Lexie a mal aux zygomatiques. Depuis plusieurs heures, elle déambule parmi les convives, un sourire plaqué sur son visage. Elle en a assez. Elle a envie de rentrer chez elle. Une pensée noire traverse son esprit : finalement, elle passe ses journées à jouer les potiches, au travail ou lors d’événements mondains. Lorsqu’elle présente la météo, elle sourit bêtement, désignant sur la carte les soleils et les nuages qui y sont dessinés – comme si les gens ne pouvaient pas regarder tout seul sur l’image … Elle n’est elle-même que rarement : lorsqu’elle est avec son frère ou les quelques amis en qui elle a confiance, lorsqu’elle se lâche en soirée, ou lorsqu’elle est formée au journalisme. Dans ces moments-là, elle revit, et a l’impression de laisser la véritable Lexie s’exprimer enfin. Ici, elle étouffe, dans sa longue robe émeraude à bustier, à écouter les banalités des invités. Une nouvelle soirée mondaine organisée par les Walker, encore. Un quelconque prétexte philanthrope trouvé pour que les convives se sentent utiles et importants, en exhibant leur portefeuille. Comme à son habitude, Lexie a été sollicitée par sa mère pour la partie artistique, sélectionnant des œuvres à exposer. Elle se perd un instant dans la contemplation d’une sombre forêt, un tableau assez lugubre, mais d’une réalité saisissante. Elle frissonne presque en imaginant la fraîcheur et la rosée de cette peinture matinale. Un tableau sombre, mais dans lequel elle sauterait à pieds joints si elle pouvait échapper à cette soirée guindée. Pourtant, comme à son habitude, elle sera sage, et jouera son rôle. Parce qu’elle a été bien éduquée, par plusieurs précepteurs. Et parce qu’elle éprouve une certaine loyauté pour la famille Walker, et a appris à ne pas déshonorer les siens, au moins quand sa mère, la redoutable Mary, est dans les parages.
Elle s’arrache à regret à la contemplation du tableau pour aller déposer sa coupe de champagne sur un plateau et en attraper une quatrième qu’elle porte immédiatement à ses lèvres. Elle a bu, assez pour survivre aux mondanités, trop pour conduire, trop peu pour mal se comporter. So regard croise celui de son frère, en pleine conversation un jeune homme d’environ son âge : il a de la chance, il a l’air d’avoir échappé pour l’instant aux vieilles aristos qui rêveraient que Channing s’intéresse à leurs filles.
La brunette continue à déambuler lorsqu’elle aperçoit Madame Fields qui la repère et se dirige vers elle. Et merde. Tout le monde, sauf elle. Cette vieille peau est d’un rasoir, à mentionner les soi-disant exploits de son fils, un jeune homme terne plus jeune que Lexie. Comme si ça pouvait l’intéresser. Heureusement, la jeune Walker croise la route de Sergio au même moment, posant sa main sur le bras d’un des organisateurs de la soirée.
« Bonsoir. »
Un sourire charmeur se dessine sur le visage de la jeune femme alors qu’elle retire sa main du bras de Sergio.
« Belle soirée, comme à votre habitude. Ma mère et mon frère doivent être ravis de faire appel à vous pour l’organisation de leurs mondanités. »
Elle boit une gorgée de champagne et plonge un regard coquin dans celui de Sergio.
« J’aimerais beaucoup faire appel à vos services, moi aussi, et découvrir vos nombreux talents. »
Elle se mordille la lèvre inférieure en laissant son regard outrageusement dévorer le corps de l’homme d’affaires.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Hypnotize, so sweet that you surrendеr. Fire in my eyes, enough to pull you under. My sky, sublime. One smile, you're mine. Sweet demon eyes, I got you levitating
Il défile entre les peintures et entre les invités comme si l’endroit lui appartenait, un sempiternel sourire chaleureux aux lèvres. Sergio serre des mains, s’incline, complimente, félicite, écoute. Il se conduit comme un caméléon, se fond dans la masse et s’éclipse dans les discussions deviennent ennuyantes à mourir ou quand il repère une personne bien plus intéressante, plus loin dans la foule. La coupe de champagne dans sa main met un temps interminable à se terminer, donne l’impression qu’il participe réellement aux festivités. Mais après tout, il ne perd pas de vue qu’il n’en est que l’un des organisateurs. Cela faisait plusieurs années désormais qu’il ne faisait plus réellement dans l’événementiel, se consacrait pleinement à sa carrière d’agent artistique. Cependant, il n’avait jamais coupé le lien avec bon nombres de relations créées dans le milieu, et les Walker en faisaient partie. Ce n’était pas une famille à qui il se permettrait de refuser quoique ce soit, surtout en connaissant leur puissance. Ce soir, ce n’était que l’une de ces énièmes soirées composées de gens fortunés, de personnes importantes et influentes qui prétendaient s’intéresser fortement à une cause. Le prétexte des collectes de dons pour une cause caritative avait toujours eu ce don pour rassembler l’élite australienne et aussi ridicule que cela soit, cette soirée prouvait une nouvelle fois que cette hypocrisie n’avait pas évoluée. L’occasion était juste parfaite pour flatter l’ego, exposer ses dernières réussites en affaires ou en vie familiale, le tout en dégustant ces petits fours hors de prix et ce champagne de qualité. La soirée ne serait une réussite que si à la fin de la soirée, tous les tableaux étaient partis. Ils seraient certainement stockés dans une cave ou dans une pièce annexe, déposés rapidement puis oubliés, les noms de peintre n’étant pas assez populaires pour susciter un réel intérêt. Mais quelle importance, n’est-ce pas ?
