ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
What a Difference a Day Makes Megan Monroe & @Damon Williams
C’était une mauvaise idée. Lorsque je décide de laisser mes pas me porter ou d’écouter mon instinct, j’en ai de toute façon rarement des bonnes. Celle-ci ne fera pas exception à la règle mais ne peut au moins pas égaler la pire de toutes : faire du chantage à Saül Williams et accepter ses conditions de trêve incluant un mariage arrangé. Cette dernière caracole en tête du classement de toutes les idées qui m’ont semblé bonnes un jour et qui se sont révélées être des catastrophes en devenir et peut-être qu’à nouveau, Damon me fera payer la situation nous dans laquelle nous nous trouvons par ma faute, d’après lui en tout cas.
Mais c’est lui qui a proposé. Lorsque nous avons parlé de ma journée d’essayage de robes en compagnie de sa mère et de celle qui surnomme (très affectueusement j’en suis certaine) la sorcière, et de mon désir de trouver quelque chose qui me ressemble un peu plus pour la soirée qui suivra la cérémonie, il m’a proposé de m’accompagner et je ne m’y attendais pas. Certes, entre lui et moi il n’y a jamais eu la moindre spontanéité. Notre rencontre s’est faite sous la girouette de son père, la majorité de nos moments passés ensemble dans le cadre d’événements familiaux, et nos quelques rencontres en tête à tête avaient pour unique but d’accorder nos violons et notre histoire. Peut-être me renverra-t-il chez moi manu militari. Mais si nous devons nous dire “oui”, si nous devons vivre tous les deux et passer une partie de notre vie ensemble, je dois pouvoir compter chez lui à toute heure du jour ou de la nuit ou, en tout cas pour l’instant, en milieu d’après midi un samedi.
Il m’a fait promettre de ne pas partager son adresse à qui que ce soit (il parlait de son père, j’en suis certaine), mais ce n’est pas ce que je fais, non ? Je me pointe seulement sans m’être annoncée et pour le kidnapper l’espace d’un après midi. Si nous oublions que c’est à la recherche d’une robe de mariée, ma robe de mariée que nous allons arpenter le centre ville, il est presque possible d’avoir l’impression que nous sommes simplement deux jeunes gens apprenant à faire la connaissance l’un de l’autre, et cela ne peut nous être que bénéfique.
Chez lui, pas d’ascenseur en panne et un système de sécurité bien plus performant que dans mon immeuble. Consciente que me glisser à la suite d’un habitant pour me diriger directement vers son étage lui semblerait impoli et peut-être trop audacieux, je m’arrête au niveau de l’interphone et cherche le nom de l’italien. « Damon ? C’est Megan, je suis en bas, je peux monter ? » Il m’ouvre finalement la porte et quelques minutes plus tard, c’est à sa porte que je frappe. « Je me suis dit que c’était ok. Que j’avais le droit de passer. » Que ce qu’il pouvait m’arriver de pire, c’est que tu refuses de m’ouvrir. Ou que tu me renvoies chez moi. Je ne suis pas une débutante : j’aurais pu l’encaisser. Je pourrais l’encaisser et, pourtant, je joue nerveusement avec mes doigts sans même le réaliser. « Tu m’as dit que tu m’accompagnerais pour choisir une robe. » Shiloh a insisté pour m’emmener, mais si en temps normal j’aurais voulu partager ça avec elle, dans notre réalité à nous il n’y a qu’avec lui que cela me semble juste. « J’ai l'après-midi devant moi. J’ai pensé qu’on pourrait aller regarder les costumes aussi. » J’ai surtout pensé que cette cérémonie devait être un peu à nous. Pas seulement à son père, pas à Elise ou Ariane. Si normalement le mariage n’est pas la première pierre pour un couple, elle l’est pour nous et si nous ne passons pas un peu de temps ensemble avant la cérémonie pour apprendre à nous connaître, nous épouserons un inconnu. Et j’espère qu’il ne le veut pas plus que moi. Pour une raison que j’ignore, j’ai besoin de créer des souvenirs, aussi futiles soient-ils, avant de faire le grand saut. « Si t’es pas disponible c’est rien. Je sais que je débarque à l’improviste. »
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Damon ? C’est Megan, je suis en bas, je peux monter ? » De l’autre côté de l’interphone, Damon eut un instant d’hésitation - mais surtout un instant de surprise. Il s’attendait à entendre n’importe quelle voix, mais celle de la jeune femme ne faisait pas partie de cette liste pour la journée. Certes, elle faisait partie des rares à connaître son adresse et donc à pouvoir se pointer chez lui, mais la spontanéité et l’imprévisible ne faisaient pas partie de leurs habitudes jusque maintenant. « Troisième étage. » Qu’il finit par concéder, en appuyant sur le bouton d’ouverture de l’interphone. Même s’il n’était pas particulièrement ravi de voir la demoiselle arriver à l’improviste, il était tout de même un brin curieux de savoir quelle était la raison qu’il l’avait poussée à venir le voir jusque chez lui. Elle ne mit pas longtemps avant de venir signaler sa présence de l’autre côté de la porte de l’appartement, l’ascenseur de cet endroit fonctionnait parfaitement contrairement à ailleurs. « Je me suis dit que c’était ok. Que j’avais le droit de passer. » Avant de lui répondre, Damon vint cependant jeter un coup d’oeil à l’intérieur de l’appartement. Il avait entendu Ivy rentrer à un moment dans la nuit, mais ne se rappelait pas l’avoir vu ressortir de l’appartement. Pourtant, le début d’après-midi était déjà bien installé en ville - et il ne voulait en réalité pas spécialement que la première blonde mentionnée en vienne à rencontrer Megan. « C’est ok, oui. » Qu’il vint finalement laisser échapper, presque dans un soupire, en venant étirer un brin ses lèvres. Elle avait raison sur ce point: en lui donnant son adresse, Damon avait consenti à la laisser venir à l’improviste si cela lui chantait. « Qu’est-ce qui t’amène dans le coin ? » Et pourtant, il vint la laisser sur le pas de la porte. Pour le moment, il préférait ça comme ça. « Tu m’as dit que tu m’accompagnerais pour choisir une robe. » True story, bien qu’il avait presque oublié cette information là. « J’ai l'après-midi devant moi. J’ai pensé qu’on pourrait aller regarder les costumes aussi. » Et cette idée là n’était pas vraiment mauvaise. Même s’il ne l’admettrait pas réellement, l’idée de choisir son propre costume pour la soirée lui avait déjà traversé l’esprit plus d’une fois. Saül ne lui laisserait pas le choix quant à la tenue à porter pour la cérémonie, mais le jeu homme n’était pas enclin à venir porter le rôle que son père lui imposait pendant la soirée qui, elle, se devait d’être leur.
« Si t’es pas disponible c’est rien. Je sais que je débarque à l’improviste. » - « Laisse moi juste attraper ma veste et je suis à toi. » D’un léger signe de main, il vint lui intimer de l’attendre sur le pas de la porte, alors qu’il disparaissait derrière cette dernière pour chercher ses affaires. Son porte feuille, un veste - même si l’hiver était d’une douceur incomparable à tout ce qu’il avait connu pendant les vingt dernières années -, et il faisait de nouveau son apparition aux côtés de Megan, venant claquer la porte de l’appartement. Ses lunettes de soleil avaient déjà pris place sur le bout de son nez. Maintenant qu’ils étaient que tous les deux et à l’abris de regards indiscrets, dans le couloir de l’immeuble, ils se sentaient un peu mieux, un peu plus détendu. Lorsqu’ils seraient dehors, ils allaient devoir enfiler leurs meilleurs costumes - sans mauvais jeu de mots -, mais pour l’instant il pouvait souffler un peu. Alors, le sourire qui vint s’afficher sur ses lèvres avait une authenticité que lui-même état surpris de constater. « J’ai le droit à mon costume aussi, alors ? » Qu’il vint glisser, la taquinerie présente dans sa voix. « J’aime l’idée. » L’instant d’après, ils étaient dans l’ascenseur afin de rejoindre les rues agitées de la ville. « T’as utilisé quel moyen de transport pour venir ici ? Que tu me fasses pas encore les gros yeux si je demande un chauffeur ou quelque-chose de ce type là. » Parce-qu’après tout, les moments qu’ils s’apprêtaient à passer ensemble étaient à la base destinés pour la jeune femme. Les rênes de la situation étaient donc entre ses mains, aux commandes d’un jeune homme qui se trouvait être bien plus à l’aise que ce qu’il aurait pu imaginer à l’idée de passer le reste de l’après-midi aux côtés de la Monroe, à choisir les tenues d’une soirée qui scellerait leurs destins à jamais alors qu’ils n’avaient absolument pas eu leur mot à dire de toute cette histoire - ou du moins, Damon n’avait rien demandé, lui.
:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
What a Difference a Day Makes Megan Monroe & @Damon Williams
« Troisième étage. » Juste, troisième étage. Pas de ”oh Megan c’est toi, monte je t’en prie je suis content de te voir” ni de ”qu’est ce que tu fous ici, c’est pas le moment”. Une instruction simple, déclamée sur un ton qui ne laisse pas paraître grand chose et, aussi surprenant que cela puisse paraître puisque je ne suis pas de celles qui ont généralement peur de déranger - je ne me débarrasse pas de mon noeud à l’estomac alors que je pénètre dans l’immeuble, pas plus alors que je monte dans l’ascenseur ou de sonne à sa porte. C’est idiot : dans quelques mois, quelques semaines peut-être nous partagerons notre quotidien, il faudra bien qu’à un moment ou un autre il s’accomode de ma présence, qu’il la tolère, à minima. Moi, je n’ai qu’une seule idée en tête : rendre les choses moins désagréables pour tout le monde. C’est de ça qu’il est question lorsque je lui envoie des textos, c’est aussi de ça qu’il est question aujourd’hui : je suis persuadée que si nous apprenons à nous connaître, nous appréhendons peut-être un peu moins la suite des choses. Je suis peut-être naïve, j’essaye peut-être un peu trop fort, mais au moins personne - et surtout pas lui - ne pourra me reprocher de n’avoir pas mis toutes les chances de notre côté pour que cette relation fonctionne.
Je lui adresse un sourire sincère lorsqu’il ouvre la porte et, au regard de ma nervosité, je préfère m’assurer que je ne le dérange pas. En me donnant son adresse, il ne pensait peut-être pas s’engager dans ce genre de visite à l’improviste et je ne pourrais pas lui en vouloir si c’était le cas : mes notions d’intimités sont plutôt floues (la faute à mon métier), mais ce n’est pas le cas de tout le monde. « C’est ok, oui. » Je laisse échapper un sourire de soulagement et, instantanément, mon sourire s’étend un peu plus. « Laisse moi juste attraper ma veste et je suis à toi. » Avant que je n’ai le temps d’esquisser le moindre mouvement, il me fait signe de patienter ici et, bien que mue par la curiosité, j’obtempère. Alors qu’il disparaît, je ne résiste toutefois pas à l’envie de tendre le cou au maximum pour tenter d’apercevoir l’intérieur de son appartement. On en apprend beaucoup sur une personne en observant son cadre de vie et, sans me l’avouer, je suis frustrée que, sur l’heure, l’antre de Damon me soit innaccessible. De là où je suis je n’arrive pas à apercevoir grand chose et, si toutefois il me reprochait mon audace, je rappellerais que mes pieds sont encore à l’extérieur et que, par conséquent, je respecte sa consigne.
Dans l’ascenseur, je tente de ne pas laisser la gêne le temps de s’installer. Armée d’un sourire et d’un ton amusé, je préfère m’amuser de la situation plutôt que de me morfondre. « Y’avait une fille là-dedans pour que tu veuilles pas que je rentre ? » Un coup d'œil dans sa direction me fait réaliser qu’il pourrait mal interpréter ma question et penser que je lui demande des comptes, si bien que je rétablis la vérité : on repassera pour ce qui est de la gêne. « Je plaisante. C’est une blague. » Je manque de rajouter un tu fais ce qui veut mais je me tais : ce serait hypocrite. Dans les faits, nous subissons tous les deux une situation que nous n’avons pas demandée, et lui plus que moi. Si je doutais encore d’avoir été privée de certaines libertés, le bleu laissé par Saül sur mon bras ferait office de piqûre de rappel plutôt efficace. Pour l’instant, il est dissimulé par ma veste : je n’ai pas envie de donner au blond l’impression d’être une demoiselle en détresse. Je n’ai pas non plus envie qu’il se sente obligé de se mettre au milieu d’un conflit qu’il subit déjà bien trop.
« J’ai le droit à mon costume aussi, alors ? » Dehors, il se permet une pointe d’humour et je retrouve des couleurs. Mon sourire se fait plus franc, et je hoche la tête, amusée. « J’aime l’idée. » - « Tant qu’on pose pas la question, on risque pas de nous dire non. T’es pas d’accord ? » Ma robe de cérémonie a déjà été sélectionnée et je suppose qu’il n’aura pas plus son mot à dire sur ce qu’il portera la journée, mais si nous ne précisons pas à la Gestapo que nous avons l’intention de changer de tenue pour la soirée, personne ne le devinera. Ainsi, nous ne désobéissons à aucun ordre direct. « Et faut bien qu’il y ait un peu de nous dans tout ça. » Je n’ai pas la moindre envie de rejouer le mariage de ses parents : je le leur laisse.
Les bras ballants, je devine qu’il s’interroge sur la façon dont il doit se conduire, et il m’éclaire rapidement sur le sujet. « T’as utilisé quel moyen de transport pour venir ici ? Que tu me fasses pas encore les gros yeux si je demande un chauffeur ou quelque-chose de ce type là. » - « J’ai pas vraiment fait les gros yeux. » Théâtrale, je lève les yeux au ciel avant de laisser échapper un léger rire. « J’étais surprise. » Et c’est vrai : en ce qui me concerne, il peut se déplacer de la façon dont il en a envie : je ne suis pas de celles qui jugent les gens qui ont les moyens de s’offrir un mode de vie luxueux. « J’ai pris le bus. Je te jure que c’est pas si horrible que ça en a l’air. » S’y est-il déjà simplement aventuré. Taquine, je sors deux tickets de mon sac à main avant d’en tendre un dans sa direction. « Tu prends ce petit bout de papier, et tu le glisses dans l’automate. Si ça fait une lumière verte, t’as gagné. Allez, courage, je serai avec toi tout du long. » Je n’avais rien contre l’idée de le laisser appeler un chauffeur. Sauf que là, c’est mon goût du défi et de la taquinerie qui se réveillent. Toute proportion gardée évidemment, puisque je ne suis pas en train de me moquer de lui, l’éclat mutin au fond de mes yeux bleus en est la preuve. « Montre moi que Damon Williams peut aussi être un homme du peuple. » De toute façon, une fois arrivés dans les luxueuses boutiques de vêtements de cérémonie on nous servira du champagne.
