ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Une glace, une bague de fiançailles pour résumer notre relation, une photo sur mon compte instagram pour l’officialiser, c’est presque simple finalement. C’est presque simple de prétendre, de faire croire au reste du monde que tout va bien, que c’est un coup de foudre et que nous filons le parfait amour en secret depuis des mois quand nous venons à peine de nous rencontrer. C’est facile de mentir aux autres, c’est plus compliqué de le faire à soi-même et je le réalise alors que je tente d’apprendre à le connaître - en surface, comment pourrait-il en être autrement ? - en quelques textos écrit en coup de vent entre deux e-mails. J’aurais pu lui répondre de venir à l’heure qu’il veut, que je travaille chez moi de toute façon, mais ce que je fais de ma vie l’intéresse-t-il ? Cela m’a semblé aussi déplacé que de lui demander comment s’est passé sa journée et de l’entendre en faire de même. J’ai l’habitude de me retrouver dans des situation alambiquées et, par conséquent, j’ai l’habitude de prétendre, de faire comme si de rien n’était et comme si j’étais à l’aise.
Je suppose que si notre histoire avait été vraie, j’aurais ressenti des papillons dans le ventre à l’idée de l’officialiser. J’aurais rougi en recevant les premiers messages de mes amis, surpris par la nouvelle à l’image de Shiloh. J’aurais été excitée et nerveuse de rencontrer les siens et j’aurais passé des heures dans la salle de bain pour trouver comment m’habiller et tresser mes cheveux en vue de ma sortie avec la dénommée Charlie. Une chose est certaine : je n’aurais pas eu à lui demander de nous voir pour accorder nos violons. Je serais bien incapable de répondre à la plus simple des questions sans avoir peur de gaffer : “comment vous vous êtes rencontrés ?”. Leur a-t-il déjà donné sa version ? Si je bégaye face à une question si simple, qu’en sera-t-il quand elle me demandera qu’est ce que j’aime le plus chez lui ? Si nous avons des passes temps en commun ? Sa couleur préférée ? J’ai beau me répéter que je suis paranoïaque, qu’il ne s’agit que d’un verre et pas d’un interrogatoire, force est de constater que pour l’instant nous ne sommes pas assez convaincants, et son père exigera que nous le soyons. Il a raison, ma rencontre avec la blonde sera notre baptême de feu (et pas uniquement le mien), et cela nécessite un peu de préparation puisque, pour l’instant, je ne suis pas certaine d’être capable de convaincre quiconque que nous filons le parfait amour, au point qu’il m’ait fait sa demande si rapidement.
Je prends la décision de ne pas cuisiner ce soir : ce serait envoyer le mauvais message et je n’ai pas envie qu’il m’imagine en maîtresse de maison. J’ai appris à m’occuper de moi tôt et je suis parfaitement capable de concocter un repas, seulement je ne suis pas le genre de femme à attendre son mari à la maison en lui préparant des mets délicieux et je n’ai pas l’intention de changer. Un crochet au restaurant chinois du quartier plus tard, et je dépose sur la table basse du salon - j’espère qu’il ne s'attend pas à une salle de réception avec dix huits couverts différents - mes achats emballés dans un sachet plastique. Ne connaissant pas ses goûts j’ai pris un peu de tout, soucieuse de ne pas commencer du mauvais pied cette discussion qui sera certainement compliquée. Je fais des efforts, voyez ? J’ai même l’intention d’essayer d’en faire sur le sarcasme et les attaques envers son paternel. Soucieuse de ressembler à quelque chose sans donner l’impression d’en faire trop, j’enfile une tenue propre mais simple - un jean et un chemisier - avant d’attacher mes cheveux cette fois. Il est à peine vingt heure lorsqu’il sonne à l’interphone, ponctuel donc, et que je lui ouvre avant d’attendre qu’il gravisse les marches jusqu’au quatrième étage sur le pas de la porte. « Désolée, l’ascenseur est en panne depuis environ l’époque à laquelle j’ai emménagé ici. » Il doit mourir de chaud engoncé dans son costume et je regrette presque mes choix vestimentaires à moi. « T’as autre chose que des costumes dans ton dressing ? » Ma remarque ne comporte aucune trace de sarcasme ou de moquerie : je tente une touche d’humour pour nous dérider tous les deux. « Vas-y entre, fais comme chez toi. » Surtout que nous vivrons ensemble d’ici quelques mois. « Y’a des bières au frigo et une bouteille de vin rouge sur le plan de travail. Choisis ton poison. » Je referme la porte derrière lui, espérant une fois de plus que Shiloh n’ait pas changé d’avis et annulé ses plans du soir avant d’entrelacer mes doigts les uns avec les autres, toujours aussi peu à l’aise avec la situation. « J’ai pris à manger du coup. Je sais pas si t’as déjà faim. »
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Il aurait pu être étonné de voir que Charlie venait faire sa fouine auprès de sa promise, à vouloir la rencontrer à peine avait-elle appris son existence, mis ce serait mentir que de dire que c’était le cas. Damon s’était préparé à ce moment là, des dizaines de fois, pour le jour où les autres commenceraient à apprendre que Megan et lui allaient devenir officiellement un couple - et, qui plus était, un couple marié. Si jusque maintenant, ils avaient pu faire autant profil bas que possible, en évitant d’avoir à passer trop de temps ensemble en dehors des événements familiaux officiels, cette mascarade allait rapidement prendre fin et leur indépendance également. En parlant autour d’eux, officialiser de la sorte, c’était prendre le risque d’avoir d’innombrables paires d’yeux braqués sur eux pour connaitre le moindre détail de leur histoire. Charlie faisait, indéniablement, partie de ces gens là. En revanche, il était hors de question que Megan aille au combat sans qu’ils aient revu leur stratégie d’attaque avant ça - c’était pour cette raison que Damon se trouvait dans une voiture en direction de l’appartement de la Monroe, au lieu de rentrer chez lui, après sa journée de travail. Elles devaient se rencontrer, Charlie et elle, le lendemain soir. Le temps n’était pas leur allié, et ils se devaient de prendre les devant, d’anticiper les coups qu’elle placerait sur le plateau.
Vingt heures sonnaient à sa montre lorsqu’il vint appuyer sur l’interphone de l’appartement de la jeune femme. S’il y avait bien des choses que ses parents lui avaient inculqué et qui restaient ancrées dans ses habitudes, être ponctuel en faisait partie. Ce n’était pas un défaut, au contraire même; cette façon de faire le servait plus qu’elle ne saurait le desservir dans bien des situations. Une fois la porte ouverte, il vint avaler les marches quatre par quatre jusqu’à arriver à l’appartement indiqué par Megan - qui l’attendait déjà sur le pas de la porte. « Désolée, l’ascenseur est en panne depuis environ l’époque à laquelle j’ai emménagé ici. » S’arrêtant un instant, le jeune Williams vint reprendre son souffle. « Ca leur ferait pas de mal de le réparer, la vache. » Dire qu’il n’était pas habitué à monter autant de marches d’un coup ne serait pas un euphémisme, c’était un habitué des grands bâtiments avec ascenseurs ne tombant jamais en panne. « T’as autre chose que des costumes dans ton dressing ? » Il vint lever les yeux au ciel, de façon bien plus dramatique que nécessaire. « Oui, j’ai d’autres choses, mais je viens directement depuis le boulot et j’ai pas eu le temps de me changer. Tu comptes me laisser sur le pas de la porte ? » Même s’il avait entendu la tentative d’humour dans les paroles de Megan, il n’était pas encore assez à l’aise à ses côtés pour se permettre de venir blaguer sur ce type de sujets. Au moins, il ne pouvait pas dire qu’elle n’essayait pas - il ne faisait pas le quart des efforts qu’elle mettait en place. « Vas-y entre, fais comme chez toi. Y’a des bières au frigo et une bouteille de vin rouge sur le plan de travail. Choisis ton poison. » L’italien vint faire quelques pas pour entrer dans l’appartement, et une fois que la porte fut fermer derrière lui, il prit un instant afin d’enlever veste et cravate - il ne pouvait plus supporter cette dernière, lui serrant le cou à longueur de journée. Au moins, Megan verrait qu’il ne tenait pas tant que ça à cette tenue, et qu’elle n’était qu’une armure pour partir à armes égales dans son combat quotidien qu’était le champ de bataille de la MHI.
« J’ai pris à manger du coup. Je sais pas si t’as déjà faim. » Leurs pas les amenaient plus loin, dans le salon, proche de la cuisine, assez en tous cas pour que les yeux de Damon ait le temps de venir s’accrocher sur quelques éléments de l’endroit où il mettait les pieds pour la première fois. Cependant, les paroles de la demoiselle étaient d’autant plus intéressantes, car en réalité, il n’avait pas songé à quand ni comment il allait pouvoir diner ce soir. Quand il vous disait qu’elle faisait plus d’efforts que lui. « A vrai dire, je meurs de faim. C’est une super idée. » Et puis au moins, ils pourraient tous deux joindre l’utile à l’agréable, pour cette soirée qui s’annonçait plus que particulière. Quel jeune couple avait à accorder leurs violons lorsque l’un s’apprêtait à rencontrer les proches de l’autres ? Etant donné qu’elle lui avait indiqué faire comme chez lui, Damon vint également ôter ses chaussures avant de se diriger vers le réfrigérateur - elle avait parlé de bières au frais, et il ne disait pas non à ce breuvage de salvation. « Je te prends une bière aussi ? »
« Alors. Qu’est-ce que Charlie t’a dit, exactement ? Savoir à quel point elle s’apprête à te cuisiner. » Ils étaient désormais tous les deux installés sur le canapé du salon, devant la table sur laquelle Megan avait installé le diner qu’elle avait pris soin d’aller chercher. Même si la situation - de façon générale, et pas uniquement ce soir - ne mettait ne rien à l’aise Damon, il arrivait tout de même à se trouver de plus en plus détendu au fil des rencontres qu’ils étaient obligés d’établir pour les biens de l’illusion. Il n’irait pas jusqu’à dire qu’il commençait à apprécier la compagnie de Megan - il ne fallait pas non plus pousser le bouchon trop loin -, mais disons que ce n’était rien comparé au calvaire qu’avait été leur première rencontre. « Comme je te disais par sms, c’est vraiment une inspectrice de police. Enfin, elle est encore stagiaire mais tu saisis le concept. » Il vint prendre sa bière pour trinquer rapidement avec Megan. « Et puis de toutes façons, c’est une fouine, elle va te poser un million de questions. Mais comme ce sera surement que la première personne sur la liste à tenter de te cuisiner comme ça, autant qu’on établisse une bonne fois pour toutes les fondations de cette… relation. » Le mot avait du mal à sortir; il démontrait, par sa façon d’être dit en revanche, toute l’amertume animant le jeune homme quant à cette idée de relation.
:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Vraiment Damon ne met en effet pas grand chose sur Instagram, il n’a pas menti à ce sujet et je suis restée sur ma faim en balayant son fil d’actualité dans l’après midi. Vraiment Damon a l’air bien plus heureux que le jeune homme un peu trop guindé en costume que j’ai rencontré début juin et découvert à de rares occasions souvent familiales depuis. Il est plus souriant, plus épanoui et moins torturé ou, en tout cas, il a l’air de l’être. C’est dur à dire puisqu’il semble dans l’ensemble assez discret et mesuré quant à ce qu’il choisit de partager, mais je me fais la réflexion que cette version là de mon fiancé a l’air bien plus agréable à côtoyer.
Pour autant, je ne me fais pas d’illusion. Je sais qu’il risque de passer du temps avant que je ne fasse la connaissance de celui qu’il est loin de son père puisque tout chez moi lui rappelle l'emprise que ce dernier possède sur lui. Après tout, ne suis-je pas le choix de l’homme d'affaires ? Un choix peu conventionnel si l’on en croit mon histoire et mes activités professionnelles - je suis loin de représenter l’idéale belle-fille pour un homme comme lui - mais un choix qui n’est pas celui du jeune homme. J’aimerais lui faire comprendre que je n’ai pas l’intention d’être l’alliée du patriarche. J’aimerais lui faire comprendre que, même si nous sommes tous les deux coincés dans cette situation, je n’ai pas l’intention de rapporter à Saül Williams tous les faits et gestes de son aîné que je sens particulièrement tendu à chaque fois qu’il est en ma présence. Est-il sur la défensive ?
Ce qu’il est en tout cas alors qu’il apparaît au bout du palier, c’est visiblement essoufflé et j’esquisse un sourire en m’excusant au nom du syndicat qui gère l’immeuble. L’ascenseur en panne a l’air d’être la dernière de leur priorité, et si je m’en suis accommodée l’héritier Williams lui est en nage. « Ça leur ferait pas de mal de le réparer, la vache. » - « On s’y habitue. Et ça muscle comme il faut où il faut. » A nouveau, c’est mon franc parlé légendaire qui frappe et qui continuera à frapper, il faudra bien qu’il s’y habitue. Ma tentative de détendre l’atmosphère tombe elle par contre à l’eau puisqu’il me semble dangereusement réfractaire à mon humour. « Oui, j’ai d’autres choses, mais je viens directement depuis le boulot et j’ai pas eu le temps de me changer. Tu comptes me laisser sur le pas de la porte ? » Surprise, j'entrouvre mes lèvres avant de refermer ma bouche, ne trouvant rien d’intelligent ou de spirituel à lui répondre. A la place, je finis par l’inviter à faire comme chez lui en espérant qu’il ne profite pas de l’occasion pour attraper un couteau de cuisine et me le passer sous la gorge.
Si je crois surprendre son regard qui balaye la pièce, il se concentre à nouveau rapidement sur moi plutôt que sur les photographies - toutes de moi - qui ornent les murs. De toute évidence, il n’est pas plus à l’aise que moi mais je me détends lorsqu’il accepte mon invitation sans rien trouver à y redire, pour une fois. « A vrai dire, je meurs de faim. C’est une super idée. » Je ne fais pas tout mal, c’est déjà ça. Le voilà qui se met à l’aise et qui se débarrasse de ses chaussures quelques limites seulement après avoir tombé la cravate. J'accueille ce dégel avec satisfaction et, surtout, l’espoir qu’il ne soit pas que temporaire. « J’ai pris chinois. Y’a un peu de tout comme je savais pas ce que tu aimais. » Il ne manquerait plus qu’il soit compliqué. Ou incapable de manger si les petits plats de sont pas dans les grands. « Je te prends une bière aussi ? » Il prends une bière plutôt que de se saisir de la bouteille de vin, tous les espoirs sont permis non ? « Avec plaisir. »
« Alors. Qu’est-ce que Charlie t’a dit, exactement ? Savoir à quel point elle s’apprête à te cuisiner. Comme je te disais par sms, c’est vraiment une inspectrice de police. Enfin, elle est encore stagiaire mais tu saisis le concept. » Deux assiettes et des baguettes chinoises en guise de couverts de fortune, et nous voilà installé sur la canapé, à une distance raisonnable l’un de l’autre et à préparer le futur interrogatoire que je vais visiblement passer. « Elle a ouvert la conversation avec un ”je veux m’assurer que tu sois pas une folle” donc à partir de là, toutes les suppositions sont permises. » Et c’est par la même occasion de sa santé mentale à elle que je doute à présent. « Mais je pense qu’elle veut juste apprendre à me connaître. Ça a l’air d’être une bonne amie à toi non ? » Parce qu’après tout, quelle amie normale ressentirait le besoin de faire passer un interrogatoire de police à la nouvelle fiancé de son ami ? « Et puis de toutes façons, c’est une fouine, elle va te poser un million de questions. Mais comme ce sera surement que la première personne sur la liste à tenter de te cuisiner comme ça, autant qu’on établisse une bonne fois pour toutes les fondations de cette… relation. » Faire ne serait-ce que prononcer ce mot a l’air douloureux pour lui, et je suis tentée de relativiser en lui disant qu’il pourrait être tombé sur pire. Je m’abstiens toutefois, consciente qu’il ne s’agit pas de la meilleure chose à faire pour apaiser notre relation. « Essaye de le dire sans grimacer déjà. Ça sera beaucoup plus convaincant. » C’est un sourire encourageant et compatissant qui vient se dessiner sur mes lèvres. « Elle va me demander ce que j’aime chez toi. C’est par là que je commencerais à sa place... » Elle s’attendra à voir mes yeux qui pétillent lorsque je parle de toutes ses qualités à lui. « Et je sais même pas quoi répondre à ça. Je te connais pas, en dehors du stagiaire en costume de chez Michael Hills. » Je ne connais rien des traits de caractère qui le rendent attendrissant, pas plus que de ses hobbies ou de ses aspirations dans la vie. « Alors je pense qu’avant de parler de la façon dont on est tombés amoureux, faut qu’on parle de ça. » De nous. Sans quoi nous ne passerons même pas les tests les plus basiques qui soient.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
L’odeur du diner que Megan avait pensé à aller chercher lui parvint jusqu’aux narines au moment où elle le mentionnait. Et Damon se dut d’être honnête: il mourrait de faim, n’ayant rien avalé depuis le déjeuner, qui s’était lui-même fait rapide. « J’ai pris chinois. Y’a un peu de tout comme je savais pas ce que tu aimais. » L’avantage avec le jeune homme, c’était qu’il n’était en rien difficile et aimait de tout; il avait appris à force de voyager à travers le globe, à tout gouter et à tout apprécier. « C’est parfait. » Pendant quelques secondes là, il était lui-même sans se soucier de ce que Megan pourrait penser de son choix de mots. Et alors qu’elle se mettait à installer sur la table du salon, il alla de son côté leur chercher des bières - la demoiselle ayant répondu à la positive pour en avoir une également.
