ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5703 POINTS : 250
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, deuil, fausse couche. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
Megan C’est peut-être mieux si on arrive ensemble non ? Tu viens me chercher un peu avant ?
J’ai tenté de ne pas trop cogiter en tapant mon message du bout des doigts et au sortir de la douche. Un vrai couple ne se serait pas retrouvé au restaurant après une journée de travail pour ce genre de rendez-vous. Un vrai couple se serait retrouvé à l’appartement de l’un ou de l’autre pour se préparer ensemble, se conseiller et échanger quelques instants de tendresse avant de quitter l’appartement. A force de parler de vrai couple j’en finis par me demander à quel moment je suis pertinente sur le sujet, mais ça, Damon ne le sait pas et jusqu’ici je trouve que nous menons plutôt bien notre barque. Charlie a eu l’air de passer une bonne soirée et de croire à notre relation. Shiloh étant une éternelle romantique, il n’a pas non plus été si compliqué de la faire adhérer à notre version. Alors que nous évoluions en territoire inconnu ou pas n’a guère d’importance : nous nous débrouillons bien jusqu’ici.
Où aura-t-il décidé de nous emmener ? Si j’en crois l’épaisseur du portefeuille de sa famille et leur amour pour les apparence, quelque part de chic, quelque part où je n’aurais jamais mis les pieds par crainte de m’étrangler au moment de l’addition. Heureusement, à force de m’incruster dans les soirées jet-set organisées par et pour les célébrités, je possède une garde robe conséquente et adaptée à l’occasion. C’est donc une robe bustier bleu nuit que j’enfile, une qui fait ressortir mes qualités, mes yeux et, surtout, le gros caillou qui ne quitte à présent plus mon annulaire gauche. Elle est imposante la bague de fiançaille. Avec un père qui travaille dans une entreprise de joaillerie, je ne devrais pas être surprise mais je me surprend toutefois à lui jeter parfois des regards en coin, mal à l’aise. Damon est ponctuel, c’est quelque chose qui n’est plus à prouver et j’ai à peine fini de lisser mes cheveux lorsqu’il sonne à la porte et, une fois n’est pas coutume, mon ventre se noue face à la perspective d’une nouvelle soirée à prétendre en compagnie de quelqu’un qui préférerait être partout ailleurs. « Un chauffeur hein ? » Arrivée au pied de l’immeuble, je pose mes yeux sur la berline qui nous attend, stationnée en double file. « Et tu portes autre chose qu’un costume. » Un sourire se dessine sur mes lèvres et, alors que je prends place à ses côtés dans la voiture, je me permets de le détailler en me faisant une fois de plus la réflexion que la situation aurait pu être bien pire. J’aurais pu tomber sur pire. « Charlie est déjà convaincue, si Léo lui ressemble ne serait-ce qu’un peu, peut-être que ce sera une bonne soirée. » Je m’évertue de rendre les choses le moins bizarre possible : nous n’avons pas le luxe de laisser une gêne s’installer entre nous, d’ici quelques mois, quelques semaines, nous serons le tout de l’autre. « T’as réservé où ? »
Il a réservé à L’Interlude et j’aurais dû m’en douter. L’établissement, convoité et fréquenté depuis l’obtention d’une étoile au guide Michelin, colle parfaitement au personnage de Cosimo. Moi, je me demande ce que Damon pense de tout ça, lui qui me donne parfois parfois l’impression d’être tant à l’étroit dans son propre corps et son propre univers. Je jette un coup d'œil à la devanture du restaurant, avant de me tourner vers mon fiancé. « Je pensais jamais mettre les pieds ici. » S’il y a une chose qu’il ne peut m’enlever et ce malgré la situation dans laquelle nous nous trouvons, c’est mon naturel. Je dis les choses telles que je les pense et il me serait bien compliqué de changer. Ils ne sont pas encore là, Léo et Charlie, quand nous quittons la voiture. Alors, sur la réserve, je tends une main en direction du blond. « On devrait se tenir par la main, non ? » Quand bien même il ne semble pas crever d’envie d’entrelacer ses doigts aux miens.
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Dernière édition par Megan Monroe le Dim 20 Juin 2021, 16:35, édité 2 fois
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7552 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
@"megan monroe", @"charlie ivywreath" et @"léo ivywreath"
lieu: interlude, spring hill.
***
Megan C’est peut-être mieux si on arrive ensemble non ? Tu viens me chercher un peu avant ?
Même si le message reçu de la jeune femme lui avait fait grincer des dents, Damon ne pouvait admettre autre chose que le fait qu'elle avait raison sur un point: ils ne pouvaient pas se permettre d’arriver séparément à ce double-date s’ils voulaient maintenir leur couverture et continuer d’être crédibles au maximum.
Damon Je serai chez toi pour 19h30.
La ponctualité était quelque-chose sur laquelle il ne faisait jamais défaut, Damon. Lorsqu’il vint sonner à l’interphone de Megan - hors de question de monter les quatre étages sans ascenseur s’il n’y avait pas une bonne raison, il l’attendrait en bas de l’immeuble -, trente vint sonner à sa montre. Elle ne devrait pas mettre trop de temps à descendre, juste assez pour lui pour avoir le temps de se griller une nouvelle clope. S’il avait toujours apprécié l’idée d’aller diner avec Charlie et Léo, l’idée de leur présenter officiellement Megan à ses côtés n’aidait pas le stress qui l’animait depuis plusieurs jours. Il ne voulait en aucun cas échouer à cette représentation. Peut-être un jour, il pourrait leur dire la vérité. Peut-être un jour, il n’aurait plus à prétendre. En attendant, aucune de ces deux options n’était viable et il n’avait plus qu’à respirer un bout coup et à prendre son mal en patience. « Un chauffeur hein ? Et tu portes autre chose qu’un costume. » L’italien vint relever son regard sur la jeune femme, et pour une fois, ne put s’empêcher de venir répondre à son petit sourire par une réaction similaire. Il se retint tout de même de lever les yeux au ciel. « Tu pensais quand même pas que j’allais conduire ? » Il ne comptait pas boire de l’eau plate à ce diner, sinon il ne saurait en ressortir intact. « Et oui, j’ai autre chose que des costumes. J’ai hésité, mais je me suis dit que l’occasion était pas adaptée pour un costume. » La blague était de mise - il ne se forçait jamais à porter un costume en dehors des journées où le choix lui était imposé. Damon vint hésiter un instant avant de venir prononcer sa prochaine phrase, comme s’il ne pouvait se permettre ce genre due commentaire - là où il n’aurait en temps normal jamais hésité s’il se tenait avec une amie ou une vraie petite-amie. « J’aime beaucoup cette robe. » Il n’allait pas non plus avouer qu’il la trouvait belle ce soir, il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin.
