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 (miason #3) i deserve to be treat better...

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Message(#)(miason #3) i deserve to be treat better... EmptyMer 23 Juin 2021 - 6:47

♛ i deserve to be treat better 

Début janvier 2019. Il n’a pas donné signe de vie hier soir. Encore. Il n’a pas daigné m’envoyer un message, encore moins m’appeler. La lassitude de cette situation, la lassitude de ce comportement malgré les sentiments devient grande. Et ressentir cette lassitude fait mal quand pourtant j’ai tout fait pour tenir. Tenir, être conciliante, comprendre que la période qu’il traversait était difficile. Parce que je le comprends, même si je n’ai pas vécu un événement tel qu’il a connu. La perte de son frère a mené Mason bien bas dans les abysses. Je n’ai pas voulu l’abandonner, je n’ai pas pu me résigner à le laisser faire des erreurs. J’ai tout essayé pour le sauver, pour le sortir du fond du trou en lui vouant toute mon énergie… Peut-être trop. Ce matin, quand je me réveille, le cœur est lourd. Il est lourd quand je vois qu’il n’a pas essayé de me joindre dans la nuit, que la place à côté de moi dans le lit est vide alors qu’il aurait pu me rejoindre, possédant les clés de mon appartement. Je me retrouve seule, je me sens seule. Et ça depuis des semaines. La conciliation dont j’ai fait preuve à son égard n’a servi… à rien. Il en est toujours au même point, il ne fait que très peu d’efforts pour ce nous que nous tentons de former depuis six mois maintenant. Ça fait mal mais il y a aussi une part de moi qui ne supporte plus cette situation et qui bout de l’intérieur. Alors, ce matin, une fois prête et avant de me rendre au journal, je décide de faire un crochet par chez lui.

Peut-être est-t-il rentré tard après son match, parce que, comme à son habitude, après une victoire, il ne manque pas de célébrer ça avec ses coéquipiers. Peut-être aurais-je dû m’y rendre aussi, mais une obligation professionnelle a fait que je n’ai pu assister au match qu’il disputait et que je sais qu’il a remporté. J’aurai aimé pourtant qu’il emprunte le chemin de mon appartement, qu’il partage cette victoire avec moi comme il a pu le faire parfois. Nous retrouver sur le rooftop de mon immeuble, donnant une vue parfaite sur toute la ville, sirotant un milkshake qu’il aurait pris en chemin, discutant de choses et d’autres. Parce qu’il y en a eu des moments comme cela, des moments où je me sentais unique et importante à ses yeux… Mais ces derniers temps, l’illusion retombe, l’illusion de ce couple officiel que nous pourrions être quand nous ne faisons que vivre dans le secret depuis six mois. Un soupir s’échappe d’entre mes lèvres quand je m’apprête à insérer la clé dans la serrure de la porte de son appartement. Un besoin de prendre une grande inspiration aussi. J’entrouvre la porte pour me glisser à l’intérieur avant de la refermer sans bruit derrière moi. L’appartement semble calme, je laisse échapper un « Mason ? » alors que je dépose sa boisson chaude favorite sur le comptoir avec une petite viennoiserie dans un sachet.  Pas de réponse. Je me dirige alors vers sa chambre et à l’instant où je m’apprête à actionner la poignée, la porte d’entrée s’ouvre. Je me retourne alors et découvre Mason… qui ne semble pas rentrer d’un jogging matinal… « Sérieusement Mason ? » je lance alors que je pivote vers lui, posant mes mains de part et autre de mes hanches. La colère ne tarde pas à s’emparer de mes traits quand je me rends compte qu’il rentre tout juste de sa visiblement interminable soirée de victoire…




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Message(#)(miason #3) i deserve to be treat better... EmptyMer 23 Juin 2021 - 11:12

(miason #3) i deserve to be treat better... Agzh
 «  i deserve to be treat better…  »  (miason #3) i deserve to be treat better... 873483867  mia mckullan & mason bradford