Il venait à peine de mettre fin à la discussion avec un banquier réputé du coin quand il vit la silhouette de la jeune Lexie se diriger vers lui. « Bonsoir Lexie. » Le sourire du mexicain se fit beaucoup plus spontané, cette fois-ci. Il avait eu l’occasion de rencontrer la cadette Walker à quelques occasions par le passé. S’il ne lui accordait pas le même crédit que son frère quand il s’agissait d’affaires, il devait toutefois admettre que la fréquenter était très agréable. « Il y a certaines collaborations que je ne peux pas refuser. » Il ne prendrait pas le crédit de cette soirée, la trouvant en réalité d’un inintérêt rare. Prêt à toutes les distractions, se retrouver face à la Walker était déjà sur la liste des moments les plus divertissants de la soirée. Encore davantage quand il crut percevoir quelque chose dépassant la conversation polie, dans ces mots. Le regard assumé, pétillant, scrutateur. Le ton de sa voix. La manière dont elle se mord les lèvres. « J’imagine que je pourrais me rendre disponible en cas de besoin. Il n’y aurait qu’à demander. » Les possibilités d’interprétation sont indéfinies, mais la perspective de tomber dans le piège de ce jeu de séduction d’apparence innocent se met à effleurer l’esprit de Sergio. « De vous à moi, j’ai une préférence pours les événements plus… intimes. » Ceux qui n’impliquaient pas cette posture raide, ce costume impeccable, des formules de politesse sans fin, par exemple. « Tout ce qui m’importe, c’est que vous passiez une bonne soirée. » Il aurait bien quelques idées encore pour améliorer celle-ci.
Cette soirée est étouffante, et Lexie rêve de pouvoir s’échapper. Malheureusement, en tant que fille Walker, elle se doit de rester encore un moment, et est obligée de bien se conduire. Mais la jeune femme qui déambule au milieu des convives, un sourire faux fixé sur son visage, n’est pas la véritable Lexie. Cette dernière est impétueuse, effrontée, audacieuse. L’héritière Walker est sage, guindée, bien éduquée. Et elle aime sa mère, à qui elle doit beaucoup, a priori. Elle soupire en se détachant des œuvres d’art qu’elle contemplait pour tenter de s’évader quelques minutes, et voit Madame Fields fondre sur elle. Heureusement, sa route croise celle de Sergio qui l’interpelle, alors que l’homme, faisant sans doute preuve de politesse, accepte d’échanger quelques minutes avec elle.
« Bonsoir Lexie. »
Un coup d’œil en biais vers Madame Fields apprend à la brunette que la vieille peau a finalement jeté son dévolu sur une autre jeune femme qui passait par là, sans doute mieux élevée et meilleure pour son fils, mais beaucoup moins riche. La conversation avec Sergio, quant à elle, se poursuit, alors que Lexie le félicite pour la soirée : si elle n’est pas à son goût, elle semble en tout cas satisfaire les convives, et c’est le principal.
« Il y a certaines collaborations que je ne peux pas refuser. »
Lexie pince les lèvres en souriant, semblant déceler une sorte de fuite, d’évitement. Elle plonge son regard dans celui de l’agent, comme pour tenter de lire en lui.
« Mais vous n’avez pas apprécié, apparemment. Qu’est-ce qui ne vous a pas plu ? Travailler avec mon frère et ma mère, ou organiser ce genre d’événement ? »
Elle s’approche de Sergio pendant quelques secondes, le temps de lui glisser à voix basse.
« Vous pouvez être honnête, je saurai garder votre secret. Promis. »
Puis elle s’autorise un instant d’égarement dans cette soirée guindée, quelques minutes pendant lesquelles elle peut être elle-même une jeune femme audacieuse qui profite de la vie. Dévorant Sergio du regard, elle lui fait du gringue.
« J’imagine que je pourrais me rendre disponible en cas de besoin. Il n’y aurait qu’à demander. »
Au grand étonnement de Lexie, l’agent ne semble pas fermé à ses avances, et rentre même dans son petit jeu. Un sourire illumine le visage de la brunette, alors que cette soirée prend soudain un tournant plus intéressant.
« De vous à moi, j’ai une préférence pour les événements plus … intimes. »
La jeune femme penche la tête sur le côté, observant son interlocuteur avec malice. Y aurait-il finalement une possibilité pour que la soirée se termine mieux qu’elle n’a commencé ?
« Cela nous fait au moins un point commun. »
Lexie avale quelques gorgées de champagne, sans lâcher du regard Sergio.
