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 (Andy & Lincoln) Let the fire burn the ice

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Message(#)(Andy & Lincoln) Let the fire burn the ice EmptyVen 18 Juin 2021 - 0:07


Let the fire burn the ice. -- @Andy Hamilton
J’ai longtemps pensé à reprendre ma vie en main en retournant sur les bancs d’école, mais je n’ai jamais su ce que je voulais réellement faire comme métier après avoir abandonné mon rêve de vivre de la danse, jusqu’à ce que je trouve ce travail au parc de ferrailles en janvier dernier. Même si au départ j’ai cru qu’il ne s’agirait que d’un boulot temporaire comme tous les autres qui ont précédé, j’ai rapidement éprouvé de l’intérêt pour le domaine automobile. Après quelques mois de réflexion, j’ai présenté mon projet à mes parents en espérant qu’ils accepteraient de financer mes études. Disons que j’ai un peu fait le saut en voyant les frais de scolarité. Heureusement pour moi, ils ont accepté et j’ai donc pu envoyer ma demande d’admission. Aujourd’hui, j’ai enfin reçu la réponse et j’ai décidé de surprendre ma mère en allant lui annoncer la bonne nouvelle au cabinet où elle travaille. Ce n’est peut-être pas un métier prestigieux comme Tessa et Peter, mais j’ai pour une fois la sensation de prendre une bonne décision pour mon avenir. Pour une fois, je n’ai pas envie de foirer. Je sais que les deux prochaines années ne seront pas faciles puisque je devrai travailler en plus d’étudier et que je n’ai pas été à l’école depuis onze ans, mais ça fait du bien d’avoir un projet auquel s’accrocher.

Après quelques minutes à tourner en rond dans le quartier, je trouve finalement un stationnement intérieur avec une enseigne indiquant qu’il reste des places disponibles. Je gare donc ma voiture sans plus tarder et je sors de mon véhicule après avoir pris la lettre sur le siège passager. Dès le moment où je referme ma portière, toutefois, je réalise que je n’ai pas mes clefs sur moi. « Non… » Je me retourne brusquement vers ma voiture tout en fouillant une deuxième fois dans mes poches. Et là, je les aperçois, sur mon siège. Si elles pouvaient parler, elles me nargueraient. Clairement. « Oh mais je suis con! » J’essaie d’ouvrir ma portière, mais elle est évidemment verrouillée, tout comme les autres ainsi que ma valise d’ailleurs. Je dois donc me rendre à l’évidence que je n’aurai pas le choix d’appeler une dépanneuse pour qu’on vienne ouvrir ma portière. Ne sachant pas dans combien de temps j’obtiendrai du service, j’appelle sans plus attendre. Au pire j’irai voir ma mère en attendant s’ils ne peuvent pas être ici avant un moment. « Oui bonjour, j’ai embarré mes clefs dans ma voiture. » expliqué-je en soupirant. J’entends difficilement la personne à l’autre bout du fil, l’appel coupe. « Allô? Est-ce que vous m’entendez? » La réception doit être mauvaise à cause des murs de béton. « Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaallô? » Je décolle mon téléphone de mon oreille pour vérifier que l’appel est toujours en cours. « Je ne sais pas si vous m’entendez toujours mais si oui, je vais me déplacer pour avoir plus de signal. » Trop concentré sur mon appel, je ne remarque pas les gens qui se dépêchent de sortir du stationnement un peu plus loin.

« Est-ce que vous m’entendez mieux? J’approche de la sortie là. » C’est à cet instant qu’un drôle de bruit attire mon attention derrière moi. J’ai à peine le temps de me retourner qu’un bloc de béton s’écrase sur une voiture tout près. Sous l’impact, les fenêtres se brisent et l’alarme antivol se déclenche. Je sursaute en entendant le bruit retentissant et j’ai le réflexe de me jeter au sol pour me protéger. Le cœur battant la chamade, je tente de me relever mais une douleur cuisante me cloue au sol. Je ne peux faire autrement que de lâcher un cri lorsque mon regard se pose sur le morceau de verre enfoncé dans ma cuisse et sur mon jean imbibé de sang. « Oh my god. » Je tente de me relever une deuxième fois mais même constat, ça fait un mal de chien. En panique, je regarde autour de moi dans l’espoir d’attirer l’attention de quelqu’un, mais je ne vois personne et j’ai perdu mon téléphone dans ma chute. « Y’a quelqu’un? » Je hurle malgré l’alarme qui ne cesse de sonner tout en me tenant la cuisse avec mes deux mains tremblantes dans l’espoir de calmer la douleur sans trop de succès. J’ai juste envie de retirer le morceau de verre pour me soulager, mais je résiste à la tentation, conscient que ce serait une mauvaise idée. Du coin de l’œil, j’aperçois enfin quelqu’un s’approcher de moi. « Je ne suis pas capable de me lever. » dis-je sur le bord de l’hyperventilation avant de réaliser qu’il s’agit d’Andy. Si en temps normal je n’aurais rien voulu savoir de son aide, je ne suis pas vraiment en position de faire mon difficile aujourd’hui.
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Message(#)(Andy & Lincoln) Let the fire burn the ice EmptyDim 20 Juin 2021 - 19:11

Après 24h de garde éprouvantes, Andy quitte la caserne sans s’attarder, un sac à bandoulière contenant quelques affaires sur l’épaule et suivi de près par son chien Shelby. En effet, une fois ses marques prises chez les pompiers de Brisbane, le brun a rapidement demandé s’il pouvait emmener son chien à la caserne durant ses gardes, et la demande a été facilement acceptée. Shelby est même devenu la mascotte et s’est mis pas mal de pompiers dans la poche ! Alors qu’il traverse le quartier, il reçoit un appel d’un numéro inconnu. Il s’arrête donc un instant pour prendre le temps de décrocher. Il s’agit de la maîtresse d’Arya. Andy est tout d’abord inquiet. Il sait qu’il ne peut pas être à l’heure à la sortie de l’école alors il s’est arrangé avec une voisine dont le fils est dans la même classe qu’Arya pour qu’elle ramène les deux enfants et garde la petite chez elle jusqu’au retour d’Andy, mais si ça se trouve il y a eu un problème aujourd’hui par rapport à ça ? L’institutrice le rassure rapidement sur ce point mais commence à lui expliquer qu’Arya n’a pas un bon comportement en classe, qu’elle est agitée, qu’elle n’écoute pas les consignes, et qu'elle aurait même mordu un enfant aujourd’hui… Mais Andy n’écoute qu’à moitié le monologue de la maîtresse. Sans doute parce qu'il a tendance à penser que ceux qui critiquent sa fille ont tort, mais aussi parce qu’en face de lui, il observe un chantier qui ne semble pas très fiable. Des ouvriers font des travaux au-dessus de l’entrée d’un parking souterrain alors que la structure ne semble pas très stable. Il a un mauvais pressentiment et son expérience de pompier le laisse penser qu’un danger est imminent.