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Y’avait une fille là-dedans pour que tu veuilles pas que je rentre ? » Ils avaient à peine mis un pied dans l’ascenseur lorsqu’elle vint prendre la parole, et Damon n’avait pas encore eu le temps de se remettre de la surprise de la voir sur son palier. Il savait pertinemment que tout son monde allait se retrouver chamboulé assez rapidement, il n’avait juste pas envie de précipiter les choses; et laisser Megan avoir un aperçu de l’appartement dans lequel il vivait actuellement, c’était précipiter les choses. « Je plaisante. C’est une blague. » Damon vint tirer un petit sourire. « Y’a bien une fille là-dedans, en vrai. Même si je sais que tu me demandes pas de comptes, ma colocataire était effectivement dans sa chambre lorsque tu es arrivée. » Et ce n’était en rien une bonne idée que la vie qu’il partageait avec Ivy depuis plusieurs mois en vienne à entrer en collision avec la vie qu’il s’apprenait à vivre avec Megan et tout ce qui s’en suivait par la force des choses. Pas maintenant, en tous cas - il n’en avait pas l’énergie.
Alors, il préféra attendre qu’ils soient au contact de l’air frais d’un hiver plutôt doux pour se détendre, et redevenir le Damon que la demoiselle ne connaissait en réalité que peu encore. Celui qui préférait taquiner et profiter plutôt que celui qui courbait l’échine pour une oui ou pour un non de son père. Il n’était pas souvent de sortie ces derniers temps, mais il avait - sans l’avouer - hâte de pouvoir montrer ce jeune homme là à Megan. « Tant qu’on pose pas la question, on risque pas de nous dire non. T’es pas d’accord ? » Un petit sourire malicieux vint se glisser sur ses lèvres. « Ingénieux. » Si personne n’était au courant qu’ils faisaient leurs propres plans de leur côté, personne ne pouvait les arrêter. Lui qui était tellement concentré sur le fait de venir appliquer les directives de Saül, qu’il n’avait pas pensé aux petits à coté dont il pouvait se permettre. « Et faut bien qu’il y ait un peu de nous dans tout ça. » Ses yeux vinrent glisser un instant dans ceux de la jeune femme. Sur ce coup là, elle marquait de nouveau un point. Jusqu’alors, Damon n’avait réussi à voir ce mariage comme étant quelque-chose qui pouvait leur appartenir, étant mis en scène et dirigé par son père du début à la fin. En tirer le positif lui semblait même pas envisageable - et pourtant, le voilà qu’il s’imaginait agir de la sorte pourtant aux côtés de la Monroe qui, elle, n’avait pas froid aux yeux. « Il faut bien qu’il y ait un peu de nous dans tout ça, oui. » Et le sourire qui s’en vint pour ponctuer ses paroles était plus tendre qu’il ne l’aurait admis.
« J’ai pas vraiment fait les gros yeux. » En revanche, Damon vint faire les gros yeux en cet instant. « J’étais surprise. » - « On allait à un restaurant que j’avais choisi, ça aurait pas du être une surprise. » Pour lui, ça n’aurait pas du en être une. Parce-qu’il avait grandi dans un monde de cette sorte et qu’il était coutume que de réserver ses propres chauffeurs privés afin d’aller et venir à un événement particulier. Lorsqu’ils avaient été au restaurant, il avait voulu cocher toutes les cases du futur époux qu’il s’apprêtait à devenir. Il n’avait juste pas prévu que Megan ne s’attende pas à ce type de comportent de sa part. « J’ai pris le bus. Je te jure que c’est pas si horrible que ça en a l’air. Tu prends ce petit bout de papier, et tu le glisses dans l’automate. Si ça fait une lumière verte, t’as gagné. Allez, courage, je serai avec toi tout du long. » Cette fois-ci, ce fut lui qui vint de façon dramatique lever les yeux au ciel, alors qu’il venait collecter son ticket de bus du bout des doigts. « Montre moi que Damon Williams peut aussi être un homme du peuple. » Il vint froncer le bout de son nez; et si ses yeux n’étaient pas autant rieurs, il aurait été facile de croire qu’il était un brin énervé. « J’ai déjà pris le bus ici, figure toi. » Parce-que lorsqu’il habitait New-York, il avait toujours pris l’habite de se contenter des transports en commun lorsque cela était possible - ou que les circonstances ne l’empêchaient pas de le faire; certaines soirées nécessitaient de montrer qu’on était digne d’y participer. « Mais merci pour le ticket, parce-que effectivement, j’en avais pas. » Ses pas n’attendirent pas Megan pour se diriger vers l’abri-bus, alors qu’un véhicule était à l’approche. « Et je connais pas le trajet qu’il faut prendre. Mais promis, j’ai déjà mis les pieds dans un bus depuis que je suis arrivé à Brisbane. »
Il aurait voulu paraitre moins idiot, avec ses derniers mots. Il aurait voulu ne pas donner de quoi faire rire Megan - mais ce n’était plus réellement possible, étant donné qu’il avait l’air perdu dans sa propre ville à venir agir comme n’importe quel jeune de son âge. Il n’avait pas été habitué à naviguer parmi les foules et les gens ordinaires et pourtant, cela lui manquait. Il aurait préféré, Damon, faire partie du peuple plutôt que de ceux qui regarde ce dernier depuis le dernier étage d’une tour de verre. Il avait été habitué mais n’appréciait pas forcément le statut que son nom de famille lui donnait. Peut-être que Megan était une bonne chose, à entrer dans sa vie de la sorte, finalement. Peut-être allait-il pouvoir continuer d’être davantage lui-même, le Damon qu’il était auprès des amis qu’il s’était fait depuis son arrivée ici - Charlie et Léo, en somme. Alors, le bus arrivant à leur hauteur et hésitant un instant, le gamin vint finalement tendre sa main en direction de la demoiselle, un petit sourire hésitant aux coins des lèvres. « Montre moi comment être un homme du peuple, Megan Monroe. »
:
Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
What a Difference a Day Makes Megan Monroe & @Damon Williams
« Y’a bien une fille là-dedans, en vrai. » - « ... » J'entrouvre les lèvres, presque gênée, je m’apprête à lui répéter qu’il n’a pas besoin de me fournir la moindre explication, que je suis arrivée bien trop récemment dans sa vie pour qu’il me doive la moindre explication - m’en devra-t-il un jour ? Comment envisage-t-il notre relation ? - mais, avant que je n’ai le temps de faire la moindre remarque, il poursuit avec un léger sourire sur les lèvres. « Même si je sais que tu me demandes pas de comptes, ma colocataire était effectivement dans sa chambre lorsque tu es arrivée. » - « Vraiment, rien t'obligeait à m’expliquer. » Je marque une pause mais, mue par la curiosité et parce qu’il a tendu une perche que je n’arrive pas à m’empêcher de saisir, je pose quelques questions prudemment, l’air de ne pas y toucher. « Ta colocataire, vous vivez ensemble depuis longtemps ? » Il ne devait pas avoir besoin de vivre à plusieurs pour joindre les deux bouts, et je m’interroge sur le lien qu’il existe entre lui et la jeune femme. « Pourquoi elle ? » Un sourire sur les lèvres, les yeux tournés dans sa direction, je m’intéresse. Loin d’être une obsession, Damon Williams a des allures d’énigme tant il me semble plein de contradictions et mon intérêt est loin d’être feint : je suis avide d’apprendre à le cerner un peu mieux. Vit-il avec cette fille puisque, comme Shiloh et moi, ils se connaissent depuis toujours ? S’agit-il au contraire d’un coup de foudre amical ? Vient-elle du même milieu que lui ?
« Ingénieux. Il faut bien qu’il y ait un peu de nous dans tout ça, oui. » Il répète, et je me demande s’il agit comme un automate, comme il pense qu’il doit le faire en ma présence ou s'il partage sincèrement mon opinion et mon désir de faire de la cérémonie quelque chose qui nous appartienne au moins un peu. Est-ce que je la rêve, cette touche de tendresse sur son visage ? Est-ce que je l’imagine parce que j’aime croire que nous sommes sur la même longueur d’onde et que nous pouvons faire autre chose qu’être indifférents l’un à l’autre ? Je ne suis sûre de rien, pour l’instant mais, bien décidée à utiliser cette journée à bon escient - nous rapprocher au moins un peu - je lui renvoie un immense sourire. « J’ai eu un premier rendez-vous avec Evelyn Pearson. » Il sait certainement de quoi je parle, ce n’est un secret pour personne que Saül m’a demandé de m’occuper des détails avec la wedding planner, comme si la tâche était indigne de lui ou de quiconque de son sang. « Je devais y aller avec Ariane mais... » Je n’ai pas besoin de terminer ma phrase, et je n’ai pas envie d’évoquer le départ de sa belle mère puisque je ne sais pas anticiper ses réactions à ce sujet. Il ne la portait pas dans son coeur, mais il ne peut être indifférent à la détresse de son père, non ? « Enfin, du coup, j’y suis allée seule. Et elle m’a dit qu’elle aimait bien rencontrer les futurs époux séparément. » Et les rencontrer tous les deux. Il est là, le sous-entendu que je ne prends même pas la peine de dissimuler. Gênée, je joue avec mes doigts sans quitter le blond des yeux. Évidemment, je ne pourrais lui en vouloir de n’avoir aucune envie de tremper dans toute l’organisation. Je ne pourrais pas lui en vouloir de rester détaché de l’événement mais, encouragée par cette fichue tendresse que je crois avoir aperçue, je me risque à lui tendre une perche : il fera bien ce qu’il en veut.
« On allait à un restaurant que j’avais choisi, ça aurait pas dû être une surprise. » A mon tour de prétendre imiter les gros yeux et de pencher la tête sur le côté. « Je te jure que pour le commun des mortels, c’est une surprise quelle que soient les circonstances ! » Un rire s’échappe de mes lèvres sans qu’il n’ait quoi que ce soit de moqueur. Qu’il me croit ou non ne change rien au fait que je ne juge les gens qu’en fonction de leurs actes ou, en tout cas, certainement pas à cause du milieu duquel ils viennent. En grandissant en famille d'accueil, on découvre qu’il existe des gens humbles comme insupportables chez les riches comme chez les pauvres. L’égoïsme et la générosité non plus, ne connaissent pas de milieu social. « J’ai déjà pris le bus ici, figure toi. » - « Tes gardes du corps t’ont laissé faire ça ? » Par garde du corps, il faut entendre ses parents. Quoi qu’il en soit, je ne fais que plaisanter : je suis loin de penser qu’il est idiot, il a plutôt l’air débrouillard et, contrairement à son père, il ne me regarde pas comme une moins que rien parce que je ne viens pas du même monde que lui. Peut-être que c’est pour ça, que mes doigts s’attardent quelques secondes de trop en lui glissant le ticket de bus. « Mais merci pour le ticket, parce-que effectivement, j’en avais pas. » - « Y’a pas de quoi. » D’un signe de la tête, je lui désigne la direction de l’arrêt de bus le plus proche et je dois lui reconnaître ça : il ne rechigne pas. Il ne tente pas non plus de me convaincre de choisir un mode de transport plus confortable ou adéquat. « Et je connais pas le trajet qu’il faut prendre. Mais promis, j’ai déjà mis les pieds dans un bus depuis que je suis arrivé à Brisbane. » - « J’ai pas de boutique particulière en tête à vrai dire. » Je ne m’étais jamais demandé où s'achète ce type de vêtement. « Je pensais qu’on pouvait simplement rejoindre Queen Street, on trouvera forcément notre bonheur. » Au centre-ville, boutiques de créateurs et magasins plus abordables se partagent quelques bouts de trottoir. « Et tu dois devenir capable de faire le trajet jusqu’au centre en bus les yeux fermés. C’est comme… Un prérequis pour pouvoir survivre dans Brisbane. » Ou en tout cas, une fois adulte. L’attitude d’Elise Williams à l’égard de son fils ne laisse que peu de place au doute : elle est l’incarnation de la mère poule et, peut-être l’a-t-elle un peu trop couvé. Qu’à cela ne tienne, elle devra s’effacer maintenant qu’il vivra officiellement une vie d’homme marié : ma présence ne lui apportera peut-être pas que du mal.
Le bus s’arrête à notre niveau et, si je suis surprise, si j’hésite un instant, ce n’est pas par peur de me mélanger au commun des mortels. Non, c’est la main tendue de Damon dans ma direction qui me surprend. Il m’a déjà pris la main, mais il l’a toujours fait pour les apparences et nous n’avons personne à convaincre ici. C’est la première fois qu’il le fait naturellement et je suis déstabilisée, aussi surprenant que cela puisse paraître. « Montre-moi comment être un homme du peuple, Megan Monroe. » J’enroule mes doigts autour des siens et dans un sourire, j’enjambe la marche pour monter dans le bus. Je ne lui fait pas l’insulte de lui expliquer comment composter le ticket - je plaisantais tout à l’heure - à la place, je lui indique deux places libres du menton. « On a de la chance. » Un sourire sur les lèvres, j’ajoute en m’y dirigeant. « Tu sais qu’en temps normal, il arrive de devoir rester debout ? Quel scandale. » Je l’observe d’un regard rieur, un air espiègle sur le visage. Lorsque le bus démarre, je jette un coup d'œil rapide par la fenêtre, j’observe les façades d’immeuble avant de me tourner à nouveau vers lui. « Tu sais que ton père m’a fait envoyer par mail des annonces d’appartement ? Toutes dans sa rue ou dans une rue voisine. » Et lui comme moi n’avons pas envie de nous tendre ce genre de piège. Il veut régenter nos vies, voilà ce qu’il veut faire. « Je me dis qu’il faudrait lui couper l’herbe sous le pied, en temps voulu bien sûr. » A savoir, choisir un appartement sans même lui en parler ou le lui avoir fait visiter, pour qu’il n’essaye pas de faire tomber le contrat à l’eau, de nous influencer, ou de mettre le feu au bâtiment : pour marquer un point, je l’imagine capable de tout.
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Vraiment, rien t'obligeait à m’expliquer. » - « Je sais. » Il s’expliquait parce-qu’il n’y voyait pas d’inconvénients, et qu’il se forçait également à tenter de faire des efforts de son côté également. Il n’était en rien idiot, Megan se pointant chez lui pour accomplir une après-midi shopping ensemble, c’était sa façon à elle de faire des efforts; il pourrait en faire en tentant d’être un brin moins mystérieux sur sa vie quotidienne alors qu’ils allaient partager, sous peu, cette dernière ensemble. « Ta colocataire, vous vivez ensemble depuis longtemps ? Pourquoi elle ? » Il vint d’abord resserrer les mâchoires un brin, tenta de se rappeler qu’elle n’était pas un des sbires de Saül venue ici pour l’observer et faire son rapport ensuite, avant de venir répondre. « J’ai posé mes valises ici entre noël et le nouvel an, l’année dernière. » Un temps révolu, qui lui paraissait si proche et si loin à la fois. « Et parce-que c’est une amie à moi en qui je pouvais avoir confiance. » Aurait-il toujours autant confiance en elle aujourd’hui pour lui raconter les dernières nouveautés dans la vie de famille Williams ? Il ne savait plus trop, mais il restait vrai que Ivy avait été une personne importante à un tournant important de sa vie. Il se trouvait avoir un pincement au coeur en pensant que dans peu de temps, il reprendrait les mêmes valises qu’il avait déposé six mois plus tôt dans cet apparement.
