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 Rencontre à Zombieland (feat Quinn)

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Message(#)Rencontre à Zombieland (feat Quinn) EmptyJeu 22 Juil - 14:51

Rencontre à Zombieland
Hélène était fatiguée. Elle rêvait d’un lieu où la senteur de putréfaction n’avait pas si intense. Elle rêvait d’un Brisbane joyeux, coloré, lumineux, là où tout le monde pouvait se parler sans risquer de s’entretuer ou de se faire manger un doigt. La blonde essayait de se rappeler une période où tout allait pour le mieux. Elle n’y arrivait pas. C’était comme si cette espèce d’apocalypse avait toujours été là. Ou alors, elle avait tellement persisté que les souvenirs d’Hélène n’arrivaient plus à trouver ne serait-ce qu’un moment de joie et de liberté.

La française accrocha ses cheveux de base blonds, qui était venu un peu se fonçait à cause de la terre et de la poussière. Prendre une vraie douche était un risque, un gros risque alors Hélène privilégiait de petites toilettes surtout pour enlever la sueur et le sang des potentiels zombies qu’elle croisait et qu’elle tuait. Au début, elle avait été prise au dépourvu. Toutes ces personnes qui n’étaient ni vivante, ni morte. Toutes ces personnes qui pouvaient des grognements bizarres. Alors bien évidemment, elle avait été dépassée. Au début. Puis, la blonde commençait à bien s’habiller. Assez court pour ne pas être encombré et assez long pour cacher un maximum son odeur. Puis, elle était passé aux armes. Elle avait d’abord pris un petit coup puis, une arme à feu lui était primordiale. Elle pouvait tuer les zombies mais, sans s’approcher de trop. Cela était parfait. Elle était un peu en sécurité même si certains zombies s’approchaient beaucoup trop d’elle. Cependant, elle commençait à manquer de munitions. A vrai dire, Hélène commençait à manquer d’un peu de tout. Elle se sentait sale, démuni, seule. Très seule. Elle ne se rappelle pas quand est-ce que la dernière fois qu’elle avait vu un être humain entièrement vivant. Soupirant, elle tripota sa queue de cheval. Dire qu’auparavant, elles les laissaient libre. Cela l’attrista. Mais l’heure n’était pas aux larmes, elle était à l’action. Hélène devait se rendre en ville avant de manquer cruellement de choses comme des munitions. Elle pouvait se passer de boire un peu ou même de manger mais les munitions, elle devait en avoir.

La blonde prit alors son arme, la chargea avec ce qu’il lui restait, vérifia tout ce qu’il lui fallait et partit de sa cachette, certes sombre mais caché des zombies. Elle marcha un moment et arriva dans le centre de Brisbane. Tout était calme. Mais Hélène avait appris à se méfier de ce calme. Son arme, sécurité enclenchée pour essayer les accidents, à la main, elle arpenta les rues maintenant désertes de la ville. La blonde marchait longtemps mais distinctement. Arrivé dans une ruelle, Hélène s’arrêta. Elle avait entendu du bruit. La fameuse question ‘’il y a quelqu’un’’ n’était pas de mise. On ne voulait pas qu’il y a quelqu’un. La rareté de tomber sur un être vivant à cent pour cent était mince. Cependant, quand la française dirigea son arme vers la source du bruit, elle ne s’attendait pas à trouver ce qu’elle vit. Tout un groupe de personnes.

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Message(#)Rencontre à Zombieland (feat Quinn) EmptyDim 25 Juil - 12:09



Rencontre à Zombieland
(ce qui nous attend)

Un an et deux mois après l'épidémie.

La petite île de Coochiemudlo, surnommée Coochie par ses anciens habitants et lieu autrefois hautement touristique de Brisbane, s'éveille tout doucement sous le ciel nuageux de la saison hivernale. Bien qu'il soit encore tôt, certains membres de la communauté dont je fais partie ont abandonné leurs lits et sont prêts à attaquer leurs tâches respectives. Je ne fais bien sûr pas exception à cette règle : debout dans la cuisine de la maison que j'occupe, le regard rivé vers l'extérieur, je termine mon café puis attrape mes affaires. Il est temps de retrouver les autres au bateau.