« Tout ce qui m’importe, c’est que vous passiez une bonne soirée. »
La jeune femme fait la moue, observant les alentours, les invités qui s’échangent des banalités tout en se vantant de leurs exploits et de leurs richesses, ou de ceux de leur progéniture. On est très loin d’une bonne soirée. Un moment agréable impliquerait quelque chose de plus déluré, et les possibilités sont multiples.
« Pour être honnête avec vous … ce n’est pas vraiment le cas. »
Elle hausse les épaules, terminant sa coupe de champagne avant de la reposer sur le plateau d’un serveur qui passe à proximité d’eux. La brunette s’approche de Sergio, posant son bras sur le sien alors qu’elle se hisse sur la pointe des pieds pour lui murmurer quelques mots à l’oreille, son souffle caressant sa peau.
« Mais je suis certaine que je pourrais davantage m’amuser si vous acceptiez de me montrer vos nombreux talents dont nous parlions plus tôt, lors d’un moment plus … intime. »
Un sourire coquin illumine son visage lorsqu’elle se détache de Sergio, l’observant impatiemment, tentant de deviner s’il acceptera de céder à ses charmes.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
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Sergio avait pris le pli avec les années. Il connaissait par cœur le déroulement de ce genre d’événement, savait quelle posture adopter, quel sourire porter, quelles flatteries offrir. Toute cette ambiance de la haute société ne reposait que sur du pouvoir et du paraître. Ici, cela importait en réalité peu de savoir qui vous étiez, ce que vous aviez fait de votre vie. Les invités de marque préféraient savoir qui vous connaissiez et ce que vous pourriez potentiellement leur apporter. Si cela n’avait pas été par pur intérêt personnel, Sergio aurait contenté de se faire inviter très certainement plutôt que de gâcher du temps dans l’organisation de cet événement. C’est pour cette raison que la question de Lexie le fait légèrement sourire. Elle a vu juste ; il n’est pas intéressé par tout ce cirque. Bien plus par sa présence, en revanche. Il ne lui faut pas beaucoup pour comprendre qu’elle ne fait que prétendre appartenir à ce monde. Les sourires sont faux, la tenue de gala loin de ses habitudes. « Je pourrais vous citer bien des raisons qui font que je ne suis pas pleinement satisfait d’avoir dû travailler sur cette soirée, mais ne serait-ce pas inapproprié de le faire ici ? » Il y a en fait beaucoup de choses qui pourraient apparaître comme tel. Ce jeu qui s’installe en est une, d’ailleurs.
Car Sergio n’est pas aveugle. Les regards insistants, les sourires en coin, les doigts délicats qui frôlent son avant-bras, les mots soufflés trop proche de son oreille. Et les sous-entendus, bon sang les sous-entendus. Lexie a toute son attention, quand bien même il sait qu’il ne devrait pas. De l’extérieur, leur discussion ne pourrait être perçue autrement que cordiale, et ils y comptaient bien, n’est-ce pas ? Il a un sourire en coin alors qu’il trempe ses lèvres dans le champagne, son intérêt certainement aiguisé par un jeu bien plus intéressant que celui de serrer des mains et d’écouter des egos surdimensionnés s’exprimer. Ce n’est certainement rien de comparable à un visage qui minaude devant lui, semble choisir chaque mot et chaque geste avec un soin -et un affront- particulier. « Je suis navré d’apprendre que la soirée n’est pas à votre goût. » Un regard vers sa montre lui apprend que l’événement est de toute manière commencé depuis bien assez longtemps. Sa présence n’était plus requise par qui que ce soit, il avait terminé son apparition. Personne ne leur prêtait attention.
« Il est encore tôt, et je suppose que plus rien ne me retient ici. Je doute que les lieux se prêtent à une quelconque forme… d’intimité, donc peut-être devrions-nous partir ? » L’homme comble la distance entre eux pour venir brièvement effleurer la hanche de la brune afin de s’assurer qu’elle soit la seule à entendre cette invitation directe.
Dans un premier temps, Sergio n’est qu’un outil pour Lexie, un moyen d’échapper à une mère pleine aux as qui rêve de caser son rejeton dans un mariage intéressé. L’agent se trouve juste au bon endroit au bon moment, sur le chemin de la brunette alors qu’elle tente d’éviter la vieille chouette. Mais, rapidement, la conversation prend une tournure plus intéressante, quand Lexie minaude et que Sergio ne semble pas insensible à ses charmes.
« Il est encore tôt, et je suppose que plus rien ne me retient ici. Je doute que les lieux se prêtent à une quelconque forme … d’intimité, donc peut-être devrions-nous partir ? »
La jeune femme frissonne au contact de la main de Sergio sur sa hanche, agréablement surprise par son invitation. Elle ne peut cependant s’empêcher de rire.
« Vous seriez surpris des recoins intéressants que l’on peut dénicher un peu partout, lorsqu’on se donne un peu de mal. »
Eh oui, la brunette s’était déjà absentée quelques minutes dans des salles dérobées, afin de pimenter quelque peu ces soirées ennuyeuses.
« Mais je pense que vous avez raison, nous aurons plus d’intimité, disons … chez vous ? »
Ou chez elle, peu importe, au final. Elle se fichait du lieu, seule l’activité comptait. Et surtout, la perspective d’éviter une nouvelle nuit, seule dans son lit, à devoir affronter la solitude et ses autres démons.