Mason Bradford a bien du mal à se faire une raison, à lui laisser toute la place qu’elle mériterait dans sa vie. Il n’a jamais ressenti pour personne ce qu’il ressent pour Mia, et il ne comprend pas que si il la perd, ça pourrait être bien plus important pour lui que se retrouver célibataire. Qu’elle emmènera avec elle, un bout de lui. Il ne veut pas perdre son amitié avec elle, encore moins la savoir loin de lui, panser ses blessures, il est conscient du bien que Mia lui apporte dans sa vie. De cette stabilité que tout le monde recherche, alors que tout lui sourit. Et bien plus encore en devenant le numéro un des Brisbane Bullets. Mais sa vie n’a pas été autant un enfer aujourd’hui qu’à un autre moment de sa vie, il refuse toujours de parler de Dylane, encore plus avec Mia, qui tente désespérément de le faire revenir à la raison. Des mois qu’elle essaye, des mois qu’elle aimerait lui tirer les vers du nez, et il refuse toute conversation sensé, alors même qu’il est conscient de dépasser les limites. Jamais, il n’aurait accepté le quart de ce qu’il lui fait endurer, mais il est de l’autre côté de la route désormais, Mason, et il n’a pas l’intention de regretter ses choix. Il doit se préparer mentalement pour son nouveau match et il ne laissera personne se mettre au travers de son chemin. Pas même Mia, pas même sa famille. Pour autant, sa relation avec Mia avance, ils viennent enfin d’officialiser la chose, il y a seulement Dylane qui ne le sait pas encore – et tant que Mason pourra éviter cette conversation avec elle, il le fera. Comme à son habitude, elle en fera une montagne, indiquant que c’est sa meilleure amie, sœur de cœur, et qu’il n’a pas à s’interposer entre elles. Et bizarrement, il ne cherche pas à mettre Mia contre sa propre sœur. Ils ne parlent jamais de Dylane, c’est le mot d’ordre pour la paix du bonheur, et tant que le basketteur n’est pas prêt à faire le premier pas avec sa sœur, mieux vaut entretenir cette démarche, plutôt que se braquer sa propre petite amie. Elle serait bien capable de bouder des heures, ou de le punir de sexe pendant des jours entiers. Il s’avance vers Mia, qui semble être en train de se préparer après un énième ébat, le miroir de la salle de bain reflète pourtant une image de deux amants qui s’aiment. Qui apprécient passer du temps ensembles, même si ses dernières semaines, Mason se fait plus rare dans l’appartement de la jeune femme, il est plus calme. Il n’a jamais explosé de joie, il n’est pas ce foufou dans sa vie sentimentale, mais il ne doute pas de cette place importante qu’elle a pris dans sa vie, de cette lueur d’espérance qu’il possède brièvement quand il pose son regard sur elle. Il ne doute pas de cette chose étrange qui le traverse, parfois lui procurant un ou deux frissons dans son échine lorsqu’elle le serre contre elle et qu’il sent son cœur battre contre lui. Il n’a jamais été ouvert aux exploits sentimentale, il n’est pas un romantique, ne se confie que rarement, et pourtant quand il pose ses yeux sur cette silhouette, il a l’impression de décrocher la lune, que rien ne pourra totalement le toucher, le heurter, quand le gouffre est là, sous ses pieds. Quand il va se tirer dans le pied. « Tu passeras après le match ? » Qu’il susurre au coin de son oreille alors qu’il arrive derrière elle, que son bras remonte le long de son bras pour venir déposer un baiser à l’arrière de son cou. Elle ne pouvait pas venir le rejoindre pour le match, il avait été déçu mais son travail l’appelle, et il est à même de comprendre combien c’est important pour elle, autant que pour lui. « J’te tiendrai au courant, » elle se retourne vers lui, déposant ses lèvres sur les siennes avant de se dérober de son emprise pour quitter l’appartement du jeune homme. (…) Ils ont gagnés le match, les gradins sont en ébullition, alors qu’ils ont marqués 90 points contre 87, les Sydneys Kings, la ville natale de Mason leur aura bien donné du fil à retordre. Un beau match, sous tension comme il les aime. Plus encore quand c’est contre sa ville d’origine. Ne lui demander pas d’où il vient, et ce qu’il a bien pu fricoter toute la nuit hors de son appartement, alors qu’il avait promis de ne pas rentrer tard. Mia, n’avait pas pu le rejoindre et il avait vu là, une bonne occasion pour boire quelques verres, alors qu’il avait déjà passé une bonne partie de la soirée à danser, à boire, à faire rire la galerie. Une chose qu’elle ne supportait pas quand il était comme ça. Comme si elle n’existait pas, comme si il n’était pas en couple. Comme si elle ne finirait jamais par l’apprendre. Il cherche à mettre sa clef dans la serrure depuis plusieurs minutes, baragouinant des choses au passage, alors qu’il rentre, ne s’attendant pas à la retrouver ici. « Mason ? » Le dos tourné au couloir, face à la porte, il referme à clef, laissant les clefs sur la serrure, son visage se retourne en même temps que son corps pivote. Qu’est-ce qu’elle fout là ? Ils s’étaient donné rendez-vous ? Sa tête semble vouloir exploser alors qu’un soupire accompagne aisément son silence. « Sérieusement Mason ? » Quoi sérieusement ? Il a encore rien fait… C’est peut-être le souci d’ailleurs, il sent qu’elle allait encore lui prendre la tête, chercher la petite bête, quand lui n’a qu’une seule idée en tête : prendre une bouche douche bien froide et retrouver enfin son lit ! « Si t’es venue pour m’faire la morale, c’est pas la peine… » Qu’il annonce, déjà grincheux en balançant sa sacoche à travers le canapé disposé au centre du salon. Il se dirige vers la cuisine comme si de rien n’était pour se servir un verre d’eau avant de voir un petit sachet et une boisson. « C’est toi qui m’a pris ça ? » Qui veut-il d’autre ? Evidemment que c’est elle, « c’est sympa, j’en ai bien besoin, merci ! » Parce qu’il croit vraiment qu’elle allait lui laisser profiter de son petit dej ?
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Message(#)(miason #3) i deserve to be treat better... EmptyDim 27 Juin 2021 - 6:32

