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 don't let me be lonely (may)

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Message(#)don't let me be lonely (may) EmptyDim 20 Juin 2021 - 19:44

don't let me be lonely
@May Glitters & Eliot Chapman
C'est un échec de plus dans sa vie qui a mené Eliot à devoir rentrer chez lui à Brisbane. Écarté de l'enquête sur laquelle il enquêtait à Mackay pour implication personnelle trop importante, il avait du mal à retrouver son quotidien et son chez lui, d'autant plus qu'il les avait quittés par besoin de voir autre chose, de prendre l'air, de fuir. Eliot n'était pas l'homme le plus entouré depuis quelques temps, ses choix l'ayant amenés à se retrouver seul bien plus souvent qu'il ne l'aurait souhaité. Son retour en ville était resté discret et n'avait pas fait de grosses vagues. Personne n'avait tenu à lui organiser une soirée pour fêter son retour, personne n'avait même tenu à venir boire un verre avec lui tant il était resté silencieux sur sa présence en ville. Il avait eu besoin de trois jours avant de se décider à sortir de chez lui pour se mêler au monde, mais il préférait commencer avec quelqu'un qui comptait vraiment - quelqu'un avec qui il serait à l'aise pour sûr, quelqu'un avec qui vider une bouteille de vin serait une partie de plaisir. C'est donc armé d'une bouteille qu'il s'était dirigé vers le nouvel appartement de son amie de longue date, impatient de lui annoncer qu'il était bel et bien rentré à Brisbane. La porte du logement s'ouvrait sur May qui semblait, à juste titre, surprise de le voir ici. Miss Glitters, vous êtes plus radieuse encore que dans mes souvenirs. Si elle ne s'attendait sans doute pas au retour d'Eliot aussi rapidement en ville, May ne devait pas s'attendre à le voir sur le pas de sa porte ce soir. En plus de ça ce n'était pas vraiment du genre du brun d'imposer sa présence ainsi sans prévenir. Pourtant il avait besoin de se sentir chez lui et son appartement lui paraissait bien vide depuis son retour, puisque May avait déménagé quelques jours avant son départ pour Mackay seulement. Une colocation n'était pas dans ses plans initiaux, mais désormais Eliot regrettait de n'avoir quelqu'un avec qui partager ses soirées. Et si l'inspecteur s'en voulait de surprendre la blonde de cette façon - car de son côté il n'appréciait pas réellement les surprises - il tentait de se rendre plus sympathique avec son grand sourire et ses airs charmeurs. Surprise ! Qu'il lançait, les bras en l'air pour montrer son enthousiasme. Comment tu vas ? S'intéressait-il à elle. Si elle était partie de chez lui pour s'être trouvé son propre appartement, Eliot avait aidé May sur beaucoup d'aspects de sa vie et il avait envie de tout savoir d'elle, de tout connaître de sa vie ces dernières semaines. Il avait envie de savoir si tous les efforts qu'ils avaient fournis pour qu'elle aille mieux s'étaient montrés efficaces.
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Message(#)don't let me be lonely (may) EmptyLun 12 Juil 2021 - 20:00

Les mauvaises nouvelles allaient bon train ces derniers temps. Alors que la Glitters – qui devraient sans doute supplier tout le monde d’arrêter de la surnommer ainsi très rapidement – venait de se faire remercier pour la nouvelle saison de Race Of Australia, elle avait aussi appris de la bouche alcoolisée de son frère que Norman allait avoir la bague au doigt. Marié. Avec Camille qui plus est. Quelle tragique nouvelle. Elle avait du mal à se remettre de cette annonce. Un vrai coup de massue. Elle avait hésité à envoyer un sms à son ex petit ami, elle avait déjà tout écrit et celui qui restait en brouillon dans son téléphone était du genre sanglant. Tout y passait, tous les reproches, toutes les excuses étaient bonnes pour le mettre plus bas que terre. Le féliciter pour cette nouvelle ne lui avait même pas traversé l’esprit un seul instant. La seule chose que se demandait May était : pourquoi pas elle ? Pourquoi n’y avait elle jamais eu droit ? Lui qui prônait la liberté dans un couple, cet engagement qu’il avait toujours refoulé d’un revers de manche en prétextant qu’ils n’auraient jamais besoin d’un contrat pour officialiser leur amour. Il n’en avait simplement jamais eu envie, son seul but avait été de rendre la blonde accro et de la remercier aussi, quand l’occasion se présenterait. Elle n’évoquait jamais Elia, qui était pourtant une preuve du fruit de leur amour, mais pour elle, elle n’évoquait pas toutes ces années passées ensemble, elle n’évoquait pas ses propres erreurs, ne prenait jamais sa part de responsabilité. A quoi bon ?
On sonne à l’interphone et quand elle s’approche du combiné pour savoir qui vient lui rendre visite, rien, pas de réponse. Sans doute une erreur. Et dès lors qu’elle s’éloigne à nouveau, on frappe cette fois à sa porte. Cette fois, lorsqu’elle ouvre, il ne s’agit pas d’une erreur :plutôt d’une surprise. Quelqu’un avait du pouvoir lui ouvrir directement en bas de la résidence. Eliot tombait à pic, mais qu’est ce que Eliot faisait ici ? En tout cas, il pouvait se vanter de redonner le sourire à la blonde, pour aujourd’hui. « Miss Glitters, vous êtes plus radieuse encore que dans mes souvenirs. » elle penche la tête pour le regarder, sourire toujours aux lèvres. « C’est tout l’effet que tu me fais. » elle s’approche pour lui faire une accolade dont elle avait sans doute besoin. Eliot, toujours là quand elle a besoin. Comme si, il avait entendu ses prières. « Surprise ! » On n’peut mieux dire. Elle le laisse entrer, qu’il puisse voir le fruit de son travail, de leurs efforts à tous les deux. Cet appartement qu’elle avait eu, grâce à lui et si il y avait une personne envers qui elle pouvait vraiment être reconnaissante, c’était bien lui. « Comment tu vas ? » c’est là qu’elle craque vraiment ? Est-ce qu’il ne venait pas de prononcer les mots qu’il ne fallait pas prononcer lorsqu’on a juste envie d’exploser ? Bingo. La Glitters se met alors à fondre en larme, sans pouvoir un seul instant se contrôler. Wow. C’est ce qu’on appelle l’effet d’une bombe. « Merde. » elle-même ne s’attendait pas à une telle réaction. « Entre. » elle rapproche ses deux mains sous son menton, paumes collées l’une à l’autre, elle souffle. Ca fait des semaines qu’elle n’a pas vu Eliot et dès qu’il se pointe, elle fond en larme. Bien joué l’artiste. Pour quelqu’un a qui on reprochait toujours un manque de spontanéité…
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Message(#)don't let me be lonely (may) EmptyLun 2 Aoû 2021 - 21:30