“Désolé, il faut que je vous laisse. Merci de m’avoir prévu.” Il coupe court et raccroche le téléphone avant de traverser la rue pour aller voir le chef de chantier. Celui-ci le calcule à peine et ne prend aucunement en considération les avertissements qu’il tente de lui faire entendre. Il voit alors de la poudre grise tomber du plafond au niveau de l’entrée du parking, signe d’un risque d’effondrement à tout moment. “Mais putain je vous dis qu’il faut arrêter ce chantier, vous voulez qu’il y ait des morts ou quoi ?!” Hurle-t-il sur le type pour se faire entendre malgré les bruits de marteaux-piqueurs. Mais le gars fait semblant de ne pas le voir et Andy doit se rendre à l’évidence qu’il n’a aucun moyen d’arrêter ce futur massacre. Alors faute de mieux, il ne réfléchit pas plus longtemps et court à l’intérieur du parking pour signaler à toutes les personnes qu’il croise à l’intérieur qu’ils doivent évacuer au plus vite.

Il suit l’instinct de Shelby pour repérer les personnes le plus rapidement possible et leur permettre d’évacuer. Mais alors qu’il hésite entre faire un dernier tour et sortir pour se mettre lui aussi hors de danger, un gros bruit se fait entendre. Il n’a pas le temps de se mettre complètement à l’abri qu’une partie de plafond en béton s’écroule juste à son niveau. Par réflexe, il se jette sur le côté pour esquiver la masse impressionnante de gravas qui chute. Après quelques secondes de stupéfaction, il reprend ses esprits et jette un œil à son épaule droite qui lui fait légèrement mal. Il a une grosse éraflure mais la blessure est superficielle et semble sans gravité, tant mieux. Il regarde ensuite autour de lui, cherchant son chien du regard. Il le repère rapidement quelques mètres plus loin, sain et sauf. Andy se relève pour le rejoindre, mais l’animal s’éloigne de lui, comme pour l’inciter à le suivre. Le brun le fait sans réfléchir et, malgré l’alarme de voiture qui lui casse la tête, il finit par entendre une voix. Merde, tout le monde n’a pas eu le temps de sortir… Il s’approche et apprend que le jeune homme est blessé.

Plus que la blessure de la victime, c’est son identité qui laisse Andy un instant sans voix. Link. Il ignore ce que le destin s’amuse à faire mais il aurait clairement préféré éviter de revoir le jeune homme dans de telles circonstances… Sans doute encore plus inquiet que s’il s’agissait d’un inconnu, le brun se hâte près de lui et s’agenouille pour se mettre à son niveau. Il jette un œil à sa jambe. Un morceau de verre semble profondément enfoncé puisqu’il perd beaucoup de sang. Il relève les yeux vers Link, qui semble paniqué. “Je sais que c’est pas facile mais faut que tu restes calme. Essaye de respirer lentement, et regarde ailleurs si ça peut t’aider. Je sais que c’est dur mais si tu paniques ça va empirer les choses.” Lui explique le pompier d'une voix qui se veut apaisante. Andy sait que l’état de stress des victimes peut aggraver les hémorragies, et vu la situation il ignore combien de temps les secours vont mettre avant de pouvoir intervenir... Il doit donc tout faire pour limiter la perte de sang du bouclé. Il prend quelques secondes pour analyser la blessure avant de rendre son verdict. “Je vais devoir laisser le morceau de verre où il est, sinon tu vas perdre plus de sang.” Lui explique-t-il. Il jette un coup d'œil autour de lui pour trouver un tissu qui pourrait l’aider à compresser la plaie. Qu’est ce qu’il a fait de son sac ? Bonne question… Il a dû le lâcher à un moment donné. Il n’a pas le temps de chercher et décide donc d’enlever son tee-shirt et en déchire un morceau qu’il utilise comme compresse qu’il pose sur la plaie, autour du morceau de verre. Il exerce une pression, espérant que cela suffise à stopper le saignement. Si ce n’est pas le cas, il sera peut être obligé de faire un garrot, mais puisque c’est une opération plus risquée, il tente d’abord de résoudre le problème sans y recourir. Alors que Shelby s'approche de Link comme s'il cherchait à le réconforter, Andy garde l'esprit pratique et se demande comment sortir de là au plus vite. “Est ce que tu as ton téléphone avec toi ? Tu sais si le réseau passe ici ?”  Demande-t-il à Link puisque de son côté, son portable était dans son sac laissé il ne sait où. Vu l’épaisseur des murs, il y a sans doute peu de chances qu’ils puissent appeler qui que ce soit mais ça vaut le coup de tenter.
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Message(#)(Andy & Lincoln) Let the fire burn the ice EmptyDim 27 Juin 2021 - 19:30