♛ i deserve to be treat better 

Début janvier 2019. Six mois que je suis à ses côtés, que je tente de lui faire entendre raison. Six mois que je suis patiente quand il refuse une énième conversation à propos de sa petite sœur Dylane ou de Nick. Il ne veut plus rien à voir avec les Bradford, cette famille si soudée qu’ils formaient autrefois, ayant éclaté en morceaux après le décès tragique de Tommy. Le deuil est un long processus, j’en suis consciente, et c’est ce qui explique aussi pourquoi je ne suis pas partie en courant. C’est ce qui explique pourquoi j’ai su encaisser sa colère quand il refusait de parler, quand il s’en prenait à moi en me demandant de partir hors de sa vue… J’ai attendu, j’ai espéré qu’avec les jours, les semaines, les mois qui s’écoulaient il finirait par accepter mon aide. Si ce n’est mon aide, j’espérais peut-être aussi égoïstement qu’il accepte ce que nous étions. Qu’il me montre davantage à quel point j’étais essentielle dans sa vie, que j’étais ce point d’ancrage dont il a besoin pour ne pas se perdre complètement. La nécessité d’entendre certains mots, certains gestes, certaines actions qui ferait que je n’aurai pas à douter de lui dès l’instant où je n’ai pas de ses nouvelles, où que je le retrouve dans un piteux état le matin, avachis dans son canapé après un verre ou des verres de trop… Je me sens peu à peu démunie quand ces dernières semaines, il semble m’échapper complétement. Quand j’ai cette impression que je ne peux plus rien faire pour l’aider, parce qu’il ne me laissera pas le faire. Il s’enfonce et s’il ne veut plus adresser un mot à sa famille, il n’essaye pas de me retenir non plus. Quand je lui fais part de mes doutes, il sait changer de sujet, le plus souvent, en jouant de ses charmes pour me faire oublier mes doutes. Ses lèvres parcourent la peau de mon cou délicatement, son souffle me faisant frissonner alors que ma main vient à se perdre dans ses cheveux alors que je m’abandonne totalement contre lui. Les réconciliations sur l’oreiller, il y en a eu. Nombreuses, qui m’ont fait oublier ce pour quoi j’étais venu le voir à la base. Amoureuse, je l’étais, je le suis encore plus aujourd’hui, plus qu’hier ou avant-hier. Mais, ce matin, quand je me retrouve dans son appartement, les choses ne seront plus aussi facile pour lui. Il ne parviendra pas à me mettre dans son lit pour me faire taire, il ne parviendra pas à m’amadouer pour que je ne lui pose pas la question fatidique. Celle du futur nous…

Il est vide l’appartement, j’aurai dû m’en douter. Evidemment, des centaines de questions traversent mon esprit : est-ce qu’il est encore avec ses coéquipiers, célébrant en grande pompe leur victoire d’hier soir, une victoire particulière pour lui puisqu’il a gagné contre son ancienne équipe ? Ou est-ce qu’il est dans le lit d’une autre ? Parce que, lorsque le doute subsiste sur les sentiments qu’il peut avoir à mon égard, cette question revient à chaque fois dans mon esprit… Est-ce que je lui suis suffisante ? Ou suis-je juste une distraction de plus ? Je n’ai pas le temps d’ouvrir la porte de sa chambre que j’entends la clé dans la serrure de la porte d’entrée et que je le vois, avec les vêtements de la veille, la mine fatiguée et la démarche peu assurée. Je pivote, mes mains sur les hanches, me contentant de quelques mots. Il comprendra pourquoi, je n’ai pas besoin de lui en dire plus. Il n’est pas idiot, il sait ce que je lui reproche, car ce n’est pas la première fois… sûrement pas la dernière… à moins que tout prenne fin, aujourd’hui… « Si t’es venue pour m’faire la morale, c’est pas la peine… ». Je reste stoïque un moment alors que la colère, déjà présente, est en train de croitre au fond de moi. Il daigne à peine m’adresser un regard, il ne s’approche pas de moi pour au moins montrer qu’il est heureux de me voir, il ne tente pas de s’excuser… Je le regarde se diriger vers la cuisine « C’est toi qui m’as pris ça ? ». Il me montre le petit sachet et la boisson chaude que je lui ai évidemment ramené pour lui « C’est sympa, j’en ai bien besoin, merci ! ». C’est les mots de trop. Je le rejoins d’un pas décidé alors qu’il s’apprête à prendre la boisson chaude que je repousse pour qu’il ne puisse pas l’atteindre « Tu en a bien besoin ? Pourquoi ? Où tu étais Mason ? ». Je suis proche de lui et je peux sentir sans difficulté l’alcool qu’il a bien trop ingurgité toute la nuit. « Encore en train de célébrer ta victoire d’hier c’est ça ? Sûrement à pavaner devant d’autres filles, mais, hey, breaking news, j’existe Mason ! ». Je suis celle pour qui tu es supposé te battre, Mason, la seule à qui tu dois penser, la seule que tu as envie de retrouver après une victoire, la seule qui compte… « Regardes-toi ! tu es minable ! » fait-t-elle en le repoussant de ses deux mains.

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Message(#)(miason #3) i deserve to be treat better... EmptyJeu 1 Juil 2021 - 2:43

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 «  i deserve to be treat better…  »  (miason #3) i deserve to be treat better... 873483867  mia mckullan & mason bradford