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@May Glitters & Eliot Chapman
Eliot était content de voir un visage familier ici. A Brisbane, il faut dire qu'il avait bien des détracteurs, et il n'avait pas le courage de déjà devoir les affronter. Il aurait presque oublié à quel point May pouvait paraître lumineuse lorsqu'elle souriait. Sans doute était-ce les semaines loin d'elle qui avaient embrumées son esprit, ou peut être que c'était le fait qu'il n'avait pas vu May sourire tant de fois ces derniers mois. Qu'importe, il ouvrait grand les bras à son amie qu'il était venu retrouver. C’est tout l’effet que tu me fais. Une étreinte scellait enfin son retour dans sa ville. Il sourit encore un peu plus, s'amusant de la remarque qu'elle venait de lui faire. S'il avait des doutes sur leur relation, Eliot aurait presque pu penser que May tentait de lui faire passer un message - mais il n'en était rien et il le savait bien. Non, il n'y avait qu'entre eux un profond respect et une amitié de plusieurs années que rien ne semblait plus pouvoir entacher. Il s'empressa d'ailleurs de demander à May comment elle se sentait, ayant une certaine période à rattraper. S'il s'était attendu à de nombreuses réactions possibles, il n'aurait jamais cru voir son amie fondre en larmes sans prévenir. Merde. Elle était au plus mal et Eliot n'avait plus qu'en tête une idée : comprendre les raisons de son désarroi, réparer les erreurs qu'elle avait pu faire et l'aider, encore. Pour ça, il avait envie de lui faire sécher ses larmes au plus vite. C'est ça, l'effet que je te fais ? Il tentait une blague pour se sortir de cette situation mais elle n'eut pour effet que d'amplifier les larmes de May, aussi il abandonna toute tentative de la faire sourire à nouveau, prenant son air des plus sérieux sans attendre une seconde de plus. Entre. Il s'exécutait sans broncher, pénétrant dans l'appartement de la Glitters. Bon, je vois que j'arrive au bon moment. Parce que s'il y avait bien une personne au monde auprès de qui il pouvait jouer au chevalier servant, c'était bien elle dont il s'était occupé déjà durant plusieurs semaines. Il aurait cru qu'elle allait mieux : il n'avait plus qu'à recommencer du début pour l'aider. Eliot avançait dans l'appartement sans en commenter les avantages, sans la féliciter d'avoir trouvé un chez soi, sans perdre un instant avant de se concentrer sur l'essentiel. Qu'est-ce qu'il s'est passé, pendant mon absence ? Qu'il demandait parce qu'il ne l'avait pas quittée en si mauvaise posture et parce qu'il culpabilisait déjà de l'avoir abandonnée, en quelques sortes.
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Message(#)don't let me be lonely (may) EmptyVen 27 Aoû 2021 - 17:22

Le jour et la nuit, Eliot ne doit rien y comprendre, se faisant accueillir par un sourire et à peine en quelques secondes, celui-ci se transforme en larmes. May arrivait au bout de ce qu’elle pouvait supporter, souvent nommée comme une femme forte, presque insensible, qui pouvait tout subir, là, ses épaules n’étaient plus suffisamment large. Il semblerait que oui, la Glitters ait une certaine sensibilité et qu’elle la laissait enfin éclater au grand jour. « C'est ça, l'effet que je te fais ? » demandait-il à juste titre, sans doute avec le désire de dédramatiser la situation. Elle secoua la tête, s’arrachant tout de même un mince, infime sourire, mêlé à ses larmes, confuse et perdue dans ses propres émotions, elle ne voulait pas en arriver là. Garder la tête haute, c’était pourtant ce qu’elle s’était toujours promis, mais elle n’en était pas à son premier coup avec Eliot. Elle avait vécu plusieurs semaines chez lui, elle lui avait déjà fait part d’une certaine fragilité, il l’avait déjà vu craquer lorsqu’elle ne savait plus comment gérer ses problèmes d’argent et maintenant, même s’il s’agissait d’un nouveau souci, elle s’autorisait quand même à lâcher prise. « Bon, je vois que j'arrive au bon moment. » il n’imaginait pas comme c’était vrai. Elle souffla, refermant la porte derrière son ami, le laissant prendre place là où il le voudrait, cuisine, salon, peu importe, elle le suivait. « Qu'est-ce qu'il s'est passé, pendant mon absence ? » par où commencer ?
Elle s’installa sur le canapé, optant donc pour le salon, elle leva les yeux au ciel, observant le plafond, comme si elle cherchait à y trouver ses réponses. « J’ai plus de travail. » ça, c’est une première chose et connaissant ses antécédents et sa relation à l’argent, il devait se douter que c’était bien plus compliquer que juste perdre un travail – pour lequel elle avait tout donner, toute sa vie, avec des conséquences sur sa vie de couple, sa vie de famille. Elle allait devoir s’accrocher pour ne plus vivre au-dessus de ses moyens, May avait eu la chance d’obtenir un beau caché avec sa première participation à ROA mais malheureusement, c’était aussi sa dernière émission et là… tout basculait. « Je sais pas comment je vais m’en sortir. » allait-elle de nouveau avoir besoin de déménager ? Elle avait quitté sa maison, hors de prix, pour cet appartement qui correspondait plus à ses capacités budgétaires, mais à présent, les cartes étaient à nouveau distribuée. Elle allait droit dans le mur, selon elle. La vérité était qu’elle avait encore quelques économie de côté, comme lui avait conseillé Eliot, pour pouvoir anticiper encore et gérer quelques mois.
Mais ce n’est pas réellement ça qui mettait May dans tous ses états. « Norman va se marier. » qu’elle lâche et le voilà le vrai fond du problème.
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Message(#)don't let me be lonely (may) EmptyDim 26 Sep 2021 - 2:18