Aujourd'hui, mon équipe doit se rendre au centre-ville afin de récupérer des médicaments et du matériel nécessaire à Jack, notre responsable de l'infirmerie - un ancien médecin urgentiste. Ce dernier est venu me voir hier avec une liste en main, et l'espoir que chaque élément présent sur celle-ci puisse être ramené sur Coochie. Inutile de préciser que je ne compte absolument pas le décevoir. « Tout le monde est prêt ? Allez, on embarque ! » Je m'exclame une poignée de minutes plus tard, une jambe déjà lancée par-dessus le bastingage du vieux yacht, suivie par mes trois partenaires - mon binôme Miles, ainsi que le redoutable duo formé par Faith et Steve. Car on est jamais trop prudents quand on s'apprête à entrer dans la gueule du loup.

Le chemin jusqu'à la pharmacie est calme. Une fois sur place, on se débarrasse des rôdeurs qui bloquent l'entrée et de ceux qui errent à l'intérieur, nous ouvrant ainsi l'accès aux locaux. Ensuite, chacun s'occupe d'une partie de la liste et charge son sac à dos autant que possible. Une telle mission est dangereuse, on en a tous conscience. On s'affaire donc en silence, tous les sens aux aguets, prêts à réagir au moindre bruit étrange et inattendu. « C'est bon pour moi. Vous avez tout trouvé de votre côté ? » Je finis par demander. J'accueille les réponses positives avec un soulagement non dissimulé. « Parfait. » J'acquiesce. « Alors on rentre à la maison. » Inutile que l'on traîne ici pour rien. Ce n'est pas parce que les rues semblent désertes qu'elles sont réellement dénuées de morts-vivants, bien au contraire. Ils sont toujours là. C'est une réalité que l'on a tous appris à nos dépends à un moment ou un autre depuis la fin du monde.

Notre quatuor quitte la pharmacie en file indienne et on commence à remonter l'impasse étroite en direction du bateau. C'est alors que je me retrouve braquée par une arme. Faith, Miles et Steve dégainent immédiatement les leurs. Moi, je me contente d'observer la nouvelle venue. Ses yeux grands ouverts ne laissent planer aucun doute : elle ne s'attendait pas à nous trouver là, et à cet instant précis, je ne pense pas qu'elle cherche à nous attaquer. Mon coéquipier Miles, fidèle à lui-même, lui hurle de lâcher son flingue en menaçant d'appuyer sur la détente du sien si elle ne coopère pas. Je sais qu'il ne bluffe pas, et pose une main sur son bras. « Hey, ça va. » Je lui murmure pour calmer le jeu.

Je me tourne ensuite vers l'inconnue. Elle doit être plus effrayée qu'autre chose d'être tombée sur nous. A une contre quatre, et à moins qu'elle ne soit accompagnée, elle sait qu'elle n'a aucune chance de s'en sortir si on en décide autrement. La loi du plus fort est la seule loi en vigueur, désormais. « On ne vous veut pas de mal. » Je l'informe. Mes jambes restent immobiles mais je lève les mains, paumes en avant - ce qui, je l'espère, sera perçu comme un geste de bonne foi. « Baissez votre arme et mes amis en feront autant, d'accord ? » Je la supplie presque du regard. Car je connais Miles : l'ex-militaire surentraîné qu'il est n'hésitera pas à agir au moindre mouvement suspect.


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Message(#)Rencontre à Zombieland (feat Quinn) EmptyJeu 5 Aoû - 7:31

Rencontre à Zombieland
Hélène avait appris à se méfier du silence. Chaque petit bruit était une alarme mais chaque silence également. C’est pour ça qu’elle avançait doucement. Il fallait mieux que cela soit elle qui surprend plutôt que le contraire. Une chose qu’elle réussit tout en ratant en même temps en ce moment. La cause ? Un groupe de personne qui semblait bien vivant et surtout, armé. Comme elle. Mais la blonde était seule pour le coup. Et elle se sentit encore plus solitaire quand elle fut braquée par les armes du groupe. Mais Hélène ne lâcha rien même si son cœur battait à cent à l’heure. Surtout quand l’un d’entre eux lui ordonna de poser son arme. Hélène vacilla presque mais on l’avait déjà eu. On te dit de te calmer puis on te jette aux zombies dés que l’occasion se présente. Cependant, la jeune femme que la blonde avait dans son champ de vision essaya de calmer son coéquipier. Avant de se tourner vers elle pour lui signifier qu’ils ne lui voulaient aucun mal. Hélène hésita malgré toute la bonne grâce de l’autre blonde. La française déglutit et son cœur rata un battement quand la jeune femme leva les mains. Mais elle se calma suite à la phrase sincère de sa camarade. Le regard de la blonde passa sur tous les visages et elle comprit que l’homme qui la braquait n’hésiterait pas. Et elle était seule. Alors la femme fit la chose la plus logique, elle baissa son arme. Doucement et en regardant l’homme sui semblait entrainé pour tirer.