La première chose à laquelle il pense, lorsque son regard se détourne en direction de la jeune femme, c’est qu’elle allait lui prendre la tête. Elle allait faire d’un rien, la chose la plus importante à ses yeux. Quant à ceux de Mason, ce ne sont que des futilités. Mia avait cette façon de toujours dramatiser ses faits et gestes, selon le basketteur et il était fatigué. Fatigué de devoir toujours s’expliquer, quand il n’est jamais tombé amoureux avant leur histoire. Quand elle a cette chance d’être à ses côtés, quand elle peut côtoyer l’argent, l’ivresse et la passion. Elle est jeune Mia, le strass et les paillettes ça devrait lui plaire ce monde. Elle devrait être enchantée, à côté de ça, elle cherche la petite bête. Mais c’est pas ce qui attire Mia, le luxe. Ce n’est pas comme ça qu’on peut parvenir à ses fins avec elle, et il va l’apprendre de bien des façons. Mason soupire aisément, sa tête entre ses mains lorsqu’elle lui signifie qu’elle est là. A quelques mètres de lui, c’était bien sa veine, qu’elle soit arrivée avant lui. Peut-être qu’à quelques minutes, il aurait pu faire celui qui été rentré depuis des heures. « T’es là depuis longtemps ? » Il demande, finalement. Avant que son regard ne dérive sur son appartement modeste, un jour il aura sa propre villa, une énorme villa avec piscine, ce serait son rêve, mais il n’en a pas encore les moyens, le basketteur. Il doit encore bosser, monter les échelons, gagner des matchs, pleins de matchs ! Il observe quelques secondes la jeune femme, qui se trouve entre le salon et le couloir, qui reste muette, silencieuse, et immobile. Elle le fixe, elle doit se poser des dizaines de questions sur son compte, comme toujours, et elle ne saura pas les garder pour lui. Il déteste qu’on joue au flic avec elle, il déteste devoir rendre des comptes. Et puis le sachet sur le petit comptoir attire son regard, il se dirige sans peine vers eux, en direction de sa boisson chaude, il n’a même pas besoin de se faire du café, que demande le peuple ?! L’enfant roi est servi avant même qu’il ne demande quoi que ce soit, et rien ne le choque, rien ne le perturbe, pas même le visage décomposé de la journaliste. Mais la boisson disparaît de sa vision, et il fronce les sourcils, relevant ses yeux vers la concernée, « tu en a bien besoin ? Pourquoi ? Où tu étais Mason ? » Elle se tient devant lui à présent, venant le rejoindre dans la cuisine à une folle rapidité. Elle a l’air en forme Mia. Elle a l’air remontée comme jamais. « C’est pas bien Mia, tu me fais miroiter un bon cappuccino bien chaud et me le retire avant que j’en profite, » il râle, proteste, trouve ça injuste. Il est juste fatigué et a besoin d’aller se reposer, ça ira mieux dans quelques heures mais ça semble compliqué pour la jeune femme de le comprendre. Elle a bien plus la tête sur les épaules que le basketteur. Qui profite de son argent, de son statut aisément, poussant parfois le vice bien plus loin. « Fais pas ta journaliste… » Qu’il ne peut s’empêcher de rétorquer, quand déjà elle l’attaque de questions. Il ne sait même pas ce qu’il a fait réellement, il a bu, beaucoup. Beaucoup trop. Il a profité de la soirée, il a dansé, il a chanté. Elles ont beaucoup ris. C’est tout ce qu’il se souvient. « Encore en train de célébrer ta victoire d’hier c’est ça ? Sûrement à pavaner devant d’autres filles, mais, hey, breaking news, j’existe Mason ! » Il lève les yeux au ciel, elle le connaissait si bien qu’il n’avait certainement pas les moyens de se défendre, quoi qu’il dirait, elle remettra ses paroles en doute – encore faudrait-il qu’il soit convainquant ! « On peut pas avoir cette conversation plus tard ?! » Ou jamais. Il demande, et sur un malentendu, ça peut peut-être fonctionner, non ?! « Regardes-toi ! tu es minable ! » Qu’elle ajoute avant de le pousser avec ses mains, il recule de quelques pas, avant que ses fesses et son dos heurtent le frigo. « Sérieux, tu vas me prendre la tête à huit heures du matin ? » Ou six heures, ou sept heures, il s’en fiche. « Tu veux pas plutôt venir me faire un câlin ? » Il tente le tout pour le tout, et qui sait, elle voudra peut-être venir sous la douche avec lui.
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Message(#)(miason #3) i deserve to be treat better... EmptyDim 4 Juil 2021 - 9:39