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@May Andrews & Eliot Chapman
La plupart des personnes auraient tenté de cacher leurs larmes pour faire bonne figure. May n'était pas comme ça, plus avec Eliot en tout cas. Ils avaient vécu bien assez de choses pour que les faux semblants soient abandonnés, pour que l'honnêteté prime sur les façades qu'on réserve au monde comme pour se protéger de ses faiblesses. Et s'il était fier de savoir que son amie avait assez confiance en lui pour lâcher prise ainsi, il était déçu de voir dans quel état elle se trouvait - alors qu'il l'avait laissée plus souriante que ça. J’ai plus de travail. Eliot baissait les yeux, ne cachant pas sa déception. Il n'était pas déçu de May mais pour elle. Elle avait fait beaucoup d'efforts pour remonter la pente une fois, elle commençait enfin à s'en sortir, et pourtant il semblait qu'elle soit retournée à la case départ. Oh May, je suis désolée. Qu'il se contentait de dire, incapable de dire autre chose pour le moment. Il s'empêcha de la prendre dans ses bras, refusant de la voir fondre en larmes une deuxième fois en si peu de temps. Je sais pas comment je vais m’en sortir. Il aurait voulu dire qu'il serait là pour elle, encore. Il aurait voulu trouver les mots justes pour la rassurer, mais sa curiosité le piquait trop pour qu'il ne s'empêche de la questionner un peu plus. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu veux me raconter ? Il voulait comprendre ce qui avait mal tourné lors de son absence, il voulait comprendre ce qu'il avait mal fait. Car oui, selon lui, il était seul responsable de la situation de la blonde : il l'avait abandonnée à son sort en quittant la ville. Norman va se marier. Et là, le choc : il n'était pas le seul coupable dans l'état de détresse de May. Norman allait se marier : il se demandait bien avec qui, et ne se cachait pas d'être surpris. Quoi ? Si dans la rupture May - Norman, Eliot avait choisi de prendre le parti de sa plus vieille amie, il avait toujours eu tendance à croire qu'elle s'en sortirait mieux que lui. Eliot avait toujours eu plus d'espoir dans les autres qu'en lui même, et il avait placé tous les siens dans la reconstruction de May : dur à croire que tout n'avait pas fonctionné comme prévu. On la connaît ? Et t'as appris ça comment ? Il aurait voulu se baffer d'être plus indiscret que rassurant, alors il se rattrapait aussi vite qu'il pu. Je suis désolé que ça se passe mal pour toi, mais je suis rentré maintenant. Je vais t'aider, je te lâche pas.
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Message(#)don't let me be lonely (may) EmptyLun 11 Oct 2021 - 17:20

Plus que quiconque, Eliot connaissait les faiblesses de May et contre toute attente, elle était en accord avec ça. Elle s’était rendu compte qu’avoir un véritable allié pour qui, elle n’avait pas vraiment de secret, lui faisait beaucoup de bien. Garder la face, constamment, lui demandait beaucoup d’effort et à force, c’était épuisant et au moins, avec Eliot, elle pouvait lâcher prise. Elle sautait sur la première occasion, dès lors qu’elle le voyait chez elle, pour baisser les armes à nouveau. Elle était très surprise de le voir chez elle, de le voir ici à Brisbane que sa réaction était passée d’un extrême à un autre, le temps qu’elle comprenne sans doute, le temps qu’elle s’autorise. Pauvre Eliot qui venait sans doute en paix, pour prendre un café, avoir les derniers potins qu’on racontait en ville, sans se douter que les potins en questions pouvaient être portés sur la Glitters. Ex Glitters. Qu’est ce qu’elle attendait d’Eliot maintenant qu’elle avait admis ne plus avoir de travail ? Est-ce qu’elle s’attendait à ce qu’à nouveau, il ait des réponses à lui apporter ? Comme il avait pu le faire lorsqu’il avait appris pour ses problèmes financiers ? Elle ne pouvait que lui être reconnaissante pour l’aide qu’il lui avait apporté.
« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tu veux me raconter ? » ce à quoi elle répondit par une autre affirmation, sans doute celle qui la touchait le plus, sans doute celle qui l’avait le plus bousculé. La goutte d’eau qui fit déborder le vase. Le mariage de Norman. « Quoi ? » bien sûre que c’était surprenant, quiconque connaissait bien Norman, savait qu’il ne voulait pas se marier. Qu’il n’a jamais inscrit ce mot dans sa to do list des choses à faire avant de mourir. Pour Norman, c’était plutôt mourir d’ailleurs. Alors pourquoi ? Parce qu’il semblait, avoir enfin trouver la personne avec qui il était prêt à sauter le pas, celle qui lui avait fait changé d’avis… dur à avaler pour la blonde. « On la connaît ? Et t'as appris ça comment ? » « Camille. » qu’elle souffle, comme si c’était une évidence, ça l’était pour elle, mais finalement, depuis quand Eliot n’avait finalement plus eu de nouvelles de Norman ? « Ca fait un moment qu’ils sont ensemble… » et pour sa deuxième question, elle renifla avec glamour avant d’y répondre : « Mon cher et tendre frère a cru bon de me le dire. » il avait bien fait, en réalité. Même si ses intentions étaient mauvaises, qu’il ne voulait que faire du mal à May en lui disant cette nouvelle mais au final, elle avait sans doute préféré l’entendre de sa bouche à lui que de le savoir après la publication des bans ou d’une photo postée sur les réseaux sociaux avec Camille en robe blanche aux côtés de Norman. Parce qu’elle savait que Norman n’avait pas l’intention d’aborder ce sujet-là avec elle. Il n’avait aucun intérêt à le faire de toute façon. Et Elia ? Il semblerait qu’elle ne soit maladroite que lorsqu’il s’agit des secrets de sa propres mères, mais jamais elle n’a fait une bourde concernant son père, jamais.
« Je suis désolé que ça se passe mal pour toi, mais je suis rentré maintenant. Je vais t'aider, je te lâche pas » elle était soulagée d’entendre ces mots de la bouche de son ami. Elle était soulagée d’avoir raison à propos de lui, de savoir qu’elle pouvait réellement compter sur lui. Elle tentait alors de se calmer. « T’es prêt à monter un plan pour nous débarrasser d’elle alors ? » qu’elle lance, avec humour, bien que l’envie de ne plus jamais entendre parler de Camille se faisait sentir, elle n’était pas à vouloir à sa disparition, du moins, pas sa mort… hm. « Désolée de cet accueil pitoyable. »fit-elle en séchant ses larmes. « Je suis vraiment contente que tu sois là. » elle posa sa main sur le bras de son ami. « j’ai bien conscience d’être pitoyable. » et pour une fois, elle se l’accordait. « bon… » elle fit un pas en arrière, comme si ca y est, la page était tournée, assez parler d’elle. « Tu reviens pour de bon ? »
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Message(#)don't let me be lonely (may) EmptyMer 27 Oct 2021 - 23:19