« Je vais aller prévenir mon frère pendant que vous allez chercher la voiture. »
C’est qu’elle est directive, la petite Walker, mais elle sait parfaitement ce qu’elle veut, et n’hésite pas à prendre les choses en mains. Elle rejoint Channing, en pleine conversation avec Mary.
« Je vais rentrer, je ne me sens pas très bien. Sergio Gutiérrez a gentiment offert de me ramener. »
Elle dépose un baiser sur la joue de son frère et adresse un signe de tête à sa mère.
« Mère. Je t’appelle demain, Chan. »
Et elle s’éclipse pour rejoindre Sergio. Ils ont à peine le temps de rejoindre l’appartement avant de s’arracher leurs vêtements, cédant au jeu de séduction initié quelques minutes plus tôt. Le lendemain matin, Lexie profite un instant de la caresse des draps satinés sur son corps nu. Alors qu’elle ouvre les yeux, elle voit que Sergio est déjà réveillé.
« Bonjour, toi » déclare-t-elle en souriant.
La brunette laisse ses doigts courir sur le torse de Sergio, l’observant en se mordillant la lèvre inférieure.
« Je crois qu’avant le petit-déj’, je me laisserais bien tenter par un petit peu d’exercice. »
Un nouveau sous-entendu, tout aussi clair que les précédents, alors qu’elle se redresse pour déposer ses lèvres sur celles de Sergio, prête pour un nouveau round.
Sergio Gutiérrez
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ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
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Ce n’était pas ainsi qu’il aurait imaginé la fin de soirée. En fait, avant que Lexie l’aborde, Sergio aurait imaginé passer encore bien deux ou trois heures dans ce milieu trop guindé à tenir des discussions sans intérêt juste par but de se faire voir, de se faire connaître. Il aurait tenu son rôle d’organisateur avec un charme impeccable et avec un naturel certain jusqu’à ce que l’heure soit assez avancée pour battre en retraite. Mais Lexie ? Lexie bouleversait tous ses plans. Il appréciait son audace, son intrépidité, le jeu de séduction qu’elle venait de mettre en place. Elle était sûre d’elle et Sergio n’était pas de ceux qui résistaient à un jeu si délicieux trop longtemps. La morale aurait probablement voulu qu’il s’abstienne, ne serait-ce que par respect pour Channing qui se tenait plus loin. Cependant, il n’avait pas besoin de savoir quoique ce soit. Le jeu en place était bien trop subtil pour attirer l’attention de qui que ce soit. « Ce serait avec plaisir. » Si elle le désirait, alors c’était chez lui que la soirée se terminerait. Il ne lui semblait de toute manière pas que la jeune femme ait vraiment attendu une autre réponse de sa part, vu la manière qu’elle eut de lancer les directives. Il ne put que rire en secouant la tête. « A tout de suite, alors. » Il termina sa coupe d’une traite, la déposa sur le plateau d’un serveur qui passait par-là et se mêla à la foule pour disparaître jusqu’à l’entrée pour demander au voiturier de bien vouloir lui conduire sa voiture.
Il aurait imaginé qu’ils s’installeraient sur le canapé autour d’un dernier verre, qu’ils profiteraient de la solitude pour continuer de faire monter la tension. Mais à peine le pas de la porte passée, ce fut contre le mur du couloir que leurs corps se heurtèrent, que les lèvres se trouvèrent dans des baisers fougueux. Ils n’eurent pas à s’embarrasser d’un dernier verre ou d’une discussion pour se retrouver entre les draps, abandonnant définitivement toute convenance.
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Il était près de 9h quand les lueurs du soleil réveillèrent l’homme. Il ne lui fallut que quelques secondes pour se remémorer la soirée de la veille, arborer un sourire pleinement satisfait en voyant le corps de Lexie lascivement étendu à ses côtés. Le drap la recouvrait en partie, ne laissant deviner sur ses épaules frêles, un bout de poitrine et ses bras. Elle avait l’air sereine dans son sommeil, ce qui capta le regard de Sergio pendant plusieurs longues minutes. Il n’avait pas envie de bouger, guère envie de retourner à la réalité. Jusqu’à croiser les deux émeraudes brillantes dardées sur lui. « Bonjour. » répéta-t-il avec un léger sourire, se satisfaisant de la sentir se rapprocher, promener ses doigts fins sur son torse. Visiblement, la jolie brune avait encore des idées derrière la tête, ce qui était loin de déplaire au mexicain qui accueillit ces lèvres avec plaisir. « Si je peux aider à satisfaire cette tentation… » Un regard soudainement plus pétillant, c’est dans le cou de la brune que la bouche de Sergio disparaît alors que ses mains viennent glisser le long de ses hanches, débarrassant par la même occasion le drap de sa silhouette. Il n’en faut guère plus pour que les corps viennent se retrouver, au moins aussi avides que la veille.
