| (lara) sing it to insomniac kids |
| ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Jeu 15 Juil 2021 - 1:39 | |
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@LARA PEARSON & FINNLEY COVERDALE ⊹⊹⊹ i'm gonna sing my blues, to the rattle of a sidewinder, Sing it to insomniac kids, and set their heads on fire, So turn that gain way higher, it'll help you find your blue skies sunny eyes. C’est une mauvaise idée. Évidemment que c’est une mauvaise idée, tous les éléments le pointent du doigt depuis qu’il a suivi ses amis dans cette folle nuit de débauche pour célébrer le futur marié. Pendant des jours, Finn a tergiversé afin de trouver une excuse crédible et se retirer des festivités à la dernière minute. Or, c’est justement à la dernière minute qu’il a renoncé à cette option et qu’il s’est décidé à accompagner cette équipe d’une dizaine de fêtards, songeant au fait qu’une telle soirée lui ferait du bien. C’est l’excuse qu’il utilise depuis des mois pour traîner dans les bars (quand ils veulent encore de lui), c’est celle qui ce soir, pourtant, a (presque) un vrai sens. Il s’est séparé de Molly quelques jours plus tôt. Ils ont rompu d’un commun accord ce qui, en langage politiquement correct, implique qu’aucun des deux partis n’était véritablement heureux dans cette relation et qu’il était plus que temps de cesser de prétendre le contraire. C’est dans cette optique que Finnley digère la rupture, puisque les faits sont ce qu’ils sont : il n’a jamais été amoureux de Molly et bien que l’ayant côtoyée durant des mois, suffisamment pour mettre en avant et apprécier les nombreuses qualités de la jeune femme, ça n’a pas suffi à changer ses sentiments en quelque chose de plus sincère. Il devrait s’en vouloir d’avoir utilisé la jeune femme de pareille façon (bien que ce ne fût pas volontaire), mais elle-aussi a trouvé son compte dans cette relation. Tous les deux souhaitaient la même chose dans le fond : passer à autre chose après une rupture douloureuse et ce, au détriment d’un troisième protagoniste. Fondée sur de telles bases, la relation n’aurait jamais pu être solide et finalement elle ne s’est même pas effondrée : ils ont simplement décidé de claquer la porte chacun de leur côté. Alors oui, l’excuse est bancale et discutable, d’autant plus que Finnley ne regrette pas Molly ; mais Finnley regrette le contexte dans lequel ce lien s’est construit et l’image que cela lui renvoie. Même après la rupture la jeune femme fait figure d’outil ; et le constat est suffisamment triste pour que cela l’interpelle. Cela devrait l’interpeller, mais comme trop souvent, Finnley ferme les yeux sur sa situation qui ne connaît plus que le nivellement par le bas et lui semble sans espoirs. Pourtant, ce n’est pas véritablement le cas, elle lui semble être ainsi parce qu’il refuse d’envisager la moindre amélioration, quand bien même il semble regretter tous les jours de s’enfoncer dans de tels cercles vicieux.
Parlons-en, d’ailleurs, alors qu’après une tentative pas si déplorable de maintenir une consommation excessive à défaut d’abusive, Finnley se met clairement en danger en suivant ses amis dans la tournée des bars. Que pourrait-il se passer ? Oh, trois fois rien. Une perte de contrôle, un verre qui fait suite à un précédent, qui en appelle un suivant ; encore et encore jusqu’à ne plus se souvenir de la soirée en question. Non, assurément, il n’y a pas de grand danger, c’est certain. C’est ce dont Finnley essaie de se persuader, convaincu que sa motivation des dernières semaines est encore intacte, qu’il peut se maîtriser : il vient de se le prouver. Il ne se pose pas plus de questions lorsqu’avec les tourbillons du soir, ils franchissent la porte d’un club où la musique résonne et les néons aveuglent. Il n’est pas à son aise, évidemment ; il ne l’a jamais été dans ce genre d’endroits, il se souvient encore de son dix-huitième anniversaire et de la manière dont il a paniqué quand Matt lui a payé une danse privée. Et c’est peut-être un souvenir qu’il a évoqué au cours des années avec ses connaissances, puisqu’au fur et à mesure de la soirée, il apparaît évident qu’il serait hilarant de tester le timide Finnley et pas uniquement d’en faire profiter le futur marié. Les lieux s’y prêtent ; et il ne serait pas le seul à s’autoriser à sortir du cadre des festivités pour se faire plaisir, d’autres ont déserté l’assemblée depuis une dizaine de minutes quand il est pointé du doigt comme le prochain petit chanceux (ou malheureux, dans son esprit). Ce n’est pas qu’il ne peut pas apprécier une belle femme, c’est qu’il aimerait autant le faire dans un autre contexte que celui, qui ne se prête pas à sa réserve. Il a beau s’offusquer, montrer une opposition et quitter la table pour aller chercher une bière visant à l’aider à se détendre toujours plus (des fois que les premières n’auraient pas fait effet), son avis n’est pas écouté quant à son retour, c’est une jeune femme qui l’intercepte avant qu’il ne puisse rejoindre ses amis. Il n’est pas totalement stupide malgré l’éthanol dans son sang, Finn et ses yeux fatigués se posent sur la jeune femme tandis que sa tête se secoue doucement par la négative. « Je sais pas ce qu’ils vous ont dit, mais vous pouvez passer à un autre... client ? » C’est ça, le terme ? Quoi qu’il en soit, outre le fait que ses finances soient ce qu’elles sont et que jamais il ne pourrait dépenser aussi inutilement (selon lui) son argent, autant que sa timidité et ses valeurs qui l’empêchent d’apprécier un tel spectacle, il y a surtout son humeur maussade et le fait qu’il n’a aucune envie d’être confronté à la gente féminine, tous contextes confondus.
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| | | | (#)Mar 27 Juil 2021 - 1:25 | |
| Men are the worst, voilà ce que tu te répètes, en boucle en plus, depuis plusieurs minutes, ou même des heures. En même temps, est-ce que l'on peut vraiment te blâmer quand on sait où tu trouves ? Certes, cette phrase n'est pas compatible avec la profession que tu exerces ou même la tenue que tu portes pour l'occasion, sauf que tu n'es pas vraiment en position de refuser de l'argent en ce moment... et que le plus gros de tes revenus se font dans ce genre de club ou dans des soirées privées. Et tu préfères largement les événements en petits comités, cela ne fait aucun doute là-dessus, c'est toujours toi qui es aux commandes de ce genre de petites entreprises et tu peux choisir tes clients, imposer tes prix et surtout, imposer tes règles. Et tu commences à avoir une liste de clients fidèles, quatre pendant les mauvais jours et six pendant les bons, mais avec l'arrivée de l'hiver australien, la plupart de tes clients ont fui vers d'autres destinations ou sont tout simplement occupés. L'argent doit continuer de rentrer, plus que jamais, surtout depuis que tu t'es lancée dans ses travaux de rénovation avec Itziar, et aussi, il faut le dire, Lara Pearson ne prend pas de jour de repos. C'est en étant occupé que tu te reposes, cela ne fait pas de sens, mais c'est ainsi que tu fonctionnes, ainsi que tu as toujours fonctionné et ce soir, dans ton ensemble rose, les talons blancs assortis aux boutons blancs de ta tenue, tu te demandes si c'était la meilleure idée du siècle. Tu n'es pas fan de ce genre d'environnement et si la plupart des clients sont bruyants à souhait, crient le privilège, le club et l'attitude plus que laxiste qui y règne ne te donnent pas envie de t'investir un peu plus ou de te détendre. Surtout quand tu vois un client justement laisser trainer ses mains sur une serveuses et que cela ne provoque aucune réaction à part un sourire crispé de la demoiselle, facilement remplacé par l'offre d'un cocktail et un peu plus d'alcool. Elle aussi, que tu te dis, pense à ses pourboires. Et tu ne devrais pas rester sur place, tu devrais aller chercher un client pour une danse privée, on t'a rappelée à ton arrivée que c'était le but, les hommes trop bourrés paient le prix fort, tu touches 40% de ce qu'ils investissent dans la pièce privée et tu gardes tous tes pourboires. Un échange équitable ? Oh que non et dans ton futur club, tu feras en sorte de bien mieux traiter tes employées mais il faut que tu bouges, tu n'es pas payée pour regarder l'action. Le DJ change de musique, comme s'il avait compris que tu avais besoin d'un peu plus de motivation, la basse est soudainement beaucoup plus forte et tu ne fais que trois pas avant d'être accostée par trois hommes, trois nouvelles têtes, beaucoup plus intoxiqués que toi, tu ne l'es pas du tout, et voulant faire passer un bon moment à leur ami. "Il en a besoin, il en a vraiment besoin... je suis certain que voir une paire de miches va lui remonter le moral." Charmant, classe, vraiment et tu es obligée de prendre une profonde inspiration pour ne pas tourner les talons, aller chercher ton sac et le balancer sur la tête de l'idiot. "S'il est