les enfants, et l’esthétique de ce film en particulier me parlait bien à l'époque." commença-t-elle "Après, j’ai vieilli, et j’ai commencé à me dire que rester en Australie, ça ne m’apporterait pas grand-chose au final. Trop de contraintes, trop de mauvaises énergies… mais je ne t’apprends rien, tu sais de quoi je veux parler." Elle opina du chef, adressant un sourire à la jeune femme, un sourire complice "J’ai commencé à chercher un endroit où partir faire mes études d’Arts. J’avais déjà arrêté d’être une petite fille depuis des années, et même si j’avais toujours l’ambition de devenir dessinatrice, j’avais presque oublié ce qui m’avait donné envie de le faire. Et puis je me suis replongée dans des dessins que j’avais fait en étant plus jeune, et Londres s’est de nouveau imposée à moi comme la destination parfaite pour le dépaysement — entre autre." Elle haussa les épaules pour marquer l’évidence pendant qu’elle continuait "C’était assez loin pour me permettre de devenir autre chose que la fille Pearson. Je ne savais pas tellement où j’allais mettre les pieds, j’avais une image très clichée de la vie qu’on menait ici avant d’y arriver, mais… en fait, ça a été mieux que tout ce que j’avais imaginé en parlant à Celie de mon envie de m’en aller. Le soleil ne me manquerait pas autant que ça, les grosses bestioles non plus, et j’avais l’opportunité de m’inscrire dans une grande école qui répondrait à tout ce que j’avais toujours voulu et attendu." Elle fit une pause pour s’appuyer contre le dossier de sa chaise. Puis elle reprit avec un nouveau sourire "Et mieux, j’avais la certitude de pouvoir faire ce que j’avais envie de faire et d’être la seule maîtresse de tout ça. Londres n’est pas exigeante, elle n’attendait pas de moi que je réponde à la définition de la perfection comme Brisbane avait pu l’exiger de moi durant… quasiment toute ma vie." Encore aujourd’hui d’ailleurs. Et finalement, son évolution avait été bien différente de celle qu’elle s’était imaginée, parce qu’elle avait accepté de se laisser surprendre par la vie qui l’attendait et qui n’était pas préconçue par autre qu’elle-même. Elle n’était pas devenue dessinatrice, mais elle avait une belle vie pour autant, et personne n’avait trouvé ça étrange qu’elle change de cap car elle l’avait fait avec une détermination qu’elle avait gagné grâce à la vie qu’elle avait menée ici. Evelyn pencha la tête sur le côté, observant un instant le visage de Lara à qui elle dit "Je me sens plus à la maison ici qu’en Australie. Là-bas, tout est un peu plus compliqué… mais là encore, je ne t’apprends rien." De nouveau un sourire chargé de complicité, et puis elle imposa au haut de son corps un nouveau mouvement pour se réaccouder à la table "Pourquoi cette question ? Tu as déjà pensé à quitter Brisbane, toi ?" osa-t-elle lui demander finalement, prenant le coche du jeu des confidences lancé par sa cousine. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 20 Sep 2021 - 12:42 | |
| ≈ ≈ ≈ {show me a gray sky, a rainy cab ride, babe don't threaten me with a good time} crédits gif/ (dailywomen/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson Dans ton esprit, cela ne fait absolument aucun doute, tu as appris beaucoup de choses aux côtés d’Evelyn et la présence, quasiment constante maintenant, de ta cousine dans ta vie t’a permis de grandir et ce, par bien des aspects. Evelyn ne juge pas, elle ne juge jamais, c’est quelque chose que tu as rapidement appris et pourtant, elle trouve souvent les bons mots et te permet de voir les choses sous un autre angle et de te mettre à la place des autres de temps en temps. Oui, avant, tu passais ton temps à courir, pour ne pas prendre de pause, pour ne pas te focaliser sur tes émotions, certaine que ces dernières te rendraient beaucoup moins forte et beaucoup moins