« J’ai eu un premier rendez-vous avec Evelyn Pearson. » Ils avaient laissé derrière eux une conversation pour en entamer une autre, et Damon n’était pas sur d’être davantage à l’aise avec celle que Megan venait de lancer; cependant, celle-ci était non négociable étant donné qu’elle concernait les préparatifs de leur futur mariage - il avait toujours autant froid dans le dos à penser de la sorte. « Je devais y aller avec Ariane mais… » - « Yep. » Il comprenait où elle voulait en venir, pas la peine d’en rajouter une couche - quoi que, parfois, il rêvait à venir insister sur cette partie là de l’histoire auprès de son père, avant de se rappeler que le chagrin ne lui réussissait pas vraiment à l’homme d’affaires. « Enfin, du coup, j’y suis allée seule. Et elle m’a dit qu’elle aimait bien rencontrer les futurs époux séparément. » Il vint froncer le bout de son nez. S’il n’était pas spécialement partant pour le mariage, jusque maintenant il n’avait pas eu à s’impliquer réellement dans quoi que ce soit et c’était très bien de la sorte. Cependant, il savait lire les sous-titres sans trop de mal. « Et elle t’a dit quand elle voudrait me rencontrer ? » Il se retenait presque de ne pas lever les yeux au ciel. Il ne possédait aucune hâte quant à cette future entrevue, étant donné qu’il n’était jamais réellement à l’aise à vendre une histoire d’amour en laquelle il ne croyait pas. Il savait pertinemment en revanche que cette rencontre allait se passer, coute que coute, alors autant se plier dès maintenant à cette attente pour pouvoir s’en ressortir le plus rapidement possible.
Ce dont il était sur, en revanche, c’était que cet entretien avec la Pearson ne se ferait pas aujourd’hui et qu’il n’y avait donc aucune excuse pour s’attarder sur le sujet plus longtemps; prendre la tangente et venir parler de comment ils allaient se déplacer pour aller choisir leurs futures tenues était bien plus intéressant aux yeux de l’italien - ce qui était idiot dans cette affaire, c’était qu’il cherchait à fuir le sujet du mariage en se précipitant dans des boutiques de tenues de mariés. « Je te jure que pour le commun des mortels, c’est une surprise quelle que soient les circonstances ! » Bien sur qu’il vint alors lever les yeux au ciel au commentaire de la demoiselle. Il aurait bien voulu lui répondre qu’il le savait pertinemment et bla-bla-bla - mais ce n’était pas nécessairement le cas. « Tes gardes du corps t’ont laissé faire ça ? » A cette remarque là, en revanche, il vint laisser un sourire se glisser sur ses lèvres. « Je leur ai pas demandé leur avis. » Parce-que si Saül était autant sur son dos ces dernières semaines, ça n’avait pas toujours été le cas, voire même pas du tout le cas. Fut un temps où Damon était bien plus libre d’aller et venir comme bon lui semblait, sans se sentir observer en tous temps et - il vint secouer légèrement la tête, se débarrassant des pensées qui venaient envahir son esprit. « J’ai pas de boutique particulière en tête à vrai dire. » Qu’elle vint ajouter, lorsqu’il lui dit ne pas connaître le chemin de leur destination. « Je pensais qu’on pouvait simplement rejoindre Queen Street, on trouvera forcément notre bonheur. » Le blond vint hocher de la tête, approuvant silencieusement le plan établi par la demoiselle. Peu importait l’endroit où ils se rendaient en réalité, du moment qu’ils pouvaient tous les deux y trouver leur compte à la fin de la journée. « Et tu dois devenir capable de faire le trajet jusqu’au centre en bus les yeux fermés. C’est comme… Un prérequis pour pouvoir survivre dans Brisbane. » - « Ca me va de me laisser guider. » Il vint esquisser un petit sourire en coin. « Tu m’as l’air d’être un poisson dans l’eau. » La jeune femme avait surement raison en réalité, mais peu lui importait pour le moment; il apprendrait par coeur le plan des bus de ville lorsqu’il n’aurait plus le choix.
« On a de la chance. Tu sais qu’en temps normal, il arrive de devoir rester debout ? Quel scandale. » - « Quelle honte, vraiment. » Le regard que Damon vint laisser glisser vers Megan fut tout autant amusé et moqueur que le sien, ce qui vint lui décrocher un rire. C’était presque étrange, de profiter de l’instant présent en compagnie de la jeune femme, alors qu’il aurait préféré ne pas réussir à s’entendre avec elle - ça aurait ainsi été plus simple de la détester. Mais force était de constater qu’elle avait de nouveau raison sur un point: sa compagnie n’était pas des plus désagréables. « Tu sais que ton père m’a fait envoyer par mail des annonces d’appartement ? Toutes dans sa rue ou dans une rue voisine. » Il vint grogner quelque peu, levant par la même occasion les yeux au ciel. « Comme par hasard, tiens. » Et Saül s’était bien gardé de venir lui présenter les annonces des dits-appartements, en revanche. L’avis de son fils comptait-il donc pour du beurre dans toutes les situations ? « Je me dis qu’il faudrait lui couper l’herbe sous le pied, en temps voulu bien sûr. » - « De toutes façons il n’est pas question d’habiter à côté de chez lui. » Le regard qu’il vint furtivement relever vers Megan était un brin suppliant, bien plus qu’il ne l’aurait souhaité en tous cas. « Crois moi, t’as pas envie de l’avoir comme voisin. » Damon avait vécu des années aux côtés de son père, en ayant ce dernier une bonne partie de l’année aux abonnés absents, et il en ressortait tout de même traumatisé. Il n’avait pas envie d’expérimenter ça de nouveau, surtout dans les circonstances actuelles des choses. « Je dis pas que j’ai commencé à regarder, pour les appartements… » Il vint laisser son regard venir s’abaisser sur ses mains jouant nerveusement entre elles. C’était idiot, de se sentir mal à l’aise dans cette situation alors qu’il était supposé parler avec sa fiancée de beaux plans pour leur futur, mais la vérité transparaissait on n pouvait plus en cet instant surtout. « Mais j’ai deux-trois annonces à te montrer qui risquent de te plaire. » Quelques semaines plus tôt, il aurait refusé toute cette idée en bloc, en disant que ce n’était pas envisageable. Mais Damon était un enfant qui apprenait rapidement, et qui avait surtout appris à s’adapter. Il comprenait désormais que ce n’était pas en nageant à contre courant qu’il obtiendrait quoi que ce soit de positif pour lui, alors autant tenter de venir gratter ici et là à la recherche d’une certaine satisfaction.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
What a Difference a Day Makes Megan Monroe & @Damon Williams
« J’ai posé mes valises ici entre noël et le nouvel an, l’année dernière. » Rassurée qu’il ne prenne pas ma curiosité comme une tentative d’intrusion dans sa vie privée - ou en tout cas je l’espère, sa grimace ne prouve pas non plus qu’il est ravi de répondre - je hoche la tête, attentive aux informations qu’il daigne me donner. « Et parce-que c’est une amie à moi en qui je pouvais avoir confiance. » - « C’est bien. Que t’aies eu quelqu’un vers qui te tourner. » Si j’ai bien fait mes devoirs, ses parents ont divorcé peu de temps avant son emménagement avec cette inconnue. « Tu vivais avec eux jusque-là, je me trompe ? » Peut-être est-ce son air candide qui me laisse supposer ça. Peut-être qu’il s’agit du comportement de sa mère. Quoi qu’il en soit, je peux me tromper, il ne s’agit cette fois que d’une supposition. C’est étrange comment le fait que nos trajectoires soient radicalement différentes - il donne l’impression d’être encore un adolescent quittant le nid quand j’ai dû apprendre à me débrouiller toute seule bien avant d’être une adulte - ne me semble pas si insurmontable. Comme ça le rend presque attendrissant, d’une étrange façon.
« Yep. » Personne ne me parle d’Ariane et de son départ, je ne suis encore qu’une étrangère aux yeux des Williams et c’en est la preuve. Comment se sent-il, Damon ? Est-il déçu ? Affligé par le chagrin de son père ? Est-il furieux ? Je n’ose m’aventurer sur cette pente là si bien que, rapidement, j’en viens au principal : mon rendez-vous avec la wedding-planner. « Et elle t’a dit quand elle voudrait me rencontrer ? » - « Non. Et j’ai préféré pas m’avancer à ta place, vu que j’ignore à quel point tu veux… Être impliqué. » Moi, j’obéis comme un bon soldat parce que cela fait partie des petites conditions en bas du contrat que j’ai signé avec Saül Williams. Lui, rien ne l’oblige à prétendre être préoccupé par l’organisation de cette mascarade. « Je peux trouver une excuse. » Elle se pliera certainement aux exigences de ceux qui la paye, aux exigences de Saül : tout le monde fait ça, de toute façon. « Mais au moins, tu sais. » Maintenant, à lui de prendre la décision qu’il veut prendre : personne ne l’oblige à me faciliter le travail. Personne de l’oblige à rendre toute cette situation moins gênante qu’elle ne l’est déjà.
Mais il a attrapé mes doigts, non ? C’est au moins signe qu’il essaye, lui aussi. « Je leur ai pas demandé leur avis. » - « Un rebelle, hum ? » J’esquisse un sourire, plus espiègle que réellement moqueur. « J’ai du mal à l’imaginer, le Damon qui vivait à des milliers de kilomètres de ses parents. » Dans d’autres circonstances, je lui demanderais de me parler de lui. Sur l’heure, je me demande si ce ne serait pas un peu trop audacieux, si bien que je musèle ma curiosité naturelle. « Ça me va de me laisser guider. Tu m’as l’air d’être un poisson dans l’eau. » Cette fois-ci, mon sourire dévoile toutes mes dents et je hoche la tête. « Plutôt, oui. Je suis née et j’ai grandi ici. A Beenleigh plus précisément, en banlieue. Le coin vaut pas vraiment le détour. » Je prends des raccourcis, je ne précise pas que, des maisons, j’en ai eu plus d’une. Je ne suis pas prête à partager ce genre de détails sur mon passé, ceux qui me tordent encore le ventre et dont j’ai cruellement honte.
Parlant de honte… « Quelle honte, vraiment. » Il rit, et je me fais la remarque qu’il a l’air bien plus détendu que lors de nos précédentes rencontres. Peut-être apprécie-t-il ma compagnie. Peut-être s’y habitue-t-il, tout simplement. Son rire est doux en tout cas, comme ses yeux qui se plissent légèrement. « Vraiment, ça devrait être interdit. » Je saute sur l’occasion de profiter de la légèreté du moment, ajoutant une couche, faisant taire cette petite voix qui me dit que ce n’est pas correct de tenter de me rapprocher de lui, de le pousser à m’apprécier alors que je ne suis pas tout à fait honnête. « Comme par hasard, tiens. » Personne n’y croit, à ce genre de hasard, pas plus lui que moi. « De toute façon, il n’est pas question d’habiter à côté de chez lui. » Pense-t-il que je l’envisage ? Que je me suis changée en larbin de son père ? Il insiste, réellement horrifiée et je fronce les sourcils. « Crois moi, t’as pas envie de l’avoir comme voisin. » - « T’as vraiment pas besoin de me convaincre. Je le suis déjà. » Bon bras se souvient encore de la poigne de l’homme d’affaires. Quand je ferme les yeux, je l’entends encore me traiter de petite conne. Me qualifier de prostitué et, ce qui m’a fait encore plus froid dans le dos, c’est son regard : il me regardait exactement comme si c’était ce que je suis : un objet. Quelque chose de disposable. « Vraiment, je te jure. Je suis soulagée que tu sois pas un genre de fils à papa. » Un qui insisterait pour que l’on vive près de chez son paternel, et pour aller jouer aux cartes chez lui tous les soirs. J’ai cru que c’est ce qu’il était, au début, avant de réaliser qu’il n’est qu’un fils qui cherche l’amour de son père mais qui ne cautionne pas ses actes. Un jeune homme fondamentalement différent de celui qui l’a élevé. Sur le coup, c’est mon regard à moi qui déborde de reconnaissance, alors que je baisse les yeux. « Je dis pas que j’ai commencé à regarder, pour les appartements… » La tête baissée, j’aperçois sans mal ses doigts qui se tripotent, trahissant sa gêne. Surprise, je lève à nouveau mon visage pour ficher mon regard dans le sien, et lever un sourcil, un léger sourire trahissant un mélange de surprise, de gêne et de… tendresse ? « Mais j’ai deux-trois annonces à te montrer qui risquent de te plaire. » Surprise, je le suis assez pour rester muette quelques secondes. « Vraiment ? » Je retrouve ma contenance, et mon sourire s’agrandit. « Et comment tu sais ce qui pourrait me plaire ? » Espiègle, je grimace avant de laisser échapper un rire, comprenant ce qu’il s’est certainement passé. « Me dit pas que c’est toi qui as missionné Charlie pour me poser des questions sur ”l’appartement dans lequel je me voyais” l’autre soir. » Si c’est le cas, c’est touchant. S’il suppose simplement aussi sur la base des rares choses qu’il sait à mon sujet, c’est touchant aussi. La seule alternative creepy, c’est qu’il ait interrogé des proches que je ne lui ait pourtant jamais présenté mais ce genre de chose n’arrive que dans les films, alors je ne m’en inquiète pas. « Ils sont comment ces appartements ? » Si seulement il savait dans quel genre de taudis j’ai grandi, il ne serait pas inquiet : il saurait que n’importe quel appartement qui peut lui plaire à lui aura des allures de château de conte de fée pour moi. Comment m’imagine-t-il ? A ma place, beaucoup de filles rêveraient certainement d’un dressing et, si je ne cracherais pas sur cette option, j’avoue qu’une immense bibliothèque, des murs vides pour accrocher mes photos me suffirait. Quant à mes rêves de gamine, ils ressemblent plus à une pièce sombre dans laquelle je pourrais développer mes photos mais, à vrai dire, vu la situation dans laquelle nous nous trouvons, je me contenterai de quelque chose de chaleureux où je puisse avoir un peu d’intimité.