- Je suis désolée, vous m’avez surpris. Je ne vous veux aucun mal.

Même si elle avait baissé son arme, Hélène la garda dans les mains. Si elle devait tomber dans une embuscade, elle partirait en se battant. La vie avait fait qu’elle restait sur ses gardes, à tout moment. Cependant, après un long silence qui était gênant du point de vue d’Hélène, elle décida de ranger son arme dans sa ceinture. L’homme lui faisait peur mais la femme devant elle semblait être raisonnable. Mais elle ne l’avait jamais vu et cela la troublait.

- Qu’est-ce que vous venez faire ici ?

La question était rhétorique. Que viennent faire les gens dans un centre-ville. Pas du surf en tout cas. Mais la question était plus profonde. Comment un groupe se retrouvé dans des ruines d’une ville qui visiblement ne voulait plus d’eux. Elle, elle y était obligée, elle ne connaissait pas d’autre endroit. Mais eux, ils avaient l’air en meilleur santé qu’elle.

- Vous êtes….

Hélène allait leur demander qui ils étaient et d’où ils venaient quand elle entendit un bruit. Elle espérait réellement que ce n’était pas ce qu’elle pensait. Elle avait déjà eu sa frayeur de la journée et comme ne dirais pas un slogan car il n’existe pas, n’abusez pas des crises cardiaques dû à un environnement apocalyptique zombie.  

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Message(#)Rencontre à Zombieland (feat Quinn) EmptyJeu 12 Aoû - 7:37

Je ne peux pas en vouloir à Miles pour sa tendance méfiante, bourrue voire agressive face aux inconnus qui croisent parfois notre chemin. Ce sont des traits qui s'avèrent nécessaires dans ce nouveau monde. Je l'ai appris à mes dépends, car au cours de nos diverses missions de ravitaillement, nous n'avons pas fait que des rencontres agréables, au contraire. C'est la raison pour laquelle l'ex-militaire et moi formons une bonne équipe : on se complète. Il tempère mon côté bienveillant à vouloir accueillir tout le monde, et je calme ses ardeurs lorsqu'il se montre trop récalcitrant. Comme dans ce cas précis.

La blonde baisse doucement son arme, s'excusant au passage : elle avoue avoir été surprise par notre présence mais n'avait pas l'intention de nous causer le moindre tort. J'acquiesce afin de confirmer que tout va bien. A mes côtés, je sens que le corps de Miles ne se détend pas d'un pouce : il demeure sur ses gardes, parfaitement conscient que le revolver ennemi est toujours serré entre les paumes de l'étrangère qui se tient devant nous.

Le silence s'installe. C'est mon regard qui fait passer le message : cette discussion ne pourra pas aller plus loin tant que le danger ne sera pas complètement écarté. La nouvelle venue fait un pas supplémentaire dans la bonne direction en rengainant, bientôt suivie par mes trois acolytes. Sans grande surprise, Miles garde une main proche de son holster, prêt à faire le nécessaire si cette rencontre fortuite devait mal tourner.

Elle nous interroge sur ce qu'on vient faire ici, et lorsqu'elle entame une seconde question, elle est coupée par ce bruit guttural que l'on ne connait que trop bien, désormais : celui des dévoreurs de chairs se rapprochant de notre position. Je me retourne prestement et aperçoit, à l'autre bout de la ruelle, un groupe de rôdeurs errant vers nous. Ils ne mettent pas longtemps à nous repérer et pressent soudain l'allure. Merde.

« Il faut qu'on dégage. Viens avec nous. » Au diable les politesses : le vouvoiement n'est plus de mise dans des situations de vie ou de mort telles que celles-ci. « Ne ressors pas ton arme. On te couvre, d'accord ? » Je lui donne l'impression de lui demander gentiment pour ne pas la brusquer pourtant, en réalité, je cherche à éviter une catastrophe. Si Miles prend son geste comme une attaque contre notre groupe, elle sera morte avant d'avoir touché le sol.

Pour faire bonne mesure, je m'avance près d'elle et reste désarmée, moi aussi. Je sais que Faith, Steve et mon partenaire surveillent nos arrières. Ils ne manqueront pas de nous prévenir si on doit monter au créneau. Très vite, on sème nos poursuivants et on bat en retraite au rez-de-chaussée d'un ancien commerce. Pendant que mon équipe sécurise les lieux, je passe à la prochaine étape : faire plus ample connaissance avec la jeune blonde.