imperméable aux critiques des autres. Et surtout aux critiques de ceux qui sont censés te protéger et te montrer la bonne voie. Rien n’est aussi simple malheureusement et tu sais que si tu prends ton temps, cela ne fait pas de toi quelqu’un de faible, que tomber est une chose normale et qu’avoir un rêve, même s’il ne s’aligne pas avec ceux des autres, n’est pas naïf ou pire encore, stupide. Être une adulte signifie tellement de choses et la plupart du temps, tu as l’impression d’avancer à tâtons, c’est sans doute un peu le cas, mais il est rassurant de voir Evelyn passer par les mêmes étapes et t’expliquer son propre processus. Pas tout le temps et comme toi, ta cousine reste une personne privée et la seule fois où tu as dépassé les limites de ton aînée est trop mémorable pour que tu retentes une nouvelle fois l’expérience... C’est bien pour cela que tu l’interroges et tu ne t’attends pas à une réponse aussi honnête, ou aussi détaillée pour le coup. Tu as un léger sourire quand Evie te confie le titre de son film préféré, cela lui correspond bien maintenant que tu y songes mais tu ne l’interromps pas, écoutant son récit avec une attention toute particulière. Pas de doute, elle revient de loin et à en croire les on-dits de la famille Pearson, on pourrait penser qu’elle n’est qu’une égoïste finie qui se moque totalement des autres, cependant, c'est très loin de la vérité. Elle s’est cherchée, elle a tenté de se construire et même de se reconstruire et tu comprends le besoin de mettre de la distance avec les siens. Après tout, n’était-ce pas exactement ce que tu as cherché à faire en quittant l’université et l’appartement luxueux à souhait payé par tes parents ? Fuir leur emprise et trouver tes propres marques ? Si, exactement, donc tu comprends très bien le sentiment que l’autre brune décrit. "Je vois... comme quoi, pas besoin d’avoir sa famille directe pour se sentir chez soi, c’est même mieux dans certains cas. Surtout quand on voit notre famille..." Que tu conclus avec un léger sourire pour Evie, contente qu’elle ait réussi à trouver un endroit qu’elle peut considérer comme un refuge et sécurisant, peu importe la distance et les kilomètres au final... "Je voulais juste savoir, le contraste entre ici et là-bas est tel que je me demandais comment tu avais fait pendant toutes ces années-là, mais je comprends mieux maintenant..." Que tu réponds dans un hochement de tête, avant de considérer l’interrogation qu’Evelyn te retourne. "Oui et non en fait..." Tu mentirais si tu prétendais le contraire, plus jeune, plus d’une fois, tu t’es vue mettre des affaires dans ton sac, t’armer de tes Doc Martens et une bonne playlist, pour faire du stop et mettre de la distance entre toi et tout le reste. Surtout après chacun de tes coming out ratés, ou encore un repas de famille plus que désastreux. La réalité ? Elle est complètement différente, entre les élans de ton cœur et de ta tête, il t’a fallu rapidement arriver à la conclusion que si tu étais douée pour prétendre être la plus forte, la plus bruyante et la plus joyeuse, la réalité était un peu différente. "C’est juste que... on a déménagé à Brisbane quand je n’avais que trois ans, et même si je n’ai pas beaucoup de souvenirs de tout cela, j’ai quand même ressenti la différence et je pense que d’une certaine manière, je l’ai un peu internalisée... je sais c’est un peu cliché ce que je dis mais ... ouais." Oui, le changement a été brusque, notable pendant des années, tout a changé, votre adresse, l’importance accordée au nom de famille, l’attitude de tes parents envers leur seule fille unique. Avant, tu n’étais que des possibilités, tu es rapidement devenue un agenda puis quelque chose de cassé qu’il fallait constamment réparer, polir et encore plus polir pour devenir présentable et une véritable Pearson.