timide, autant ne pas faire ça devant tout le monde, pas vrai ? Je suis certaine qu'il a besoin d'un peu plus d'intimité." Tu bats même des cils et tu leur lances un clin d'œil avant d'attraper les liasses de billets qu'ils sont deux à te tendre, ils viennent de trop payer que tu te dis en faisant un rapide calcul (tu as vraiment trop l'habitude de ce métier), mais tu ne n'es pas sur le point de leur dire. Non, les billets finissent dans ton décolleté, ce qui te vaut quelques compliments de plus, que tu choisis d'ignorer pour te diriger vers l'intéressé. C’est un autre soir, c'est un autre client, un autre client qui a l'air perdu et... peut-être que ses amis à lui ont raison, il a l'air fatigué et clairement pas dans son élément. "On se détend." Que tu lances avec le même sourire, toujours aussi hypocrite et plus que surjoué, plutôt que de lui accorder son moment de répit, tu t'empares de son poignet droit, le tirant déjà en direction des chambres privées. Tu as beau être beaucoup de choses et avoir une version certaine pour tous les membres de son espèce, tu restes professionnelle à souhait, tu as été payée et tu vas faire ton boulot. Et un semblant de discussion aussi. "Je te proposerais bien un autre verre pour le faire mais vu que tu sens déjà comme une distillerie... je veux dire, j'adore ton eau de Cologne, c'est du Dior ?" La pique est plus forte que toi tu lui adresses un autre sourire avant de pousser un des épais rideaux qui mènent à l'autre partie du club. Tu continues de le guider comme si vous vous connaissiez depuis des années, c'est même toi qui ouvres la porte de la salle privée, qui elle aussi, comme le reste du club, a visiblement été décorée par un gamin de 15 ans qui a tapé atmosphère sexy sur internet et tu lui fais signe de s'installer sur le canapé en cuir. Est-ce que tu le pousses légèrement ? Peut-être. "Première fois ?" Que tu demandes quand il est assis et que tu es enfin plus grande que lui. "On va dire que oui, j'ai un peu l'habitude et tes potes se sont montrés très, très, TRES insistant alors ..." Tu hausses les épaules avant de lui tendre une télécommande et la liste des chansons qu'il peut choisir pour toi. "Tu m'as pour une demi-heure mon grand, si j'étais toi je choisirais mes morceaux préférés et j'arrêterais de me poser autant de questions." |
| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
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ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Jeu 5 Aoû 2021 - 23:34 | |
| Ça devrait l’interpeller, qu’il soit au cœur de la fête alors qu’il n’est pas celui supposé être célébré ce soir. Ce n’est pas son soir et pourtant ça semble le devenir par la force des choses (à comprendre, par sa tête d’épouvantail, ses amis ne s’étant pas gênés pour une telle comparaison). Finn, lui, a pourtant toujours fait comme d’habitude, se cachant et se contentant de suivre le mouvement. Il a bien conscience qu’il n’est pas un party guy comme ses amis, ce qui implique d’être inévitablement mal à l’aise dans ce genre d’événements. C’est en partie une des raisons pour laquelle l’alcool est vite devenu une solution avec le temps ; ce n’est pas uniquement pour s’échapper d’un quotidien trop lourd, mais pour, paradoxalement, s’intégrer dans celui-ci en s’aidant d’une aisance qu’il n’a pas en temps normal et qui ne peut exister sans l’éthanol dans ses veines. On aurait pu croire qu’avec tout ce qu’il a bu depuis le début de la journée (oui), il serait plus facile pour lui de suivre cette danseuse qui vient lui annoncer la terrible (oui) nouvelle, peut-être même de profiter du moment offert puisqu’il ne peut nier qu’elle est charmante. Il ne peut nier aussi que l’endroit ne lui inspire aucune confiance et que s’il doit réellement rencontrer des filles, il préfère encore que ce soit dans d’autres contextes. Le problème étant que Finnley n’a aucune envie de sympathiser avec elle ou ses semblables depuis quelques jours. Même si la rupture avec Molly s’est faite d’un commun accord et qu’il ne garde aucune rancœur, la situation reste difficile à avaler par le fait qu’il n’est clairement pas là où il s’imaginait à bientôt trente-cinq ans. Il aurait dû accueillir son premier enfant voilà bien deux ans et autant dire que Finn a quelques étapes de retard : sa dernière relation en date vient d’exploser, comme toutes les autres et pour des raisons qui se répètent : des bases qui sont loin d’être solides et lui qui fonce tête baissée plutôt que de jeter un œil aux multiples avertissements. Alors non, ce soir le cœur, la tête et encore moins l’estomac ne sont à ce genre de fête ; il préfère nettement se perdre dans un verre d’alcool et cette entrevue privée ne fait que repousser les retrouvailles.
Malgré ses oppositions, la jeune femme ne semble pas décidée à l’écouter. Pourtant, il aurait voulu croire que le deal serait séduisant : garder l’argent sans avoir à donner du sien (littéralement), il imagine, malgré son esprit embrumé, que ce n’est pas le cas de figure qu’elle doit rencontrer tous les soirs. Elle aurait dû s’en satisfaire. "On se détend." Non, on ne se détend pas et encore une fois Finnley n’a aucune envie d’un étalage de chair dénudée devant ses yeux. Il reste un homme qui aurait sûrement de la peine à détourner le regard malgré toute sa bonne volonté (c’est déjà suffisamment difficile de ne pas observer son décolleté de manière trop insistante, puisqu’il ne peut nier avoir glissé le regard), mais ce n’est pas vraiment un potentiel geste déplacé qu’il craint plus qu’une incapacité à contenir le flot de paroles qui ne sont pas souvent maîtrisées sous l’effet de l’alcool. Il dit des choses qu’il regrette ; des reproches, souvent, des confessions, parfois. Et ce soir, la tendance est à cette seconde catégorie, il le sait, il se connaît et il est régulièrement ivre pour identifier la manière dont l’alcool modifie les contours de sa personnalité. Il n’est pas dans un de ses jours où il a l’alcool facile, il n’a pas mauvais pour autant. Il a plutôt lourd, nostalgique ; c’est le pire de tous, dans le fond, car la sensation qui l’accompagne ne disparaît jamais le lendemain matin.
Le rouquin ne sait pas s’il la déteste ou l’apprécie de se saisir de son poignet de cette façon, s’il tangue plus qu’il ne parvient à rester debout, ce qu’il sait, par contre, c’est lorsqu’on se moque de lui, même lorsque ses idées ne sont pas suffisamment claires pour être en mesure de répondre. "Je te proposerais bien un autre verre pour le faire mais vu que tu sens déjà comme une distillerie... je veux dire, j'adore ton eau de Cologne, c'est du Dior ?" Dans d’autres circonstances, la réflexion l’aurait atteint, l’aurait blessé et sûrement que ce sera le cas s’il vient à s’en souvenir le lendemain (ça ne sera pas le cas). Pour l’heure, il parvient à y faire abstraction, un sourire amusé sur les lèvres et le regard qui essaie de se poser sur elle plus d’une seconde avant qu’il ne se défile (ou qu’il soit trop hagard pour réussir à se concentrer). « La discussion, ça fait partie du prix ? » Il demande, un sourire moqueur aux lèvres. On pourrait croire qu’il s’impatiente du moment où elle se mettra à faire son affaire, il n’en est rien, juste une tentative de répondre avec bien moins de mordant à une pique qui pourrait presque paraître déplacée. Ses yeux papillonnent sur la pièce où ils finissent par arriver, avant d’être poussé sur le canapé – de quoi lui provoquer un haut le cœur pendant une seconde. "Première fois ? On va dire que oui, j'ai un peu l'habitude et tes potes se sont montrés très, très, TRES insistant alors ..." Ça se paiera. Est-ce que ça l’intéresse vraiment ? Probablement que non. Est-ce que ça lui permet de gagner du temps ? Certainement. « Deuxième. » Il précise après avoir secoué la tête par la négative un instant. « J’ai fêté mes 18 ans dans un club, c’était... pas terrible. Donc... ouais, première fois, on peut dire ça. » Après autant d'années, ça lui semble légitime. Il se doute qu’elle s’en fiche de sa vie et puis il ne l’étale pas alors que le voilà déjà avec la télécommande dans la main et la liste des chansons à sa disposition. "Tu m'as pour une demi-heure mon grand, si j'étais toi je choisirais mes morceaux préférés et j'arrêterais de me poser autant de questions." Il regarde la carte pendant une bonne minute, n’intégrant aucun titre. « Tu veux pas juste, nouvelle pause d’un instant pour remettre ses idées en place, prendre l’argent et voilà ? » Il interroge un peu surpris, avant de reprendre. « C’est un bon deal. » Il jette un coup d’œil un peu plus sérieux à la liste des chansons. « J’aime pas la musique en plus. Choisis. » Il lui tend la liste avant d’en pointer une du doigt. « Enfin sauf celle-là. Ma copine la chantait tout le temps. » Lou, pas Molly. Et un lourd soupir s’échappe d’entre ses lèvres, alors qu’il s’enfonce dans le canapé.