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La notion du temps a fini par perdre de son importance. Après une douche partagée et dûment méritée, c’est dans la cuisine que Sergio se retrouva, seulement vêtu d’un pantalon noir. Par habitude, il allume la machine à café, fait couler une première tasse de café fumant. Celui qui généralement était le premier d’une longue série durant sa journée. Mais le travail devrait attendre encore un peu ; il ne se serait pas attendu à ce que Lexie reste. Ce genre de bout de femme avait tendance à disparaître après avoir obtenu ce qu’elles désiraient. Pas elle, cependant. D’ailleurs, elle eut vite fait de le rejoindre dans la cuisine. « Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
La soirée avait pris une tournure inattendue. Elle avait commencé comme n’importe quel gala, avec l’ennui qui les caractérisait, les sourires forcés, l’intérêt feint, les mensonges éhontés. Et puis Sergio s’était retrouvé sur la route de la brunette, et tout avait volé en éclat. Lexie n’aurait jamais pensé qu’il céderait ainsi à ses avances, du moins pas si facilement. Après tout, il travaillait avec Mary et Channing, elle aurait pensé qu’il avait un peu plus de retenue que cela. Mais elle était ravie de voir que, comme elle, il faisait passer le plaisir et l’amusement avant le reste.
La fin de soirée avait été agitée, sportive, mouvementée. C’est pourtant comblée et ravie que la brunette avait fini par s’endormir aux côtés de l’agent. Pour une nuit supplémentaire, elle avait réussi à fuir la solitude qui hantait son grand appartement. Pour une nuit supplémentaire, elle arriverait à dormir correctement. Le lendemain matin, elle sentit le regard de Sergio posé sur elle lorsqu’elle ouvrit les yeux. La chambre baignait déjà dans la lumière du soleil. Quelques mots chuchotés et quelques caresses plongèrent à nouveau Sergio et Lexie dans une étreinte sauvage, alors que leurs souffles saccadés se mêlaient à leurs rires insouciants.
Après une douche toute aussi coquine que le réveil, la brunette retourna dans la chambre. Elle finit par retrouver sa culotte sous le lit. Ne souhaitant pas remettre sa robe bien trop habillée pour un matin décontracté, elle opta pour la chemise de Sergio, qu’elle boutonna à moitié. Finalement, elle rejoignit le Gutierrez dans la cuisine. Une bonne odeur de café vient chatouiller ses narines.
« Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? »
Un sourire coquin illumina le visage de la brunette à cette question. Elle s’assit sur le comptoir de la cuisine, juste à côté de Sergio, laissant sa jambe nue remonter le long de celle de l’agent.
« Je répondrais bien que tu t’es pas mal occupé de mon plaisir, ces dernières heures, mais … »
Elle prit la tasse des mains de Sergio, un petit sourire amusé sur ses lèvres, et but une gorgée de café.
« Mais j’avoue qu’un petit café me ferait le plus grand bien. »
La jeune femme laissa son regard courir sur les murs de la cuisine, cherchant une horloge, comme si la réalité semblait se rappeler à elle.
« Quelle heure est-il ? Je dois être au studio à 13H00 pour analyser les études météo et préparer la prise de fin d’après-midi. »
Si la météo était diffusée en direct, plusieurs essais étaient faits en amont pour vérifier les informations communiquées par la brune, son placement ou encore ses gestes.
« Tu dois aller bosser ? »
Parce qu’elle ne voudrait pas s’imposer. Elle lui laissait le choix de sa réponse, et il pouvait mentir s’il le souhaitait. S’il répondait oui, elle irait s’habiller et quitterait l’appartement. Mais s’il voulait faire un peu plus connaissance, elle resterait avec plaisir. La brunette n’était pas du genre à fuir après une nuit de folie, surtout pas lorsqu’elle connaissait son ou sa partenaire. Ils seraient amenés à se revoir, et même à bosser ensemble, alors elle ne voulait pas de malaise. Ils étaient deux adultes consentants, qui avaient pris du bon temps, et pouvaient maintenant échanger quelques mots autour d’un petit déjeuner. Et demain, s’il le fallait, ils pourraient travailler ensemble. Et tout serait normal, sauf peut-être en présence de son frère …
« Tu sais cuisiner ? Tu as le temps pour un petit déjeuner ? »
La brunette était une bonne cuisinière, elle se ferait un plaisir d’aider Sergio à la préparation et de passer en sa compagnie les quelques heures qui la séparait du boulot.
