| happiness isn't a crime son (maisie) |
| ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Jeu 15 Juil 2021 - 16:54 | |
| Swann a un fils. Enfin presque. Si Llewyn était comme un petit frère en premier lieu, la différence d’âge a finalement eu raison de cette idée pour mieux faire du garçon le chair de sa chair - de façon imagée, en tout cas. Il est bon, il est vif, il a une joie de vivre certaine et c’est un petit combattant ; comment ne pourrait-il pas l’aimer, ce gamin ? Maisie a déjà beaucoup à faire au quotidien, il ressemble à une grand-mère qui demande de garder son petit-fils dès qu’une ouverture s’offre à elle. Et les parents, eux, sont bien sûr les premiers à vouloir laisser leur petit ange être les mains d’une personne de confiance, pour mieux s’octroyer un peu de temps libre et respirer davantage. Chacun y gagne dans cette configuration, laissant ainsi à Maisie la possibilité de vivre sa vie de grande soeur à défaut d’ête une mère, et Swann occupant ses journées en jouant avec un gamin du tiers de son âge mais qui partage pourtant les mêmes centres d’intérêts. Le seul crime dont il soit coupable, c’est de vouloir lui faire aimer Doctor Who. Le pire dans tout ça, c’est qu’il semble y arriver. En sa présence, le sourire sur ses lèvres ne meurt jamais, peu importe les mauvaises nouvelles qui peuvent parfois venir interférer avec sa vie personnelle ou professionnelle. L’arrivée de Maisie dans la collocation est sans doute la meilleure nouvelle de l’année en cours, ce qu’il se garde bien de dire en de tels mots à la jeune femme. S’il ne lui cache rien non plus, il craint de la mettre mal à l’aise avec de telles paroles et d’ainsi briser l’équilibre précaire qu’ils ont doucement construit au fil des jours. A ses yeux, elle est tout sauf une simple colocataire et elle est aussi une des raisons pour lesquelles il est heureux et soulagé d’avoir pris la décision d’emménager avec des inconnus. Pour habiter dans une maison plus grande est l’excuse commune quand, en réalité, il était simplement incapable de vivre seul à nouveau. Certaines habitudes se prennent trop rapidement, et ne se défont finalement plus jamais.
“Doucement, il dort déjà.” Ce n’est que neuf heures du soir, soit le début des festivités pour un petit garçon qui envisage chaque soirée passée avec Swann comme une possibilité de se coucher plus tard qu’à ses habitudes. S’il tente de le raisonner, l’anglais lui concède bien souvent quelques heures supplémentaires avant son couvre-feu, tant que sa sœur et le reste de la fratrie n’en viennent pas à être informés : c’est leur petit secret. Ce soir, pourtant, le garçon n’a même pas tenté de négocier, lui qui s’est effondré dans sa chambre bien rapidement. Swann informe donc la jeune femme de la situation, parlant à voix basse tout en lui demandant d’en faire de même pour ne pas risquer de réveiller le garçon. Quand il sait que sa soeur rentre juste après le travail, il insiste généralement pour l’attendre avant de s’endormir, laissant ses yeux de chien battu observer sa venue à travers le judas de la porte (et sur le tabouret, parce que même sur la pointe des pieds il lui manque encore de précieux dizaines de centimètres). “Tu as faim ? J’ai pas encore mangé.” Inutile de préciser que le garçon s’est endormi le ventre rempli de chocolats et autres friandises grignotées tout l'après-midi. Au moins, Swann a bien veillé à ce qu’il se brosse les dents pour éviter qu’il finisse avec des caries avant l’heure. La prochaine fois, il sera intransigeant à propos du repas du soir ; mais une fois de temps en temps, il peut lui accorder ce genre d’écarts. Après tout ce n’est qu’un gosse une veille de week-end, il ne peut pas tout lui interdire. De toute façon, il n’en a pas même envie, quoi qu’en pense sa grande sœur sur laquelle il veille à son tour, s’assurant de lui proposer à manger après plusieurs heures de travail éreintantes. Elle fait beaucoup pour Llewyn mais il n’a pas l’impression que qui que ce soit lui rende la pareille, il a donc décidé de jouer ce rôle de lui-même. “On a plein de choses au frigo, dis moi ce qui t’irait.” Il sourit doucement, tentant de faire au mieux pour concilier tous les partis. “Ça s’est bien passé, aujourd’hui ?” A travailler dans un cinéma, elle a souvent bien des anecdotes à raconter et des journées allant de ‘ça va’ à ‘c’était la pire journée de ma vie’ et il cherche donc à savoir comment se positionner en cet instant. |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
(ab.) nicky (2019) › quincy (2019) › red › kyle › tobias › aiden › sofia › › muiredach #2 › rudy › halston (fb) › murphy › oxtorm › clément (db) › seth #5 › bonnie #1 › angus #11 › angus #12 › seth #6 › jo #3 › cameron #1 › logan #1 › aide #2 › carl #6 › twelve #1 › anwar #1 › vivian #2 › maxine #1 › dan #1
(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/07/2021 | (#)Ven 23 Juil 2021 - 23:09 | |
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@"SWANN BUCHANAN" & MAISIE MORIARTY ⊹⊹⊹ we've got a mountain to climb, but i ain't got the permission. they wanna call my bluff, they said, "you're crossing the line", i said, "it takes one to know one". (TOOWONG, LOGEMENTS). J’aurais certainement dû insister auprès de Swann afin de m’assurer que s’occuper de Llewyn à ma place n’était vraiment pas un problème. Il m’a dit le contraire et je n’ai pas cherché à me lancer dans une joute verbale où même après de longues minutes de discussion le résultat serait le même : il me promet une énième fois qu’il n’y a vraiment aucun souci et je m’excuse tout autant de lui coller dans les pattes un gamin qui, dans le fond, n’est personne pour lui. Bien sûr, je perçois l’affection que le blond a pour mon petit frère et même sans sixième sens, il faudrait être complètement stupide pour ne pas craquer devant la moue boudeuse de Lee. Je ne me suis pas autorisée à craquer avant qu’il atteigne les cinq ans, refusant de passer du temps avec cet enfant débarqué de nulle part ; peut-être que c’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, j’ai un pincement au cœur à chaque fois que je dois m’en séparer ou reculer face à mes responsabilités qui impliquent de m’occuper de lui de plus en plus souvent, parce que je tente de rattraper toutes ces années où ma mauvaise foi a primé sur notre lien fraternel. J’en veux à ma mère autant que je la comprends. Elle commence à être âgée, elle enchaîne les shifts et puis, il faut dire ce qu’il en est : nous avons accaparé tout son temps durant la grande majeure partie de sa vie et elle était certainement aussi peu préparée que nous à l’arrivée d’un nouvel enfant. Néanmoins, il y a des jours comme celui-ci où je ne peux que la détester de m’imposer (puisque mon avis n’est pas souvent pris en compte) la présence de mon petit frère, car j’ai moi-aussi une vie que j’essaie de mettre en ordre. Je crois qu’au fond, elle ne me pense pas capable de maintenir cette stabilité sur le long terme, c’est certainement la raison pour laquelle elle profite de cette accalmie tant qu’elle peut, consciente que viendra le moment où je ne gérerai plus rien et la case retour à l’hôpital sera la seule issue. C’est peut-être aussi la raison pour laquelle j’accepte autant de voir mon planning et ma propre vie chamboulée par sa faute : je lui dois bien ça et j’imagine que c’est une façon de rattraper tout le temps qu’on perd, ma mère autant que mes frères, à cause de moi.
