ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4737 POINTS : 760
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Rose Grant & Riley Bates Mai 2021, Oates park (Logan City)
Le parc, ce n'est sans doute pas le premier endroit où on penserait trouver Riley. C'est qu'elle a une telle propension à surréagir, surtout avec sa mère, qu'on imagine facilement qu'elle passe son temps à crier. Ce n'est pas totalement faux, mais c'est loin d'être si fréquent que ça. Si on omet les dispute avec Ciara – car dans ce cas dire qu'elle ne le fait jamais serait un immense mensonge. Pourtant, en dehors de ses éclats de colère qui brisent plus qu'ils n'apaisent, la jeune femme est plutôt d'un tempérament calme. Et elle aime bien venir ici, au milieu des arbres et des jardins aménagés, avec son skate et sa tignasse au vent. Le trajet lui donne un sentiment de liberté qu'elle n'a qu'avec Ultron ou Storm et Breaker, et puis la pose sur le banc l'aide à se calmer après une dispute. Mais aujourd'hui, il n'y a pas eu besoin de dispute pour qu'elle se décide à se réfugier dans le parc.
En rentrant des cours après le repas de midi, Riley s'est retrouvée dans un silence tel qu'elle a réalisé qu'elle ne voulait absolument pas passer son après-midi seule. Parrain travaille donc pas moyen de squatter chez lui pour lui raconter sa vie, sans parler de Mila et Ellie qui sont encore en cours. La rouquine s'est retenue d'envoyer un texto à cette dernière pour lui dire qu'elle s'ennuyait, essayant d'espacer leurs séances séchage de cours et balade en ville parce qu'il semblerait qu'un brin de conscience semble l'animer parfois. Bientôt il y aura Sirius, bientôt elle ne pourra plus s'ennuyer car elle ne sera plus jamais l'unique âme qui vive dans la maison en attendant le retour de Cameron. Elle pourrait demander à Amaya si elle est disponible, mais finalement la rouquine se décide à rejoindre le parc. Ultron sous le bras, elle ferme la porte à clé avant de disparaître dans les rues de Toowong, direction Logan City.
Elle a bien l'intention d'y passer une partie de son après-midi, histoire de s'occuper l'esprit en attendant que son frangin rentre à la maison – si elle y reste jusqu'au retour de leur mère, elle risque de ne rentrer qu'une fois le soleil couché, c'est le problème de l'automne et des mères absentéistes. Son skate sous les pieds, elle arrive finalement à Oates Park et n'a pas de mal à repérer l'habituelle chevelure rose qui s'y trouve. Elle porte quand même bien son prénom, Rose, au point que la Riley s'est déjà demandée si ce n'était pas un surnom qu'elle avait elle-même choisi. Mais non, c'est bien comme ça que ses parents l'ont appelée, et c'est d'autant plus cool de la voir arborer des cheveux d'une telle couleur et des robes tout aussi flashys.
S'approchant sans hésiter de la jeune femme, la rouquine s'installe à ses côtés avec un sourire. « Salut. » Elle pose le skate par terre devant elle et cale ses deux pieds dessus avant de porter son regard sur le cahier sur lequel elle griffonnait avant son arrivée. « Tu dessines quel genre de robe aujourd'hui ? » Elle n'aime pas vouvoyer les autres, Riley, si bien qu'elle n'a pas tardé à lui proposer qu'elles se tutoient le fameux jour où elle s'est pointée chez elle pour lui rendre ce carnet qu'elle avait oublié au parc. Heureusement que Rose note son nom et son adresse sur toutes ses affaires, ça a facilité les choses.
Leur conversation débute à peine lorsque trois adolescents passent tout proche du banc sur lequel elles sont installées, roulant sur leurs skates comme Riley le fait si souvent. Ça fait sourire la rouquine dont les yeux glissent une seconde vers la styliste. Difficile d'ignorer qu'elle n'a pas fixé leurs visages mais leurs pieds, ou plutôt leurs planches à roulette. « T'en as déjà fait ? » demande la jeune femme une fois le petit groupe assez loin pour que le bruit qu'ils font soit négligeable et n'entrave pas son écoute. « Du skate, » qu'elle précise après un instant de flottement. C'était soit ça soit le fait de mettre sa casquette à l'envers, parce que c'était bien le cas d'un des gamins – une casquette en mai, si ça ce n'est pas juste pour le style. « Je peux te montrer, si tu veux. » Elle ne ferait sans doute pas une très bonne professeure, Riley, question de patience dont elle manque clairement. Mais pour le skate, elle veut bien faire un effort. Parce que ça la fait vibrer, de rouler sur cette planche, ça lui donne l'impression que tout les soucis sont loin, d'être ailleurs le temps d'une balade. Pour partager ça avec quelqu'un, surtout maintenant que son père n'est plus là, elle est prête à être patiente – à essayer, en tout cas.
(c) Miss Pie Haut : mermaidens & Stranger Facts Bas : gajo1987 & skayte
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
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♥ :
Dernière édition par Riley Bates le Ven 24 Sep 2021 - 17:33, édité 1 fois
Le parc. Un endroit vivant. Un endroit bruyant. Un lieu inapproprié pour travailler pour la plupart des gens. Le lieu idéal à tes yeux. Loin d’être gênée par le brouhaha ambiant, il nourrit ton inspiration. Il la nourrit autant que les courbes des promeneuses croisées. Tu ne nieras pas y venir aussi pour cela. Une silhouette est capable de guider ta main sur ta feuille, de motiver ta fibre artistique, souvent flemmarde, ou plutôt souvent égarée. Tu as tellement tendance à mélanger tes idées. Emportée par ton artiste interne, tu les laisses s’exprimer en même temps. Tu te retrouves avec des croquis parfois loufoques, résultats de ta multitude de pensées. Dans ce moment-là, le calme de ton appartement semble le bienvenue pour les canaliser et les retranscrire une à une. Tu as déjà essayé. Ton enfant intérieur à protester de tout son être, hurlant dans ton crâne son mécontentement, t’empêchant de dessiner le moindre trait sur tes pages. Il ne supporte pas être enfermé. Il sait aussi qu’en allant au parc, tu finiras par rejoindre l’un des jeux. Il t’est inconcevable de quitter le parc sans avoir fait huit tours de tourniquet, dix minutes de balançoires, ou trois descentes de toboggan. Étourdie, tu n’oublies jamais l’aspect ludique. Tu n’es pas reine du monde enfantin pour rien. N’en déplaise à ton adulte que tu n’écoutes presque jamais. Il a le droit de parole lors des moments lubriques avec ta princesse. Qu’il s’estime heureux. Même si le jeu n’est jamais loin lors de vos instants intimes.
Assise sur un banc, tu griffonnes ton bloc-notes depuis des heures. Tu tentes d’avancer l’esquisse de ta dernière commande. Tu dois réaliser une robe pour une adolescente. Une jeune fille de seize ans en pleine rébellion. Tu te souviens de votre rencontre et de sa façon de parler à sa mère. Le feu dans ses mots à l’image des flammes de sa chevelure. Une rousseur si belle et si rare. Une teinte qui t’a rappelé une connaissance, une personne que tu espères voir en venant ici : Riley. Riley t’a ramené ton carnet oublié un jour lors d’une de tes escapades. Tu l’as cru perdu, volé. Tu peux te remercier de noter ton nom et ton adresse sur tes affaires. Tu ris au nez des moqueries subies. Sans ça, tu n’aurais sûrement jamais revu ton carnet. Il aurait probablement fini sa vie ses pages arrachées par le vent avant qu’on ne le ramasse et qu’on ne le jette dans une poubelle. Quand on parle du loup, on en voit la crinière. La rouquine vient de faire son apparition. Elle s’assoit à tes côtés. Tu lèves la tête de ton cahier. Tes yeux cherchent les siens tandis que tes lèvres s’étirent en un franc et large sourire. « Salut, Riley ! Tiens, regarde. » Tu lui tends ton bloc-notes. Ce sera plus facile que de lui décrire ton œuvre. Elle peut y apercevoir une robe longue descendant jusqu’aux chevilles. Le haut dégarni les épaules et cintre la poitrine. Le tout est encore en nuance de gris. Tu n’y pas mis couleurs. « Tu en penses quoi ? Ça te plairait de porter ça ? » Tu ne l’as jamais vu en robe. En même temps, pour faire du skate, ce n’est pas pratique.
Preuve en est du petit groupe passant. Jean troué, via des chutes ou naturellement ; sweet large ; casquettes à l’envers ou bob ; et paires de baskets semblent être la panoplie du skateur. Quel étrange look. Tu fais réellement tes vingt-neuf ans sur le coup. « Une fois, oui. », réponds-tu à la jeune femme. Ton plus petit frère aimait en faire. Il t’a invitée à monter sur sa planche un jour. Le pied droit à peine posé dessus, l’engin s’est mis à rouler en avant, te déséquilibrant sur le champ à en embrasser le sol du garage avec ton dos. « T’es gentille Riley mais ça me parait pas raisonnable. J’ai un sens de l’équilibre désastreux. » Tu fais l’effort d’aller à la patinoire éphémère en décembre avec ta nièce pour lui faire plaisir. Le reste du temps, tu évites toute activité nécessitant de solliciter ton équilibre. Non pas que tu as peur des chutes mais tu n’es pas spécialement fan des hématomes sur les fesses. Tes paroles traduisent une forme de refus. Depuis quand tu es raisonnable ? Puis ne dit-on pas qu’il ne faut pas rester sur un échec ? Que risques-tu ? De tomber et déchirer ta robe rouge et blanche à rayures horizontales ? Tu la répareras au cas où. Tu es styliste, c’est ton métier. Puis tu as des chaussures adaptées. Pas les meilleures mais tes spartiates ont le mérite d’être plates. « Bon allez, c’est d’accord. Mais tu me tiens. » Tu n’es pas en confiance. Tu n’as pas envie d’affronter cet objet seule. Tu déposes ton stylo et ton cahier sur le banc. Tu te hisses sur tes jambes. Ta longue carcasse s’étire en hauteur. Tu saisis la main de ta professeure improvisée. « Je dois faire quoi ? » Hormis te ramasser par terre au bout de deux secondes.