"Tu sais déjà que je n’ai jamais été proche de mes parents et ce malgré mes meilleurs efforts, rien n’était suffisant pour eux, surtout pour ma mère. Je t’en ai déjà parlé mais... j’étais plutôt proche de mon grand-père maternel et il nous rendait visite aussi souvent que possible à Brisbane. Je sais que lui et mon père avaient souvent des disputes sur le déménagement et tout ce qu’il représentait et le reste... Il est mort quand j’avais douze ans, pas étonnant vu son âge mais, ça reste choquant.". C’était la première fois que tu expérimentais une perte à ton échelle et cela n’est pas passé inaperçu, tu te souviens avoir beaucoup pleurer à l’enterrement et avoir été incapable d’articuler de vraies phrases pendant des semaines après. Et ce malgré une certaine indifférence autour de toi, maintenant, tu peux en parler comme si cela était arrivé à quelqu’un d’autre et te dire que l’homme en question a bien vécu, et ce, avec juste un léger pincement au cœur. "Quoi qu’il en soit, je pense que j’ai toujours eu peur des déménagements depuis longtemps sans pouvoir l’expliquer, Brisbane c’est ma maison maintenant, je ne sais pas si je saurais gérer un départ définitif en fait..." Tu as un léger rire en confiant cela à Evelyn, jouant avec ta petite cuillère pendant quelques secondes, tu finis par hausser les épaules parce que c’est quelque chose que tu as accepté depuis longtemps et tu prends une longue gorgée de ton thé l’instant suivant. Pas le meilleur endroit pour se livrer à des confidences mais tu es avec la bonne personne. "Mais hein, on est bien établis à Brisbane maintenant, dans notre chez-nous et promis si tu décides un jour de déménager, je ne le prendrais pas personnellement." Tu en fais la promesse, une expression plus que sincère sur le visage tandis que tu poses ta main droite sur ton cœur, scellant ainsi votre accord. C’est à ce moment-là que votre nourriture arrive et c’est suffisant pour te distraire et te rappeler que tu as l’estomac vide. Évidemment, Evelyn a très bien choisi le restaurant et le petit déjeuner est beaucoup plus copieux que celui que tu prends d’habitude et ton bol habituel de Lucky Charms fait bien pâle en comparaison. C’est une très bonne façon de commencer la journée et peut-être que ce sont les Anglais qui ont raison au final, tu en fais même la remarque à ta cousine en beurrant tes toasts comme il se doit. Tu l’interroges un peu plus sur votre programme de la journée et ses anciennes habitudes londonienne et le reste du repas se passe dans une atmosphère plus que calme et même toi, même toi tu es calée et tu ne penses plus tout à de la nourriture une fois que vous assiettes sont vides. Et si tu ne réussis pas à convaincre Evelyn que tu devrais payer l’addition, c’est une bataille perdue que tu comptes bien gagner lors de votre prochain repas, tu la suis en dehors du restaurant facilement, attrapant le bras de ta cousine et l’interrogeant dans le même temps : "Je ne sais pas où on va mais est-ce qu’on peut marcher ?" Comme elle le sait déjà, c’est ton mode de transport préféré et ... chose que tu constates une fois que vous êtes dehors, le temps semble même être clément. "Il a déjà arrêté de pleuvoir...? Okay, j’arrête officiellement de chercher à comprendre ce temps." |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 8 Oct 2021 - 14:29 | |
| ≈ ≈ ≈ {show me a gray sky, a rainy cab ride, babe don't threaten me with a good time} crédits gif/ (stefansalvatored) ✰ w/ @Lara Pearson Il lui semblait que c’était la première fois que Lara l’interrogeait vraiment sur sa vie. Un peu comme si jusqu’à présent, elle n’avait pas osé lui poser davantage de questions parce qu’elles étaient encore dans une phase d’apprivoisement réciproque, et que c’était un peu dangereux de dépasser les limites de l’autre. Avec les autres, justement, ça gênait souvent Evie d’être soumise à ce genre d’examen minutieux, ça lui donnait la sensation d’être passée au crible et même de risquer trop gros pour être tout à fait honnête. Mais avec Lara, c’était différent : elles venaient de la même famille, et même dans le passé, alors qu’elles ne se connaissaient pas vraiment, elles avaient à l’esprit qu’elles partageaient déjà quelque chose. Il n’y avait pas de honte à avoir, il n’y avait pas de mensonges à distribuer… elles ne se jugeaient pas, c’était le ciment de leur relation qui avait pris de l’ampleur au cours des années précédentes, et c’est ce qui permit à Evelyn de lâcher du lest pour mieux répondre à ses questions sans faire de détour. Elle se montra même étonnamment précise dans sa façon d’exposer son état d’esprit à l’époque, et ça l’apaisa au fond d’être