Rose est la plus compréhensive des patronnes, mais ça ne me permet pas de manquer le travail dès que ma génitrice accepte un shift et refuse de payer une babysitter pour Llewyn. Je suis de plus en plus forcée de trouver des solutions alternatives et si j’essaie de me débrouiller seule du mieux que je peux, je ne peux pas toujours faire comme je l’entends (contrairement à ma mère, donc). Ce soir, c’est Swann qui a été mon sauveur et si ça me permet d’aller travailler la conscience tranquille par rapport à Llewyn, ça ne fait que l’alourdir par rapport à mes nouveaux colocataires. Je n’ai aucune envie d’être une plaie pour eux, pas plus que je ne veux impacter leur vie par ma présence. J’ai l’impression que je ne sais faire que ça, dans le fond, débarquer avec mes problèmes (même si je ne considère pas Llewyn comme en étant un), les imposer et me barrer dès qu’ils deviennent trop compliqués à gérer. Je n’ai pas fui parce que je n’arrive pas à prendre mes responsabilités par rapport à Lee, mais bien parce que j’en ai à gérer de mon côté. Mais cette ambivalence est compliquée et je m’agace d’être soulagée par le remplacement de Swann autant que j’en suis inquiète : et si je prenais mes aises comme ma mère le fait avec moi et que j’impose un rythme de vie auquel il ne veut pas participer ? Ce n’est pas son enfant, ce n’est pas son frère, il ne me doit rien et moi, je ne dois pas prendre de mauvaises habitudes. Pourtant, lorsqu’en rentrant sur le coup des vingt-et-une heures, accueillie par l’information que “doucement, il dort déjà” je ne peux pas m’empêcher de poser un regard reconnaissant sur mon colocataire. Il m’a sauvé la mise et j’espère égoïstement qu’il en sera de même les prochaines fois, consciente que ma mère ne s’arrêtera pas à ce seul changement de programme à la dernière minute. Je colle mon index contre mes lèvres en écarquillant légèrement les yeux pour lui confirmer que l’information est prise en compte, avant d’afficher un sourire amusé en le rejoignant. « Tu lui as filé combien de somnifères ? » J’interroge en murmurant, que je sache à quel moment il faudra que je m’inquiète parce que mon petit frère ne se réveille pas. J’en ris, mais j’admets être surprise : Llewyn n’est pas le premier à aller se coucher d’ordinaire et cet après-midi avec Swann l’a probablement éreinté. Tout ce qu’il ne peut pas être avec moi, parce que je ne peux jamais céder à ses supplications de jouer si l’activité en question est trop physique : je ne tiendrai pas et je m’en veux d’empêcher mon frère d’être un enfant comme les autres dès que je dois mettre des barrières entre ses demandes et mes capacités. “Tu as faim ? J’ai pas encore mangé.” Je hausse les épaules en guise de réponse tandis que je prends le temps de poser mes affaires, que je prends le temps de lui tourner le dos pour réfléchir à une réponse. “On a plein de choses au frigo, dis moi ce qui t’irait.” Désormais face à lui, je secoue la tête par la négative. « C’est gentil, mais j’ai mangé un bout avec Rose avant de partir. » Je lui avoue (je lui mens). Je n’ai pas mangé avec Rose, mais je compte manger, c’est certain, j’aimerais juste éviter d’avoir à le faire devant lui, parce que j’ai pris l’habitude de ne jamais le faire devant quiconque. Si au départ ce n’était pas pour les bonnes raisons, désormais il s’agit juste d’un malaise général parce que je suis toujours trop lente à mâcher, toujours trop pénible à trier mes aliments, toujours trop bizarre à compter les calories à voix basse sans même m’en rendre compte. C’est le regard des autres qui m’a privé de ma faim, alors j’essaie de retrouver celle-ci à l’abri d’eux dès qu’il est possible, comme ce soir. « Je peux t'accompagner avec un thé, par contre. » Je propose pour ne pas balayer sa proposition dans le vent et parce qu’au même titre que Llewyn, j’aime aussi passer du temps avec Swann et je saisis chaque occasion, même si elle consiste à le regarder manger. “Ça s’est bien passé, aujourd’hui ?” « Personne n’a vomi ou pissé sur son siège, c’était une bonne journée. » Je souligne toujours sur le ton de la confidence qui tranche avec la franchise de mes propos, que je ponctue d’un léger rire. C’est la vérité ; si je n’ai rien à nettoyer qui sort d’un quelconque orifice, alors oui, c’est une excellente journée. Mais je n’ai rien de plus à raconter quant à cette journée et puis, de toute façon, je préfère passer à ce qui m’intéresse : « Et de votre côté ? » Je lui demande en captant son regard, ajoutant rapidement : « Vous avez fait quoi ? » La maison semble encore intacte, ce qui me laisse croire que tout s’est bien passé, même si j’ai besoin d’en avoir la certitude. « Il a pas fait de conneries ? » Je préfère anticiper et demander, même si je réalise que, justement, j’en demande trop. C’est un interrogatoire que je lui fais passer et je me réduis au silence quand j’en prends conscience, mais c’est plus fort que moi lorsqu’il s’agit de mon petit frère : j’ai besoin de tout savoir le concernant, de m’assurer qu’il va bien, qu’il a apprécié sa journée, qu’il est heureux, en somme, même si, aux côtés de Swann, je ne doute jamais de cette dernière option.
Dernière édition par Maisie Moriarty le Mer 16 Aoû 2023 - 20:33, édité 1 fois |
| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Mer 28 Juil 2021 - 20:23 | |
| Sans surprise, Maisie est la première à jouer le jeu et réduire les bruits au minimum pour ne pas risquer de réveiller son petit frère. Il attend le retour de son aînée avec impatience et a sans doute entendu la clé tourner dans la serrure de la porte d’entrée, mais en tant qu’adultes leur rôle consiste à faire semblant de ne rien savoir - et parfois, ce rôle devient un peu trop réel, effectivement. « Tu lui as filé combien de somnifères ? » A son tour, il affiche un sourire sincère, simplement heureux de la savoir rentrée en un seul morceau et sans afficher une mine (trop) fatiguée ou bien déconfite. “C’est pas la boîte en entier, que je devais lui donner ?” Puisqu’elle connaît son humour, il se permet de l’utiliser à tout va, chuchotant ainsi une blague qu’il pense drôle à souhait. Maisie est pourtant la première à savoir qu’il n’utiliserait jamais de tels médicaments sur le garçon. Après tout, il sera toujours heureux d’avoir un jeune ami avec qui partager des histoires incongrues jusque tard le soir. “Je lui ai dit que tu passerai le voir une fois rentrée.” Il lui en a même fait la promesse mais ça, elle s’en doute sûrement déjà. Il était à peine plus agité que d’usuelle et ces seules paroles ont suffi à le calmer et l’apaiser jusqu’à ce qu’il trouve le sommeil de lui-même, assuré que sa sœur penserait encore à lui même sans l’avoir sous les yeux. Swann comprend parfaitement quels sentiments peuvent animer le garçonnet, raison pour laquelle il n’a pas hésité à l’assurer de la visite de Maisie.
Elle décline l’invitation à manger avec politesse et quand bien même l’anglais a encore du mal à comprendre qu’une large partie de la population ne passe pas son temps libre à manger, cela n’a rien d’une nouveauté et il ne s’en vexe donc pas. Il sourit poliment et presque aussi parfaitement que la jeune femme le fait face à lui, avec un naturel qui n’en a que le nom. C’est le genre d’attitude qu’il connaît bien, pour l’avoir longtemps expérimenté et continuer à le faire encore aujourd’hui. « Je peux t'accompagner avec un thé, par contre. » Elle est douée et n’a eu aucun mal à cerner les points faibles du blond, le thé étant en tête de liste. Il accepte sans réfléchir, heureux que la proposition vienne d’elle-même. Sa joie n’a aucun mal à se lire sur le sourire qu’il est incapable de garder pour lui, demandant dans le même temps si sa journée s’est bien passée. Ce qui est une question anodine pour beaucoup est sincère de sa part : il a réellement envie de savoir comment elle a occupé son temps et, surtout, si cela s’est bien passé. Il ne voudrait pas la savoir malheureuse. « Personne n’a vomi ou pissé sur son siège, c’était une bonne journée. » Elle rigole ; il en fait donc de même, bien que de façon moins convaincante. “Rappelle moi, tu travailles dans un cinéma ou une maison de retraite ?” L’anglais ne comprend toujours pas comment de telles choses peuvent encore ponctuer ses journées alors qu’avant de la connaître, il aurait imaginé que son travail consistait à demander le film que les clients veulent aller voir et les servir en popcorn. Dans le pire des cas, elle vérifierait la carte d’identité des petits filous tentant de se donner quelques années de plus pour aller voir le dernier film d’horreur à la mode. Swann est bien souvent désolé que ses journées consistent à accomplir des tâches ingrates mais il se garde bien de le lui dire, sachant que ce n’est pas une voie qu’elle a choisi de son gré et dans la joie et la bonne humeur. Tout ce qu’il espère, c’est qu’elle trouvera mieux, qu’elle trouvera quelque chose qui lui plaît aussi.
« Et de votre côté ? Vous avez fait quoi ? » Ce sont deux enfants qui ont été laissés ensemble durant de nombreuses heures et il s’avère même que l’Etat a été assez fou pour donner le permis à l’un d’eux. En somme, ils sont une véritable catastrophe une fois réunis et ça les rend plus qu’heureux - ça rend l’anglais heureux, en tout cas. “On voulait juste faire quelques parties de football mais on a pas vu le temps passer, alors on a pris des pizzas sur le chemin du retour.” Des enfants. De véritables enfants. Pour peu, ce serait presque Swann qui supplierait Lee de passer par le fast food le plus proche et commander le plus gros burger (qu’il ne terminera pas) accompagné d’une boisson XXL (qu’il ne boira pas). “Ça marche mieux que les somnifères.” Cela permet au garçon de bien dormir une fois défoulé ; et ça permet à l’anglais de se souvenir d’un temps où il était encore entraîneur des Juniors, quand tout allait encore bien. Finalement, il ne voit que des bons côtés dès lors qu’ils sont laissés seuls et voués à eux-mêmes, encore plus si cela permet d’alléger les épaules de la jeune Maisie. « Il a pas fait de conneries ? » - “T’en fais pas Maisie, c’est un bon garçon.” Mais elle le sait sans aucun doute, ça. Tout comme elle se doute qu’elle ne devrait pas avoir un tel regard sur son petit frère et simplement se contenter de l’aimer un jour pour mieux le détester celui d’après.