(c) DΛNDELION
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4737 POINTS : 760
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
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@Rose Grant & Riley Bates Mai 2021, Oates park (Logan City)
Le parc rejoint avec Ultron, Riley ne tarde pas à repérer l'artiste aux cheveux colorés et n'hésite pas à s'installer à ses côtés, le sourire de cette dernière confirmant qu'elle ne l'embête pas. « Salut, Riley ! Tiens, regarde. » Ne se faisant pas prier, la rouquine se saisit du carnet pour observer le croquis de Rose. « Tu en penses quoi ? Ça te plairait de porter ça ? » Elle tente d'imaginer la robe sur elle, n'a honnêtement pas l'habitude de le faire – elle n'est ni modèle ni styliste, Riley, et est loin d'être une férue de mode comme Mila. « Je mets pas beaucoup de robe mais celle-là est jolie. » Toujours cette franchise qui la caractérise. Elle en porte peu, des vêtements qui s'agitent au moindre coup de vent, son armoire contenant principalement des pantalons et des shorts. Ça en pousse certains à la décrire comme un garçon manqué, mais Riley ne voit pas trop le problème à ça. Et lorsque ça l'agace, elle n'hésite pas à répondre d'un majeur dressé – quitte à s'attirer les foudres des professeurs les plus pénibles, mais ça c'était surtout au lycée. L'avantage de la fac, c'est que les étudiants sont plus libres. Et qu'ils ont moins d'heures de cours, d'où sa présence dans le parc aujourd'hui. « Tu vas la faire de quelle couleur ? » Elle a peut-être tort, mais elle imagine mal la styliste donner vie à des créations sans la moindre couleur. Ça dénoterait trop avec son style pétillant.
Un style que sont loin d'arborer les adolescents passant devant eux en skate. Eux, ils s'habillent un peu plus comme Riley. Pas de robe qui vole au vent mais les jambes couvertes par un jean, troué pour la tendance ou par les chutes. Pas de sandales mais des baskets pour mieux maîtriser leur engin à roulettes. Pas de serre-tête mais une casquette, plus pour faire genre que pour se protéger du soleil en cette saison. Riley n'a pas de casquette – le soleil s'est fait la malle en ce mois de mai, la native de Brisbane n'a pas été étonnée –, mais elle a son skate. Et à y réfléchir, elle n'imagine pas Rose sur un skate. Enfin, ce serait drôle cela dit : la jolie fée en robe sur une planche. Ça existe, ça ? « Une fois, oui. » L'idée arrache un sourire à la rouquine. L'image lui plaît, assez pour qu'elle lui demande si ça la tente d'essayer avec elle. Autant profiter du fait qu'elle soit là, avec Ultron et beaucoup de temps libre – un bon prétexte pour ne pas rentrer et affronter seule Ciara, ça. « T’es gentille Riley mais ça me parait pas raisonnable. J’ai un sens de l’équilibre désastreux. » La rouquine hausse les épaules, sa mine trahissant sa désillusion. C'est dommage, elle aurait trouvé ça drôle. Mais elle va s'en remettre, pas de quoi en faire un drame. « Comme tu veux. » Elle est un peu déçue, l'adolescente, mais ne veut pas insister à en être lourde. Elle ne veut pas être ce genre de personnes insupportables qui insistent sans cesse. C'est comme les mecs qui veulent absolument obtenir un numéro : un seul refus devrait suffire, pourquoi il leur en faut toujours dix, si ce n'est plus. Non vraiment, Riley ne ferait pas ça.
La jeune Bates n'a finalement pas besoin d'insister pour que Rose accepte, poussée par une raison qu'elle ignore. Tant mieux, elle a hâte de voir ça ! « Bon allez, c’est d’accord. Mais tu me tiens. » La plus jeune hoche la tête. Évidemment qu'elle va la tenir, elle ne voudrait pas que la styliste tombe et se fasse mal par sa faute. Bon, la vérité c'est qu'il y a quand même des risques qu'elle tombe, mais le lui dire gâcherait tout donc elle s'abstient. Riley se lève à son tour et pousse son skate du bout du pied pour l'éloigner un peu du banc. Lorsque son élève en robe fait de même, la rouquine vient se placer de l'autre côté d'Ultron pour qu'elles ne se gênent pas. Elle la laisse prendre sa main sans protester – il allait bien falloir qu'elle la tienne, de toute façon. Elle lui a même dit qu'elle le ferait. « Je dois faire quoi ? » Elle regarde Ultron puis la fée skateuse, lui offrant un sourire rassurant avant de se concentrer pour lui donner les bonnes indications. « Tu mets un seul pied d'abord. Celui que tu veux. Et lorsque tu le sens, tu mets le deuxième. Moi je te tiens. » L'adolescente décale un de ses pieds pour bloquer le skate et être sûre qu'il ne file pas vers d'autres horizons. Puis elle lève sa main libre pour que Rose puisse l'attraper si elle en ressent le besoin. Maintenant, il reste à voir comment cette dernière s'en sort en terme d'équilibre et parvient à tenir sur une planche, avec un ou deux pieds.
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proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
Tu pensais que Riley ne portait pas de robes à cause de son activité. Via ses paroles, tu comprends qu’elle ne réserve pas ses pantalons uniquement à la pratique du skate. Tu ne la juges pas pour autant. Tu n’iras pas critiquer ses choix vestimentaires. Elle est libre de porter ce qu’elle veut. Le principal est qu’elle se sente bien dans sa peau. Tu ne nieras pas non plus préférer voir des femmes en robe. Ce vêtement ravit tes prunelles. Elles adorent observer le pan virevolter sous le vent ou juste sous une marche. Elles ne sont pas fermées non plus. Elles aiment également regarder une silhouette dans un pantalon. Surtout quand ce dernier est moulant et met en valeur un joli fessier rebondi. Comme celui de ta princesse par exemple. Elle non plus ne porte pas souvent de robes. En tant que serveuse, elle est en jean et en débardeur. Cela ne l’empêche pas d’être belle. Toi, tu ne revêts jamais de pantalon. Tu es habituée aux robes depuis ton enfance et les concours de mini miss. Tu as conservé cette habitude. Peu importe la saison ou la météo. Puis cela te permet de t’habiller de tes créations colorées. Couleurs qui manquent à ton croquis. La rouquine te le fait remarquer. « Je sais pas encore. Sans doute en vert vue que la cliente est rousse. » Cette teinte est parfaite pour une chevelure cuivrée. Cependant, tu ne contenteras pas d’une simple nuance. Ton monde n’est pas fait ainsi. Ce vert sera accompagné de touches trahissant ta personnalité. Des pointes de roses s’inviteront forcément. Pas à l’excès non plus. Elles seront justes là pour marquer la signature de la styliste.
Riley ressemble un peu à ta cliente. Elle est plus jeune, ses cheveux sont plus longs, son visage plus arrondi, son sourire plus radieux, elle est plus petite, ses yeux sont bleus et non noisette. Elle peut te servir de source d’inspiration. Tu n’as aucun mal à l’imaginer en robe. Tu st certaine que ça lui irait bien. Son image de rebelle en prendrait un coup aussi. Du peu que tu la connais, tu la sais révolutionnaire. A son âge, c’est plus ou moins normal. Bien que majeure, elle n’est pas encore adulte dans le sens où elle vit encore dans le domicile familial. Et quand même elle aura son propre domicile, elle ne serait pas adulte pour autant. Tout dépendra de son état d’esprit. Tu en es le parfait exemple. D’ailleurs, tu t’apprêtes à montrer une nouvelle ton côté enfantin. Après une légère hésitation, tu es décidée à monter sur ce skate. Tu n’as pas peur du ridicule. Tu te fiches qu’on se moque de toi. Ça fait bien longtemps que tu ne fais plus attention aux regards des autres. Tu te lèves après Riley. Debout, tu la domines de ta grande taille. Pourtant, en cet instant, tu es belle et bien la plus petite de vous deux. Tu n’iras pas jusqu’à dire que tu as peur mais tu appréhendes. Ta seule et unique rencontre avec une planche à roulettes c’est mal terminée. Ton frère ne t’avait pas précisé les risques. Il a même rit de ta chute. Tu l’as soupçonné de l’avoir fait exprès. Et même s’il t’a aidé à te relever et t’as proposé de réessayer, ta confiance avait fui. Tu espères que la rousse te la redonnera. Tu as envie d’y croire. C’est une bonne personne. Elle t’a ramenée tes affaires. Rien ne l’y obligeait.
Ta main dans la sienne, tu écoutes ses conseils. Un pied après l’autre. Sur le papier, c’est d’une simplicité enfantine. Dans la pratique, la donne a des chances d’être différente. Tu poses d’abord ton pied gauche sur le skate. Il bouge un peu. Tu le sens mal. Tu souffles fort. Tu tentes de te détendre. Tu es trop stressée. Au pire, tu tombes, ce n’est pas la fin du monde. Ce ne serait pas la première fois. Tu clos tes yeux. Tu te concentres. A leur réouverture, tu pousses sur ta jambe. Tu décolles du sol. Ton pied droit vient se placer à côté de son jumeau. Tu tiens ta victoire. Enfin, il ne faut pas parler top vite. Il ne faut pas vendre ton équilibre avant de l’avoir stabilisé. Tu commences à remuer. Tu te tortilles sur la planche. Ton corps se contorsionne.
*****
Win : Tu joues de ton bras de libre pour te stabiliser. Et après une poignée de secondes, tu tiens le bon bout. Tu es debout sur la planche. Entière. Tu ne t'applaudis pas pour autant. Tu ne tiens pas à rompre ce moment victorieux. « C’est quoi la suite ? » Tu ne vas pas rester comme ça. Le but est de se déplacer avec ce moyen de transport. T’es loin d’être sortie de l’auberge.
So close : Tu joues de ton bras de libre pour te stabiliser. C’est tendu. Très tendu. T’es proche de tenir la victoire. Mais au final tu cèdes. Ton pied droit retrouve la terre ferme. Suivi de près par le gauche. La défaite est là accompagnée d’une moue de déception. Au moins, tu n’es pas tombée, c'est déjà ça. « C’est pas facile. » Clairement pas. Tu souffles un grand coup. Te voilà prête à réessayer.
Fail : Et malgré le soutien de Riley, il finit par embrasser le sol. Tes fesses les premières, tu t’écrases par terre. Tu pousses un cri au moment du choc. Tu masses ton postérieur endolori. T’as gagné un hématome à coup sûr. Mais tu n’as rien de cassé. Du moins tu le penses. « Tu m’aides à me relever ? » Ce serait sympa de sa part. A moins qu’elle ne préfère rire de tes déboires comme le font les trois garçons croisés de retour dans les parages.