Ils n’allaient cependant pas épiloguer mille années sur leurs goûts culinaires, étant donné que Damon était venu ce soir pour parler de l’affaire Charlie avec la Monroe. Les deux jeunes femmes devaient se rencontrer le lendemain, et il était hors de question que tout leur plan tombe ) l’eau juste parce-que la curiosité de Charlie avait été un peu trop loin. « Elle a ouvert la conversation avec un ”je veux m’assurer que tu sois pas une folle” donc à partir de là, toutes les suppositions sont permises. » Un maigre, très maigre, sourire s’accrocha au coin des lèvres de Damon. « Je suis pas étonné tiens. » - « Mais je pense qu’elle veut juste apprendre à me connaître. Ça a l’air d’être une bonne amie à toi non ? » Ses yeux vinrent faire un aller-retour rapide entre ses mains tenant sa bière et les yeux de Megan, venant reporter son attention sur la bière dès qu’il put pour venir en boire une gorgée. « C’est une bonne amie à moi, oui. Il est vrai que c’est possible qu’elle veuille juste apprendre à te connaitre. » Charlie était une bonne amie, et Damon était devenu paranoïaque à se dire qu’elle se devait de se méfier de quelque-chose pour demander à rencontrer Megan. Mais effectivement, l’idée qu’elle ne veuille que prendre part dans la vie de son ami était une piste à surement prioriser.
« Essaye de le dire sans grimacer déjà. Ça sera beaucoup plus convaincant. » Damon vint froncer le bout de son nez. Sa réaction avait donc été flagrante et n’était pas passée inaperçue aux yeux de Megan. Il ne savait pas si c’était une bonne chose ou non; un jour, ils en viendraient surement à ne plus avoir de secret l’un pour l’autre mais en l’occurence, il n’était pas arrivés à ce jour là. Damon ne souhaitait pas être autant transparent envers la jeune femme, mais il fallait croire que ses efforts n’étaient pas encore assez conséquents. Egalement, s’il s’apprêtait à venir s’excuser d’agir de la sorte, il se ravisa. Après tout, pourquoi devait-il s’excuser pour une situation où il n’était en rien le fautif ? Megan, les avait mis ici, à comploter contre des gens qui tenaient pourtant énormément à Damon, et pour Damon. Il vint se contenter de froncer le nez un instant de plus. « Elle va me demander ce que j’aime chez toi. C’est par là que je commencerais à sa place… Et je sais même pas quoi répondre à ça. Je te connais pas, en dehors du stagiaire en costume de chez Michael Hills. » Dire que Charlie pouvait plus facilement répondre à ces questions là que Megan était un brin gênant, mais surtout extrêmement embêtant. Parce-que oui, Megan ne connaissait rien de Damon - il n’avait pas fait d’effort pour que le contraire puisse se réaliser -, et Charlie allait porter ses questions sur ce type de sujets, il y mettait sa main à couper. « Alors je pense qu’avant de parler de la façon dont on est tombés amoureux, faut qu’on parle de ça. »
Elle avait raison. C’était peut-être la pire chose dans toute cette situation, alors que Damon vint poser ses baguettes à même la table du salon - son appétit avait quelque peu diminué alors que la conversation commençait à avancer vers une pente bien glissante -: Megan avait raison et ça allait lui donner de l’urticaire à le penser. Il allait devoir lui parler de lui, lui parler avec un coeur bien plus ouvert qu’il ne le faisait jusqu’alors. Et il n’aimait pas ça. Parce-qu’il avait l’impression de forcer quelque-chose à travers le Destin, de mettre le naturel de côté pour remettre ce costume qu’il enfilait bien trop souvent - celui de maitre des illusions. Un petit soupire vint s’échapper d’entre ses lèvres, alors que ses yeux s’attardaient sur ses doigts faisant des noeuds entre eux. Il allait s’en vouloir de céder si facilement, alors qu’aucune parcelle de son anatomie ne voulait aller vers cette discussion là; il n’avait cependant pas le choix que de d’obtempérer s’il voulait être sûr de réussir à maintenir leurs rôles à la perfection. « Qu’est-ce que tu veux savoir ? » Même si les paroles avaient été prononcées du bout des lèvres, comme s’il ne souhaitait pas les faire entendre, au moins il venait y mettre un peu du sien. « Parce-que le mec en costume que t’as déjà croisé, Charlie elle le connait pas. Elle a un longueur d’avance sur toi, sur ce coup là. » Charlie ne connaissait que la version de Damon dont Megan n’aurait un aperçu que dans assez longtemps. Celle au naturelle, celui qu’il était vraiment. « T’as du déjà comprendre que selon les personnes qui sont autour, je suis pas le même. » Un soupire, une gorgée de bière. « Tu apprendras bien des choses sur la famille Williams avec le temps, mais la chose principale à savoir est qu’on est maitres de illusions. On sait tous présenter plusieurs versions de nous-même, selon où on doit être présent. C’est presque dans nos gênes. » Les apparences sont parfois trompeuses étaient on ne pouvait plus vraies lorsqu’il s’agissait des Williams. Il préférait préciser cela d’office à Megan, car elle allait surement en voir passer, des versions différentes des membres de la famille.
Finalement, il vint relever son regard pour l’accrocher à celui de la jeune femme. « Alors dis moi, tu veux savoir quoi ? » Pour savoir quelle version il s’apprêtait à lui offrir; lui qui n’avait jamais apprécié jouer un rôle se voyait contraint d’attendre les ordres du directeur artistique pour savoir quel costume il s’apprêtait à enfiler.
:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Est-ce si difficile à croire ? Est-ce aberrant d’imaginer que la blonde ne cherche qu’à apprendre à me connaître et que Damon soit un brin paranoïaque en imaginant qu’elle va fouiner et creuser jusqu’à apprendre la vérité ? La réponse que mon esprit aligne déjà me fait grincer des dents quand elle est pourtant si prévisible. Bien sûr qu’il n’y a pas pensé. Bien sûr qu’il a pensé mensonges, comédie puisque, malgré lui, il se retrouve dans un contexte où il n’est plus capable de voir que ça. Bien sûr que la simple pensée d’apprendre à me connaître lui semble aberrante et si je suis consciente de ne pas réellement avoir le droit d’en tirer de l’amertume, je le prends. Après-demain soir, Charlie en saura certainement plus sur moi qu’un Damon qui ne s’est jamais donné la peine de me poser la moindre question et l’ironie de la situation me fait grincer des dents, moi qui ne suis pas capable de ressentir en demie teinte. « C’est une bonne amie à moi, oui. Il est vrai que c’est possible qu’elle veuille juste apprendre à te connaître. » Que c’est possible. J’esquisse un sourire mi-sincère mi-grimace sans me soucier qu’il passe inaperçu ou pas. S’il y a quelque chose que les Williams et moi n’avons pas en commun, c’est que je suis entière et que je n’aime pas jouer : la personne que Damon a en face de lui est certainement celle qu’il aura en face de lui tous les jours, peut-être un peu moins sur la défensive, mais sur la réserve d’aucune sorte.
Mon plat de noodles à peine attaqué entre les doigts, je m’aventure sur une pente glissante. Je mets les pieds dans le plat parce que je crois deviner qu’il ne s’en chargera pas lui-même : je pointe du doigt les incohérences de notre histoire. S’il veut obéir à son patriarche et vendre au reste du monde une histoire d’amour passionnelle et surtout crédible, il va falloir qu’il fasse un pas vers moi. Il va falloir qu’il quitte le rôle du fils prodige et de l’étudiant brillant assez longtemps pour que je puisse au moins entrevoir qui il est réellement. Sans ça, j’ai toutes les chances d’échouer à convaincre Charlie - et tous les autres - et je n’ai pas l’impression de prendre une balle quand c’est lui qui n’y met aucune bonne volonté. Je lui ai coupé l’appétit visiblement, et à l’observer jouer avec ses doigts, je le rends nerveux. Ce n’est guère surprenant puisqu’en dehors de quelques obligations familiales, nous n’avons passé aucun moment l’un avec l’autre depuis les fiançailles. « Qu’est-ce que tu veux savoir ? » Dieu que ça manque de naturel et, pourtant, nous sommes obligés d’en passer par là. Nous n’avons pas le temps de faire les choses naturellement puisque, demain, je dois être prête. « Parce-que le mec en costume que t’as déjà croisé, Charlie elle le connait pas. Elle a un longueur d’avance sur toi, sur ce coup là. » Jusque là il énonce des évidence mais, patiente et attentive, je le laisse poursuivre sans un mot. « T’as du déjà comprendre que selon les personnes qui sont autour, je suis pas le même. » - « J’ai cru comprendre oui. Ou en tout cas, j’espère pour toi. » Parce qu’il est froid, le Damon que j’ai rencontré. Il est froid, aussi rigide que la pierre et, surtout, il me semble tout sauf bien dans sa peau. « Tu apprendras bien des choses sur la famille Williams avec le temps, mais la chose principale à savoir est qu’on est maîtres des illusions. On sait tous présenter plusieurs versions de nous-même, selon où on doit être présent. C’est presque dans nos gênes. » Et jusque-là, tous m’ont communiqué le même sentiment : je ne suis pas la bienvenue.
Ce serait malhonnête de prétendre que je ne comprends pas. Je suis une intruse, débarquée fraîchement dans leur vie quand personne ne l’avait demandé. Mais si Damon considère que je suis fautive parce que d’autres choix s’offraient à moi, il en va de même pour le reste des acteurs de cette mascarade. Saül Williams avait d’autres choix. Être honnête, accepter les conséquences de ses actes plutôt que d’en faire pâtir son aîné. Damon lui-même avait d’autres choix : il aurait pu penser à lui et laisser son truand de père se débrouiller avec moi et avec la justice. Il a accepté, ils ont tous accepté et me laisser faire le boulot toute seule aujourd’hui, c’est résolument hypocrite. « Alors dis moi, tu veux savoir quoi ? » - « Je veux savoir qui t’es. » La réponse s’échappe de mes lèvres sans que je n’ai besoin d’y réfléchir. « Tes illusions t’en as pas besoin avec moi. Je suis pas là pour te nuire. Je suis pas là pour chercher tes failles et les utiliser contre toi. » Et si les relations fonctionnent ainsi dans son univers, c’est triste. « Ecoute je sais qu’on s’est pas rencontrés dans des conditions… Idéales. » C’est le moins que l’on puisse dire, et je comprends pourquoi je suis la coupable à ses yeux. « Tu peux m’en vouloir autant que tu veux. On peut débattre pendant des heures pour savoir qui est le plus fautif dans toute cette histoire. » A mes yeux, la réponse est pourtant évidente : l’ennemi n’est pas dans cette pièce. L’ennemi s’appelle Saül Williams. « Sauf que ça ne nous aidera ni l’un ni l’autre. » Ni à faire la paix avec cette situation, ni à trouver comment avancer. J’ai du mal à mettre des mots sur quelque chose de pourtant simple : nous sommes dans le même bateau, lui et moi.
Je dépose mon repas sur la table basse pour attraper ma bière à la place et je croise mes jambes sur le canapé, me tournant par la même occasion complètement dans sa direction. « Je veux savoir ce que t’aimes chez les gens. Ce que tu fais de tes week-end. Si y’a autre chose que de bosser chez Michael Hills qui te fait vibrer, si c’était ton rêve de gosse de suivre les traces de ton père. » Ou si, plus vraisemblablement, il n’a pas eu son mot à dire. « Où tu passes tes vacances. Pourquoi tu t’es installé en Australie, est-ce que ta vie à New-York te manque... » Les questions viennent sans que je ne réfléchisse vraiment, dans un désordre parfait mais qui ne m’a jamais troublée. Je m’épanouis, dans le désordre. « … Qu’est-ce qui ferait tomber une fille raide dingue de toi en quelques mois. » J’esquisse un sourire avant d’ajouter, dans une tentative de détendre l’atmosphère. « Hormis ces yeux, je veux dire. » La blague tombera peut-être à l’eau mais elle a le mérite de transporter avec elle une partie de la vérité : je veux savoir ce qui se cache sous cette coquille, ce qu’il y a au-delà des apparences et des illusions. Et tant pis si je m'y prends mal.
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« J’ai cru comprendre oui. Ou en tout cas, j’espère pour toi. » Qu’il ne soit pas le même selon les personnes présentes en face de lui. Elle pouvait l’espérer, car en l’occurrence ce serait une espérance réalisable. Damon avait appris, lui qui ne supportait pourtant ça, à s’adapter à son interlocuteur. Les apparences étant un jeu dont chaque Williams devait connaître les règles par coeur, dans l’ordre et dans le désordre. Avec le temps, il avait appris à composer, même, ses propres mélodies dans cette mascarade de taille qu’était leur famille. Megan se devait de savoir ça, il se devait de lui souligner; même si là était une évidence, elle ne pourrait nager avec les requins sereinement sans avoir pleinement conscience de cette partie là de la vie des Williams.
Cependant, ce n’était pas sur ces points là qu’elle voulait insister ce soir. Elle ne voulait pas savoir qui Damon pouvait être à travers la lentille que lui imposait son nom de famille. « Je veux savoir qui t’es. Tes illusions t’en as pas besoin avec moi. Je suis pas là pour te nuire. Je suis pas là pour chercher tes failles et les utiliser contre toi. » Elle semblait on ne pouvait plus sincère, la gamine, et malgré tout cela vint faire serrer les dents à l’italien. Si dans un tout autre contexte, ce type de réaction l’aurait fait sourire, aux anges, aujourd’hui malheureusement la donne était complètement différente. Les cartes n’avaient pas été distribuées pour qu’il puisse être naturel au premier rendez-vous, qu’il puisse être lui-même dès les premiers instants. « Ecoute je sais qu’on s’est pas rencontrés dans des conditions… Idéales. » - « C’est le moins qu’on puisse dire, oui. » Une rencontre arrangée, qui plus était par son père, et qui avait pour but de déboucher sur une union sacrée. Non, les conditions n’avaient rien eu d’idéales. « Tu peux m’en vouloir autant que tu veux. On peut débattre pendant des heures pour savoir qui est le plus fautif dans toute cette histoire. Sauf que ça ne nous aidera ni l’un ni l’autre. » Aux mots de la jeune femme, Damon ne vint pas cacher son petit soupire. Il détestait ça, la façon dont elle venait exposer les faits en ayant raison. Il détestait ça parce-qu’il était partisan de toute cette affaire et qu’il n’en était pour rien fier. Il aurait pu avoir mille raisons de s’extirper de cette histoire, mais il avait pris l’initiative de plonger tête baissée, les yeux fermés.
Megan vint finalement reposer son diner, afin de s’installer en ayant toute son attention focalisée sur le jeune homme. Elle mettait l’énergie nécessaire pour deux dans cette conversation, alors que Damon savait que beaucoup était en jeu s’il n’y mettait pas un minimum du sien. C’était juste plus simple à dire qu’à faire. « Je veux savoir ce que t’aimes chez les gens. Ce que tu fais de tes week-end. Si y’a autre chose que de bosser chez Michael Hills qui te fait vibrer, si c’était ton rêve de gosse de suivre les traces de ton père. » Elle venait tirer les cartes pour lui, venait exposer là autant des forces que des faiblesses qu’ils allaient devoir, ensemble, partager. Cela ne mettait en rien Damon à l’aise, mais une fois de plus, ça l’emmerdait qu’elle ait autant raison. « Où tu passes tes vacances. Pourquoi tu t’es installé en Australie, est-ce que ta vie à New-York te manque… » Il venait d’ouvrir la boite de Pandore avec sa question. « … Qu’est-ce qui ferait tomber une fille raide dingue de toi en quelques mois. Hormis ces yeux, je veux dire. » Le sourire qu’il vint un brin tirer au coin de ses lèvres était sincère, authentique, en rien calculé. Le premier depuis le début de cette conversation, depuis qu’il avait mis un pied dans cet appartement.