« Je m'appelle Quinn. » J'applique volontairement un petit temps d'arrêt, lui laissant l'occasion de me rendre la pareille. Vu son état général, inutile de lui poser la question sur son lieu de vie : le centre-ville de Brisbane me semble une piste crédible et si j'ai tort, je l'apprendrais assez tôt. Par conséquence, je m'enquiers du second point le plus primordial. « Tu es seule ou tu as un groupe quelque part ? »

Du coin de l’œil, je peux apercevoir Miles, qui nous observe une poignée de mètres plus loin, ses bras musclés croisés contre sa poitrine. Son entraînement militaire lui confère une capacité sans pareille pour reconnaître les baratineurs. Il lui arrive de se tromper (il reste un homme comme les autres, après tout) cependant, il faut bien admettre que c'est pratique quand on veut se faire une bonne idée des étrangers sur lesquels on tombe…


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Message(#)Rencontre à Zombieland (feat Quinn) EmptyMer 8 Sep - 10:46

Rencontre à Zombieland
La situation était tout de même assez cocasse. Hélène n’aurait pas été surpris de tomber sur des zombies mais sur des êtres humains, elle l’est beaucoup plus. Alors que le contraire aurait été des plus normales. Mais il n’y a plus rien qu’on peut appeler normal dans une apocalypse zombie. Cela expliquait aussi pourquoi, elle était extrêmement douteuse sur le groupe devant elle et qu’elle n’avait baissé que par sécurité envers elle étant donné que la blonde était seule et surtout, et c’est triste à dire mais, une simple femme. Contre plusieurs hommes, armés et qui ne veulent pas la lâcher du regard. Heureusement qu’il y avait cette autre blonde ave eux car sinon, la française aurait toujours aussi peur. Surtout que malgré toutes les avances d’Hélène, cet homme là ne voulait pas se détendre. Enfin, elle le comprenait un peu mais tout de même.
Le bruit de ces mangeurs de chairs fit tomber toutes les barrières et les politesses furent abandonnés. Comme le peu de confiance entre elle et le groupe. De toute façon, c’était soit elle les suivait à la demande de la dame, soit elle pouvait essayer de se battre mais, seule contre des zombies, ce n’est pas le plus génial. Cependant, Hélène porta une main à son arme avant de se faire convaincre que ce n’était pas la peine. Sans dire un mot, elle obéit et suivit le reste du groupe.
Très vite, les deux blondes se retrouvèrent dans un ancien commerce. Mais le temps n’était pas au silence. Après tout, à cause des zombies, elles n’avaient pas pu parler correctement. Ni même se présenter. La première blonde se présenta sous le nom de Quinn. Très bien.

- Hélène. Enchantée, je suppose.

On aurait pu croire à une petite blague car, certes, cela fait toujours plaisir de découvrir de nouvelles têtes surtout pendant une apocalypse mais, ce n’était pas comme si elles venaient à peine de se rencontrer dans les secondes précédentes. Mais non, Hélène était très sérieuse. Un peu effrayé sentant un regard lourd sur sa nuque mais on ne peut plus sérieuse.

- Je suis seule. J’étais juste venu chercher des munitions. Peut-être de quoi manger un peu.

La blonde se gratta le cou comme si le regard la démangeait et posa un regard sur l’homme un peu trop énervé contre elle. Enfin c’était son impression. Il ne la dévisagerait pas et on ne serait pas en apocalypse zombie, elle aurait presque pu le trouver tout à fait charmant. En tout cas, c’était totalement son type d’homme. Mais là, elle avait des sentiments partagés. A la fois de la peur et de la colère un peu. Elle n’allait pas leur sauter dessus non plus.  Toujours en regardant l’homme en coin, elle se rapprocha de sa camarade doucement.

- Dites, il va continuer à me fixer longtemps ?

Elle n’aurait pas été dans une apocalypse à base de personnes mortes mangeant des personnes vivantes qu’Hélène aurait pu sortir la blague ‘’Je ne mords pas’’. Mais elle s’abstenu. Déjà qu’on lui jetait un regard mauvais. Enfin, pour la plupart du groupe. Du coup, les blagues, ça sera à un autre moment.

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@Quinn Callahan
PS : Je viens de regarder l'épisode de Marvel sur les zombies alors, je suis de retour pour en taper quelque uns Rencontre à Zombieland (feat Quinn) 4251317097
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Message(#)Rencontre à Zombieland (feat Quinn) EmptyMer 15 Sep - 16:57

Helen.
Non, Hélène.