Dans son dos, la température de l’eau monte petit à petit alors qu’il s’adosse contre le plan de travail pour garder ses yeux posés sur la jeune femme. "J'ai toujours rêvé d'avoir un petit frère, et de nous deux je crois que c'est moi qui risque de le mettre sur les nerfs en premier." Ses confessions se font une à une, sans jamais entrer dans les détails d'une vie qu'il ne juge que de peu d'intérêt. Lee n'a sûrement jamais été préparé à être baby-sitté par un adulte ayant oublié qu'il en est un, justement. "Il a insisté pour qu'on prépare un dessert nous même. Bon, ça manquait sûrement de fruits pour que ce soit réellement sain, mais on se rattrapera la prochaine fois." Il a même insisté, le gamin, pour que Swann l'aide à préparer le dessert et veille à ce qu'ils aient tous les ingrédients pour. S'il en a d'abord été étonné, il n'a pas eu à peser le pour et le contre pour le suivre dans cette idée. Il y a été tête baissée, bien sûr, et sans doute plus heureux que jamais. "T'aimes pas vraiment mettre la main à la pâte en cuisine, pas vrai ?" C'est drôle, que l'expression soit pour une fois utilisée pour parler de cuisine. L'anglais n'est pas en train de lui faire un reproche et bien loin de là, il se contente de poser des questions auxquelles il ne connaît pas la réponse par avance et ce dans le but d'en savoir un peu plus sur sa colocataire, ainsi que le quatrième passager de leur aventure (vous voyez, comme le septième passager d'Alien, sauf qu'ils n'ont pas le budget pour autant et encore moins pour les monstres au sang acide). "T'as le droit de mettre du sucre dans ton thé, je ferme les yeux." Il reprend et annonce dans un sourire affectueux au moment de lui servir sa tasse de café, prenant pour sa part de la pizza abandonnée dans un coin du frigo. |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
(ab.) nicky (2019) › quincy (2019) › red › kyle › tobias › aiden › sofia › › muiredach #2 › rudy › halston (fb) › murphy › oxtorm › clément (db) › seth #5 › bonnie #1 › angus #11 › angus #12 › seth #6 › jo #3 › cameron #1 › logan #1 › aide #2 › carl #6 › twelve #1 › anwar #1 › vivian #2 › maxine #1 › dan #1
(dimension gothique) › eve › greta › cesar #2 AVATAR : daisy edgar-jones. CRÉDITS : (ava) @drippingalchemy (sign) astra (gifs) @noahjupelove, @hawkinsindiana, @alicemxkesthings, @wonderlandofresources, @kiernwalker, @harley (ub) @loonywaltz. DC : finnley coverdale (domhnall gleeson) & kieran halstead (dan smith). PSEUDO : leave. INSCRIT LE : 01/07/2021 | (#)Jeu 5 Aoû 2021 - 22:59 | |
| “C’est pas la boîte en entier, que je devais lui donner ?” J’écarquille les yeux de manière horrifiée pendant un instant, mes mains se posant sur ma bouche pour parfaire mon sentiment d’horreur avant qu’un léger rire ne s’échappe de ma gorge. « Ça dépend, tu les lui as filé avec quel alcool ? » Heureusement que je commence à connaître Swann pour ne pas m’inquiéter de cette annonce, autant que je suis la première à plaisanter au détriment de mon petit frère. Après tout, ça fait partie de mes attributions de me moquer de lui et de lui mener la vie dure, alors prétendre que le bourrer de somnifères fait partie de la liste de choses à respecter quand on s’occupe de lui n’est que dans la continuité du rôle de grande sœur agaçante que je me dois de tenir. “Je lui ai dit que tu passerai le voir une fois rentrée.” Je reprends mon sérieux, un sourire tendre aux lèvres alors que je confirme à mon colocataire que « j’y manquerai pas. » Évidemment que je vais saisir cette opportunité, Lee grandit trop vite et viendra le moment où il sera un sale gosse capricieux en quête d’indépendance, ce qui me mettra forcément à distance. Pour l’heure, il compte encore sur ma présence, même de manière aussi superficielle que de simplement venir lui dire bonne nuit et j’ai envie d’en profiter, suffisamment consciente d’avoir gâché les premières années de notre relation pour ne pas gâcher d’autres moments. J’irai le voir d’ici peu, mais à cet instant, c’est une question plus qu’une envie qui me vient en tête. « Il est dans la chambre d’amis ? » Je demande gênée, car il n’y aurait aucune autre raison pour que je « passe » le voir s’il partageait ma chambre comme il est supposé le faire pour ne pas encore être plus redevable que je ne le suis déjà auprès de mes colocataires. Je n’oublie pas qu’il s’agit avant tout de la maison de Sofia et que cette quatrième chambre est sûrement prévue pour des amis à elle ou un potentiel autre colocataire susceptible de faire rentrer encore un peu d’argent, mais certainement pas pour un gosse qui squatte bien trop souvent et qui en plus, a l’air de vouloir être logé à l’œil. Évidemment qu’il ne le sera pas et si j’insiste autant pour qu’il partage ma chambre malgré son âge, c’est avant tout parce que je ne peux pas couvrir tous les frais de son intrusion.
Finalement, mon estomac noué n’est peut-être pas uniquement dû à la proposition de Swann qu’au malaise de faire de plus en plus de mon petit frère le quatrième colocataire, alors que je propose un compromis entre son invitation et mes craintes. Le thé est un point sur lequel nous sommes d’accord, cliché anglais oblige, mais qui a le mérite d’être une stratégie aussi sincère qu’elle est efficace. “Rappelle moi, tu travailles dans un cinéma ou une maison de retraite ?” Je hausse les épaules, marque un court silence visant à accentuer mon hésitation quant à la réponse à offrir. « Un centre aéré. » Je dis finalement, bien qu’il s’agisse d’un fait : il y a des journées, comme celle-ci, où le cinéma est propice à accueillir les familles et, par conséquent, des enfants qui n’ont pas encore toutes les cartes en mains pour respecter certaines règles. Mais je le pense et je le dis, dans l’ensemble c’était une bonne journée, bien que manquant un peu de contacts et de chaleur humaine comme je peux le vivre, parfois, quand je me lance dans un débat avec un spectateur concernant un film sur lequel nos avis divergent. Rien à signaler pour aujourd’hui, cette journée sera donc oubliée aussi vite qu’elle n’a été vécue et puis, ce n’est certainement pas la mienne qui se doit d’être détaillée, alors que je l’interroge sans tarder sur ce qu’il a pu faire avec Llewyn aujourd’hui. “On voulait juste faire quelques parties de football mais on a pas vu le temps passer, alors on a pris des pizzas sur le chemin du retour.” Le sourire qui se dessine sur mes lèvres est si grand que je pourrais en avoir mal aux joues ; mais la simple perspective d’imaginer Llewyn se dépenser de cette façon me réchauffe le cœur. C’est un gamin actif que je n’arrive pas à suivre et que je ne peux pas suivre, ce qui me laisse aussi un sentiment de frustration de devoir déléguer ces moment-là à d’autres alors que je voudrais tant les partager avec lui. À défaut, Swann me paraît être le parfait remplaçant et l’enthousiasme qui se lit dans ses yeux me permet de ne pas (trop) le jalouser. “Ça marche mieux que les somnifères.” « J’en doute pas. » Je souris toujours, avant d’ajouter, plus sérieuse : « Il n’a pas beaucoup d’occasions de se dépenser, alors merci. » Je ne verbalise pas souvent ma gratitude même quand je le pense, mais je veux aussi encourager Swann à ne pas changer la dynamique qui s’installe entre lui et mon petit frère. Bien sûr, il y aurait Kyle et Tobias en meilleure forme physique que moi, mais le premier est plus souvent dans un état comateux, tandis que le second prend de l’âge. “T’en fais pas Maisie, c’est un bon garçon.” Que Swann m’assure après ma question, ce que je ne peux nier. « Je sais. » Je le sais, que c’est un bon garçon, mais je sais aussi que ça ne devrait pas être la responsabilité de Swann d’avoir à s’occuper de lui et j’aimerais autant éviter qu’il doive en plus gérer les bêtises de mon frère qui, malgré son caractère doux, sont propices à son jeune âge. « Je veux juste pas que tu aies à gérer plus que tu le devrais, tu vois ? » J’interroge, toujours aussi directe et franche. Swann n’a pas l’air de s’en plaindre, mais je ne peux m’empêcher d’avoir peur que l’on devienne un fardeau pour lui, comme nous l’avons été pour d’autres auparavant, à commencer par notre propre mère.