Il vint remonter ensuite en voiture, laissant Megan s’installer à ses côtés. Le chauffeur connaissait déjà la destination finale de la course. « Charlie est déjà convaincue, si Léo lui ressemble ne serait-ce qu’un peu, peut-être que ce sera une bonne soirée. » Un nouveau petit sourire vint pointer le bout de son nez - Megan n’avait jamais du le voir autant sourire en si peu de temps. « Je suis toujours impressionné par le fait que Charlie soit convaincue. Je pensais pas qu’elle lâcherait le morceau si vite. » De ce qu’ils avaient pu rassembler comme informations. « Pour Léo, je pense que ça va prendre un peu plus de temps. » Le Williams était à peu près sur qu’il ne croyait pas une seule miette de l’histoire qu’ils tentaient de vendre. « T’as réservé où ? » Il vint hausser légèrement un sourcil. « A L’Interlude. » Comme s’il s’agissait là de la réponse la plus logique à donner.
Il le connaissait bien, ce restaurant là. Ce n’était pas la première fois qu’il se permettait de venir diner ici, et certains déjeuners d’affaire avaient déjà pris place en ces mêmes lieux. Le chauffeur vint avancer la voiture jusqu’aux portes du restaurant, et s’il se sentait presque détendu jusque maintenant, toute trace de sérénité s’était envolée de son visage désormais. Si Megan rencontrant Charlie pour aller boire un verre avait été un premier baptême du feu, la soirée qui s’apprêtait à se dérouler en serait sans aucun doute un nouveau. Il vint serrer les mâchoires un instant, avaler avec difficulté sa salive, avant de sortir du véhicule. En bon petit enfant bien élevé, il vint à la suite ouvrir la porte à Megan - il ne l’aurait pas forcément fait s’il avait agi naturellement, mais il savait reprendre son rôle et son texte là où s’était arrêté la dernière fois avec une aisance qui pouvait parfois faire peur. « Je pensais jamais mettre les pieds ici. » Elle était mignonne, Megan. Son arrivée dans la famille lui faisait découvrir un tout autre monde, et Damon l’envahit un petit peu sur ce point; il aurait surement été impressionné également si les rôles avaient été inversés, malheureusement il baignait là-dedans depuis tout petit. « Tu vas t’y habituer, tu verras. » Elle n’aurait pas le choix, afin de maintenir les apparences, que de s’y habituer. L’Interlude n’était qu’un exemple. « On devrait se tenir par la main, non ? » A entendre ces mots, une décharge électrique vint parcourir les doigts du jeune homme. Ce n’était pas normal, d’avoir une réaction de la sorte, alors qu’il était aux côtés de sa fiancée. Elle n’aurait même pas eu à poser la question si la moindre chose avait été normale dans cette scène. Après une seconde supplémentaire d’hésitation, il vint délicatement glisser ses doigts à travers ceux de la demoiselle. « Je t’interdis de les briser dès que quelque-chose te plait pas. » Qu’il lui glissa à l’oreille, avant de venir commencer à avancer vers la réception du restaurant.
« Bonsoir. J’ai une réservation pour Williams. Damon. » Qu’il dut venir préciser, étant donné que ce n’était pas le premier prénom qu’on associait à ce nom de famille là en général. « Deux autres personnes arriveront ensuite pour cette réservation, vous aurez qu’à les guider vers nous. » Charlie et Léo ne devraient pas tarder à arriver également, qu’ils ne se fassent pas refouler à l’entrée parce-qu’ils n’étaient, ni l’un ni l’autre, un Williams. « Suivez moi. » Et leurs pas vinrent suivre ceux de l’hôtesse d’accueil. Le restaurant avait pu mettre en place l’une des exigences que Damon leur avait transmis lors de la réservation; leur table se trouvait dans un coin au maximum à l’abris des regards - on ne savait jamais qui pouvait également se trouver ici ce soir. « Vous pourrez également directement amener la carte des boissons. » S’il s’était contenté d’une bière la fois où il était passé chez Megan, ce ne serait pas le cas ce soir. Il saurait faire des choix bien plus adaptés aux circonstances, et tant pis si cela ne venait pas plaire à ses camarades de diner. Il vint cependant faire attention à venir tirer la chaise de Megan pour qu’elle puisse s’asseoir, ne lâchant sa main qu’à ce moment là. « On a une poignée de minutes avant que Charlie et Léo arrivent. Tu as des questions de dernière minute ? » Il parlait tout bas, en espérant qu’aucune oreille indiscrète viendrait se pencher dans leur direction.
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Dernière édition par Damon Williams le Jeu 27 Juil 2023, 16:06, édité 1 fois
Leur organisation est catastrophique. Aaron a été malade, Siobhan pleure donc sans savoir pourquoi et Hope s’est mis en tête que son nouveau jeu préféré consistait à courir après les chats de Léo partout dans l’appartement. Le travail a retenu Charlie et elle n’a aucune idée de ce qui a retenu son mari (la paresse ?) mais il n’est pas davantage prêt non plus. Cette soirée est importante et très attendue, pourtant, alors la blonde exige que tout soit parfait, à commencer par leur image - et Dieu sait qu’il y a du travail à faire. Ils se poussent dans la salle de bain pourtant grande et c’est pire encore dans la chambre, au moment de choisir la tenue de chacun alors que la plus jeune rejette en bloc la moindre proposition vestimentaire de son mari. Elle lui promet qu’ils iront faire les magasins ensemble, et cela ressemble sans doute à la pire menace qui soit en ce monde. Pourtant, après quelques cris et des voisins exaspérés par l’éternel niveau sonore de leur loft, ils sont prêts. Enoch vient récupérer les jumeaux pour la semaine ou peut-être même pour deux, elle ne sait plus, et il n’y a plus qu’à séparer les animaux par espèce pour qu’ils puissent enfin s’en aller.