:
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« C’est bien. Que t’aies eu quelqu’un vers qui te tourner. Tu vivais avec eux jusque-là, je me trompe ? » Il releva, un instant seulement, son regard vers la jeune femme. Sa curiosité n’était pas mal placée, et était même plutôt compréhensible. Cependant, là étaient des sujets qui étaient restés délicats à aborder avec le temps, et Damon mentirait s’il disait ne pas se sentir dérangé par les questions de Megan. Il se devait de faire des efforts, cependant, alors il retint un soupire et vint plutôt répondre à sa question. « Depuis que j’étais arrivé en Australie, oui. » Il aurait pu prendre un appartement seul et profiter de tout ce que cette décision apportait. Il aurait surtout pu avoir une certaine tranquillité qu’il n’avait pas eu en revenant vivre chez ses parents - et, paradoxalement, pas parce-qu’ils étaient toujours le coin en train d’observer ses faits et gestes. « Après presque un an à vivre chez eux, il fallait bien que je retrouve mon indépendance. » Il ne viendrait pas détailler les vraies raisons de son départ précipité de chez Elise et Saül, Megan n’avait pas encore besoin de ce type d’explications.
Damon, de son côté, avait besoin que la jeune femme vienne lui expliquer davantage de choses sur son rendez-vous avec la wedding planner, pour savoir dans quelle situation il était de nouveau empêtré. « Non. Et j’ai préféré pas m’avancer à ta place, vu que j’ignore à quel point tu veux… Être impliqué. Je peux trouver une excuse. Mais au moins, tu sais. » Le jeune Williams de quelques semaines plus tôt aurait clamé directement haut et fort qu’il ne voulait pas être impliqué, qu’il laissait sa place au premier venu et qu’il ne voulait même pas en entendre parler. Le jeune Williams de quelques semaines plus tôt n’aurait même pas continuer la conversation dans cette direction là, et en aurait surement profité pour venir envoyer un reproche à Megan - qu’importe le contenu de ses mots, ça aurait fait l’affaire. Il n’était pas encore arrivé au stade où il acceptait tout, Damon, mais il se devait de faire des efforts. Alors il vint réfréner les premiers mots qui lui venaient à l’esprit, pour venir secouer la tête doucement, portant un petit sourire sur ses lèvres. « T’embêtes pas à me couvrir pour rien. Je peux faire un rendez-vous avec elle, ce sera pas le pire dans tout ça. » Le pire étant de se tirer une balle dans le pied alors qu’il venait à peine de terminer sa vingtième année - mais il n’avait pas besoin de le préciser à haute voix, il y avait fort à parier que la jeune femme comprenait parfaitement de quoi il référait. « Merci. » De quand même vouloir lui éviter une partie du fardeau qu’ils étaient supposés porter à deux.
« Un rebelle, hum ? » Il vint hausser les épaules, un sourire bien plus malicieux désormais accroché à son visage. Oh, il n’avait que le surnom du rebelle, plus que le comportement. « J’ai du mal à l’imaginer, le Damon qui vivait à des milliers de kilomètres de ses parents. » - « T’aurais du mal à penser que c’est la même personne que celle que tu as devant toi, crois moi. Mais je pense que tu l’apprécierais davantage par contre. » Le Damon américain était davantage libre de ses mouvements, de ses pensées. Il préférait dire oui aux expériences qui lui étaient proposées plutôt que de se mettre des limites. Il riait souvent, et beaucoup. Le Damon américain aurait beaucoup apprécié Megan - et pas seulement pour sa personnalité. « Plutôt, oui. Je suis née et j’ai grandi ici. A Beenleigh plus précisément, en banlieue. Le coin vaut pas vraiment le détour. » - « Tu es vraiment ici chez toi, alors. » Là où Damon avait toujours eu du mal à se faire sa place, à appeler les endroits où il avait vécu la maison, il avait à ses côtés quelqu’un qui avait eu la chance de rester au même endroit toute sa vie et de pouvoir avoir son chez soi sans hésiter un seul instant de quel lieu nommer de la sorte.
« T’as vraiment pas besoin de me convaincre. Je le suis déjà. Vraiment, je te jure. Je suis soulagée que tu sois pas un genre de fils à papa. » Là, un rire un brin différent vint s’échapper d’entre les lèvres du jeune homme. « Tu m’aurais dit un fils à maman, j’aurais grimacé parce-que ça c’est encore assez vrai. Si tu le savais pas encore. » Il vint tirer un instant une petite grimace, avant de secouer légèrement la tête comme pour mettre ce sujet là de côté - il avait toujours assumé être un fils à maman, mais aujourd’hui bizarrement cela ne sonnait pas comme une bonne chose. « Un fils à papa en revanche, pas du tout. J’ai jamais été assez… bon, pour que Saül me donne une telle place dans sa vie. » Et apparemment, il avait enchainé les situations où il n’aurait pas du être vu - il n’y avait qu’à analyser les embrouilles dans lesquelles il était enterré désormais jusqu’au cou pour comprendre que s’il avait été un fils à papa, les choses se seraient déroulées autrement. En parlant d’appartements, en revanche, Damon pouvait au moins être honnête sur un point - en plus du fait qu’il ne désirait en rien être le voisin de Saül -, c’était qu’il avait commencé à regarder deux ou trois brochures d’appartements qui pourraient autant plaire à Megan qui lui plaisaient à lui. « Vraiment ? » Il eut un petit sourire en coin à la réaction de la jeune femme. « Ne sois pas autant surprise, s’il te plait. » Il savait qu’il avait encore beaucoup d’efforts à faire, mais il n’avait jamais prévu de faire de compromis sur l’endroit où ils allaient vivre; cela risquait d’être leur seul oasis dans le désert, ils avaient intérêt à trouver quelque-chose de parfait. « Et comment tu sais ce qui pourrait me plaire ? Me dit pas que c’est toi qui as missionné Charlie pour me poser des questions sur ”l’appartement dans lequel je me voyais” l’autre soir. » Il vint faire une petite grimace traduisant sans doute possible sa culpabilité dans cette histoire. « Je suis presque sur qu’elle a gardé des informations pour elle, mais elle m’en a communiqué certaines, oui. » N’était-ce pas le but d’avoir des amis ? Pouvoir s’entraider dans toutes situations ? « Ils sont comment ces appartements ? » Le but vint s’arrêter devant l’arrêt qui correspondait à leur destination, si bien que Damon vint prendre la main de Megan afin de l’entrainer en dehors du véhicule avant qu’ils ne manquent leur descente. Et, même si ce n’était pas réellement nécessaire, il ne vint pas la lâcher par la suite. Même si cela ne donnait pas de sens à ce qu’ils étaient, ce n’était pas désagréable que de se sentir en bons termes avec la jeune femme.
« La chose principale à retenir des appartements que j’ai repéré, surtout, c’est qu’ils ont au minimum deux chambres. » C’était peut-être idiot pour bien d’autres personnes, mais pour Damon c’était là le point non-négociable. Parce-qu’ils allaient avoir besoin de leur intimité, chacun de leur côté, et qu’ils n’allaient pas partager la suite parentale alors que leur union tenait de la mascarade. « Ca permettra qu’on ait chacun nos quartiers et de faire croire au reste du monde que la seconde chambre est là pour un futur enfant. » Si jusque maintenant, il avait mené la discussion avec un sourire et de l’humour, ces derniers avaient disparu. La réalité était un brin plus triste, et même s’il n’en avait que peu à faire de tout ça puisqu’il connaissait par coeur les petites lignes du contrat, le fait de les dire à haute voix changeait la donne.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
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milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
What a Difference a Day Makes Megan Monroe & @Damon Williams
« Depuis que j’étais arrivé en Australie, oui. » Je ne suis pas surprise et je ne réponds à cette confirmation que d’un hochement de tête. Je sais que je ne peux me permettre de juger ceux qui se reposent trop sur leurs parents : ce serait parfaitement hypocrite puisque teinté d’une jalousie propre aux individus ayant grandi dans le même milieu que moi. Si j’étais parfaitement honnête, je dirais que je l’envie d’être entouré, même par un type comme Saül. Là, je me contente de ne pas comprendre pourquoi il n’a pas souhaité retrouver son indépendance plus tôt : je trouve inconcevable l’idée d’être privé de toute autonomie alors qu’il avait déjà pris son envol, et plutôt tôt en plus. « Après presque un an à vivre chez eux, il fallait bien que je retrouve mon indépendance. » - « Je sais déjà pas comment t’as tenu un an. Ça me semble juste impensable. » Et si ça me semble impensable, c’est également en grande partie parce que ses parents, je les ai rencontrés. Entre la mère poule étouffante et frigide et le père contrôlant et effrayant, je ne lui envie de sa famille que le fait d’en avoir une, pas les individus qui la composent.
A nouveau, si j’étais parfaitement honnête, je dirais que l’idée de tout organiser toute seule me terrorise. Qu’il avait beau détester sa belle-mère, Ariane était un soutien pour moi dans toute cette histoire et que maintenant qu’elle est partie, j’ai l’impression de me retrouver face à une famille qui me déteste au grand complet. Bien sûr, je n’en ai pas rencontré tous les membres, mais le silence et l'indifférence sont tout aussi parlants que le comportement de mes beaux-parents à mon égard. Je n’ai pas non plus choisi cette situation, seulement je fais office de marionnette obéissante, certainement à cause du machisme archaïque du patriarche. Je voudrais avoir la force de l’envoyer bouler, mais il m’a fait peur lors de notre dernière rencontre et, en plus de ça, je suis obligée d’admettre qu’une part de moi tient aussi à ce que ce jour soit spécial. Ce sera peut-être l’unique chance de ma vie de vivre ce genre de moment, alors tant pis si c’est factice, je veux que ce soit réussi, je veux pouvoir en garder un souvenir mémorable. « T’embêtes pas à me couvrir pour rien. Je peux faire un rendez-vous avec elle, ce sera pas le pire dans tout ça. Merci. » ”Le pire dans tout ça.” Je grimace, gênée et touchée dans ma fierté à la fois. « Y’a pas de quoi. » Sera ma seule réponse, puisqu’il ne semble pas non plus avoir envie de s'appesantir sur le sujet. « Je t’enverrai son numéro. » Pour le reste, il n’aura qu’à voir avec elle : j’ai déjà assez de pain sur la planche de mon côté.
« T’aurais du mal à penser que c’est la même personne que celle que tu as devant toi, crois moi. Mais je pense que tu l’apprécierais davantage par contre. » Ce sujet détend l’atmosphère et mon sourire se reforme sur mes lèvres. « J’en ai pas le moindre doute. » Et ce, pour une raison très simple. « T’es déjà différent en fonction de s’ils sont dans la pièce ou pas. » Le remarque-t-il ou, plutôt, le lui a-t-on déjà fait remarquer ? Même sa posture est différente, il se redresse dès que son père entre dans une pièce et son sourire s’efface, devient plus mondain et poli, moins franc. « Alors quand vous viviez à 15 000 kilomètres les uns des autres… J’imagine que ça devait être différent, oui. T’étais quoi, plutôt fratboy ou cliché de l’étudiant en école de commerce ? Surprends-moi. » De mon côté, je n’ai pas eu l’occasion de passer par la phase vie étudiante. Même lors de ma première année à l’université, je bossais à côté simplement pour pouvoir joindre les deux bouts et j’étais bien loin des préoccupations des filles de mon âge. J’ai grandi vite et, si je ne le regrette pas, je me demande parfois ce que j’ai manqué et si ça m’aurait plu, d’avoir le temps d’expérimenter en vivant de façon insouciante. « Tu es vraiment ici chez toi, alors. » Il dit ça comme si c’était quelque chose de positif, comme s’il m’enviait presque, et mon regard devient rieur alors que mon sourire s’agrandit. « C’est ça. C’est moins cool que New-York et l’Ivy League hein ? » Sa vie au quotidien là-bas, je ne peux pas l’imaginer, même pas en essayant très fort. « Crois moi, y’a rien à m’envier. Mais au moins, je connais le plan des bus plutôt par cœur. » J’ai connu mieux comme silver lining, mais je ne suis pas du genre à pleurnicher et m'apitoyer sur mon sort. Je n’ai pas mené la même vie que Damon, mais je me suis élevée au-dessus de ma condition et j’ai tiré le maximum des cartes qui m’avaient été distribuées à la naissance. Peut-il en dire autrement ? En a-t-il réellement profité au maximum de ses privilèges ?
« Tu m’aurais dit un fils à maman, j’aurais grimacé parce-que ça c’est encore assez vrai. Si tu le savais pas encore. » - « Je commence à me douter. Mais je suis sûre que, là, quelque part sous cette masse de cheveux blonds, il y a un jeune homme indépendant. » Si je pourrais me vexer d’être la seule à me montrer curieuse de nous deux - il ne m’a jamais interrogé sur ma famille ni d’où je viens, il ne s’est pas non plus réellement intéressé à celle que je suis réellement - dans le cas présent je suis plutôt soulagée. Je n’ai pas envie d’avoir à lui mentir, pour une raison qui m’échappe, cela me chagrinerait, mais je ne peux pas lui avouer la vérité, j’aurais terriblement honte. « Un fils à papa en revanche, pas du tout. J’ai jamais été assez… bon, pour que Saül me donne une telle place dans sa vie. » - « Je suis pas certaine que ce soit une tare. » Je pousse un soupir, avant d’hésiter, puis de refermer mes doigts autour de son avant-bras. « Je pense même que c’est pas plus mal. T’aurais envie de lui ressembler ? » Je plisse le nez, avant de jeter un coup d'œil à ma main et, gênée, je la ramène contre moi et la laisse tomber sur mes genoux.