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@May Andrews & Eliot Chapman
Eliot voulait être là pour May. Sincèrement. Qu'il le fasse par pure compassion ou en partie pour se rattraper de tout ses mauvais choix avait peu d'importance. Ce qui comptait c'était les larmes de May qu'il essaierait coûte que coûte d'assécher. Elle ne méritait pas l'accumulation de problèmes qui lui tombaient dessus. Elle méritait de pouvoir passer à autre chose, de pouvoir avancer et réussir, professionnellement ou sentimentalement parlant. Ils y arriveraient ensemble, il en était convaincu. Camille. Ah, oui, elle. Ca fait un moment qu’ils sont ensemble… Eliot ne l'avait jamais rencontrée mais il avait entendu parler d'elle à de nombreuses reprises déjà. Que sa relation soit amicale avec Norman jusqu'ici n'avait rien changé au fait qu'il ne croyait que peu en cette "relation" qu'il estimait être un pansement pour se sortir May de la tête. May aussi aurait dû s'en trouver un, de pansement. Sans doute que si ça avait été le cas, elle vivrait mieux la situation actuelle. Mais en même temps, qui aurait pu croire que Norman était celui qui allait s'en sortir le mieux dans toute cette histoire ? Peut-être n'était il pas tout à fait objectif, après tout. Les yeux d'Eliot ne quittaient plus May. Il était attentif au moindre de ses gestes, au moindre mot qu'elle pourrait prononcer, prêt à bondir sur on-ne-sait quel ennemi à abattre ou sur une solution magique qui s'offrirait à eux. Mon cher et tendre frère a cru bon de me le dire. Il hocha brièvement la tête, se demandant ce qu'Elia faisait au milieu d'eux. Elle devait être au courant, elle. Mais Eliot ne demandait rien à ce sujet. Il avait été absent trop longtemps pour risquer de dire le mot de trop. Vaut mieux que tu l'aies appris avant, tu ne crois pas ? Qu'il lance d'une voix la plus douce possible. La mettre sur le fait accompli n'aurait sans doute pas aidé à apaiser la situation. Il l'aurait peut-être même retrouvée dans un pire état que celui ci. T’es prêt à monter un plan pour nous débarrasser d’elle alors ? Il se retenait de pouffer de rire alors qu'elle avait encore les yeux pleins de larmes, se contentant d'un sourire en coin. Si tu m'appelles au milieu de la nuit pour enterrer un cavadre, je poserais pas de questions, promis. Qu'il lançait sur le ton de l'humour à son tour - quoi qu'il ne savait pas réellement jusqu'où il était prêt à aller pour ses proches, et il préférait ne pas savoir, au fond. Désolée de cet accueil pitoyable. Ellel lui faisait vraiment de la peine. Tu n'as pas à t'excuser, je ne suis pas sûre que quelqu'un d'autre réagirait aussi bien que toi face à tout ça. Eliot, par exemple, était typiquement le genre de personnes à préférer rediriger sa colère vers le monde plutôt que de laisser des larmes couler. Alors la réaction de May lui paraissait plutôt très saine et mesurée. Je suis vraiment contente que tu sois là. Alors que la blonde posait sa main sur son bras, Eliot vint carrément la serrer contre lui. J'ai bien conscience d’être pitoyable. Il reculait avant de secouer la tête de gauche à droite. Ok, à partir de maintenant je t'interdis de prononcer ce mot. Il y veillerait. Bon… Tu reviens pour de bon ? Il acquiesça sans réfléchir, le sourire aux lèvres. Si les conditions de son retour n'étaient pas les meilleures, il avait hâte de retourner à sa vie à lui. Oui, je pars plus. J'ai merdé à Mackay, tu sais, alors.. Non elle ne savait rien. Personne ici ne devait savoir en dehors de son supérieur hiérarchique, son avocat s'était assuré de ça. Il pourrait le lui dire, à elle, qu'il aurait pu tuer cet homme en le ruant de coups, mais il ne le ferait pas. Oui, c'était pour la bonne cause après tout : il croyait ne voir en lui qu'un futur meurtrier coupable de féminicide. Mais il avait eu faux sur toute la ligne, s'était mêlé de trop prêt de cette histoire, avait laissé ses sentiments entrer en jeu. Il en payait encore le prix et culpabiliserait encore longtemps. Inutile d'ajouter à cela le jugement de son entourage. Enfin on s'en fou, oublie. J'étais pas parti définitivement de toute façon, alors c'était qu'une question de temps avant que je ne revienne. Brisbane était son chez lui, après tout. Je pars plus. Il était là pour remettre sa vie en ordre, il l'aiderait à en faire de même comme il l'avait déjà fait. T'avais prévu quelque chose, là ? Peut-être que je peux participer à te faire penser à autre chose.


Dernière édition par Eliot Chapman le Sam 20 Nov 2021 - 16:45, édité 1 fois
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Message(#)don't let me be lonely (may) EmptyJeu 4 Nov 2021 - 12:02