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ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
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Sara Gutiérrez
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@Rose Grant & Riley Bates Mai 2021, Oates park (Logan City)
C'est pas son truc à Riley, les robes, et elle ne va pas prétendre le contraire pour faire plaisir à son amie aux cheveux colorées. Elle est clairement team pantalon ou short, salopette à la limite – mais c'est chiant pour pisser, si vous voulez son avis. Le nombre de fois où elle a mis une robe se compte sur les doigts d'une main, du moins depuis qu'elle choisit ses vêtements elle-même – quand c'était ses parents qui s'en chargeaient, c'était sûrement une autre histoire. Ça ne l'empêche pas de trouver la robe qu'a dessiné Rose jolie, cela dit. Elle est douée, tu trouves toujours ça sympa de regarder ce qu'elle fait sur son carnet, c'est presque apaisant de la voir travailler. Ou alors c'est la styliste qui est apaisante, avec ses traits doux et son côté relax. Sérieusement, on dirait que rien ne pourrait la stresser ou l'énerver, et la rouquine trouve ça particulièrement impression. « Je sais pas encore. Sans doute en vert vue que la cliente est rousse » Elle hoche la tête et lui rend son carnet. « J'me note que le vert va bien aux rousses d'après l'experte, » commente-t-elle avec un sourire. Pas sûre cependant qu'elle porte plus de vert pour cette seule raison, déjà qu'elle ne suit pas les conseils qu'on lui destine.
Autant Riley pouvait prévoir qu'elles parleraient de vêtements, autant elle ne s'attendait pas à ce que cette sortie après les cours se transforme en une nouvelle leçon. À une – énorme – différence près : cette fois c'est elle, la professeure. Et pour être tout à fait honnête il y a des raisons de douter de ses capacités en la matière. Pourtant, la rouquine aime tellement le skate qu'elle est bien décidée à s'investir pleinement dans sa mission. Elle ne voudrait pas que Rose tombe à cause d'elle et se fasse mal, même si les chutes sont toujours un risque à prévoir lorsqu'on monte là-dessus, habituée ou non. Alors elle se concentre et s'efforce de lui donner les meilleures indications possibles pour que cette première tentative soit fructueuse, le tout en tenant ses mains pour l'aider à garder un minimum le contrôle sur son équilibre. C'est sûr que si elle la lâche, la styliste va se vautrer, et justement elle voudrait éviter ça.
Le deuxième pied de Rose se pose sur la planche sous le regard plus que concentré de sa professeure improvisée. Lui servant toujours d'appui sans pour autant rechigner, elle cherche d'autres conseils à lui donner. Peut-être sur sa posture, l'écart entre ses jambes... Elle n'a pas le temps de trouver quelque chose de pertinent et de précis à dire que la skateuse en herbe commence déjà à se tordre dans tous les sens. Elle ne tient que quelques secondes ainsi, perdant vite l'équilibre. Un cri de surprise qui ressemble vaguement au mot attention s'échappe des lèvres de Riley mais la gamine ne parvient pas à la rattraper, son élève se retrouvant sur les fesses. Tout ce qu'elle a réussi à faire pendant sa chute, c'est bloquer Ultron en tendant la jambe pour être sûre qu'il ne tombe pas sur Rose – manquerait plus que ça. Alors qu'elle devrait être totalement concentrée sur son amie, la rouquine est distraite par des rires qu'elle entend un peu plus loin. Elle n'a pas de mal à en trouver l'origine et reconnaît aussitôt les trois garçons de tout à l'heure, à qui elle s'empresse de faire un doigt d'honneur en guise de fermez-la. D'où ils se moquent, ces cons ? Ils étaient meilleurs qu'elle, quand ils ont commencé ? Évidemment que non, d'ailleurs elle est même sûre qu'ils se sont mangés de sacrés gamelles et ont fini par chouiner dans les jupes de leur mère. Bouffons. « Tu m’aides à me relever ? » Riley tourne la tête vers la skateuse au sol qu'elle avait presque oublié dans son élan de colère. « Oui oui. » Elle s'empresse de mettre sa parole à exécution et de lui filer un coup de main, se sentant bête de ne pas l'avoir fait tout de suite. Puis elle recule d'un pas, Ultron à ses pieds. « Ils sont cons, les écoute pas, » grommelle-t-elle d'un air un brin agacé, en désignant d'un vague geste de la tête les trois abrutis qui ont cessé de rire quand elle leur a présenté son majeur. Qu'ils se rapprochent un peu, ils vont voir de quel bois elle se chauffe. De toute manière, ils ne méritent même pas son attention : c'est avec Rose qu'elle passe un bout de son après-midi, pas ces crétins finis. « Tu t'es pas fait trop mal ? » qu'elle demande quand même, au cas où. Elle a sûrement un bleu, mais si ce n'est que ça... Des bleus on en choppe plein, en faisant du skate. « C'était pas si mal au début, mais il aurait fallu plier un peu plus les jambes. Et surtout ne pas trop te pencher en avant, on a l'impression que ça aide pour l'équilibre mais en fait on se vautre encore plus vite. » Riley ne veut pas la décourager, bien au contraire, c'est juste sa franchise qui parle. En se tortillant comme elle l'a fait, la styliste a fragilisé son équilibre déjà précaire sur la planche. Et elle s'est vautrée. Si sa pseudo-professeure la laisse commettre encore et encore les mêmes erreurs, à quoi bon ? « Tu veux réessayer ? » qu'elle propose avec un petit sourire. Elle ne la forcera pas, mais elle trouverait ça triste d'abandonner après un seul essai.
(c) Miss Pie Haut : mermaidens & Stranger Facts Bas : gajo1987 & skayte
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
Tu n’aimes pas les soi-disant codes. Le bleu pour les garçons, le rose pour les filles, les petites voitures aux garçons, les poupées pour les filles, la mécanique pour les garçons, la décoration pour les filles, et tu en passes. Ces codes ne sont que des représentations de la société. Elles se sont forgées depuis des générations. Il ne faut pas les prendre au pied de la lettre. Surtout pas même. Chacun se doit de vivre comme il l’entend sans se soucier de tout cela. Tu reconnais la difficulté de la chose. Il n’est pas simple d’être confronter au jugement permanent. En ce sens, tu ne te considères pas tes mots comme parole d’évangile. Ils ne résultent que de ton avis personnel. La teinte des cheveux ne peut définir à elle seule la couleur à porter. La morphologie, le caractère, et surtout, l’envie de la personne, jouent un rôle capital dans ce choix. Tu n’es pas une experte. Par contre, Riley l’est en ce qui concerne le skate. En tous cas, à tes yeux. En tant que néophyte, la jeune femme fait office de championne olympique rien que par le fait qu’elle sache tenir debout sur sa planche à roulettes et se déplacer plus de trois secondes sans tomber. Tu espères réussir à quitter le plancher des vaches sans te ramasser. Tu n’en demandes pas plus. Tu n’as pas l’ambition de réaliser une figure.
Tu en as réalisé une malgré tout. Une magnifique pirouette où tes bras ont brassé l’air et tes fesses ont terminé au sol. Tu n’es pas certaine qu’elle soit homologuée par la fédération de cette activité. C’est dommage. Elle était belle ta gamelle. Tu aurais sans doute eu la note maximale. Tu obtiens même mes félicitations d’un jury improvisé. Tu prends les rires de ces trois jeunes comme tel. Tu ne leur en veux pas de se moquer de ta chute. Tu es ravie de les distraire. Tu préfères les voir rire que pleurer. Ta professeure improvisée ne l'entend pas de cette oreille. Elle les recadre à sa façon, leur offrant un doigt d’honneur rageur. Ils se stoppent dans la foulée. Tu es impressionnée par l’autorité dégagée par la rousse. D’un côté, ce n’est guère étonnant. Ce monde est très masculinisé. Être une femme dans cette assemblée ne doit pas être évident. Se faire respecter dans la différence n’est jamais simple. D’autant plus en tant que femme et en tant que rousse. Si tu apprécies cette coloration cuivrée, tu sais qu’elle est aussi la cible de railleries. Tu saisis sa main pour te relever. Tu gardes pour toi de lui faire une remontrance. Tu n’es pas sa mère. Tu ne tiens pas non plus à entrer dans un pseudo conflit avec elle. Tu te contentes d’épousseter ta robe. Par chance, elle n’est pas déchirée. Tu en es ravie. Plus que ton intégrité physique, tu aurais été triste d’avoir abimé une de tes créations.
Tu affiches un large sourire grimpant jusqu’à tes oreilles à sa question. Il suffit à lui répondre. « Non ça va. Mes fesses sont habituées à avoir des bleus. » Tu glousses. Maladroite, tu es coutumière de chutes plus ou moins régulièrement. Ton postérieur, tes genoux, tes mains en font souvent les frais. Une de plus une de moins n’effacera pas ta bonne humeur. Tu écoutes son analyse de ta prestation. Tu tentes de retenir les informations. Ta concentration est mise à rude épreuve. Tu fais l’effort pour la remercier de t’enseigner son « art ». Et tu avoues également pour essayer de t’éviter de regoûter au bitume. Si ton derrière en est familier, il ne sera pas contre ne plus l’embrasser pour aujourd’hui. Tu hoches la tête positivement à sa demande. Tu n’es pas du genre à baisser les bras aussi vite. Lèvres écartés, doigts entremêlés aux siens, tu souffles un grand coup. Tes prunelles fixent l’objet de torture. Tu y déposes ton pied droit. L’heure de la revanche a sonné.
*****
Win : Cette fois-ci c’est la bonne. Mettant en place tous les conseils avisés donnés, tu tiens sur le skate. Ta posture n’est pas parfaite non plus. Tu n’es pas totalement à ton aise. Mais les points de style ne comptent pas. Tu y penseras plus tard. Tu te permets de lâcher la main de Riley. Tu restes en équilibre. Tu entends des applaudissements. Ils proviennent du trio moqueur précédent. « T’as plus qu’à me montrer comment on avance. », lances-tu à la rouquine. Heureuse de ta victoire, tu ne vas t’arrêter en si bon chemin.
So close : Tu n’as écouté qu’à moitié ses conseils. Si tu as pensé à plier tes jambes, tu as oublié de ne pas te pencher en avant. La planche se sauve avant que ton deuxième pied se pose dessus. Elle roule sous tes yeux. Tu cours pour la rattraper. Tes grands compas la rejoignent rapidement. Tu la stoppes en te mettant devant. Tu te baisses pour la ramasser. Tu reviens vers Riley avant de la reposer au sol. « C’est que ça court vite ce truc-là ! » Tu ris de ta bêtise. Tu n’es pas tombée par terre mais dans l’humour. Ça fait moins mal.