Qu’il ait commencé à chercher des appartements me surprend, je ne cherche même pas à pas le contraire. Jusque là, il m’a toujours paru parfaitement détaché de ce futur qui nous concerne pourtant tous les deux : le voir prendre des initiatives, c’est nouveau pour moi. « Ne sois pas autant surprise, s’il te plait. » - « Tu peux pas vraiment m’en vouloir... » Et ce n’est pas une critique : il a tous les droits d’avoir besoin de temps, seulement c’est un luxe que nous n’aurons plus si longtemps puisque d’ici quatre mois tout au plus, nous nous dirons oui. Quoi qu’il en soit, je jongle entre montrer assez d'enthousiasme pour qu’il ne se sente pas rejeté, mais pas trop afin qu’il n’imagine pas que j’ai accepté tout ça de mon plein gré. Les emmerdes me rattraperont certainement un jour mais, pour l’instant, je me convaincs que je n’ai pris que des bonnes décisions. « Je suis presque sûr qu’elle a gardé des informations pour elle, mais elle m’en a communiqué certaines, oui. » J’esquisse un sourire mais, avant que je ne puisse répondre quelque chose d’intelligent, je reconnais l’arrêt de bus où nous nous arrêtons. « On descend ici. » Je me lève et je ne retire pas ma main lorsqu’il l’attrape dans la sienne. C’est parfaitement idiot, mais moi qui suis habituellement le vilain secret de Cameron, je me surprends à apprécier ce contact pour si simple en apparence. Sauf que pour moi, il est loin de l’être : c’est la première fois depuis longtemps que quelqu’un s’affiche en public avec moi. Notre relation n’a beau être qu’un mensonge inventé de toute pièce, je ressens un plaisir coupable, j’apprécie cette situation et je resserre mes doigts autour des siens. « La chose principale à retenir des appartements que j’ai repéré, surtout, c’est qu’ils ont au minimum deux chambres. » En l'entraînant un peu au hasard vers les rues commerçantes de la zone, je me retourne vers lui pour garder mon regard dans le sien. Je ne suis pas surprise : cette relation n’en a que le nom mais, avant que je n’ai le temps de répondre quoi que ce soit, il apporte une précision qui me chahute plus que je ne le voudrais. « Ça permettra qu’on ait chacun nos quartiers et de faire croire au reste du monde que la seconde chambre est là pour un futur enfant. » Un futur enfant. Il est évident maintenant qu’il l’énonce à voix haute que c’est ce que son père attendra de nous et ce n’est pas ce qui me trouble outre mesure. Etant donné mon parcours et mon passé, je n’envisage pas de faire naître un enfant dans un couple sans amour : je ne peux pas m’y résoudre après avoir souffert de la situation dysfonctionnelle dans laquelle j’ai grandi. Je réalise simplement que, mariée à Damon, je ne deviendrai jamais mère. Est-ce que je fais partie de ces gamines qui grandissent en jouant à la poupée et en rêvant d’avoir des enfants ? Non. Suis-je pour autant prête à tirer un trait définitif sur l’idée de tenir un bébé, mon propre bébé entre mes bras ? Non plus. Alors, pour ne pas être parasitée et paralysée par ces peurs, je fais ce que je fais de mieux : je fais l’autruche et enterre ces pensées pour le moment. Je ne résous rien, mais je me dit que si j’oublie qu'elles existent, elles ne pourront pas revenir me hanter plus tard. Foutaises. Mais pour le moment, ça fonctionne et me permet de ramener la conversation vers plus de légèreté. « Si tu crois que je vais te laisser la plus grande chambre, tu te mets le doigt dans l'œil. » Et hors de question qu’il ait un balcon ou un dressing et moi non, ou ce genre de connerie. On jouera ce genre de chose à Mario Kart, comme les deux adultes responsables que nous sommes. « Tu me les enverra ? Que je puisse y jeter un œil. » J’esquisse un sourire en continuant à fondre la foule. « Ils sont disponibles quand ces appartement ? » ”Quand est-ce que tu envisages que nous nous installions ensemble ?” est évidemment la question qui se cache derrière celle que je pose à voix haute. Mon regard se pose sur la devanture d’un tailleur italien et, plutôt fière de moi, je me retourne vers lui avec un grand sourire sur les lèvres. « C’est cette boutique que j’essayais de retrouver. » Je l’ai aperçue à plusieurs reprises le mois dernier en traînant en ville, mais sans jamais réellement m’arrêter devant. « Je crois qu’ils font des costumes sur mesure... »
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Je sais déjà pas comment t’as tenu un an. Ça me semble juste impensable. » En y repensant, Damon ne savait pas comment il avait tenu aussi longtemps non plus. Surement parce-que, jusqu’il y avait finalement assez récemment, il n’avait pas eu la chance de connaitre certaines secrets de famille qui étaient pourtant importants et qui tournaient autour de lui. Cela lui avait permis d’avoir toujours, enfoui plus ou moins loin en lui selon les moments, ce désir de voir un jour sa famille réunie de nouveau. Mauvaise pioche, les liens qui les unissaient étaient en fait tous à revoir, si bien que les espoirs que Cosimo avait eu durant des années avaient volé en éclats le jour des grandes révélations. Cependant, là était toute une partie de l’histoire des Williams que Megan n’entendrait pas de suite, alors il vint se contenter de faire un petit sourire, et d’avancer - autant littéralement que métaphoriquement -; après tout, ils avaient aujourd’hui du pain sur la planche, à commencer par savoir aller jusqu’aux magasins qui pourraient leur être utiles pour trouver leurs tenues de soirée. « J’en ai pas le moindre doute. T’es déjà différent en fonction de s’ils sont dans la pièce ou pas. » Le visage du jeune homme vint se tourner vers Megan, haussant légèrement un sourcil, accordant un sourire de circonstances par la même occasion. « Ah ouais ? » Cette question était en réalité réthorique; s’il n’avait jamais voulu réellement le voir à travers sa conscience à lui, il l’avait compris rien qu’à ne pas ressentir les mêmes émotions si ses parents étaient dans les alentours ou non. Cela lui avait donné un bon exemple pour débuter. « T’es la première personne à me le faire remarquer. Ou en tous cas, de façon aussi directe. » Les autres s’étaient jusque maintenant contentés de venir lui jeter un petit regard en coin lorsque la situation se prêtait à un changement de comportement de sa part. Egalement, peu nombreuses étaient les personnes qui avaient pu côtoyer Damon avec et sans ses parents - quelle chanceuse faisait-elle, la Monroe. « Alors quand vous viviez à 15 000 kilomètres les uns des autres… J’imagine que ça devait être différent, oui. T’étais quoi, plutôt fratboy ou cliché de l’étudiant en école de commerce ? Surprends-moi. » Là, un rire franc vint s’extirper d’entre les lèves du jeune homme. Qu’il était étrange, de venir parler de ce qu’il avait vécu là-bas tout en étant ici, alors que personne habitant ne l’avait connu lors qu’il était à l’autre bout du monde. « J’ai jamais manqué une seule soirée d’université. J’étais bon en cours, faut pas croire - l’ombre de papa jamais très loin -, mais j’ai bien profité comme il fallait. » Surtout parce-que pour la première fois depuis toujours, il était sans surveillance et pouvait faire ce que bon lui semblait lorsqu’il avait mis les pieds là-bas. Ca aurait été idiot de sa part de ne pas en profiter, de ne pas pousser même parfois le bouchon un peu trop loin. Pendant un instant, un seul cependant, il autorisa ses pensées à dévier en direction des souvenirs qu’il gardait de côté. Il s’autorisa à venir s’y perdre, à même laisser une sorte de nostalgie l’envahir pendant quelques secondes; ce fut la voix de Megan qui vint le tirer de ses pesées. « C’est ça. C’est moins cool que New-York et l’Ivy League hein ? Crois moi, y’a rien à m’envier. Mais au moins, je connais le plan des bus plutôt par cœur. » Le petit sourire qu’il vint lui adresser se voulait rassurant. « C’est tout aussi cool. » Et le pire, c’était qu’il était sincère dans ses mots. Même s’il avait malheureusement l’habitude de vivre comme les gens de la haute société, ce n’était pas forcément ce qu’il aurait souhaité.
Comme il aurait préféré n’être, finalement, ni un fils à papa, ni un fils à maman - même s’il reconnaissait être plus l’autre que l’un. « Je commence à me douter. Mais je suis sûre que, là, quelque part sous cette masse de cheveux blonds, il y a un jeune homme indépendant. » Et qu’il espérait profondément qu’elle ait raison. Une part de Damon savait, d’ailleurs, que c’était le cas; qu’il était tout à fait capable de vivre en dehors des boites que ses parents avaient construit pour lui, et qu’il se devait d’ailleurs d’y mettre les pieds s’il ne voulait pas passer à côté de sa vie. Une autre partie, malheureusement la plus présence en lui, ne savait comment fonctionner autrement que dans l’ombre et les attentes de ses parents. « Je suis pas certaine que ce soit une tare. » De ne pas avoir réussi à devenir un fils à papa. Une fois de plus, elle marquait des points. « Je pense même que c’est pas plus mal. T’aurais envie de lui ressembler ? » Il vint laisser son regard croiser celui de Megan, pendant l’espace de quelques secondes. Elle marquait de nouveau un point - et pourtant, elle n’avait mis un pied dans la famille que depuis quelques semaines. Etait-ce si évident que cela, que les Williams avaient des problèmes sur lesquels chacun et tous à la fois travailler ? Si évident qu’une complète étrangère avait réussi à les voir aussi rapidement que cela, alors que Damon avait mis plus de vingt ans avant de s’apercevoir que quelque-chose clochait ? « Non, pas vraiment. » Qu’il finit par venir concéder. Ressembler à Saül semblait être un plan de carrière sympa à concrétiser lorsqu’il était petit. Désormais, il aurait envie de tout envoyer valser pour ne surtout pas marcher dans ses pas - trop tard, peut-être, surement.
Il tentait tout de même, cependant. En venant choisir des tenues différentes de celles approuvées par la Milice pour leur seconde partie de soirée de mariage, dans un premier temps; tout en cherchant leur futur nid d’amour dans un second temps, sans demander l’aval du paternel. Au début par simple curiosité, Damon s’était rapidement aperçu que s’ils voulaient, Megan et lui, avoir leur mot à dire sur cette partie là de l’affaire aussi, ils allaient devoir passer outre l’accord de Saül; ils se retrouveraient dans une situation d’autant plus complexe s’il en venait à décider de leur futur appartement. Au minimum deux chambres, si possible même trois, voilà quel était le train de caractère principal de leur chez eux qu’il recherchait. Le jeune Williams savait jouer la comédie, jusqu’à un certain point: Megan avait beau être une belle femme, ce n’était pas pour elle que son coeur devenait faible, et ce n’était pas avec elle qu’il avait envie de partager ses draps. Pour lui, il était donc évident qu’ils se devaient d’avoir chacun leur quartier, afin de pouvoir conserver leur intimité tout en exposant une réalité alternative aux yeux du monde entier - réalité qui n’était en rien dans les plans de toute cette mascarade. « Si tu crois que je vais te laisser la plus grande chambre, tu te mets le doigt dans l’œil. » La réponse de la jeune femme vint le surprendre, un instant du mois. Il était persuadé avoir perçu un tout autre type d’émotion dans son regard, lorsqu’il était venu préciser la raison pour laquelle il lui semblait évident d’avoir plusieurs chambres à portée de main. Mais peut-être qu’il s’était trompé, peut-être qu’il avait imaginé. Après tout, ils ne se connaissaient qu’en apparence et ne pouvait stipuler des réactions particulières de la part de la jeune femme alors qu’il n’en connaissaient en rien les traits par coeur. « Tu me les enverra ? Que je puisse y jeter un œil. » Avec vigueur, il vint secouer la tête. « Bien sur. » Il n’était pas question, selon lui, de venir faire ce choix sans la consulter. Il avait simplement pris de l’avance. « Ils sont disponibles quand ces appartements ? » Ce fut à ce moment là qu’il vint glisser son regard en delà du visage de Megan. Il n’était pas idiot, Damon, il comprenait parfaitement la question sous-jacente à celle énoncée. Il aurait préféré aborder une expression ravie quant à l’annonce qu’il allait lui faire, cependant il avait vite compris que lui mentir n’était pas l’option la meilleure pour qu’ils réussissent à avancer et il se contenta donc de venir répondre en gardant le sérieux qui animait les traits de son visage depuis plusieurs minutes. « Courant septembre, au plus tard, normalement. » Traduire ici qu’ils avaient jusqu’à cette date là pour profiter de leurs libertés avant de devoir emménager sous le même toit - même s’ils continueraient d’avoir leurs libertés, rien ne serait plus pareil, Damon n’était pas dupe. « Qu’on puisse s’installer tranquillement avant de le mariage. » Et qu’ils puissent parfaire leur jeu de rôles avant ce dernier, surtout. « Et si ça te convient. » C’était peut-être le seul point sur lequel il pouvait se permettre de lui demander son avis, étant donné qu’ils n’étaient pas réellement à une semaine près. Et que si elle désirait que les choses soient établies plus rapidement, il pourrait faire jouer certaines relations de son père pour que ce soit le cas.
« C’est cette boutique que j’essayais de retrouver. » Le regard de Damon vint s’échapper de celui de Megan, suivant également le sourire satisfait qui apparaissait sur son visage, afin de comprendre de quoi elle parlait exactement. « Je crois qu’ils font des costumes sur mesure… » Un sourire, presque de façon miroir, vint s’étirer sur les lèvres du jeune homme. De toutes les boutiques du centre ville, il avait fallu que son choix s’arrêter sur une boutique italienne - oh, ce n’était pas Cosimo qui allait désapprouver ce choix. « Je sais même qu’ils font de très jolies robes, en plus des costumes. Et puis, ils sont super sympas aussi, ça compte ça. » Parce-que Damon pouvait compter plusieurs costumes venant de cette boutique, dans son armoire, il connait bien les lieux. « Vous avez de très bons goûts, Megan Monroe. » Qu’il vint énoncer, un regard malicieux accrochant ses azurs à elle, avant de l’entrainer à l’intérieur de la boutique. Bien sur, le gérant vint le congratuler pour ses futurs noces, et le jeune homme eut du mal à venir réfréner le petit rire gêné qui menaçait de venir s’échapper d’entre ses lèvres. « En réalité, c’est par rapport à ça que j’ai un petit service à vous demander… » Contre de l’argent, n’importe quel humain normalement constitué venait garder le plus horrible des secrets - même si cela était face à Saül Williams. Damon revint à la hauteur de la jeune femme après avoir discuté quelques minutes avec l’autre homme. « Au moins, on est assurés d’avoir l’effet de surprise auprès du Grand Méchant Loup. » Insérer ici dans un premier temps un petit sourire pincé, puis un certainement bien plus amusé. « Est-ce que ça te dit qu’on tourne cette séance d’essayage en petit concours, histoire de pimenter un peu les choses ? » L’un de ses sourcils étaient déjà haussé sur son visage. « Celui qui trouve la tenue qui impressionne le plus l’autre a gagné ? » Gagné quoi, il ne savait trop, mais là n’était pas la question. Il fallait, par un moyen ou par un autre, que chacun trouve son compte dans cette union qui ne faisait en rien sens. Damon avait du mal à l’accepter; il savait cependant se laisser faire pour le comprendre lentement mais surement. S’il avait été en présence d’autres personnes, ce type de petit concours amical aurait été de mise, alors pourquoi ne pas le proposer à Megan également ? Elle semblait avoir du caractère, il était quasiment sur que cela allait lui plaire. En tous cas, il se mettait déjà à reculer en direction de sa cabine d’essayage, où plusieurs costumes attendaient d’être enfilés.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
What a Difference a Day Makes Megan Monroe & @Damon Williams
« Ah ouais ? T’es la première personne à me le faire remarquer. Ou en tout cas, de façon aussi directe. » Je lève un sourcil, réellement étonnée par cet aveux. Pour moi, ça crève les yeux, il suffit de l’observer un minimum lorsqu’il évolue en présence des autorités familiales pour se rendre compte qu’il est un garçon tout à fait différent. Je m’en suis rendue compte lors de son anniversaire, et je m’en rends compte à chaque fois qu’il fait ne serait-ce qu’évoquer son rapport avec l’un de ses parents, surtout lorsqu’il s’agit de son père. « Je pense que si y’a quelque chose qu’on peut et qu’on doit se promettre, c’est de se dire les choses. On a pas le luxe de tourner autour du pot l’un avec l’autre. » Pas lorsqu’on sait qu’on se dirait ”oui” d’ici bien trop peu de temps. « Je te l’ai déjà dit quand on s’est rencontrés. Avec moi, tu peux être certain que ça arrivera pas. » Je suis plutôt directe, lorsque je décide de dire la vérité. Je suppose que c’est mieux que rien, non ? « Je peux pas croire qu’on te l’ai jamais dit. A moins que. » Un air pensif sur le visage, je le dévisage. « T’es plutôt du genre à tout cloisonner, je me trompe ? Y’a pas grand monde qui connaît les deux versions de Damon Williams ? » Lucky me, j’ai l’air d’avoir gagné mon ticket d’entrée dans un groupe plutôt sélectif. Ce cloisonnement, est-il volontaire de sa part ou bien ses deux mondes sont-ils trop différents pour faire autre chose qu’entrer en collision ? Est-ce sa façon de protéger sa vie privée ou plutôt, de sauvegarder l’image que son père se fait de lui ? Je me pose bien trop de questions pour mon propre bien, contre toute attente, il me rend curieuse, Damon, il est bien loin du garçon prévisible que j’imaginais qu’il serait avant de le rencontrer. « J’ai jamais manqué une seule soirée d’université. J’étais bon en cours, faut pas croire - l’ombre de papa jamais très loin -, mais j’ai bien profité comme il fallait. » - « J’aimais bien aussi. Pas assez pour rester à la fac mais j’avoue que j’aurais pas dit non à quelques années de plus de soirées étudiantes. » Je n’aurais surtout pas dit non à quelques années de plus d’insouciances, ou quelques années tout court, en fait. Sauf que je me suis fait une raison : étudier et travailler en parallèle dans un bar pour à peine réussir à joindre les deux bouts, ce n’était pas viable. Alors à la place, j’ai décidé de prendre un raccourci, aussi un peu parce que je manquais de patience je l’avoue, et qu’une solution qui me semblait plus simple et plus lucrative se présentait à moi. « C’est tout aussi cool. » Il me sort de ses pensées d’une phrase qu’il ne pense peut-être pas, mais je m’en fiche. « J’en suis pas certaine. Mais c’est gentil de le dire, vraiment. » Et Damon l’est, de toute évidence, gentil. Il a peut-être été aussi fermé qu’une huître lors de notre première rencontre, mais il ne m’a jamais donné la moindre raison d’en douter. C’est ce qui me fait dire qu’il ne ressemble absolument pas à son paternel, ça parmi d'autres choses, et je suis soulagée qu’il admette qu’il n’y aspire pas ou plus.