@Lara Pearson
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| | | | (#)Mer 18 Aoû 2021 - 15:49 | |
| Non, la discussion ne fait pas partie du prix, pas du tout, mais cela rend la nuit un peu plus intéressante. Pour lui, tu es sûrement la chose la plus intéressante et la plus mémorable de la soirée, probablement, ce n’est pas que ton ego qui parle, mais vu sa mine de grand garçon perdu et les amis charmants et insistants qu’il a dans son entourage, tu doutes qu’il remette les pieds ici de sitôt. Pour toi ? C’est juste un visage de plus dans la foule, juste une danse privée de plus, elles vont s’enchaîner pour les prochaines heures de la nuit et quand tu rentreras chez toi une fois le soleil bien haut au-dessus de Brisbane, tu seras bien incapable de dire combien de clients tu as eu ce soir. C’est la réalité de la chose et si être sur scène, danser et alimenter tous les fantasmes de tes clients ne te pose absolument aucun problème, il faut bien avouer que l’entre-deux peut être bien monotone parfois. Ou juste irritant à souhait. Et on est bien loin du glamour et des clichés que l’on voit sur lles petits et grands écrans ou quelconques reportages qui essayent de donner un peu plus de mystères et de fun à ta profession, là encore, tu n’as jamais compris pourquoi. Tu es payée pour un service, lequel ? Celui de faire oublier à beaucoup qu’ils sont seuls et qu’ils vont devoir rentrer chez eux et être de nouveau seuls, peut-être que c’est complètement illusoire, peut-être que dans le fond tu es bien plus cruelle que ses potes à lui mais... tu n’es pas là pour philosopher, tu es là pour danser. Loin de tous, tu pensais qu’il serait un peu plus assuré, mais c’est tout le contraire et tu n’es même pas si étonnée que cela, c’est facile de jouer les grands devant tout le monde, dans la salle principale, mais ici, les masques tombent. Le sien n’était pas si élaboré que cela et quand il te confirme que ce n’est pas son genre d’environnement, tu hausses les épaules. Il faut une première fois à tout, non ? La danse est déjà payée, il n’a besoin de penser à rien. Il est tendu, et ça, c’est palpable et c’est même contagieux, si bien que tu te retrouves à froncer les sourcils, un brin irritée, tes lèvres couvertes de gloss scellées pendant un instant, avant que tu ne croises les bras sur ta poitrine, quand il parle de sa copine. "Tu veux dire ton ex copine, non ? Ou alors la mine de dépressif c’est ton expression par défaut ? Quoi que... il parait qu’il y a des filles qui aiment ça." Tu ne fais pas exprès d’être sarcastique, non, c’est juste que les gens que tu fréquentes en temps normal savent que cela fait partie du deal et qu’ils ont autant de répondant que toi, mais lui... on dirait qu’il a déjà abandonné, et tu ne sais même pas pourquoi cela t’irrite autant ou que tu t’en préoccupes. Parce que c’est ton client ? Oui, d’une certaine façon, tu as apprends à connaître tous tes clients, surtout les plus réguliers et les plus généreux, tu sais discerner le vrai du faux, comprends que les alias utilisés sont complètement faux, qu’ils ont une vie en dehors de tout cela, qu’ils n’ont peut-être pas des métiers aussi sulfureux que cela, mais bien complètement ennuyeux. Et cela ne change rien dans ton quotidien ou même à ta soirée, cependant, tu sais à quoi t’en tenir, avec lui tu ne sais pas. Ce n’est que pour quelques minutes, pas vrai ? "La discussion est totalement optionnelle, ça ne me dérange pas de ne rien dire du tout, certains préfèrent les filles dociles et ensuite..." Tu prends une légère inspiration avant de te pencher vers lui, il est toujours installé sur la banquette en cuir et tu entres dans son espace personnel, véritablement, ton visage à quelques centimètres du sien, tes mains posées de part et d’autre de ses genoux pour garder ton équilibre. "Non, je ne peux pas juste prendre l’argent et partir." Que tu murmures toute proche de lui et tu le gratifies d’un clin d’œil avant de reculer, de nouveau sur tes deux pieds, ou plutôt sur ta paire de talons, posant même un pied sur la petite table basse qui le sépare de la scène, en profitant pour réajuster tes bas. "Premièrement, ce ne sont pas les règles de la maison, ensuite si tu lèves la tête et que tu tournes la tête, tu verras une caméra et enfin..." Tu indiques la caméra avec un énorme sourire sur le visage, car il se doute bien que l’intimité n’existe pas vraiment dans ce genre d’endroit, pas vrai ? C’est le seul moyen d’assurer un minimum de sécurité pour les danseuses, s’assurer qu’il garde ses mains pour lui... et quitte à récolter des informations gênantes sur sa personne, ce n’est que du bonus. Pas une politique que tu approuves, ou que tu comprends d’ailleurs, cependant il s’agit d’un débat pour un autre jour. "J’adore mon boulot." Une phrase complètement véridique, et en réalité et dans les faits, ça n’a pas d’importance s’il s’éclate, ou s’il arrive à oublier ses problèmes, ce n’est pas à propos de lui, et ça, tu aimerais que beaucoup de clients le réalisent. C’est ta scène, pas la leur, c’est ton moment, pas le leur. "Je vais donc choisir." Pour sa défense, la playlist n’est pas si géniale que ça et même toi, ton choix est limité, mais tu trouves deux ou trois morceaux que tu connais, bien malgré toi, et une fois les réglages faits, les mains sur les hanches, tu demandes de but en blanc. "Tu as besoin d’un rappel des règles ?" Parce que s’il se fait jeter dehors en plus de tout, quelque chose sur ton visage te dit qu’il n’y survivrait pas. Pas du tout. |
| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
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ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Jeu 16 Sep 2021 - 19:29 | |
| Finnley maudit ses « amis », désormais seul avec la danseuse qui n’a pas que son physique d’impressionnant. Son répondant l’est aussi et s’il ne peut se vanter d’être le plus piquant des hommes, le fait est qu’il est capable de répondant – quand il le veut. Mais très rarement face à des inconnus et encore moins souvent dans un état second comme il l’est à cet instant. Non, s’il parvient encore à aligner ses neurones de manière à parler de façon cohérente (il essaie, du moins), il n’est pas suffisamment capable de réflexion pour s'outrer du commentaire dont il vient de faire l’objet, purement gratuit et, il aurait pu y songer dans d’autres circonstances, bien peu professionnel. Il est supposé être le client (même s’il ne le souhaite pas), ceci implique son statut de roi, n’est-ce pas ? Il n’est pas une Karen qui s’est plaint au manager (pas encore), il serait juste de le traiter avec la politesse qu’il mérite et certainement pas de souligner son haleine qui est la preuve de son problème. Oui, tout ça, Finnley aurait pu le dire dans d’autres circonstances et il n’aurait probablement eu aucun mal à le verbaliser. Mais ce soir, tout ce qui s’échappe d’entre ses lèvres sont des supplications et des plaintes. Concernant cette danse pas encore entamée, concernant sa première expérience catastrophique dans un club du genre, concernant le choix de musique qu’il ne veut pas faire et encore moins quand ses yeux tombent sur une chanson que Lou avait toujours aux lèvres. Ce n’est pas le contexte pour parler de sa copine (ex-copine comme elle le souligne très justement), mais le problème, c’est qu’il n’y a pas de meilleur ou de pire contexte quand cette personne est perpétuellement dans un coin de sa tête. "Tu veux dire ton ex copine, non ? Ou alors la mine de dépressif c’est ton expression par défaut ? Quoi que... il parait qu’il y a des filles qui aiment ça." Ex-copine, oui, il a encore de la peine à se faire à cette précision alors qu’il devrait s’y être accommodé, depuis le temps. Tout comme la mine de dépressif qui est effectivement son expression par défaut et, parfois, il en oublie qu’il a aussi été un gamin heureux et un adolescent presque normal, dont les sourires n’étaient pas rares et qui ne relevaient pas de l’exploit quand ses lèvres s’étiraient. De Lou, il passe désormais à tous les regrets qui ont ponctué son existence et qui dictent son présent. Ce soir, Finn n’a pas l’alcool mauvais, mais nostalgique et c’est encore pire : il n’y a pas de solutions à cet état, quand il aurait pu finir au poste ou assommé par un autre type dans la première situation. Rien n’empêche cette fille de l’assommer s’il continue à discuter de la sorte, à évoquer sa vie alors qu’elle n’en a rien à faire – ça se perçoit aussi par ses piques qui touchent juste et qui font mal, l’enfermant le cercle vicieux de ses pensées. « J’espère que mes potes se sont occupés de ton pourboire, car t’auras que dalle de ma part. » Garce, qu’il aurait ajouté s’il avait envie de tester la force de son genou dans ses attributs, autant que la force du type de la sécurité. Sa défense ne vole pas bien haut, d’autant plus qu’il lui donne déjà les arguments pour le contredire : il suffit de voir sa dégaine pour comprendre que, dans un cas comme dans l’autre, la perspective d’un pourboire de sa part est utopique. "La discussion est totalement optionnelle, ça ne me dérange pas de ne rien dire du tout, certains préfèrent les filles dociles et ensuite..." « Tu veux pas être docile et te taire, du coup ? » Il ne l’a pas demandé explicitement avant cela, mais il commence à s’agacer, bien qu’il ne le montre pas en vue du rire nerveux qui s’échappe d’entre ses lèvres. Même alcoolisé, Finn sait rester calme et ne fera jamais appel à autres choses qu’à des réflexions et des mots qui blessent (bien que ce soit à cause de ce même alcool qu’il perd de sa superbe au moment de répondre). Mais qu’elle se rassure, elle n’a pas à craindre de lui : c’est même l’inverse, alors qu’elle lui montre une personnalité qui l’intimide et, même, le gêne.