capable d’y faire le point à voix haute, en présence de quelqu’un qui saurait pourquoi son cheminement personnel l’avait amené à faire ce genre de choix. Leur famille, encore et toujours, était un vaste sujet qui nourrissait nombre de leurs névroses, et quand elle se risqua à retourner sa question à la jeune femme et qu’elle la mit en lumière, Evie lui dit doucement "Elle aurait pu être pire dans le fond. Je veux dire, on a toujours eu de quoi manger dans nos assiettes, de quoi s’habiller…" Elles n’étaient pas à plaindre dans ce domaine. La vie des Pearson était faste. Si Kai et Celie avaient tous les deux de leur côté vécu des passés compliqués, leur vie d’adulte avait été jalonnée de revenus confortables et d’un train de vie dont leurs enfants — et plus généralement leur entourage — avaient profité. Oui, sur ce point là, il n’y avait rien à reprocher au clan dont elles faisaient partie… si seulement elles pouvaient dire la même chose de ce qui était essentiel à l’épanouissement d’un enfant. Ce n’était pas le cas malheureusement, et c’est ce qui fit ajouter à Evie "Partir, ça m’a aussi ouvert les yeux sur l’idée qu’avoir un toit sur la tête c’est important, mais quand les murs d’une maison sont froids, ça ne suffit pas à rendre quelqu'un heureux. Je l’étais plus ici, même si j’étais seule." Qu’importe la maison, elle ne s’était jamais vraiment sentie choyée affectueusement parlant. Du moins, elle ne s’était plus sentie choyée à partir du moment où Kai était parti et aujourd’hui, elle se retrouvait avec des lacunes à combler. Elle sourit un peu "Et là tu vas me dire que je fais dans le cliché, et tu auras raison." Elles se valaient dans le cliché, c’est ce qu’elle pensa en écoutant Lara lui faire le récit de sa propre évolution à travers les années, et répondre à la question qu’elle lui avait posée.
Et sa réponse, elle la rendit encore plus encline à la trouver digne du courage qu’elle lui trouvait. Elle avait tendance à dire que les enfants étaient forts, il n’en restait pas moins certain que les traumatismes y trouvaient racines ; et elle était bien placée pour le savoir. Aussi, pour ne pas donner l’impression à Lara qu’elle avait eu tort de réagir de cette manière à l’époque, elle interjeta avec bienveillance, les sourcils froncés pour marquer le point qu’elle voulait partager avec elle "Non, je comprends exactement ce que tu veux dire." Elles ne se côtoyaient pas à l’époque, et peut-être que si ça avait été le cas, elles auraient pu mutuellement se soigner des maux qu’elles avaient intériorisés chacune de leur côté. C’était du gâchis, pensa-t-elle, mais elles s’étaient rattrapées depuis. N’empêche qu’en entendant Lara lui parler de la mort de son grand-père maternel, elle eut le coeur qui se serra en pensant au deuil qu’elle avait elle aussi traversé et qui lui fit lui dire, un léger sourire aux lèvres "Je sais." Là encore, elle ne put que relever la bêtise de la distance qu’il y avait entre elles à l’époque. Si elle avait pu partager son expérience du deuil avec Lara, elle se serait peut-être senti moins seule. Elle savait que ce n’était pas le cas aujourd’hui. Lara était bien entourée, et la manière dont elle gérait sa vie à Brisbane prouvait à quel point elle était attachée à cette ville qu’elle avait pendant un temps eu du mal à considérer comme sa maison. Croisant les mains devant elle, Evelyn opina du chef en l’écoutant affirmer qu’elle s’y sentait mieux que jamais "Si tu t’y sens bien, il n’y a pas de raison de partir. Tu as des grands projets en plus, ce serait dommage de les délocaliser alors que tu as réussi à trouver ton équilibre. Où ça en est tout ça ?" lui demanda-t-elle en plaçant ses couverts de part et d’autre du set de table qui était posé sous ses yeux ; ces derniers se plissèrent quand elle poursuivit "Il faudra que tu me présentes Itziar." Elle en entendait beaucoup parler sans savoir qui elle était vraiment. Elle se redressa, rebondissant sur les paroles de Lara à propos de leur chez elles "D’ailleurs, je sais que notre colocation ne va pas durer jusqu’à la fin de nos jours. Tu sais que si tu as besoin d’espace, je saurais très bien me débrouiller seule. Tu deviens une vraie adulte, je comprendrais que tu veuilles avoir un endroit à toi et toi seule." Même si le changement serait radical, Evie n’avait jamais boudé la solitude "Moi non plus je ne le prendrais pas personnellement, c’est ce que j’essaye de te dire. Au contraire, je t’organiserais la meilleure des pendaisons de crémaillère de l’histoire de Brisbane." lui fit-elle en déroulant devant ses yeux une bannière invisible qui retomba au moment où leur petit-déjeuner leur fut servit.