« Vaut mieux que tu l'aies appris avant, tu ne crois pas ? » La vérité c’est que May n’aurait jamais voulu savoir l’existence de ce mariage, qu’elle n’aurait jamais voulu entendre que Norman allait se marier. Il était toujours aussi difficile pour elle, une dizaine d’année après leur séparation d’entendre qu’il avait refait sa vie alors si en plus, il était bien plus heureux avec Camille au point d’accepter le mariage… Qu’avait-il ressenti durant toutes ces années partagées avec la Andrews où il avait toujours été très clair : pas de mariage pour lui. Et May avait toujours respecté sa volonté, elle n’avait jamais mis le sujet sur le tapis, bien que la volonté de porter son nom était présente. Mais, elle, n’avait jamais fait aucun moyen de pression sur son ex petit ami. L’idée même que Camille se soit montrée insistante et que Norman ait finalement craqué pour faire plaisir ne lui vient pas à l’esprit, pour elle, la seule excuse, c’est qu’il n’avait jamais voulu aller plus loin avec elle. Qu’il s’était sans doute sentis pris en otage à partir du moment où Elia était née et qu’il était resté avec elle uniquement pour la famille qu’ils représentaient, pas pour l’amour qu’il lui portait. Et la prochaine étape avec Camille, c’était quoi ? L’enfant aussi ? « J’aurai aimé que ce mariage n’ai jamais lieu. » et quitte à l’apprendre, que Norman ait le courage de lui dire en face. Enfin, ce n’était pas le moment de refaire l’histoire, Josh avait lâché un gros morceau en avouant à May que son ex beau-frère allait passer la bague au doigt de Camille, peut être que Norman avait prévu d’en faire autant, mais qu’il n’avait pas anticipé la petite guerre entre frère et sœur.
« Si tu m'appelles au milieu de la nuit pour enterrer un cadavre, je poserais pas de questions, promis. » elle rit à son tour May, tout en secouant la tête, mélange de sentiments contradictoires, la peine de cœur et le réconfort de retrouver son ami qu’elle voyait comme un pilier. Elle se confond alors en excuse pour son accueil et Eliot ne semble pas lui en tenir rigueur. Très compréhensif envers son amie. La blonde balayait rapidement le sujet de la conversation en la recentrant sur le tour d’Eliot. « Oui, je pars plus. J'ai merdé à Mackay, tu sais, alors.. » elle haussa un sourcil, se demandant ce qu’il avait bien pu faire pour avoir merdé, comme il dit. « Enfin on s'en fou, oublie. J'étais pas parti définitivement de toute façon, alors c'était qu'une question de temps avant que je ne revienne. Je pars plus. » et elle était bien heureuse de l’entendre dire. « T'avais prévu quelque chose, là ? Peut-être que je peux participer à te faire penser à autre chose . »elle eut quelques secondes d’hésitation, regardant autour d’elle, il semblerait bien qu’elle n’avait pas forcément un programme chargé pour aujourd’hui. De toute façon, ses journées étaient bien moins remplies depuis qu’elle n’avait officiellement plus de travail. « Je pourrais bien t’embaucher pour monter une armoire qui traine dans ma chambre depuis trois semaines. » toujours dans un carton et en kit, sous entendu. « Il s’est passé quoi à Mackay ? » l’oreille de May Andrews ne laisse jamais rien passer…
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Message(#)don't let me be lonely (may) EmptyDim 21 Nov 2021 - 21:50


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@May Andrews & Eliot Chapman
Longtemps, Eliot avait eu cette sensation d'être pitoyable. Il avait eu l'impression de n'avoir fait que des mauvais choix dans sa vie, de n'être qu'une coquille complètement vide et sans aucun intérêt pour quiconque. Il en avait passé des heures à ne rien faire d'autre que s'apitoyer sur son sort, se rappelant à quel point il était ridicule et sans aucune valeur. Parfois seul dans son petit appartement dont la taille étriquée lui faisait regretter leur maison avec Sawyer, parfois dans un bar entouré d'inconnus dont les vies était aussi brisées que les siennes. De bien tristes portraits à imaginer. Alors il comprenait le désarroi de May face aux problèmes d'argent, face à sa carrière, face à Norman et à ce mariage qui lui avait été annoncé d'une façon peu appréciable - d'autant que l'évènement en lui même était loin de l'être. J’aurai aimé que ce mariage n’ai jamais lieu. Il l'aurait espéré lui aussi, rien que pour éviter à son amie de devoir replonger dans toute cette histoire - dont elle aurait déjà dû faire le deuil après toutes ces années. Il est pas trop tard pour s'interposer pendant la cérémonie au moment où le prêtre demandera si quelqu'un s'oppose à cette union. Et même dans cette folie, sans doute qu'il la suivrait. Il était prêt à enterrer des cadavres, non ? Il avait lancé cette bêtise le sourire aux lèvres, tentant d'alléger l'ambiance, mais avait clairement mis encore une fois les pieds dans le plat. May ne lui en tiendrait pas rigueur et il le savait bien, pourtant il ne put s'empêcher de corriger ses dires. Mais c'est sûrement une mauvaise idée, alors oublions la. Vint l'instant où il fit sa première bourde à parler de Mackay. Il s'était promis de faire attention à ce qu'il dirait mais ne savait visiblement pas assez se taire : il devrait apprendre. Il faut dire qu'il n'avait jamais aimé quand la conversation tournait autour de lui d'un coup, encore moins lorsqu'il avait des choses à cacher. Je pourrais bien t’embaucher pour monter une armoire qui traine dans ma chambre depuis trois semaines. Elle savait pertinemment à qui elle posait la question, Eliot étant celui qu'il fallait avoir dans son répertoire pour les tâches comme celles ci. Débrouillard et bricoleur, il ne rechignait jamais à monter un meuble ou déboucher un tuyau. Il fallait bien qu'il ait ses bons côtés, non ? J'accepte le job. Qu'il lançait, amusé et déjà prêt à en découdre avec cette armoire. Mais alors qu'il s'apprêtait à se dirriger vers le meuble à monter et à lui demander si elle avait bien les outils qu'il fallait, la voix de May le coupa dans son élan. Il s’est passé quoi à Mackay ? Eliot avait perdu son instinct. Il s'était entiché d'une soi disant victime de violences conjugales qui l'avait embarquée dans une histoire bien trop compliquée mêlant plusieurs mensonges et un riche homme blanc, chef de son entreprise. Si officiellement il n'avait fait qu'envoyer cet homme à l'hôpital à cause de suspicions, Eliot aurait pu assumer ses actes face à son entourage. Il l'avait fait, d'ailleurs, auprès de son service, ce qui l'avait amené à son retour immédiat à Brisbane et à une suspension. Mais le fait qu'il ait en plus couché avec sa femme, la soi-disant victime, le rendait complice de bien pire, et cette partie là de l'histoire était restée secrète aux yeux de tous - elle devrait le rester à jamais. Je me suis trompé, j'ai mal jugé une affaire. J'y suis allé un peu fort avec un suspect. C'est tout ce qu'il dirait à ceux qui lui poseraient une question. Il n'avait aucune envie de s'étaler sur le sujet et le faisait bien comprendre avec son regard fuyant. Tu me la montre, cette armoire à monter ? J'espère que t'as les outils qu'il faut. Ah, les changements de sujet intempestifs, que c'était pratique pour fuir une situation qu'il voulait éviter.
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Message(#)don't let me be lonely (may) EmptyVen 3 Déc 2021 - 10:03