Fail : T’étais ailleurs au moment de ses explications sur ta chute. Ça se ressent dans cette tentative. Ton échec est cuisant. Tu te vautres encore plus vite que la première fois. Les garçons explosent de rire. Tu te relèves en massant ton fessier endoloris. « Je suis vraiment pas douée. » C’est peu de le dire. Il faut savoir reconnaître ses faiblesses. Le skate n’est pas fait pour toi. Tu ne perds pas ton sourire malgré tout. L’expérience a été plaisante. « J’ai besoin de boire un coup pour me remettre de mes émotions, tu m’accompagnes ? » Tu bats des cils sans chercher à la draguer. Ton invitation est purement amicale.
(c) DΛNDELION
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
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Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4737 POINTS : 760
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Rose Grant & Riley Bates Mai 2021, Oates park (Logan City)
Riley n'est pas aussi douée que son amie aux allures féériques pour ignorer les provocations des trois imbéciles qui les observent de loin. Avoir été harcelée dès l'école primaire par de sales brutes lui a forgé un fort caractère, du style à mettre des patates aux grands méchants de la cour de récré lorsqu'ils embêtent le petit nouveau dans la cour. Aujourd'hui, elle se contente d'un majeur dressé dans la direction des idiots moqueurs pour leur signaler qu'ils ne sont que des abrutis. Peut-être qu'elle s'assagit avec le temps, ou alors c'est simplement que Rose est sa priorité pour cette leçon improvisée de skate et qu'elle s'en souvient avant d'empirer la situation – c'est sûrement ça. Alors elle aide la styliste à se remettre sur pieds et, après avoir subtilement insulté les crétins qui ont ri de sa chute, s'enquiert de son état. « Non ça va. Mes fesses sont habituées à avoir des bleus. » La rouquine esquisse un sourire soulagé. « J'espère que t'en auras pas à cause d'aujourd'hui. » Même si son élève – de dix ans son aînée – n'est pas idiote et a bien conscience qu'essayer le skate c'est risqué de se faire mal en tombant, Riley se sentirait quand même coupable qu'elle se blesse pendant ce cours amateur.
Malgré sa chute, Rose garde aux lèvres le sourire radieux qui la caractérise. Pour faire honneur à son assiduité, l'adolescente tente de l'aider du mieux qu'elle peut à s'améliorer en lui prodiguant quelques conseils. Passionnée comme elle l'est, elle ne réalise pas vraiment que ça fait beaucoup d'informations à retenir pour une débutante, d'autant plus que son amie semble très concentrée sur ce qu'elle raconte. Elle accepte même de réessayer, reprenant les mains de la rouquine dans les siennes pour se confronter une nouvelle fois à Ultron. Malheureusement, cet essai est encore moins concluant que le premier. Son derrière retourne dire coucou au sol si vite que Riley n'a pas le temps de réagir, l'une des mains de son amie lui échappant tandis que l'autre ne suffit pas à la retenir. En entendant des rires derrière elle, la rouquine serre les dents et inspire pour se retenir de leur gueuler de la fermer. Putain mais qu'ils sont cons. Nouveau doigt d'honneur en leur direction pendant que Rose se relève, mais cette fois elle ne leur accorde même pas un regard. Elle pose plutôt ses mirettes sur son skate, le rapprochant d'elle à l'aide de son pied pour le coincer sous sa semelle, juste à côté d'elle. Redressant ensuite la tête, elle tente de rester concentrée sur son amie pour ne pas faire une connerie qui gâcherait cette fin de journée en si bonne compagnie – du type leur mettre son poing dans le nez. « Je suis vraiment pas douée. » La rouquine esquisse un sourire amusé. C'est dingue comme Rose conserve sa bonne humeur malgré ses échecs, elle-même serait bien moins joviale si elle avait enchaîné deux ratés. « Au moins t'as essayé, » lui rappelle-t-elle, les lippes toujours étirées. Et il faut une sacrée détermination pour s'y retenter deux fois aujourd'hui sachant qu'elle avait déjà essayé le skate auparavant. « J'suis peut-être pas une super prof, j'ai pas l'habitude, » précise-t-elle, comme pour les dédouaner toutes les deux. Malgré la mauvaise foi très classique de l'adolescente, elle ne nie pas que les torts sont partagés dans la situation, n'ayant jamais brillé par sa patience et ses capacités d'enseignement. Cela dit, elle accepterait sans mal d'aider à nouveau Rose à dompter Ultron, si cette dernière se sent l'âme vaillante. « J’ai besoin de boire un coup pour me remettre de mes émotions, tu m’accompagnes ? » Riley sourit et hoche la tête, n'ayant même pas besoin d'un battement de cils de son amie pour être conquise par la proposition. « Carrément, » accepte-t-elle avant de ramasser Ultron qu'elle glisse sous son bras, ne voulant pas semer Rose qui sera à pieds. Il n'en faut pas plus pour qu'elles quittent le parc en direction du café le plus proche, s'éloignant, au plus grand plaisir de la rouquine, des trois imbéciles de tout à l'heure.
Arrivée à destination, Riley pousse la porte du café et laisse entrer son amie avant de la suivre. Elles zigzaguent entre quelques tables puis s'installent, l'adolescente glissant son skate à ses pieds pour qu'il ne les gêne pas. « C'est moi qui t'invite, pour fêter ton courage face à Ultron. » Rose aura sûrement un ou deux bleus à cause de ses chutes, elle peut bien lui offrir un soda. Penchant la tête sur le côté, l'adolescente a soudainement un doute et fronce légèrement les sourcils. Elle tend le bras sous la table pour récupérer Ultron et le faire dépasser un peu de la table pour que son amie le voie. « C'est lui Ultron, je te l'ai déjà dit non ? » Peut-être pas, elle a un doute d'un coup. Puis elle le remet à sa place, sous ses pieds, en voyant un serveur arriver à leur table. « Un ice tea s'il vous plaît. Et toi ? » Elle tourne la tête vers Rose pour l'inviter à choisir ce qu'elle veut boire, les lèvres étirées d'un sourire. Si seulement tous les cours se transformaient en coup à boire, ce serait cool.
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J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
L’échec est cuisant. Tu n’es pas faite pour le skate. En tous cas pas aujourd’hui. Tu ne comptes pas abandonner l’idée malgré tes chutes. Tu ne te laisseras pas faire par une planche à roulettes. Riley y a mis tant de cœur aussi que tu ne peux te résoudre à laisser tomber. Elle risquerait de prendre pour elle ce revers. D’ailleurs ses mots commencent à le sous-entendre. Tu secoues négativement la tête. « T’as surtout pas eu une élève attentive. Et je suis sûre que beaucoup aimerait avoir une prof comme toi. » Tu l’as trouvé pédagogue. Il n’est pas simple de transcrire l’évidence pour soi inconnue pour les autres. Elle s’est bien débrouillée. Elle n’est pas responsable de ton sens de l’équilibre désastreux. Tu pourrais réessayer pour la convaincre de ses talents d’enseignante. Ton postérieur n’est pas de cet avis. Endoloris par ses bisous offerts au bitume, il n’a pas envie de tenter une nouvelle fois l’expérience. Surtout que l’on dit jamais deux sans trois. Tu préfères lui octroyer un repos mérité. Tu ne tiens pas non plus à être couverte de bleus. Rien ne vaut un remontant pour te remettre d’aplomb. Altruiste, tu proposes à Riley de t’accompagner. Tu comprendrais qu’elle désire rester dans le parc, à affronter les rampes, à s’amuser. Tu ne lui en voudrais pas. Tu es contente dans tous les cas. Si elle continue de jouer, son âme d’enfant se fortifie. Si elle te suit, tu tiens l’occasion de passer un moment en sa compagnie où tu vas pouvoir apprendre à la connaître un peu plus. Les deux options te conviennent parfaitement.
Tes lèvres s’étirent à son acceptation. Tu rassembles tes affaires, les rangeant dans ton sac. Chacune armée de sa passion sous le bras, vous quittez les lieux. Les trois garçons lancent diverses phrases moqueuses à ton encontre. Avant que la rousse ne leur envoie un énième doigt d’honneur, tu saisis son poignet pour l’en empêcher. Tu pivotes ta tête et lui offre ton plus sourire lumineux. Surpris par ton attitude, ils sombrent bouche bée dans un silence. L’un d’eux fini par écarter ses commissures et lève son pouce en l’air. En chemin, la jeune fille a tout le loisir de découvrir que tout est prétexte à jouer pour toi. Le rebord du trottoir devient une poutre. Tu y avances un pied devant l’autre. Ton corps ajuste sa position à chacun de tes pas. Ton équilibre est bon. C’est à se demander pourquoi tu ne réussis pas à conserver la compétence sur le skate. Peut-être que tes années d’entrainement depuis ta tendre enfance explique ceci. Tu ne cherches pas à savoir. Réfléchir fatigue trop. Tu laisses cette tâche aux adultes. Vous arrivez devant le café. Tu entraînes la rouquine au fond de la salle, proche d’une fenêtre. Le soleil baigne la table de ses rayons via une fenêtre. « Merci. » Tu ne souhaites pas la contrarier même si tu n’es pas fan de ses mots. Son budget est petit. Mais le plaisir se lit sur son visage. Hors de question que tu lui effaces par des propos responsables d’adulte. « Un jus de pomme avec une paille s’il vous plait. », annonces-tu au serveur venu récupérer vers commande.
De retour derrière le comptoir, tu reportes ton attention sur Ultron. L’intervention de cet homme t’a empêchée de lui répondre. « Oui. Par contre, tu m’as jamais dit pourquoi ce nom ? Il signifie quelque chose de particulier ? » Un skateur célèbre ? Un Pokémon ? Un personnage de manga ? Les possibilités sont nombreuses. Il y a tant d’univers que tu ne connais pas. Tu es partie si jeune à Melbourne, dans le milieu du mannequinat. Tes références sont des mannequins, des stylistes, des agences, des magazines de mode, très loin ce celles de Riley. « Ça t’a pris longtemps pour avoir ce niveau ? Tu fais du skate depuis combien de temps ? Tu veux faire carrière dedans plus tard ? » Tu ignores si cela est possible. Tu ne sais rien du monde professionnel de ce sport. Tu te montres intrusive. Tu cherches à découvrir qui elle est. Tu n’as jamais vraiment échangé avec elle hormis des banalités. Il est temps de palier à cette anomalie. Sous réserve qu’elle veille bien te confier des morceaux de sa vie. Tu ne la forceras pas. Le brun revient avec un plateau muni de deux verres et deux bouteilles. Il dépose vos boissons devant vous. Tu ouvres ton jus, t’amusant du ploc du bouchon. Tu le verses dans ton verre avant d’en boire une gorgée à l’aide de ta tige en carton. « Manque juste des cookies et on aurait un goûter parfait. », lances-tu en riant. Tu en as chez toi. Tu n’as pas pensé à en emporter. Tu ne penses pas souvent à grand-chose d’un côté. Tu préfères rêver.