Hélène, à la française. Ça ne fait absolument aucun doute. Cette langue vivante a été mon tout premier choix pour la rentrée en septième année - celle où les élèves découvrent enfin le vaste monde du plurilinguisme, et un vrai coup de cœur à l'époque. Mes cours sont loin désormais, cependant, certains souvenirs restent gravés dans ma mémoire de jeune quarantenaire. Du vocabulaire, des expressions, quelques règles de phonétique et surtout, un accent marqué, reconnaissable entre mille. Celui de mon professeur favori.

« Hélène. » Je répète avec un petit hochement de tête entendu, en espérant ne pas avoir trop écorché son prénom. J'ai conscience que cette considération peut sembler futile face aux innombrables dangers auxquels on est tous confrontés aujourd'hui, mais à mon sens, c'est précisément là que commence le respect des autres. De plus, je me trouve bien placée pour reconnaître que la prononciation, c'est important. Rien ne me hérisse autant le poil qu'un Quinn transformé en Queen. A une exception près.

La blonde aux traits fatigués me confirme qu'elle est seule, et qu'elle se trouve en ville afin de récupérer des munitions et de la nourriture. Je lance un rapide coup d'œil à mon binôme. Son attention, focalisée sur l'inconnue, reste neutre. C'est le signe qu'il la pense sincère. Dans le cas contraire, ses sourcils se seraient légèrement froncés - sa manière silencieuse de me faire comprendre que je dois rester sur mes gardes.

Hélène se rapproche de moi avec douceur et précaution, comme si elle craignait une mauvaise interprétation de son geste et une réaction immédiate des membres de mon équipe. « Dites, il va continuer à me fixer longtemps ? » Elle s'attend sans doute à ce que je la rassure. C'est pourtant impossible. Pas encore. Il est trop tôt et on en sait trop peu sur elle. Miles est doué, mais pas infaillible. Il faut l'interroger davantage si on veut se faire une meilleure idée de la confiance qu'on peut lui accorder ou non.

« Jusqu'à ce qu'il soit certain que tu ne nous caches rien, oui. C'était son boulot, avant : le comportement humain n'a plus aucun secret pour lui. Ce qui est d'ailleurs très pratique quand on tombe sur des étrangers en pleine expédition. »

Je me sens presque mal de proférer ces menaces sous-jacentes, d'autant que mon instinct me souffle qu'elle est franche avec nous. Je n'en laisse néanmoins rien paraître. C'est la règle. Se montrer un peu durs au départ est indispensable à la survie de notre communauté. On a déjà beaucoup trop souffert de ce manque de méfiance, au point d'être passés à rien de l'annihilation totale à cause de nouvelles recrues aux desseins meurtriers.

« Ça fait longtemps que t'es seule ? Brisbane était une ville de presque deux millions et demi d'habitants. Avec tous les rôdeurs qui errent ici, je suis étonnée que tu sois encore en vie sans personne pour couvrir tes arrières quand tu dois sortir te ravitailler. »

Pas si improbable que ça en réalité, bien que cette prouesse demande effectivement de bonnes qualités de survie, compte tenu du nombre de morts-vivants regroupés un peu partout dans l'ancienne métropole. Pour moi, c'est une façon comme une autre de la forcer à se confier sur son quotidien et sur son mode de fonctionnement. En tout état de cause, ce n'est pas en gardant le silence qu'elle se verra proposer une place sur notre bateau, direction Coochie.


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Message(#)Rencontre à Zombieland (feat Quinn) EmptyLun 20 Sep - 13:25

Rencontre à Zombieland
Est-ce qu’Hélène avait peur ? Oui et non. Bien évidemment car elle était entourée de zombies mais au moins non, car en ce moment même, elle n’était plus seule. Même si elle sentait un brin de méfiance dans l’air.
La jeune femme et elle-même s’était présenté et l’autre blonde avait répété son prénom comme pour bien l’imprégner. Cela avait un peu surpris la française mais il est vrai que son prénom avait son équivalent en anglais. Cela ne la gênait pas spécialement d’entendre un accent quand on l’appelait, cela prouvait qu’on la prenait au sérieux et non comme la petite touriste qui vient étudier des étoiles. Hélène eut un petit moment de nostalgie en repensant à son travail. Mais elle se ramena bien vite à la réalité. Ce n’était pas le moment de rêvasser. Elle avait fait preuve de gentillesse en révélant tout de même quelque chose d’important, à savoir qu’elle était seule et pourtant, on n’avait pas l’air du lui faire confiance. En soit, cela pouvait se comprendre mais tout de même. La française avait même essayé de comprendre quand cela allait s’arrêter mais elle n’avait eu que des propos presque menaçants cachés. Elle arqua les sourcils de surprise et elle doit bien s’avouer, d’incompréhension.