May avait du mal à savoir si ce refus d’accepter le mariage de son ex était réellement lié à des sentiments qu’elle pouvait toujours ressentir envers lui – alors qu’elle s’était promis de le detester jusqu’à la fin de ses jours – ou si c’était parce que Norman, lui, avait réussi à reconstruire quelques chose. Même si May comptait plus d’aventure que Norman n’en avait eu depuis leur séparation, au final, elle ne faisait que des rencontres et des bouts de chemins qui ne menaient nulle part. Elle n’avait pas rencontré son nouvel amour, pour une deuxième histoire qui bouleverse. Non, elle était seule, très seule. Norman avait trouvé en Camille une femme sur qui il pouvait s’appuyer et compter, une femme qui faisait attention à lui, qui lui montrait combien elle tenait à lui et combien elle l’aimait. Elle lui convenait tant qu’il avait accepté ce mariage. Lui, il avait vraiment tourné la page. May aura sans doute du mal à le faire tant qu’elle restera aussi rancunière. « Il est pas trop tard pour s'interposer pendant la cérémonie au moment où le prêtre demandera si quelqu'un s'oppose à cette union. » elle ne pu s’empêcher de sourire, amusée par cette option. « Mais c'est sûrement une mauvaise idée, alors oublions la. » plutôt mauvaise effectivement. « J’en serai franchement capable si on se pose dans un pub deux heures avant. » elle se faisait peur elle même en sachant qu’elle pourrait réellement s’y interposer. Gâcher la journée de Norman, ou surtout celle de Camille. Mais elle sait aussi qu’elle s’attirerait bien des problèmes et que même sa fille pourrait lui en vouloir éternellement pour ça. Tous les efforts réalisés ces derniers mois seraient réduits à néant. « On évitera de trainer dans le coin, le jour du mariage. Tu passeras la journée avec moi ? » qu’elle demande comme si elle avait réellement besoin d’être en bonne compagnie ce jour là. Quel jour d’ailleurs ? Elle ignorait la date exacte, elle se renseignerait bien assez vite.
May profitait de la présence d’Eliot pour abuser de ses muscles. Il serait bien plus efficace à monter l’armoire qui attendait depuis trop longtemps en kit, dans la chambre de May. « J'accepte le job. » elle n’était pas surprise qu’il accepte mais réellement soulagée de savoir qu’elle n’aurait plus ça sur la conscience dans quelques heures. Elle le guide alors jusqu’à la chambre où il y aurait largement la place pour s’installer tout en étant curieuse de savoir pourquoi son ami était déjà de retour en ville. « Je me suis trompé, j'ai mal jugé une affaire. J'y suis allé un peu fort avec un suspect. » elle grimace, parce qu’elle a bien l’impression que le terme « aller un peu fort » était choisi avec pincette pour ne pas utiliser de terme plus fort. Elle avait bien compris par la gêne de son ami, qu’il était préférable de ne pas s’étaler sur le sujet. Elle n’allait pas insister. Il lui en parlerait s’il en avait envie, quand il le voudra. « Tu me la montre, cette armoire à monter ? J'espère que t'as les outils qu'il faut. » elle hoche la tête et ouvre la porte de la chambre pour lui faire voir. « Y a tout c’qu’il faut. C’est là. J’vais t’aider, tu verras, je suis très douée pour te donner un marteau alors que tu me demandes un tourne vis. » qu’elle plaisante. Bien sûr, elle exagère, mais elle n’est pas très douée de ses mains pour autant. « J’vais te chercher une bière, ça te donnera de la force. » qu’elle lance en plaisantant, laissant son ami la liberté d’ouvrir les grands cartons, de s’approprier la notice pendant qu’elle allait chercher de quoi le sustenter. Alors qu’elle revient, il semble être bien concentré. « Alors, tu penses avoir terminé avant le coucher du soleil ? » fit-elle en lui tendant une canette déjà ouverte.
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Message(#)don't let me be lonely (may) EmptyDim 5 Déc 2021 - 2:33