S’il n’y a pas à chanter les louanges de Damon à nouveau, elle s’est donc contentée de le faire pour Megan, vantant son caractère, son répondant et sa beauté à la fois. “Parlant de beauté, t’as pas intérêt à faire des remarques à son fiancé sous ses yeux. Je pense pas qu’elle soit au courant.” Ce soir, donc, interdiction formelle de faire les yeux doux à Damon. Sérieuse au possible, elle les arrête même tous deux en plein milieu du trottoir pour le confronter du regard et s’assurer qu’il ne jugera pas amusant que de la contredire. Pour une fois, Charlie ne veut pas faire de vagues et si Megan n’a pas été tenue au courant des aventures charnelles de son fiancé, ce n’est certainement pas une histoire qui les regarde. Ce soir, tout doit bien se passer, c’est inscrit quelque part et personne n’y dérogera. Si Charlie trouve amusant le fait que les deux hommes ressemblent toujours à des adolescents lorsqu’ils se retrouvent ensemble, elle doute que son avis sera partagé par une femme qui n’y a en rien été préparée.
Soufflant éternellement le chaud et le froid, elle prend finalement le temps de l’embrasser tendrement devant le restaurant, sachant par avance qu’il sera bien moins à l’aise lorsqu’ils seront entourés d’inconnus. Armée de son plus grand sourire, elle passe ses doigts entre ses cheveux pour venir les dompter en, paradoxalement, les faisant prendre une forme aléatoire. Il est bien plus beau quand il ne ressemble pas à un sage petit écolier, et c’est sans lui laisser le temps de se recoiffer qu’elle l’entraîne à l’intérieur pour qu’ils rejoignent les nouveaux fiancés. Le pas de Charlie est pressé, ses cheveux volent doucement et son regard n’a de cesse d’observer la foule alors qu’un serveur leur a déjà précisé où s’asseoir. “Tu es magnifique Megan.” Qu’elle statue rapidement après les avoir tous deux salués. “Ça va, t’es pas trop mal non plus.” Est le commentaire qu’elle dédicace finalement à Damon, amusée. Il est toujours pas trop mal, même au réveil ; c’est de la triche. Le plus beau restera toujours son mari, alors ce n’est pas juste pour les autres compétiteurs non plus. “Les jumeaux sont chez leur père, j’espère que vous avez déjà commandé une tournée de boissons.” Sans doute aurait-elle dû préciser lors de sa première rencontre avec Megan qu’elle était mère, mais le but était surtout de lui tenir un interrogatoire alors elle n’y a pas pensé. C’est le moment d’avoir un cours de rattrapage express, sans doute, et de tenter par la même occasion de comprendre que lien unit réellement qui et qui. En d’autres mots : bon courage. “On aurait dû aller dans un bar, d’ailleurs. C’est de ta faute si on joue les adultes bien rangés, Damon ?” C’est sûrement lui qui a eu une idée comme ça, et ce n’est qu’au dernier moment que Charlie se rend compte qu’elle ne se sent pas forcément à sa place dans un lieu de haut standing. Peu importe, tant qu’elle peut en profiter pour passer une bonne soirée avec un ami et une jeune femme qui en devient tout autant une.
Damon va épouser une femme et je ne peux m'empêcher de glisser des plaisanteries à Charlie, depuis que je sais. Aujourd'hui, nous devons la rencontrer. L'élue. Sourcils froncés, je dompte mes cheveux déjà dérangés quinze fois par mon épouse, plus nerveuse que d'habitude. J'ai l'impression qu'on va rencontrer une présidente ou un premier ministre et Charlie est exaspérante. Rien ne lui convient, tout est trop comme ci ou trop comme ça. Cette Megan a plutôt intérêt d'être exactement comme on me l'a vendue, c'est à dire gentille, pleine d'esprit, intelligente, drôle et moins bavarde que son futur mari. J'ai peut-être inventé certains critères qui figurent dans la liste, mais c'est le portrait d'un ange qu'on m'a fait au fil des jours et il m'est impossible de penser que je m'apprête à rencontrer la petite amie d'un ami. Elle doit être la fille du pape ou quelque chose du genre, ou peut-être que c'est une fille extrêmement cool rencontrée sur un campus réservé aux riches bourgeois de la famille de Damon. Tout ce que je sais, c'est que Charlie a un coup d'avance et que je la déteste de me traîner dans des galères qui vont me ridiculiser une fois de plus. « Parlant de beauté, t’as pas intérêt à faire des remarques à son fiancé sous ses yeux. Je pense pas qu’elle soit au courant. » Je rêve. Ils vont se marier, elle est forcément au courant. Non ? « Qu'est-ce que ça peut foutre, si elle l'aime elle l'aime même avec ses défauts. » Railleur, j'accroche à mes lèvres mon plus beau sourire moqueur. « Je t'ai bien épousée malgré les tiens. »
Après une énième inspection, nous rentrons dans l'antre des bourgeois. Je soupire en voyant les vieux types attablés, lance un clin d'œil à une amie qui détourne les yeux en se concentrant à nouveau sur le vieillard à qui elle tente de subtiliser sa carte bleue. Mes doigts pressent ceux de Charlie alors que nous avançons dans le restaurant comme si nous en étions les propriétaires. A dire vrai, elle a bien plus l'allure d'une véritable habituée que moi. Et les voilà, les amoureux. Mon regard se pose sur Megan, que je salue après mon épouse. « Tu es magnifique Megan. » Je me retiens de lancer un commentaire bien pire à Damon au souvenir du regard sérieux que m'a lancé Charlie sur le trottoir. Oui oui, pas de trucs graveleux, Megan n'est pas au courant blablabla. Damon est bien différent du garçon que je connais, dans ce décor. Il paraît plus petit, moins drôle. Je l'aime bien moins sur cette scène de théâtre que lorsque nous nous voyons dans un monde qui lui va bien mieux au teint. « Ça va, t’es pas trop mal non plus. » pour Damon de la part de mon épouse, et je le juge d'un haussement d'épaules. Megan, heureusement, est exactement comme sur les photos qu'elle expose sur Instagram. Un vrai charme, des cheveux à faire piquer des crises à Charlie, de grands yeux que je voudrais dessiner. « Tu es exactement comme on t'a décrite. » Je marque un temps d'arrêt, sourire aux lèvres. « C'était en bien, hein. Surtout de la part de l'autre, là. » Je suis Charlie, sa ligne directrice consistant à oublier notre ami commun sur le banc de touche. Il n'avait qu'à pas se fiancer sans m'en parler.