« Est-ce que … est-ce que tu dois voir Chan aujourd’hui pour un debriefing ? »
C’était là la seule conséquence à leur escapade qu’elle pouvait redouter. Chan, son avis, son jugement.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
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AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Hypnotize, so sweet that you surrendеr. Fire in my eyes, enough to pull you under. My sky, sublime. One smile, you're mine. Sweet demon eyes, I got you levitating
La matinée s’était prouvée être tout aussi surprenante que la fin de soirée. Sergio ne se serait pas attendu à ce que ce petit bout de femme reste au petit matin, à ce qu’elle continue de jouer ce jeu délicieux qui s’était installé entre eux. Peut-être que cela se terminerait une fois qu’elle franchirait le pas de la porte mais pour l’heure, il se montrait être plutôt satisfait de la tournure des événements. Au point qu’il ne chercha pas à dissimuler ce léger sourire entendu qui pointa au coin de ses lèvres, appréciant l’audace de la jeune Walker. Au dépit de son café, certainement. « S’il n’y a que cela pour continuer de te satisfaire. » Il n’avait pas de problèmes avec ça. Le café serait de toute manière de mise durant cette journée pour faire face à ses obligations. Tout en réactivant le ronronnement séducteur de la machine à café, il jeta un œil à l’horloge de la cuisine. Il n’était encore que 10h, assez tard pour perdre la matinée, encore tôt pour qu’ils aient besoin de se presser. « Tu as encore du temps devant toi. Qui plus est, tu as pris de l’avance, tu es déjà douchée. » Il lui lance un clin d’œil alors qu’il vient s’installer en face d’elle, profiter ainsi du calme pour ingérer sa dose de caféine. En général, son café était accompagné d’emails, de réseaux sociaux, de travail matinal. C’est ce qu’il aurait dû faire, mais la coupure faisait du bien. « Je dois, mais je le ferai plus tard. Sauf si tu cherches un prétexte pour t’échapper plus tôt. Je ne le prendrais pas mal. » Après tout, ce qu’ils avaient fait était pleinement spontané, n’engageait à absolument rien. Ils avaient juste transformé cette soirée en quelque chose d’agréable.
Et si tout ce qu’elle réclamait en retour était un petit-déjeuner, alors il se ferait un plaisir de s’exécuter. Avec son flegme matinal, il se releva du tabouret pour se diriger vers son frigo, l’ouvrir et considérer les options. « Je peux te proposer des toasts, des œufs, du bacon, des muffins, probablement m’essayer à des pancakes. Selon toi, j’ai l’air d’être un homme qui cuisine ? » Il s’amuse de connaître son avis. En toute franchise, il n’était pas un cuisiner émérite. L’argent l’avait incité à céder fréquemment aux plaisirs du traiteur raffiné. Mais d’un autre côté, il aimait les bonnes choses et tenait un train de vie rigoureux, lui imposant de bons choix jusque dans son alimentation. Et il aurait été ravi de discuter cuisine, mais c’était un tout autre sujet qui vint sur le tapis. Channing. Un souci qui lui avait effleuré l’esprit la veille, les règles implicites qu’il avait questionnées. « Peut-être pas aujourd’hui mais je suppose qu’on se recroisera très vite. » Elle a l’air un peu moins sûre d’elle à la mention de son aîné, ce qui pousse le mexicain à venir dans son dos, poser les mains sur ses épaules. « Si jamais la question se posait, je dirais que je t’ai raccompagnée chez toi après t’avoir souhaité une bonne nuit. » Il dépose un baiser dans le cou découvert. « Il n’a pas besoin de savoir. » Il valait mieux pour leurs futures affaires.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Après une nuit coquine, une matinée sauvage et une douche intense, Lexie enfile sa culotte et la chemise de Sergio avant de rejoindre ce dernier dans la cuisine. Elle lui pique son café en s’installant sur le comptoir, et l’interroge sur l’heure et ses obligations professionnelles. Elle lui offre ainsi une porte de sortie : s’il voulait qu’elle parte, elle le ferait. Mais il ne semblait pas pressé.
« Tu as encore du temps devant toi. Qui plus est, tu as pris de l’avance, tu es déjà douchée. »
Bon public, elle rit à sa remarque et à son clin d’œil entendu, ne pouvant s’empêcher d’afficher un nouvel air coquin. Et, haussant les sourcils, elle ajoute.
« Sauf si on fait encore des cochonneries. »
Elle hausse les épaules en riant.
« Je dois, mais je le ferai plus tard. Sauf si tu cherches un prétexte pour t’échapper plus tôt. Je ne le prendrais pas mal. »
Elle sourit doucement : ainsi, lui aussi lui offre une porte de sortie. Elle boit une gorgée de café et secoue la tête.
« Non, je suis bien ici. Je pense qu’on est assez grands pour avoir une conversation intéressante sans pour autant en déduire qu’on va commencer une relation amoureuse. »
Elle hausse une nouvelle fois les épaules.
« On s’est bien amusés, c’est tout. Et on va devoir retravailler ensemble, alors évitons qu’il y ait un malaise entre nous. »
Surtout en présence de Chan. Il sentirait tout de suite que quelque chose cloche. Son estomac la distrait de son inquiétude, alors qu’elle questionne Sergio sur ses talents culinaires.
« Je peux te proposer des toasts, des œufs, du bacon, des muffins, probablement m’essayer à des pancakes. Selon toi, j’ai l’air d’être un homme qui cuisine ? »
Elle le dévisage de haut en bas, sans aucune retenue, et se penche pour examiner le contenu de son frigo. Entre ça, et sa remarque sur les pancakes, elle pense avoir suffisamment d’indices pour se faire une idée sur la question.
« Je pense que tu vis seul et que tu as donc dû apprendre les bases, mais que tu n’excelles pas en cuisine. En tout cas, les pancakes, c’est ma spécialité ! Si tu veux, je peux t’apprendre. »
Elle ouvre déjà à nouveau le réfrigérateur pour en sortir les ingrédients dont elle a besoin, et fouille dans les placards sans aucune retenue. Finalement, elle se retourne vers Sergio, plongeant son regard dans le sien.