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@May Andrews & Eliot Chapman
May faisait parti des personnes pour qui Eliot avait une attention toute particulière. Rares étaient les amis qu'il savait garder au fil des années et des embûches; mais May faisait parti de ceux qui étaient toujours là même après un bon nombre de complications, même après sa rupture avec Sawyer - dans laquelle il était tout à fait coupable. Sans doute était-ce grâce au fait qu'elle l'avait connu lui avant elle et que donc sa loyauté était toute dirigée, au même titre qu'Eliot qui s'était rangé du côté de Norman des années auparavant. Il aimait croire que ces relations étaient rares et précieuses et qu'il fallait les chérir pour les garder longtemps, et s'amusait à faire en sorte que ce soit le cas pour eux. Encore là, alors même qu'il était venu lui rendre une simple visite et qu'il finissait par porter une oreille attentive aux maux de son amie. Il ne le faisait ni à contre cœur ni en s'y sentant forcé. Non, Eliot avait réellement envie de faire les choses bien et de soutenir son amie du mieux qu'il le pouvait. Même si elle décidait d'aller interrompre un mariage, il la suivrait à défaut de pouvoir l'empêcher de le faire et de la raisonner. Oui, il y avait des sacrifices à faire pour garder une personne comme May dans sa vie. J’en serai franchement capable si on se pose dans un pub deux heures avant. Il riait à sa réplique. Il aimait particulièrement la façon dont ils avaient tous les deux de surenchérir l'un et l'autre à leurs bêtises et blagues. Il s'empêchait pourtant de relancer la discussion, sachant à quel point ce sujet était particulièrement sensible pour elle. Je me répète, mais.. c'est une mauvaise idée, je confirme. Eliot se prenait l'espace d'un instant pour la voix de la raison ce qui était particulièrement ironique alors qu'il était sans doute l'homme le plus impulsif de la ville. Qu'importe, il avait raison : mieux valait éviter d'envenimer la situation avec Norman. Elle était déjà assez chaotique comme ça. On évitera de trainer dans le coin, le jour du mariage. Tu passeras la journée avec moi ? Il hocha la tête sans hésiter et d'une manière bien franche, sans réfléchir à la question. Bien sûr qu'il l'aiderait dans cette épreuve. Il culpabilisait déjà d'avoir été absent quelques mois alors qu'il pensait sa situation privée comme professionnelle réglée, ce qui était loin d'être vrai. Dis le moi quand tu auras la date, je viendrais te tenir compagnie. Eliot n'avait jamais été officiellement marié à Sawyer. Leur relation s'était éteinte alors qu'ils étaient fiancés, à son grand regret. Mais qu'importe le niveau d'engagement dans lequel ils se trouvaient, l'inspecteur savait pour sûr que May aurait fait la même chose pour lui si son ex fiancée venait à s'unir pour le restant de ses jours à un autre homme. De son côté, Eliot aurait sans aucun doute était plus difficile à contenir. Mais il comprenait parfaitement à quel point intervenir n'était pas sain, que ce soit pour le nouveau couple ou pour elle même dans sa reconstruction. Ce qui était bien plus sain était de se concentrer sur l'avenir, et pour May, cela se reflétait dans son aménagement dans son appartement. L'installation aurait déjà dû être terminée, mais il s'empêchait de faire un commentaire, content de voir que ses talents de bricoleur pourraient lui être utile. Après tout, il s'en était voulu de ne pas avoir été dans le coin pour l'aider au déménagement, quand bien même il l'avait lui même aidé à trouver cet appartement. Il acceptait la mission de montage d'armoire sans détour, demandant de suite où se trouvait le matériel nécessaire. Y a tout c’qu’il faut. C’est là. J’vais t’aider, tu verras, je suis très douée pour te donner un marteau alors que tu me demandes un tourne vis. Eliot lâchait un rictus à peine moqueur avant de reprendre un ton un peu plus sérieux. T'inquiètes pas, ça m'a pas l'air si compliqué que ça, je devrais dompter ton armoire rapidement. Il avait l'habitude de ce genre de meubles et de la façon dont ils étaient conçus, alors Eliot ne doutait pas de ses capacités à la monter. A vrai dire, il n'avait jamais été du genre à douter de quoi que ce soit de manière générale. J’vais te chercher une bière, ça te donnera de la force. Qu'elle lui lançait en s'absentant alors que déjà il s'attelait à démonter les cartons qui contenaient les planches de l'armoire. T'es trop gentille. Fut le remerciement qu'elle eut en revenant, une canette de bière déjà ouverte dans la main qu'elle lui tendait. Alors, tu penses avoir terminé avant le coucher du soleil ? Un tournevis calé entre ses dents et la notice sous les yeux, il grommelait une sorte de "oui, oui" sans prêter attention à May en réalité. Cette armoire semblait plus complexe à monter que prévu et il faisait déjà de cette tâche un défi personnel à réaliser. C'est pas si simple que je pensais, je risque de prendre un moment mais tu auras ton armoire ce soir. Il venait de le promettre et ne pouvait donc plus revenir sur ses mots : May aurait son armoire aujourd'hui. D'ailleurs comment tu as fait pour tout aménager ? Qui t'as aidé ? Une société de déménagement, ou quelqu'un d'autre ? Je comprend pas pourquoi cette armoire a été laissée de côté.
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Message(#)don't let me be lonely (may) EmptyMer 15 Déc 2021 - 19:04

Bien sûre que trainer au mariage de Norman serait la pire idée que la Andrews pourrait avoir. Elle n’avait pas envie de le voir dans son smoking sur mesure, encore moins envie de voir Camille dans une robe blanche. La seule idée qui lui viendrait en tête serait de lui sauter dessus et de lui arracher, dévoilant ses goûts infects pour les sous-vêtements rouges démodés. Elle n’avait aucun goût selon elle, et il serait d’ailleurs pas impossible que sa robe de mariée soit elle aussi, d’un mauvais genre. Pas trop ci, pas trop ça, il fallait pas froisser le Bon Dieu en mettant un décolleté trop plongeant, faut couvrir les épaules, et le voile et ci et ca. Elle savait déjà que ce serait d’un ennuie à mourir. « Dis le moi quand tu auras la date, je viendrais te tenir compagnie. » elle savait qu’elle pourrait compter sur Eliot. Elle se demandait ce qu’elle pourrait faire ce jour là et qui pourrait bien agacer son ex petit ami. Proposer à Eliot d’aller sauter à l’elastique là où elle et Norman avaient fait leur baptême ? Elle se prenait bien trop la tête, bien sûre que Norman n’en aurait rien à faire, il aurait l’esprit bien plus occupé, du champagne à boire, des verres de vins à descendre, de la bonne bouffe à engloutir. Il n’aurait sans doute aucune attention à porter à la blonde. Elle le savait bien, c’est sans doute ce qui lui tordait le cœur davantage et la rendait encore plus aigrie. Pourtant, elle avait obtenu sa réponse, lorsqu’elle lui avait demandé de lui dire qu’il ne l’aimait plus. Ce n’était pas les termes exacts qu’il avait employé, cependant, il semblait avoir été clair. De toute façon, si Norman avait le moindre doute concernant la blonde, il y a bien longtemps qu’il aurait franchi le pas. Elle n’avait plus rien à attendre de lui. « t’as déjà sauté à l’élastique ? » eh merde, qu’elle est con.
Profitant des bras de son ami, elle l’embarqua dans la chambre pour que cette armoire prenne enfin vie. Il semblait ne pas être effrayer par la tâche qui l’attendait.  « T'inquiètes pas, ça m'a pas l'air si compliqué que ça, je devrais dompter ton armoire rapidement. » le chronomètre était lancé. La notice disait deux heures, à voir combien de temps il mettrait de son côté. Elle disparu pour aller chercher de quoi se désaltérer et revint ensuite avec des bières dans les mains. Eliot avait déjà commencé à déballer les planches en bois pour les répartir ici et là.  « C'est pas si simple que je pensais, je risque de prendre un moment mais tu auras ton armoire ce soir. »  elle souriait en le voyant tenter de comprendre la dite notice. Elle pourrait lui donner un coup de main, elle en avait déjà monté des meubles aussi. Elle n’avait pas peur de manier les outils, contrairement aux apparences. Elle était assez manuelle et débrouillardes lorsqu’il s’agit de tenir une perceuse ou encore un marteau. Elle a juste plus de mal lorsqu’il faut porter des charges lourdes. C’est là qu’Eliot est le bienvenu. « j’vais te donner un coup de main. » elle vint se pencher à côté de lui en prenant les pièces qu’il cherchait sans doute. « D'ailleurs comment tu as fait pour tout aménager ? Qui t'as aidé ? Je comprend pas pourquoi cette armoire a été laissée de côté.» elle haussa les épaules, elle n’avait pas eu à faire grand-chose toute seule si ce n’est de défaire ses propres cartons. Puisqu’elle partait de zéro avec les meubles… tout était arrivé directement chez elle. « Les livreurs… le montage était compris, la plus part du temps. Sauf pour celle-ci. Et j’avoue que toute seule… j’ai pas osé m’y mettre. » [/color]parce que l’armoire fait deux fois sa taille et surement deux fois son poids. « Je sais pas si t’avais l’intention d’aller quelques part ensuite, mais tu peux rester, j’ai l’impression qu’on a beaucoup à rattraper et j’suis vraiment contente de te voir ici. » de lui montrer ce logement, qu’elle n’aurait jamais pu avoir sans lui. Il avait été présent, il l’avait soutenu et aidé à se remettre sur rail. Il l’avait aidé à y voir plus claire dans ses dépenses, dans ses difficultés financières, il avait trié avec elle ses documents, fait appels à des experts comptables pour qu’elle n’ai plus à gérer ses problèmes seuls et pouvoir rembourser les dettes qui lui restaient après la saisi de ses biens à son ancien domicile. Vraiment, Eliot était son ange gardien et l’avoir à nouveau près d’elle la soulageait et lui faisait du bien. « J’te propose pas de faire à manger… » il avait bien eu le temps de gouter à ses plats, elle n’était pas bonne cuisinière May, et ses expérimentations leur avaient valu plus d’un fou rire. « Mais j’peux nous commander quelques chose. »
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Message(#)don't let me be lonely (may) EmptyLun 3 Jan 2022 - 19:29