« Les jumeaux sont chez leur père, j’espère que vous avez déjà commandé une tournée de boissons. » Et l'arrivée du serveur avec la carte des boissons me confirme le contraire. Je me dépêche de lui commander un sex on the beach, lui rendant au passage son regard interloqué. Ici, on ne doit boire que du vin à la coupe. Ils m'auront mon cocktail ou je ne reste pas, de toute façon. « On aurait dû aller dans un bar, d’ailleurs. C’est de ta faute si on joue les adultes bien rangés, Damon ? » « Bien sûr que c'est de sa faute, regarde le. Tu aurais pu mettre la chemise que j'aime bien. » Je les aime toutes, en réalité, surtout quand elles ne sont plus sur ses épaules. Même s'il ne porte pas de costume ce soir, il reste Damon-dans-un-décor-qui-lui-va bien-et-je-déteste-le-constater-parce-que-je-le-préfère-quand-il-se-sent-assez-libre-pour-respirer. Si ce n'est pas le monde autour qui le dérange, alors ce doit être sa fiancée. Ils se tiennent les mains et- oh mon Dieu, cette bague. Je me saisis de la main de Megan, la dérobant à celle de mon ami pour y fixer mes yeux. « Elle est énorme. » Mes yeux viennent se planter dans ceux de Damon. « Prétentieux. » Mes doigts relâchent doucement ceux de Megan. Je détourne le regard de Damon pour le porter vers sa fiancée, sans oublier d'afficher un grand sourire mutin. « Je me fiche de savoir comment vous vous êtes rencontrés, c'est toujours affreusement ennuyeux. Vous vous amusez bien, tous les deux ? Parce que sinon je connais un super club, moins guindé que cet endroit. » C'est à elle que je demande. S'il est avec elle ce qu'il montre en nous invitant ici, elle doit se faire chier à en mourir. Et vraiment, laisser mourir une créature pareille, quel gâchis.
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5703 POINTS : 250
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, deuil, fausse couche. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Tu pensais quand même pas que j’allais conduire ? » Je ne sais pas ce que je pensais, avec cette famille, je commence à comprendre qu’il faut s’attendre à tout et que je vais devoir revoir ce qui constitue la norme pour moi. Se déplacer avec un chauffeur pour une simple soirée au restaurant ? Check. Je vais pouvoir porter des talons aiguilles sans avoir à cacher une paire de basket dans mon sac pour réussir à rentrer chez moi sans que mes pieds n’aient l’air d’avoir fait la Seconde Guerre mondiale. « Et oui, j’ai autre chose que des costumes. J’ai hésité, mais je me suis dit que l’occasion était pas adaptée pour un costume. » - « Ça te va aussi très bien, je te rassure. » Je ne suis pas certaine que ce soit nécessaire ceci dit : il ne m’a pas donné l’impression de souffrir d’un manque de confiance en lui jusqu’ici. Il sourit, il semble plus détendu que la dernière fois et je me surprends à espérer que cela ne soit pas qu’un cessez-le-feu éphémère. « J’aime beaucoup cette robe. » - « Oh. » Moi qui ne suis pas du genre à rougir face à un compliment, je baisse pourtant les yeux, gênée, avant de ramener une mèche de cheveux derrière mon oreille. « Merci. Comme je savais pas où tu nous emmenais, j’ai dû parier. J’espère que c’est adapté. » S’incruster aux soirées sélect des starlettes du pays, c’est aussi avoir une garde robe variée et adaptée à ce type de sortie. J’ai misé sur quelque chose de simple, mais chic et bien taillé, soupçonnant mon date du soir (mon fiancé) peu réceptif au bling bling et aux strass en tout genre.
« Je suis toujours impressionné par le fait que Charlie soit convaincue. Je pensais pas qu’elle lâcherait le morceau si vite. » « Je t’avais dit que les gens me trouvaient généralement sympathique. » Un sourire amusé étire mes lèvres alors que je lui jette un regard en coin dans la voiture. « Pour Léo, je pense que ça va prendre un peu plus de temps. » « S’il ressemble un tant soit peu à sa femme, fais moi confiance. »
Je n’ai pas triché avec Charlie. Bien sûr, j’ai dû lui vendre la parfaite histoire d’amour que nous avions élaboré au préalable, mais j’ai été moi-même et je crois que cela a plu à la demoiselle. Pourquoi refuse-t-il de voir que je suis autre chose qu'une empêcheuse de tourner en rond ? Il hésite, mais ses doigts attrapent doucement les miens pour la seconde fois depuis que nous nous sommes rencontrés et, à nouveau, un frisson parcourt mon échine lorsque sa peau frôle la mienne. « Je t’interdis de les briser dès que quelque-chose te plait pas. » Glisser ces quelques mots à mon oreille, c’est presque intime. C’est loin du bloc de glace qu’il est la plupart du temps avec moi et je me demande quel pourcentage du geste est calculé. « Hum ça dépend. » Je lui renvoie un sourire amusé, avant de me taire et de le laisser gérer notre arrivée au restaurant. La portière de la voiture d’abord, la porte du restaurant ensuite et voilà qu’il tire à présent ma chaise pour que je puisse m’installer, de quel conte de fée sort-il au juste ? « On a une poignée de minutes avant que Charlie et Léo arrivent. Tu as des questions de dernière minute ? » - « J’en ai qu’une seule. » Je lisse le tissu de ma robe avant d’attraper à nouveau ses doigts, dans une parfaite imitation du couple goal façon série teen. « La portière. La chaise, tu fais tout ça parce que tu en as envie ou parce qu’on t’as toujours appris à faire comme ça ? » Et parce que je ne veux pas qu’il ait l’impression que je me moque de lui, j’ajoute. « Attention, je trouve ça vraiment adorable. Seulement, avec moi, t’as pas besoin de te forcer si c’est la seconde hypothèse. » S’il s’agit d’une corvée pour lui, d’un carcan supplémentaire de son éducation. « Je crois qu’ils passent la porte. Je vais poser ma main sur ta joue, sursaute pas. » Doucement, presque timidement, je m’exécute dans un timing parfait, juste avec que la blonde et son mari ne poussent la porte du restaurant pour se diriger vers nous.