Let the fire burn the ice. -- @Andy Hamilton
Des conneries, j’en ai faites pas mal depuis que je suis en âge de marcher. Je me suis blessé à plusieurs reprises, mais jamais aussi intensément. Jamais au point d’avoir peur pour ma vie, pas comme en ce moment. La douleur et la vue du sang qui coule le long de ma cuisse provoquent tout un tas d’émotions et j’ai du mal à garder mon sang froid, surtout lorsque j’ai le malheur de penser que le plafond du stationnement pourrait littéralement me tomber sur la tête. Je veux sortir d’ici, j’ai besoin de sortir d’ici. J’essaie, mais j’en suis incapable, je dois me rendre à l’évidence que je devrai attendre que quelqu’un vienne m’aider, en espérant qu’il ne sera pas trop tard. J’essaie de crier, mais l’alarme anti-vol du véhicule près de moi est si bruyante que mes essais ne sont pas très concluants. Désespéré et paniqué, les battements de mon cœur accélèrent tout comme le rythme de ma respiration. Alors que je croyais bien être seul dans le stationnement sous-terrain, j’aperçois Andy qui s’approche de moi. Jamais je n’aurais cru qu’un jour je serais de nouveau si content de le voir. « Je sais que c’est pas facile mais faut que tu restes calme. Essaye de respirer lentement, et regarde ailleurs si ça peut t’aider. Je sais que c’est dur mais si tu paniques ça va empirer les choses. » Je ne me sens pas du tout rassuré par les paroles d’Andy, considérant que j’angoisse déjà. « Je ne veux pas mourir. » lui dis-je d’une voix tremblante, au bord des larmes, tout détournant la tête pour ne plus regarder ma blessure comme il l’a suggéré. Je ferme mes yeux et je me concentre sur ma respiration. Inspire, expire. Inspire, expire. Je fais de mon mieux pour essayer de me calmer, mais c’est difficile avec l’alarme qui va bien finir par me rendre sourd. « Je vais devoir laisser le morceau de verre où il est, sinon tu vas perdre plus de sang. » Je rouvre les yeux en reniflant, puis je hoche rapidement la tête. « Ok… » Je jette un coup d’œil autour de moi pour voir si les secours sont là, mais mon regard s’arrête plutôt sur un chien. Il a l’air beaucoup plus calme que moi, d’ailleurs. « C’est ton chien? » Penser à autre chose me fait du bien et aide ma respiration à retrouver un rythme un peu plus normal. Jusqu’à ce qu’Andy exerce une pression sur ma blessure, ce qui m’arrache un gémissement douleur tandis que je pose ma main sur la sienne par réflexe, pour le faire cesser. « Putain ça fait mal. T’as pas du fort avec toi? » demandé-je en en grimaçant de douleur. Évidemment, je sais que la réponse est non, ce serait assez surprenant qu’il se promène avec une bouteille de vodka dans ses poches de pantalons.

Je ferme de nouveau les yeux et je prends une grande inspiration tout en retirant ma main de sur la sienne. C’est à ce moment que le chien s’approche de moi et je rouvre les yeux en sentant son nez humide me chatouiller le bras. Un petit sourire étire mes lèvres et je commence doucement à le flatter sans me préoccuper du fait que mes mains sont couvertes de sang. « Est ce que tu as ton téléphone avec toi ? Tu sais si le réseau passe ici ? » Je me redresse un peu pour regarder autour de moi à la recherche de mon téléphone. Je l’avais dans mes mains quand une partie du plafond s’est effondré, mais je ne l’ai pas revu depuis. « Je l’avais dans mes mains avant de tomber, je ne sais pas il est où. » Je ne suis pas convaincu que l’écran a survécu au choc contre le bitume, même si ça ne nous empêcherait pas de faire un appel. « J’étais au téléphone, mais le réseau était pourri. T’as pas le tien? » Probablement pas s’il te demande le tien, Lincoln. Comment on va pouvoir sortir d’ici si on n’a pas les moyens de contacter personne? Je le vois déjà me dire qu’il va revenir, comme dans les films, et juste penser à me retrouver de nouveau seul suffit à ranimer mon angoisse. « Ne me laisse pas tout seul s’il te plait… » lui demandé-je en l’implorant du regard sans comprendre comment il fait pour être si calme dans les circonstances, comme s’il s’était trouvé dans ce genre de situation toute sa vie. « Comment ça se fait que tu n’as pas peur? » Ou peut-être est-il simplement meilleur que moi pour le cacher. Dans tous les cas, sa façon d’agir a au moins le bénéfice de m’apaiser. Un peu.
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Message(#)(Andy & Lincoln) Let the fire burn the ice EmptyVen 2 Juil 2021 - 20:09

Depuis qu’il travaille comme pompier, Andy est intervenu sur des centaines d’accidents et d’incendies, mais c’est la première fois qu’une personne qu’il connaît et qui compte pour lui fait partie des victimes. Lui qui est toujours particulièrement touché et compatissant par rapport aux blessés, c’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de Lincoln. Quand il se rend compte que c’est lui dans ce parking, il sent d’ailleurs son cœur se serrer. Est-ce le fait de le revoir, ou de le savoir mal en point ? Sans doute un peu des deux. En tout cas, il ne prend pas vraiment le temps de réfléchir à ses états d’âmes et se presse plutôt pour lui venir en aide.

Il tente de l’aider à rester calme, mais il se rend compte que ce n'est pas gagné quand Link lui dit qu’il ne veut pas mourir… Face à la détresse dans laquelle il semble se trouver, Andy a envie de le prendre dans ses bras pour le rassurer, mais il se doute que ce serait malvenu, alors il se contente de prendre sa main et croise son regard avant de reprendre la parole. “T’inquiètes pas, tu vas pas mourir.” Lui fait-il savoir d’un ton assuré. Il est convaincu que Link va s’en sortir ; même si sa blessure le fait sans doute beaucoup souffrir, son artère ne semble pas touchée donc les conséquences ne devraient pas être trop graves si les secours le prennent en charge à temps. Cela dit, Andy ne peut pas se contenter de lui apporter un soutien moral vu la situation, c’est plutôt son côté professionnel qui reprend le dessus pour lui porter les premiers soins en attendant de pouvoir sortir d’ici. Alors qu’il est concentré sur la blessure, il relève un instant les yeux lorsque Link le questionne. “Ouais, il s’appelle Shelby. Il a tendance à me suivre partout, même dans les parkings qui s'effondrent..." Répond-il dans un fin sourire en regardant son chien qui semble être le plus détendu des trois. L’animal a toujours été doué pour apaiser Andy lorsqu’il est stressé, et il espère que sa présence aura le même effet sur Link. “T’as des animaux toi ?” Lui demande-t-il alors, songeant que le faire parler peut l’aider à moins penser à la douleur.