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Sara Gutiérrez
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ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4737 POINTS : 760
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@Rose Grant & Riley Bates Mai 2021, Oates park (Logan City)
Riley prend un peu l'échec de son élève skateuse pour son échec à elle, après tout elle ne lui a peut-être pas très bien expliqué comment s'y prendre pour rester stable sur la planche. Il faut dire que se balader sur Ultron lui semble si instinctif aujourd'hui que prendre du recul et se rappeler des bases n'est pas aussi simple qu'elle l'aurait imaginé. « T’as surtout pas eu une élève attentive. Et je suis sûre que beaucoup aimerait avoir une prof comme toi. » La rouquine esquisse un sourire. Heureusement que c'est Rose son élève, elle la rassure tout de suite et la flatte même. « C'est gentil. » Et puis, elle garde cette joie de vivre qui lui est propre et que sa cadette trouve tout simplement impressionnante.
Les affaires de Rose rangées, le binôme se dirige vers la sortie du parc mais l'attention de la rouquine est vite attiré par les idiots qui ont joué les pies moqueuses un peu plus tôt. Sans grande surprise, elle commence à lever le bras pour leur faire un doigt d'honneur, mais elle n'a même pas le temps de dépasser sa hanche que son amie se saisit de son poignet. L'adolescente fronce les sourcils, sa mine soudainement renfrognée trahissant sa frustration de ne pas pouvoir leur dire à sa manière d'aller se faire foutre, mais son aînée n'envisage pas du tout le problème de la même façon. À l'opposé de l'énergumène rousse, elle agit tout en douceur en leur offrant un sourire, et les trois imbéciles sont aussi étonnés que Riley. L'un d'eux finit même par lever la main et le pouce dans leur direction. Ça marche vraiment comme méthode, de sourire aux gens qui se moquent ? Hm, la rouquine a un sacré doute, mais elle se contente de lâcher un petit rire. « Ton sourire a des pouvoirs magiques. » C'est pas possible autrement, pas vrai ?
Le parc quitté, les jeunes femmes avancent dans le quartier en direction d'un café. Rose a vite fait de transformer en quelque chose de plus rigolo, décidant que le rebord du trottoir serait une poutre sur laquelle elle progresse avant un équilibre parfaitement contrôlé. C'est presque étrange qu'elle n'ait pas réussi à dompter un skate alors qu'elle s'en sort à merveille ici, ne se vautrant pas une seule fois durant son petit jeu. Cela dit, ça n'en reste pas moins amusant de la regarder avancer ainsi, le sourire de Riley étant sincère lorsqu'elle l'observe agir. C'est peut-être un comportement digne d'une enfant, mais elle n'en a rien à faire. Cameron fait pareil, parfois. Ou alors il avance à reculons – et il se casse la gueule, parfois.
Une fois installée, Riley affirme que c'est elle qui invite, proposition que son amie ne conteste pas. « Merci. » Elle n'est pas prise de tête, Rose, et c'est ça qui est cool – même si elle l'a empêché de faire un doigt d'honneur à des crétins. « Un jus de pomme avec une paille s’il vous plait. » Une fois le serveur parti, elles reprennent leur discussion où elle en était. « Oui. Par contre, tu m’as jamais dit pourquoi ce nom ? Il signifie quelque chose de particulier ? » Elle aurait dû se douter que la référence lui échapperait, mais elle n'y a même pas pensé. C'est pas si grave, de toute façon Riley adore parler de super-héros. « C'est le nom d'un super vilain dans Avengers. C'est un robot qu'a créé Iron Man pour protéger la planète, sauf qu'il devient méchant. Enfin je veux pas te spoiler. Mais je le trouve super stylé, du coup j'ai appelé mon skate comme ça. » Et en plus elle aime bien l'idée de mettre les pieds sur Ultron, ça fait un peu super-héroïne badass qui a ratatiné un des grands méchants du MCU. « Ça t’a pris longtemps pour avoir ce niveau ? Tu fais du skate depuis combien de temps ? Tu veux faire carrière dedans plus tard ? » « J'ai commencé il y a... six ans je crois. Quelque chose comme ça. Ça devient plus simple au bout de plusieurs mois, mais au début il faut s'accrocher, on tombe souvent et on a des croûtes partout. » Sans parler des bleus aux fesses que Rose a pu expérimenter. Le serveur arrive et leur apporte leurs boissons, si bien que la rouquine se tait en attendant qu'il s'éloigne. Elle ne reprend qu'une fois qu'il est parti, après lui avoir souri à l'image de son amie. « Les carrières sportives sont super exigeantes donc je pense pas non. J'aime bien que ce soit juste pour m'amuser. Et puis c'est super pratique, pour se déplacer rapidement. Je trouve ça plus cool que le vélo. » De toute façon la voiture c'est mort, et le bus la stresse aussi, donc heureusement qu'elle a son skate et ses rollers qui lui sauvent souvent la mise pour rejoindre ses potes. Remplissant à son tour son verre de sa boisson, elle relève les yeux vers Rose lorsqu'elle reprend la parole. « Manque juste des cookies et on aurait un goûter parfait. » La rouquine sourit, amusée. C'est vrai que les cookies ça déchire au goûter. Mais moins que les tagada. « Peut-être qu'ils ont des cookies. Tu veux qu'on demande ? » propose-t-elle avant de boire une gorgée d'ice tea. « Tu sais en faire toi ? » Si ça se trouve, Rose est une vraie cheffe cuistot. Riley ne lui a jamais posé la question, mais elle la verrait bien préparer des gâteaux aussi colorés que les robes qu'elle dessine. C'est peut-être un peu de l'ordre du préjugé, cela dit, mais elle trouve que ça irait bien avec le côté adorable de la styliste. « T'as d'autres passions que le dessin ? » Elle n'imagine pas vraiment Rose avec un hobby sportif puisqu'elle la voit toujours en robe, mais elle est loin de tout savoir d'elle alors pourquoi pas. Et puis elle pourrait aussi être passionnée de films, ou d'un instrument, et la rouquine trouverait ça super cool. Enfin, le dessin aussi c'est cool. Surtout ceux de son amie, parce que les siens sont tout pourris.
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Dernière édition par Riley Bates le Ven 24 Sep 2021 - 19:54, édité 1 fois
Riley est dans sa phase rébellion. Elle pense que se règle dans la violence. Car c’est ce qu’est un doigt d’honneur. Et encore, tu n’es pas dans sa tête à entendre ses pensées. Tu parierais ta fortune qu’elle accompagne ses gestes d’insultes. Tu lui as montré une autre technique. Plus douce et plus efficace, sourire à ce groupe a stoppé les railleries. La rouquine en est impressionnée. « Tout sourire a des pouvoirs magiques. », lui répliques-tu. Sourire est la solution à de nombreux maux de ce monde. Il désamorce les conflits, il rend heureux, il exprime la gaité. En plus, dans cette société capitaliste, il est gratuit. La chose est suffisamment rare pour être soulignée. Il peut également agacé. Les gens n’aiment pas toujours voir la joie leur faire face. La jalousie les rend méchants. Tu t’es déjà faite crier dessus à cause de ton sourire lumineux. Tu ne l’as jamais perdu malgré tout. Il orne en permanence ton visage depuis ton retour à Brisbane. Il reflète ton amour de la vie. N’en déplaise aux ronchons. La rousse ne peut pas comprendre ton état d’esprit. Elle n’est pas au courant de ton parcours. Si elle connait ton métier actuel, elle ignore ton passé. Mais de vous deux, elle n’est pas la seule ignorante. Tu t’en rends compte lorsqu’elle t’explique l’origine du nom de son skate. Ton plus jeune frère aurait eu la référence à coup sûr. Il regardait en boucle les Spiderman, son super-héros préféré. Alors l’univers d’Iron Man doit lui être familier. Il t’en a même probablement déjà parlé. Tu n’as pas retenu l’information avec ta mémoire de poisson rouge. « T’as rien de vilaine toi. Tu aurais pu choisir un nom de gentil. » Tu en reviens à sa période rébellion. Riley est une grande adolescente encore en quête de repères. Il est logique qu’elle s’identifie à un méchant. Tes frères en ont fait de même. Il n’y a que toi qui n’as pas vécu ce moment, obligée de murir après ton départ à Melbourne. Pour au final être redevenir une enfant et le rester.
Tu écoutes Riley te raconter comment elle a découvert le skate. Elle le pratique depuis plusieurs années. Tu l’aurais devinée seule. A moins d’être un génie, chaque activité réclame de l’entrainement pour atteindre un bon niveau. « Tant que ça reste des blessures légères. Tu t’es jamais cassée quelque chose ? » Les chutes offrent des croutes et des hématomes et parfois des fractures. D’un coup, ça devient beaucoup moins drôle. Tu te souviens de ton frère qui était tombé lourdement en roller. Poignet droit brisé, il avait gagné un mois de plâtre. Ça ne l’avait pas empêché de continuer de rouler. Ta mère avait beau tenter de lui interdire, son autorité laissait trop à désirer. Par contre, il ne se risquait jamais à sortir lorsque que votre père était à la maison. Le laxisme n’existait pas chez moi. Il ne connaissait que la sévérité. Ton amie reprends son discours. Faire carrière dans ce domaine ne l’intéresse pas. « C’est sûr. Et tu voudrais faire quoi plus tard ? » Tu te montres curieuse. Tu ne parles jamais avec elle hormis vos échanges de banalités. Tu aimerais apprendre à la connaître davantage et ne plus associer systématiquement sa bouille angélique à sa planche à roulettes. Sous réserve qu’elle veuille se confier un peu à toi. Tu ne la forceras pas en cas de refus. Ton sourire ne quittera pas ton visage si elle esquive ta question. Elle a le droit d’être secrète. Tu serais mal placée pour lui faire la morale à ce sujet. Après, tu es prête à te dévoiler à elle. Si elle se montre demandeuse d’informations te concernant, tu ne lui cacheras pas. Tu serais même ravie de t’ouvrir à cette fille. On dirait bien que cela va arriver plus tôt que prévu. Tu hoches positivement la tête à son interrogation. « C’est même ma spécialité culinaire. » Tu es la reine des cookies. Quand ton étourderie ne te fait pas rater le temps de cuisson et les brûle. De nombreux biscuits ont fini à la poubelle par sa faute. Maintenant, tu utilises une alarme via ton téléphone pour ne plus te faire avoir. Sauf quand tu oublies de la mettre.