♛ i deserve to be treat better 

Début janvier 2019. Les scènes que je peux lui faire l’épuisent sûrement, jugeant qu’il n’est pas utile que je me mette à chaque fois dans un pareil état pour ce qu’il juge être des broutilles. Si, à ses yeux, c’est le cas, il n’en est rien de mon côté. Parce qu’il compte, parce que j’ai des sentiments pour lui et que je ne supporte plus le voir s’enfoncer de jour en jour. Je ne supporte plus avoir cette sensation d’être transparente, je ne supporte plus d’être reléguer en second plan, je ne supporte plus d’être qu’une vulgaire compagnie qu’il appelle quand bon lui semble. Ces broutilles misent bout à bout font que je n’arrive plus à les tolérer et passer outre. Je l’ai bien trop fait, au point d’oublier mon propre bonheur. Il ne s’attend peut-être pas à me retrouver dans son appartement quand il rentre ce matin-là, et pourtant j’ai eu le besoin de m’y rendre, inquiète de ne pas avoir eu de ses nouvelles depuis la veille. « T’es là depuis longtemps ? ». Quelle différence cela fera puisque j’ai eu le temps de voir que, lui en revanche, ne l'était pas? Je ne prends même pas la peine de répondre, l’observant se déplacer en direction de la cuisine alors qu’il ne daigne même pas m'adresser un regard. Il est évidemment attiré par ce capuccino et cette petite viennoiserie que je lui ai apporté et que j’ai déposé sur le comptoir. J’aurai aimé que les choses se passent autrement, j’aurai aimé le retrouver paisiblement endormi dans son lit, me glisser sous les draps avec lui, même quelques minutes, pour me blottir dans ses bras et échanger quelques subtils baisers. La saveur de cette relation n’est plus la même depuis quelques semaines, il s’éloigne ou plutôt, il reste le même, ne me faisant pas sentir importante à ses yeux. Il prétend avoir besoin de ce petit déjeuner que je lui ai apporté mais il est hors de question qu’il y touche, sans avoir répondu à mes questions « C’est pas bien Mia, tu me fais miroiter un bon cappuccino bien chaud et me le retire avant que j’en profite ». Il ne se rend pas compte de ses mots, il ne pense qu’à lui comme toujours. Je me mords la langue pour ne pas lui répliquer que lui, en revanche, me fait miroiter une belle relation depuis des semaines… « Fais pas ta journaliste… ». Je le déteste un peu plus dès qu’il me surnomme de la sorte « Ce n’est pas comme si tu ne m’y obligeais pas Mason. Pour toi, tout ça, c’est … normal ! ». Normal que je sois à sa disposition, normal qu’il rentre aussi tard ou tôt et que je n'ai pas mon mot à dire là-dessus. A défaut d’avoir des réponses, je fais des déductions, pas bien difficile à faire quand je sais comment il fonctionne. Une longue soirée et nuit à pavaner devant d’autres filles qui m’agace quand pourtant j’existe « On peut pas avoir cette conversation plus tard ?! ».  Fuir est tellement plus facile pour lui, il cherche comme à son habitude à esquiver la conversation, espérant que j’oublie afin de ne pas avoir à se justifier « Non Mason ! », je réponds sur le ton de la colère. Je le repousse alors, son équilibre peu assuré qui l’amène à se retrouver le dos contre le réfrigérateur « Sérieux, tu vas me prendre la tête à huit heures du matin ? (…) Tu veux pas plutôt venir me faire un câlin ? ». Voilà qu’il recommence, espérant que je cède une fois de plus à sa proposition et ainsi se racheter. « Je préfèrerai Mason… » Je montre une certaine vulnérabilité par mes paroles et par le ton que j’emprunte alors que je m’approche à nouveau de lui « Pourquoi tu agis comme ça, Mason ? Pourquoi tu es obligée de rendre les choses si compliquées ? Pourquoi… » tu me fais souffrir… Je m’interromps, incapable de finir ma phrase. La prononcer à voix haute m’amène à me rendre à l’évidence… L’évidence qu’à ses côtés je ne suis pas heureuse et ne pourrais jamais l’être. Je détourne alors le regard et les talons, m’éloignant de lui pour ne pas craquer, pour ne pas flancher, ne voulant pas lui montrer ce pouvoir qu’il a sur moi, cette emprise bien trop grande qui me rend si vulnérable. « Je ne le supporte plus Mason… ». j’ajoute, la gorge serrée alors que je lui tourne toujours le dos.  
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Message(#)(miason #3) i deserve to be treat better... EmptyVen 9 Juil 2021 - 9:12

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 «  i deserve to be treat better…  »  (miason #3) i deserve to be treat better... 873483867  mia mckullan & mason bradford