Car pour lui, cela était d’une difficulté extrême que de ne pas voir Megan en tant qu’ennemie, de la voir prendre positon en tant qu’alliée. Si elle n’était pas l’ennemi dans cette situation, il se devait de reporter ses accusations sur quelqu’un d’autre et cela venait lui déchirer le coeur. Saül, son père, avec qui les liens semblaient s’être enfin ressoudés et réparés, lui avait planté le plus gros poignard connu dans le dos. Et pourtant, Damon ne savait faire autrement que d’accepter cette condition et apprendre à respirer en ayant les poumons perforés. Megan ne devait pas être son ennemie, mais il était toujours plus simple de venir donner ce rôle à une personne étrangère à votre cercle intime; les dégâts par la suite étaient moins conséquents, moins douloureux. « Pour commencer, mon job à la Michael Hills me fait pas vibrer du tout. » Les mot avaient mis quelques instants, peut-être une minute ou deux, avant d’arriver à passer la barrière de ses lèvres. Ils étaient hésitants, ils étaient teintés de ce qu’il ressentait à l’intérieur: de l’insécurité. Damon n’avait, de manière générale, pas de mal à venir montrer qui il était aux yeux du monde. Il était vrai, il était entier - sauf quand sa famille était impliquée. Le fardeau de ce siècle, si l’avis du public était demandé. « J’ai jamais voulu suivre les traces de Saül, mais comme tu l’as déjà compris, j’ai pas eu vraiment le choix. Je suis pas mauvais dans ce que je fais - je suis même plutôt bon -, mais j’ai aucune passion pour ce job. » Et s’il avait vu Megan déverser à torrents ce qu’elle attendait de lui, les questions qu’elle pouvait se poser, il se dit que pour une fois, pour une soirée au moins, il pouvait agir de façon miroir.
« J’adore peindre. J’adore écrire, aussi. » Le fait qu’il mentionne ce dernier point montrait qu’il faisait vraiment des efforts. Aucun des membres de sa famille n’était au courant de sa passion dévorante pour l’écriture. « J’adore lire, j’ai toute une pièce remplie de bouquins en tous genres, chez moi. A New-York. » Tellement qu’il n’était pas rare de voir un ou deux livres tomber d’une pile bien trop haute pour tenir encore debout. « Si j’avais pas eu à suivre un programme imposé, je pense que j’aurais fait des études de lettres. Mais c’est pas une branche respectable, selon ses dires, et puis l’art « n’est pas un domaine d’études ». » Il vint mimer les guillemets avec ses mains. Au fur et à mesure de ses paroles, le corps de Damon semblait, lui également, se mettre à l’aise. Si ses traits avaient été jusqu’alors tendus sur son visage, les quelques rides provoquées aux coins de ses yeux disparaissaient. Il vint même s’adosser dans le fond du canapé. « Je passe mes vacances là où l’envie me porte. J’ai quand même l’avantage de pouvoir aller où je veux, quand je veux, sans me poser la moindre question. Mais j’ai quand même une préférence pour les endroits encore inconnus. J’adore l’Europe, aussi, mais je crois que ce sont mes racines qui m’empêchent d’être objectif. » Il en vint même à se tourner, à son tour légèrement vers Megan. « New-York me manque, mais j’ai décidé tout seul comme un grand de venir habiter ici. C’est surtout le manque de liberté, de celle que j’avais là-bas, qui me manque. » Ce fut en cet instant qu’il se rendit comptes qu’il se livrait bien plus que de mesure, et que le plan initial n’était en rien respecté. « Et ce sont pour ces points là et d’autres que j’ai pas encore mentionné qu’une fille tombe raide dingue en quelques mois. » Un sourire ornant ses lèvres, il vint répondre à la blague de la jeune femme. Juste pour lui montrer qu’okay, il avait saisi le concept, qu’elle était de son côté. Peut-être qu’en repartant d’ici, il déciderait que là était une mauvaise idée que d’adhérer à cette idée; mais pour le moment, s’ils voulaient tous les deux survivre au rendez-vous du lendemain soir, il se devait de lâcher du lest. « J’aime le rire des gens. » Comme elle était venue lui donner des questions dans le désordre, il lui répondait aux questions dans le sens qui lui semblait convainquant. « On comprend beaucoup des autres à écouter leur façon de rire. Je suis pas très bon en blagues, alors j’en suis pas forcément souvent responsable, mais j’aime entendre le rire des gens. » Le rire pouvait en dire long, selon s'il était faussé ou spontané.
Finalement, lâchant un petit sourire cette fois ci presque soulagé, il vint froncer un brin le bout du nez. « Je sais que c’est pas comme ça que je me suis comporté jusque là, mais promis je suis pas un connard en réalité. » Il n’en avait jamais été un, seul son comportement lorsqu’une situation le mettait au pied du mur pouvait refléter cette image là de lui. « J’ai juste du mal à démêler le vrai, le faux, de mes émotions dans toute cette situation… » Parce-qu’en cet instant, et depuis les quelques minutes qui venaient de s’écouler, Damon était lui-même. Entier. Aussi vrai que nature. Et en ayant ce comportement là, il n’avait aucune intention de cacher ces pensées. « Et c’est à ce moment là que tu regrettes d’avoir voulu gratter sous la surface, c’est ça ? » Un petit sourire, en rien assuré, se glissa sur ses lèvres.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« C’est le moins qu’on puisse dire, oui. » Je pourrais utiliser la perche comme pomme de discorde. De fait, j’en suis capable : j’aime trop avoir le dernier mot et avoir raison pour qu’il y ait le moindre doute à ce sujet. Néanmoins, j’acte que notre vie n’en sera que plus agréable si nous trouvons un moyen de mettre fin à cette guerre froide. Nous allons devoir passer pas mal de temps ensemble durant les prochains mois, puis toute une vie. Dès lors que nous vivrons ensemble, il deviendra vital d’apprendre à communiquer et à nous apprécier. Je n’ai pas envie d’imaginer un futur où cette guerre perdurerait ad vitam aeternam : je n’ai pas l’énergie pour puisque, de mon côté, je ne le déteste pas, Damon. Je pourrais au regard de tout ce que son nom m’inspire, au regard de ce que je pense de son père, et ce serait certainement plus facile s’il était arrogant, méprisable et suffisant comme lui. Sauf que derrière son attitude brusque et amère, je ne discerne que du mal-être. Alors peut-être que je me trompe - je me trompe souvent - mais il me semble qu’il y a des choses bien plus intéressantes chez lui que ce qu’il veut bien me montrer.
A la fin de ma tirade, le silence s’installe, mes yeux s’attardent un instant sur sa mâchoire, contractée et saillante, mais je ne fais pas une remarque de plus. La balle est dans son camp à présent, je ne peux pas le forcer à s’ouvrir et je ne peux rien faire de plus pour le convaincre à le faire. Il a souri, et de façon bien plus authentique que jusqu’ici, c’est déjà ça non ? Une minute, peut-être deux, mais il n’a pas pris ses jambes à son cou et je sens qu’il ne va pas le faire, il se prépare. « Pour commencer, mon job à la Michael Hills me fait pas vibrer du tout. » C’est à moi tour d’esquisser un sourire. Parce qu’il fait à nouveau entendre le son de sa voix d’une part, parce que la confession me rassure de l’autre. Elle l’éloigne de son père un peu plus, et je ne peux que me réjouir d’effacer ainsi l’un de leur dernier point en commun. « J’ai jamais voulu suivre les traces de Saül, mais comme tu l’as déjà compris, j’ai pas eu vraiment le choix. Je suis pas mauvais dans ce que je fais - je suis même plutôt bon -, mais j’ai aucune passion pour ce job. » - « C’est dommage. » La remarque m’échappe dans un souffle, pas parce que j’ai peur de m’exprimer, mais plutôt parce que je ne veux pas risquer de le couper dans sa lancée.
C’est dommage. C’est dommage d’avoir vingt ans et d’être déjà si résigné à l’idée de faire un boulot que l’on n’aime pas vraiment toute une vie. C’est surtout dommage lorsqu’on a les moyens et le nom pour faire à peu près tout ce qu’on veut. Je me fais la réflexion que, si je n’ai pas son argent, mon nom à moi vient sans la moindre entrave, sans la moindre chaîne. Mes parents ne sont personne et moi, je suis libre d’être exactement qui j’ai envie d’être. Je l’étais en tout cas : j’ai peur de ce qui pourrait changer avec cette union. « J’adore peindre. J’adore écrire, aussi. » Mon sourire s’étire encore un peu plus, parce qu’en moins de dix mots il m’a déjà servi une version de lui qui m’intéresse beaucoup plus. « J’adore lire, j’ai toute une pièce remplie de bouquins en tous genres, chez moi. A New-York. » - « C’est quoi ton genre de prédilection ? » C’est la nerd en moi qui s’adresse à présent à lui. Celle qui passe ses soirées à dévorer de la science-fiction et de l'heroic fantasy. Celle qui ne sort jamais de chez elle sans un livre sous le bras parce que le métro c’est chiant et qui vit sa vie à mi-chemin entre la réalité et la fiction la plupart du temps. (Celle qui vit aussi un peu trop intensément ses parties de Zelda mais ça c’est une autre histoire) Mes yeux eux brillent d’une lueur d’intérêt bien plus franche que lorsqu’il a passé la porte de l’appartement. « Si j’avais pas eu à suivre un programme imposé, je pense que j’aurais fait des études de lettres. Mais c’est pas une branche respectable, selon ses dires, et puis l’art “n’est pas un domaine d’études”. » - « Je vois. » On en revient aux carcans de son éducation. « J’ai fait du journalisme en sortant du lycée, mais l’université c’était pas pour moi. » Je suis incapable de rester vissée à un banc d’université pendant plusieurs heures d’affilées. Je n’ai pas fait d’études donc et, si je ne rougis pas de mon parcours, c’est une preuve de plus que je ne suis certainement pas la personne qu’il attendait dans sa vie. « Si je pouvais vivre de la photo, pour de vrai - » Et pas uniquement de photos volées, s’entend - « - je crois que j’adorerais ça. Personne m’a jamais payé de cours et j’ai tout appris sur le tas mais ouais, j’adore ça. » Même si j’aime la traque et l’adrénaline qui vienne avec mes activités. Même si je ne ressens aucune culpabilité à l’idée de faire ce que je fais. Le sait-il d’ailleurs ? Certainement et de toute façon, il me posera des questions si ça l’intéresse : nous sommes ici pour me préparer à ma rencontre avec Charlie.
« Je passe mes vacances là où l’envie me porte. J’ai quand même l’avantage de pouvoir aller où je veux, quand je veux, sans me poser la moindre question. Mais j’ai quand même une préférence pour les endroits encore inconnus. J’adore l’Europe, aussi, mais je crois que ce sont mes racines qui m’empêchent d’être objectif. » Il a certainement de l’avance sur moi, à ce niveau-là. Nous ne venons pas du même monde et si j’ai eu l’occasion de voyager, c’était le plus souvent dans le cadre de mon travail. Je connais Cannes pour le festival, Venise pour la Mostra et je connais Los Angeles pour Hollywood mais j’ignore tout des coins moins touristiques et prisés du monde. « New-York me manque, mais j’ai décidé tout seul comme un grand de venir habiter ici. C’est surtout le manque de liberté, de celle que j’avais là-bas, qui me manque. » - « Peut-être qu’un jour t’y retourneras. » Peut-être qu’un jour on y retournera, mais aucun de nous deux n’est réellement prêt à réaliser qu’il faudra revoir nos plans de vie pour inclure l’autre à partir d’aujourd’hui. « Et ce sont pour ces points là et d’autres que j’ai pas encore mentionné qu’une fille tombe raide dingue en quelques mois. » - « C’est un peu plus convaincant, déjà. » C’est un peu mieux. Et cela donne naissance à une conversation bien plus agréable que celles que nous avions eues jusqu’ici, même si les choses sont encore loin d’être naturelles. « Et tu les passes comment ces vacances aux quatre coins du monde ? Dans des quatre étoiles ? » La question est dénuée de trace de moquerie. Nous ne vivons pas dans le même monde, et pour être convaincante je dois comprendre le sien.
« J’aime le rire des gens. » Difficile à croire au regard du début de l’échange, mais mon sourire s’étire un peu plus encore. « Le rire ? » Difficile d’imaginer l’héritier de Saül Williams adorer le rire des gens. Mais c’est plus touchant et, surtout, ça le rend bien plus humain que ce que j’avais réussi à apprendre sur lui avant aujourd’hui. « On comprend beaucoup des autres à écouter leur façon de rire. Je suis pas très bon en blagues, alors j’en suis pas forcément souvent responsable, mais j’aime entendre le rire des gens. » On en est loin, mais peut-être qu’un jour j’entendrai le sien. Peut-être qu’un jour nous serons assez détendus l’un avec l’autre pour nous autoriser à rire, sans retenue, en se débarrassant l’un comme l’autre de notre carapace. « Je suis assez d’accord avec toi. » Même si je ne l’aurais pas dit aussi joliment. « Je blaguais qu’à moitié pour les yeux. Il disent aussi bien plus de chose que tout le reste. »
J’ignore s’il attend de moi que je rebondisse sur ses phrases pour lui parler de moi. J’ignore si ma personnalité présente le moindre intérêt pour lui et, au travers de notre échange, je distribue des perches qu’il sera libre d’attraper au vol s’il en a envie. Si pas, je ne m’en vexerais pas, pas pour l’instant en tout cas. « Je sais que c’est pas comme ça que je me suis comporté jusque là, mais promis je suis pas un connard en réalité. » Il me sort de mes rêveries d’une remarque que je n’attendais pas. Mes lèvres esquissent une grimace, et je le dévisage d’un air amusé. « Un connard, j’irais peut-être pas jusque là... » Je suis beaucoup de choses : mais il est rare que je me fasse une idée d’une personne sans savoir ce qu’il a exactement au fond de lui. « J’ai juste du mal à démêler le vrai, le faux, de mes émotions dans toute cette situation… » Je hoche la tête, un peu plus gravement. Je ne sais rien du lien qui le lie à son père, toutefois, j’imagine sans mal qu’il est aussi blessé qu’il se sent trahi et qu’il doit être compliqué pour lui de faire le tri. « Moi aussi si ça peut te rassurer. Je suis pas aussi dure que j’en ai l’air non plus. » Ma carapace est une illusion, une première ligne de défense contre le reste du monde. « Et c’est à ce moment là que tu regrettes d’avoir voulu gratter sous la surface, c’est ça ? » - « Pas du tout. » C’est sincère. C’est sans fard. « Pour l’instant, j’aime beaucoup mieux ce qu’il y a sous la surface qu'au-dessus. »
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Et il le vit, le petit sourire que Megan vint étirer sur ses lèvres alors qu’il se remit à parler. Il ne savait exactement ce qu’il signifiait - un sourire reflétant son appréciation pour sa collaboration à cet échange, ou bien un sourire de victoire ? -, mais il ne put s’empêcher de le remarquer. Il semblait plus authentique à tous ceux qu’elle lui avait adressé jusque maintenant. Peut-être que cela pourrait être aussi simple entre eux. Peut-être que dans quelques sourires et quelques histoires de vie, Damon réussirait à se sentir assez à l’aise pour réellement le paraitre. « C’est dommage. » Qu’il s’enfonce dans un job qui ne lui plaisait pas assez pour devenir une passion ? « Je sais. » Il avait le potentiel pour être bien plus que simplement l’ombre de son père, mais il ne saurait s’en défaire pour le moment, de ce statut. La seule chose qu’il pouvait faire aujourd’hui pour démontrer à Megan qu’il était tout de même bien plus qu’une réplique avec défauts de Saül, c’était de lui raconter qui il était réellement - sans le reste de sa famille gravitant autour de lui. Il ne pensait pas en arriver là un jour avec une inconnue imposée dans sa vie, mais comme quoi tout pouvait arriver. Surtout, il se devait d’agir de la sorte s’il voulait que la version de la Monroe puisse venir se calquer sur celle que Charlie connaissait - car, avec cette dernière, il n’utilisait pas de filtre.