« Et moi alors, j’ai l’air d’être une femme qui cuisine, selon toi ? »
Elle lui retourne sa question, curieuse de savoir ce qu’il pense d’elle sur ce point. En réalité, elle aimerait connaître son opinion sur pas mal d’autres choses, mais n’osera jamais demander. Alors elle continue à se concentrer sur le petit-déjeuner.
« J’ai besoin d’un saladier et d’un fouet aussi. Et on peut aussi préparer d’autres choses en attendant que les pancakes cuisent, parce que tout cet exercice m’a donné une faim de loup. »
Un sourire coquin illumine son visage alors qu’elle cesse un instant l’exploration de la cuisine du mexicain pour laisser son doigt courir sur le torse de son hôte et s’arrêter à la couture son boxer. Elle se mordille un instant la lèvre avant de se replonger dans sa tâche culinaire et de casser les œufs. Son esprit divague, et l’image de son frère s’impose à elle. Elle questionne donc Sergio afin de savoir s’il va voir Channing aujourd’hui.
« Peut-être pas aujourd’hui mais je suppose qu’on se recroisera très vite. »
Elle évite le regard de l’agent mais sans sa présence dans son dos. Elle apprécie la chaleur de ses mains rassurantes sur ses épaules.
« Si jamais la question se posait, je dirais que je t’ai raccompagnée chez toi après t’avoir souhaité une bonne nuit. Il n’a pas besoin de savoir. »
Elle se contente de hocher la tête pour acquiescer, parfaitement d’accord avec le mexicain. Puis elle sent ses lèvres effleurer son cou, alors qu’il y dépose un baiser. Elle frissonne à ce contact, un sourire se dessinant à nouveau sur ses lèvres.
« Si tu veux qu’on arrive à finir la préparation du petit-déjeuner, tu ferais mieux de contrôler tes mains. Sinon, je ne suis pas certaine de pouvoir contrôler le reste de mon corps. »
Parce que là où il pose ses mains et sa bouche, c’est tout le corps de la brunette qui s’embrase et en redemande encore.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
Hypnotize, so sweet that you surrendеr. Fire in my eyes, enough to pull you under. My sky, sublime. One smile, you're mine. Sweet demon eyes, I got you levitating
Il avait déjà eu l’opportunité de croiser la jeune Walker. Entre les événements organisés par sa famille et la relation qu’il entretenait avec son aîné, les occasions n’avaient pas manquées. Cependant, elle était bien loin de tout ce qu’il aurait pu imaginer. Beaucoup plus pétillante, fougueuse, imprévisible. L’enfant terrible pour sa mère certainement, mais un délice pour lui. Dans tous les sens du terme, d’ailleurs, et il ne retient pas son rire face à l’allusion. Ils pourraient encore repartir pour un round, en effet, repousser encore l’heure où ils devraient retourner à leurs responsabilités et à leur sens commun. L’offre était tentante. Exhibait un autre aspect qui lui plaisait ; il n’y avait aucune gêne entre eux ce matin. Ils s’étaient amusés parce qu’ils en avaient envie mais au petit matin, il ne restait plus aucune ambiguïté. Juste une porte ouverte et le serment implicite que ce qu’il s’était passé sous son toit n’en sortirait pas. « Dans ces conditions, ce serait en effet un plaisir de retravailler ensemble. » Il lui lance un sourire entendu, la laisse comprendre ce qu’elle souhaite alors qu’il se dirige vers son frigo, retourne à des préoccupations d’un autre genre. C’est bien suffisant pour attirer l’attention de la brune et il s’amuse de la voir fureter de la sorte, se faire une idée préconçue de qui il est, ce qu’il sait fait. Elle vise presque juste. « Je pourrais te surprendre. Mais je te laisse la main mise sur les pancakes, alors. » Ce n’était pas comme s’il allait sincèrement avoir son mot à dire vu la façon dont elle investiguait déjà sa cuisine, tous ses placards y passant.
Lui demander la réciproque lui offrit une excuse pour l’observer de plus près et au grand jour. Cette chemise trop grande avait quelque chose de sexy sur elle, probablement lié au fait que chaque mouvement de bras vers le haut du placard dévoilait son fessier. « Je pense que tu sais cuisiner, mais que tu ne le fais jamais. Manque de temps, d’envie. » Elle était trop menue pour accumuler les excès. Selon lui, elle était de ces femmes qui oubliaient de manger et cédaient plus facilement au take out qu’aux courses. Mais Lexie savait ce qu’elle faisait. Que ce soit dans sa manière de demander les ustensiles ou dans son attitude effrontée à tenter de l’allumer. Appuyé sur le rebord du comptoir, le sourire du mexicain s’élargit au fur et à mesure que le doigt inquisiteur glisse sur son torse, s’arrête juste à temps pour ne pas laisser présager un retour à d’autres activités. « Des problèmes à te concentrer, Lexie ? » Il effleure sa hanche de sa main pour passer derrière elle, atteindre le saladier et le fouet. Comme demandé. « Je m’occupe de l’accompagnement. » Du moins, il essaye en sortant le bacon du frigo, ainsi que des fruits frais. Mais aussi attirée la jeune femme a-t-elle l’air d’être par le petit-déjeuner, les idées divaguent.