Finn lui demande de se taire et, pourtant, ne cesse d’alimenter une conversation qui n’a rien de banale vu les circonstances. Il veut repousser le moment où elle devra faire son boulot, pas parce qu’il ne pense pas savoir se tenir, pas parce qu’il en serait dégoûté, non, il serait simplement gêné et l’est déjà suffisamment par lui-même sans que quelqu’un contribue (volontairement ou non) à cet état. Elle met à mal la distance entre eux et son premier réflexe est de reculer légèrement, incapable pourtant de fuir de sa position assise et enfoncée dans le canapé, son visage près du sien alors que sa réflexion sur son haleine l’empêche d’ouvrir la bouche dans un premier temps. "Non, je ne peux pas juste prendre l’argent et partir." Et même lorsqu’elle se recule, il ne trouve pas grand-chose à ajouter, si ce n’est un soupir qui traduit de son exaspération. "Premièrement, ce ne sont pas les règles de la maison, ensuite si tu lèves la tête et que tu tournes la tête, tu verras une caméra et enfin..." Sa tête suit rapidement le mouvement (trop rapidement, ça tangue, bon sang) et il lui faut bien quelques instants pour repérer la caméra de sa vue brouillée. C’est encore plus gênant, ça lui donne encore moins envie de participer au spectacle. Il veut simplement sortir d’ici et continuer à s’enfiler les verres en songeant à tout ce qu’il rate dans sa vie, à commencer par celle-ci toute entière. La tête de dépressif va avec l’état de dépressif, elle devrait se douter qu’il n’est pas de bonne compagnie et qu’elle a des clients qui apprécieraient bien plus le moment et, surtout, qui sauraient se taire plutôt que de se lamenter sur leur sort. "J’adore mon boulot." Il fronce les sourcils, Finn, sceptique face à cette affirmation, parce qu’il vit dans une bulle de normalité et que ce boulot n’a rien de normal (excusez-le de juger, il est alcoolisé... non, il l’aurait aussi fait en temps normal – elle veut toujours insister pour passer ce temps en sa compagnie ?). « J’adorais mon boulot, moi aussi et il était lui aussi pas très valorisant. » Le rouquin s’enfonce et pourtant, il ne s’arrête pas. « Mais, eh, comme la copine, je l’ai perdu ! » Il rit fortement pendant une seconde, comme s’il venait de partager sa meilleure blague et qu’il ne peut contenir son excitation pour lui.
"Je vais donc choisir." C’est bien, ça leur fait perdre un peu de temps et il pourrait presque finir par dire qu’il déteste chacun de ses choix simplement pour l’obliger à recommencer sa sélection. Il ne le fera pas, peu envieux de tester les limites de la patience de la jeune femme, qu’il met déjà à mal depuis quelques minutes. "Tu as besoin d’un rappel des règles ?" Ses yeux brillent alors qu’elle lui offre une nouvelle opportunité de se dérober quelques minutes supplémentaires. « Ouais, vas-y, fais la liste. » Je suis prêt, que son corps semble dire alors qu’il s’asseye un peu plus droit sur le canapé. « Parce que ce serait franchement con de finir au poste et j’pense que si ça m’arrive encore une fois, là, c’est foutu pour moi. » Il n’a pas le casier judiciaire de Lou (ah, il lui en parle ou pas que son ex-copine est à la tête d’un trafic de drogues, pour accentuer le côté dépressif ?), mais il commence à enchaîner les délits en plus des mauvaises idées. Celle de raconter sa vie à cette femme en fait partie, c’est certain.
@Lara Pearson (désolée du retard )
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| | | | (#)Lun 4 Oct 2021 - 15:16 | |
| Ce n’est pas le premier qui insulte, pas le premier qui dresse des barrières devant lui parce qu’il sent que tu le prends de haut. Et franchement ? Ce n’est pas du tout professionnel de ta part, tu en as conscience, tu devrais juste danser et le laisser à sa petite crise existentielle et juste ranger tes émotions au placard. Mais déjà, tu n’as jamais été en mesure de le faire, jamais, cela te définit et encore plus quand tu es ici, encore plus face à un client, car tu n’es pas un robot et il hors de question que tu bouges sans aucune passion, hors de question que tu fasses ce métier-là juste pour récupérer quelques billets et pour simplement retourner chez toi quand le petit matin arrive. Non, tu connais des tas de danseuses qui sont capables de faire cela, justement, sauf que tu n’as jamais fait partie du lot. Et puis, on ne va pas se mentir... Cela ne dépend pas de lui, de ses piques ou même de sa mine de chien battu, son répondant à même le don de te faire rire, parce qu’il s’agit décidément d’un client que tu ne vas pas oublier. Pour le coup, tu le sais déjà, tu n’as pas son prénom, et il pourrait même se cacher derrière un alias, c’est ce que tu fais, ou alors derrière un autre verre, que tu le comprendrais... tu ne devrais sans doute pas tirer sur la corde, il est rare que tes clients soient là pour les bonnes raisons, alors oui, il y a toujours les anniversaires ça et là, toujours les enterrements de vie de garçon et les futurs mariés qui passent trois heure à te parler de la femme de leur vie et même te montrer des photos (oui, cela est déjà arrivé), mais ce ne sont pas des occurences si commune que cela. En général, les gens viennent dans ce genre d’endroit pour ne pas être tout seul et rien d’autre en fait, c’est souvent aussi simple que cela et tu offres à ton nouveau client un nouveau sourire, tout aussi hypocrite que le précédent avant de déclarer : "Tu sais ton opinion aurait plus de poids et tes insultes seraient encore plus cassantes si tu n’étais pas celui en train de regarder dans mon décolleté toutes les cinq secondes... je dis ça, je dis rien." Tu t’en fiches personnellement, mais il devrait sans doute se poser de sérieuses questions avant de décider de te prouver qu’il en a vraiment dans le pantalon, non vraiment, les hommes sont d’un prévisible et ce n’est pas si marrant que cela. Pathétique est le mot que tu cherches, encore plus quand le rouquin te dit qu’il a perdu son boulot et sa partenaire... oui, soudainement, tu es bien contente d’avoir été payée avant et pas pour les raisons qu’il imagine, pas du tout. Mais qu’il te voit comme une cause perdue, qu’il te voit comme un cliché, cela t'arrange bien dans le fond et tu es presque curieuse de savoir la vie qu’il t’imagine, toi qui n’a pas d’autres choix que de venir danser pour lui. "Mais hein qu’est-ce que j’en sais, de nous deux je suis certaine que c’est toi le plus équilibré au final..." C’est ton tour de rire, brièvement, prouvant que tu es une très bonne actrice au passage avant de te pencher une fois de plus sur la playlist, tu sais par où commencer, histoire de ne pas trop l’effrayer, parce qu’il avait l’air mortifié il y a quelques moments de cela. "Je ne suis que la danseuse stupide, n’est-ce pas ? Pas celui qui est venu oublier ses problèmes ici... Donc je disais, interdiction de me toucher, tu gardes tes mains pour toi et si tu veux que j’enlève plus de vêtement, il suffit de le demander." Tu ne peux pas faire plus simple que cela maintenant que tu y songes, et tu le gratifies même d’une petite tape sur l’épaule pour le motiver, et pour qu’il prête un minimum attention. "Je pense que c’est pas trop difficile, et hey, sois fière de moi, j’ai réussi à faire un phrase complète." Tu as un clin d'œil pour lui avant d’enclencher la musique, car vous n’êtes pas là pour avoir une profonde discussion sur sa vie, c’est certain et tu es déjà en train de grimper sur la petite scène qui surplombe la pièce quand les premières notes de musique commencent. Tu n’as qu’à prendre une profonde inspiration pour ranger la légère irritation au loin et quand tu finis par pivoter sur tes talons pour lui faire face, tu sais que c’est pour lui montrer un tout autre visage et te laisser porter par la musique. Le morceau est lent, le tempo arrive tout aussi lentement et tes mouvements ont beau être tout aussi lents, ils sont précis et plus que calculés, une des nombreuses chorégraphies que tu as répété devant ton miroir prenant place... devant lui, pour lui dans un sens, et tu t’élances sur tes talons sans grandes difficultés, abandonnant d’abord le chapeau qui t'octroie ton statut de serveuse d’un simple mouvement de tes mains. Mais tu ne lui laisses pas le temps de s’en remettre, bougeant toujours, tes hanches suivant le tempo, lentement et sensuellement, et mains se portent déjà sur le tablier un peu trop court que tu portes. Vos regards se croisent, tu es prête à défaire le nœud et t’en débarrasser, tu n’attends qu’un seul signe de sa part...