Si je suis surpris qu’il ait cherché des appartements, je me laisse déstabiliser quelques secondes de trop lorsqu’une simple phrase me rappelle les conséquences de mes mauvaises décisions. Au-delà de de l’opportunité de devenir mère, je me suis aventurée sur une pente glissante qui implique surtout que je renonce à vivre quelque chose de vrai aux côtés de quelqu’un qui m’aime réellement. Si j’en crois ma dernière altercation avec l’homme d’affaires, il semblerait même qu’il attende de moi que je renonce à simplement fréquenter quelqu’un qui a envie d’être avec moi. D’y penser me donne le cafard, si bien que j’enfile un masque de bonne humeur avant de détourner la conversation en lui donnant une note plus triviale, comme le choix des chambres, par exemple. « Bien sûr. » J’esquisse un sourire, heureuse de savoir que lui au moins considère que j’ai mon mot à dire dans toute cette histoire. Tenir Saül éloigné de nos décisions les plus importantes m’aidera-t-il à garder l’impression que j’ai gardé une part de contrôle ? Peut-être pas, mais ça vaut le coup d’essayer. « Courant septembre, au plus tard, normalement. » Dans moins de deux mois, donc. « Qu’on puisse s’installer tranquillement avant le mariage. » C’est vrai que, si pour la plupart des couples c’est évident qu’il faut apprendre à vivre ensemble avant de se marier, nous n’avons pas eu le luxe de prendre notre temps. « Et si ça te convient. » - « Oui, oui. C’est très bien. » Très bien n’est peut-être pas le meilleur mot pour résumer notre situation, mais il comprendra. « Ce serait suspect d’attendre plus longtemps, en plus. » C’est certainement pour ça qu’il a pris les choses en main, puisque loin de moi l’idée d’envisager qu’il ait la moindre envie de me découvrir. « Je suis pas difficile à vivre, si ça peut te rassurer. » J’ai un caractère de merde, qu’on se le dise, mais je ne suis pas le genre de femme qui régente la vie des occupants de son appartements et, de plus, je suis dans l’ensemble toujours partante lorsqu’on me propose des activités, quelles qu’elles soient. « Quelque chose me dit que t’es pas du genre à jouer à la console, je me trompe ? » Je grimace avant de laisser échapper un rire. Mon sourire s’élargit et je secoue la tête. « Tu vas apprendre. T’es un garçon intelligent. » L’idée même que quelqu’un puisse ne pas apprécier jouer à Mario Kart me semble parfaitement inimaginable.
D’un pas décidé, je guide mon fiancé dans les rues du centre ville à la recherche d’une boutique devant laquelle je suis souvent passée, mais dans laquelle je ne suis jamais entrée. Ma main est toujours dans la sienne mais, à présent, c’est moi qui mène la danse et je ne m’arrête que lorsque je parviens à retrouver la boutique en question, avant de me retourner vers lui, un sourire triomphale sur les lèvres. « Je sais même qu’ils font de très jolies robes, en plus des costumes. Et puis, ils sont super sympas aussi, ça compte ça. » - « Oh, tu connais. » Face à cette information, je révèle que « Je suis jamais rentrée, à vrai dire. Mais je passe souvent devant. » Si je n’ai jamais pénétré à l’intérieur, inutile de préciser que c’est parce qu’en temps normal, les vêtements sont hors de prix. J’ai souvent besoin de robes de soirées pour tous ces événements auxquels je ne suis pas invitée mais auxquels je m’incruste pour le bien de mes activités professionnelles, mais jusque-là j’ai toujours refusé d’y laisser un rein. Il y a un début à tout, il s’agit de mon mariage, après tout. « Vous avez de très bons goûts, Megan Monroe. » Mon sourire s’agrandit un peu et, alors qu’il ouvre la porte, je le suis sans un mot à l’intérieur du tailleur. L’homme qui nous accueille le salue en l’appelant monsieur Williams et avec déférence et moi, je me demande s’il a toujours eu le droit à ce genre d'accueil. Certainement. Je remercie le gérant lorsqu’il nous adresse ses félicitations et, alors que Damon me lâche la main pour s’avancer vers lui, je jette un coup d'œil curieux au lieu. Je me retourne pile au bon moment pour voir le blond glisser quelques billets dans la main de son interlocuteur et je fronce les sourcils. « Au moins, on est assurés d’avoir l’effet de surprise auprès du Grand Méchant Loup. » - « Oh. » J’aurais dû m'en douter et, un air espiègle sur le visage, je lui réponds. « Malin. Ça marche à chaque fois ? » Je suppose que beaucoup de choses s’achètent, et je ne devrais pas être surprise puisqu’on m’a plusieurs fois payée pour mon silence. La différence principale était que, dans ces cas-là, c’est moi qui faisais chanter mon interlocuteur en utilisant une photo compromettante, pas moi qui risquais d’être compromise. « Est-ce que ça te dit qu’on tourne cette séance d’essayage en petit concours, histoire de pimenter un peu les choses ? » - « Vous me plaisez Damon Williams. Je vous écoute. » Il dit concours et je dis quelles sont les règles. J’ai un sens du défi bien trop aigu pour ne pas le suivre là-dedans. « Celui qui trouve la tenue qui impressionne le plus l’autre a gagné ? » - « Il gagne quoi exactement ? » Je suis pragmatique, et je veux toujours savoir ce qu’il y a à gagner.
Les règles établies, il file déjà en cabine et pour qu’il m’entende malgré le rideau à présent fermé, je hausse légèrement le ton. « Tu sais que c’est de la triche, si les employés t’ont déjà fait une première sélection ? » Alors que je le provoque, je me demande ce qu’il entend par impressionner l’autre. Le jeu préféré de Shiloh lorsqu’elle rentre dans une boutique, c’est de trouver la chose la plus grotesque ou affreuse qu’elle pourra trouver. J’ai appris à entrer dans son jeu, mais je doute que ce soit ce que le jeune Williams ait en tête. Lorsqu’il dit impressionner, je suis pratiquement sûre qu’il parle au premier degré et, sans trop savoir pourquoi ni ce qui me motive, je me mets en quête d’une robe qui lui coupera le souffle. Damon ne fait pas dans le ridicule. Je doute même qu’il ait jamais porté quoi que ce soit pouvant s’approcher de ce qualificatif. Une jeune employée s’approche de moi pour m’aider et, après avoir compris que j’étais la mariée, elle m’entraîne dans un autre coin de la boutique. Ma nouvelle alliée semble aussi motivée que moi pour gagner et, après m’avoir présenté quelques modèles auxquels je trouve à chaque fois quelque chose à redire, elle me déniche une robe qui ressemble bien plus à ce que j’avais en tête. La robe blanche semble d’inspiration romaine avec ses élégants drapés, le décolleté plonge jusqu'au-dessus du nombril et le bas de la robe est fendue du côté droit jusqu’au milieu de la cuisse. Si après la cérémonie religieuse et en sortant de la voiture au vignoble j’apparais dans cette tenue, Elise Williams fera un AVC et c’est tout à fait l’effet recherché. J’effleure les détails en argent qui ornent la taille et il ne me faut que quelques secondes pour décider que c’est cette robe là que je veux, et pas une autre. Dans la cabine, je l’ajuste du mieux possible avant de détacher mes cheveux pour m’observer dans la glace. J’en oublie presque le défi lancé par mon complice du jour et, ne sortant que ma tête de la cabine, je l’interpelle. « Qui sort en premier, toi ou moi ? » C’est un homme, et je n’ai pas le moindre doute : il sait faire un nœud de cravate, il ne lui faudra pas des heures pour s’habiller. « En même temps, ça te va ? » Je ne devrais pas mais, alors que je tire le rideau pour m’avancer, j’appréhende de savoir comment il me trouvera. C’est idiot, certainement. Tout comme de laisser mes doigts jouer les un avec les autres comme une adolescente.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Je pense que si y’a quelque chose qu’on peut et qu’on doit se promettre, c’est de se dire les choses. On a pas le luxe de tourner autour du pot l’un avec l’autre. Je te l’ai déjà dit quand on s’est rencontrés. Avec moi, tu peux être certain que ça arrivera pas. Je peux pas croire qu’on te l’ai jamais dit. A moins que. » Alors qu’elle se permet de le dévisager, Damon vint hausser un sourcil sur son visage à lui. « T’es plutôt du genre à tout cloisonner, je me trompe ? Y’a pas grand monde qui connaît les deux versions de Damon Williams ? » Ah, c’était donc si évident que ça. Il vint froncer le bout du nez. « Touché. » Elle venait de le dire après tout: ils n’avaient pas le loisir de ne pas être honnêtes l’un envers l’autre. « Bienvenue dans le cercle très privé des personnes qui connaissent la version donnée à Saül Williams et celle donnée au reste du monde. D’ailleurs, tu es la seule dans ce club très privé, mets toi à ton aise. » Le sourire qu’il vint afficher cependant à la suite était plus triste qu’assumé. Après tout, peu de personnes avaient le droit également de connaître aussi bien le Williams sénior que le faisait son propre fils et sa nouvelle fiancée.
« J’aimais bien aussi. Pas assez pour rester à la fac mais j’avoue que j’aurais pas dit non à quelques années de plus de soirées étudiantes. » Là, le petit sourire se glissant sur ses lèvres fut amusé. « T’as de la chance, ton fiancé est encore à la fac. Et a accès à de sacrées soirées. » Il vint ajouter un petit clin d’oeil à tout ça. Elle n’aurait qu’à lui demander, et le soir suivant ils pouvaient se trouver à vivre leur meilleure vie de jeunes adultes - loin des préparatifs du mariage et autres choses leur tombant dessus sans qu’ils ne soient vraiment consentants. Les préparatifs, s’ils pouvaient être appelés ainsi, où ils pouvaient intervenir en revanche étaient ceux liés à l’endroit où ils allaient dorénavant habiter. Damon avait pris les devants, et avait fait en sorte qu’ils ne perdent pas trop l’avance qu’ils pouvaient gagner sur Saül pour ce point là. Certains appartements avaient déjà attirés son attention et seraient rapidement disponibles, si cela convenait également à la demoiselle. « Oui, oui. C’est très bien. Ce serait suspect d’attendre plus longtemps, en plus. » Il vint hocher la tête, confirmer ses dires à elle. Un jeune couple comme le leur se mariant si rapidement se devait de se mettre en ménage tout aussi vite, sinon le bon sens se perdrait en cours de route. « Je suis pas difficile à vivre, si ça peut te rassurer. « - « Je suis pas inquiet. » Il devait se trouer être plus insupportable qu’elle, surement. « Quelque chose me dit que t’es pas du genre à jouer à la console, je me trompe ? » Un rire se fit entendre chez elle et rapidement chez lui également. « C’est pas vraiment mon style, non. » Il ne faisait pas partie de ces jeunes aimant rester des heures devant les écrans, une manette à la main. De temps en temps, il se laissait aller à regarder films et séries, mais là encore ce n’était pas dans ses habitudes. « Tu vas apprendre. T’es un garçon intelligent. » Il vint lever les yeux au ciel. « Et toi tu vas en profiter le temps que j’ai compris comment ça fonctionnait, je suis pas dupe. » Cela le gênait-il ? Pas le moins du monde en réalité. Et puis, cela leur permettrait mine de rien au milieu de tout ça de venir tisser des liens - des vrais, pas ceux supposés exister grâce à leur faux mariage.