"On peut marcher." répondit Evelyn quand elles eurent terminé leur repas qui se déroula comme tout ceux qu’elles avaient pris jusque ici ; dans la bonne humeur, entre temps sérieux et batailles enfantines à propos de qui paiera l’addition. Elle s’en chargea cette fois-là, promettant à Lara qu’elle lui laissera la main la prochaine fois, bien qu’elle savait dans le fond qu’elle serait encore une fois trop rapide pour que sa cousine ne gagne le droit de dégainer sa carte bleue. Bras dessus, bras-dessous, elles quittèrent le restaurant avec en tête, la perspective d’un après-midi bien rempli. Le regard d’Evie se porta sur le ciel un peu moins chargé de Londres, et un sourire fendit son visage aux paroles de sa cousine "Ne te laisse pas influencer par l’éclaircie, ça ne va pas durer longtemps." Ça ne durait jamais longtemps à vrai dire, mais c’était comme ça qu’elle aimait Londres : sous la pluie. Un peu plus, elle serra sa prise sur le bras de sa cousine, et s’amusa à faire tourner le parapluie qu’elle tenait dans sa main libre. Le regard en coin qu’elle posa sur elle, il était aussi malicieux que le froncement de nez dont elle la gratifia quand elle lui dit à voix basse "Je suis contente que tu sois ici avec moi. Si tu as envie, je pourrais te montrer où se trouve mes anciens bureaux et mon ancien appartement ?" lui proposa-t-elle. Ça ne faisait pas partie du programme qu’elle avait établi, mais elles avaient un peu de temps devant elle avant l’exposition qu’elle voulait voir. Elle se pencha un peu sur Lara "Je pourrais même te raconter des histoires que tu seras la seule à connaître sur ma vie londonienne. J’ai tout un sac d’anecdotes… quinze ans, c’est long." conclut-elle en se perdant un peu dans ses pensées, son pas se calant sur celui de Lara. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 20 Oct 2021 - 14:37 | |
| ≈ ≈ ≈ {show me a gray sky, a rainy cab ride, babe don't threaten me with a good time} crédits gif/ (dailywomen/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson Jamais tu n’aurais pensé être aussi vulnérable avec quelqu’un de ta propre famille, ou simplement exprimer ton avis et avoir quelqu’un qui se retrouve dans tes propres mots. Et pourtant, vous en êtes là aujourd’hui, et tu es plus que contente d’avoir fait tout ce chemin avec Evelyn, et tu te dis, que peut-être, un jour, tu pourras tenter de réduire la distance entre toi et le reste de tes cousins. Ou même ta tante, ou encore tes propres parents. Un jour prochain, décidément pas maintenant, et il est certain que pour l’instant, et probablement pour les prochaines années à venir, Evie est la seule qui aura ta confiance et toute ta confiance absolue même. Car elle marque un point en disant que vous n’avez jamais manqué de rien en grandissant et tu réalises que oui, les choses auraient pu être pires et que par bien des aspects, vous avez eu une vie facile grâce à vos parents respectifs. Mais ce n’est pas qu’une question de confort et d’argent malheureusement, et l’indifférence, le manque de compréhension ou de patience de Cassandra et Trevante t’ont marqué par bien des aspects et il t’a fallu plusieurs années avant d’être capable de l’identifier et même de mettre des mots dessus. Trop prompte à juger cela comme normal ou te rassurer et te dire que c’est la façon, un peu tordue, de tes parents de veiller sur toi. C’est derrière toi maintenant et Evelyn a été d’une grande aide pour aplanir ta relation avec tes parents et tu hoches la tête aux mots de ta cousine, un léger sourire sur les lèvres et un certain sentiment de fierté t’envahissant en l’entendant parler de ton dernier projet en date. "Je ne sais pas si grand est le bon adjectif pour qualifier ce que je veux faire, mais j’ai des idées et je suis un minimum réaliste." Toi et Izzie vous l’êtes et être confrontée au budget, à tous les détails des travaux (les différents permis qu’il faut avoir, le nombre d’employé que cela nécessite), tout cela t’aide à rester les deux pieds sur terre et ne pas trop te perdre dans ta tête. Ce qui est une bonne chose selon toi, Izzie et toi, vous êtes des adultes, il serait vraiment