Sergio ne sait pas exactement comment Channing réagirait s’il apprenait pour cette liaison d’une nuit. Pas que cela le regarde ; c’était un simple élan de curiosité. Le mexicain savait qu’il piétinait ici sur une limite invisible, pourtant présente. Il valait mieux pour eux deux rester dans le secret. Qui plus est, il n’avait pas envie d’aborder le sujet de l’aîné Walker, pas après une telle nuit. Il préfère de loin retourner jouer avec le feu, profiter de ce baiser dans le cou pour humer le parfum de la brunette. Il la sent frémir, et cela le fait esquisser un sourire joueur. Les mains ne sont pas sages comme il le faudrait, il prend un malin plaisir à les poser sur ses cuisses pour lentement les faire remonter sur ses hanches, passant sous la chemise. Cette fois, c’est sa nuque qu’il embrasse. « Il va bien falloir te concentrer pourtant. Pas de petit-déjeuner, pas d’énergie. » Il aurait adoré remettre le couvert, mais la belle avait déjà été très demandeuse ce matin. Sergio fini par s’éloigner, quoique un peu à regret, attraper la planche à découper sur le plan de travail et un couteau pour les découper en tranches, mettre la main à la patte. Son regard néanmoins ne quitte pas totalement la brune, se repose sur elle à quelques reprises. Est-ce que c’était un jeu qui deviendrait régulier ?
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Lexie déambule dans la cuisine de Sergio, un endroit dans lequel elle n’aurait jamais pensé se trouver si on lui en avait parlé la veille. Et pourtant, elle n’est pas mal à l’aise. Au contraire, elle envahit l’espace rapidement, ouvre le frigo, fouille dans les placards, et prend en main la préparation des pancakes, tout en discutant avec Sergio.
« Je pense que tu sais cuisiner, mais que tu ne le fais jamais. Manque de temps, d’envie. »
Elle rit doucement, mélangeant la pâte qu’elle vient de préparer.
« Je ne cuisine pas au quotidien, mais assez régulièrement. Et quand je ne le fais pas, c’est par manque de temps, pas d’envie. J’adore être en cuisine, en réalité. Un trait que je partage avec Chan, d’ailleurs. »
Elle évoque son frère une nouvelle fois, comme pour signifier à Sergio, et se rappeler à elle-même aussi, que les activités sportives des dernières heures ont une fin. Pourtant, cela n’empêche pas l’agent d’effleurer son corps avec le sien, de se coller à elle, la faisant frissonner. Et visiblement, il s’amuse bien de l’effet qu’il lui fait.
« Des problèmes à te concentrer, Lexie ? »
Elle rit, tout en tentant de se concentrer sur la préparation du petit déjeuner.
« Attention, Sergio. On peut être deux à jouer à ce petit jeu-là. »
Et la brunette est douée pour ça : séduire, user de ses charmes et de son corps. Elle doute qu’il résisterait bien longtemps à ses caresses et à sa bouche. Après tout, elle a des années pratiques, et il n’est qu’un homme.
« Il va bien falloir te concentrer pourtant. Pas de petit-déjeuner, pas d’énergie. »
Elle fait la moue un instant mais ne peut retenir un sourire, face à cet impératif, à mi-chemin entre l’ordre et le conseil, ponctué par un baiser dans le cou.
« A vos ordres, chef ! »
Alors elle met la poêle à chauffer et débute la cuisson des pancakes, tout en échangeant des banalités avec Sergio. Et lorsqu’ils s’installent pour prendre le petit-déjeuner, elle lui parle de la présentation de la météo, du journalisme, et l’interroge sur son boulot. Après avoir aidé l’agent à ranger la cuisine, elle s’éclipse dans la chambre et se rhabille. Elle revient quelques minutes plus tard, son téléphone à la main.
« Mon taxi est là. Il faut vraiment que j’y aille. »
Elle porte sa belle robe de la veille, même si sa coiffure n’est plus aussi sophistiquée qu’hier. Elle n’a plus le temps de repasser chez elle, et se contentera d’enfiler les vêtements qu’on aura préparé pour elle au studio.
« Si l’occasion se présente, et que mes pas me ramènent par chez toi, je me laisserais bien surprendre par ta cuisine. »
Elle fait un clin d’œil à Sergio avant d’ouvrir la porte d’entrée. Pas de baiser d’au revoir, ils ne sont pas un couple. Pas de promesse de se revoir ou de se rappeler non plus, juste l’éventualité qu’ils pourraient à nouveau déraper, s’ils se recroisaient. Et c’est largement suffisant.
« Je me suis bien amusée. A bientôt. »
Puis elle quitte la villa et s’engouffre dans le taxi, direction le travail, direction la vie réelle.
@Channing Walker : Bouche toi les yeux, ferme tes oreilles, ou l'inverse !