Comment saluent-ils, dans la haute ? J’oublie que la blonde ne fait pas partie du même milieu que mon fiancé, et si je ne sais pas grand chose du dénommé Léo j’ai rapidement le droit à un accolade bien australienne qui me rassure sur mes craintes de ne pas respecter l’étiquette. « Tu es magnifique Megan. » - « Je fais finir par plus rentrer dans mes chaussures si tu me complimentes comme ça à chaque fois. » Je me rassied alors que les deux amoureux prennent place autour de la table. « T’es sublime aussi, évidemment. » Elle doit être très photogénique d’ailleurs, je me demande si elle a déjà fait de la photo. « Ça va, t’es pas trop mal non plus. » C’est un rire cristallin que je laisse échapper alors que la blonde s’adresse à mon cavalier, avant de me focaliser sur le sien.
« Léo donc ? C’est un plaisir de te rencontrer. » « Tu es exactement comme on t'a décrite. C'était en bien, hein. Surtout de la part de l'autre, là. » Mes joues rougissent sans que je sois même capable de dire si c’est joué ou sincère. Un peu des deux, certainement. « C’est la façon dont il me décrit lui qui m’intéresse le plus. » J’adresse un clin d'œil à mon futur époux avant de me reconcentrer sur le seul brun autour de la table. « Et toi t’es à peu près comme à la télé. Impressionnant de se retrouver face à une célébrité locale. » Ahah. S’ils savaient.
« Les jumeaux sont chez leur père, j’espère que vous avez déjà commandé une tournée de boissons. » Elle parle de jumeaux et s’il me faut quelques secondes pour relever, je tourne vivement la tête vers elle, surprise. « Tu m’as pas tout dit la dernière fois toi à ce que je vois. » Mais quel âge ont-ils tous les deux, bon sang ? « Être parents si jeunes, ça doit pas être facile, vous m’impressionnez. » Je suppose que les jumeaux désignent leurs enfants, pas une fratrie de chinchillas. « On aurait dû aller dans un bar, d’ailleurs. C’est de ta faute si on joue les adultes bien rangés, Damon ? » Damon qui, d’ailleurs, est étrangement silencieux dans tout ça. A-t-il envie de s’enfoncer dans le sol et de disparaître ? Suis-je paranoïaque ou bien est-ce l’effet que s’afficher avec moi lui fait ? « Bien sûr que c'est de sa faute, regarde le. Tu aurais pu mettre la chemise que j'aime bien. » Je n’ai pas le temps de prendre la parole en faveur du blond que Léo dérobe mes doigts à Damon sans que je ne le vois venir. « Elle est énorme. Prétentieux. » C’est le caillou à mon doigt qui lui fait cet effet là, il a eu le même sur ma colocataire. Il faut dire qu’il est d’une taille indécente, qu’il semble même trop gros pour mes doigts fins et ma main taille enfant. « La pierre est superbe et j’ai du mal à oublier que je la porte. L’effet est plutôt réussi non ? » Le but n’est pas de mettre Damon encore plus mal à l’aise qu’il doit l’être au vu de la situation, alors je le soutiens contre vents et marées. Pour l’instant. « Je me fiche de savoir comment vous vous êtes rencontrés, c'est toujours affreusement ennuyeux. Vous vous amusez bien, tous les deux ? Parce que sinon je connais un super club, moins guindé que cet endroit. » - « Voyons Léo, ça te regarde pas comment on s’amuse tous les deux. » Je connais mal mon fiancé, mais il s’est donné du mal pour cette soirée alors je ne sais pas trop comment il reçoit les piques de ses deux amis. « L’un n'exclut pas l’autre non ? Le repas, puis le club ? » Je me retourne vers le blond, m’adressant à lui avec une tendresse de rigueur. « Sauf si tu avais déjà prévu quelque chose pour après. »
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7552 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Ça te va aussi très bien, je te rassure. » Il vint esquisser un petit sourire, un instant, non sans venir lui faire remarquer que la robe qu’elle portait de son côté lui allait à ravir. « Oh. » Hallucinait-il, ou Megan venait-elle de baisser le regard à la suite de son compliment ? « Merci. Comme je savais pas où tu nous emmenais, j’ai dû parier. J’espère que c’est adapté. » Le sourire qui était apparu quelques instants auparavant sur ses lèvres vint persister encore un peu. « C’est parfait. » Et en cet instant, le monde entier pourrait réellement croire que le couple qu’ils formaient été réel - pendant cet instant, même Damon serait apte à y croire. « Je t’avais dit que les gens me trouvaient généralement sympathique. » Oh, il n’en doutait pas un seul instant, mais il restait surpris du fait que Charlie n’ait ps voulu chercher plus loin que ce qu’ils leur avaient tous les deux apportés sur un plateau d’argent. Si la blonde avait bu leurs paroles, il en restait à convaincre son mari - qui doutait rien que du gout de Damon pour les jeunes femmes, ils partaient de plus loin pour Léo. « S’il ressemble un tant soit peu à sa femme, fais moi confiance. » - « Oh, il va t’apprécier aussi, je doute pas de cette partie là. C’est de tout le reste que je doute. » Et de l’idée que Léo puisse réduire à néant tous leurs efforts et leur mascarade. Respire, Damon, ça va bien aller.