Et sans surprise, c’est aussi Swann qui me rassure alors qu’il semble lire dans mes pensées et que mon sourire pincé devient plus sincère. "J'ai toujours rêvé d'avoir un petit frère, et de nous deux je crois que c'est moi qui risque de le mettre sur les nerfs en premier." Je laisse échapper un léger rire, alors que je secoue la tête pour contredire cette idée. « Je demande à voir. » Je pense que même avec toutes les mauvaises intentions du monde et toutes les stratégies pour achever Llewyn, il n’y arriverait jamais. « Il t’adore, il te suivrait au bout du monde même s’il doit ramper pour ça et il dirait toujours oui à tout ce qui sort de ta bouche. » Je doute sincèrement qu’il puisse mettre Lee sur les nerfs à en croire les discours qu’il tient sur son parrain officieux. Lee n’en a pas d’officiel et il me paraît évident que s’il devait inscrire un nom, ce serait celui de Swann qui s’imposerait. "Il a insisté pour qu'on prépare un dessert nous même. Bon, ça manquait sûrement de fruits pour que ce soit réellement sain, mais on se rattrapera la prochaine fois." Mes lèvres se pincent à nouveau alors que je réalise toutes les choses que je fais manquer à Lee ; et qu’il recherche auprès d’autres. Pour l’instant, il ne s’agit que de ses frères aînés ou de Swann, mais qu’en sera-t-il quand ça ne suffira pas et qu’il constatera qu’il peut trouver tout ce qu’il veut chez d’autres, me laissant derrière lui, parce qu’apparais comme étant terriblement restrictive malgré toute ma bonne volonté ? « Pizza, gâteau... soda, aussi, j’imagine ? Je dois appeler la protection de l’enfance ? » Mais pour être honnête, je ne crois pas que mon frère soit habitué à une autre alimentation en vue du temps tout relatif que notre mère peut lui accorder dernièrement. Sa crise de la quarantaine traîne et même si elle s’occupe toujours de Lee et que je suis persuadée qu’elle fait attention autant à son alimentation qu’au fait qu’il conserve des activités extra-scolaires, j’imagine sans peine que les écarts sont légions. "T'aimes pas vraiment mettre la main à la pâte en cuisine, pas vrai ?" Je réfléchis un instant à la réponse à donner alors qu’elle me paraît évidente : « Pas vraiment. Et puis, je suis vegan et d’expérience Lee n’aime pas vraiment ce que je lui propose. » J’imite la grimace qu’il m’a offert l’une des rares fois où j’ai effectivement mis la main à la pâte. C’est dommage, pourtant, car je suis une excellente cuisinière – ou du moins, je lui suis devenue par la force des choses et parce que c’était l’un des moyens de me réconcilier avec la nourriture autant que de la contrôler, en fonction des périodes. De même avec mon régime alimentaire qui implique de me bourrer de compléments parce que je suis trop difficile, mais peu importe ; c’est un contrôle bien plus sain que celui que j’essayais d’avoir auparavant. « Mais je suis surprise, je pensais qu’empoisonner les autres faisait partie de nos aptitudes en tant qu’anglais. Tu me lâches, là. » Je retourne la conversation vers lui tout en me moquant de nos origines ; presque vexée que finalement Swann soit suffisamment cordon bleu pour satisfaire les papilles de Lee (même si en réalité, il suffit d’une dose exagérée de sucre pour que le gamin considère ça comme une merveille gustative). "T'as le droit de mettre du sucre dans ton thé, je ferme les yeux." « Ewww, t’es un traître jusqu’au bout, en fait. » Je m’insurge alors que je me saisis de la tasse. « Merci. » Profitant que la porte du frigo soit ouverte pour saisir du lait que je verse dans ma tasse, je finis par reporter mon attention sur Swann après un instant de silence. Je devrais lui demander comment il va, comment ça se passe au travail, s’il est heureux, s’il a des choses à me raconter, s’il parvient à occuper son temps sans forcément jouer à la babysitter, mais je suis égoïste et avant de m’intéresser à lui, ce sont mes craintes qui ont besoin d’être diminuées, ou accentuées en fonction de sa réponse. « Il t’a dit quelque chose ? » J’interroge d’une voix peu assurée qui traduit de mon inquiétude. « Lee. Il s’est plaint qu’on faisait pas assez de choses ensemble ? » C’est ma plus grande crainte, celle qui arrivera tôt ou tard le jour où je ne pourrai plus noyer sous les excuses le fait que je n’ai pas les capacités, pas l’argent, pas les connaissances, pas le statut et tant d’autres facteurs qui entravent ses envies, qui entravent son bonheur.
@Swann Buchanan
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| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Dim 8 Aoû 2021 - 0:32 | |
| Swann hoche de la tête pour l’assurer que Lee se trouve bien dans la chambre d’amis, laquelle pourrait bien plus être qualifiée de ‘chambre de Llewyn’ plutôt qu’autre chose. L’anglais pense même à accrocher un de ces petits morceaux de bois sur la porte pour épeler son nom d’une façon originale, amusante, et surtout parfaitement officielle. Avant de le proposer à Maisie, il sait pourtant qu’il doit en toucher deux mots à Sofia, n’oubliant pas qu’ils sont avant tout dans sa maison et qu’elle est celle qui a le dernier mot pour tout, que cela leur plaise ou non. Généralement, pourtant, ils n’ont aucun mal à tomber d’accord. Il sait qu’elle apprécie le garçon et se doute (espère) qu’elle souhaite autant que lui qu’il se sente à l’aise, chez lui. Cela allégerait les épaules de la jeune Moriarty qui doute encore et toujours que l’anglais soit réellement heureux de s’occuper du garçon et qu’il ne prenne pas la chose tel un fardeau : “Le jour où j’en ai marre, je deviens un adulte grincheux qui ne veut pas sortir du canapé ni lâcher sa canette de bière. Deal ?” Il ne gère pas plus qu’il ne le devrait. Ou si, oui, peut-être que c’est bel et bien ce qu’il fait, mais il ne le voit pas comme une mauvaise chose. Bien au contraire, il est heureux d’aider, que ce soit le Moriarty miniature ou la Moriarty à peine plus grande que le miniature. “Il m’évite de me dessécher aussi, c’est donnant-donnant.” Swann non plus n’a pas beaucoup d’occasions de se dépenser ; les heures de jogging en solitaire ne lui plaisent plus depuis longtemps. Depuis qu’il n’entraîne plus les Junior au football, il a perdu toute envie de tout, ne faisant rien des conseils (et ordres) qu’il donne à tout va à ses patients. “L’inverse est tout aussi vrai, dans la mesure du raisonnable.” Il l’adore tout autant et le suivrait jusqu’au bout du monde ou presque, tant que cela ne met pas en danger le garçon. Ils ont créé un lien fort très rapidement, et pour une fois cela ne lui fait pas peur, au contraire. Il est fier d’être une bonne figure pour Lee. « Pizza, gâteau... soda, aussi, j’imagine ? Je dois appeler la protection de l’enfance ? » - “Soda aussi, bien sûr. Mais il s’est brossé les dents pendant trois minutes et trente secondes, tu peux reposer ton téléphone.” Swann passe ses journées à réparer des humains qui ont fait n’importe quoi de leur corps, il ne laissera pas un gamin s’empâter sous ses yeux, mais il est aussi bien loin de lui imposer un régime sec et de l’eau. Il doit vivre, et ce n’est pas Maisie qui risque de le contredire là dessus.
Passant d’un sujet à un autre, il s’intéresse soudainement à son manque d’engouement pour la cuisine. Sans en faire un reproche, il se montre simplement curieux sur le sujet, et la réponse simple mais précise de Maisie lui suffit amplement. Swann ne creusera pas plus loin puisqu’il n’a aucune raison de le faire, et de tout façon il est déjà occupé à rire de ses faux reproches pour penser à quoi que ce soit d’autre. Elle est bien la première à lui dire qu’il n’empoisonne pas les autres : c’est parce qu’elle est anglaise, ça, elle a des standards bien différents. “Ça devrait pas compter. Il est anglais, lui aussi, on est bizarres tous ensemble. Sofia, elle, te dirait bien que je cuisine vraiment de la merde.” Et il reprend à son tour le visage dégoûté qu’elle lui a offert l’une des rares fois où elle a voulu goûter son plan. Lee avait adopté la même, à en juger par l’expression de Maisie. Ils sont de parfaits mimes, ils devraient en faire leur travail. Cela plairait sans doute aux clients du centre aéré dans lequel elle travaille, qui sait. Après un énième aparté de dégoût des traditions culino-culinaires, c’est au tour de la jeune femme de se montrer curieuse. L’anglais ne cherche pas à éviter ses questions, il ne les voit en rien comme un piège et bien au contraire : il sera toujours heureux de parler du garçon. “Il est pas vraiment du genre à se plaindre.” Il a bien trop de joie de vivre pour ça, il a trop de choses à expérimenter pour perdre du temps à se lamenter sur ce qu’il manque. Swann se reconnaît sans doute un peu trop dans ses traits juvéniles. D’un geste de la main, il l’invite à faire quelques pas en direction du canapé pour s’y poser. Ce n’est pas le genre de discussion à avoir au milieu d’une cuisine, il sait au moins ça.