« C’est quoi ton genre de prédilection ? » Megan n’avait mis qu’une seule seconde, pas une de plus, pour venir le questionner alors qu’il mentionnait être un passionné de lecture. Une fois de plus, il se surprit à venir en sourire, de cette réaction. Peut-être qu’il réussirait à se détendre plus rapidement qu’il ne l’aurait cru. « Le fantastique. J’adore pouvoir m’évader dans des mondes complètement inventés, de toutes pièces, où tout semble devenir possible. » C’était également dans ce type de monde qu’il réussissait à échapper le plus au sien, à y trouver des différences qui lui permettait, le temps d’un roman ou deux, de s’inventer une vie qui n’avait rien en commun avec celle qui le rattrapait lorsqu’il terminait la dernière page. S’il venait de répondre sans aucune hésitation à la question de Megan, il vint cependant prendre un instant avant de lancer sa réplique suivante - devait-il vraiment s’aventurer sur un tel terrain ce soir ? Après tout, ils se voyaient uniquement afin d’accord leurs violons et être sûre que la demoiselle puisse pas au radar nommé Charlie. Ne pas renvoyer la pareille serait cependant contraire au comportement qu’il aurait adopté, en temps normal, lorsque les choses n’étaient pas imposées par une tiers personne. Damon était naturellement curieux, et seulement dans le bon sens du terme. « Me dis pas que tu aimes les romans à l’eau de rose de ton côté, s’il te plait. » Qu’ils puissent, après tout, peut-être trouver de façon inespérée un terrain d’entente. A défaut de savoir s’ouvrir complètement en une soirée à la jeune femme, l’idée de trouver au moins un sujet de conversation qui puissent les lier - et permettre que leurs prochains moments ensemble s’éloignent d’une corvée - n’était pas de refus.
« Je vois. » Qu’elle vint simplement faire comme remarque lorsqu’il lui précisa qu’effectivement, le domaine de ses études n’avait pas non plus été son choix premier. « J’ai fait du journalisme en sortant du lycée, mais l’université c’était pas pour moi. » Il vint légèrement hausser un sourcil. « Trop de libertés ou pas assez, justement ? » Les deux versions des faits étaient entendables. Certaines personnes ne se trouvaient à leur place parmi les rangs des amphithéâtres parce-que les professeurs sur place leur laissaient trop de liberté dans leurs études. D’autres n’aimaient pas l’idée de rester sous la croupe d’adultes à peine plus vieux qu’un à un âge où il était préférable de venir arpenter les soirées étudiantes et autres déboires disponibles. « Si je pouvais vivre de la photo, pour de vrai, je crois que j’adorerais ça. Personne m’a jamais payé de cours et j’ai tout appris sur le tas mais ouais, j’adore ça. » Les paroles de la jeune femme pouvaient donner mille et une possibilités de répliques à Damon. Plusieurs tentaient de se frayer un chemin jusque ses lèvres, qui allaient de paire avec la situation dans laquelle ils se trouvaient désormais tous les deux, mais il réussit à réfréner ces dernières. Ca aurait été contraire à l’idée de faire des efforts pour ce soir. L’information qu’elle vint lui donner, cependant, ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd. S’il existait bien quelque-chose que Damon possédait plus facilement qu’une bonne partie de la population, c’était l’argent - et les mille possibilités que ce dernier proposait. Personne m’a jamais payé des cours mais les choses pourraient peut-être changer, à l’avenir. Après tout, ils s’apprêtaient à se prêter allégeance pour le meilleur et pour le pire d’ici quelques mois; peut-être qu’elle pourrait en tirer le meilleur en pouvant enfin s’offrir les études dont elle secrètement rêvait.
Venir mentionner New-York, suite à la question de Megan, vint jeter un frisson à l’échine de Damon. Bien sur que sa vie là-bas lui manquait, bien sur que les aventures qu’il aurait pu y vivre dans un futur prochain et qui avaient été avortées dans l’oeuf lui donnaient quelques insomnies de temps à autres. Mais il avait décidé lui-même de venir s’expatrier de nouveau en Australie; il était la seule personne à qui en vouloir dans cette affaire. « Peut-être qu’un jour t’y retourneras. » - « Peut-être. » Aucune certitude ne pouvait être appuyée sur ce sujet. Et si le chapitre qu’il avait ouvert là-bas était définitivement terminé ? « C’est un peu plus convaincant, déjà. » La version de lui-même qu’il lui donnait désormais, après quelques dizaines de minutes de conversation, que celle qu’il avait pu lui présenter jusqu’alors. Il vint étirer un petit sourire, se tirant de la nostalgie dans laquelle il venait de s’enfoncer l’espace d’un instant. « Et tu les passes comment ces vacances aux quatre coins du monde ? Dans des quatre étoiles ? » Touché. Ce fut une grimace qui vint désormais illuminer son visage. Il aurait voulu, à ce moment là, présenter une autre facette de lui-même à la jeune femme, mais c’était malheureusement impossible. « Et dans des Clubs en tous genres que tu peux voir dans les pires clichés diffusés à la télé, ouais. » C’était là l’avantage d’avoir, justement, de l’argent. De ne pas se préoccuper de l’endroit dans lequel vous allez pouvoir passer vos vacances, en venant choisir celui dont la facture serait à la fin la plus élevée. « Et aussi dans les différentes maisons que mes parents ont acheté à travers le monde. » Il vint froncer le bout de son nez, conscient que les confirmations qu’il lui donnait n’allaient en rien améliorer l’image que Megan avait de lui. Mais s’il avait commencé à être honnête en ce début de conversation, il se devait de continuer dans cette voix.
« Le rire ? » L’étonnement ne pouvait passer inaperçu, dans sa réaction. « Le rire, oui. » Rien que pour lui-même, il savait que ce dernier n’était en rien le même selon les situations dans lesquelles il se trouvait. Damon avait appris à parfaire son rire pour qu’il soit adapté à ses interlocuteurs; surtout lorsqu’il s’agissait là de blagues en rien amusantes mais prononcées par des personnes importantes. De même, lorsqu’il s’agissait de son père, il savait exactement les moment où il pouvait joindre son rire au sien, et ceux où il aurait préféré être apte à partir en prenant ses jambes à son cou. Le rire pouvait en dire long, sur une personne. « Je suis assez d’accord avec toi. » Ce fut au tour de l’italien d’afficher une expression quelque peu surprise. Auraient-ils trouvé un autre point sur lequel s’entendre ? En si peu de temps ? Cela paraissait trop beau pour être vrai. « Je blaguais qu’à moitié pour les yeux. Il disent aussi bien plus de chose que tout le reste. » Alors, comme pour joindre les paroles aux mots, Damon vint pour la première fois depuis de très longues minutes, oser porter son regard dans celui de la demoiselle. Que pouvait-il bien lui dire, son regard à lui, lorsqu’il venait se loger dans le sien ? Ou lorsqu’au contraire, il venait éviter ses prunelles par peur de révéler des choses qu’il aurait préféré garder pour lui et lui seul ? Lui communiquait-il un quelconque intérêt en cet instant, alors que la conversation prenait une tournure bien différente de tout ce qu’il aurait pu imaginer en mettant les pieds à Fortitude Valley ce soir ? Qu’avait-elle également à révéler de son côté, celle qui était désormais sa fiancée ? Ou plutôt: quelles étaient les choses qu’elle préférait préserver secrètes ? « Et qu’est-ce que mes yeux te disent ? Au delà du fait que tu apprécies leur couleur, apparement. » Il fut le premier étonné de s’entendre prononcer de telles paroles, alors qu’il venait à son tour passer l’une de ses jambes sous lui, tournant son buste davantage vers la jeune femme. A quel moment avait-il commencé à s’intéresser pour de vrai à cette conversation ?
Et surtout, à quel moment s’était-il assez senti en confiance pour venir exposer ce qu’il pouvait ressentir en regard des sujets de discussions qu’ils ne pouvaient éviter ? « Un connard, j’irais peut-être pas jusque là… » L’air amusé qu’elle venait porter sur ses traits venait pourtant confirmer que, maintenant que l’idée était exposée aux yeux de tous, elle pourrait avoir apporté ce type d’adjectif sur son comportement - à un moment ou à un autre. « Mais t’y as pensé. » Ce n’était pas une fatalité, ni même un reproche, simplement une constatation. Et il ne pourrait réellement lui en vouloir, à la blonde, d’en être arrivée à cette conclusion: tout, dans sa façon d’être et de faire, de parler même, conduisait à cette évidence. Une fois encore, là était la conséquence de l’emprise de son père sur le jeune homme. « Moi aussi si ça peut te rassurer. Je suis pas aussi dure que j’en ai l’air non plus. » Ce fut à son tour de venir tirer une petite grimace. « J’aurais pas dit ça comme ça. » Plutôt que d’avoir l’air dure, Megan avait surtout l’air coriace. Sûre d’elle, même. Elle dégageait un aura que ne saurait posséder Damon - dans cette vie ou dans n’importe quelle autre, d’ailleurs. « T’as surtout l’air de quelqu’un qui sait ce qu’elle fait. » Là n’était en rien un reproche - ou, pas un reproche qu’il lui adressait directement. Le fait qu’elle ait pensé être trop sûre d’elle les avaient amené à cette situation plus qu’étrange, par des angles d’approche cocasse, mais surtout qui représentait désormais une belle épine dans le pied. Si elle n’avait pas autant eu goût pour le danger, l’un des deux ne serait pas assis sur ce canapé ce soir.
« Pas du tout. » Qu’elle vint cependant affirmer avec vigueur lorsqu’il vint la taquiner sur l’idée de regretter d’avoir lancé cette conversation. « Pour l’instant, j’aime beaucoup mieux ce qu’il y a sous la surface qu’au-dessus. » Ce fut avec un petit sourire gêné qu’il vint détourner un instant son regard. « Tu vas me faire rougir. » Et là, en cet instant, il était le Damon on ne pouvait plus vrai. Celui qui était sensible à la moindre remarque des autres, celui pour qui les paroles autant que les actes importaient. Celui qui ne saurait masquer au reste du monde ce qui se passait en son sein, celui qui venait rester vrai devant n’importe quelle situation. Le Damon qu’il osait montrer lorsque la situation s’y prêtait et surtout, celui que ses parents n’avaient jamais réellement eu la chance de connaître. « Mais ravi de voir que tu n’as pas encore envie de partir en courant. » Pour le moment, du moins. Ou au moins en apprenant quelques brides de son histoire à travers un regard différent de tout ce que Saül aurait pu lui raconter - qu’avait-il dit, d’ailleurs, à la jeune femme lorsqu’il avait présenté son fils pour la première fois ?
« Si t’as tenu jusque là, je peux continuer alors. Parce-que ça sera pas encore assez si tu veux être convaincante aux yeux de Charlie. » Damon vint recentrer la conversation, autant pour l’avenir de Megan que pour son propre enjeu personnel. Il ne désirait en aucun cas prendre plaisir à discuter ouvertement avec Megan, même si ses gestes et ses paroles avaient été jusque maintenant le parfait opposé de ses intentions. D’avance, il s’en voulait pour ça, d’ailleurs. « Parce-que c’est bien beau de te donner des informations qu’elle pourrait déjà connaître, mais faut aussi que je te donne de quoi avoir l’avantage sur la conversation. Avec des détails qu’elle pourrait ne pas connaître. » Il vint prendre un instant, et puis un autre, pour savoir par quelle branche commencer. Et surtout, pour trier les informations qu’il pouvait se permettre de lui donner de celles qui se devaient de rester secrètes. « L’anglais n’est pas ma langue maternelle. Enfin, ma mère est australienne donc c’est techniquement ma langue maternelle, mais c’est pas celle que j’ai pratiqué le plus enfant. Donc si à l’avenir, tu me vois parler tout seul en italien, pas d’inquiétude à avoir. » Il vint hausser légèrement les épaules. « Pendant que j’y pense d’ailleurs: qui dit italien, dit qu’il est hors de question de venir couper ses spaghetti sous mes yeux. C’est un motif de divorce, chez nous. » Même si les paroles semblaient emplies d’amusement, il était on ne pouvait plus sérieux. S’il y avait bien quelque-chose qu’il ne saurait réfuter de ses origines, c’était les petites traditions inculquées dès la plus tendre enfance sur son pays natal. « Et oui, j’aime les pâtes et la pizza à outrance. Ca, c’est dans nos gènes. »
« Par contre, je ne sais pas cuisiner. Tu vas encore vouloir te moquer, mais j’ai jamais eu besoin de me faire à manger tout seul comme un grand, alors j’ai jamais réellement appris. » Seules les recettes que sa grand-mère lui avait appris étant petit faisaient partie de la liste des plats qu’il savait concocter. « Deuxième défaut: je ne sais pas chanter. Même sous la douche, ça fait mal aux oreilles. » Si ce n’était pas un élément qu’il viendrait mettre en avant en tant normal, s’ils voulaient tous les deux jouer le couple amoureux et incapable de vivre l’un sans l’autre, c’étaient là des détails que Megan se devait de connaître.
:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Le fantastique. J’adore pouvoir m’évader dans des mondes complètement inventés, de toutes pièces, où tout semble devenir possible. » Et là, juste là, mon sourire s’étire encore un peu. J’ai envie de lui demander ce qu’il met derrière fantastique, s’il y inclut les romans de ces genre avec une touche d’horreur, si la science-fiction de façon générale le passionne ou si les thématiques technologiques l’intéressent moins, quel est son roman favori et lequel il a lu le plus de fois, s’il aime les univers médiévaux ou s’il préfère quelque chose de plus contemporain et j’en passe. C’est ce que j’aurais fait si la conversation avait été normale. C’est ce que j’aurais fait si la façon dont il gère la chose ne me donnait pas l’impression qu’il vaut mieux que je modère mon enthousiasme et que je reste sur la retenue. « Me dis pas que tu aimes les romans à l’eau de rose de ton côté, s’il te plait. » Les yeux écarquillés, un sourire vaguement provocateur, je me redresse. « Tu plaisaintes ? » Sans un mot de plus, je quitte le canapé pour faire quelques pas vers la bibliothèque - Elle mange une partie du mur du salon, Damon la trouvera certainement modeste mais, à mes yeux, elle renferme les plus belles pépites du genre. Mes yeux glissent sur les titres, mes doigts sur le dos des livres pour finalement s’arrêter sur l’un des ouvrages que je tire précautionneusement. L’Apprenti Assassin, premier livre d’une saga que j’ai dévoré pendant mes années lycée et celles qui ont suivi. Je rejoins le blond pour reprendre ma place, une jambe croisée sous l’autre dans une position moins calculée que précédemment. « Ça serait trop facile de répondre que Tolkien et le Trône de Fer m’ont accompagnée depuis que je sais lire. Peut-être que, celui-là, tu ne le connais pas encore. » D’une main, je lui tends le roman et, si je m'apprêtais à lui en faire un résumé aussi détaillé que vendeur, je me ravise et opte pour la simplicité. « Je pense qu’il te plaira. » Un geste du menton pour lui confirmer qu’il a le droit de s’en saisir et de me l’emprunter. Après tout, d’ici quelques semaines nous partagerons bien plus que quelques feuilles de papier. « T’aimes aussi la science-fiction ? Je suis sûre que je peux trouver une ou deux pépites que tu connais pas encore. » Moi aussi, je deviens un peu plus moi au fil de la discussion et lancée sur les bons sujets.
« Trop de libertés ou pas assez, justement ? » - « Pas assez. » Nous sommes deux inconnus, si bien que je n’ajoute pas que je m’étais surtout inscrite pour prouver que je n’étais pas plus bête qu’une autre et que malgré les cartes distribuées à la naissance, j’étais capable de faire quelque chose de ma vie. « C’était pas assez… Vivant, le journalisme. Et j’avais besoin de faire quelque chose de ma vie tout de suite. » Autant parce que j’ai toujours eu la bougeotte que parce qu’il fallait faire rentrer de l’argent dans les caisses, mais je ne le précise pas : il m’imagine déjà vénale et il n’a qu’à moitié tort.
Il s’ouvre, il se détend et j’agis en miroir. Mes épaules s’abaissent, ma garde avec et je me surprends même à poser distraitement ma bière sur la table pour attraper à nouveau mes noodles que j’avale sans trop leur accorder d’attention. « Et dans des Clubs en tous genres que tu peux voir dans les pires clichés diffusés à la télé, ouais. » Je fronce le nez sans me départir de mon sourire. Il ne ressemble pas aux crétins sans cervelle - Waterhouse en tête de file - qu’on voit pourtant dans ce genre d’endroit. La remarque ressemble trop à un compliment si bien que je la tais, mais je n’en pense pas moins. « Ah oui ? Qu’est ce que tu trouves à ce genre d’endroit ? » Moi, il m’arrive de les fréquenter parce qu’on y fait les meilleurs clichés : les gosses de riches et célébrités aspirantes baissent leur garde et ne se méfient pas d’une petite blonde avec un grand sourire. « Et aussi dans les différentes maisons que mes parents ont achetées à travers le monde. » Une fois de plus, il me rappelle avec une phrase et pas une de plus que nous n’appartenons définitivement pas au même milieu. Plutôt que de laisser échapper une remarque qui me ferait une fois de plus passer pour une jeune femme intéressée, je me contente de hocher simplement la tête.