Mais cela ne fonctionne pas suffisamment lorsque le pompier exerce une pression sur la plaie pour tenter d’arrêter le saignement. Il est tenté d’arrêter face au gémissement de douleur de Link, mais il prend sur lui pour rester concentré, conscient que c’est la seule manière pour que le bouclé s’en sorte sans séquelle. “Nan désolé, je suis pas alcoolique à ce point..!” Fait-il remarquer suite à la question de Link. Même s’il aime bien boire, il le fait plutôt avec des amis et n’est pas du genre à se saouler tout seul avec une bouteille planquée dans son sac. Et puis même si c’était le cas, comme il a perdu son sac en cours de route, il ne l’aurait même pas eu avec lui.

Désireux de quitter les lieux le plus rapidement possible afin que Link puisse être pris en charge à l’hôpital, Andy lui demande s’il a son téléphone avec lui. Quand il apprend qu’il l’a perdu suite à l’accident, le brun jette un œil autour d’eux pour voir s’il l’aperçoit, en vain. “Nan, il était dans mon sac et je crois que je l’ai lâché avant d’entrer dans le parking…” Explique-t-il, s’en voulant un peu de ne pas avoir l’appareil avec lui dans un moment aussi critique. Alors qu’Andy réfléchit à la possibilité de faire le tour du parking pour chercher une issue ou un téléphone, Link semble lire dans ses pensées. Il l'implore de ne pas partir. Andy n'aurait jamais imaginé entendre une telle phrase sortir de la bouche du bouclé, il doit vraiment être en panique... “Je vais rester avec toi, t’inquiètes pas.” Répond-il pour le rassurer. Link le questionne ensuite sur son calme. “ça fait plusieurs années que je bosse chez les pompiers, ça m’a appris à garder mon sang froid et intérioriser mes peurs.” Explique-t-il avec sincérité. Il a toujours des peurs, peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas avoir les bons réflexes, de ne pas réussir à sauver les victimes… Mais il a appris à mettre ses sentiments de côté pour éviter de perdre ses moyens dans les situations difficiles. D’ailleurs, en regardant la blessure de Link et voyant le morceau de tee-shirt sous ses doigts entièrement tâché de sang, il se rend compte que la pression qu’il opère ne suffit pas. Il va devoir employer une solution plus radicale s’il veut éviter que les choses s’aggravent pour Link. Il relève les yeux vers lui pour capter son attention. “Je vais devoir te faire un garrot pour éviter que tu perdes trop de sang avant que les secours arrivent, et je vais avoir besoin de ton aide. Regarde où sont mes mains. Tu vas devoir poser les tiennes au même endroit et appuyer le temps que je fasse le garrot au-dessus de ta blessure. ça va aller ?” Lui demande-t-il, espérant que la vue du sang ne fasse pas tourner l'œil à Lincoln.

Une fois les mains libres, il arrache un autre bout de son tee-shirt et glisse cette bande de tissu autour de la cuisse de Link en essayant de bouger le moins possible sa jambe. Il la noue suffisamment serrée au-dessus de la blessure pour réduire l'afflux sanguin et limiter la perte de sang de Link. “C’est bon, tu peux enlever tes mains. Le garrot va éviter qu’il ait trop de sang à venir dans ta jambe.” Lui explique-t-il. “Tu sais, la caserne est juste à côté d’ici, alors je suis sûr que les secours vont bientôt être là. Il faut juste le temps qu’ils trouvent un moyen de venir jusqu’à nous.” Tente-t-il de le rassurer, pensant sincèrement ce qu’il dit. Le plus compliqué pour les pompiers va sûrement être de trouver un moyen d’entrer dans le parking, mais Andy sait qu’ils vont trouver une solution.

“Tu veux bien me raconter ce qu’il t’a amené à te retrouver ici ?” Demande-t-il ensuite à Link, songeant que discuter d’autre chose l’aiderait à se changer les idées et à rester conscient. Et puis dans le fond, Andy est curieux d’en savoir un peu plus sur sa vie. Un bruit se fait ensuite entendre pas très loin d’eux, et attire l’attention du brun. Il voit alors le plafond s'effondrer un peu plus sur la voiture d’à côté déjà endommagée. La bonne nouvelle, c’est que cette nouvelle secousse a fait taire son horrible alarme qui commençait vraiment à le rendre fou. La moins bonne, c’est que le plafond semble encore instable et qu’ils ne sont pas forcément très en sécurité à l’endroit où ils sont...
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Message(#)(Andy & Lincoln) Let the fire burn the ice EmptySam 10 Juil 2021 - 17:27


Let the fire burn the ice. -- @Andy Hamilton
Trop paniqué pour réfléchir clairement, je m’imagine le pire. La peur de mourir s’empare de moi et je ne peux m’empêcher de l’extérioriser peut-être dans l’espoir de me faire rassurer. « T’inquiètes pas, tu vas pas mourir. » dit Andy en prenant ma main. Mon regard s’accroche au sien tandis que je hoche la tête. Même si la confiance que j’avais en lui s’est brisée il y a longtemps, j’ai envie de le croire cette fois-ci. Il a l’air confiant avec le ton qu’il a employé et j’essaie de me raccrocher à l’espoir qu’il ait raison et qu’il ne dise pas ça seulement pour me faire plaisir. Un chien attire soudainement mon attention et je questionne le brun pour savoir s’il s’agit du sien considérant qu’il reste toujours à proximité de lui. « Ouais, il s’appelle Shelby. Il a tendance à me suivre partout, même dans les parkings qui s'effondrent… » Andy sourit et je me force à lui rendre en souriant à mon tour, même si mon sourire est un peu forcé dans les circonstances. « Faut croire que même chez les animaux l’amour rend aveugle. » Ils sont prêts à tout pour leurs maîtres, au détriment de leur propre vie. « T’as des animaux toi ? » Je secoue négativement la tête. « Il y a un chien à mon boulot, elle s’appelle Velvet. C’est un Rottweiler. Elle est dressée à l’attaque, mais elle m’aime bien. » Garry, mon patron, n’est pas très content que je sois en train de l’amadouer d’ailleurs, il a peur qu’elle ne puisse plus faire ce pourquoi elle est là. « Mais mon coloc a des animaux. » Expliqué-je en posant mon regard sur lui en repensant à notre altercation chez Adriel un mois plus tôt. « J’habite avec Adriel main… » Andy applique une pression sur ma plaie à cet instant et je cesse de parler pour gémir de douleur. « Nan désolé, je suis pas alcoolique à ce point..! » me répond-il lorsque je lui demande s’il n’a pas de l’alcool sur lui pour aider contre la douleur.