“Tu sais que tu peux pas avoir tous les rôles en même temps, pas vrai ? Être une grande soeur, c’est déjà beaucoup.” Elle n’a pas à tenter d’être une mère, une marraine, une professeure d’école, un chef de vie scolaire. Il n’a même pas besoin d’autant, il est un gamin équilibré qui n’a aucun mal à distinguer le bien du mal et à trouver les différentes limites de chaque chose. Il rabat une jambe sous sa cuisse, y pose sa propre tasse brûlante et pose finalement son bras contre le dossier du canapé pour se tourner en sa direction. “T’es plus dure envers toi-même qu’il ne le sera jamais.” Tout ce qu’il se contente de faire, c’est demander à quelle heure rentre sa sœur ainsi que ce qu’ils vont bien pouvoir manger au prochain repas. En somme, il n’y a rien d’étrange là-dedans, et encore moins d’alarmant. “Il parle tout le temps de toi, si tu veux savoir.” Et à en juger par le sourire de l’anglais, il ne le fait pas en mal. Il lui a sans doute raconté des anecdotes un peu trop personnelles pour ne pas gêner Maisie si elle venait à le savoir, mais rien ne passera la limite de ses lèvres. “Moins de vos frères. Ils ne s’entendent pas avec lui ?” Ou peut-être qu’ils veulent profiter de leur vie sans avoir un gamin entre les pattes, ce qui briserait sans nul doute le coeur de Swann sans qu’il puisse pour autant le leur reprocher pleinement. Aucune âme de la fratrie ne devrait avoir à en faire autant pour Lee ; et pourtant il faut bien que quelqu’un s’y colle. |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
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| « Oh, d’accord. » Je murmure quand, en un hochement de tête, Swann me confirme que Lee dort dans la chambre d’amis. La gêne m’envahit alors que je ne veux pas imposer mon frère à mes colocataires ; ils ont signé pour une seule personne et certainement pas pour un mini squatteur qui fouille dans les affaires des adultes et vide le frigo quand ceux-ci ont le dos tourné. Llewyn est bien éduqué, ce n’est pas le souci, mais il reste un enfant de presque dix ans ; il fait ses expériences, essaie de situer ses limites et celles des autres, ce qui ne le rend pas toujours aussi facile que je le vends à tout le monde. Je ne peux pas le blâmer, il a le droit d’avoir une enfance normale, avec toutes les bêtises et les déconvenues qui vont avec. Mais Sofia et Swann, aussi bienveillants qu’ils puissent être, n’ont pas à sacrifier leur confort pour lui ; lui donner la chambre d’amis en fait partie parce que la compensation financière liée à cette utilisation n’est pas fournie avec et ça me place dans une situation inconfortable. Je ne veux pas leur demander de traitement de faveur et ça y ressemble. « Juste... il a toutes ses affaires dans ma chambre, c’est mieux s’il y reste. » J’ajoute d’une voix douce, soucieuse de ne pas donner l’impression à Swann de lui faire la leçon ou de le critiquer, ce n’est pas le cas. Mais je ne veux pas non plus exposer ma situation financière bancale, je n’ai pas vraiment mentionné que parfois je galérais à joindre les deux bouts au moment d’emménager ici et ce n’est certainement pas le genre de choses à souligner si je veux garder un toit sur la tête. Par la même occasion, j’ai besoin de m’assurer que Swann n’est pas aussi serviable par simple politesse ; je ne le connais pas encore beaucoup, mais je ne serais pas étonnée que ça puisse être le cas. “Le jour où j’en ai marre, je deviens un adulte grincheux qui ne veut pas sortir du canapé ni lâcher sa canette de bière. Deal ?” Je ris à sa remarque avant de secouer la tête. « Deal. » Je lui dirai bien que c’est déjà le cas ; le problème étant que je n’ai jamais eu l’honneur d’une telle vision et mon argument tomberait à l’eau, autant l’éviter. “Il m’évite de me dessécher aussi, c’est donnant-donnant.” « Oui, puis j’oublie parfois que tu prends de l’âge. C’est important de rester actif tant que t’as pas de hanche artificielle. » Ce qui ne saurait tarder, à en croire le sourire malicieux que je lui adresse. Swann est un aîné, évidemment, ça se voit sur lui et puis quiconque entrant dans la trentaine entre aussitôt dans le troisième âge. C’est pas ça ? “L’inverse est tout aussi vrai, dans la mesure du raisonnable.” Cette fois-ci, c’est un regard entendu que je lui adresse. « Depuis quand raisonnable s’applique à vous deux ? » Il suffit de voir le menu qu’il a composé ce soir, raisonnable n’est de loin pas le maître mot, même si je sais bien qu’on ne peut pas mettre l’alimentation et les comportements sur le même niveau ; dieu merci. “Soda aussi, bien sûr. Mais il s’est brossé les dents pendant trois minutes et trente secondes, tu peux reposer ton téléphone.” Je passe le plat de ma main sur mon front pour accentuer mon apaisement immédiat ; qu’il soit rassuré, il n’aura donc pas de procès aux fesses à l’issue de cette soirée.
Ma bonne humeur est mise à mal par une simple question qui me perturbe plus qu’elle ne le devrait. Je sais que du haut de ses neuf ans, Llewyn est plutôt direct. S’il y a un souci, il me le dirait. C’est ce que je veux croire, dans les faits je crois qu’il a compris bien trop tôt qu’il n’était pas le seul de cette famille à devoir être protégé, c’est pour cette raison que j’ai besoin des précisions de la part de mon colocataire, même s’il semblerait que je me fasse des idées. “Ça devrait pas compter. Il est anglais, lui aussi, on est bizarres tous ensemble. Sofia, elle, te dirait bien que je cuisine vraiment de la merde.” « À moitié anglais, ça fait toute la différence. » Llewyn n’est pas un pur souche contrairement à nous, alors ça compte. Pas dans nos liens, mais concernant la cuisine, oui, ça en fait lui aussi un traître, que je ne peux pas considérer comme tel parce qu’il est la prunelle de mes yeux. « On pourra jamais lui préparer un buffet d’anniversaire, alors. Quel drame. » Je précise, ma moue déçue fortement accentuée. Sofia ne comptera jamais sur nous comme service traiteur et me voilà à devoir repenser la vocation de toute une vie, évidemment. Le silence nous accompagne quelques instants, le temps de réchauffer la pizza pour lui, de préparer mon thé pour moi, alors que je finis par le briser car la question ne peut être tue plus longtemps. Je suis pendue aux lèvres de Swann pendant quelques secondes qui me paraissent une éternité et, finalement, sa réponse est loin de me rassurer. “Il est pas vraiment du genre à se plaindre.” « Je sais. » Je répète. Je sais tout ça et pourtant je ne peux m’empêcher d’en douter. Ce n’est pas que je veux reprocher quoi que ce soit à mon petit frère, au contraire. C’est ce qui me fait peur, qu’il ne parle pas assez, qu’il ait compris dans quelle famille il est tombé et à quel point on ne communique pas les uns avec les autres et qu’il en fasse de même. Je ne veux pas qu’il garde de secrets, de rancœurs ou tout ce qui pourrait interférer avec son bonheur, alors j’ai toujours besoin de m’assurer de celui-ci, y compris auprès de tout le monde sauf du principal intéressé. Suivant les pas de Swann jusqu’au canapé, je reste attentive à ses paroles. “Tu sais que tu peux pas avoir tous les rôles en même temps, pas vrai ? Être une grande soeur, c’est déjà beaucoup.” Je fronce les sourcils alors que je prends place à ses côtés, secouant légèrement la tête. « C’est tout ce que je suis. » Je précise alors que mes traits se détendent. Ce n’est pas une manière d’exprimer mon regret de ne pas être sa mère, ce sont des faits : je ne suis que sa sœur. Il n’y a pas d’autres rôles là-dedans, j’imagine que toutes les sœurs doivent s’occuper de leurs cadets un jour ou l’autre. Llewyn reste le plus souvent chez notre mère et puis, elle s’est bien assez occupée de moi pour que je lui rende la pareille. « À la rigueur, babysitter gratos, aussi. » Je concède avec un léger rire. À la rigueur, mais rien de plus. Je veux m’en persuader même s’il n’est pas toujours facile de tout concilier alors que je ne suis que sa sœur. “T’es plus dure envers toi-même qu’il ne le sera jamais.” Ma tasse encore brûlante se porte à mes lèvres ; tant pis pour ma gorge, j’ai besoin d’être occupée pour rester silencieuse. Il ne comprend pas, Swann, pourquoi je suis sûrement trop dure envers moi-même (même si je ne le suis pas assez, selon moi). Je laisse tout passer à Lee, mais je ne me laisse rien passer. Il a le droit à toutes les erreurs du monde quand je n’ai plus le droit à la moindre. Je les ai déjà toutes épuisées par le passé et c’est ce qu’il ne sait pas, Swann. Il ne sait pas à quel point je suis irresponsable et encore moins fiable, à quel point arrivera le moment où Lee sera déçu par ma faute ; autant faire en sorte de me préparer à ce moment en essayant de ne pas lui donner d’autres raisons de me détester quand ce jour arrivera. Et il arrivera. C’est la seule certitude que j’ai. « Wow, et dire que certains me considèrent comme trop chill. » Je lève les yeux au ciel avec exagération, je détourne le sujet, je baisse la tête quand il fait monter le rose à mes joues par son affirmation suivante. “Il parle tout le temps de toi, si tu veux savoir.” Je masque ma lèvre que je pince et mes yeux qui se perdent dans l’eau chaude. Il ne devrait pas parler autant de moi, il ne devrait pas m’aimer autant, parce que je vais tout briser. Notre lien d’abord, puis lui, ensuite. Je fais mine de ne pas avoir entendu, ne relevant le visage que lorsqu’il poursuit. “Moins de vos frères. Ils ne s’entendent pas avec lui ?” J’affiche un sourire pincé, il y a beaucoup et rien à dire à la fois. « Personne ne s’attendait à avoir un demi-frère aussi tardivement. » Je souligne pour justifier la position de mes frères. Nous étions déjà quasiment adultes quand Lee est né, forcément, ça n’aide pas pour créer un lien solide. « Kyle essaie de passer du temps avec lui quand il n’est pas trop occupé. » Il n’est pas fiable et on ne peut compter sur lui que lorsqu’il n’a pas la gueule de bois (pas souvent, donc). « Reid est acteur, alors forcément, il n’est pas souvent disponible. Sa carrière commence à décoller. » Je confesse, un sourire sur les lèvres à l’idée que mon aîné réalise ses rêves, une certaine tristesse que ça se fasse à notre détriment. Reid devient célèbre, il mène une vie dans laquelle nous n’avons pas notre place, c’est un fait. Pas même Kyle, alors qu’ils étaient inséparables pendant de nombreuses années. « Et il n’a jamais rencontré les deux derniers enfants de mon père. C’est dommage, l’écart est pas aussi grand avec eux. » Et je ne pense pas que ça se fera un jour, pour être honnête, alors qu’ils auraient sûrement de nombreux points communs. « Promis, j’essaie de faire en sorte qu’il n'ait pas les mêmes daddy et mommy issues que nous. » Je précise par la suite à l’aide d’un léger rire. « Mais tu comprends, j’imagine. » Je me permets, avec douceur. Je n’oserai pas souligner des potentielles issues de sa part, mais, de ce que je sais, sa famille n’est pas beaucoup plus simple que la mienne, alors il peut comprendre que les relations au sein d’une fratrie n’ont rien d’évidentes sous prétexte de partager le même sang et encore, il est souvent mélangé avec d’autres, là aussi il en sait quelque chose.