Il s’était toujours demandé ce qu’elle foutait encore là, à ses côtés. Il n’aurait certainement jamais supporté le quart de ce qu’il lui faisait endurer contre son gré. Peut-être était-elle réellement amoureuse de lui, au point d’imaginer qu’il serait capable de changer, de s’améliorer. Qu’il serait capable de changer du tout au tout pour elle. Pour eux, ses autres. La vérité est cruelle, et si elle ne l’a pas encore compris, ça semble à présent faire son bout de chemin. Parce qu’il est égale à lui-même quand elle le confronte, quand elle tente de lui faire admettre l’impensable : il ne l’aime pas comme elle, peut l’aimer. Elle le regarde, lui il fuit son regard, les mains dans les poches, le regard qui s’embrouille, autant que ses pas quand il marche dans son appartement qui lui paraîtra bien trop grand quand elle aura pris la poudre d’escampette. Parce que c’est ça qui lui pend au nez, non ? Il ne sait pas lui-même, et il ne cherche pas à la retenir, pas à se faire pardonner de quoi que ce soit, quand elle lui rabâche qu’elle aimerait plus d’acte, qu’il cesse de sortir le soir pour voir ses potes. Pour probablement draguer tout ce qui bouge, alors même que les journaux vont bon train à son sujet. Elle lui trouve toujours des excuses, et il en a bien trop abusé, maintenant qu’elle commence à ouvrir les yeux, Mia. Qu’elle commence à voir clair dans son jeu, il a bien du mal à comprendre où elle veut en venir. Peut-être que le fait qu’il soit resté pendant des heures entières à errer sans but, sans dormir, ne l’aide pas aujourd’hui, à la confronter. En réalité, il ne cherchera pas à la retenir, ni même à poursuivre cette aventure, si elle ne le désire plus. Mais c’est peut-être ça, qu’elle attend, Mia. « Ce n’est pas comme si tu ne m’y obligeais pas Mason. Pour toi, tout ça, c’est … normal ! » Qu’elle lâche, sa main qui heurte l’air invisible, désignant tout ce qui l’entoure, ainsi que ce qu’il fait de lui, un basketteur connu et réputé dans tout l’Australie. Elle a essayé, beaucoup trop essayé, et pardonné. Et ça semble arriver dans une rue sans issue, désormais. Il n’comprend pas pourquoi elle se tient devant lui avec un tel discours, il se gratte la gorge, tandis qu’elle le maintien loin d’elle, elle le fusille du regard. « Non Mason ! » Sa voix stridente et ferme heurte le silence de la pièce, un silence dont Mason en était satisfait, alors qu’il fronce les sourcils. Elle voudrait savoir quoi ? Qu’est-ce qu’il pourrait dire pour rattraper une nouvelle fois le coup ? Mais surtout, que serait-il possible de faire pour la revoir dans ses bras ? Qu’est-il en mesure de supporter ? Qu’est-ce qu’il serait capable de lui apporter dans le futur ? Mia ne mérite t’elle donc pas de trouver mieux que son détachement ? S’était-il posé une seule fois la question de savoir si c’était elle, la bonne ? Non bien sûr que non, et il n’est pas en mesure, à cette heure-ci de se poser une telle question, encore moins de savoir y répondre. « Tu comprends pas, que les fausses promesses c’est pas pour moi… » Mais elle le savait n’est-ce pas ? Elle le savait qu’il ne ferait ni le premier pas, ni le second. Il le regrettera peut-être demain, peut-être plus tard, peut-être un jour. Quand elle aura refait sa vie ailleurs, quand elle l’aura remplacé et qu’il la verra heureuse. « Je préfèrerai Mason… » Qu’elle lâche, finalement devant la demande d’un câlin du basketteur. Comme si il était capable en un claquement de doigt de tout faire oublier. Qu’elle lui pardonne. « Alors viens… » Elle s’approche un instant de lui, et si il pensait obtenir satisfaction, se réconcilier dans un lit comme si souvent, auparavant, il devrait le voir que quelque chose à changer dans son regard, dans sa posture, dans cette manière mélancolique qu’elle a. « Pourquoi tu agis comme ça, Mason ? Pourquoi tu es obligée de rendre les choses si compliquées ? Pourquoi… » Elle se tient droite devant lui, il la regarde, pour la première fois depuis son arrivée, il la regarde, ne comprenant pas ce qu’elle voudrait, finalement. « Je ne le supporte plus Mason… » Elle recule d’un pas, d’un second, jusqu’à s’en éloigner, et lui tourner le dos. Il soupire Mason, sans se relever, restant appuyé contre le frigo. « Alors quoi ?! » Cette arrogance qu’il ne maîtrise pas, cette fierté qu’il ne dissimule plus, alors même qu’elle attend une réaction de lui. Qu’il n’a pas, qu’il ne montre pas. Une réaction qu’il ne possède uniquement pour son basket, montrant alors à Mia un visage qu’elle ne lui connaissait pas, pire encore, qu’elle n’avait pas eu envie d’écouter quand ça venait de ses journaux, ou de ses nombreuses conquêtes précédentes. Parce qu’elle avait cru en lui, en leur histoire. Cru qu’avec elle, il deviendrait meilleur. Il serait quelqu’un d’autre. « T’attends quoi de moi ? » Elle n’est pas douloureuse pour lui cette question, mais elle le sera davantage pour elle. Parce que Mia rêve de grand, rêve d’amour quand lui ne rêve que de percer et de devenir le plus grand basketteur de sa catégorie. De son temps.

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Message(#)(miason #3) i deserve to be treat better... EmptyDim 11 Juil 2021 - 9:36