Rapidement, les deux jeunes gens furent conduit jusque la table que l’italien avait pris soin de réserver quelques jours plus tôt. Qu’importe ce que pouvez dire les gens - lui-même compris -, s’appeler Williams pouvait avoir quelques avantages parfois, surtout dans un lieu aussi en vogue que l’Interlude. « J’en ai qu’une seule. » Question, avant qu’ils ne soient rejoints par Charlie et Léo. Si Damon avait été presque serein jusque maintenant, ce n’était plus réellement le cas. Face à Charlie seul, il avait su maintenir la façade. Megan en avait fait de même de son côté. Comment réussiraient-ils, cependant, à agir en duo pour parfaire l’illusion ? « La portière. La chaise, tu fais tout ça parce que tu en as envie ou parce qu’on t’as toujours appris à faire comme ça ? Attention, je trouve ça vraiment adorable. Seulement, avec moi, t’as pas besoin de te forcer si c’est la seconde hypothèse. » Ce fut un petit sourire amusé qui s’afficha sur le visage du blond. « Y’a un peu des deux. » Il était, en réalité, soulagé qu’elle n’ait que cette question là en tête et non d’autres choses qui mériteraient des heures et des heures d’explications. « C’est quelque-chose qu’on m’a toujours appris à faire, mais à quoi j’ai pris gout avec les années finalement. » S’il agissait en vrai gentleman régulièrement par habitude, ce soir il ne s’était forcé en rien pour venir agir de la sorte. « C’est pas parce-que c’est pas vrai, tout ça, que j’ai pas forcément envie d’y apporter quelques touches qui sont de moi. » Au moins désormais, il se mettait lentement, bien que peu assuré, à se faire à l’idée qu’il allait devoir agir de la sorte avec Megan à partir d’aujourd’hui et pour tous les autres jours qu’ils passeraient ensembles. Aussi improbable que cela puisse paraitre.
« Je crois qu’ils passent la porte. Je vais poser ma main sur ta joue, sursaute pas. » Il ne vint en rien sursauter, si ce ne fut qu’afficher un sourire attendri, de circonstances avec le geste de la demoiselle. Une dernière inspiration, avant de se mettre en représentation.
« Tu es magnifique Megan. » Jusque là, rien de nouveau sous le soleil de la part de Charlie. « Je fais finir par plus rentrer dans mes chaussures si tu me complimentes comme ça à chaque fois. T’es sublime aussi, évidemment. » Et Megan qui vint entrer parfaitement dans son rôle - Damon vint se dire, d’ailleurs, que c’était là la première fois qu’il la voyait agir avec des proches à lui qui n’étaient pas réellement au courant de toute cette affaire. « Ça va, t’es pas trop mal non plus. » Damon vint hausser un sourcil, avant de déposer un baiser sur la joue de Charlie. « J’ai cru que j’allais pas y avoir le droit. » S’il se voulait être convainquant, il se devait de continuer d’agir comme il l’aurait fait si Megan n’avait pas été avec eux. Il n’était pas le même dans son monde, le gamin, mais il se devait d’être fidèle à lui-même au maximum pour que le tableau dressé ne soit pas scruté et deviné faux. Lorsque les yeux de Damon vinrent se poser sur Léo, en revanche, il n’eut le droit qu’un haussement d’épaules de la part du brun en guise de salutations. Il vint plisser les yeux un instant, refroidi en l’espace d’une seconde une seule. Léo était d’ordinaire plus chaleureux que ça - était-ce le choix de l’endroit pour diner qui le rendait dans cet état ? « Léo donc ? C’est un plaisir de te rencontrer. » - « Tu es exactement comme on t'a décrite. C'était en bien, hein. Surtout de la part de l'autre, là. » - « C’est la façon dont il me décrit lui qui m’intéresse le plus. » - « Merci de rappeler que je suis dans le coin. » Il vint esquisser un petit sourire à Megan, avant de tourner de gros yeux vers Léo. Oh, quel discours Charlie avait bien pu lui sortir avant qu’ils ne mettent les pieds ici ? « Et toi t’es à peu près comme à la télé. Impressionnant de se retrouver face à une célébrité locale. » Elle était donc déjà au courant de cette partie là de l’histoire entre ses deux amis. Damon était plutôt impressionné que les deux jeunes femmes en soient arrivées à devenir si vite copines - mais il ne s’en réjouissait pas moins pour autant. Ce n’était que des bons points points pour leur histoire, et cela montrait que Megan ne lui avait pas menti sur le sujet: tout s’était réellement bien passé entre Charlie et elle.