@Swann Buchanan
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| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
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AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Sam 4 Sep 2021 - 16:52 | |
| Les moments de discussion avec Maisie sont rares, et ce n’est pas autour du café du matin qu’il s’avère être le plus loquace. Pourtant, il apprécie toujours passer quelques instants en compagnie de la jeune femme qu’il trouve intéressante et dont il est sincèrement heureux d’avoir croisé le chemin. Qui plus est, il s’applique de tout son cœur à lui faire comprendre que son petit-frère n’est pas un boulet à la cheville de ses colocataires et surtout pas lui. Sans pouvoir s’avancer sur l’avis que se fait Sofia de la présence quasi-quotidienne du petit garçon, il est pourtant intimement convaincu qu’elle serait bien la dernière à le renvoyer d’ici. « Juste... il a toutes ses affaires dans ma chambre, c’est mieux s’il y reste. » Elle insiste et il n’ira pas contre sa pensée. Llewyn est de sa famille, il n’est personne pour lui dire ce qui est bon ou non pour le garçon, encore moins pour imposer son avis. “Comme tu veux. La chambre est libre 360 jours par an, si jamais un jour t’en as marre qu’il dorme en étoile de mer.” L’anglais ne lui forcera jamais la main mais il espère au moins qu’elle aura compris que son petit frère ne dérange pas. Ce n’est pas comme s’il prenait la place de quelqu’un, de toute façon, et pour une paire de draps de plus à changer, personne ne pourrait lui en vouloir de rien. Il serait prêt à défendre son point de vue face à Sofia, si jamais cette dernière venait à en avoir un contraire. S’il n’y a pas de mal à ce qu’il dorme avec sa soeur, il est aussi certain que l’un comme l’autre ne diraient pas non à quelque peu d’intimité et d’espace. Encore une fois, pourtant, il ne s’impose pas, acceptant donc de passer à un autre sujet, quand bien même sa mine devient bien plus boudeuse lorsque Maisie met l’emphase sur leur différence d’âge. Il a à peine passé la trentaine, elle n’a pas le droit de l’attaquer sur ce sujet - pas déjà quand même, si ? « Oui, puis j’oublie parfois que tu prends de l’âge. C’est important de rester actif tant que t’as pas de hanche artificielle. » - “Tu vas voir ce que j’en fais de ta hanche artificielle, moi.” Il n’a pas le temps pour ça, pas la maladie ni la fatigue non plus. Il va parfaitement bien, c’est un fait. Rien qui ne nécessite une hanche artificielle, en tout cas. Les années casse-cou sont derrière lui (c’est un signe qu’il accepte son âge grandissant ça, non ? la poisse). Il lui répond pourtant d’un sourire, incapable de lui en vouloir pour quoi que ce soit, surtout alors qu’ils ne font que se lancer des piques d’enfant. Aucun n’a réellement envie de blesser l’autre, c’est évident, et puisqu’il passe l’éponge sur l’outrage qu’elle lui fait alors Maisie en fait de même sur le régime alimentaire de son petit frère. Ils sont quittes, pour cette fois, et la suite de la conversation les mène jusqu’au canapé : il doit ménage sa hanche artificielle, après tout.
Plus sérieux, l’anglais tente de lui faire comprendre qu’elle en fait déjà beaucoup pour son petit frère mais qu’elle n’a pas de pouvoir magique, encore moins de baguette lui permettant de tout réparer instantanément. Quand bien même cela lui fait froncer les sourcils et secouer la tête. « C’est tout ce que je suis. » Et justement ‘tout’ est le terme approprié. Être une grande sœur, c’est déjà beaucoup, et l’anglais a l’impression qu’elle minimise la chose autant que tout ce qu’elle fait pour son frère. Il aurait aimé que quelqu’un se batte pour lui de la sorte, enfant, et c’est pour cette raison qu’il sait notamment que Llewyn n’oubliera jamais le dévouement de son aînée. Il sera sans doute un adolescent insupportable comme tous les autres mais une fois cet âge passé, il pourra enfin lui être reconnaissable et elle soufflera un peu. Malheureusement, cela demande une nouvelle décennie encore avant que tout ceci n’arrive et Swann a du mal à accepter qu’elle porte un jugement aussi dur sur sa propre personne. « À la rigueur, babysitter gratos, aussi. » Ils rigolent ensemble, de bon cœur bien que faiblement. “Je suis désolé de t’annoncer que ça, ça vient avec le package ‘grande soeur’.” A défaut que ce soit le cas de tout le reste. Babysitter gratos, c’est le rôle de Swann, lui qui n’a pas le moindre sang en commun avec le garçon. Elle, elle tient une place infiniment plus importante.