Tu interpelles le serveur de passage dans la salle. Il te confirme ton impression : l’établissement ne vend que des boissons. Déçue, tu n’es pas abattue pour autant. Il t’en faut plus pour t’attrister. « Manger, jouer, rire. Tel est mon trio gagnant. » Trois passions que tu pourrais résumer en un mot : vivre. Ta profession fait également partie de tes passions. Tu as la chance de combiner travail et passion. Tu prends du plaisir à travailler. Tu ne le fais jamais par contrainte. De toute façon, si tu essayes, ton crayon reste immobile sur ta feuille. Et s’il remue, l’esquisse serait terne et bonne à jeter. « Je sais où on peut acheter des excellents cookies ! » Avoir évoqué les gâteaux a ouvert ton appétit. Tu fais référence à une pâtisserie du coin de la rue proche de chez toi. Tu attrapes ton verre et bois cul sec la fin de son contenu. Tu es agitée sur ta chaise. Une véritable puce humaine. « Si tu veux je te montre. Et c’est moi qui t’invite ce coup-ci ! » C’est non négociable. Chacune participe à ce goûter. Tu ne vas la laisser tout régler et exploiter sa gentillesse. Tu te lèves d’un bond. Tu es pressée de décamper. Tu te vois déjà devant la vitrine à lorgner sur les gourmandises. C’est limite si un filet de bave ne coule pas à la jointure de tes lèvres. « On peut aussi aller chez moi si t’es d’humeur aventureuse. J’ai fait des cookies au chocolat noir avec des petites de chocolat. » Ta spécialité dans ta spécialité. Il n’y a jamais trop de chocolat. Le diabète ne partage pas ton avis. Tu t’en moques, tu n’en as pas. Ton métabolisme est top depuis qu’il n’est plus déréglé par l’anorexie.
(c) DΛNDELION
Sara Gutiérrez
le feu au poudrier
ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4737 POINTS : 760
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
→ Collègues et spectateur·rices au Twelve Happy Spectators (cinéma) : pré-liens
→ Collègues et spectateur·rices au Queensland Performing Arts Centre(théâtre)
@Rose Grant & Riley Bates Mai 2021, Oates park (Logan City)
C'est loin d'être son premier réflexe à Riley, de sourire. Très franchement, le doigt d'honneur lui semble bien plus intuitif, en plus d'être vachement plus sincère. Qui sourit à des personnes en train de se moquer ? Rose, apparemment. Et le plus incroyable, c'est que ça fonctionne. Les trois idiots ont arrêté de ricaner. Juste pour un sourire. Non vraiment, ça ne fait pas sens dans l'esprit de la jeune Bates. « Tout sourire a des pouvoirs magiques. » La réponse lui arrache un petit rire. Même pas moqueur, juste amusé. C'est qu'elle n'y croit pas trop, la rouquine, au fait qu'un sourire peut tout résoudre. Ça c'est dans les films. Mais Rose aussi, elle semble un peu être sortie d'un film. Un film tout public, plein de douceur et de gentillesse, où tout le monde s'aime et s'offre des guimauves. C'est pas le genre de films que regarde Riley. C'est peut-être pour ça qu'elle a un doute sur l'efficacité de cette méthode. À moins que ce soit simplement parce qu'elle ne sait pas penser comme ça, parce que la colère est un mécanisme de défense bien plus évident que la tendresse.
Maintenant que les deux jeunes femmes sont en tête à tête, Riley ne devrait plus être traversée par l'envie soudaine de brandir un majeur énervé pour envoyer chier le reste du monde. C'est cool, de discuter avec Rose, même si c'est pour parler nom de skate tout droit issu du MCU. « T’as rien de vilaine toi. Tu aurais pu choisir un nom de gentil. » Riley hausse les épaules, pas vraiment convaincue. C'est pas parce qu'elle donne à son skate le nom d'un méchant qu'elle veut être une méchante, si ? « Ouais, mais c'est vachement plus cool de mettre mes pieds sur un méchant. » L'art du oui mais dans toute sa splendeur. C'est pas de sa faute si Ultron est super stylé comme personnage, et que son nom sonne mieux que Hawkeye pour sa superbe planche à roulettes. « Et puis Ultron est un robot, alors j'trouve que ça lui va bien. Y a pas de gentils robots chez Marvel. » Enfin peut-être que Vision peut être considéré comme un robot, mais c'en est pas vraiment un comparé à Ultron. Et puis Ultron c'est cool comme nom, Riley n'en démordra pas.
De toute façon, ça fait si longtemps que son skate porte ce nom qu'elle serait bien incapable de l'appeler autrement. Quand elle part, elle part en Ultron – ou avec Ultron, selon son humeur –, c'est rentré dans son langage aussi efficacement que les doigts d'honneur. « Tant que ça reste des blessures légères. Tu t’es jamais cassée quelque chose ? » La rouquine secoue la tête de gauche à droite, esquissant un sourire presque fier. « Non, jamais. Il paraît que j'ai une chance de fou. » Pourtant, ce ne sont pas les idées stupides qui manquent à Riley. « Le pire que j'ai eu c'est une entorse. C'était surtout chiant parce que c'était la main droite, mais ça a pas duré très longtemps. C'était pas cassé. » Tant mieux, un plâtre ça l'aurait tellement agacée. Elle y aurait forcément coincé un truc dedans. Elle aurait dessiné dessus. On a le droit de dessiner sur son plâtre ? Qu'importe : elle, elle l'aurait fait. « C’est sûr. Et tu voudrais faire quoi plus tard ? » « Je sais pas, » admet la rouquine tout en haussant les épaules. Les lèvres pincées, elle a l'air presque évasive. En réalité elle a toujours été complètement paumée à ce sujet. Elle n'est pas comme Mila qui sait ce qu'elle veut faire depuis qu'elle sait parler. Non, la rouquine elle sait pas, elle se contente d'étudier dans un domaine qui lui plaît en espérant qu'un jour l'étincelle révélatrice viendra. « Toi tu savais ce que tu voulais faire plus tard, à mon âge ? » qu'elle demande avant de boire une gorgée de thé glacé. Pas que Rose soit particulièrement vieille, mais elle est à un âge où souvent on sait ce qu'on veut faire de sa vie. Elle a l'air heureuse de faire son métier, en plus – en tout cas Riley ne l'a jamais vue tirer la tronche lorsqu'elle est penchée sur son carnet de créations dans le parc.
Cette discussion lui fait réaliser qu'elle ne connaît pas grand chose de Rose. Hormis son métier et son goût pour le parc dans lequel elles se voient de temps à autre, elle ne sait rien de ses passions, de sa famille, de sa vie. Ça n'a jamais vraiment dérangée Riley, mais maintenant qu'elle se retrouve à se confier un peu – dans la limite du raisonnable – sur ses propres centres d'intérêt et aspirations, elle se dit qu'elle a bien envie de savoir ce qu'il en est de l'autre côté de la table. « C’est même ma spécialité culinaire. » « Faudra que tu me fasses goûter tes cookies alors, » assures la rouquine avec un sourire malicieux. Si elle n'apprécie pas particulièrement se mettre aux fourneaux, goûter les gourmandises que d'autres préparent pourrait être ajouter à la liste de ses hobbys. Même si Cameron est imbattable à ce jeu-là : il goûte tout, tout le temps, qu'importe que ce soit cuit ou cru. L'aînée des Bates pourra le narguer en lui envoyant une photo de cookies, quand elle aura l'occasion de déguster ceux de Rose, et cette perspective lui plaît drôlement. Mais bon, les cookies ce n'est pas pour tout de suite puisqu'ils n'en vendent pas dans ce bar. « Manger, jouer, rire. Tel est mon trio gagnant. » « On dirait un peu une pub, » s'amuse l'adolescente avec un léger rire. Rien de méchant, seulement la remarque bête d'une gamine qui a grandi devant la télé et avec tout un tas de slogans de ce genre. « Mais c'est un bon mantra. » Si elle ne pouvait faire que ça de sa vie, elle signerait tout de suite. Mais il faut aller en cours, il faut faire ses devoirs, et il faut supporter tous les reproches de sa mère – ce dernier point s'opposant particulièrement au mot rire.
« Je sais où on peut acheter des excellents cookies ! » C'est peut-être l'évocation des cookies pour un parfait goûter qui lui a donné faim, ou alors simplement un creux né lorsqu'elle a grimpée sur le skate de Riley tout à l'heure, mais la styliste semble soudainement très motivée à cette idée. Le jus de pomme qu'il restait dans son verre disparaît aussitôt, et elle commence à s'agiter. Un autre truc que la rouquine ne découvre qu'aujourd'hui : Rose n'a aucune patience lorsqu'il s'agit de cookies. Peut-être même de nourriture en général. « Si tu veux je te montre. Et c’est moi qui t’invite ce coup-ci ! » Sans aucune hésitation, la Bates hoche la tête et finit à son tour sa boisson. Refuser des cookies ? Et puis quoi encore. « Grave ! » Rose est déjà debout, prête à quitter le café pour rejoindre la pâtisserie à laquelle elle pense, ce qui incite la plus jeune à se lever à son tour. Il faut tout de même qu'elle paye, avant qu'elles se barrent en direction des merveilleux cookies. « On peut aussi aller chez moi si t’es d’humeur aventureuse. J’ai fait des cookies au chocolat noir avec des petites de chocolat. » Ses yeux se mettent à pétiller à la mention de la gourmandise, mais ses sourcils se froncent légèrement. Elle n'est pas sûre d'avoir pigé le sous-entendu de Rose. « Pourquoi d'humeur aventureuse ? » C'est loin d'ici, chez elle ? Si ce n'est que ça, ça ne lui fait vraiment pas peur, d'autant plus qu'Ultron lui facilitera grandement le trajet. Et puis si c'est autre chose... Elle a le goût du défi Riley, évidemment qu'elle est d'humeur aventureuse. Elle l'est toujours, au grand dam de certains de ses proches bien plus responsables qu'elle.
Après un rapide passage par le comptoir pour payer, la rouquine pousse la porte du café, Ultron sous le bras. Elle en sort, Rose à sa suite, puis se tourne vers elle, les lippes étirées d'un sourire. « J'ai bien envie de goûter ta spécialité, perso. » Elle a même carrément envie de voir ce que ça donne, les cookies avec double-dose de chocolat. Alors si Rose est toujours partante, c'est vers chez elle que le duo se dirige à présent. « T'en fais souvent, des cookies juste pour toi ? » Après tout ce n'était pas prévu, qu'elle vienne manger chez elle. Ou alors ce sont des restes de quand elle a eu des invités. Tant qu'ils sont bons, Riley ne va sûrement pas faire la difficile à ce sujet.