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@May Andrews & Eliot Chapman
Guérir d'une peine de coeur était sans nul doute la chose la plus compliquée à faire. En dehors du manque évident de la personne et de la relation, c'est tout un tas de réactions chimiques qui se produisaient dans le cerveau lorsqu'un changement tel qu'une rupture intervenait dans la vie de quelqu'un. Des réactions douloureuses, prenantes, trop intenses parfois pour savoir passer à autre chose. Ces choses là laissent des traces et Eliot était bien placé pour le savoir. May avait le droit de souffrir à cause de Norman, même tant d'années après. Quand lui refaisait sa vie sans s'en soucier, elle n'y arrivait pas pour des tonnes de raisons. Et si Eliot voudrait pouvoir aider bien plus que ça son amie, il ne semblait pas avoir de solution clé en mains pour qu'elle puisse simplement cesser de penser à Norman et Camille, à ce mariage. T’as déjà sauté à l’élastique ? Il regardait May avec un air de "bah oui, tu sais bien". S'envoyer en l'air n'a jamais été une solution pour oublier. Ce qu'il était drôle, Eliot, avec ses phrases à double sens si peu subtiles. Quoi que.. Lui, ça ne l'avait pas aidé à oublier Sawyer. On peut même dire qu'avoir une aventure avec cette femme rencontrée à Mackay lui avait apporté plus de problèmes que de solutions. Il se mit à sourire en se rendant compte des allusions qu'il venait de faire. Enfin, on trouvera certainement autre chose à faire. Quoi qu'un peu d'aventure ne lui avait jamais fait peur, au contraire. Eliot était désormais face à l'armoire livrée démontée, et il s'attelait déjà à réunir les planches et vis qui devraient aller ensemble pour donner, finalement, un meuble. Un casse tête bien plus compliqué qu'il n'aurait pu y penser de prime abord. J’vais te donner un coup de main. Ah, oui, voilà les charnières qu'il cherchait depuis de longues secondes. Il la remerciait d'un signe de la tête avant de se reconcentrer sur son montage tout en s'intéressant à la vie de May en son absence. Les livreurs… le montage était compris, la plus part du temps. Sauf pour celle-ci. Et j’avoue que toute seule… j’ai pas osé m’y mettre. Réaliser ce genre de bricolages seul était toujours moins plaisant que de le faire accompagner. Quoi qu'à deux, en couple ou en famille, les choses pouvaient vite tourner à la dispute si les participants manquaient de patience. Heureusement pour eux, May laisserait Eliot prendre le leadership de ce montage de meuble - ça l'arrangeait, visiblement. T'en fais pas surtout, tu sais que je suis là pour ça. Il était un peu la caisse à outil de son entourage, et ça lui faisait toujours plaisir d'aider. Si seulement Sawyer pouvait voir son bon côté, comme May savait si bien le faire. Je sais pas si t’avais l’intention d’aller quelques part ensuite, mais tu peux rester, j’ai l’impression qu’on a beaucoup à rattraper et j’suis vraiment contente de te voir ici. Ils avaient plusieurs mois à rattraper, effectivement. Eliot s'en était même voulu, un temps, d'être parti et d'avoir laissé trop de choses en plan dont la reconstruction de May. Il était content de voir que même si tout n'allait pas parfaitement, son installation dans cet appartement, au moins, roulait comme sur des roulettes. Je suis tout à toi, je resterais avec plaisir. Au moins ce soir il savait qu'il n'aurait pas à se prendre la tête, qu'il passerait une bonne soirée. J’te propose pas de faire à manger… Leurs regards se croisaient et ils se mirent tous les deux à rire. Non, mieux valait qu'aucun d'eux deux ne se mette aux fourneaux. Mais j’peux nous commander quelques chose. Il opina du chef sans hésiter. Je dis pas non. Choisis, n'importe quoi m'ira. Il n'a jamais été difficile en terme de nourriture. Le temps que la commande arrive, Eliot eut le temps de terminer de monter l'armoire. Il ne manquait que les poignées, mais il pariait sur le fait que May réussirait à en acheter et à les poser elle même - sinon, elle l'appellerait sans doute. Il l'avait laissée bien plus tard que prévu, retardé par les discussions qu'ils avaient manqué d'avoir durant son absence et qu'il n'avait aucune envie de retarder encore. Eliot était soulagé de voir qu'au moins avec une personne, rien n'avait changé. Brisbane était sa maison, et s'il ne s'y était pas senti chez lui dès son retour, la blonde avait eu ce pouvoir sur lui.
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