Et là, juste là, la conversation prend une tournure incongrue. Juste là, il sort réellement du personnage de Cosimo Williams, premier fils d’un magnat du diamant pour devenir un jeune homme en apparence comme les autres et il semble réellement porter un intérêt à la conversation. « Et qu’est-ce que mes yeux te disent ? Au delà du fait que tu apprécies leur couleur, apparement. » Mon sourire s’étire et, sans le lâcher du regard, je réfléchis à ce que je peux admettre et ce qui pourrait lui sembler trop intrusif. « Que t’as pas grand chose en commun avec lui. » Son père, celui qui lui a dicté jusqu’au dernier de ses choix de vie. « Que t’es bien différent de ce que tu m’as montré jusque là. » Gênée, je hausse finalement les épaules pour me donner une contenance. « Je peux me tromper. A toi de me le dire si c’est le cas. » Tes yeux me disent que tu es malheureux et que tu sembles porter le poids du monde, de ton monde, sur tes épaules. C’est vrai aussi. C’est moins avouable et il n’a certainement pas envie de l’entendre, ou pas venant de moi.
« Mais t’y as pensé. » « Non, j’ai pas pensé que t’étais un connard. Juste... » Juste quoi Megan ? « Okay, peut-être juste un peu. »
Promis, et uniquement dans les moments où il me donnait l’impression que j’étais de trop, uniquement lorsqu’il m’a fait me sentir qu’il me tenait coupable de tous ses malheurs jusqu'aux dernier et lorsqu’il s’adressait à moi comme si j’étais autre chose qu’un être humain avec ses propres sentiments. Et malgré les circonstances, j’ai toujours eu du mal à retenir ça contre lui : je l’ai dit, la tristesse dans ses yeux met tout en perspective. « J’aurais pas dit ça comme ça. » Curieuse, je penche la tête sans cesser de l’observer. Je suis une épine dans ton pied, tu peux le dire, va. « T’as surtout l’air de quelqu’un qui sait ce qu’elle fait. » De tous les qualificatifs dont il pouvait m’affubler il choisit celui-là et je ne contrôle pas le rire qui s’échappe de mes lèvres. « Je suis ravie de réussir à donner cette impression. » Parce que c’est l’objectif et parce que j’aime le prétendre, je ne tenterais pas de le nier. « Mais c’est juste l’air de. Je passe 50% du temps à me mettre dans la merde, et les 50% restants à tenter de composer avec en ayant l’air de savoir ce que je fais. » Un beau résumé. Et bien sûr, j’oublie le résultat de mes idées soit disant brillantes mais en fait plutôt catastrophique à chaque fois qu’une nouvelle pointe de bout de son nez dans mon esprit. Un cycle sans fin, quoi. « Tu vas me faire rougir. » La plupart des hommes qui disent ça le font pour que l’on flatte leur égo. Pas Damon. Lui, il détourne les yeux et esquisse un sourire et il semble vraiment sur le point de rougir. Est-il si peu habitué que ça à être complimenté sur ce qu’il est réellement, au fond ? « Mais ravi de voir que tu n’as pas encore envie de partir en courant. » - « J’ai pas trop le choix de toute façon, non ? » C’est vrai, mais c’est aussi un trait d’humour ayant pour vocation de dissiper la gêne qu’il a ressentie et qu’il m’a communiquée.
Et là, juste là, l’instant de grâce prend fin. L’atmosphère était devenue plus respirable, agréable même mais elle se change de nouveau en quelque chose de plus concret, de plus transactionnel et je me redresse contre l’accoudoir du canapé dès que je le perçois, ce changement. « Si t’as tenu jusque là, je peux continuer alors. Parce-que ça sera pas encore assez si tu veux être convaincante aux yeux de Charlie. » C’est dommage, qu’il reprenne déjà le rôle de l'héritier Williams. Mais c’est pour ça que nous sommes là. « Parce-que c’est bien beau de te donner des informations qu’elle pourrait déjà connaître, mais faut aussi que je te donne de quoi avoir l’avantage sur la conversation. Avec des détails qu’elle pourrait ne pas connaître. » - « Je t’écoute. » C’est solemnel, c’est sans fioriture, c’est adapté à la manière dont il m’aborde. « L’anglais n’est pas ma langue maternelle. Enfin, ma mère est australienne donc c’est techniquement ma langue maternelle, mais c’est pas celle que j’ai pratiqué le plus enfant. Donc si à l’avenir, tu me vois parler tout seul en italien, pas d’inquiétude à avoir. » Il se fond plutôt bien dans la masse mais je l’aurais deviné, surtout compte tenu de son histoire familiale. « T’es né où ? » Je ne m’autorise plus que de la curiosité maîtrisée, adaptée à la situation. Je prends ce qu’on me donne. « Pendant que j’y pense d’ailleurs: qui dit italien, dit qu’il est hors de question de venir couper ses spaghetti sous mes yeux. C’est un motif de divorce, chez nous. » - « C’est noté. J’ai fait assez de faux pas comme ça, je ferai attention. » Mon sourire, s’il n’est pas plus timide, est plus mesuré. Il ne m'apprend pas ces choses sur lui parce qu’il veut les partager avec moi. Il le fait parce que ce sont des informations que Madame Williams doit détenir. « Et oui, j’aime les pâtes et la pizza à outrance. Ca, c’est dans nos gènes. » Pas de souci jusque là. « Par contre, je ne sais pas cuisiner. Tu vas encore vouloir te moquer, mais j’ai jamais eu besoin de me faire à manger tout seul comme un grand, alors j’ai jamais réellement appris. » Je laisse échapper un rire discret, me faisant la réflexion que cette nouvelle information colle à cette image de fils à maman qu’il dégage. « Je dirais pas que je sais cuisiner mais j’ai eu besoin d’apprendre à me faire à manger tôt. Ça tombe bien. » Je t’apprendrai. Enfin, s’il en a seulement envie. Seulement si l’occasion se présente. Seulement si ça lui semble pas être trop puisque, repoussée, je me referme. « Deuxième défaut: je ne sais pas chanter. Même sous la douche, ça fait mal aux oreilles. » - « Comment ça ? J’annule tout dans ce cas. » Comme si j’avais le choix. « Pas de couteau quand on sert des spaghettis, pizza à profusion, pas te laisser t’approcher du four quand il y a quelque chose dedans et acheter des boules Quies. C’est noté. » Je me risque rarement à pousser la chansonnette de toute façon. Ce sont des petites anecdotes moins profondes mais qui donneront au moins l’impression que nous avons déjà passé du temps et des réveils ensemble. A nouveau, son attitude me fait douter sur celle que je dois adopter de mon côté. Il ne retourne pas les questions et c’est mon interrogatoire que nous préparons, pas le sien, alors je décide de ne pas prendre l’initiative de lui livrer à mon tour ce genre de petites histoires. « T’as jamais eu envie d’être quelqu’un d’autre Damon ? » La question est surprenante, la question est bien plus personnelle que les précédentes et elle m’échappe sans que je le veuille, la faute à ma curiosité. La faute aux yeux tristes, ça aussi.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Tu plaisantes ? » Le sourire qu’elle abordait et le regard allant de paire avec indiquaient que l’étonnement était davantage de mise que le sarcasme. Damon vint alors hausser un sourcil, presque intrigué de la réponse qui allait suivre à cette question - même si Megan posait et répondait seule à la dite question. Au lieu de venir reprendre la parole, cependant, la jeune femme se leva du canapé pour se diriger vers sa bibliothèque. L’italien ne l’a lâcha pas du regard un seul instant - une première - en attendant qu’elle revienne à ses côtés. « Ça serait trop facile de répondre que Tolkien et le Trône de Fer m’ont accompagnée depuis que je sais lire. Peut-être que, celui-là, tu ne le connais pas encore. Je pense qu’il te plaira. » Elle vint alors lui tendre le livre, lui intimant de venir s’en saisir et surtout, de venir le garder - au moins pendant le temps qu’il prendrait à la lire. De toutes façons, ce qui était à elle serait assez rapidement bientôt à lui également, ce n’était qu’un premier pas vers le partage de biens qu’ils mettraient en place une fois qu’ils habiteraient ensemble. Les yeux du jeune homme vinrent alors parcourir la couverture pendant que ses doigts venaient feuilleter les pages du bouquin. « Je connais pas non, effectivement. » Déjà, il venait rapidement lire le résumé de la quatrième de couverture, quelques secondes seulement. « Merci. » - « T’aimes aussi la science-fiction ? Je suis sûre que je peux trouver une ou deux pépites que tu connais pas encore. » Il pouvait aisément percevoir que la jeune femme était bien plus à l’aise dans ce type de conversation que dans toutes celles qu’ils avaient eu jusqu’alors - et il ne pouvait lui en vouloir, à Megan, étant donné que c’était également le cas pour lui. « Moins que le fantastique, mais je dis jamais non à de nouvelles découvertes. » C’était comme ça, après tout, que sa bibliothèque à lui s’était remplie au fur et à mesure des années.
« Pas assez. » Damon vont hocher légèrement la tête. Il pouvait comprendre. « C’était pas assez… Vivant, le journalisme. Et j’avais besoin de faire quelque chose de ma vie tout de suite. » Lui qui n’avait vécu que par les grandes écoles et les études longues, qui permettaient de garantir un poste bien placé - et l’entrée d’argent allant avec, cela allait de soi en tant que fils de Saül et Élise Williams - ne pouvait partager l’avis de la demoiselle mais encore une fois, il pouvait comprendre. « C’est sur qu’avec ton job actuel, c’est plus vivant que les bancs de la fac. » Tellement vivant qu’elle s’apprêtait à devenir un élément clef d’un tableau qu’elle avait commencé à peindre sans en imaginer la finalité.
Même ses futurs lieux de vacances, à travers les souvenirs de Damon, elle ne les avait pas un seul instant pensés. « Ah oui ? Qu’est ce que tu trouves à ce genre d’endroit ? » Avec le sourire qu’elle lui affichait, il ne savait pas si elle venait là doucement se moquer de sa réponse ou si l’étonnement était sincère dans sa réaction. Peut-être un petit peu des deux - après tout, il pouvait se permettre de lui laisser le bénéfice du doute au moins une fois. « Les lieux où ça se trouve, en général. Et puis… » Damon vint s’arrêter de parler, vint réfléchir un instant. Il s’apprêtait à lui répondre l’impression que tout est pris en charge sans avoir à ne rien faire, sauf que cela devait déjà ressembler dans la tête de Megan à son quotidien - elle ne viendrait surement pas saisir la différence, la subtilité, qu’il tenterait de lui transmettre. Il préfère venir étirer cette fois-ci un petit sourire poli. « Tu comprendras bien vite, t’en fais pas. » Parce-que ce type de vacances seraient aussi son type de dans peu de temps. Si Damon - Cosimo - avait jusque maintenant eu l’habitude de profiter de ces séjours très souvent accompagné de sa mère et depuis ou moins le reste de la famille qui daignait les accompagner, il serait dans l’obligation désormais de composer avec la présence de Megan - alors qu’il avait déjà du mal à rester plus de cinq minutes à ses côtés en étant assis sur le même canapé, cela promettait de ne pas être des vacances de tout repos.
Sauf que les pensées de Damon ne vinrent pas s’attarder longtemps sur ses potentiels futures vacances, bien trop occupé à se laisser happer contre son gré et contre toute attente par la conversation. Lui qui était venu à reculer, on traînât des pieds, et qui s’était promis de ressortir d’ici le plus vite possible en venait à finalement se détendre quelque peu, à sourire à quelques remarques, à reprendre sa bière qu’il avait pourtant délaissé sur un coin de la table basse jusque maintenant. « Que t’as pas grand chose en commun avec lui. » Là où les yeux de Damon s’étaient plongés dans ceux de Megan pour qu’elle puisse y voir ce dont elle avait besoin, pour comme jouer au jeu qu’elle proposait, ils venaient désormais se déporter ailleurs, partout ailleurs que sur la jeune femme. Qu’il n’avait pas grand chose en commun avec lui. C’était ironique, de l’entendre de la bouche de quelqu’un d’autre, de quelqu’un d’inconnu aux secrets de famille. Alors que justement, toute sa vie, on le lui avait dit à Cosimo: tu as les yeux de ton père. S’ils avaient tous su à ce moment là que le gamin avait été le fils d’Auden et que Saül avait été adopté, auraient-ils tous continué à lui dire qu’ils avaient les mêmes yeux que son paternel ? Que la demoiselle vienne lui affirmer tout le contraire vint alors lui tirer, délicatement et presque discrètement, un petit sourire en coin un brin amer. « Que t’es bien différent de ce que tu m’as montré jusque là. Je peux me tromper. A toi de me le dire si c’est le cas. » Quelques semaines plus tôt, quelques mois auparavant, Damon aurait été encore offensé qu’on vienne lui dire qu’il était à ce point là différent de Saül, de ce père qu’il idolâtrait pourtant tant. Aujourd’hui, il dut retenir un petit rire sarcastique qui serait parfaitement venu mettre en vie le sourire qui persistait un instant supplémentaire sur ses lèvres. « J’ai pas grand chose en commun avec lui, non, effectivement. » Qu’il vint simplement concéder du bout des lèvres. Vu comment lui avait pu lui faire un sale coup de la sorte, ne plus partager qu’un nom de famille était déjà assez pesant, Damon n’avait pas besoin de venir chercher quelconque autre ressemblance avec ce père. Ce fut avec une voix plus légère, par la suite, qu’il vint préciser à Megan qu’il n’était pas un connard en réalité. Après tout, de ce qu’il avait pu présenter et de ce qu’elle avait pu voir, c’était l’image qu’elle avait en tête de lui - peut-être pas dans cette définition exacte, mais elle venait s’en rapprocher; et ce n’était pas la personne que le jeune Williams était en réalité. La version qu’elle avait vu de lui était celle qu’il s’obligeait à présenter pour se préserver de ce qu’il s’apprêtait à lui tomber sur le coin de la tronche. « Non, j’ai pas pensé que t’étais un connard. Juste... » Juste ? « Okay, peut-être juste un peu. » Le sourire qui vint se glisser sur les lèvres de Damon était le plus vrai qu’il avait adressé à Megan jusque maintenant.
« Je suis ravie de réussir à donner cette impression. Mais c’est juste l’air de. Je passe 50% du temps à me mettre dans la merde, et les 50% restants à tenter de composer avec en ayant l’air de savoir ce que je fais. » - « Ca fonctionne, en tous cas. » Oh, qu’elle allait donc se sentir à son aise dans la famille Williams. Une grande partie de cette dernière correspondait parfaitement à cette définition: ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient mais savaient parfaitement tirer les ficelles pour se sortir autant indemne que possible de chaque situation problématique. Peut-être que la façon de faire des membres de la famille de Damon lui donnerait envie de partir en courant, peut-être qu’une fois confrontée à leur façon de faire presque professionnelle à eux, elle ne désirerait plus confronter sa propre méthode à la leur. Pour l’instant, en tous cas, elle était toujours face au jeune homme et ne comptait pas partir en courant, c’était un bon début. « J’ai pas trop le choix de toute façon, non ? » Serait-ce une moue presque compatissante qui vint faire son chemin jusque son visage ? « Pas vraiment, non. » Les termes de leur relation, de leur couple et de tout ce qui allait s’en suivre étaient bien clairs: ils n’avaient, ni lui ni elle, s’ils voulaient que tout reste avec un certain équilibre, pas le choix que d’aller de l’avant ensemble. Fuir n’était pas une possibilité envisageable.
Mentir, par contre, allait devenir leur quotidien et s’ils voulaient devenir bons dans ce domaine, ils allaient devoir faire en sorte de savoir de quoi ils parlaient. Damon aurait pu laisser la conversation continuer de glisser vers des sujets bien plus agréables à aborder, mais il ne perdait pas de vue l’objectif principal pour lequel il était présent chez la jeune femme: faire en sorte qu’elle passe le test Charlie haut la main, afin de retirer quelques nuages gris menaçants de leur ciel jusqu’alors plutôt dégagé. « Je t’écoute. » Il était plutôt reconnaissant qu’elle ne vienne pas le dissuader du contraire, qu’elle n’ait pas l’idée de revenir à un des sujets qu’ils avaient commencé à aborder, afin de compléter leur mission du jour. De toutes façons, il était là dans leur intérêt à tous les deux de terminer leur conversation principale. Damon vint alors commencer à semer quelques informations, de ci de là, pour que Megan puisse a minima le connaître en discutant avec l’autre blonde. Charlie n’était pas dans la vie du jeune homme depuis longtemps, mais assez pour connaître quelques informations de son quotidien. Là, l’italien tentait de venir communiquer avec le Monroe des informations que son amie pourraient ne pas connaître - des informations qu’il était normal de partager dans un couple. « T’es né où ? » - « A Brindisi. » L’accent qui ressortait naturellement lorsqu’il en venait à prononcer des mots de son pays natal. « C’est dans le sud de l’Italie. » Terre qui lui manquait de temps à autres, temps qui marquait une vie insouciante où les mensonges n’étaient pas mis en lumière. Vie qui était également venue avec des habitudes et des traditions, dont certaines n’étaient pas à prendre à la légère - même s’il venait les apporter avec une certaine forme d’humour, Damon était sérieux en réalité. « C’est noté. J’ai fait assez de faux pas comme ça, je ferai attention. » Il serait plutôt cocasse en réalité qu’il en vienne à demander le divorce pour cause de elle coupe ses spaghetti - quel italien respectable serait capable de venir contredire cette raison ?