- insp:
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| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
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| Il serait mortifié s’il se voyait avec le recul nécessaire tenir de tels propos à l’égard de quelqu’un qu’il ne connait même pas. Pour quelqu’un qui se prétend assez ouvert, ce n’est pas vraiment l’impression qu’il donne, Finnley, à cet instant, avec des jugements entièrement basés sur des clichés – mais personne ne sera choqué d’apprendre qu’il est de ceux qui vivent dans une telle bulle et qui sont des clichés eux-mêmes. C’est un aspect sur lequel il essayait de travailler au contact de Lou ; quelque chose qu’il a mis de côté au même moment que leur rupture, comme si le fait de sortir de sa zone de confort lui rappelle inévitablement son ex et qu’en ce sens, il ne peut plus s’autoriser à s’y essayer, même si cela implique de ne pas être à l’aise avec lui-même, où il en est et ce qu’il veut devenir. Peut-être qu’il devient le cliché de l’incel, de celui qui jette la faute sur la première femme venue et à défaut que ce soit Lou, c’est cette danseuse qui en fait les frais. Oui, probablement que sobre, il s’en voudrait énormément d’une telle attitude, mais à cet instant, tout ce qu’il retient c’est la manière dont elle le provoque et mérite de tels commentaires, alors qu’en réalité, elle n’a fait que souligner quelque chose de terriblement juste en si peu de phrases : le problème est bien à voir de son côté et un regard dans le miroir l’aiderait sûrement à résoudre bien des choses. C’est sûrement pour ça qu’il est aussi détestable, d’ailleurs, plus que le fait qu’elle soit à sa portée et la pauvre victime désignée de sa frustration. "Tu sais ton opinion aurait plus de poids et tes insultes seraient encore plus cassantes si tu n’étais pas celui en train de regarder dans mon décolleté toutes les cinq secondes... je dis ça, je dis rien." « Faut dire que c’est difficile de regarder ailleurs, je dis ça, je dis rien. » Il est agréable, son décolleté, il ne peut pas le nier et c’en est même étonnant, toujours dans d’autres circonstances, il aurait été mort de honte et terriblement gêné. C’est un compliment, kind of et le sourire mi-amusé, mi-gêné qui accompagne sa réflexion essaie de contrecarrer les réflexions qu’il a pu se permettre quelques instants plus tôt. Pas qu’il les regrette, finalement, et il ne s’agit pas d’un plaisir à l’humilier, mais plutôt d’un plaisir à être secoué ainsi par une inconnue qu’il aurait cru réduite au mutisme et à la docilité. Il ne saurait expliquer pourquoi, mais c’est aussi agaçant que c’en est intéressant.
Ce n’est pas certain qu’elle partage le même avis en vue de la manière dont il la traite et c’est encore une fois bien égoïste de sa part de ne pas vraiment le considérer. "Mais hein qu’est-ce que j’en sais, de nous deux je suis certaine que c’est toi le plus équilibré au final..." Une simple réflexion et elle a touché juste, la danseuse au prénom inconnu, en présentant un point de vue auquel il n’a pas pensé plus tôt. Que ce soit la concernant ou concernant Lou, même s’il ne dirait pas qu’elle se range dans la catégorie équilibrée (elle a tué quelqu’un après tout), mais est-ce que l’équilibre n’est pas à voir dans le fait qu’elle semble apprécier cette nouvelle vie qui s’offre à elle, le pouvoir dont elle dispose et l’empire qu’elle fonde ? Alors que de son côté il s’enfonce dans sa dépréciation et son addiction, sans réel but que de se rendre le plus misérable possible ? « Ça parait évident, hein ? » Il ne s’agit cette fois-ci pas d’attaque, mais bien d’une ironie qu’il ne dissimule même pas pour lui donner raison. "Je ne suis que la danseuse stupide, n’est-ce pas ? Pas celui qui est venu oublier ses problèmes ici... Donc je disais, interdiction de me toucher, tu gardes tes mains pour toi et si tu veux que j’enlève plus de vêtement, il suffit de le demander." « C’est pas une légende, du coup, le fait d’être aussi un peu psy dans votre boulot ? » Il poursuit, toujours un peu moqueur, mais moins que précédemment, alors qu’elle frappe à nouveau juste. Il est celui qui a besoin d’oublier ses problèmes et, il doit l’admettre, de compagnie, même s’il en aurait préféré un autre, c’est certain. Qui soit voulue, qui en ait envie, mais le fait est qu’il met tellement les gens à distance, qu’il est tellement misérable, qu’il ne peut plus vraiment compter sur une certaine forme de sincérité. « Je prends note pour les vêtements. » évidemment qu’il va lui demander d’en enlever plus, c’est tout à fait cohérent avec ce qu’il lui a déjà montré, enfin. "Je pense que c’est pas trop difficile, et hey, sois fière de moi, j’ai réussi à faire un phrase complète." Il mime des applaudissements, ajoutant : « hey, sois fière de moi, j’ai réussi à tout comprendre. » Avec un sourire presque amusé.
La musique s’enclenche et il perd toute contenance, Finnley, ayant oublié d’en critiquer le choix alors qu’elle est déjà sur la petite scène. Et si une part de lui voudrait détourner le regard pour masquer sa gêne, une autre doit s’avouer vaincue par le fait qu’un seul regard suffit à comprendre qu’elle n’est pas uniquement fascinante quant à son caractère bien affirmé, cette fille. Ce n’est que lorsque ses gestes deviennent plus sensuels, plus directs dans un sens, que son regard s’ancre au sien qu’il finit par baisser la tête. Il ne lui donnera pas ce signe qu’elle semble attendre, même s’il serait mentir que de dire qu’il n’est pas curieux de ce qu’elle pourrait faire par la suite, de ses autres gestes, du reste de ses mouvements. « Je le demanderai pas. » Qu’il souligne en relevant quelque peu la tête, lui confirmant par là qu’il en a effectivement pris note, de cette règle, sans pour autant la mettre à exécution. « Mais tu peux faire ce que tu veux, je pense que t’es loin d’être stupide. » Une manière détournée de lui présenter ses excuses quant aux paroles qu’il a pu tenir auparavant, bien qu’il ne les formule pas de manière directes. « Tu peux aussi changer de musique, si tu veux, j’en suis pas franchement convaincu. D'ailleurs, je te dis à quoi elle me fait penser ou j'évite ? » Une tentative d’excuses ne veut pas dire qu’il sera un client lui-aussi docile et qu’il abandonne son statut d’emmerdeur, ni même qu'il n'utilisera pas des arguments pour l'agacer et en revenir à ses blessures, encore, qui découlent de tout, d'une musique, d'une odeur, d'un geste et qui ravivent des souvenirs qu'il voudrait oublier. L'alcool nostalgique, une plaie.
@Lara Pearson (je suis impressionnée par la choré ! )
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| | | | (#)Dim 7 Nov 2021 - 16:42 | |
| "Si j'étais psy, tu pourrais encore moins te payer mes tarifs, mon grand." Que tu articules dans sa direction avec un léger sourire, il marque un point à propos de ta profession, c'est un peu comme les barmans mais en deux fois plus intime. Ou mille fois, pour le coup. Cependant, les soucis des gens, c'est un peu comme leurs regards lors de tes performances, ce n'est que du bruit de fond et tu t'efforces de ne pas trop prêter attention à ce que tu entends. Et puis, ce sont souvent les mêmes histoires, il y a une ex, un divorce plus que coûteux, un mariage brisé, des enfants qui sont pris au milieu de tout ça, et toujours beaucoup d'amertume et toujours beaucoup d'alcool. Tu ne bois pas, alors tu ne peux pas savoir si les regrets vont de pair avec le whisky, mais tes clients te donnent bien l'impression que si, et même lui. Même lui tandis que tu danses devant lui, pour lui, et qu'il t'indique de faire ce que tu veux, car cela ne change absolument rien dans le fond. Tu ne sais pas encore s'il est bon ou mauvais public, tu sais que lorsque ses minutes se seront écoulées, il va sûrement déguerpir, et rapidement en fait et disparaitre dans la nuit, comme beaucoup d'autres avant lui. Tu ne le prends jamais personnellement, pour beaucoup, tu es une folie d'une seule et unique fois, ils ne peuvent pas se le permettre déjà, et ensuite, les regrets arrivent... Ils essayent de se persuader qu'ils sont mieux que cela, qu'ils sont mieux que toi dans un sens, cependant, cela ne rentre pas en ligne de compte, tu ne tires pas ton estime de toi-même de tes clients et dieu merci, sinon tu aurais fini avec autant de soucis que... lui depuis un bon moment. La musique change au bout moment, cela ne lui va pas et tu es familière avec le nouvel air qui commence et même s'il ne te l'a pas demandé, tu ne retires pas tes vêtements, pas encore, le moment n'est pas le bon, que tu penses en te lançant dans une autre série de mouvement tout aussi travaillés que les précédents. La barre métallique finit par te faire de l'œil et c'est un des aspects que tu préfères dans ton boulot, tu finis par tourner autour, un de tes avant-bras venant s'y agripper et lentement, tu commences