« Les jumeaux sont chez leur père, j’espère que vous avez déjà commandé une tournée de boissons. » Le serveur arriva à ce moment là avec la carte des boissons. « J’étais à peu près sur que vous auriez fait la grimace quant à mes choix de boissons, alors que j’ai préféré attendre que vous soyez arrivés. » Léo vint prendre un sex on the beach, les jeunes femmes firent leurs commandes comme des grandes, et bien sur que Damon vint prendre un verre de Scotch de qualité supérieure. « Tu m’as pas tout dit la dernière fois toi à ce que je vois. Être parents si jeunes, ça doit pas être facile, vous m’impressionnez. » Il aurait peut-être du lui préciser ce léger petit détail, mais l’italien pensait sincèrement que Charlie aurait fait le tour de la question avec al jeune femme la dernière fois. « On aurait dû aller dans un bar, d’ailleurs. C’est de ta faute si on joue les adultes bien rangés, Damon ? » - « Bien sûr que c'est de sa faute, regarde le. Tu aurais pu mettre la chemise que j'aime bien. » Le Damon en question vint finalement hausser un sourcil, presque étonné que Léo vienne lui adresser directement la parole, lui qui avait mis un point d’honneur à l’ignorer pendant la poignée de minutes écoulées. « Laquelle ? La tienne ou celle que tu m’as volé ? » Oh, peut-être aurait-il du aborder ce point là également avec Megan avant la soirée. Ce n’était pas grand chose, vraiment trois fois rien, mais assez pour qu’une fiancée normale en vienne à potentiellement vouloir annuler ce diner, puisqu’il était uniquement composé de personnes avec qui Damon était supposé avoir partagé une nuit - ou plus d’une, dans le cas de Megan. Ironiquement, la seule n’ayant pas eu la chance de prendre part à cette expérience était celle qui devrait, pourtant, être la partie au pluriel de cette histoire. Il finit par porter son regard un instant sur Charlie. « Oui, c’est de ma faute et non, je ne suis pas désolé. » Parce-que pour lui, il était important que les quatre d’entre eux puissent se rencontrer dans un endroit formel. C’était ce qu’il aurait fait, en temps normal, si les choses n’avaient pas été… particulières.
Mais, quelle surprise, l’attention de Léo ne vint rester sur le blond qu’un instant avant de venir se reporter sur sa fiancée. Damon vint lever les yeux au ciel sans le cacher, cette fois-ci, regardant par dessus la foule si le serveur se pressait de revenir avec leurs commandes. « Elle est énorme. Prétentieux. » Il ne releva pas la remarque. « La pierre est superbe et j’ai du mal à oublier que je la porte. L’effet est plutôt réussi non ? » Délicatement, Damon vint récupérer la main de Megan des doigts de sorcière de Léo, resserrant cette dernière doucement comme tout supposé fier fiancé l’aurait fait, lorsque sa moitié porte un cailloux plus gros que la Tasmanie à l’annulaire. « Elle te va surtout à merveilles. » Et un regard amoureux de glissé en direction de la jeune femme, un. Gardez le carnet des scores pas trop loin, messieurs dames. « Je me fiche de savoir comment vous vous êtes rencontrés, c'est toujours affreusement ennuyeux. Vous vous amusez bien, tous les deux ? Parce que sinon je connais un super club, moins guindé que cet endroit. » - « Voyons Léo, ça te regarde pas comment on s’amuse tous les deux. » Damon dut retenir un petit rire. Oh, darling, il s’agissait là de Léo: bien sur qu’il pensait que tout le regardait. « L’un n'exclut pas l’autre non ? Le repas, puis le club ? Sauf si tu avais déjà prévu quelque chose pour après. » Un instant, il vint se perdre dans l’océan du regard de Megan. Il aurait pu s’habituer à ce type de comportement, pour de vrai, dans un autre monde. « J’ai déjà réussi à faire en sorte qu’on soit assis tous les quatre à la même table plus de dix minutes, j’ai rien prévu d’autre sur la liste: c’est déjà un exploit. »
Ce fut le moment où le serveur décida d’enfin pointer le bout de son nez. Thank God. « Je sais que certains - » Il vint regarder Léo dans les yeux un instant, sans aucune gêne. « - trouvent ce type de tradition ridicule, mais j’aimerais qu’on trinque à ce diner. Tous les quatre. Et surtout à Megan. » Il vint se glisser le long de la table, lentement, afin de déposer un baiser sur la joue de la jeune femme. Ce n’était pas prévu au programme, ce n’était pas le genre de comportement qu’ils avaient eu l’habitude de répéter et Damon faisait en sorte de cacher son malaise quant à ce contact autant qu’il le pouvait.
Megan accepte les compliments avec délicatesse, Damon en grognant. Rien de nouveau là dedans, sans aucun doute, et cela n’éveille aucune réaction particulière chez Charlie qui se contente de sourire après avoir à son tour déposé un baiser contre la joue du jeune fiancé. Entre eux, les garçons continuent de bouder, ce qui fait dire à la jeune femme qu’elle passera sans doute bien plus de temps à parler à Megan plutôt qu’à tenter de les rabibocher. Ce n’est là que leur crise d’adolescence.
« Léo donc ? C’est un plaisir de te rencontrer. » - « Tu es exactement comme on t'a décrite. C'était en bien, hein. Surtout de la part de l'autre, là. » - « C’est la façon dont il me décrit lui qui m’intéresse le plus. » - « Merci de rappeler que je suis dans le coin. » - “Comme si on pouvait t’oublier, Damon.” Léo en particulier ne risque pas d’oublier la présence de l’italien, quand bien même il semble avoir décidé de passer sa soirée à bouder. Bientôt, il regrettera de ne pas avoir profité davantage de sa présence. Il ne se rend sûrement pas compte d’à quel point son mariage le tiendra occupé, ne lui laissant que peu de temps restant pour les amis un poil collants qu’ils sont. « Et toi t’es à peu près comme à la télé. Impressionnant de se retrouver face à une célébrité locale. » Charlie ne cache pas son maigre rire, laissant automatiquement ses yeux se dérober sur le visage de son mari. Toute l’amertume de cette période est loin derrière elle, n’en reste aujourd’hui qu’un certain amusement à l’idée qu’il soit considéré par une célébrité, au moins par Megan. Elle passe plutôt une main dans son dos pour le lui caresser pendant quelques secondes, elle même peu certaine de la signification de ce geste instinctif.