En mode solution, Andy m’interrogea par rapport à mon téléphone et je lui retourne la question. « Nan, il était dans mon sac et je crois que je l’ai lâché avant d’entrer dans le parking… » Sa réponse me surprend guère considérant qu’il n’aurait pas eu besoin du mien s’il avait le sien à proximité. Mais sa réponse m’inquiète parce que j’imagine qu’il voudra s’éloigner pour trouver une deuxième sortie et l’idée de me retrouver seul dans cet état ne fait qu’accentuer mon angoisse alors je l’implore de rester avec moi. « Je vais rester avec toi, t’inquiètes pas. » Je hoche vivement la tête, soulagé, avant de le questionner sur son calme olympien. « Ça fait plusieurs années que je bosse chez les pompiers, ça m’a appris à garder mon sang froid et intérioriser mes peurs. » Je fronce un peu les sourcils, surpris d’apprendre qu’il est pompier. Je n’avais aucune idée de ce qu’il faisait dans la vie, mais ce n’est pas quelque chose qui me serait venu en tête. « Je ne sais pas comment tu fais. » Pour se mettre dans des situations dangereuses volontairement, avoir la vie de d’autres personnes entre ses mains et se sentir parfois impuissant s’il ne peut pas sauver une victime. J’ai du mal à comprendre comment il peut avoir la force de faire tout ça, mais pas de tenir tête à son père. « Je vais devoir te faire un garrot pour éviter que tu perdes trop de sang avant que les secours arrivent, et je vais avoir besoin de ton aide. Regarde où sont mes mains. Tu vas devoir poser les tiennes au même endroit et appuyer le temps que je fasse le garrot au-dessus de ta blessure. Ça va aller ? » Je grimace en baissant la tête pour poser mon regard sur ses mains posées sur ma blessure. Mon teint est blafard, mais j’arrive à m’exécuter et à poser mes mains où les siennes se trouvaient quelques secondes plus tôt sans m’évanouir. « C’est bon. » Je serre la mâchoire et je ferme les yeux pour ne pas regarder ce qu’il fait. « C’est bon, tu peux enlever tes mains. Le garrot va éviter qu’il ait trop de sang à venir dans ta jambe. » Je hoche lentement la tête en essuyant mes mains sur mon chandail. « Merci… »

« Tu sais, la caserne est juste à côté d’ici, alors je suis sûr que les secours vont bientôt être là. Il faut juste le temps qu’ils trouvent un moyen de venir jusqu’à nous. » Maintenant que je sais que le brun est pompier, je me dis qu’il doit bien savoir de quoi il parle et ça me rassure un peu plus. « C’est là que tu travailles? » lui demandé-je avec curiosité pour me changer les idées. « Tu veux bien me raconter ce qu’il t’a amené à te retrouver ici ? » Je hoche la tête en me caressant un bras du bout des doigts pour me rassurer. « Ma mère travaille tout près. Je voulais lui faire une petite surprise pour lui annoncer une bonne nouvelle. » Je regarde autour de moi à la recherche de la fameuse lettre que j’avais dans les mains un peu plus tôt, mais je ne la vois nulle part. « Je me suis réinscrit à l’école et j’ai reçu ma lettre d’acceptation ce matin. » expliqué-je en souriant faiblement. Mais à peine quelques secondes plus tard, mon sourire disparait lorsqu’un nouveau morceau de béton s’écrase sur la voiture à proximité, ce qui m’arrache un cri alors que je tente de protéger ma tête à l’aide de mes deux bras. Le cœur battant la chamade, je relève la tête et mon regard s’accroche à celui d’Andy. « Il faut qu’on sorte d’ici. » Je n’arrive plus à garder mon calme, la peur reprenant le dessus. Paniqué, je m’accroche à ses bras. « Sors moi d’ici. S’il te plait Andy, je veux sortir d’ici… » Mon visage se crispe alors que je n’arrive pas à refouler les larmes qui roulent sur mes joues.
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Message(#)(Andy & Lincoln) Let the fire burn the ice EmptyLun 19 Juil 2021 - 17:58

Face au stress généré par cette situation, Andy tente de penser à autre chose en discutant de sujets légers, et évoque les animaux. “C’est pas plus mal de l’avoir de ton côté alors.” Fait-il remarquer quand Link lui parle du chien de garde de son boulot. Se faire attaquer par un Rottweiller, ça ne doit pas faire du bien, mais heureusement ces chiens sont souvent bien dressés et ne visent que les intrus lorsqu’on leur demande. “Ah ok !” Lance-t-il avec une certaine surprise en apprenant que le bouclé vit à présent avec Adriel. Cela fait quelques semaines qu’il n’a pas eu l’occasion de voir son ami et n’était donc pas au courant de ce changement. Il ne sait pas trop comment prendre la nouvelle. D’un côté, l’idée de pouvoir recroiser Link lui plaît, parce que cela lui donnera peut être une chance d’améliorer leur relation. De l’autre, il sait que ça va compliquer les choses dès qu’il aura envie de passer une soirée avec Adriel, et qu’il est sans doute trop optimiste en pensant que Lincoln finira par lui pardonner. Enfin, il n’a pas vraiment le temps de cogiter à ce sujet puisqu’il doit se concentrer sur la blessure de Link.