à te hisser au-dessus du sol. Le premier mouvement que tu effectues est plus que basique et tu finis par te réceptionner sur ta paire de talons, jetant un regard à l'homme avant de hausser les épaules. "Une autre charmante anecdote sur ton ex ? Vas-y, sinon je vais finir par croire que l'ex en question c'était ta main droite et que tu as dû aller à l'hôpital pour qu'on vous sépare." Que tu finis par répliquer, avec un franc sourire avant de reprendre ta chorégraphie là où tu l'avais laissée. Tu ne doutes pas de l'existence de son ex, sûrement une jeune femme qui lui as brisé le cœur et sûrement parce qu'elle a compris qu'elle méritait mieux ou qu'elle méritait plus. N'est-ce pas ce genre de chagrins qui fait déprimer les hommes ? Quelque chose de cette nature-là que tu te dis, et ils ont des façons bien à eux de réagir, toi tu as préféré te concentrer sur ton travail et ne pas laisser la place au reste, lui, il est là ce soir. "Ce sont tes minutes." Tu lui lances un clin d'œil, parce que c'est la vérité et lentement tu finis par te défaire de ton haut, parce que le moment semble enfin être le bon, pour en exposer un peu plus de toi et justifier les prix exorbitants de ce club. "Mais..." Tu sais que tu as toute son attention, c'est généralement la partie qui intéresse le plus ta clientèle et tu continues de te déhancher au son de la musique, effectuant quelques mouvements de plus, rien que pour lui. "Tes amis ont raison dans un sens." Il devrait s'estimer heureux, la leçon de vie est gratuite, d'habitude, tu n'es bavarde qu'avec tes clients les plus réguliers et les plus fidèles. "Passer à autre chose et se rincer l'œil ça peut faire du bien de temps en temps, parce que parler à la strip-teaseuse qui est en train de se déshabiller devant toi de ton ex, ce n'est pas sain. Pas sain du tout." Tu n'es pas en train de dire qu'il est au meilleur endroit pour soigner ses blessures, mais il pourrait faire pire, bien pire."Mais qu'est-ce que j'en sais... T'as la tête du type qui va m'ignorer, boire un ou deux shots de tequila de plus et aller faire une autre connerie." Et cela, n'importe qui de censé peut très certainement le lire sur son visage à des kilomètres à la ronde, tu en es plus que certaine. |
| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
RÉALITÉS ALTERNATIVES : event halloween › sujet commun (df) › clément (df) › lucia (ds)
ABANDONNÉS : saul › bryn #1 › jimmy › eve › jill + theo › mercure (dz) › ellie › jean › bryn › ruby › freya › constance › heïana › aaron › bryn › arrow › sianna › trevor › luana › sienna › sienna › lou #9 › poppy #1 › holly › sienna › jules #2 (ua) › jules #2 › cristina #1 › lara #4 › madison #3 › lily #1 › sienna AVATAR : domhnall gleeson. CRÉDITS : (ava) @nairobi ♡ (sign) astra (gifs) @madisonmusing, @gifpacklove, @harley (ub) @loonywaltz. DC : kieran halstead (dan smith) & maisie moriarty (daisy edgar-jones). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/01/2017 | (#)Ven 26 Nov 2021 - 3:33 | |
| "Si j'étais psy, tu pourrais encore moins te payer mes tarifs, mon grand." Il ne se vexe même plus, Finn, ayant déjà l’habitude des réflexions de la jeune femme alors même qu’ils ne se côtoient que depuis une dizaine de minutes. Non, il se contente d’esquisser un rire à mi-chemin entre la nervosité et l’agacement : il a bien compris qu’il est incapable de rivaliser avec cette danseuse et sa langue tranchante. Ce n’est pas pour ça qu’elle a été payée et pourtant, c’est bien là-dedans qu’elle excelle le plus (il n’a pas encore eu la démonstration de ses talents) et l’aspect dont il est (étonnement) le plus client. Pourtant vexé comme un poux il y a encore peu, il semblerait qu’il ait accepté la perspective de n’avoir aucun répondant et d’accepter des remarques qui, il le comprend, sont finalement parfaitement véridiques. Il l’a prise pour un psy et, il doit l’avouer, il n’en a même pas tant honte. Elle n’est pas payée pour l’écouter, mais elle est supposée satisfaire ses désirs ; considérons simplement que le principal d’entre eux réside dans une écoute qu’il ne trouve pas ailleurs (et il essaie de faire abstraction de l’aspect pathétique de ce constat, mais ça lui donne surtout envie de quitter cette pièce pour retrouver le bar de la salle principale).
Elle gagne, pourtant, lorsqu’il doit s’avouer vaincu par les premières notes de musique qui vont de pair avec ses premiers gestes. Évidemment que son regard est attiré sur sa silhouette ; et évidemment qu’il aimerait le détourner, mais il n’y arrive pas. Pas tout de suite, du moins, et lorsqu’il parvient à baisser le regard, il s’empresse de lui préciser à voix haute qu’il ne fera aucune demande allant dans le sens de celles annoncées plus tôt. Il aurait le droit, pourtant, à l’en croire, mais Finnley a décidé de ne pas se le donner : il n’en a pas envie, car, paradoxalement, il n’est pas là pour ça. Il a été traîné par des amis qui ne le connaissent vraisemblablement pas assez pour penser qu’il apprécierait un tel spectacle ou, que passé un certain temps de réserve, il se prendrait au jeu. Ce n’est pas le cas, même lorsque ses gestes se font plus sensuels, même lorsque la musique se veut plus hypnotique, même lorsqu’elle s’aide désormais de cette barre métallique au milieu de la pièce. Il y a la curiosité qui le pousse à relever les yeux, l’excuse facile pour ne pas admettre que lesdits amis n’ont peut-être pas eu tort et que le spectacle est effectivement agréable à regarder. Si ses yeux se posent sur elle, c’est uniquement pour saluer la performance sportive. "Une autre charmante anecdote sur ton ex ? Vas-y, sinon je vais finir par croire que l'ex en question c'était ta main droite et que tu as dû aller à l'hôpital pour qu'on vous sépare." Oh qu’il l’avait oublié, l’espace d’un instant, l’ex en question. Mais qu’il est de mauvaise foi, Finnley, quand il est à nouveau piqué par l’honnêteté brutale de la jeune femme et qu’il ne veut que lui rendre la monnaie de sa pièce. Cette fois-ci, ce n’est pas lui qui est venu sur le sujet, il aura nettement moins honte à s’attarder sur celui-ci. « C’est con, j’suis gaucher. » À alcoolémie élevée, répondant qui l’est tout autant (non). Mais il ne peut nier que sa réflexion, aussi agressive qu’elle soit à son encontre, lui a tiré un sourire vite dissimulé. « Mais eh, t’étais pas loin, elle m’a envoyé à l’hôpital ! » Il rétorque presque fier qu’elle ait visé (presque) juste. « L’ex, pas la main, hein. » Précision importante. « Enfin, si tu veux tout savoir (elle ne le veut pas), c’est pas vraiment elle, mais les mecs du gang qu’elle s’est mis à dos. » Son ancien gang, mais est-ce qu’elle veut vraiment toutes les précisions ? « Alors ils ont pété le mien. » C’est presque poétique, quand on y pense. « J’en ai plein dans l’genre, si t’en veux plus. » Elle ne le veut pas, mais il est généreux, Finn, aujourd’hui. Et elle aussi, lorsqu’elle précise que "Ce sont tes minutes." Avant de se défaire de son haut dans un geste lentement durant lequel il aurait eu tout le loisir de détourner le regard ; il ne le fait pas. Elle a gagné, une nouvelle fois, même si ses yeux sur sa poitrine n’y restent jamais longtemps, préférant retrouver son regard – et Dieu sait que c’est difficile, s’il s’avoue honnête. "Mais..." Il n’est pas difficile cette fois-ci de la regarder dans les yeux pour l’encourager à poursuivre. Encore un peu de venin ? "Tes amis ont raison dans un sens." Elle l’intéresse là, pour les bonnes raisons cette fois-ci, alors qu’il hausse les sourcils pour l’inviter à préciser le fond de sa pensée. "Passer à autre chose et se rincer l'œil ça peut faire du bien de temps en temps, parce que parler à la strip-teaseuse qui est en train de se déshabiller devant toi de ton ex, ce n'est pas sain. Pas sain du tout." Il hausse les épaules, s’avouant presque vaincu : « J’suis pas très sain, il paraît. » C’est l’ex en question qui l’a mentionné, mais eh, on va peut-être éviter de le souligner une fois de plus ? "Mais qu'est-ce que j'en sais... T'as la tête du type qui va m'ignorer, boire un ou deux shots de tequila de plus et aller faire une autre connerie." Il réfléchit un instant, Finnley, quant à la suite du programme. Évidemment que les shots sont prévus au programme, mais sont-ils annonciateurs d’une autre connerie ? « On doit bouger à la Pride au centre-ville, après. Explique-moi ce que je peux faire comme connerie là-bas ? Entre une expo, une chapelle et de la bouffe, je vois mal l’issue foireuse. » À moins que... « Sauf si j’épouse la première inconnue croisée à l’expo avant de l’inviter au stand de hot dogs. » Ouais, vraiment, on tient un plan d’enfer, là, qu’il va s’empresser de réaliser (non) (peut-être ?). « Et je t’ignore pas. » Pas à cet instant, en tout cas. « J’essaie, mais j’y arrive pas. » C’est pas exactement ce dont elle parlait, mais peu importe ; elle devra s’en contenter.