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Début janvier 2019. Bien sûr qu’il fuit face à la conversation. Bien sûr qu’il n’a pas envie de l’avoir cette conversation quand il a fui toutes les précédentes. Il préfère balayer d’un revers de main le cœur du problème, parce que c’est ce qu’il fait. La facilité, voilà la voie qu’il a choisie, celle de vivre dans le déni, celle de vivre dans l’égoïsme. Le déni de ce mal être dans lequel il se trouve et qu’il amène à construire un mur infranchissable autour de lui. Un mur que je tente d’escalader depuis des mois mais qui grandit bien plus vite que je ne peux y grimper. Il ne me laisse pas le choix que de subir ses envies à lui. Il me fait payer les pots cassés, alors que je tente de l’aider, que j’essaye de le ramener à la raison. C’est trop pour moi aujourd’hui, six mois que nous sommes ensemble et il est incapable de me montrer que je compte. J’en souffre et si j’ai réussi à ne pas le montrer, à garder ce mal être pour moi pendant des semaines, aujourd’hui, je n’en suis plus capable. Il est encore sorti cette nuit, il ne rentre que sur le petit matin et estime qu’il n’a aucune explication à me donner. « Tu comprends pas, que les fausses promesses c’est pas pour moi… ». Elle fait mal cette affirmation, parce qu’il fait référence à ce nous que nous formons et surtout à ce qu’il est bien incapable de m’offrir. Je le ressens le pincement au cœur face à sa réponse mais une réponse qui ne m’étonne pas finalement « Si je l’ai très bien compris, Mason… » je lâche sur un ton las, épuisée de me battre même si la colère gronde toujours en moi, mêlée à ce mal qui est celui d’une réalité à laquelle je dois définitivement faire face. Il pense qu’un câlin de plus résoudra notre problème aujourd’hui mais il n’en est rien. Ses bras me manquent déjà, j’aimerai retrouver la simplicité des débuts, celle où je pouvais savourer les baisers qu’il m’offrait, son étreinte, cette sensation qu’à deux nous pouvions y arriver. La danse entre nos deux corps de la veille me manque déjà, il me manque atrocement, lui, parce que je suis bien trop attachée. Je suis bien trop amoureuse, stupide que je suis. « Alors viens… » Ces mots, prononcés dans un murmure me torde l’estomac parce qu’il faut que je résiste à son appel. Est-ce que lui au moins en a autant envie que moi ?  «  Parce que tu en a réellement envie ou juste parce que ça te permet de fuir la situation Mason ? ». J’ose lui demander alors que je fais ses pas vers lui à nouveau. Je lui demande pourquoi il agi comme ça, je veux comprendre pourquoi il me fait souffrir à ce point et je conclue en disant que je ne supporte plus cette situation. Au point que je m’éloigne à nouveau, lui tournant le dos, ne voulant pas montrer ma vulnérabilité à laquelle il assiste suffisamment tous les jours dès l’instant où je suis avec lui. « Alors quoi ?! ». Cet éloignement ne semble même pas le blesser, il ne cherche pas à me retenir, il est toujours dans la provocation plutôt que dans l’apaisement « T’attends quoi de moi ? ». Ma gorge déjà nouée le devient davantage et après une courte inspiration, je me retourne pour murmurer « Plus rien… ». Ils sont là les mots que j’ai été bien incapable de prononcer parce que je ne voulais pas voir la vérité en face. Ils sont là les mots qui signent un tournant dans notre histoire, celle où je laisse entrevoir la fin de ce quelque chose que nous avons « Je n’attends plus rien de toi Mason, parce que tu es incapable de m’offrir quoi que ce soit… ». Une pause, nécessaire alors que je déglutis péniblement « Tu es incapable de me rendre heureuse ». Les mots sont exprimés calmement, seule la tristesse résonnant dans mes paroles « Je ne peux plus continuer, plus comme ça… ».
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Message(#)(miason #3) i deserve to be treat better... EmptyMar 27 Juil 2021 - 9:21

(miason #3) i deserve to be treat better... Agzh
 «  i deserve to be treat better…  »  (miason #3) i deserve to be treat better... 873483867  mia mckullan & mason bradford


Mason ne voit pas que c’est la fin. Que c’est déjà écrit noir sur blanc. Quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, les dés sont déjà lancés, le jeu déjà perdu pour lui. Pour eux. Mia arrive à bout de souffle, et se battre indéfiniment dans le vide, est une perte inutile, il n’y aura plus de bouée de sauvetage pour Mason. Elle ne sera plus son phare allumé en pleine tempête, lui indiquant le chemin à prendre. Il l’a perdue, à la seconde même où il est rentré dans cet appartement. Même, il l’a perdue bien plus tôt dans le temps, mais Mia tentait de rendre le change, de croire qu’un jour elle parviendrait à son but : faire de Mason le petit ami idéal. Elle l’espérait, cette vie à deux avec lui. Elle l’espérait, le voir se détendre dans ses bras. Elle l’espérait, devenir pour lui la personne la plus importance, être la première personne vers qui il se retourne en cas de problème, en cas d’échec. Et c’est ce qu’elle fût un temps. Trop court pour la journaliste, aujourd’hui, les choses sont devenues différentes, elle n’est devenue qu’une étrangère, un poids dans sa popularité. Aujourd’hui, il recherche autre chose, et elle ne demeure plus vouloir rester dans son ombre. Elle voudrait qu’il la reconnaisse comme tel, quelqu’un d’important dans sa vie, quelqu’un qui saurait être tout pour lui. Quand lui, joue l’indifférence. «  Si je l’ai très bien compris, Mason… » Ses mots résonnent dans l’appartement du Basketteur, tout dans l’attitude de sa petite amie ne désigne rien de bon. Il pense même qu’elle n’aura plus ce statut dans quelques minutes. Il ne la regarde à peine, préfère fuir son regard. Elle relève son regard devant son silence, s’avançant vers lui, se rattrapant à la dernière minute, peut-être était-elle prête à passer l’éponge encore une fois, il en doute mais il espère encore ne devoir à rendre aucun compte. «  Parce que tu en a réellement envie ou juste parce que ça te permet de fuir la situation Mason ? » Il fronce les sourcils, un instant. C’était si court et la question relève un réel problème chez le basketteur, la vérité lui frappe en pleine gueule, quand elle tente de chercher les causes, les raisons. Sa bouche s’ouvre mais aucun son ne sort, sa réponse créant un embouteillage dans sa gorge. «  Plus rien… Et ça l’étonne même pas, alors qu’il semble lui-même abattu par la tournure que prend les choses, je n’attends plus rien de toi Mason, parce que tu es incapable de m’offrir quoi que ce soit… » Il aimerait être désolé. Il aimerait pouvoir le dire, lui dire à quel point il regrette. Mais il ne regrette rien Mason, et ça ne traverse même pas son esprit, comme ça devrait le faire. Comme elle l’attend depuis si longtemps. « Tu n’aurais jamais dû venir ici… » Il aurait préféré qu’elle ne vienne pas, qu’elle ne vienne plus. Qu’elle ne lui fasse pas de reproche. «  Tu es incapable de me rendre heureuse, » il hausse les épaules, et si son arrogance l’empêche de réaliser le mal qu’il a pu lui faire, il n’en reste pas moins touché, intérieurement. Parce qu’il ne lui laissera rien entrevoir, une indifférence presque palpable. « Je ne peux plus continuer, plus comme ça… » Qu’elle tourne les talons alors, et qu’elle disparaisse, à tout jamais… « Je te montre pas la sortie. » Qu’il répond, amer, et peu docile face à ce que désire la journaliste, et qu’elle n’obtiendra pas de lui. Il ne regrette rien, du moins ne montre aucunement l’inverse.
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Message(#)(miason #3) i deserve to be treat better... EmptySam 7 Aoû 2021 - 16:41