Lorsqu’il vint finalement avouer à Megan qu’il n’avait rien d’un grand chef, il put l’entendre, son petit rire - même s’il était discret, le silence était de mise partout ailleurs dans l’appartement de la jeune femme, il n’aurait su le louper. « Je dirais pas que je sais cuisiner mais j’ai eu besoin d’apprendre à me faire à manger tôt. Ça tombe bien. » - « Je mourrai pas de faim avec toi au moins, c’est un bon point. » Et même si le reste de la discussion était sérieuse et qu’il voulait qu’elle continue à aller dans ce sens, le petit sourire en coin qu’il vint se permettre d’étirer était amusé. Il continuerait à savoir se faire livrer des plats tous faits, sans l’once d’un doute, mais au moins il savait que pour cette partie là il pouvait également compter sur elle - parce-qu’il n’avait pas le choix que de le faire à l’aveugle pour tout le reste, aussi. « Comment ça ? J’annule tout dans ce cas. » Il vint lever les yeux au ciel, retenir un petit sourire. Lorsqu’elle l’aurait vraiment entendu chanter, peut-être qu’elle voudrait vraiment tout annuler - elle aimait peut-être ses yeux mais elle n’aurait aucune excuse pour venir aimer sa voix. « Pas de couteau quand on sert des spaghettis, pizza à profusion, pas te laisser t’approcher du four quand il y a quelque chose dedans et acheter des boules Quies. C’est noté. » Le résumé était peut-être simple et quelque peu moqueur, mais cela ne le rendait pas moins juste. Ce n’était pas grand chose comme informations, mais au moins la demoiselle aurait de quoi donner le change lors de sa soirée avec Charlie. Et, même si elle en venait à allonger les anecdotes, à les déformer quelque peu, il ne lui en voudrait pas. Elle se devait de s’en sortir indemne, c’était tout ce qui comptait - ça, et maintenir l’illusion, mais Megan l’avait déjà parfaitement compris sans qu’il ait besoin de venir en rajouter une couche.
« T’as jamais eu envie d’être quelqu’un d’autre Damon ? » La question de la demoiselle vint le prendre de court. Il vint relever ses yeux dans les siens, fronçant un brin les sourcils au passage. Jusque maintenant, ils s’étaient contentés de tourner autour de sujets faciles à aborder, plutôt légers, sans réellement venir se concentrer sur ce qu’ils étaient. Là n’était pas le but de cette rencontre au premier abord, mais fallait-il croire que la curiosité de Megan n’avait pas que des bons moments pour venir faire parler d’elle. Décrochant son regard des azurs de la Monroe pour venir le focaliser sur n’importe quoi mais autre chose, Damon s’autorisa pour la première fois depuis le début de la soirée à laisser un soupire s’échapper. Quelle question - bien sur qu’il avait déjà eu envie d’être quelqu’un d’autre. La réponse devrait tomber sous le sens, elle avait rencontré Saül après tout; rien que cet argument là permettait de venir répondre à son interrogation. Jusque maintenant, il avait eu une belle vie, l’italien; composée de vacances de luxe et de tous les premiers choix qui pouvaient exister. Là-dessus, il ne cracherait jamais vraiment, ou pas jusqu’à venir tout renier de bloc. Mais ce n’était pas pour autant qu’il avait eu une vie si facile que cela semblait l’être, et parfois - plus d’une fois -, il avait rêvé d’ailleurs et de bien plus de simplicité. « Qui n’a pas déjà eu envie d’être quelqu’un d’autre, au moins une fois dans sa vie ? » Répondre à une question par une autre question, rester dans le sujet tout en le contournant. Il aurait pu venir lui expliciter aussi simplement que cela ce qu’il avait réellement sur le coeur, Damon; mais là aurait été une façon de s’ouvrir à elle et il n’était pas encore prêt à franchir cette étape là. Même s’ils passaient une bonne soirée jusque maintenant, il n’oubliait pas non plus qu’ils étaient ensemble ici ce soir parce-qu’elle avait forcé le Destin. Pas dans le but de venir se faire passer la bague au doigt par le jeune Williams, mais le résultat serait quand même celui là dans quelques mois.
Et, si jusque maintenant, l’ambiance avait été cordiale et presque légère, l’instant présent vint marquer la fin de cette dernière. Un jour, peut-être qu’il viendrait s’en vouloir, lorsque les tempêtes se seraient calmées et qu’ils auraient appris à se connaître davantage. Peut-être qu’un jour, il viendrait enfin répondre sincèrement à la question de la jeune femme - mais là n’était pas l’occasion s’y prêtant. Il vint se raccrocher de toutes ses forces à sa mission principale, alors qu’il sortait de la poche de son pantalon un petit écrin. Après tout, quelle fiancée heureuse se baladerait sans quelque-chose pour orner son annulaire ? « Quelque-chose de romantique, mais pas trop. Je t’ai emmené en week-end surprise à Bali, pour te demander en mariage. » Ouvrant l’écrin afin de laisser voir l’imposante pierre précieuse se trouvant à l’intérieur, il vint faire une petite moue. « Ce sera surement l’une des premières questions qu’elle viendra te poser, je peux pas repartir sans qu’on en ait discuté. » Toute trace d’amusement avait disparu de son visage, et même s’il ne l’admettrait pas, c’était presque à contre coeur qu’il en venait à agir de la sorte. « On a parlé de la question de qui a fait la demande, et tu sais que sur ce point là le choix nous revient pas. C’est pas mon style, de venir prendre les devants comme ça. Par contre, un week-end hors de l’Australie pour mettre un genou à terre, ça c’est dans mes cordes. » Parce-qu’il lui avait déjà dit: il pouvait se permettre d’aller où il voulait, quand il voulait. Un week-end à Bali, c’état quelque-chose de normal dans le monde dans lequel il vivait.
Alors, retirant la bague de l’écrin et avec toute la délicatesse du monde, Damon vint attraper la main gauche de Megan. C’était surement la première fois que leurs peaux entraient en contact, et il serait idiot de venir nier le fait qu’un frisson vint parcourir l’échine du jeune Williams. « J’aurais surement prononcé des mots comme Megan Monroe, tu es le soleil de mes nuits et je sais que sans toi à mes côtés, je ne saurais plus avancer dans cette vie. J’ai besoin de toi, aujourd’hui et pour le reste de mes jours sur cette Terre. Me ferais-tu l’honneur de continuer de me guider, en acceptant de devenir ma femme ? » Il improvisait, Damon, mais les quelques mots qu’il se permettait de venir mettre en avant aurait pu être de ceux qu’il aurait prononcé, si les circonstances avaient été bien différentes. Même, il aurait surement eu un discours bien plus romantique et organisé - mais au moins, Megan aurait en tête la demande qu’il aurait pu lui faire, et pourrait en discuter en long, en large et en travers avec Charlie si elle le désirait. Relevant son regard en direction de Megan, le rose aux joues sans qu’il s’en soit aperçu le moins du monde, Damon vint finalement glisser le long de la chair de la demoiselle la bague qu’il avait récupéré dans la journée auprès de son père, afin d’officialiser leurs fiançailles.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
On peut dire pas mal de chose sur une personne en l’observant tenir et manipuler un libre et, si ce n’est pas un vrai proverbe, c’est une chose dont je suis persuadée. Mon futur époux observe la couverture rapidement avant de retourner le livre pour accorder plus d’importance au résumé, au contenu, à l’histoire que l’ouvrage raconte.
La situation serait plus agréable pour nous deux s’il daignait en faire de même pour moi.
Je suis plus que mon enveloppe corporelle et, dans le cas présent, je suis surtout plus que les circonstances dans lesquelles nous nous sommes rencontrés. Peut-être le réalisera-t-il un jour, il est bien trop tôt pour attendre ça de lui, de toute façon. Le fait qu’il observe le livre, mon livre, avec curiosité, c’est déjà une bonne chose, et le fait qu’il me remercie plutôt que de refuser est un pas en avant. « Moins que le fantastique, mais je dis jamais non à de nouvelles découvertes. » Je hoche la tête doucement, un sourire poli au coin des lèvres. « Je suis sûre que je peux te faire aimer le genre au moins autant. » Dans une autre vie, je lui aurais demandé quel est son auteur favori. Dans une autre vie nous aurions débattu pendant des heures à propos de nos romans favoris mais nous avançons l’un vers l’autre timidement, et cela n’a rien de surprenant étant donné notre situation. « Tu disais que tu aimais écrire. Tu écris quoi exactement ? » Des romans ? Des essais ? Un journal ? C’est là la seule question que j’autorise pour assouvir ma curiosité, par peur de le brusquer et qu’il ne se referme pour le reste de la soirée.
« C’est sûr qu’avec ton job actuel, c’est plus vivant que les bancs de la fac. » La remarque est teintée d’ironie, elle a même l’allure d’une critique si je ne m’abuse. S’imagine-t-il que mes activités professionnelles ne constituent pas un vrai travail, digne qu’on lui accorde de l’attention ? Ou bien est-ce parce qu’à son sens, elles nous ont menés tous les deux là où nous sommes aujourd’hui ? Réfrénant ma paranoïa naturelle, j’utilise un ton neutre pour lui répondre. « Qu’est-ce que ton père t’a dit exactement sur ce que je faisais dans la vie ? » Peut-être qu’un jour j’aurais l’occasion de lui expliquer ce que j’aime dans mon boulot sans craindre que cela ne déclenche un débat ou une dispute. Mais aujourd’hui n’est pas ce jour.
Lorsque je l’interroge sur les lieux où il aime passer ses vacances, je ne réalise pas tout de suite que ce seront les même lieux que ceux où nous passerons nos vacances. Si j’aime briller, je n’aime pas les environnements où l’alcool règne en maître et où la drogue circule comme des bonbons dans une cour de récréation. « Les lieux où ça se trouve, en général. Et puis… » Je fronce les sourcils et penche légèrement la tête sur le côté, l’observant être en proie à une hésitation que je comprends mal. « Tu comprendras bien vite, t’en fais pas. » Oh. Est-ce parce qu’il va devoir dire au revoir à ses vacances en solitaire, ses vacances de célibataire qu’il suinte le ressentiment ? Est-ce parce que, à nouveau, j’occupe le rôle de l’intruse dans ses projections ? « Je me moquais pas. Et je jugeais pas non plus, tu sais. » Imperturbable - en apparence tout du moins - je hausse les épaules. « Le milieu duquel on vient, c’est pas un choix. J’ai le jugement facile, mais pas lorsqu’il est question de milieu social. » Parce que grandir en famille d'accueil, c’est apprendre à switcher d’un milieu à l’autre en s’intégrant parfaitement pour ne pas faire tâche, pour ne pas être remarquée et pointée du doigt.
Il me demande ce que je vois en lui et je rentre dans son jeu. Je me plie aux règles et je tente de faire preuve de sincérité, de lui répondre en toute honnêteté même si j’omets ce ressenti concernant sa tristesse et sa résignation qui est peut-être trop délicat pour être partagé. Ma réponse semble le surprendre puisque lui qui soutenait jusque-là mon regard détourne les yeux et semble mal à l’aise. Je n’en dit pas plus, je ne développe pas et le laisse en tirer les conclusions qu’il désire. « J’ai pas grand chose en commun avec lui, non, effectivement. » - « C’est un compliment tu sais. » Mes lèvres esquissent un sourire timide ayant vocation à dissiper le malaise qu’il semble ressentir. Si tu ne voulais pas savoir, il ne fallait pas demander. Ne pas ressembler à l’homme d’affaires, c’est la meilleure chose qui pouvait lui arriver à mes yeux. Et ayant grandi sans cellule familiale digne de ce nom, je peine à mettre un mot sur le flot d'émotions qu’il dégage. Déception ? Au contraire soulagement ? Tout ce que je perçois, c’est un imbroglio de ressentis contradictoires que je ne parviens pas à interpréter.
« Ça fonctionne, en tous cas. » « C’est le principal. »
Déjà notre fenêtre de sincérité et de discussions à coeur ouvert se referme. Je sens Damon m’échappe pour laisser la place à Cosimo et, sans même m’en rendre compte, je me redresse dans le sofa pour adopter une posture plus professionnelle. Le terme me fait froid dans le dos. L’écouter parler de sa vie, c’est aussi savoir me retenir d’intervenir pour poser des questions et rebondir en lui partageant la mienne. C’est ce que j’aurais fait dans une autre situation, mais à présent il ne s’agit plus d’un échange, mais d’un cours magistral et je restreins mes questions à ce qui me semble vital. « A Brindisi. C’est dans le sud de l’Italie. » - « Tu y es resté jusqu’à quand ? Qu’est ce que tu aimes là-bas ? » Est-il encore un italien dans l’âme ou bien a-t-il tant été trimballé à droite et à gauche qu’il peine à s'identifier à une culture, à une nationalité ? « Je mourrai pas de faim avec toi au moins, c’est un bon point. » - « J’ai pas dit que je te ferai à manger. » Mon sourire s’étire un peu plus, d’autant plus sincère. « C’est quoi déjà ? ”Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours”, où un truc comme ça. Je t’apprendrai, ça te rendra bien plus service. » Et si quelque chose de positif peut ressortir de tout ça…
« Qui n’a pas déjà eu envie d’être quelqu’un d’autre, au moins une fois dans sa vie ? » - « C’est pas vraiment une réponse ça. » Il parle à mon goût du jeu et des joutes verbales et un sourire s’accroche à nouveau à mes lèvres, pour contrebalancer avec ma remarque et qu’elle ne passe pas comme un reproche. « Mais je te l’accorde. Elon Musk certainement. Ou peut-être bien Bill Gates. » Mais si Damon appartient dans une autre mesure lui aussi à une caste de privilégiés, avec un père comme le sien je doute qu’il n’ait jamais désiré être naît autre part, être quelqu’un d’autre. « Certains d’entre nous y pensent peut-être simplement plus souvent. » Je suis contente de ce que je suis devenue. Mais en grandissant, j’ai envié la plupart de mes pairs et je ne compte pas les fois où je me suis endormie en priant pour me réveiller dans une famille normale. Pas riche, pas célèbre, juste normale. Il ne semble pas avoir envie de s’épancher et je n’ai pas l’intention de lui forcer la main : je ne fais que ça, le laisse avancer à son rythme et pour l’instant il est loin d’avoir usé ma patience. J’en ai connu des bien plus coriaces que lui.
Si je me perds dans mes pensées, il m’en sort rapidement en tirant de sa poche un objet que je reconnais bien vite. Le petit écrin ne peut cacher qu’une bague de fiançailles étant donné notre situation, pas un cadeau quel qu’il soit. Nerveusement, j’attrape mes doigts et je joue avec mon annulaire, tant qu’il est encore nu. « Quelque-chose de romantique, mais pas trop. Je t’ai emmené en week-end surprise à Bali, pour te demander en mariage. » - « Ca avait l’air chouette. » Elle avait l’air belle, cette surprise qu’il ne me fera pas. Ses doigts fins ouvrent l’écrin, et mes yeux s’écarquillent en voyant l’imposant bijou qu’il contient. Le diamant est d’une taille affolante et je devine au regard qu’il pose lui aussi dessus que ce n’est pas lui qui l’a choisi, ça non plus. « Ce sera sûrement l’une des premières questions qu’elle viendra te poser, je peux pas repartir sans qu’on en ait discuté. » Je n’ose même plus croiser son regard. Mes yeux restent accrochés au diamant et mon coeur bat un peu plus vite : pas parce que le bijoux me fait briller les yeux, mais parce que tout ça devient d’un coup beaucoup trop réel. Parce que j’ai besoin d’air, parce que je me sens en proie à la panique. « On a parlé de la question de qui a fait la demande, et tu sais que sur ce point là le choix nous revient pas. C’est pas mon style, de venir prendre les devants comme ça. Par contre, un week-end hors de l’Australie pour mettre un genou à terre, ça c’est dans mes cordes. » Je suis pétrifiée lorsqu’il attrape doucement ma main, je retiens ma respiration lorsque nos peau se frôlent. Qu’est ce que tu es en train de faire, Megan Misty Meadow Monroe ? « J’aurais sûrement prononcé des mots comme Megan Monroe, tu es le soleil de mes nuits et je sais que sans toi à mes côtés, je ne saurais plus avancer dans cette vie. J’ai besoin de toi, aujourd’hui et pour le reste de mes jours sur cette Terre. Me ferais-tu l’honneur de continuer de me guider, en acceptant de devenir ma femme ? » Je déglutis, la gorge serrée lorsqu’il enfile délicatement le bijou à mon doigt.