dommage que vous fonciez droit dans le mur, parce que vous êtes en train d’espérer comme des gamines. Vraiment dommage... "Oh je suis certaine que tu t’entendrais très bien avec elle On s’est enfin mises d’accord sur un nom pour le club : Paradise City, et les travaux avancent lentement mais sûrement. Je lui ai dit de m’envoyer un message direct s’il se passe quoi que ce soit pendant mon absence ... je sais que les gens disent de ne pas se lancer dans les affaires avec leurs proches, mais on s’est toujours bien entendues elle et moi, elle respecte mes idées et mes inquiétudes et j’en fait de même avec elle." Voilà que tu te retrouves à faire une longue tirade sur votre club, enfin, futur club, tu pourrais en parler des heures, de toutes vos idées et des prochains mois qui vont se dessiner mais déjà, tu ne veux pas ennuyer Evelyn avec tout ceci et ensuite, l’autre partie de sa phrase a attiré toute ton attention. Toi aussi, tu as déjà eu une telle réflexion, et tu vois très bien Evelyn déménager quand elle aura jeté son dévolu sur un bien immobilier qui lui convient, ou quand elle décidera d’aller vivre ailleurs ou qu’elle te présentera l’homme de sa vie. Okay, ce n’est peut-être pas pour tout de suite, mais cela pourrait totalement arriver, tu en es persuadée, si, si. "Quoi ? Et m’occuper de la paperasse toute seule ?" Tu as un léger rire avant de poursuivre :"On va dire que je ne suis pas prête à ne pas vivre avec toi pour le moment, quand ce sera le cas, tu seras la première au courant... promis." Tu scelles cette promesse-là par un hochement de tête, ne sachant pas vraiment ce que tu as fait pour mériter ta place parmi les vraies adultes, un titre que tu vas porter avec un certain honneur, tu le sais déjà. Vous quittez le restaurant une fois la promesse faite et tu hoches la tête quand Evie te dit de te méfier du temps, qui visiblement est très changeant ici, un bon conseil maintenant que tu y penses et tu te laisses guider vers votre prochaine destination, bien contente d’explorer une nouvelle ville. Vous vous fondez dans la masse de gens pressés et de touristes plus que visibles et tu as un léger rire en voyant Evelyn se servir de son parapluie pour un autre spectacle. Est-ce un talent que partagent tous les londoniens ? Tu décides que non et c’est ta cousine qui est particulièrement douée. Quand elle veut te faire part de certaines anecdotes, bien sûr que tu es curieuse, Evelyn ne s’en rend certainement pas compte, mais sa vie pourrait faire un très bon roman, où le genre de film qu’on regarde sur Netflix avec une bonne bouteille de vin, ce genre film, oui."Han je veux tout savoir... J’emporterais tes secrets avec moi dans ma tombe, oui, dans ma tombe." Les secrets de la brune resteront avec toi, tu ne vois pas à qui tu pourrais révéler ces informations et ce n’est tout simplement pas toi, en réalité. Tu dis cela au moment où vous semblez proches de votre prochaine destination, l’exposition ayant attirée d’autres visiteurs que vous. Pas ton premier choix pour explorer Londres, mais comme tu l’as assuré à Evie, tu ne fais que suivre, mettant ton cerveau en mode veille pour les prochains jours. Vos tickets pris, un des employés vous donne un casque plus que compliqué, ce dernier couvrant vos yeux et vos oreilles, vu qu’il s’agit d’une expérience interactive. Un peu comme tout voir au travers du regard de l’artiste, tu aimes bien cette pensée et tu te prêtes complètement au jeu pendant la visite. Non, tu n’y connais rien en matière d’art, le nom Van Gogh est tout de même familier, et tu te dis que ta mère se retrouverait plus ici, c’est elle la collectioneuse de tableau et de sculptures hors de prix. "Oh wow, j’avoue que je ne suis pas très musée mais c’est impressionnant." C’est ton simple avis de novices et quand vous suivez le reste du groupe, tu t’adresses à Evelyn. “Et je veux toujours entendre tes secrets.” Sûrement pas le bon lieu ou même le bon moment, mais elle a piqué ta curiosité, c’est certain. "Han, est-ce que tu as déjà été blonde ? Est-ce que tu as utilisé un autre nom de famille super top secret en étant ici ?Je veux tout savoir."