Vu l’état du bouclé, Andy est conscient qu’il serait bienvenu de quitter rapidement les lieux pour qu’il puisse aller à l’hôpital. C’est pourquoi il demande à tout hasard s’il est en possession de son téléphone, lui-même ayant perdu le sien, mais la réponse est malheureusement négative. Alors qu’il songe à partir à la recherche d’une issue, il change finalement d’avis en sentant la panique qui commence à envahir Link à l’idée de rester tout seul. Il décide plutôt de le rassurer en lui expliquant qu'il est pompier. “A vrai dire, c’était pas évident au début, la première victime que j’ai dû gérer tout seul, j’ai failli tomber dans les pommes d'ailleurs… ça l’a pas trop rassuré de me voir comme ça le pauvre…” Raconte Andy en se remémorant ce motard qui s’était fait - entre autres - une fracture ouverte à la jambe. Heureusement, les choses s’étaient bien terminées et petit à petit, Andy a réussi à prendre de l’assurance. “Mais je te rassure, maintenant je gère.” Ajoute-t-il dans un fin sourire se voulant réconfortant. Il voit bien qu’en plus d’avoir mal, Link est flippé, et il n’a pas envie qu’il doute de sa capacité à l’aider et que cela aggrave son angoisse. Surtout que la situation ne s’arrange pas vraiment… La pression qu’il applique sur la blessure du bouclé ne suffit pas à arranger l'hémorragie et le pompier lui explique donc qu’il va devoir lui faire un garrot. Il essaye d’agir rapidement et, avec l’aide de Link, il réussit l’opération. Se voulant réconfortant, il explique alors au jeune homme que la caserne est à côté, et que les secours devraient donc arriver rapidement. “Ouais. Je sors de 24h de garde pour tout te dire.” Répond-il à sa question, et justifiant comme il peut la mine fatigué qu’il doit avoir.

Le brun interroge ensuite Link sur la raison de sa venue ici. “Trop bien, félicitations !” Lance-t-il dans un sourire sincère en entendant sa réponse. “C’est une école de quoi ?” Demande-t-il avant que leur conversation soit écourtée par la chute d’un nouveau morceau de béton non loin d’eux qui fait sursauter le brun. La zone dans laquelle ils se trouvent ne semble pas très fiable, et Andy ne peut qu’approuver l’envie de Link de sortir d’ici. Le problème, c’est que la blessure du bouclé risque d’être encore plus douloureuse voire de s’aggraver s’ils bougent… Link s’accroche à son bras, et Andy sent son cœur se serrer en ressentant la détresse dans laquelle il se trouve. Il aimerait pouvoir l’aider plus, avoir le pouvoir de les faire sortir en un claquement de doigts, mais malheureusement ce n’est pas le cas. Même s’il tente de se convaincre qu’ils vont s’en sortir rapidement, en réalité il n’a aucune certitude à ce sujet et l’angoisse de Link commence à devenir contagieuse. Mais il sait que si Andy craque, ils ne sont pas prêts de sortir, alors il fait au mieux pour prendre sur lui et rester fort. Il prend une grande inspiration pour rassembler son courage, avant de reprendre la parole. “On va essayer de se rapprocher de la sortie. T’as qu’à t’accrocher à moi pour t’aider à marcher.” Suggère Andy, conscient que Link ne va sans doute pas pouvoir poser sa jambe blessée. Il se tourne de manière à lui tendre son bras gauche, songeant que cela risquerait d’être plus compliqué de le soutenir avec son bras droit, toujours un peu douloureux. Une fois Link accroché à lui, Andy passe son bras autour de sa taille pour le soutenir et l’aider à se lever. Dans un autre contexte, il aurait sans doute particulièrement apprécié cette proximité avec le bouclé, mais la tension de cette situation ne lui permet pas franchement de trouver ce moment agréable.

Une fois debout et après quelques pas, Andy s’inquiète de l’état de Lincoln. "ça va ? Tu tiens le coup ?” Lui demande-t-il, croisant les doigts pour qu’il ne perde pas connaissance. Il regarde ensuite autour d’eux pour tenter de se repérer et réfléchir à l’endroit le plus stratégique vers lequel se diriger. C’est finalement Shelby qui tranche ; après être parti en courant on ne sait où, il revient dans le champ de vision de son maître, et semble le pousser à aller vers la droite. Andy choisit donc de suivre son instinct et se dirige dans cette direction. Après un trajet particulièrement laborieux, ils arrivent au niveau d’une sortie, obstruée par un tas de gravas. L’espoir d’Andy se ternit face à cette confirmation qu’aucune issue ne semble épargnée par l’éboulement… Mais Shelby lui, semble plus optimiste et grimpe sur un des morceaux de béton, approche son nez, gratte et aboie, comme s’il y avait quelque chose de l’autre côté. En tendant l’oreille, Andy semble effectivement entendre une présence juste derrière. Certainement les secours qui tentent de se frayer un chemin. Il reprend enfin un peu d’espoir. “T’as entendu ? Je crois qu’ils sont là, on va pouvoir sortir !" Tente de positiver Andy. “Tu veux t'asseoir le temps que l’accès soit dégagé ?” Lui demande-t-il, ne sachant pas vraiment si s'asseoir pour ensuite se relever soulagerait ou empirerait sa douleur...

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Message(#)(Andy & Lincoln) Let the fire burn the ice EmptyMar 10 Aoû 2021 - 16:09


Let the fire burn the ice. -- @Andy Hamilton
Parler de tout et n’importe quoi m’aide à me calmer et oublier un peu la situation fâcheuse dans laquelle nous nous trouvons. « C’est pas plus mal de l’avoir de ton côté alors. » Je souris en pensant à la grosse tête de Velvet. « Ouais. Je pense que mon patron a peur qu’elle soit trop gentille après quand elle devrait faire son travail. » Je n’ai pas pu résister à l’amadouer pour pouvoir la flatter et avoir un peu de chaleur pendant les quelques semaines durant lesquelles je squattais différentes carcasses de voiture au boulot à défaut d’avoir un endroit où vivre. La conversation dévie ensuite sur le calme olympien d’Andy malgré la situation dans laquelle nous nous retrouvons. Il me parle de son métier qui lui a appris à garder son calme. « A vrai dire, c’était pas évident au début, la première victime que j’ai dû gérer tout seul, j’ai failli tomber dans les pommes d'ailleurs… ça l’a pas trop rassuré de me voir comme ça le pauvre… » Je fronce les sourcils en grimaçant. Je n’ai aucun mal à imaginer dans quel état devait être la victime considérant que c’est bien parce qu’Andy est calme que j’arrive à l’être présentement. « Mais je te rassure, maintenant je gère. » Je réponds à son sourire en hochant la tête. « Je vois ça. Ça en fait au moins un de nous deux. » J’ai toujours eu de la difficulté à supporter le stress, fuyant dès que la pression devient trop importante. Sauf que c’est justement ça le problème présentement : je ne peux pas fuir. Andy me mentionne qu’il y a une caserne tout près et je me force à le questionner pour ne pas penser à ma cuisse qui me fait souffrir. « Ouais. Je sors de 24h de garde pour tout te dire. » « Tu peux dormir là-bas? » Je ne connais trop rien dans le domaine à l’exception de ce qui est raconté à la télévision et je me doute que ce n’est pas forcément la réalité.