Et c’est rien à côté de la teinte que prennent mes joues lorsque nos regards se croisent et que j’aperçois les siennes. Sans mouvement brusque, je retire doucement ma main de la sienne avant d’entrelacer mes doigts, tentant de masquer ma gêne. Je n’avais jamais envisagé de me fiancer, et j’avais encore moins envisagé de me fiancer comme ça. « C’est très beau. » Un peu trop romantique, mais je suppose que dans la version que nous cherchons à construire, c’est adapté. « Je… Je suis sûre que j’ai été très émue. » Dans cette autre vie. Dans ce conte de fée que nous allons raconter au reste du monde. Dans la version de l’histoire où Damon et Megan se sont rencontrés début 2021 et sont tombés fous amoureux presque en claquant des doigts. « J’ai jamais été à Bali. Je regarderai sur internet quelques photos et ce qu’on peut y faire. » Meuble Megan, dissipe ta gêne avant qu’elle n’envahisse la pièce. « Et la bague est... » Imposante ? Presque lourde à mon doigt ? Visible en tout cas, c’est le cas de le dire. Je croise son regard une fois de plus, et je réalise que je n’ai pas besoin de poser la question. Je sais qu’il ne l’a pas choisie, j’en ai la confirmation. « On peut dire que je serai difficile à manquer. » J’esquisse un sourire amusé, ou en tout cas, j’essaye, pour nous ramener vers un peu plus de légèreté.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Je suis sûre que je peux te faire aimer le genre au moins autant. » Il vint hausser un sourcil, intrigué. « Ca va être compliqué mais comme je viens de dire, j’ai pas peur de tenter. » Peut-être qu’elle réussirait, à la longue et avec beaucoup de patience, à venir lui faire découvrir des romans auxquels il n’aurait pas jeté le moindre coup d’oeil en temps normal. Peut-être que d’ici à quelques mois, quelques années - parce-qu’ils étaient partis pour durer, selon les termes de la relation qui leur était imposée -, il en viendrait à admettre qu’il appréciait plus que de mesure ce nouveau genre de littérature. Peut-être, mais là n’était pas la question en réalité, ils avaient tout le temps du monde pour en arriver à ce point là. « Tu disais que tu aimais écrire. Tu écris quoi exactement ? » Et si Damon avait été content qu’elle vienne étendre la conversation sur de tels sujets comme ses goûts en matière de lecture, il n’était pas certain que c’était le cas désormais avec cette question. L’écriture, c’était quelque-chose qu’il gardait pour lui seul, en général. Il n’était pas fan de l’idée de venir s’étendre sur ce sujet, car le jugement n’était jamais vraiment très long à suivre ça de près. Il vint étirer un petit sourire timide. « De tout, de rien, souvent simplement mes pensées. » Peut-être qu’également un jour, il en viendrait à lui montrer ce qu’il écrivait - mais ce jour là était loin d’arriver, fallait-il encore qu’il réussisse à intégrer l’idée qu’ils étaient faits pour durer sans avoir l’épiderme venant se hisser d’un mauvais pressentiment.
« Qu’est-ce que ton père t’a dit exactement sur ce que je faisais dans la vie ? » A cette question là, en revanche, il pouvait répondre sans grandes difficultés. Il suffisait juste qu’il vienne faire là l’historique de la conversation que Saül et lui avait eu quelques temps plus tôt. « Que tu étais paparazzi. » C’était peut-être la seule chose sur laquelle son père n’avait pas eu besoin de mentir, surement. Ou peut-être avait-il également inventé ce prétexte pour venir trouver quelqu’un de bien pour que Damon puisse lui passer la bague au doigt. « Et que c’était de là que… tout ça était parti. » Que le métier de Megan, qui ne dérangeait pas le jeune homme plus que ça avant, était la source du problème. Bien sur que sa voix à lui était teintée d’une certaine amertume, en venant répondre à la question de la jeune femme. Il ne voyait pas cette partie là de la discussion autrement, même si la fait d’être passés d’un sujet plus léger à ce dernier permettait qu’il ne laisse pas tout son venin, pourtant bien présent, se répandre à travers ses paroles.
Parce-qu’une bonne partie de la conversation l’amusait, en réalité. Discuter littérature et endroits de vacances n’avait rien de mauvais, de mal, à ses yeux. Même si ce n’était surement pas des réponses qui venaient plaire à la demoiselle, elles avaient au moins le don d’être toutes aussi vraies que Damon le pouvait. « Je me moquais pas. Et je jugeais pas non plus, tu sais. » Réellement ? Elle se devait de juger, il ne voyait pas les choses autrement. Il tenait de venir lui dépeindre un tableau d’un monde dont elle ignorait tout. Ce n’était pas réellement problématique, mais elle allait devoir malheureusement s’y faire - qu’ils le veuillent ou non -, et plutôt rapidement. Si Damon avait eu pour habitude de venir programmer ses vacances et autres excursions à l’autre bout du monde de façon sereine et sans prise de tête jusque maintenant, il allait devoir y ajouter Megan même si la question ne lui plaisait pas, et à ce moment là elle comprenait alors de quoi il parlait. « Le milieu duquel on vient, c’est pas un choix. J’ai le jugement facile, mais pas lorsqu’il est question de milieu social. » Peut-être qu’elle disait vrai, peut-être jouait-elle franc jeu avec lui ce soir. Mais ce n’était pas la vision qu’il avait, Damon. Ce n’était pas réellement la faut de la jeune femme; il savait juste ce qu’il se disait en coulisses lors des représentations auxquelles il avait eu pour habitude d’assister. Le jugement était toujours une solution de facilité, presque agréable à venir adapter. « Tu en viendras à le faire, crois moi. » Là était une simple constatation. Il lui arrivait également à Damon de venir juger les événements qui pouvaient arriver dans son milieu social. Là était même la chose la plus facile à faire, surtout lorsque vous rêviez de partir en courant, de vous échapper de tout ça. Le jugement était souvent bien plus facile que la réalité, dans certaines situations.
« C’est un compliment tu sais. » De ne pas lui ressembler ? Les yeux de Damon ne savaient si venir se loger dans le regard de Megan était une bonne idée, ou si fuir ce dernier semblait être la meilleure option. Ne pas lui ressembler pourrait être un compliment, effectivement; il ne viendrait pas dire le contraire car sur bien des points, il était conscient de ne pas ressembler à celui qui avait joué le rôle de son père pendant toutes ces années. Cependant, c’était également ce laps de temps là que Damon avait passé à faire en sorte de lui ressembler, justement. Venir égaler l’aura de l’autre, venir marcher dans ses pas, apprendre de son savoir. Des choses auxquelles le jeune italien avait aspiré pendant bien des années. L’écran de fumée commençait doucement à se dissiper, mais à une vitesse bien trop inférieure à ce dont il aurait besoin. Il se contenta de venir répondre au sourire timide de la demoiselle, ne souhaitant pas venir débattre sur la question avec elle - et avec personne d’autre, en réalité. Ressembler à Saül avait toujours sonné comme une aubaine, autant qu’elle apparaissait sur bien des points comme un fardeau.
Le blond vint soupirer, doucement et de la façon la plus discrète possible, avant de venir recentrer ses pensées. Ils pourraient discuter et débattre des heures sur bien des sujets, il en était persuadé, mais là n’était pas l’objectif de la soirée. Megan allait rencontrer Charlie, et cette dernière ne serait que la première personne d’une longue liste à qui ils devraient raconter leur histoire. Cette dernière n’allait pas leur apparaitre miraculeusement à travers des souvenirs, puisqu’elle serait montée de toutes pièces. Certains détails seraient vrais, seraient réels, à travers leurs vies déjà en place. « Tu y es resté jusqu’à quand ? Qu’est ce que tu aimes là-bas ? » - « On a déménagé au Canada lorsque j’avais sept ans. Et lorsque j’avais quinze ans, j’ai déménagé à New-York alors que mes parents venaient s’installer en Australie. » La question n’avait pas été cette dernière, mais Damon imaginait bien avoir précisé ce genre de choses à la demoiselle - en temps normal. « De l’Italie, j’aime tout. J’aime les gens et les paysages, j’aime les souvenirs que je peux avoir de mes années passées là-bas, et ceux que j’arrive encore à créer lorsque j’y retourne. » La nostalgie teintait ses mots sans qu’il ne vienne faire le moindre effort pour la masquer. « C’est très différent de tout ce que j’ai pu connaître après. Tout est… plus simple, là bas. » Parce-que l’enfance de Cosimo avait également était plus simple que tout le reste, là-bas. Ses parents paraissaient encore assez amoureux pour qu’il puisse y croire et la réalité n’avait su le rattraper. « Je t’ai déjà dit que tu gagnais un pied-à-terre à New-York, mais je pense que tu aimerais plus celui de là-bas. En Italie. » La maison dont il avait hérité plus tôt dans l’année, là où il était parti se réfugier lorsque le monde ne semblait plus tourner un brin rond. Son refuge.
« J’ai pas dit que je te ferai à manger. » Le sourire de Megan vint faire écho au sien, en cet instant. « C’est quoi déjà ? ”Si tu donnes un poisson à un homme, il mangera un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il mangera toujours”, ou un truc comme ça. Je t’apprendrai, ça te rendra bien plus service. » En temps normal, il se serait permis de venir laisser un rire s’échapper. Il vint se contenter de lever presque discrètement les yeux au ciel, gardant son sourire presque intact encore un instant. « On verra bien. » Ils verraient bien, oui.
« C’est pas vraiment une réponse ça. » - « Je sais. » Ce n’était pas pour autant qu’il avait fondamentalement envie de venir répondre autrement à la curiosité de la jeune femme. Elle dérangeait, sa question, et même si l’intérêt n’était pas ce dernier en première instance, c’était tout de même ce qu’il se passait. « Mais je te l’accorde. Elon Musk certainement. Ou peut-être bien Bill Gates. » Des noms qu’il connaissait sans mal, mais pas ceux auxquels il se serait vu s’identifier. Même si ces hommes là avaient réussi là où lui échouait lamentablement depuis des années, ils venaient lui rappeler de bien trop près son père et tout ce qui s’en venait, de nouveau, avec cette comparaison. « Certains d’entre nous y pensent peut-être simplement plus souvent. » Oh, si elle savait, Megan. Elle ne pouvait bien sur pas imaginer à quel point Damon avait rêvé plis d’une fois, pensé comme elle le disait, d’être quelqu’un d’autre. De changer de vie pour quelque-chose de bien plus simple, où les apparences ne sont pas maitres des situations et où il pouvait évoluer sans cette peur constance lui rongeant l’estomac de l’intérieur, lui indiquant qu’il se trompait sur toute la ligne. Il ne niait pas l’idée qu’elle puisse être de ceux y pensant souvent, simplement elle ne pouvait imaginer qu’il puisse être également dans le même cas qu’elle. En même temps, comment pouvait-elle l’imaginer, il passait le peu de temps qu’ils partageaient à faire en sorte que l’imagine qu’elle ait de lui vienne s’aligner avec ce jeune homme satisfait de son existence lorsque rien n’était proche de cette réalité là.
Réalité dans laquelle, Megan et lui s’étaient fiancés afin de prévoir des noces avant la fin de l’année. Le coup de foudre, le vrai, le puissant. Toute cette histoire à dormir debout mais qui allait forcément faire couler de l’encre et bavasser plus d’une personne. Si certains points n’étaient plus un mystère pour le jeune couple, d’autres se devaient d’être éclaircis. Et si Damon n’aurait jamais pensé demander quelqu’un en mariage de si tôt, ça n’aurait jamais été dans ces conditions là. Sans cérémonie, sans romantisme, là où ses paroles se devaient de venir en apporter quelque peu tout de même. Ces souvenirs là se devaient se s’accrocher à leur mémoire, quitte à venir faire mal, mais se devaient de toujours être racontés avec un sourire nostalgique et amoureux collé sur leurs lèvres. Il n’en était rien, lorsque Damon vint ouvrir le petit écrin renfermant le sceau de leur accord. « Ca avait l’air chouette. » Ca l’aurait été, si les choses avaient été toutes autres. Ca aurait été même plus que chouette, si les choses s’étaient faites naturellement. Il en était convaincu, Damon, à travers son discours qui l’était bien moins. Il y allait à tâtons, avançait à l’aveugle. L’émotion n’était pas véritable, mais elle était bien réelle. Elle pouvait se sentir à travers ses mots, à travers ses gestes maladroits. Elle perçait encore davantage lorsque sa peau à lui vint frôler celle de la demoiselle, lorsque ses doigts malhabiles virent glisser la bague à son emplacement permanent. C’était idiot, là n’était qu’une pièce de théâtre à répéter afin de se convaincre du rôle qu’il se devait de jouer. Et pourtant, cela rendait tout le reste bien plus réel qu’il n’aurait voulu. Il vit également dans le regard de la blonde que la situation n’était pas anodine pour elle non plus - seulement, rien de tout ça n’était véritable, autant pour l’un que pour l’autre. « C’est très beau. » Qu’elle vint commenter, quelques instants plus tard, alors que leurs épidermes ne se touchaient déjà plus depuis plus longtemps que ça. « Je… Je suis sûre que j’ai été très émue. » - « Je l’ai été sans aucun doute. » Damon était ému pour un oui ou pour un non, il y avait fort à parier qu’il aurait fait une telle demande en ayant les larmes aux yeux, accompagnées de l’amour au coin des lèvres, au détour d’un sourire. « J’ai jamais été à Bali. Je regarderai sur internet quelques photos et ce qu’on peut y faire. » - « Je pourrais t’en envoyer pour que ce soit plus vrai. » Parce-que bien sur qu’il avait déjà des photos de Bali. Pas de celles qu’il avait pris lors de ce weekend improvisé qui n’existait que dans leur mensonge, mais d’un autre moment.
Aussi étonnant que cela pouvait lui paraitre, Damon se sentait presque apaisé en cet instant. Lui qui s’était fermé de nouveau aussi rapidement qu’il l’avait pu pour parler sérieusement, se trouvait à adopter un ton plus doux. Car, en cet instant, il pouvait voir que Megan était dans le même bateau que lui - en quelques sortes. Ca ne lui plaisait en rien, bien sur, mais le regard qu’elle lui adressait et les paroles qui s’en venaient de paire avec ne pouvaient tromper. « Et la bague est… » Ses lèvres vinrent tracer une fine ligne sur son visage. Elle était un boulet, que la demoiselle n’ait pas peur de venir mettre des mots sur les maux. « On peut dire que je serai difficile à manquer. » Il vint à son tour se reculer quelque peu, se replacer doucement dans le canapé, mettant de nouveau de la distance entre eux deux. « C’est le but. » Même si sa précision n’était pas utile en cet instant, il ne pouvait s’empêcher de le souligner. Ils n’allaient pas être difficiles à manquer, contre leur gré, dans les semaines à venir. Autant se faire à l’idée au plus tôt, ce serait le mieux pour tout le monde. « Elle sera remplacée par une alliance le jour du mariage, et celle là sera plus discrète. Mais il faut qu’on nous voit. » Etait-ce des excuses qui pouvaient se percevoir dans son regard, à l’italien dont tout son monde venait de changer du tout au tout en l’espace d’une soirée ? Les événements étaient on ne pouvait plus réels, désormais; ils étaient actés et ne pourraient plus changer. « Au moins, cette bague là n’aura pas besoin d’explications, pour montrer ce que nous sommes désormais. » Quelques mots autant teintés de tristesse que d’hésitation, tant bien dépeints par la lassitude des situations à venir et du poids que tout ce qu’ils s’apprêtaient à traverser peser déjà sur les épaules de Damon.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« De tout, de rien, souvent simplement mes pensées. » Moi, je comprends qu’il n’a pas l’air d’avoir envie de se livrer - il semblait bien plus à l’aise lorsque nous parlions de roman - et je le comprends surtout sans mal : je suis une inconnue à ses yeux, et l’écriture a l’air d’être une composante intime de sa vie, comme mes photos le sont pour moi. Si j’adore qu’on me pose des question et si j’adore montrer les œuvres dont je suis le plus fière, je respecte aussi qu’il désire garder ça pour lui, pour l’instant ou pour toujours. Alors je hoche la tête, j’affiche un sourire qui se veut rassurant et je passe naturellement au sujet suivant, désireuse de ne pas laisser de malaise s’installer : nous n’avons pas besoin de ça. « Que tu étais paparazzi. » Je hoche la tête, surprise que son père ait pris le temps de lui faire un exposé complet de qui il allait épouser. « Et que c’était de là que… tout ça était parti. » Ah. Est-ce une fois de plus nécessaire de débattre de ”à qui la faute ?” Je nous l’épargne puisque pour une raison qui m’échappe puisque j’ai grandi sans modèle masculin, il ne semble pas prêt à faire descendre son père de son piédestal. « C’est ce que je suis, oui. » Au moins, il n’y aura pas de secrets entre nous, pas de ce genre en tout cas. « Et j’apprécierais vraiment si ça pouvait rester entre nous. » Les personnes qui connaissent ma réelle profession se comptent sur les doigts d’une main et, sans le savoir, Damon vient d’entrer dans un cercle restreint de privilégiés. « C’est un boulot qui demande une certaine discrétion. Pour la majorité des gens, je m’arrête à photographe de presse, ils pensent que je bosse sur des shooting. » Et ça me va très bien ainsi. Damon ne m’aime pas, il ne m’apprécie même pas à vrai dire mais j’espère qu’il me respecte assez pour ne pas étaler ma profession au grand jour. « Quand j’envoie mes photos à la presse, j’utilise à alias. C’est dur d’entrer dans une soirée si les gens savent ce que tu fais vraiment. » Peut-être qu’il ne comprend pas mon boulot ou ce qu’il m’apporte. Peut-être qu’il le regarde de haut ou méprise les gens de ma sorte. Mais s’il souhaite un minimum que nous partions sur de bonnes bases, il vaudrait mieux qu’il garde mon secret comme je saurais garder les siens s’ils venaient à être portés à ma connaissance.