@Lara Pearson
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| | | | (#)Jeu 16 Déc 2021 - 20:01 | |
| Il n'a pas encore prononcé le prénom de la fameuse ex, ou alors tu l'as loupé, et tu te dis que c'est sans doute un exploit. Tu ne comprendras jamais les hommes, la fille en question, qui doit s'être trouvée un autre prince encore plus charmant que celui auquel tu fais face, doit être bien loin d'ici. Peut-être même qu'il s'agit d'une femme raisonnable, avec des idées dans la tête bien carrées et bien moins néfastes que celles de son ex, et elle doit sûrement déjà être couchée, contente d'être débarrassée de lui... ou alors tu ne devrais pas faire de raccourcis, tu n'en sais rien, mais c'est bien elle qui l'a plaqué non ? Les hommes ne réagissent pas comme lui est en train de le faire quand ils sont victorieux d'une situation, ou pas, tu n'en sais rien, ce n'est pas comme si tu étais une experte dans la gent masculine. Si tu ne faisais pas ce métier, les hommes seraient des créatures complètement énigmatiques qui resteraient loin de toi. Tu fais ce métier justement, presque nue devant lui, presque, il te reste encore le bas de ton costume, tu bouges toujours pour lui, pour qu'il se rince l'œil. Et justement, parce que tu fais ce métier, quand il te parle de gang, tu n'es pas vraiment surprise, du tout. C'est la deuxième personne qui t'en parle ce mois-ci et entre lui et Naomi, tu demandes si tout est lié. Brisbane est une toute petite ville après tout... mais son anecdote ne t'étonne pas non plus, il a bien la tête de celui qui a encaissé une ou deux râclées dans sa vie, il a l'air un peu trop... blasé ? Lisse ? Tu ne sais pas quel mot tu cherches et cela ne compte pas vraiment, car il aura bientôt disparu de ta vue. "Plus tu me parles et plus je comprends pourquoi tes potes t'ont payé un lap dance." Par pitié, cela ne fait aucun l'ombre d'un doute, si tu n'avais pas été aussi insistante, peut-être qu'il se serait défilé et tous ses amis se seraient moqués de lui, parce qu'il aurait eu peur de la danseuse en petite tenue et qu'il est censé en avoir dans le pantalon. Ou pas. Pas très sain ? Si c'est de la sympathie qu'il cherche à provoquer ou avoir, il est au mauvais endroit, tu es là pour l'argent et uniquement pour cela. Le morceau et sa demi-heure sont en train d'arriver à leur échéance et tu le sais bien, tu es douée pour calculer ces choses-là, probablement comme n'importe quelle danseuse qui fait ce métier depuis aussi bien que toi, aussi, tu descends sur scène, te rapprochant de lui à chaque pas, toujours en rythme avec la musique et toujours en le fixant, histoire de. Histoire de donner l'illusion qu'il a toute ton attention et même quand il s'excuse, cela a au moins le mérite de te faire hausser les épaules, avant que tu viennes écarter ses genoux d'un coup de talons, te rapprochant un peu de lui pour danser. Tu vas même jusqu'à poser une main sur sa mâchoire et lui relever le visage, histoire de le regarder dans les yeux. Il dit essayer et ne pas y arriver et tu le relâches en ayant un autre haussement de sourcils, tu ne comprends pas vraiment. Mais, tu n'as jamais eu le cœur brisé, tu es passé prêt avec Mira et tu as décidé de tout simplement laisser tomber, c'est elle qui ne sait pas dans quelle case se ranger, toi, tu sais qui tu es et ceux que tu veux et à moins de le trouver, tu n'es pas prête à faire des compromis. "La chose logique à faire serait de rentrer chez toi, de boire un grand verre d'eau, peut-être de te brosser les dents et de t'effondrer sur ton lit ou canapé peu importe." Oui, tu donnes des conseils et il trouvera cela sûrement ironique et pourtant, tu es bien loin du cliché et être ici, c'est sûrement la chose la plus sulfureuse que tu fais, ta vie n'est pas pleine d'alcool, de drogues et d'autres vices que lui semble adorer. Elle est même plutôt rangée et les soirs où tu ne te déhanches pas pour une âme en peine comme lui, tu es contente de trainer sur ton canapé en pyjama, à tenter de convaincre ta cousine de te rejoindre dans une folie sucrée tout en regardant un programme pas du tout adapté pour vos âges respectifs et très certainement animé. "Peut-être même que tu devrais manger quelque chose, pour ne pas ressembler encore plus un corps mais." Mais la nuit est longue, il a le cœur brisé, il est blessé et il a déjà prévu autre chose avec ses amis. "Mais..." Tu as un léger sourire pour lui, sachant que tu parles littéralement dans le vide. "Tu as la tête de celui qui serait vraiment prêt à épouser la première inconnue." Une tragédie, le mariage ce n'est pas censé être sacré ? Tu n'en sais rien, tu ne prévois pas de passer par un autel de sitôt ou même du tout, peut-être que ça lui permettra d'ouvrir les yeux au moins. "Assure-toi au moins qu'elle dise oui, si elle te suit chez toi, c'est tant mieux je crois." Au moment où tu dis ça, le morceau touche à sa fin et ses trente minutes aussi, tu t'écartes enfin de lui, allant récupérer son haut sur scène. "Voilà, tu peux partir. Sauf si tu voulais vraiment mon numéro, pour ta prochaine séance de thérapie ?" |
| | | ÂGE : trente-sept ans, outch (huit août). SURNOM : finn. ariel, aussi, par une certaine grande gueule, il ne valide pas. STATUT : marié depuis deux ans à leslie, suite à une soirée trop alcoolisée. pas pressé de divorcer pour autant. MÉTIER : agent d'entretien au paradise city la moitié du temps, agent de sécurité au casino l’octopus l’autre moitié. LOGEMENT : #406 montague road (west end), en colocation avec cecilia. pour le meilleur, mais surtout pour le pire. POSTS : 10142 POINTS : 180 TW IN RP : alcoolisme, parent toxique, parentification adolescente, emprisonnement, deuil (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : mère emprisonnée, père décédé, jumelle rejetée, cadette expatriée : beau schéma familial ≈ contraint d’arrêter ses études pour élever sa petite sœur, il regrette encore d’être passé à côté de ses rêves et envies ≈ a un chien, wernicke, âgé de dix-sept ans, borgne et amputé d’une patte, mais pas (encore) à l’article de la mort ≈ a un sérieux penchant pour l’alcool depuis plusieurs années, décide enfin de se reprendre en main fin 2021 ≈ très curieux, a toujours une soif d’apprendre inépuisable ≈ bienveillant et gentil ou distant et franc, il ne fait pas dans la demi-mesure avec les autres. CODE COULEUR : finnley économise ses mots en darkmagenta. RPs EN COURS :
coverdales ⊹ hey brother, there's an endless road to rediscover. hey sister, know the water's sweet but blood is thicker.
sinn #1 ⊹ and there's no remedy for memory, your face is like a melody, it won't leave my head, your soul is haunting me and telling me that everything is fine.
(04/06 - whoops, il a VRAIMENT besoin d'amis) › cecilia #3 › ezra #2 › leslie #1
RPs EN ATTENTE : samuel › RPs TERMINÉS : (2003) evelyn (2005) matt › jill #3 (2014) zoya#1 (2015) zoya #3 (2016) cora #1 (2017) lydia › lou › cynthia › lou #2 › vittorio › cora #2 (2018) bryn #2 › lou #3 › bryn #3 › jack › cora #3 › jameson › jill #1 › lonnie › lou #4 › cora #4 › kane (2019) charlie › romy › jill #2 › cora #5 › jeremiah › danika (2020) lou #5 › lou #8 › jill #4 › raelyn › lou #6 › jill #5 › lou #7 (2021) molly › lara #1 › scarlett #1 › caitriona #1 (2022) scarlett #2 › joseph › edge #1 › paradise city › lara #2 › edge #2 › evelyn #2 › jenna #1 › amos #1 › madison #1 › lara #3 › edge #3 (2023) tessa #1 › raelyn #2 › jules #1 › corey #1 › zoya #2 › adèle #1 › archie #1 › cecilia #1 › madison #2 › jenna #2 › ezra #1 › cecilia #2
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| Le réveil du lendemain sera difficile, c’est un constat que l’on peut déjà faire et ça n’aura pas grand-chose à voir avec les symptômes physiques de la gueule de bois. Il y aura cette ambivalence qu’il ne connaît trop bien, entre le soulagement de ne pas parvenir à se souvenir de tous les éléments de la veille et le malaise d’avoir quelques bribes de souvenir en tête. À cet instant, Finn ne se rend pas compte, mais il lui sera difficile de se positionner : parce qu’il vient de dévoiler des éléments sur cette rupture douloureuse qu’il n’a jamais mentionné à personne. Le mauvais rôle de Lou, mentionné pas uniquement pour se la jouer victime de la situation, mais traduisant des difficultés encore éprouvées à accepter que la personne qui a partagé sa vie pendant aussi longtemps n’a fait que lui mentir et possédait une histoire qu’il n’aurait jamais crue dans d’autres circonstances. Il y a un certain soulagement d’enfin pouvoir le verbaliser plutôt que de se contenter d’explications superficielles à qui s’intéresse à sa rupture ; mais aussi un grand regret d’en avoir trop dit – même si ce n’est pas grand-chose. Il n’a pas mentionné sa réelle implication dans ce gang qui s’est vengé sur lui ; et ne le fera probablement pas, par stupide loyauté, par peur aussi, à l’idée que son séjour à l’hôpital ne soit à voir comme un premier avertissement – il n’a pas envie d’en connaître de second. "Plus tu me parles et plus je comprends pourquoi tes potes t'ont payé un lap dance." Il hausse les épaules, lui accordant ce nouveau point. Le fait est qu’ils ont caché leur générosité derrière sa rupture avec Molly, alors qu’ils savent très bien qu’il n’a pas encore digéré la précédente, avec Lou. Il y a cette idée reçue, largement répandue, que voir une femme à moitié nue, se déhanchant, est la solution à tous les problèmes de cœur brisé ; Finn n’est pas vraiment d’accord et cela se traduit par le désintérêt dont il fait preuve alors que d’autres se seraient réduit au silence pour profiter des minutes offertes. C’est sûr, objectivement, cette fille est magnifique et surtout charismatique en plus d’être douée dans ce qu’elle fait, mais sa tête n’est pas à la fête. Même l’alcool n’arrive pas totalement à faire taire sa réserve habituelle ; il n’est pas à l’aise. Et elle l’aura compris, ce dont il a réellement besoin, c’est une bonne séance chez le psychologue plus qu’une danse privée.