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J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça
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Dernière édition par Riley Bates le Sam 29 Jan 2022 - 7:53, édité 1 fois
La personnification des objets, voilà un point commun qui vous relie. Tu n’en es pas non plus à donner des noms à tous les objets de ton quotidien. Tout comme Riley, tu te contentes des objets importants à ta vie. En ce sens, tu as nommé ton doudou peluche licorne. Tu admets cependant qu’elle prend de moins en moins de place dans ton existence. Une personne prend de plus en plus à tes côté dans ton lit. Ta douce princesse au goût de pomme. Tu ne la considères évidemment pas comme un objet. Jamais tu ne feras cela. L’espagnole est un être humain. Votre petite manie te renvoie votre différence générationnel en pleine tête. Tu es plus proche de la trentaine que de la vingtaine. Tu changes de dizaine l’année prochaine. Un sacré cap sur le papier. Dans la réalité, tu ne changeras pas d’état d’esprit. L’âge n’est qu’un chiffre. Il peut expliquer la différence de vos références. Tu n’as pas grandi bercé par la bataille entre DC et Marvel. Enfin si d’un côté, cet affrontement a commencé avant les films, dans les comics. Tu n’en t’es jamais préoccupée. Tu étais focalisée sur les dessins animés. Tu connais chaque Disney par cœur. Tu te fais un marathon sur une semaine une fois par an pour tous les revoir. Tu en connais des noms de vilains. Par contre, contrairement à la rouquine, tu n’en choisirais pas un pour nommer ton skate. Ton choix se porterait plutôt sur ton héroïne favorite. « Moi, si je devais donner un nom à mon skate, je l’appellerai Aurore. » Il est possible que la rousse ignore la référence. La Belle au bois dormant n’est pas le film le plus récent des studios américains. Tu ne précises pas la raison. Tu le feras en cas de demande de l’étudiante. Tu es déjà prête à lui montrer une photo du personnage avec ton téléphone. Tu es certaine qu’elle comprendra ton annonce en la découvrant vêtue de sa robe rose. Et tant pis si ça fait moins classe. Tant pis si on rirait de ce choix. Tu es habituée à ce que l’on rit de toi. Tu n’es plus à une moquerie près. Tu dirais même que tu en es ravie. Les gens sont plus beaux quand ils rient.
Preuve en est de l’épisode du parc du jour. Tu n’as pas montré le moindre signe d’énervement envers le groupe de garçons. Tu aurais peut-être moins encline à rire si tu t’étais blessée. Eux aussi se seraient sûrement montrés plus bienveillants si ça avait été le cas. Tu ne regrettes pas de ne pas savoir. Riley non plus ne semble pas familière des gros bobos. « Je te comprends tellement. Je me suis foulée le poignet droit en ouvrant une porte, je n’ai pas pu dessiner pendant deux semaines, c’était l’enfer… » Tu ne détailles pas les raisons de cet accident. Ta maladresse a encore fait des siennes ce jour-là. Même en y réfléchissant, tu n’arrives pas à comprendre comment tu as fait ton coup. Il n’y qu’à toi pour vivre de telles aventures étranges. Tu n’as besoin de personne pour te blesser. Ta grande spécialité concerne les cognements sur ton gros orteil. Tu ne comptes plus les fois où il rencontre un pied de ton lit. Pourtant, ton meuble est toujours à la même place. Ton cerveau devrait retenir sa position et l’esquiver. Surtout que la douleur est vive. A croire que tu as un côté masochiste. Aujourd’hui, tu t’en amuses. Tu tiens un prétexte pour muer ta princesse en infirmière lors de tes incidents. Et elle est extrêmement douée dans ce métier qui n’est pas le sien à la base. En parlant de profession, tu t’intéresses à l’avenir professionnel de la rousse. Le flou se lit dans son attitude. Tu ressens les doutes informulés. Ton sourire se fait empathique. « Je croyais savoir… », soupires-tu. Tu touilles ton jus de pomme avec ta paille en te remémorant ton passé. La période déroulée à son âge n’est clairement pas le meilleur passage de ta vie. « Et en fait, j’étais dans l’erreur. J’ai oublié un principe fondamental : penser à soi avant de penser aux autres. Il n’y a pas de honte à être égoïste dans son choix de carrière. J’ai quitté le mannequinat pour devenir styliste. Je ne peux te conseiller que de faire quelque chose qui te rend heureuse. Choisis un truc qui te donne envie de te lever le matin. Même si je t’avoue que parfois, je resterai quand même volontiers sous ma couette. » Tu te mets à rire. Tu termines ton discours sur cette note humoristique.
Tu aurais pu développer ton histoire. L’appel de la gourmandise est plus fort. Évoquer les cookies a réveillé ton estomac. Tu n’es plus apte à discuter de quoi que ce soit tant qu’il ne sera pas satisfait. Celui de ta jeune amie semble partager cette envie. En tous cas, la rouquine est enthousiaste à ton idée. « Si tu veux découvrir mon domicile. », précises-tu à sa question. Elle ne l’a aperçu que furtivement le jour où elle t’a ramené tes affaires. Tu avais voulu la remercier avec tes biscuits justement mais elle devait partir. Peut-être n’avait-elle simplement pas osé ? Vous allez y remédier. Le temps qu’elle règle l’addition et vous vous retrouvez dehors. La pâtisserie est balayée dans un sourire lumineux. Tu ne peux lutter face à cette arme. « Alors allons chez moi. Et il ne se passe pas une semaine sans que j’en fasse. » Pas spécialement uniquement pour toi. La venue d’Itziar, d’une cliente, sont également des prétextes pour cuisiner. Tu admets que le plus souvent, c’est ton ventre qui te pousse à confectionner des gâteaux. Vous prenez la route. Tu fais attention de ne pas marcher trop vite. La longueur de vos jambes la pénalise. Elle peut toujours grimper sur Ultron si tu vas trop vite. Vous avalez les rues. En passant devant le parc, tu te délectes des ries enfantins qui en émanent. Vous poursuivez votre chemin. Rapidement, le temps est relatif, 288 Orchid Street Redcliffe vous fait face. Tu récupères la clé de ton appartement dans son sac à main. Déverrouillé, ton univers intime s’ouvre aux prunelles de ton invitée. « A toi l’honneur. » Une fois entrée, tu la suis. Tu la laisses se familiariser avec l’environnement teinté de rose sur les murs, d’une décoration simple et de cadres de certaines de tes créations accrochées de-ci de-là. Tu files dans ta cuisine. Tu attrapes l’assiette où reposent tes cookies. Sur le point de revenir dans ton salon, un éclair de génie traverse ton esprit. « Tu veux boire quelque chose peut-être ? » Marcher donne soif. Sinon, manger donne soif. Tu as soif. Avant d’entendre sa réponse, tu es déjà en train de sortir une bouteille de jus de pomme de ton frigo.
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Désolée pour ce délai tellement long L'irl m'a pris tant de temps. Je ferai mieux la prochaine fois
Sara Gutiérrez
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ÂGE : 26 ans, le quart de siècle à présent dépassé, la maturité tant attendue ayant plutôt pris la forme de vérité forcée (20.08.1998) SURNOM : Sara la fêtarde, la retardataire, l'emmerdeuse, la gamine, l'alcoolo, la relou... Vous avez le choix, elle répond à tout STATUT : Célibataire, plus adepte des coups d'un soir que des rêves de prince charmant MÉTIER : Jongle entre son boulot au Twelve Happy Spectators et celui au Queensland Performing Arts Centre où Marley la formait en douce pour devenir maquilleuse. Avant de partir, cette dernière a laissé son nom à une agente artistique un peu terrifiante, ce qui serait idéal si Gayle n'était pas aussi l'associée de son propre père... LOGEMENT : #200 Hughton Avenue, Redcliffe, depuis plus d'un an, mais le quatuor est devenu duo cet hiver : il ne reste que Dina et elle, et puisque la première voyage sans cesse c'est sur la Gutiérrez que retombe la responsabilité de faire des visites – quel stress POSTS : 4737 POINTS : 760
TW IN RP : Alcool, drogue, maladie infantile (cancer), mort, deuil, vulgarité TW IRL : RASGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : Extravertie, souriante, sociable, loyale, franche • Irresponsable, immature, de mauvaise foi, provocatrice, excessive • Fière de ses origines mexicaines, 4e d'une fratrie de 7, aime sa famille plus que tout mais leur ment aussi beaucoup • A perdu sa petite sœur bien trop jeune, ne s'en remet pas vraiment • S'évade grâce aux soirées, l'alcool, la beuh • Devrait arrêter de fumer, mais ce n'est jamais la bonne période • 2 boulots de couverture et 1 déménagement pour cacher à sa famille qu'elle se forme non officiellement pour devenir maquilleuse, mais tout s'apprête à exploserCODE COULEUR : Sara prend de mauvaises décisions en DD33AA RPs EN COURS : (10/∞)
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@Rose Grant & Riley Bates Mai 2021, Oates park (Logan City)
Quoi qu'en disent les autres, Riley reste fière du nom qu'elle a donné à son skate. Déjà pour la référence à Marvel, fortement approuvée par son père, et puis parce qu'Ultron c'est classe. Elle est même prête à argumenter pour défendre son choix, même si en faire un débat aurait bien peu de sens – c'est son skate, c'est elle qui décide. Cependant, le point qu'avance Rose a du sens : elle aurait pu lui donner un nom de gentil. Mais elle ne l'a pas fait. C'est peut-être son côté un peu rebelle qui l'a poussée à s'orienter sur un prénom de méchant plutôt que celui d'un héros ou d'une héroïne. Parce que c'est plus stylé – ouais, quelque chose comme ça. Et puis pour lui mettre les pieds dessus, voilà, c'est marrant. « Moi, si je devais donner un nom à mon skate, je l’appellerai Aurore. » La plus jeune fronce légèrement les sourcils, à la recherche d'une explication. « C'est pas une princesse ça ? » Connaissant un peu Rose, la référence à un film Disney lui semble logique. Pour sûr, Rose en a vu plein – peut-être même qu'elle les a tous vus –, et a ses préférés. Rose confirme sa théorie. Le prénom Aurore vient bien de La Belle au bois dormant. C'est pas un film qu'elle a particulièrement aimé, Riley, ou plutôt il ne l'a pas vraiment marquée parce que elle l'a trouvé un peu ennuyant. Même si elle a trouvé la méchante qui se transforme en dragon super stylée – dommage qu'elle se fasse botter le cul par le prince. Et puis elle l'a vu un soir où il passait à la télé, celui-là, et pas au cinéma, donc forcément c'était moins impressionnant. « C'est ta préférée ? » Elle, si elle devait choisir un Disney, ce serait sans la moindre hésitation celle de Rebelle. Et pas seulement parce que l'héroïne est rousse – même si ça joue quand même dans sa décision, en toute honnêteté. C'est aussi parce que c'est une princesse qui ne se laisse pas faire, qui déchire sa robe parce qu'elle l'encombre – et Dieu sait que Riley n'aime pas ça, les robes –, qui fait ce qu'elle veut – elle n'en fait surtout qu'à sa tête – et qui n'en a rien à foutre de se marier. Ça c'est une princesse qui en jette, si vous voulez l'avis de la Bates. Hm, peut-être qu'elle aurait pu appeler son skate Merida. Non, Ultron c'est plus stylé – c'est qu'elle n'en démord pas l'adolescente, comme toujours lorsqu'elle a une idée en tête.