« Trop bien, félicitations! C’est une école de quoi ? » J’ouvre la bouche pour lui répondre, mais je suis interrompu par un autre morceau de béton qui s’écrase sur la voiture à proximité. En un claquement de doigts j’oublie ce que j’allais lui dire et je m’accroche à ses bras en l’implorant de me sortir d’ici. Je n’arrive plus à réfléchir ni à garder mon calme alors que la peur s’empare de moi et que j’étouffe à force de respirer toute la poussière qui a été soulevée par la chute du bloc de béton. « On va essayer de se rapprocher de la sortie. T’as qu’à t’accrocher à moi pour t’aider à marcher. » Je porte l’une de mes main à ma bouche pour tousser avant de me raccrocher à lui en hochant la tête. « Okay. » réponds-je d’une voix tremblante avant de pencher la tête pour m’essuyer le coin des yeux sur mon épaule. Je prends une grande inspiration, puis je m’agrippe du mieux que je peux après lui. « 3, 2, 1… » Nous unissons notre force et nous réussissons à nous lever non sans un cri de douleur de ma part. Je passe un bras autour de ses épaules pour prendre appuie sur lui, puis je tente de me déplacer le plus rapidement que possible mais chaque pas me fait atrocement souffrir. « Ça va ? Tu tiens le coup ? » Je hoche la tête malgré la grimace de douleur qui étire mes traits et mon teint blafard. « Je suis prêt pour le prochain marathon. » réponds-je avec sarcasme en toussant, conséquence de quatorze années à fumer en plus de la poussière présente dans le stationnement souterrain. Lentement, nous nous approchons de ce qui était autrefois une sortie et je ne peux m’empêcher de soupirer de désarroi en constatant qu’elle est bloquée elle aussi. C’est alors qu’Andy tend son oreille pour écouter de l’autre côté et son visage s’illumine.  « T’as entendu ? Je crois qu’ils sont là, on va pouvoir sortir ! » Je pousse un soupir de soulagement en entendant les paroles encourageantes du brun. « On va s’en sortir? » demandé-je en plongeant mon regard dans le sien le sourire aux lèvres. « Tu veux t'asseoir le temps que l’accès soit dégagé ? » Sans le lâcher, je l’observe en silence, hésitant. Je sais que m’asseoir et me relever sera probablement douloureux, mais je commence à me sentir fatigué. Au bout de quelques secondes, je hoche la tête. « Oui, je suis un peu étourdi. » Je passe mes deux bras autour de son cou et, lentement, je m’assois par terre avec son aide. Dès que je suis bien installé, je relâche mon étreinte pour instaurer un peu de distance entre nous afin de m’éloigner son odeur qui fait remonter certains souvenirs à la surface, des mauvais mais aussi des bons. Maintenant que nous savons que les secours sont tout près, je me sens beaucoup plus calme. « Est-ce qu’Adriel sait qu’on se connait? Est-ce que tu lui as parlé de moi? » demandé-je prudemment, inquiet de me retrouver en présence des deux maintenant que j’habite avec Mayers. Si j’ai raconté à Adriel ce qu’il s’est passé avec Andy, je n’ai jamais nommé ce dernier et je ne crois donc pas qu’il ait fait le lien que le gars de mon adolescence n'est nul autre que son ami.
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Message(#)(Andy & Lincoln) Let the fire burn the ice EmptySam 28 Aoû 2021 - 17:22

Grâce à son métier, Andy a rapidement appris que la manière la plus simple d’aider un blessé à tenir le coup, c’est de lui occuper l’esprit, par exemple en parlant de tout et de rien. C’est ainsi que Link lui explique avoir sympathisé avec le chien de son patron, avant qu’Andy évoque ses débuts dans le métier. “Tu t’en sors aussi très bien je trouve.” Répond le pompier à la remarque du bouclé. Andy voit bien qu’il est paniqué, mais il réussit malgré tout à garder suffisamment son sang froid pour être en mesure d’avoir une conversation et ne se plaint pas de sa blessure qui doit lui faire affreusement mal. Il le trouve courageux. “Ouais, il y a un dortoir où on peut se reposer entre les interventions.” Explique ensuite le brun à propos de la caserne. Durant les gardes calmes, il arrivait à dormir plusieurs heures d'affilée, mais il a aussi déjà dû passer des gardes sans le moindre répit, et c’est un vrai challenge. Resté concentré et efficace malgré le manque de sommeil est difficile, mais heureusement il est rare qu’il ait à subir 24 heures intenses.

Leur conversation est alors interrompue par le bruit d’un bloc de béton s’effondrant juste à côté d’eux. Andy doit se rendre à l’évidence qu’ils ne sont pas vraiment en sécurité ici, et vu comment Link s’agrippe à lui malgré la rancœur qu’il lui porte, il doit lui aussi être sacrément flippé. Cette proximité est loin de déranger Andy, mais la situation ne lui permet clairement pas de profiter du moment. Tout ce qu’il a en tête pour l’instant, c’est de sortir de ce fichu parking au plus vite, histoire d’être sûr qu’ils s’en sortent vivants et que la blessure de Lincoln puisse être prise en charge. Le brun l’aide donc à se lever et à marcher pour se rapprocher de la sortie. Il s’adapte à son rythme, mais la douleur que semble ressentir le bouclé lui fait mal au cœur. Il aimerait pouvoir faire plus pour l’aider, mais à part le faire sortir d’ici, il ne peut malheureusement pas grand-chose pour lui… Andy s’inquiète de son état, et la réponse de Link lui décroche un fin sourire. Isl arrivent devant une ancienne sortie qui, sans surprise, a elle aussi été condamnée par l’incident. Un nouveau coup dur, mais Andy reprend espoir lorsqu’il entend du bruit de l’autre côté des gravas. “Ouais. Je t’avais dit que t’allais pas mourir." Confirme-t-il dans un sourire soulagé quand Link demande s’ils vont s’en sortir. Peut être qu’il s’avance un peu puisqu’ils ne sont pas encore dehors, mais le brun est convaincu que ce n’est plus qu’une question de minutes. Vu l’état de Link, le pompier lui propose alors de s'asseoir et l’aide à le faire, espérant soulager un peu sa douleur. En tout cas, il semble un peu moins stressé par la situation et c’est déjà un bon point. Conscient qu’il ne peut pas faire grand chose pour accélérer leur sortie, Andy s'assoit à côté de lui.