A défaut d’être capable de lui faire accepter le rôle qu’elle tient réellement auprès de Lee, Swann tente d’en savoir plus au sujet de sa famille et surtout de leur fratrie. Elle est toujours présente, il sont toujours absents. Pourtant, les reproches ne sont toujours tournés que vers la brune elle-même, jamais envers ses frères. Encore une fois, il ne donnera pas son avis sur le sujet, mais il serait pourtant soulagé de savoir qu’elle peut compter sur ses frères en cas de besoin. Il peut toujours faire office de grand-frère mais n’a aucune expérience dans le rôle et, surtout, aucune légitimité. Ainsi, il écoute. Il l’écoute les défendre un à un, n’ayant pourtant aucun mal à comprendre l’absence de conviction de Kyle et le certain égoïsme de Red à laisser sa famille derrière. Rien qui ne sorte de l’ordinaire, finalement, tant ils sont habitués à observer des familles dysfonctionnelles tout autour d’eux, que ce soit dans la réalité ou à la télévision. L’anglais a un sourire pincé et ce sont autant de ‘je suis désolé’ qu’il ne lui fera pas l’affront de prononcer. « Promis, j’essaie de faire en sorte qu’il n'ait pas les mêmes daddy et mommy issues que nous. » Elle fait en sorte de beaucoup de choses, Maisie. Trop, sans doute, pour une jeune femme qui a aussi sa propre vie à vivre. Toute l’aide que Swann lui apporte ne sera jamais suffisante pour qu’elle puisse jouir de sa liberté autant que de sa jeunesse. « Mais tu comprends, j’imagine. » Et aussitôt, il serre des dents. Bien sûr qu’il comprend, mais il ne s’attendait pas à ce que le sujet tourne aussi autour de lui. “Dans ma famille, c’est moi le demi-frère qu’on attendait pas à voir débarquer.” Qui sait, il n’est peut-être même qu’à moitié anglais, lui aussi. Il n’en sait rien et n’aura sans doute jamais la réponse à ce sujet. Cette simple phrase suffit sans doute à résumer pourquoi il se retrouve tant dans le garçon et n’a de cesse de vouloir l’aider. Il aurait aimé que quelqu’un tienne ce rôle pour lui, à l’époque. “Et j’aurais tout fait pour avoir une grande sœur comme toi, tu sais.” Il ne peut pas parler pour Lee et puisqu’elle ne souhaite visiblement pas accepter les observations qu’il fait du jeune homme et de l’admiration qu’il a pour sa sœur, alors Swann parle de lui. Ce n’est pas son sujet de discussion favori, loin de là, habitué à garder ses secrets et plus encore ceux de son passé. Pour Maisie autant que pour Lee, pourtant, il consent à faire des efforts douloureux, le tout caché derrière un demi-sourire. “Quand j’ai appris que j’avais une fratrie et qu’ils étaient trois, je les ai aussitôt enviés. Je les imaginais avoir grandi ensemble, être les meilleurs amis du monde, avoir tout partagé et être inséparables.” Il les idéalisait, en somme. S’il se refuse encore à employer ce terme, ce n’est pourtant que le simple constat de la réalité des choses. Il souffle doucement, Swann, n’ayant finalement jamais eu à parler de ce moment de son existence depuis bien longtemps. Peu sont au courant de ce qu’il partage à Maisie, pourtant en toute confiance. “Et puis je me suis rendu compte qu’eux aussi étaient humains et qu’ils avaient eu leurs moments difficiles. Il en sera de même pour Lee, à un moment ou à un autre, mais il n’oubliera jamais le rôle que tu as joué.” Il n’oubliera jamais à quel point elle s’est détachée du lot, de cette fratrie de trois, justement, dans laquelle il ne semble pas avoir sa place. Au moins, on a donné à Swann la sienne. Le fait qu’il ne semble pas en être de même pour le jeune garçon suffit à lui briser le cœur. “On a tous des daddy ou mommy issues, pas vrai ? On a les deux si on a décroché le jackpot, même. Pourtant regarde toi, ça t’empêche pas d’être quelqu’un de bien.” Il ne lui demandera pas quelles sont ses issues, encore moins par quelle (pluriel ?) insécurité elles se matérialisent, mais il sait désormais qu’il ne s’avance pas en disant qu’elle en a. Il sait aussi qu’il en a, lui aussi, c’est évident. S’il les cache à autrui, il ne peut pas nier qu’il a déjà attenté à sa vie et qu’il en reste encore marqué. “Et là c’est le moment où tu dis ‘oh mais toi aussi Swann tu es quelqu’un de bien, même si ta vie ressemble à celle des orphelins de Beaudelaire’ et tu finis ton thé et on va dormir en se disant tous les deux ‘oh, j’ai le meilleur coloc’ du monde’.” Il ne sait pas y faire avec le sérieux, encore moins avec l’idée de garder une discussion sérieuse dès lors qu’elle tourne autour de sa propre histoire. Il n’aime pas se tourner en pathétique et, pire encore, il ne supporte tout simplement pas ça. Ce qu’il fait et dit, ce n’est que dans le but de l’aider, et elle est l’une des rares à valoir la peine de se remémorer des souvenirs douloureux. |
| | | ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
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| “Comme tu veux. La chambre est libre 360 jours par an, si jamais un jour t’en as marre qu’il dorme en étoile de mer.” J’acquiesce silencieusement pour lui confirmer que la proposition est bien entendue, à défaut d’être enregistrée. Je me doute bien que Llewyn ne voudra pas éternellement dormir avec moi si ma mère continue à décréter que je suis sa solution de garde favorite. Je ne suis pas stupide, j’imagine bien que ça doit être honteux de partager la chambre de sa sœur et je ne lui ferai pas l’affront d’aller contre sa volonté s’il exigeait plus d’intimité (à juste titre), mais il doit aussi comprendre que tout n’est pas aussi facile que ma mère veut le faire croire et qu’il y a des aspects auxquels elle ne pense pas quand elle décide de m’imposer mon petit frère. Imposer n’est pas vraiment le terme, c’est vrai, puisque chaque minute passée en sa compagnie n’a rien de perdu, mais je ne peux pas assurer le prix de deux chambres et même si mes colocataires ne m’ont jamais fait comprendre que je leur étais redevable financièrement quant à la présence de Lee, ce sont mes valeurs qui m’interdisent de profiter de la situation plus que je n’ai déjà l’impression de le faire. Ma mère ne se serait probablement pas gênée, ayant décidé de ne plus se fier aux jugements et aux réflexions qui pourraient être portés sur sa personne, un état d’esprit que je n’arrive pas à imiter : après tout, le poids du regard des autres m’a formaté et il est dur de sortir de ce cercle vicieux, même accompagné des êtres les plus bienveillants qui soient, Swann en tête de liste. Pas suffisamment bienveillant pour me pardonner ma boutade, cependant, lorsqu’il s’offusque de ma réflexion. “Tu vas voir ce que j’en fais de ta hanche artificielle, moi.” Et pour seule réponse, comme une tentative d’accentuer cette différence d’âge précédemment mise en avant, ma réaction a tout de celle d’une enfant, ma langue tirée et mes yeux moqueurs.
Je ne sais pas à quel moment la conversation est devenue plus sérieuse, à quel moment je me suis sentie suffisamment à l’aise avec Swann pour aborder un sujet en apparence anodin, mais qui est en réalité loin de l’être. La présence de Llewyn dans ma vie s’accompagne de sentiments ambivalents, de ceux que je n’ose jamais verbaliser au risque de passer pour la plus ingrate des grandes sœurs, incapable d’admettre que, parfois, c’est trop. Je n’ai pas le droit de penser de cette façon, car autrefois, c’est moi qui étais une charge de trop et c’est un juste retour des choses que je subisse ce que j’ai fait subir à d’autres. Et ce seul terme me pince les cœurs, car je ne subis pas mon frère, quoi que je puisse penser, peu importe la manière dont mon quotidien est parfois chamboulé par les exigences de dernière minute de ma mère : je ferais tout pour lui, sans la moindre hésitation. Je n’ai pas eu cette relation privilégiée avec Seth, alors je chéris celle que j’arrive à construire avec Llewyn, peu importe les sacrifices que ça demande : ils en valent la peine. Pourtant, je ne suis que sa grande sœur, ces sacrifices ne devraient pas être les miens et encore une fois, c’est l’ambivalence qui m’accompagne, la légèreté qui fait très vite place à la honte. J’essaie de minimiser les choses, de minimiser mon rôle et je remercie Swann de parvenir à me tirer un rire nerveux du fond de la gorge. “Je suis désolé de t’annoncer que ça, ça vient avec le package ‘grande soeur’.” Une moue boudeuse sur le visage, je lui adresse mon regard le plus désespéré : « j’imagine que c’est trop tard pour demander à être remboursée ? » Qu’il n’y a plus moyen de rendre Llewyn, que je suis obligée de le supporter éternellement : quelle plaie, évidemment. Je l’ai dit, je suis sa grande sœur avant d’être sa babysitter et mon rôle est de (doucement) le malmener, personne ne s’étonnera donc des piques que je peux avoir à l’égard de Lee, qu’il soit présent ou non. C’est une dynamique qui a rythmé notre relation depuis que je l’ai accepté (tardivement) dans ma vie, celle de la grande sœur overprotective, mais qui lui donne une claque derrière la tête parce que c’est aussi mon rôle.