Durant toutes ses aventures avec Ultron, pas une seule fois Riley ne s'est cassé le moindre os du corps. Un vrai miracle, si on en croit les adultes qui regardent la gamine imprudente enchaîner les figures et les gamelles dès qu'elle sort de chez elle avec sa planche. Bien sûr qu'elle s'est vautrée tout un tas de fois, mais elle s'en est toujours sortie indemne. Plus ou moins, disons qu'il n'y a jamais rien eu de très grave. Quelques foulures, des hématomes, des coupures... Et une entorse. Main droite – super chiant. « Je te comprends tellement. Je me suis foulée le poignet droit en ouvrant une porte, je n’ai pas pu dessiner pendant deux semaines, c’était l’enfer… » La rouquine esquisse une grimace compatissante. Même si la raison de la blessure pourrait la faire sourire, elle se retient parce qu'elle sait que le dessin est central dans la vie de Rose. Elle se doute que l'impossibilité de manier un crayon pendant si longtemps a forcément été horrible, alors elle compatit – enfin quand même, se fouler le poignet en ouvrant une porte, c'est une performance.
Malgré sa passion pour le skate, Riley n'est pas sûre de vouloir en faire son métier. Pour être tout à fait honnête, elle ne sais pat quoi répondre à la question Tu veux faire quoi plus tard ? Lorsqu'elle était plus petite, elle aurait sûrement répondu qu'elle voulait devenir une super-héroïne. Mais c'était plus pour les pouvoirs que pour sauver le monde. Certains se sentent l'étoffe de sauver tout le monde, c'est pas le cas de l'adolescente. Et puis penser à sauver tout le monde, ça la fait surtout penser à son père, et ça fait mal – elle doute qu'un jour la douleur cesse, il lui manque chaque jour depuis qu'il les a quittés. Comme pour se sortir de ses pensées, la Bates pince les lèvres et relèvent les yeux vers son interlocutrice. Elle se dit que c'est juste l'âge, qui fait ça : c'est pas facile de prévoir son avenir lorsqu'on a même pas vingt ans. Alors elle demande à Rose si elle savait, elle. Elle se voyait déjà styliste ? Peut-être qu'elle aimait déjà dessiner des tenues, mais de là à se dire qu'on veut y consacrer sa vie, en faire son métier, c'est pas la même chose. « Je croyais savoir… » Sans un mot, Riley pose un coude sur la table et appuie son menton sur la paume de sa main, toute attentive pour ce qui va suivre. « Et en fait, j’étais dans l’erreur. J’ai oublié un principe fondamental : penser à soi avant de penser aux autres. Il n’y a pas de honte à être égoïste dans son choix de carrière. J’ai quitté le mannequinat pour devenir styliste. Je ne peux te conseiller que de faire quelque chose qui te rend heureuse. Choisis un truc qui te donne envie de te lever le matin. Même si je t’avoue que parfois, je resterai quand même volontiers sous ma couette. » La rouquine rit à son tour, se reconnaissant dans ses paroles pour toutes les fois où elle s'est dit que ça vaudrait mieux qu'aller en cours. « Tout le monde a déjà eu envie de rester sous sa couette le matin, même en aimant son boulot, c'est sûr, » renchérit-elle d'un air amusé. C'est tellement confortable un lit – c'est fait pour, non ? –, surtout quand il commence à faire froid dehors, c'est inévitable de vouloir y passer sa journée de temps en temps.
Il a suffi qu'elles parlent de cookies pour que leurs verres se vident en un claquement de doigts, toutes deux motivées par la perspective de déguster des biscuits. Riley se dirige vers le comptoir pour régler leurs consommations, puis les voilà à l'extérieur. C'est drôle, elle n'aurait pas pensé que sa visite au parce se serait transformé en cours de skate puis en discussion autour d'un verre puis... en proposition pour aller manger des cookies faits maison par Rose. Impossible de refuser, d'autant plus que l'adolescente se sent bien assez en confiance pour accepter d'aller chez elle pour le goûter – c'est que dans les films, ça, non ? « Si tu veux découvrir mon domicile. » La rouquine hoche la tête, prête à la suivre. À choisir, elle préfère des cookies faits maison par la styliste à ceux qu'elles pourraient acheter dans une boulangerie, aussi qualifiée soit cette dernière. Et puis elle a l'âme aventureuse, la Bates, pas seulement l'humeur. « Alors allons chez moi. Et il ne se passe pas une semaine sans que j’en fasse. » « Sérieux ? » s'étonne-t-elle. En toute honnêteté, elle est presque impressionnée. C'est pas son truc, à Riley, de cuisiner, mais alors faire des pâtisseries toutes les semaines... Comment elle aurait la flemme !
La rouquine n'a pas la moindre idée du temps qu'elles passent à marcher pour rejoindre le domicile de Rose, mais elle s'en fout. Ça ne la dérange pas de marcher, surtout en bonne compagnie. Les rues défilent, le parc aussi – y a des enfants qui rient, mais elle n'y fait pas trop attention. De temps en temps, elle glisse Ultron sous ses pieds pour ne pas être à la traîne – elle marche vite, la styliste, avec ses grandes jambes. Arrivée dans la bonne rue, Riley reconnaît la façade à laquelle elle n'a eu affaire qu'une seule fois. Le jour où elles se sont rencontrées, parce que l'étourdie aux cheveux roses avait oublié ses affaires sur un banc du parc – toujours le même. C'est drôle, mais ça lui semble moins impressionnant aujourd'hui. Elle a hâte de voir l'appartement de Rose, de découvrir la décoration. Est-ce que tout est aussi rose qu'elle ? Peut-être. L'aménagement intérieur n'est pas du tout le domaine de la rouquine, mais elle s'imagine quelque chose d'aussi colorée que la styliste. Elle a hâte de voir !
La porte s'ouvre, et Rose la laisse entrer la première. « A toi l’honneur. » Elle s'exécute et se met tout de suite à observer autour d'elle. Ah oui, c'est rose. « Ton appart va super bien avec ton prénom, » s'amuse l'adolescente, sans pouvoir – ni vouloir – retenir sa blague. Elle va bientôt croire que son prénom n'a pas été choisi au hasard, qu'elle était destinée à être aussi... Rose, justement. Outre la couleur, la décoration est plutôt simple, et parmi les cadres la rouquine croît reconnaître la patte d'artiste de la styliste. « C'est toi qui l'a dessiné celui-là ? » qu'elle demande, en pointant du doigt celle pour laquelle elle est presque sûre. Et lorsque son hôte confirme et lui explique que ce sont bien ses créations qui sont accrochés ça et là sur les murs, elle esquisse un sourire. « Stylé, » qu'elle commente. Si elle savait dessiner, elle ferait sûrement pareil, sauf qu'elle s'est arrêté aux bonhommes bâtons – c'est pas vrai, pour ses cours de biologie elle sait faire des cellules et des mitochondries, mais bon c'est à peu près tout.
Alors que son invitée observe encore la décoration du salon, Rose s'éclipse – sûrement pour rejoindre la cuisine. En tout cas, sa voix provient d'une pièce à côté. « Tu veux boire quelque chose peut-être ? » « T'as de l'ice tea ? » Oui elle en a déjà bu tout à l'heure, mais bon elle aime ça, c'est pas de sa faute – c'est la faute au sucre. Lorsque son hôte revient dans la pièce principale, elle tient une assiette remplie de cookies et une bouteille de jus de pomme. « Le jus de pomme ça me va aussi, t'inquiète. » Qu'elle ne s'embête pas, Riley n'a plus l'âge de faire des caprices – pas pour une boisson, en tout cas. Et puis de toute façon, elle a plus tendance à s'énerver et à crier qu'à se rouler par terre pour obtenir quelque chose – c'est typique d'une adolescente ça. Une adolescente qui louche sur les biscuits qui viennent d'être posés sur la table. « Tes cookies ont l'air super bon. » Une fois Rose installée avec elle et leurs verres remplis, la rouquine goûte les jolis merveilles et un immense sourire s'installe sur ses lèvres. « Ils déchirent ! » qu'elle assure, avant de lui demander si elle pâtisse depuis longtemps. Peut-être qu'elle a commencé enfant, avec un de ses parents. Ou alors c'est venu plus tard, à l'âge adulte, pour satisfaire cette gourmandise que Riley n'a pas eu de mal à cerner chez elle. Apprendre à connaître son amie du parc la rend d'autant plus curieuse, et puis quitte à prendre un goûter chez elle autant qu'elles discutent.
Et discuter, elles l'ont fait longtemps. Jusqu'à ce qu'il soit temps de rentrer, un peu à contrecœur. Si Riley a hâte de retrouver son frère pour lui raconter cette séance skate où elle s'est improvisée professeure, elle n'a aucune envie de tomber sur Ciara. Elle a passé une si bonne après-midi en compagnie de Rose, ça gâcherait tout de devoir affronter sa version adulte en colère. Pas grave, elle n'aura qu'à l'éviter. Contourner le salon, filer rapidement dans sa chambre, peut-être même enlever son appareil auditif. Tout pour ne pas finir sa journée sur une mauvaise note, parce que c'est forcément ce qu'il se passera si mère et fille doivent discuter.
Fin
(c) Miss Pie Haut : mermaidens & Stranger Facts Bas : gajo1987 & skayte
proud
J'vais soulever des montagnes avec mes petits bras, traverser des campagnes, des patelins, des trous à rats, m'échapper de ce bagne, trouver un sens à tout ça