A peine assis et voilà la blonde qui se plaint du manque de boissons à table, ne leur laissant que peu de temps avant de regarder la carte proposée puisque « J’étais à peu près sur que vous auriez fait la grimace quant à mes choix de boissons, alors que j’ai préféré attendre que vous soyez arrivés. ». Soit. Elle se serait sûrement contentée de n’importe quelle boisson alcoolisée, souhaitant profiter de cette soirée comme il se doit, plus heureuse que jamais à l’idée de retrouver le blond, découvrir un peu plus sa fiancée et faire sortir son mari de sa tanière. Tout en même temps, c’est synonyme de fête. Le choix des jeunes mariés s’arrête sur un cocktail différent à chaque fois, Charlie préférant éternellement un London Night à n’importe quel Sex on the beach. Damon se la pète, lui l’éternel Monsieur Classe. Qu’importe, cela fera toujours sourire Charlie alors que lui ne se rend même pas compte de sa particularité, d’autant plus visible dans un groupe. « Tu m’as pas tout dit la dernière fois toi à ce que je vois. Être parents si jeunes, ça doit pas être facile, vous m’impressionnez. » Bien sûr que Megan relève l’information. Elle n’était pas supposée rester cachée, de toute façon, alors Charlie se contente de lui rendre un sourire en coin. Il est encore tôt pour lui expliquer toute l’histoire et ce n’est pas une si mauvaise chose si elle pense que les jumeaux sont de Léo ; encore moins si cela donne une raison pour qu’elle vienne prendre la main de son mari dans la sienne, comme si elle était fière et émue d’ainsi parler de leur famille. Ils en sont une, mais à leur façon. “Il faut garder une part de mystère, sinon ce n’est plus amusant. Je te les présenterai un jour.” Puisqu’elle lui a confié vouloir fonder une famille, elle sait que ce n’est pas le genre de proposition qu’elle pourrait accepter avec embarras et par pure politesse. Cela lui donnera une raison supplémentaire de l’inviter à l’appartement et ainsi lui faire comprendre qu’elle est autant leur amie que Damon l’est - et que si Léo râle, cela n’a rien à voir avec elle mais ce n’est que parce qu’il est un pur produit gémeaux.
Très vite, pourtant, elle semble revenir au sujet initial pour se plaindre avec humour de l’ambiance du restaurant choisi pour la soirée. « Bien sûr que c'est de sa faute, regarde le. Tu aurais pu mettre la chemise que j'aime bien. » - “Depuis quand est-ce que tu es son styliste ?” Qu’il le laisse respirer, ce Damon. Les mots de Charlie ne sont pas tranchants, elle tente simplement de lui faire confiance que les reproches ont rapidement leurs limites. « Laquelle ? La tienne ou celle que tu m’as volé ? » A défaut de lui répondre quoi que ce soit, c’est le bout de son talon qui vole en direction du tibia du jeune homme blond. Le sourire de la mariée n’en est que plus grand, faussement joyeux, encore plus faussement fier. C’est un les garçons, arrêtez silencieux. Il est hors de question qu’ils jouent à ce jeu là dans un tel endroit, surtout pas en présence de Megan qui n’a rien demandé. « Oui, c’est de ma faute et non, je ne suis pas désolé. » Elle en aurait presque oublié sa question mais est heureuse qu’il lui réponde, même si elle semble faire les frais de sa joute verbale avec Léo dans l’intonation qu’il emploie. Ce n’est pas grave, il en faudra bien plus pour la déstabiliser et plus encore pour la faire quitter le restaurant avant l’heure.
« Elle est énorme. Prétentieux. » - « La pierre est superbe et j’ai du mal à oublier que je la porte. L’effet est plutôt réussi non ? » - « Elle te va surtout à merveilles. » Elle est si belle, bien sûr qu’un tel bijoux lui va à merveille. « Je me fiche de savoir comment vous vous êtes rencontrés, c'est toujours affreusement ennuyeux. Vous vous amusez bien, tous les deux ? Parce que sinon je connais un super club, moins guindé que cet endroit. » - « Voyons Léo, ça te regarde pas comment on s’amuse tous les deux. » Trop occupée à observer les regards amoureux que Damon lui dédie, Charlie ne réagit pas à cette remarque qu’elle trouve pourtant amusante et osée venant de la part d’une jeune femme qu’ils ne connaissent que peu - surtout Léo. Elle a du culot et c’est une très bonne chose ; une raison de plus pour être apprécié de la Ivywreath aussi. « L’un n'exclut pas l’autre non ? Le repas, puis le club ? Sauf si tu avais déjà prévu quelque chose pour après. » Elle hoche de la tête pour appuyer l’idée, ne souhaitant pourtant pas intervenir dans leur discussion qui ne regarde que les jeunes fiancés. « J’ai déjà réussi à faire en sorte qu’on soit assis tous les quatre à la même table plus de dix minutes, j’ai rien prévu d’autre sur la liste: c’est déjà un exploit. » - “C’est amusant, ici. On peut prendre le temps d’en profiter.” Ayant bien compris que le lieu avait une certaine importance pour lui, Charlie ne cherche pas à les en faire fuir sur le champ. Elle n’a après tout aucun problème à l’idée d’y rester le temps d’un repas et si cela peut faire plaisir au garçon, alors tant mieux. Léo, lui, trouvera le moyen de se plaindre dans tous les cas. Bientôt, elle n’aura qu’à le noyer sous l’alcool.
Parlant d’alcool, leurs verres sont finalement servis, venant ainsi apaiser les esprits un instant, avant que le liquide ne fasse plus ou moins son effet d’ici très bientôt. « Je sais que certains trouvent ce type de tradition ridicule, mais j’aimerais qu’on trinque à ce dîner. Tous les quatre. Et surtout à Megan. » Levant son verre au ciel après qu’il ait embrassé sa fiancée sur la joue, elle n’hésite pas un seul instant à trinquer, prête à menacer Léo de lui confisquer ses pinceaux si jamais il venait à refuser de les enjoindre. “A vous.” A Megan, oui, mais surtout à leur couple qui se concrétise, à tout l’amour qu’ils se portent l’un l’autre, à tout ce qu’ils sont en train de construire et aux rêves qu’ils réalisent. Ils sont mignons, quand même, et impossible de passer à côté de ça. “Mais un peu de patience pour les enfants, d’accord ? Je te considère encore trop comme un pour que des mini-toi arrivent en ce monde, Damon.” Qu’ils vivent leur vie et en profitent, d’abord. Ils ont le temps de faire des enfants magnifiques après ça.