« Oh, tu connais. » Il vint hocher la tête. « C’est italien. » Cela sous-entendait ici que si c’était italien, forcément il connaissait. Et à dire vraie en dehors des restaurants qui étaient implantés partout dans le monde, le reste de la culture italienne ne parvenait pas forcément à traverser les frontières, si bien que sa curiosité et son intérêt étaient d’autant plus présents lorsqu’il s’agissait de faire face à ses racines même à l’autre bout du monde. « Je suis jamais rentrée, à vrai dire. Mais je passe souvent devant. » Et il vint lui confirmer qu’elle faisait un très bon choix. Au moins, il aurait l’impression d’être au plus proche du vrai Damon, avec un costume de ce choix là. Et s’il voulait l’avoir jusqu’au bout, ce choix, il fallait qu’il agisse comme cette figure paternelle qu’il tentait de fuir le reste du temps. « Oh. » Il ne faisait pas le fier, en réalité. Il n’aimait pas user du pouvoir de l’argent de la sorte, surtout sur des personnes gagnant leur argent de façon honnête, eux. « Malin. Ça marche à chaque fois ? » Il vint d’abord répondre par un petit sourire en coin. « Tu serais surprise de voir à quel point ça peut fonctionner, et à chaque fois. » L’humain était facilement achetable avec un peu d’argent glissé discrètement. Ce n’était pas pour venir démonter sa fortune cependant qu’ils étaient présents dans la boutique aujourd’hui, et ce n’était en rien sur ce point là que Damon voulait insister - surtout que Megan était tout à fait au courant de ce qui comblait les différents comptes en banque de la famille Williams, pas besoin de l’impressionner sur ce point; s’ils en étaient là, c’était en grande partie à cause de cet argent justement. Il préféra venir lancer un petit défi à travers leur session essayages, afin de rentre les choses plus palpitantes. « Vous me plaisez Damon Williams. Je vous écoute. » Bien sur qu’il vint légèrement rougir à cet instant. « Il gagne quoi exactement ? » - « La décision finale pour l'appartement ? » Après tout, Damon n’en avait que faire de où il habiterait, parce-qu’il savait que ce serait dans un endroit d’un standing dont il était habitué. Autant pouvoir faire en sorte que cette décision finale puisse revenir à la jeune femme - car il savait d’avance qu’il perdrait le petit défi mis en place pour la journée. « Tu sais que c’est de la triche, si les employés t’ont déjà fait une première sélection ? » Le rire du blond se fit entendre, alors qu’il entrait dans la cabine qui avait déjà été, effectivement, remplie pour lui. A dire vrai, il avait déjà plusieurs costumes en attente ici depuis quelques semaines, mais de ceux qu’il était supposé utiliser pour le travail - donc pas de ceux qui iraient pour leur soirée de mariage. « Concentre toi sur tes tenues plutôt que sur les miennes, sinon ça va être trop facile de gagner. » Rien dans ces paroles relevé de la vérité, mais cela suffisait pour qu’il ait un sourire venant traverser son visage. Il se laissait aller, se laissait vivre, et cela faisait du bien. Il n’aurait jamais parié qu’une situation comme cela puisse arriver aux côtés de Megan, la première fois qu’ils s’étaient rencontrés. Comme quoi, du positif pouvait réellement ressortir de toute cette situation - mais il ne l’admettrait pas à haute voix, ce serait donner raison à Saül et il ne voulait pas aller sur ce chemin là.
« Qui sort en premier, toi ou moi ? » Damon vint relever le menton de son neuf papillon, laissant son attention voler de l’autre côté de la pièce. « En même temps, ça te va ? » - « A trois. Un, deux… » Trois, et ils furent tous les deux hors de la cabine. Damon avait fait en sorte de venir choisir le costume avec le plus beau camaïeu de bleu, celui allant le mieux avec ses yeux et avec le blond de ses cheveux, tous ses efforts étaient balayés d’un vulgaire revers de la main lorsque ses pupilles vint se poser sur la jeune femme sortant de la cabine opposée. Il vint d’ailleurs oublier de respirer un instant, avant de s’éclaircir la gorge la seconde suivante. Elle était époustouflante. Et c’était idiot de sa part de le remarquer à ce point uniquement aujourd’hui, alors qu’elle était à son bras depuis plusieurs semaines désormais. « Tu es… wahou. » Ses cils pavillonnaires un instant. « Je savais d’avance que j’allais perdre le pari, mais j’avais pas imaginé à ce point là. » Il vint faire quelques pas en direction de la jeune femme afin de la rejoindre, un sourire un peu idiot accroché à ses lèvres. « Tu es vraiment ravissante, Megan. » Et si ses yeux se mirent à détailler chaque parcelle de tissu de sa tenue, et chaque parcelle n’en possédant pas à la suite, ses sourcils vinrent se froncer lorsque ses azurs vinrent accrocher un détail sur le bras de la demoiselle. Il se pencha en avant, afin de venir confirmer le doute de ce qu’il venait de voir. « C’est quoi ça ? » Il était du genre protecteur lorsque cela venait toucher aux personnes qui lui étaient proches, et importantes. Megan faisait son bout de chemin doucement mais surement dans cette catégorie - contre son gré ou non, il ne saurait dire encore -, et de voir un morceau de sa peau prendre des teintes bleutées n’était pas quelque-chose qu’il appréciait. « Megan, dis moi que c’est pas un bleu sur ton bras. » Il aurait bien pris ce dernier pour venir lui montrer, mais la marque était déjà assez conséquente et cela n’aurait fait qu’ajouter une couche. Alors il se contenta de venir pointer du doigt la dite-marque, toute marque de bonne humeur et d’amusement ayant disparu de son visage. Car non seulement la peau de la Monroe comportait des marques imposées par quelque-chose d’extérieur, mais en plus Damon pouvait clairement lire la trace d’une main, de doigt, autour du bras de la blonde.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
What a Difference a Day Makes Megan Monroe & @Damon Williams
« Touché. Bienvenue dans le cercle très privé des personnes qui connaissent la version donnée à Saül Williams et celle donnée au reste du monde. D’ailleurs, tu es la seule dans ce club très privé, mets toi à ton aise. » Je ne sais pas si je le suis, touchée. Je ne le sais pas pour la simple et bonne raison qu’il m’est impossible de lire dans ses yeux ce que lui en pense, s’il est gêné de l’admettre, amusé ou si, au contraire, il aurait préféré que ces deux univers ne se rencontrent jamais ou, en tout cas, s’il aurait préféré qu’une autre personne que moi fasse office de pont pour les unir. C’est étrange, que les deux parties de sa personnalité soient si distinctes. C’est étrange puisqu’il est difficile de savoir quel Damon est le vrai. Est-il le fils à papa aspirant et le jeune homme plus simple et accessible n’est-il qu’un masque, ou est-ce l’inverse ? Est-il tout simplement un mélange des deux ? Elle m’intéresse, la réponse à cette question. Et puisque je suis la seule dans mon Club très privée, j’ai tout mon temps pour apprendre à le connaître assez pour y répondre. J’ai envie de le faire, je réalise que ça me rend curieuse. « T’as de la chance, ton fiancé est encore à la fac. Et a accès à de sacrées soirées. » - « J’ai envie de sauter sur ta proposition ne serait-ce que pour voir à quoi ressemble le Damon qui se lâche en soirée. » Le dîner avec Charlie et Léo était encore trop formel pour que je puisse m’en faire une idée. Le blond sait-il se laisser aller ou bien reste-t-il toujours dans le contrôle ? Il déteste le perdre, j’en ai la certitude. J’ai envie de sauter sur sa proposition pour passer une soirée agréable et insouciante en sa compagnie, tout simplement.
« Je suis pas inquiet. » - « Tu sais déjà que je cuisine, je laisse pas traîner mes cheveux dans la douche et ça me dérange pas de prêter mes livres. Je suis un peu la fiancée de rêves. » Même s’il rêvait peut-être à quelqu’un d’autre que moi. Je profite de la légèreté apparente de la conversation pour aborder ce sujet avec un peu moins de gravité, espérant au fond que nous trouverons une façon de faire plus que cohabiter et se tolérer l’un l’autre. Moi, je suis persuadée que les longues soirées tranquille à l’appartement pourraient nous rapprocher autant ou plus encore qu’une sortie en boîte de nuit ou en soirée étudiante, si tant est que nous parvenions à nous entendre sur la façon de l’occuper. Nous nous sommes trouvés un premier point commun : notre amour pour la lecture de romans de fantasy. J’ai bon espoir de parvenir à en trouver d’autres et je me pose deux questions : aime-t-il être photographié ? Le seconde est plus triviale, elle concerne la console qui déménagera forcément avec moi. J’aime sortir et je ne suis pas du genre à m’enliser. Cependant, j’ai pris goût aux soirées plus calmes assez tôt.
« C’est pas vraiment mon style, non. » « Tu vas apprendre. T’es un garçon intelligent. » « Et toi tu vas en profiter le temps que j’ai compris comment ça fonctionnait, je suis pas dupe. »
Mon sourire s'agrandit alors que je lui réponds. « Tu vois que tu me connais déjà bien. » Compétitrice, obsessionnelle, try hardeuse et mauvaise perdante, je suis le pire combo en termes de jeux vidéos. Il n’aura pas le choix que de poser ses fesses à côté des miennes sur le canapé lorsque j’aurais besoin d’un partenaire de jeu et, après tout, quel jeune homme de vingt-et-un ans normalement composé ne compte que des galas de charité, des vernissages, des soirées de société et des dîners mondains dans ses loisirs ? Saül m’a choisie en partie parce qu’il espère que mon fort caractère déteindre sur son fils et, à ce niveau, il aura ce pour quoi il a payé. Ce qu’il ne soupçonne peut-être pas, c’est que je risque de l’aider à ramener un peu les pieds sur terre.
La boutique est italienne et il n’y a visiblement pas besoin de plus d'explications que ça au pourquoi Damon la connaît. J’ai presque envie de sortir mon téléphone pour lister tous les restaurants italiens de la ville et tester ses connaissances mais, à la place et alors qu’il me tient la porte tel le gentleman qu’il est, je m’engouffre dans la boutique. Je suis trop occupée à contempler les tissus magnifiques pour comprendre tout de suite de quoi il est question lorsque mon fiancé prend le tailleur à part mais, lorsqu’il revient vers moi, je comprends. Je jette un coup d'œil à l’homme qui range déjà dans sa poche les billets que lui a glissé l’italien : je suppose qu’il faudra que je m’y habitue. Les habitudes ont la vie dure et je n’ai pas l’intention de me plaindre : ce serait cracher dans la soupe alors qu’il le fait autant pour lui que pour moi. Aucun de nous deux n’a envie de voir l’homme d’affaires apprendre ce que nous complotons, aussi innocent que ce soit. « Tu serais surprise de voir à quel point ça peut fonctionner, et à chaque fois. » Et lui serait surpris de savoir à quel point j’en suis consciente et combien certains sont prêts à payer pour qu’on garde leurs secrets. Je n’ai pas envie cependant de venir gâcher une journée qui se déroule si bien et qui est surprenamment très agréable en lui rappelant que c’est en partie parce que je suis une vraie fouine attirée par l’odeur de l’argent et des secrets que nous en sommes là. L’argent, de toute façon, ne sera bientôt plus un problème pour aucun de nous deux quand bien même ce n’est pas pour ça que j’ai accepté la proposition de son père.
Je préfère largement l’idée qu’il me lance, presque innocemment. Je note ses joues qui rougissent à l’une de mes remarques pourtant presque anodine et, d’une façon inexplicable, ça me touche. Il me touche, Damon, je m’en rends de plus en plus compte. Sauf que je n’ai pas l’intention de jouer s’il n’y a rien à gagner : sans ça, pas de challenge et je lui en fais part. « La décision finale pour l'appartement ? » Étonnée, je l’observe en souriant. Ça, c’est le genre d’enjeu qui me plaît. « Et le choix de la chambre, ça va sans dire. » Le pari est scellé d’une poignée de main, et alors qu’il se précipite directement vers une cabine d’essayage, je me rends compte qu’il a déjà une longueur d’avance. Si mon côté compétiteur fait que je ne peux m’empêcher d’hurler à la triche, c’est bien entendu sur le ton de l’humour et je suis amusée par le toupet avec lequel il me répond. « Concentre-toi sur tes tenues plutôt que sur les miennes, sinon ça va être trop facile de gagner. » - « Dans tes rêves peut-être. » Je mens peut-être lorsque je prétends travailler sur des shootings photo de magazines de mode, je m’habille certes simplement, mais j’ai confiance en mes goûts vestimentaires. Je suis rodée lorsqu’il s’agit de fréquenter des événements normalement réservés aux starlettes en me faisant passer pour l’une d’entre elles.
Dans la cabine et alors que je contemple mon reflet, je me demande si, tout compte fait, la robe possède assez de tissu. Sur le cintre, j’ai eu un vrai coup de cœur et je m’imaginais déjà dedans. A présent, mon reflet me rappelle que je suis très bien dotée par la nature et je me demande si Damon ne trouvera certainement pas que j’en fais trop. Depuis quand l’avis des autres comptes pour moi ? Je secoue la tête tout en sachant très bien que je me voile la face : bien sûr qu’il compte, je me suis simplement construit une carapace pour ne pas avoir à l’affronter. En tout cas, l’effervescence est telle que j’oublie pourquoi j’ai choisi des manches longues en m’habillant ce matin. Je suis habituée à la présence de ce bleu sur mon bras - autant que l’on peut l’être - et je suis tellement nerveuse à l’idée de ce que mon fiancé pensera de moi dans cette robe que j’en oublie la présence de l’hématome. « A trois. Un, deux… » Trois. Je tire le rideau de la cabine et m’avance dans la pièce.
Bien sûr, il est très séduisant dans son trois pièces bleu cobalt. La couleur de l’ensemble fait ressortir ses yeux et va très bien à son ton de surfeur. La chemise blanche lui donne un air très chic, et l’ensemble est parfaitement taillé. Je savais déjà qu’il était mignon mais là, j'ai l’impression d’avoir sous les yeux quelqu’un de beaucoup plus adulte, bien dans ses baskets (ou plutôt ses chaussures en cuir hors de prix) et sûr de lui. Il dégage autre chose, quelque chose de différent. Et moi, je comprends que je me suis inquiétée pour rien puisque sa mâchoire se décroche presque lorsqu’il m’aperçoit. C’est la bonne robe, je le savais. « Tu es… wahou. » Je sais mentir et faire semblant, mais je ne suis pas encore capable de rougir sur commande. Je rougis et il s’agit d’une réaction purement authentique. Je suis habituée au regard des hommes depuis longtemps : mon corps s’est transformé tôt et j’ai bien vite eu l’air d’une femme, d’une femme aux formes généreuses, en plus de ça. Pourtant, personne ne m’a regardé avec un tel mélange d’émerveillement de respect et plus que d’être flattée, je suis profondément touchée par sa réaction. « Je savais d’avance que j’allais perdre le pari, mais j’avais pas imaginé à ce point là. » - « Merci. » Je baisse légèrement les yeux et plisse les lèvres, presque intimidée, avant de relever le menton dans sa direction tandis qu’il fait quelques pas dans sa direction. « Tu es vraiment ravissante, Megan. » - « Tu es très beau toi aussi. Et c’est plus facile lorsqu’on est la mariée que le marié. » Les robes de cérémonies sont faites pour que l’on ne voit que vous quand les hommes ont beau porter le costume le plus cher du monde, cela reste un costume. « Mais le bleu est définitivement ta couleur. » Amusée, je grimace avant d'ajouter, d’un air espiègle. « Ta mère fera un malaise si elle me voit comme ça ? » Parce que c’est exactement le but de la manœuvre, flirter avec les limites et les règles sans réellement les dépasser. Ok, peut-être qu’avec cette robe, je mords un peu la ligne.