Un rôle que je souhaiterais partager avec Seth et il n’est pas question d’un quelconque partage des responsabilités (je dois rattraper celles que j’ai fait peser sur d’autres épaules, plus jeune), mais surtout d’une volonté de ne pas priver Llewyn d’un bonheur accessible. Seth fait partie de sa vie et il se doit de prendre la place que Lee veut lui donner, lui qui a les yeux qui brillent dès qu’il parle de son aîné, dès que l’occasion se présente de passer du temps avec lui ; bien trop rare à son goût même s’il n’osera jamais l’exprimer. Seth ne voit rien, je vois tout : j’imagine qu’il s’agit là aussi d’un partage des tâches, en quelque sorte. Seth qui ne communique jamais, Seth qui ne dit rien, Seth qui ne s’exprime jamais sincèrement quand j’essaie d’ouvrir Lee à faire tout le contraire pour ne pas qu’il finisse comme nous. Angus a raison depuis le début, même si ça me coûte de l’admettre : il pourrait suivre la même voie que nous, il pourrait être aussi fucked up que ses aînés et c’est un mal que je ne lui souhaite pas. Je fais au mieux pour qu’il soit épanoui même si son schéma familial est encore pire que le nôtre : il n’a jamais connu son père, voit défiler des beaux-pères à la date de péremption, n’a pas besoin de se l’entendre dire pour comprendre qu’il ne vit pas dans les meilleurs conditions et qu’il ne pourra pas prétendre à grand-chose. Le problème, c’est que je veux qu’il prétende à tout, Lee, qu’il devienne quelqu’un et qu’il brille plus que tous les autres. Je vois à la réaction de Swann que j’aurais dû éviter de lui retourner le commentaire et si un instant je suis tentée de m’excuser, mon égoïsme me pousse à ne pas le faire : je crois que j’ai besoin d’une discussion ainsi. Je crois que j’ai besoin de sincérité, sans réellement savoir pourquoi ce soir, pourquoi face à mon colocataire et pourquoi je suis incapable de m’enfermer dans mes schémas de mensonges qui m’ont construite et qui m’aident au quotidien. “Dans ma famille, c’est moi le demi-frère qu’on attendait pas à voir débarquer.” Je tourne la tête vers lui, sans pourtant oser poser mes prunelles sur lui, de peur que ce soit perçu comme de l’insistance. Il est libre de m’envoyer balader, Swann, s’il le souhaite, je ne m’en formaliserai pas. “Et j’aurais tout fait pour avoir une grande sœur comme toi, tu sais.” « N’en profite pas pour faire de moi la vieille de l’histoire. » L’humour m’aide à alléger une situation qui devient pesante, m’aide à mettre à distance cette honte que je ressens toujours, tout le temps. À mon égard, à celui de Swann, mon malaise d’avoir été sur un terrain sur lequel je n’aurais pas dû glisser. “Quand j’ai appris que j’avais une fratrie et qu’ils étaient trois, je les ai aussitôt enviés. Je les imaginais avoir grandi ensemble, être les meilleurs amis du monde, avoir tout partagé et être inséparables.” Notre histoire est différente, mais je me reconnais dans ses paroles. Je reconnais mon désir de créer quelque chose avec Seth, puis d’y inclure Llewyn par la suite, sans jamais réussir. Cette fratrie enviée n’a jamais existé et n’existera sans doute jamais, même si c’est une réalité que je peine à vouloir admettre. “Et puis je me suis rendu compte qu’eux aussi étaient humains et qu’ils avaient eu leurs moments difficiles. Il en sera de même pour Lee, à un moment ou à un autre, mais il n’oubliera jamais le rôle que tu as joué.” Si, Swann. Il l’oubliera au moment même où je replongerai, parce que ça arrivera, parce que tout le monde semble pointer du doigt que c’est une fatalité, dans leur façon de se surprendre constamment que ce ne soit pas le cas. J’ai un compte à rebours qui défile à la place du visage et c’est la seule façon dont d’autres me définissent, dont mon propre frère finira par me définir quand il en aura marre d’excuser mes comportements par ceux que j’ai pu avoir à son intention. « Et t’as réussi à accepter leurs failles ou t’as une pointe de ressentiment envers eux, bien cachée quelque part ? » Il dit qu’il s’est rendu compte qu’ils étaient humains, pas qu’il avait accepté l’information et renoncé à ses rêves de famille parfaite. Probablement que c’est évident, mais à mes yeux, ça ne l’est pas et j’ai besoin qu’il pose des mots sur son ressenti, alors même que je ne devrais pas me montrer aussi curieuse. “On a tous des daddy ou mommy issues, pas vrai ? On a les deux si on a décroché le jackpot, même. Pourtant regarde toi, ça t’empêche pas d’être quelqu’un de bien.” Je ris nerveusement pour masquer ma gêne. Je suis un cataclysme pour les gens autour de moi, Swann, je suis l’opposé de quelqu’un de bien parce qu’en voulant me faire du mal, j’en fais tout autour de moi. Il est sur la liste d’attente sans qu’il en ait conscience. Son tour viendra, qu’il ne s’inquiète pas. « Un peu déçue de ne pas avoir le chèque qui va avec le jackpot, du coup. » Je soupire, amusée. C’est vrai ça, pourquoi la récompense n’est pas à la hauteur du sacrifice ? Les deux, ça relève d’un exploit, quand même, d’un sacré coup de pouce du hasard ou d’une malchance légendaire, ça dépend du point de vue. Probablement un mélange des deux. “Et là c’est le moment où tu dis ‘oh mais toi aussi Swann tu es quelqu’un de bien, même si ta vie ressemble à celle des orphelins de Beaudelaire’ et tu finis ton thé et on va dormir en se disant tous les deux ‘oh, j’ai le meilleur coloc’ du monde’.” J’éclate de rire sans me soucier que celui-ci soit trop sincère et bruyant pour la scène qui vient de se jouer. Pourtant, il a raison, Swann, c’est quelqu’un de bien et j’espère qu’il le sait sans que je n’aie besoin d’appuyer sur ce point-là. « Est-ce que je dois craindre de trouver le Comte Olaf devant notre porte ? » Car je n’aime pas du tout cette version, qu’on se le dise. « J’avais pas besoin de cette discussion pour le penser, tu sais. » Que je reprends plus sérieuse, évoquant le fait qu’il est effectivement le meilleur coloc qu’on puisse rêver. C’est un fait, si Sofia pique ma jalousie, Swann pique mon intérêt, il est le grand frère près duquel j’aimerais me faire une place, quitte à être insupportable. « Merci. » Que j’ajoute plus timidement, car ma reconnaissance demeure rare ; mais à l’égard de Swann, à cet instant, elle est infinie.
@Swann Buchanan
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| | | ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990) STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom. MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville. LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage. POSTS : 52458 POINTS : 580 TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires) ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre) RPs EN COURS : (05) › rory #60 › rory #61 › scarlett #6 › greta #12 › arthur #18
rowann #60 › when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.
bride #5 › uc.
swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.
RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3 RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens
AVATAR : Evan Peters CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta) DC : Auden & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 01/08/2019 | (#)Mar 12 Oct 2021 - 18:33 | |
| « j’imagine que c’est trop tard pour demander à être remboursée ? » - “Il sait donner son nom et son adresse, c’est risqué.” Impossible de se faire rembourser pour tout ce que contenait le paquet ‘grande soeur’, malheureusement pour Maisie - mais sans doute heureusement pour Swann qui est bien heureux de pouvoir jouer au grand frère presque autant de fois qu’il y a de jours dans la semaine. Il lui répondit d’un sourire sincèrement compatissant, ayant depuis le temps largement compris qu’elle aurait préféré vivre sa vie sans continuellement avoir à se soucier d’un enfant qu’elle n’a même pas engendré. Personne ne pourrait lui en vouloir, bien au contraire, et Swann essaye donc de faire de son mieux pour lui retirer un maximum de poids des épaules. Il fait des efforts au point de livrer sa version de l’histoire (sa propre histoire) pour qu’elle puisse peut-être s’y retrouver ou au moins comprendre qu’il a tout d’une oreille attentive dans cette histoire. Il ne pourrait pas se contenter d’être un colocataire imperméable à tout ce qu’elle traverse et accepte de lui partager. « Et t’as réussi à accepter leurs failles ou t’as une pointe de ressentiment envers eux, bien cachée quelque part ? » Le rire qu’il esquisse n’était pas attendu, il n’a rien de moqueur. Swann est simplement étonné qu’elle puisse lui poser une telle question si naturellement alors que lui-même n’a jamais pensé un seul instant à en vouloir à sa famille. “Non, bien sûr que non. Je ne peux pas leur en vouloir d’être humains.” Ce serait comme leur reprocher d’être triste ou trop joyeux, de rire ou de pleurer. A ses yeux, cela ne fait même aucun sens. Il ne pouvait pas arriver dans leur vie à l’âge de 25 ans et leur demander de tout réécrire pour que cela ressemble davantage à la vie de rêve qu’il s’était imaginée. Ça n'avait même aucune importance. Il l’a tout de même vécu à leurs côtés, sa vie de rêve. Et il en sera de même pour Lee.
Soucieux de ne pas lui imposer une discussion sérieuse pendant de trop longues minutes, Swann préfère désamorcer tout le sérieux de leurs paroles lui-même, lui proposant à sa façon qu’ils aillent tous deux se coucher. Le rire de la jeune femme semble laisser croire qu’il adopte une bonne stratégie. « Est-ce que je dois craindre de trouver le Comte Olaf devant notre porte ? » - “Non, clairement pas, il est inutile et absent de ma version.” Elle n’a pas à craindre ni le Comte Olaf, ni même qui que ce soit d’autre ; il le lui promet. « J’avais pas besoin de cette discussion pour le penser, tu sais. » Il s’en doute mais ne le soulèvera pas, ne voulant pas mettre Maisie mal à l’aise à aucun moment à cause d’un excès de bons sentiments. Pourtant, son visage se fend d’un sourire attendri. Il a l’impression de la voir grandir sous ses yeux, même si elle n’a jamais rien eu d’une enfant ou adolescente. « Merci. » Et puisqu’il ne sait pas faire autrement, sa main se pose à peine contre le tissu de son dos sans toucher sa peau, geste visant à la garder assez proche pour qu’il ait simplement le temps de poser ses lèvres contre sa tempe. Sans un mot de plus, elle n’aura aucun mal à croire que tout ceci lui signifie autant ‘de rien’ que ‘prends soin de toi’, mais il préfère ne pas les lui imposer verbalement. Ils ont déjà partagé assez de mots pour une soirée. |
| | | | | | | | happiness isn't a crime son (maisie) |
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