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Début janvier 2019. Il est là le clap de fin. Il est inévitable et je le sens à cet instant même. Un clap de fin que je sentais venir mais auquel je n’aurai pas pensé ce matin en me réveillant. Encore moins hier soir quand nous étions encore si proches lui et moi, que cet espoir de nous sauver a effleuré mon esprit. Parce que je ne la veux pas cette fin. Je ne veux pas que notre relation s’arrête, estimant que nous n’avons pas eu toutes les chances de notre côté pour nous épanouir en tant que couple. Mais je suis impuissante face à cette situation. Une relation est faite de deux personnes et je ne peux pas faire le travail seule. Je ne peux pas être la seule à me battre contre le temps, je ne peux pas être la seule à me battre contre quelque chose que je ne contrôle pas. En l’occurrence, cette chose que je ne contrôle pas est plutôt une personne qui n’est autre que Mason. Et il n’est pas prêt… pas prêt à se battre pour nous, parce qu’il est incapable de se battre pour lui. Il est incapable de se battre pour s’en sortir, relever la tête de l’eau et retrouver le droit chemin. J’ai tenté, en vain, de l’éclairer un nombre incalculable de fois dans la bonne direction mais dès que je m'éloigne, il replonge. Je ne peux me battre éternellement parce que j’en ai plus le courage. Six mois, six longs mois que je le fais et je suis épuisée de le faire. J’en ai assez d’être malheureuse, j’en ai assez de me demander si je suis à la hauteur, j’en ai assez de me torturer à chacune de ses absences en me demandant s’il passe du bon temps avec une autre. Ce n’est pas de cette vie-là que je veux, ce n’est pas l’idylle idéale que j’attendais à ses côtés. L’idylle idéale aurait été celle où il me montre l’importance que j’ai dans sa vie, celle où il m’avoue tenir à moi bien plus que de raison, peut-être même m’avouer qu’il est amoureux et qu’il est prêt à tout pour me garder à ses côtés le plus longtemps possible. J’aimerai ressentir l’amour qu’il peut me porter dans son regard, et pourtant, ce matin, c’est tout le contraire. Et ça ne date pas de ce matin, en réalité, cela dure depuis longtemps… bien trop longtemps. Et c’est peut-être pour cette raison que je me résigne ce matin. Je me résigne à lui dire que je n’attends plus rien de lui parce qu’il est incapable de m’offrir plus. Le dire à voix haute fait mal, me déchire un peu plus de l’intérieur mais je dois me rendre à l’évidence. Il est temps. J’ai trop donné « Tu n’aurais jamais dû venir ici… » Et c’est tout ce qu’il trouve à me répondre, sa réaction indifférente me poussant à poser les mots plus clairement. Je ne peux plus continuer, plus comme ça… « Je te montre pas la sortie ». Les mots font mal, bien plus que ceux que je viens de prononcer. Il est odieux, indifférent encore une fois, et c’est à cet instant que je réalise que cette relation a été une grave erreur. Je suis tellement déçue que je ne réagis pas immédiatement, qu’il y a un petit moment de latence, comme si je réfléchissais à cette possibilité de le quitter sur le champ ou de rester, passer l’éponge à nouveau en allant me blottir dans ses bras. Même si mes sentiments sont toujours présents, je me dois d’être forte et de penser à moi cette fois. Si une première larme s’échappe de mon œil droit, que j’essuie d’un revers immédiat, une deuxième s’ensuit alors que j’entrouvre la bouche comme pour parler mais rien ne sort. Je reprends mon sac abandonné quelques minutes plus tôt, m’éloignant de lui, ne cherchant pas un dernier contact, un quelconque baiser d’adieu et finit par rejoindre la porte de sortie. Ma main, tremblante, se pose alors sur la poignée et c’est à cet instant que je daigne me retourner pour lui adresser ces derniers mots « Voilà ton vœu exaucé… Je n’aurai jamais dû venir mais, désormais, je ne reviendrai plus ». Je tente d’être forte, adoptant un ton neutre et posé malgré la difficulté des mots « Au revoir, Mason ». Et sur ce, j’actionne l’ouverture de la porte et je finis par disparaitre, fermant ctte dernière avec un calme déconcertant alors que, à l’intérieur, chaque parcelle de mon corps crie de souffrance par cette rupture de plus que je n’étais pas prête à affronter. Le clap de fin a sonné, une fin soudaine et pourtant prévisible, déchirante et pourtant nécessaire. Je fuis à vive allure son appartement, sa résidence, ne pouvant supporter de le savoir si proche physiquement et pourtant désormais si éloigné quand le nous est définitivement derrière nous.
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