Je suis flattée qu’il me déshabille du regard et, pourtant, je sens son regard changer, et pas de façon positive. Il fronce les sourcils, fait quelques pas de plus vers moi et avant qu’il ne s’exprime, je suis son regard et je comprends. Merde. « C’est quoi ça ? » - « C’est trois fois rien, t’en fais pas. » Il ne m’écoute guère et s’approche encore un peu en pointant l’horrible hématome du bout de son doigt, sans oser toucher ma peau. « Megan, dis moi que c’est pas un bleu sur ton bras. » - « Je le dis pas alors. » Ma tentative de dédramatiser la situation tombe à l’eau et, alors qu’il ne quitte pas la peau abîmée des yeux, je grimace sans oser bouger. « Me demande pas qui a fait ça, s’il te plait... » Je ne meurs pas d’envie de lui expliquer le pourquoi mais je le lui dois. Par contre, ce qui me fait peur, ce sont évidemment les représailles. Ma phrase est un aveu de toute façon, je comprends alors que son regard remonte enfin dans le mien qu’il a très bien compris qui m’avait malmenée.
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Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« J’ai envie de sauter sur ta proposition ne serait-ce que pour voir à quoi ressemble le Damon qui se lâche en soirée. » Il vint se contenter de venir lever les yeux au ciel - n’était-ce pas là la réponse qu’il avait déjà apporté quelques minutes plus tôt à une autre de ses remarques ? Peut-être, mais ils avaient déjà statué qu’ils n’avaient besoin de feinter, l’un envers l’autre, alors autant être plus vrai que nature dès que l’occasion le permettait. « Tu sais déjà que je cuisine, je laisse pas traîner mes cheveux dans la douche et ça me dérange pas de prêter mes livres. Je suis un peu la fiancée de rêves. » - « Fais attention à tes chevilles, si tu veux pouvoir essayer des chaussures avec ta robe. » Le petit sourire en coin était petit, justement, discret, mais tout de même perceptible - la malice dans son regard, quant à elle, était bien présente.
« Et le choix de la chambre, ça va sans dire. » Il n’était vraiment pas tombé loin, sinon dans le mille: la compétition ne faisait pas peur à Megan; même, elle venait plonger dedans la tête la première. Et c’était quelque-chose qui plaisait à Damon, de mettre des épices de la sorte dans des situations de tous les jours. Autant parce-qu’ils allaient en avoir besoin, que parce-qu’il avait l’impression de se sentir un peu plus vivant. « Et le choix de la chambre, alors. » Il allait se faire battre à plate couture, mais il n’en fait que faire. Ils vinrent sceller leur pari d’une poignée de mains, avant de rejoindre chacun leur cabine. Bien sur qu’une présélection avait été faite pour le jeune homme, mais ce n’était pas pour autant que cela lui donnait une longueur d’avance. Il aurait beau essayer tous les costumes du magasin, inter changer les pièces pour tenter de porter quelque-chose d’inédit, de spécial, cela ne viendrait jamais égaler la surprise que Megan allait lui faire. Ils n’étaient pas encore sortis des cabines qui le savait déjà - et ce fut avec le souffle coupé, effectivement, qu’ils en vinrent à être l’un face à l’autre. Dans une autre vie, il serait tombé tout seul sous le charme de Megan, si leurs chemins s’étaient croisé - et sans forcer un seul instant. Dans une autre vie, il aurait aimé son humour et le caractère qui se cachait derrière ce visage pourtant si calme en apparence. Dans une autre vie - dans celle-ci, les circonstances de leur rencontre venaient tout remettre en question, redistribuer les cartes. « Merci. Tu es très beau toi aussi. Et c’est plus facile lorsqu’on est la mariée que le marié. » Oh, malgré tout, c’était toujours autant étrange d’entendre ces mots là pour désigner leurs futurs statuts. « Mais le bleu est définitivement ta couleur. » Un léger sourire en coin se fit voir. « Merci. » - « Ta mère fera un malaise si elle me voit comme ça ? » Et là, ce fut un rire franc qui vint se faire entendre. « On appellera les secours avant que tu mettes la robe pour qu’ils soient déjà sur place quand tu sortiras, parce-que c’est sur qu’elle va faire un malaise. » Et si d’ordinaire, il aurait fait en sorte que cela n’arrive pas - on ne touchait pas réellement à sa maman -, pour le mariage il dérogerait à tous ses principes sans soucis, et surtout parce-que c’était mérité, autant pour les autres personnes qui n’étaient pas présentes avec eux aujourd’hui que pour eux, pour s’amuser un peu.
Ce qui vint cependant retirer tout l’amusement que Damon avait réussi à avoir jusque maintenant, ce fut la couleur bleutée sur laquelle ses prunelles vinrent tomber alors qu’il détaillait la peau de la jeune femme de ses yeux. Il vint perdre son sourire, et une espèce de sentiment d’urgente vint emplir ses bouffées d’air. Son doigt se portait désormais à quelques centimètres du bras de la demoiselle, doigt pointé, alors qu’il attendait sans aucune hâte la réponse qu’elle allait lui donner. « C’est trois fois rien, t’en fais pas. » Là était la preuve qu’ils se connaissaient malheureusement encore mal, car elle ne lui aurait pas dit ça sinon - Damon s’inquiétait facilement pour ses proches. « Je le dis pas alors. » Un air de presque défi dans le regard, peut-être ? Il vint percevoir quelque-chose en tous cas, qui ne lui plaisait en rien. Surtout que même si elle venait dire le contraire, les paroles que Megan utilisaient ne faisaient que venir confirmer les interrogations que le jeune homme formulait. Il vint déglutir, difficilement, alors que ses yeux ne lâchaient plus ceux de sa future femme. « Me demande pas qui a fait ça, s’il te plait… » Ses mâchoires ne mirent qu’une fraction de seconde avant de se contracter encore davantage en entendant les mots de la jeune femme. La main, dont le doigt était jusque là pointé en direction de l’hématome, vint se fermer en un poing quelque peu énervé, avant qu’il ne vienne rétracter son bras contre son flanc. « Il… » Et là, en cet instant, il aurait pu exploser. Il aurait pu venir faire une scène comme peu nombreuses elles avaient existé dans sa vie, mais il avait à portée de main l’opportunité. En revanche, Damon avait été malheureusement bien élevé dans un monde où les apparences étaient ce qui comptaient le plus, et savait se contrôler avant d’arriver au point de non-retour. Alors, dans un long soupire, il vines pincer l’arrête du nez d’une main, soupirant longuement et plusieurs fois d’affilé. Il avait beau avoir glissé quelques billets au gérant de la boutique, si l’héritier Williams en venait à insulter son père de tous les noms dans la boutique, Saül le saurait bien trop rapidement.
Mais surtout, dans toute cette situation, ce que Damon viendrait se rendre compte que bien plus tard, c’était que sans y avoir réfléchi, sans avoir eu à poser ses réflexions dessus un seul instant, il venait là de choisir son camp; s’il faisait ça à la base pour sauver les arrières de son père, c’était aux côtés de Megan qu’il avait décidé de mener la bataille. « Heureusement qu’il est pas là aujourd’hui, vraiment. Je pense que j’aurais essayé de le tuer sinon. » Les mots du gamin avaient été murmurés, de façon à ce que Megan soit la seule à pouvoir les entendre. Il ne vint que plusieurs secondes plus tard ouvrir les yeux, afin de les loger de nouveaux dans ceux de la blonde. Ils avaient beau être bleus de base, ils étaient présentement tachetés d’un nuage noir qui n’allait pas réellement au teint de l’italien. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Et s’il te plait, on vient juste de se rappeler que c’était pas la peine de se mentir ou quoi que ce soit. » Parce-que si elle pouvait jouer cette carte là avec lui, il pouvait retourner la technique comme un miroir retournait la lumière.
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
What a Difference a Day Makes Megan Monroe & @Damon Williams
Il me taquine. Il me taquine et, pour l’une des première fois, nous interagissons avec un naturel qui était jusque-là totalement absent de tous nos échanges et je suis forcée d’admettre que cela me fait du bien. Avec lui, je n’ai pas envie d’être en retrait, dans le calcul ou de devoir faire attention à ce que je dit et comment je me comporte. Je n’ai pas envie de devoir faire attention à tout ce qui sort de ma bouche comme si nous étions deux inconnus ou pire, comme si tout n'était que faux semblants. L’histoire de notre rencontre et de notre amour est certes montée de toutes pièces mais est-ce pour autant impossible que nous soyons capable de construire quelque chose de sincère et de plus sain ? Bien sûr, la préparation du mariage rend ça difficile, mais ne sommes-nous pas alliés dans cette galère ? Ne pouvons-nous pas nous concentrer au moins sur ça ? Ce début d’après midi me donne le sentiment que si et, alors qu’il propose un concours avec une lueur de défi au fond des yeux, je n’ai pas besoin de beaucoup réfléchir pour rentrer dans son jeu. « Et le choix de la chambre, alors. » Les règles sont scellées d’une poignée de main et déjà il se précipite sur la cabine, me confirmant qu’il n’a pas l’intention de perdre sans s’être battu.
Parce qu’il va perdre. A présent qu’il y a des enjeux, mon naturel compétitif refait surface et mon égo n’est jamais bien loin. Hors de question de lui faire le moindre cadeau et je pars avec l’avantage d’être un femme dotée de généreux atouts. Damon n’est qu’un homme après tout, et en ai-je déjà laissé un indifférent ? J’ai compris à un jeune âge que, pour un bout de chair apparent, les plus faibles d’entre eux tombent à nos pieds, à nous les femmes. Pour les plus coriaces, il suffit d’en montrer un peu plus. Et la robe que j’enfile coche assurément toutes les cases. Je ne me trouve pas vulgaire, je me trouve époustouflante et assurément sexy. Loin du col roulé, la robe déplaira certainement à sa famille mais, avec elle sur le dos, je me sens plus forte et plus confiante. C’est confirmé par les yeux brillants de Damon et si je ne veux pas m’avancer ou faire preuve de trop de confiance en moi, je crois que l’effet est réussi. Il ne m’observe pas avec un œil lubrique mais avec émotion et respect et je suis touchée, certainement plus qu’il ne le soupçonne. « On appellera les secours avant que tu mettes la robe pour qu’ils soient déjà sur place quand tu sortiras, parce-que c’est sur qu’elle va faire un malaise. » - « Je suppose que c’est un compliment ? » Surprenamment étant données les circonstances de notre rencontre, il n’en est pas avare de toute façon, le jeune italien. « Je l’aime beaucoup… J’espère que tu ne la trouves pas trop. J’ai l’impression d’être une sorte de déesse grecque, là dedans. » Les inspirations sont très claires et, alors que je le détaille à son tour, j’esquisse un sourire. « On pourrait trouver des boutons de manchette assortis aux détails de ma robe. » A cette ceinture fine qui semble faite de métal qui semble resserrer ma taille, à ces détails semblables à des fleurs qui donnent à la robe quelque chose de plus. « Pour qu’on aille bien ensemble. » L’ironie étant que, malgré toutes les circonstances, c’est déjà le cas. Nombreux sont ceux qui se sont déjà risqués à plaisanter en affirmant que nos enfants seront merveilleux, me filant ainsi le cafard à chaque fois. La peau dorée et blonds comme les blés, nous semblons tous les deux tout droit sortis d’une pub pour Abercrombie et j’en rirais si toute cette situation n’était pas si chaotique.
Et elle le devient encore plus lorsqu’il pose ses yeux sur mon bras et s’approche. Je me mords la lèvre et je ne tente pas de le provoquer ni de faire la forte tête. Je cherche simplement un moyen d’échapper à tout ce qui va suivre lorsqu’il comprendra l’identité de la personne qui m’a malmenée. « Il… » Mes doigts s’enroulent autour de son avant-bras presque naturellement et le serrent un peu fort. « Heureusement qu’il est pas là aujourd’hui, vraiment. Je pense que j’aurais essayé de le tuer sinon. » Je ne devrais pas être surprise. Damon m’a toujours prouvé qu’il était un exemple de bonté et qu’il n’avait rien en commun avec son père. Pourtant, je le suis tant il semble en colère de ce modèle qu’il défendait encore envers et contre tout il y a quelques semaines de ça. Où est-il passé, le Damon qui faisait de moi le bouc émissaire de notre situation ? Celui qui faisait tout pour refuser d’ouvrir les yeux sur la vraie nature de son paternel ? J’ai toujours eu à coeur de lui montrer que j’étais dans son camp, à son tour, vient-il de faire un choix. « Je veux pas qu’il vienne me chercher des ennuis. » Et c’est bien pour ça que je ne voulais pas qu’il sache tout ça, pas parce que je voulais lui mentir. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? Et s’il te plait, on vient juste de se rappeler que c’était pas la peine de se mentir ou quoi que ce soit. » Mal à l’aise, je baisse les yeux avant de les relever pour soutenir son regard, les joues rouges de honte, les yeux fuyants de peur à l’idée de me plonger dans les souvenirs de cet après-midi. Je jette un coup d'œil au gérant de la boutique qui s’affaire en réserve, et je décide que nous sommes à l'abri d’oreilles trop curieuses, pour l’instant. « Je vais pas te mentir. » Ce que j’ai dit est toujours valable et si je suis la spécialiste du deux poids deux mesures « Promets moi de pas t’énerver contre moi... » Je n’ai pas envie qu’un conflit éclate pour une raison ou une autre. Je veux continuer à progresser avec lui. « Contre lui si tu veux, mais pas contre moi. » Je n’ai rien fait de mal, non ? Je ne suis plus sûre de rien. Je parle à voix basse, ce n’est pas vraiment le lieu pour avoir ce genre de conversation mais tant pis. « Il m’a fait suivre. Depuis le premier jour, je pense. Ou rapidement en tout cas. » Et je me sens violée dans mon intimitée d’une façon que je ne peux même pas expliquer. « Par un détective je pense. Et après l’annonce... » Celle de nos fiançailles. « J’avais une vie avant. J’ai pas su tout arrêter du jour au lendemain. J’ai pas su dire au revoir tout de suite. » Me regarderait-il différemment s’il savait que je n’étais qu’une briseuse de ménage ? Une prostituée, d’après son père ? « Ton père l’a su. Il m’est tombé dessus avec des photos et parce que j’ai refusé de m’écraser devant lui, parce que j’ai fait la forte tête, il m’a empoignée par le bras et il a serré un peu fort. » Trop fort, visiblement. Mon bleu parle pour lui même et il saura lire entre les lignes. Il m’a traînée devant la foule qui observait le spectacle du jour pour m'expliquer comment je finirai déchiquetée comme ces appâts lancés aux oiseaux. Charmant. « Il m’a fait comprendre ce qu’il pensait de la petite conne que j’étais. Et il m’a intimidée pour que je me plie à ses conditions. » Il fait ça avec tout le monde, son fils comme moi. « C’est fini depuis... » J’hésite, avant de lâcher son bras. « Je sais qu’on se doit rien, mais je te le dis quand même. » Cameron ne retourne plus mes appels depuis l’annonce officielle de mes fiançailles.