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 27 Oct 2021 - 10:48 | |
| ≈ ≈ ≈ {show me a gray sky, a rainy cab ride, babe don't threaten me with a good time} crédits gif/ (stefansalvatored) ✰ w/ @Lara Pearson Evelyn ne lésinait pas sur les qualificatifs quand il s’agissait d’encourager Lara à aller de l’avant. Elle savait trop combien c’était important d’avoir du soutien sincère, de quelqu’un qui y croyait vraiment. Pourtant, quand elle commença à lui parler de son futur club, elle se garda de faire autre chose que de hocher la tête. Elle était fière d’elle, c’était une certitude profondément ancrée en elle, seulement elle voulait le lui dire plus tard ; au cours d’une occasion plus spéciale que celle-ci, quand elle verrait pour la première fois le résultat du travail acharné qu’elles accomplissaient avec son amie Itziar — et certainement pas en dégustant une plâtrée d’haricots, elle s’y refusait "Paradise City. J’aime bien." fit-elle dans la mesure où elle imagina tout de suite à quoi ressemblerait l’endroit en question. Même si ce n’était pas dans ses habitudes de traîner dans ce genre de lieu, même si elle-même était à la tête d’une toute autre branche d’entreprise, elle savait combien c’était fastidieux de se lancer dans l’entreprenariat. Elle ne doutait pas des capacités de sa cousine à se dépêtrer des premières difficultés qu’elle rencontrerait, elle avait la tête sur les épaules. C’était ce qui la sauvait, d’être assez réaliste pour mener à bien le projet de sa vie, épaulée par une personne en qui elle avait confiance et sur laquelle elle ne tarissait pas d’éloges — qu’elle soit proche d’elle ou non, elle avait beaucoup de chance d’avoir trouvé cette personne, songea-t-elle en buvant une gorgée de son thé sucré. D’une certaine manière, ça lui rappelait l’époque où, avec Neal, ils avaient décidé de s’implanter pour de bon, et de créer sa première agence. Il n’avait jamais voulu s’approprier les mérites de la jeune femme, il avait toujours cherché à la mettre elle, et uniquement elle, en valeur. Cependant, il avait été d’une grande aide, et Evie avait toujours eu la sensation que, sans lui, sans son soutien, elle n’aurait pas tout à fait réussi comme ça avait été le cas à l’époque, et comme ça l’était toujours aujourd’hui en Australie. Il fallait qu’elle arrête de penser à lui, mais c’était plus fort qu’elle ; il était partout quand elle était ici "Tu sais, elle pourrait venir dîner à la maison un de ces soirs." Et là, elle eut la sensation d’être une maman un peu stricte, qui enjoignait son rejeton à lui présenter qui elle fréquentait pour se faire sa propre opinion — ou une grande-sœur qui prenait son rôle à cœur, menaçant quiconque de mal attentionné qui oserait s’en prendre à son sang. Elle ne se savait pas dotée d’un instinct de protection aussi marqué, et ça la surprit un tantinet. Elle rit d’elle-même, secouant la tête en s’intéressant de nouveau à son assiette. Ce n’était pas une si mauvaise idée que ça, mais elle connaissait la valeur qu’avait l’intimité pour Lara. Après tout, elle non plus ne lui présentait pas les gens qu’elle côtoyait en dehors de leur cocon, aussi elle comprendrait très bien qu’elle veuille éviter d’infliger à sa collaboratrice et amie la présence de cousine un peu curieuse — un peu ennuyeuse aussi, il fallait dire ce qui était. Enfin, elle ne s’appesantit pas sur sa proposition, et rit un peu plus en entendant Lara s’offusquer de devoir s’occuper de la paperasse toute seule quand elle lui fit comprendre que si elle en avait besoin, elle pouvait quitter leur appartement pour trouver le sien. Comme si elle avait besoin de sa bénédiction, elle se trouva un peu péremptoire sur le coup — beaucoup trop Pearson à son goût — mais ses intentions étaient louables au final, et elle ne se jugea pas trop sévèrement de laisser supposer que, peut-être, ça l’angoissait de retrouver une certaine forme de solitude, elle qui s’était acclimatée à l’énergie, à la musique, et aux habitudes cocasses de Lara. Définitivement, aucune d’elle n’était vraiment prête à vivre seule, non.