Même la distance qu’elle réduit n’arrive pas (totalement) à le faire changer d’avis. Un coup de talon suffit pour qu’il écarte les genoux et que la proximité soit réellement effective, c’est un léger malaise qu’il ressent, même, Finnley, encore plus quand, désormais ce sont des doigts qui se posent sur sa mâchoire. Il n’est néanmoins pas suffisamment timide pour lui demander de cesser – il serait fou, autant le dire. C’est payé par ses potes, après tout, rien ne l’oblige d’en profiter comme ils l’espèrent, mais rien n’empêche de le faire comme lui le désire. "La chose logique à faire serait de rentrer chez toi, de boire un grand verre d'eau, peut-être de te brosser les dents et de t'effondrer sur ton lit ou canapé peu importe." C’est un rire qui s’échappe d’entre ses lèvres tant c’est ironique et il ne se gêne pas pour le mentionner : « t’es pas psy, mais t’es coach de vie ? » Il n’arrive plus vraiment à suivre, à force. Elle a raison néanmoins, c’est un plan qu’il devrait suivre. Le seul problème, c’est qu’il n’en a pas envie. "Peut-être même que tu devrais manger quelque chose, pour ne pas ressembler encore plus un corps mais." Suspendu à sa lèvre, il s’en veut presque de lui porter autant d’intérêt. "Mais..." Mais ? "Tu as la tête de celui qui serait vraiment prêt à épouser la première inconnue." Il rit à nouveau, Finn, avant de souligner : « Ça se voit que tu me connais pas. » Ça tombe bien, elle ne demande pas à ce que ce soit le cas. Le trentenaire n’est pas impulsif, mais face à cette réflexion, il pourrait presque le devenir. Après tout, il est prévisible, trop, sûrement et dans les bonnes résolutions qu’il ne tient jamais, il y a bien celle d’être moins ennuyant. C’est bien un truc que Lou n’aimait plus, sur la fin, la manière dont il vit sa vie, qu’il se range dans tes cases sans jamais s’autoriser la moindre folie ? "Assure-toi au moins qu'elle dise oui, si elle te suit chez toi, c'est tant mieux je crois." « Tu me connais vraiment pas. » Il n’est de loin pas de ceux qui ramènent des femmes chez lui et les rares fois où l’occasion s’est présentée, le consentement était de rigueur, qu’elle se rassure. La musique touche à sa fin, la jeune femme reprend ses distances tandis qu’il se redresse légèrement pour s’asseoir convenablement. "Voilà, tu peux partir. Sauf si tu voulais vraiment mon numéro, pour ta prochaine séance de thérapie ?" « Je peux pas me payer tes services, de toute façon. » Que ce soit ceux de psychologue ou ceux de danseuse, mais eh... « Tu me le donnerais ? » Il ne doute pas qu’elle lui donnera celui du club, mais eh, ses potes n’ont pas besoin de le savoir quand il sortira fier d’ici, en jouant à un rôle qui n’est pas le sien seulement pour s’offrir un peu de répit. Voyez, j’ai le numéro de la danseuse, foutez-moi la paix, j’ai les conditions requises pour passer à autre chose et ne plus penser à mon ex. Ouais, assurément, c’est le bon plan. Qu’il aura probablement oublié demain matin, mais l’important c’est ce qu’il en fera ce soir, ce qu’il fera ce soir de manière générale, aussi.
@Lara Pearson
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| | | | (#)Ven 7 Jan 2022 - 0:23 | |
| La danse est finie et la logique voudrait que tu passes au client suivant. Non, en réalité, si tout cela c’était bien passé ou comme d’habitude, tu serais en train de tendre les mains pour récolter un pourboire que tu as plus que mérité et qu’il serait enclin à te donner car il est venu passer une bonne soirée, du bon temps et qu’il est assez bourré pour ne pas regarder à la dépense et donner quelques billets bien colorés à la première venue. Surtout quand cette dernière vient d’enlever son haut devant lui. Cela ne va pas être le cas, il t’a déjà dit qu’il n’avait rien dans les poches, rien de dehors de sa petite tragédie personnelle, l’histoire de sa vie, ses malheurs et une expression que tu associerais plus à un punching-ball humain qu’à un homme qui se respecte. C’est sûrement la pire catégorie de clients, non vraiment, et après avoir vérifié que ta tenue rose est de nouveau bien en place et que tu ne risques pas accidentellement d’en montrer trop gratuitement, tu te tournes vers lui, hochant la tête. Parce qu’il a raison, il ne peut pas se payer tes services et pourquoi est-ce que tu lui donnerais ton numéro de téléphone, à ce rouquin plus que perdu, qui devrait avoir des amis qui lui conseillent d’avoir une bonne nuit de sommeil et pas un lap dance. Cela ne fait pas de sens, tu juges, tu ne devrais pas, ce n’est pas comme si tu avais vécu une vie exemplaire, et non, il n’aura pas des excuses et tu ne vas même pas essayer de te mettre à sa place (walk a mile in his shoes in all of that... cela ne va pas se produire) mais tu prends rapidement ta décision, décidant qu’il est plus qu’inoffensif. Ce n’est pas une menace pour la société, juste pour lui-même et probablement sa main droite, ou alors c’était la gauche, et pour son foie également, il est juste perdu et file un très mauvais coton... Il va vraiment falloir que quelqu’un le guide vers des eaux un peu moins tumultueuses. Oui, Ariel, c’est comme ça que tu vas l’appeler, que tu décides la seconde suivante, okay, il n’a pas perdu sa voix et il ne risque pas d’aller se perdre dans l’océan de sitôt, là tout de suite, il pourrait couler aucun doute là-dessus, mais il a les cheveux de la bonne couleur et quelqu’un de plus mal intentionné que toi pourrait très certainement tout obtenir de lui en ce moment. On fait bien des choses complètement stupides quand on a le cœur brisé, pas vrai ? Tu finis par te pencher sur la table et tu attrapes une des serviettes en papier qui s’y trouve. "Non je ne te connais pas et tu ne me connais pas non plus, sinon tu saurais déjà que je ne fais pas cela en temps normal mais hein... Tu as un stylo ?" Tu le regardes fouiller frénétiquement dans ses poches et quand Ariel te tend enfin ce que tu demandes, tu hausses les épaules, avant d’y inscrire ton numéro de téléphone, pas le vrai, pas celui que tu partages avec tes amis et ta famille, mais bien celui qui est réservé à tes clients les plus privés et ceux qui sont plus généreux que lui. C’est déjà un immense pas en avant et une certaine marque de confiance... qu’il n’a clairement pas gagné. "Si jamais quelqu’un te retrouve dans un caniveau couvert de ton propre vomi..." Tu lui rends son stylo d’abord avant de lui tendre la serviette en papier, repliée en deux, tu l’éloignes légèrement de la prise du jeune homme quand il essaye de la récupérer, faisant claquer ta langue sur ton palais afin d’attirer son attention. "Ou si tu finis dans une mauvaise situation et que tu n’as le droit qu’à un seul coup de fil..." Est-ce que tu es en train d’imaginer le pire ? Non, il vaut mieux prévoir tous les scénarios. "Et ne pense même pas à m’envoyer une photo de ton appareil trois pièces, non seulement elle finira sur le net trois secondes après mais en plus, ça n’aidera pas ta cause." Tu ponctues ta phrase par un haussement de sourcils appuyé, avant de lancer la serviette en papier dans sa direction et de lui laisser se débrouiller avec cela, il est libre d'en faire ce qu’il en veut, de la garder ou de la mettre à la poubelle, c’est sa décision. "Bye Ariel..." C’est tout ce qu’il aura en guise d’aurevoir, tu es déjà en train de t’éloigner dans un claquement de talons.
rp terminé
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| | | | | | | | (lara) sing it to insomniac kids |
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