“Non, j’ai pas spécialement eu l’occasion de lui en parler…” Répond Andy avec honnêteté à propos d’Adriel. “Tu lui en as pas parlé toi ?” Ose-t-il finalement demander, songeant que s’il pose la question, c’est sans doute qu’il n’a pas non plus parlé de leur lien à Adriel. Et puis, si Adriel avait été mis au courant de l’histoire avec le seul point de vue de Link, il aurait peut être plus eu envie de revoir Andy… Cette idée fait un peu flipper le pompier. Il n’a pas envie de perdre son ami. Peut-être devrait-il donc lui parler de lui même de son lien avec le bouclé ? Il ne sait pas s’il en est capable… Remuer le passé n’est clairement pas simple. Et puis, Adriel ne sait même pas qu’il est gay alors ça ferait beaucoup à encaisser en une fois… “T’en fais pas, si tu vis avec lui et que t'as plus envie de me voir, je ne passerai plus à l’improviste, je ferai en sorte de le voir ailleurs que chez vous.” Ajoute le pompier, conscient qu’il serait préférable d’éviter une nouvelle situation comme celle qu’ils ont vécu chez Adriel il y a quelques semaines. Andy aimerait bien pouvoir recoller les morceaux avec Link, mais il se doute que ce n'est pas réciproque et il n'a pas envie d'imposer sa présence dans la vie du bouclé si c'est trop douloureux pour lui, ou tout simplement s'il n'en a pas envie.

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Message(#)(Andy & Lincoln) Let the fire burn the ice EmptyLun 6 Sep 2021 - 14:55


Let the fire burn the ice. -- @Andy Hamilton
« Tu t’en sors aussi très bien je trouve. » Pourtant, à l’intérieur, je suis mort de peur et je serais tout simplement incapable de me retrouver dans le rôle inverse et de rester aussi calme que lui. « Si tu le dis. » me contenté-je de dire, peu désireux de lui dire que peut-être serais-je moins calme si je m’étais retrouvé en présence d’un inconnu, même si les choses sont loin d’être simples entre nous deux. « Ouais, il y a un dortoir où on peut se reposer entre les interventions. » explique Andy lorsque je lui demande s’il y a un endroit où il peut se reposer considérant les longues heures durant lesquelles il est parfois de garde. « Heureusement. » Je n’imagine même pas les risques d’erreurs lors des interventions s’ils devaient rester éveillés pendant de longues heures. Ils restent après tout des humains et le temps de réaction s’allonge avec la fatigue. Nous entendons enfin des voix, signe que nous pourrons bientôt sortir d’ici. « Ouais. Je t’avais dit que t’allais pas mourir. » Je ne cache pas ma joie et mon soulagement même si nous ne sommes toujours pas sortis d’affaire.

Jamais je n’aurais cru que nos chemins se recroiseraient, surtout pas à cause d’un ami que nous aurions en commun. Andy étant plus âgé que moi de quelques années, j’ai toujours pensé qu’il n’y avait aucune chance qu’il ne connaisse mes amis et, qu’ainsi, il resterait à distance pour toujours. Même si Brisbane est une grande ville, le monde est apparemment petit et je ne suis pas du tout rassuré de savoir que nous risquons de nous revoir même si, en ce moment, j’ai de la difficulté à lui en vouloir dans les circonstances. Disons que, sans lui, je ne sais pas si j’aurais eu autant de chance dans ma malchance. « Non, j’ai pas spécialement eu l’occasion de lui en parler… » Je n’ai aucune idée depuis combien de temps Adriel et Andy se connaissent, mais j’ai du mal à croire qu’il n’a jamais eu l’occasion de lui en parler. Malgré la frustration ressentie face à sa réponse, je n’ai pas l’énergie de m’obstiner avec lui en ce moment et, d’un autre côté, je comprends qu’il n’ait pas forcément eu envie de se vanter de ce qu’il avait fait. « Tu lui en as pas parlé toi ? » Le regard évitant, je hausse une épaule en soupirant. « Oui et toi. » réponds-je en faisant basculer ma tête de gauche à droite d’un air hésitant. « Je ne t’ai pas nommé quand je lui en ai parlé. » expliqué-je à voix basse en appuyant ma tête contre le mur derrière moi. Une partie de moi a envie de se venger d’Andy en disant à Adriel que le gars de mon passé est un de ses amis, mais c’est pour mon meilleur ami que je me sens mal, surtout, je ne veux pas qu’il se sente coincé entre Andy et moi. C’est notre histoire, pas la sienne. « T’en fais pas, si tu vis avec lui et que t'as plus envie de me voir, je ne passerai plus à l’improviste, je ferai en sorte de le voir ailleurs que chez vous. » Je me contente d’un hochement de tête en guise de réponse tandis que je ferme les yeux pour me reposer, sentant la fatigue me gagner de plus en plus.

Je viens à perdre un peu la notion du temps et lorsque je rouvre enfin les yeux, c’est sur le visage d’un ambulancier que mon regard se pose. Je comprends alors que l’entrée a enfin été dégagée et que nous sommes sortis d’affaire, ce qui provoque chez moi un petit sourire suivi d’un soupire de soulagement. Mais mon sourire disparait lorsqu’on me déplace sur la civière, ce qui m’arrache un cri de douleur. L’ambulancier pose sur mon visage un masque à oxygène et sa collègue et lui m’emmènent rapidement dans l’ambulance. Tout se passe tellement vite que je n’ai même pas le temps de remercier Andy d’être resté alors qu’il aurait très bien pu me laisser là comme il l’a fait la première fois.

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