"Je n’ai pas autant de secrets que ça." Elle avait assez pour pouvoir se permettre de jouer le mystère tandis qu’elles avançaient dans les rues de Londres jusqu’à leur destination, laissant de côté la proposition qu’elle avait faite à sa cousine de se rendre là où elle avait vécu durant toutes ses années. Ce n’était sans doute pas le bon moment de toute façon, elle aurait ressenti trop de choses à la fois, confrontée à un passé qui lui manquait autant qu’elle tachait de ne pas le montrer quand elle en parlait, ayant fait un choix pratique en revenant en Australie. Dans son cœur, sa maison, c’était ici. C’est sur sa dernière phrase qu’elles firent leur entrée dans le local réaménagé. L’exploration des diverses animations ne laissait pas beaucoup de place à la discussion. Elles ne se lâchèrent pas, bras-dessus, bras-dessous, les yeux miroitant des couleurs et des formes qu’elles effleuraient de leurs iris. C’était peut-être la première fois qu’Evelyn voyait Lara aussi silencieuse, happée par tout ce qui l’entourait, et par la sensation indescriptible d’être immergée dans la psyché du grand-maître qu’était Van Gogh. Elle-même se laissait impressionner par l’effet que ça lui procurait d’être ainsi plongée au coeur de son œuvre et encore une fois, elle fut ravie de vivre cette expérience avec Lara qu’elle emmena, la prenant par la main, s’asseoir au milieu de la nuit étoilée du peintre. Assise par terre, son manteau noué à sa taille, et les yeux luisant du bleu soutenu qui s’étendait jusqu’au plafond, à en avoir mal derrière la nuque tant elle ne voulait rien rater, elle finit par tourner la tête vers sa cousine quand elle reprit la parole. Elle se pencha sur elle, le nez froncé à l’extrême "Pourquoi j’ai l’impression que tu penses que je suis une agente au service de sa Majesté ? C’est quoi ta prochaine question, est-ce que j’ai déjà rencontré James Bond ?" Elle plissa les yeux, un peu comme si elle laissait le doute planer, alors que les couleurs autour d’elle changeant au fur et à mesure "J’ai rencontré beaucoup d’hommes portant un smoking, mais j’ai échappé au cliché de la James Bond Girl. Non, ne me demande rien à propos de ces hommes, je te vois arriver avec tes gros sabots." lui dit-elle avec malice, s’amusant de la manière dont Lara tentait de découvrir ses secrets. Lui souriant plus fort, elle lui tourna la tête du bout de l’index, finissant par le pointer vers les murs de la galerie qui se parèrent d’un autre tableau interactif du peintre. Et soudain, elles se retrouvèrent au milieu d’un de milliers de lanternes qui lui firent réaliser qu’elles auraient tout le temps de parler, et de revenir sur ses secrets, une fois qu’elles seraient dehors. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | | | | | (pearson²) show me a gray sky, a rainy cab ride, babe don't threaten me with a good time |
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