« Tu en viendras à le faire, crois moi. » Alors que c’est un tout autre sujet qui est abordé, je plante mes yeux dans les siens et j’esquisse une moue à mi-chemin entre la grimace et un sourire. « Accorde-moi un peu de crédit, tu veux bien ? » Je suis trop entière et trop intègre - étrangement - pour que son monde ne puisse me changer ou, en tout cas, j’en suis persuadée. Je viens de trop bas, je me suis trop battue pour grimper les barreaux de l’échelle pour juger quiconque se trouvant sur un niveau différent. « Je suis pas comme tous les gens qui t’entourent. » A-t-il seulement déjà rencontré quelqu’un comme moi ? Une chose est certaine, je le ferai sortir de sa zone de confort autant qu’il me tirera hors de la mienne.
Lui, ce n’est pas à travers différents milieux sociaux qu’il a découvert le monde, mais à travers différents continents. Qu’il était italien, je le savais déjà, mais j’écoute le bref récit qu’il me fait de sa vie sans en perdre une miette. « On a déménagé au Canada lorsque j’avais sept ans. Et lorsque j’avais quinze ans, j’ai déménagé à New-York alors que mes parents venaient s’installer en Australie. » A vingt ans il a déjà vécu dans quatre pays et sur trois continents et pourtant il donne l’impression de n’être totalement chez lui nulle part. « Tes parents t’ont laissé là bas ? Seul ? » Nous avons peut-être plus en commun qu’il ne le soupçonne, finalement. Il avait quinze ans et je me fais la réflexion que c’est son monde qui a dû s’effondrer à cette époque-là. Si j’ai perdu mes repères bien plus tôt, je ne suis pas de ceux qui font du malheur une compétition : j’imagine que le gamin qu’il était à cette époque là a souffert plus qu’il n’est prêt à l’avouer. « C’est jeune quinze ans. » Pour vivre à plus de dix mille kilomètres des siens. Pour être laissé derrière. A un an de plus, c’est moi qui tirait un trait sur la seule famille que je possède. « De l’Italie, j’aime tout. J’aime les gens et les paysages, j’aime les souvenirs que je peux avoir de mes années passées là-bas, et ceux que j’arrive encore à créer lorsque j’y retourne. C’est très différent de tout ce que j’ai pu connaître après. Tout est… plus simple, là bas. » Et ça se voit, ça se sent qu’il est sincère. Il ne fait qu’en parler et il a déjà l’air plus détendu en me semblant un peu triste à la fois. « Pourquoi t’es pas retourné là bas après tes études ? » Il aurait pu trouver un stage dans son pays d’origine et y rester. Les choses n’auraient certainement pas été comme avant, mais s’il s’y sentait plus heureux, rien ne l’en empêchait, pas dans ma conception des choses où la famille ne représente pas un étau, en tout cas. « Je t’ai déjà dit que tu gagnais un pied-à-terre à New-York, mais je pense que tu aimerais plus celui de là-bas. En Italie. » - « Je ne connais l’Europe qu’à travers ses festivals de cinéma. J’avais adoré Venise pendant la Mostra, mais c’est tout ce que je connais de ton pays. » Tout comme je connais Cannes mais n’ai jamais mis les pieds à Paris. Je t’y suivrai avec plaisir. La phrase me reste sur le bord des lèvres sans que je n’ose la prononcer. Il doit déjà suffisamment détester le fait de devoir me projeter dans chaque minute de son quotidien, je n’ai pas envie qu’il se sente obligé de de me traîner au bout du monde comme un boulet attaché à sa cheville. Je déteste avoir le sentiment que l’on me fait la charité : s’il ne veut pas de moi, je n’insisterai pas. Je n’insiste jamais pour que l’on me donne quelque chose auquel j’ai droit, quelque chose que je mérite pourtant alors je ne le ferai pas pour appartenir à un monde auquel je ne suis même pas sûre d’appartenir.
Il ne se livre plus Damon, nos quelques minutes de grâce sont derrière nous et si j’insiste une première fois, je ne rajoute rien lorsqu’il me renvoie dans mes buts d’un « Je sais. » qui a le mérite d’être clair. Il sait, et il n’a pas l’intention de m’en dire plus. Encore une fois, je ne peux que le respecter puisque s’il m’interrogeait sur mon histoire, je serais au moins aussi évasive qu’il ne l’est quand un sujet semble le toucher.
La bague balaye de toute façon tous nos sujets de conversation. La bague qui doit valoir plus d’une dizaine de milliers de dollars - je n’ose même pas imaginer - la bague qu’il n’a pas choisie si j’en crois son regard presque désolé, la bague que Saül a donc dû sélectionner et qui a au moins le mérite d’être très clair sur le message qu’elle renvoie : j’appartiens à la famille Williams, personne ne pourra passer à côté. Si les circonstances avaient été différentes, elle m’aurait certainement plu. J’aime les belles choses et j’aime le luxe autant que je suis capable d’aimer les choses simples. Seulement, la bague choisie par le patriarche ressemble plus à une bague passée à la patte d’un oiseau sauvage pour le suivre à la trace ou à l’étiquette accrochée à l’oreille du bétail pour marquer son appartenance. Il essaye Damon. Il essaye de donner à ce moment les couleurs d’une normalité qui nous a été refusée pour tout le reste de notre histoire. Il attrape ma main, il passe lui-même le bijou autour de mon annulaire et je retiens ma respiration, aussi mal à l’aise que lui. « Je l’ai été sans aucun doute. » Je déglutis, mue par une émotions différente ce que l’on est certainement supposé ressentir dans ces moments là mais tout de même réelle et sincère. « Tu as pleuré ? » J’esquisse un sourire qui a vocation à dissiper le malaise, la gêne et ce je ne sais qui qui flottent dans l’air. Si j’ai pressenti sa sensibilité plus qu’il ne me l’a montrée jusque-là, il devient évident qu’il n’est pas le garçon dur qu’il a tenté de me présenter. Qu’il est bien plus que ça. « Je pourrais t’en envoyer pour que ce soit plus vrai. » Je hoche la tête, doucement. Peut-être même qu’un jour, j’irai pour de vrai. Jusqu’où Saül voudra-t-il pousser le réalisme ? Serons nous tenus de partir en lune de miel ? Combien de temps ? Je chasse ces questions tandis qu’il lâche ma main que je ne peux quitter des yeux. « C’est le but. » Je relève un regard vers le sien et réalise qu’il semble presque me demander pardon. Le sourire triste que j’esquisse lui dit ”je sais” et, finalement, je referme mon poing à l’intérieur de ma main droite pour y faire disparaître l’éléphant au milieu de la pièce, le bijou. « Elle sera remplacée par une alliance le jour du mariage, et celle-là sera plus discrète. Mais il faut qu’on nous voit. » - « T’en fais pas. Elle est vraiment très belle. » Au-delà de sa taille, la pierre est magnifique et de très bon goût. J’aurais aimé, je crois, qu’un homme m’aime assez pour m’offrir réellement une bague de fiançaille de cette valeur. Plus tard, dans un futur que je ne pensais pas voir arriver à seulement vingt trois ans. « Au moins, cette bague-là n’aura pas besoin d’explications, pour montrer ce que nous sommes désormais. » Ce que nous sommes. S’il s’est ouvert timidement ce soir, si j’en ai fait de même timidement, il ne reste pas moins vrai que nous demeurons des inconnus l’un pour l’autre. Ce sentiment disparaîtra-t-il au fur et à mesure de nos échanges, plus nous passerons de temps tous les deux ou bien nous collera-t-il à la peau ad vitam aeternam à cause des circonstances de notre rencontre ? Cette famille que je me suis offerte grâce à l’une de mes idées lumineuses en ferai-je un jour réellement partie ?
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« C’est ce que je suis, oui. » Saül ne lui avait donc réellement pas menti. Pour une fois, il avait joué bien plus de cartes que Damon n’aurait pu penser. « Et j’apprécierais vraiment si ça pouvait rester entre nous. C’est un boulot qui demande une certaine discrétion. Pour la majorité des gens, je m’arrête à photographe de presse, ils pensent que je bosse sur des shooting. » Lentement, il vint hocher à plusieurs reprises la tête. Il pouvait comprendre non sans aucun mal que la discrétion se devait d’être un atout indispensable dans son métier - et il ne comptait, en aucun cas et malgré la délicatesse de la situation, venir mettre ça en péril. « Quand j’envoie mes photos à la presse, j’utilise à alias. C’est dur d’entrer dans une soirée si les gens savent ce que tu fais vraiment. » - « Ton secret sera bien gardé avec moi. » Pourtant, il avait un agenda de connaissances qui pourraient apprécier connaître l’identité de la jeune femme; mais s’il voulait que cette mascarade fonctionne, il allait devoir y mettre du sien également. En pensant au carnet d’adresses, il vint d’ailleurs avoir un petit sourire, fin mais présent, sur ses lèvres. « Tu vas même y gagner au change: des soirées où tu pourrais prendre des clichés croustillants, j’en connais un bon nombre. » Et ce n’était même pas pour se moquer qu’il venait dire ça, mais bien avec toute la sincérité dont il disposait. Si cela pouvait l’aider, étant donné que ce n’était pas la partie de son monde qu’il appréciait le plus, Damon serait ravi de lui donner un coup de main.
Le regard de Megan planté ainsi dans le sien, le blond eu un frisson qui vint parcourir son échine. « Accorde-moi un peu de crédit, tu veux bien ? Je suis pas comme tous les gens qui t’entourent. » Il vint à son tour pincer ses lèvres en une ligne fine, répondant à la grimace qu’elle lui offrait depuis les quelques secondes écoulées. « On verra. » Parce-qu’il les connaissait, les gens qui ne faisaient pas partie de son monde mais qui s’y étaient habitués bien plus facilement qu’ils l’auraient cru. Il ne voyait pas pourquoi cela serait différent pour la demoiselle, alors que tout lui était apporté en l’occurence sur un plateau d’argent et que le seul effort qu’elle avait désormais à faire, c’était de le supporter lui quelques heures par jour tout au plus.
« Tes parents t’ont laissé là bas ? Seul ? » - « Ils m’ont envoyé là-bas, ils n’y ont jamais habité eux. » Qu’il vint rectifier, sans aucun jugement, simplement par établir au plus proche de la vérité les faits. « C’est jeune quinze ans. » Il vint ouvrir la bouche, pour finalement la refermer l’instant d’après. Il aurait voulu venir contredire la jeune femme, mais force était de constater qu’elle avait raison. Quinze ans, c’était jeune pour vivre loin de ses parents; mais cela n’avait pas été la réflexion qui avait traversé l’esprit de Saül lorsqu’il avait apposé sa signature sur l’inscription de Cosimo dans cette nouvelle école. Les résultats, et surtout les bon résultats, amenant par la suite à l’excellence, étaient le seul élément à prendre en compte dans ce choix là. Il finit par venir se contenter d’hausser les épaules. « On s’y habitue. » Et pourtant, il aurait tout donné, tout échangé, pour pouvoir suivre ses parents à cet âge là à l’autre bout du monde, pour ne pas avoir à vivre sans eux. Quinze ans, c’était jeune, il était vrai. « Pourquoi t’es pas retourné là bas après tes études ? » Il vint laisser un petit soupire s’échapper, un peu malgré lui. « Parce-que j’en suis parti trop longtemps. J’aurais pas réussi à me sentir de nouveau chez moi comme avant, si j’étais retourné y habiter. » Il se surprit à sortir une réponse si vraie, sans aucun artifice, sans grande difficulté. Une nouvelle fois, il vint hausser cependant les épaules comme si ce n’était rien, tout ça. C’était ces petits détails qui avaient construit son quotidien, et avec lesquels il avait depuis longtemps appris à composer sa propre mélodie. « e ne connais l’Europe qu’à travers ses festivals de cinéma. J’avais adoré Venise pendant la Mostra, mais c’est tout ce que je connais de ton pays. » - « Il y a bien plus beau à découvrir, tu verras. » Parce-que dans la direction que prenaient les choses, fatalement, elle se retrouverait à ses côtés un jour où il serait obligé d’aller sur le vieux continent. Il en profiterait pour lui montrer de quoi il parlait, pour qu’elle puisse avoir les images qui allaient avec les mots - autant joindre l’agréable quand l’utile était déjà présent.
C’était facile à dire, lorsqu’il s’agissait de futurs souvenirs de vacances qu’ils allaient devoir construire à deux, désormais, de joindre l’utile à l’agréable. Ca l’était bien moins lorsqu’il fallait parler des choses sérieuses et surtout des souvenirs qu’ils étaient déjà supposés avoir en tête. La demande en mariage que Damon aurait fait à Megan se serait vue être parfaite, romantique, mais teintée d’un peu maladresse et d’émotions comme il savait parfaitement le faire. « Tu as pleuré ? » Il eut un petit sourire aux coins des lèvres. « Pour sur. Je pleure pour un oui ou pour un non, alors pour une demande en mariage… » Il n’aurait su s’empêcher de venir verser une larme et mille autres par la suite, parce-qu’il ne faisait pas partie de ces personnes qui s’empêchaient de ressentir pleinement leurs émotions. Et tant pis si d’autres le voyaient, là ne résidaient pas les inquiétudes de l’italien. « T’en fais pas. Elle est vraiment très belle. » Et là, alors qu’il ne pensait pas en avoir besoin, il vint lâcher un petit soupire de soulagement. C’était étrange, comme sensation, de se sentir soulagé pour quelque-chose qu’on ne désirait pas. Mais il n’avait pu se permettre de choisir la bague qu’il venait de passer au doigt de Megan, alors qu’il avait tout de même espéré en silence qu’elle lui plaise. Elle allait passer les prochains mois à devoir parader avec, autant qu’elle en vienne à avoir un bijou à son goût. « Tant mieux, si tu la trouves belle. » Et il vint décrocher son regard de la demoiselle, désormais complètement mal à l’aise de la scène dont il venait d’être l’un des acteurs principaux. Il aurait voulu que tout ça soit différent, mais le choix n’était pas sien pour le moment. A part prendre son mal en patience, il n’avait guère d’autre option.
Finalement, venant s’éclaircir la voix, il vint frotter ses mains devenues moites sur le tissu de son pantalon. Il ne l’avouerait pas, mais malgré tout, il venait de passer une bonne soirée - en mettant de côté les malaises qui ne pouvaient encore dissipés entre eux. Cependant, ils ne partageaient pas encore la même demeure et Damon se devait désormais de rejoindre la sienne. Dans quelques temps, quelques semaines surement, il n’aurait qu’à faire quelques pas pour rejoindre sa chambre et se coucher dans son lit; aujourd’hui, il lui fallait traverser une partie de la ville pour regagner ses pénates. « Merci. Pour le diner. » Il vint esquisser un semblant de sourire. Il n’avait pas touché à grand chose de tout ce que Megan avait commandé, mais il avait réellement apprécié son geste. « Et bon courage pour demain avec Charlie. Hésite pas à m’envoyer un message, si tu as la moindre question, je ferai en sorte de garder un oeil sur mon téléphone. » Venant placer ses yeux dans le creux du regard de la jeune femme une dernière fois, il finit par se relever du canapé, attrapant sa veste au passage, attrapant déjà son dit-téléphone pour appeler le premier chauffeur qui serait disponible pour le ramener chez lui. Beaucoup de pensées à venir trier et analyser, des pensées autant négatives - celles qu’il attendait sans doute aucun -, que positives - et par lesquelles il se trouvait être agréablement surpris, en fin de comptes.