C’est vrai que je fais tellement peur, j’avais oublié. Surtout sans munitions et sous nutri. En plus d’être seule, pensa-t-elle.

- Bien sûr, c’est moi qui fais peur, maugréa-t-elle dans sa barbe, tout bas pour que personne n'entende en s’éloignant de Quinn. Je suis toute seule et eux, tout une troupe mais je suis le danger.

Après avoir repris une distance normale, ne sait-on jamais pour eux, Hélène croisa les bras d’énervement. Ses nerfs étaient en train de tirer sur la corde mais elle écouta tout de même sa compatriote féminine.

- Oui, je suis là depuis le début. Je n’ai pas toujours été seule mais on sait ce qu’il se passe dans ce genre de situation. Et puis, j’ai toujours été une hermite aimant la nuit.

Est-ce qu’Hélène allait donner plus de détails ? Elle n’en n’était pas sûre. Après tout, elle leur avait dit pas mal de choses sur elle mais la blonde elle-même n’avait quasiment rien dit sur elle et son groupe. Et puis, à quoi cela avait servi jusqu’à présent. Malgré toute sa bonne volonté, on voyait en elle, encore une méchante. Depuis le début, la française subissait un entretien, elle voulait changer la donne.

- Par contre, vous, je ne vous ai jamais vu. Vous êtes qui ?

Ça suffisait les questions. Après tout, une confiance, ça va dans les deux sens. Et pour le moment, à part, la surveillait du regard et la questionnait de toute part, le groupe était encore inconnu pour elle. Surtout, qu’Hélène est toute seule contrairement à eux et ils devraient peut-être s’en rappeler.
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Message(#)Rencontre à Zombieland (feat Quinn) EmptyDim 10 Oct - 9:24

Je crois avoir posé la question de trop. Hélène devient réfractaire, sa méfiance se changeant en agacement manifeste sous nos regards attentifs. Alors que notre nouvelle rencontre esquisse quelques pas au hasard dans la vaste pièce recouverte de poussière en marmonnant pour elle-même, Miles rapproche sa paume droite du holster rattaché à sa ceinture. Je sais qu'il ne dégainera qu'en cas de réelle menace, mais il est normal qu'il se prépare à toute éventualité. Sous-estimer une étrangère, même si elle est seule contre quatre, serait dangereux. De toute évidence, Hélène est loin de manquer de compétences dans le domaine de la survie. Sinon, comment pourrait-elle être là aujourd'hui ?

La jeune blonde semble finalement laisser son exaspération de côté : les bras croisés contre sa poitrine, elle précise qu'elle se trouve à Brisbane depuis le début de cette épidémie mortelle, mais qu'elle n'a pas toujours été seule. Ses mots ne laissent aucun doute quant au sort réservé à ceux qui se sont un jour trouvé en sa compagnie. Je pince les lèvres et hoche la tête, compréhensive. Impossible de ne pas compatir. On est tous passés par là, et on le fera encore. Jusqu'à ce que notre propre tour vienne.

Hélène n'a pas la langue dans sa poche, ni la volonté de se laisser faire sous prétexte de son infériorité numérique. L'instant suivant, elle renverse la situation, devenant celle qui interroge. Déterminée à ne pas flancher, elle rive ses prunelles aux miennes, attendant que je lui offre la réponse qu'elle exige. Je lance un coup d'œil à Miles. Tu en as assez ? Il acquiesce d'un lent mouvement, presque imperceptible, me confirmant son aval pour la prochaine étape. Bien qu'il continuera tout de même sa surveillance rapprochée, cela me donnera l'occasion de nouer un premier lien avec la française.

« On ne vit pas ici. Le centre-ville grouille bien trop de rôdeurs. » Je pousse un soupir et me rapproche de l'inconnue avec douceur - je la sens sur ses gardes. « On vient seulement pour se ravitailler. Pour récupérer ce qu'on ne peut pas produire chez nous. »

En toute logique, cette dernière phrase devrait la faire réagir. Seuls ceux qui sont bien installés peuvent se permettre de produire quoi que ce soit. En l'occurrence, de l'eau ou encore de la nourriture. Néanmoins, il reste des articles de première nécessité que l'on ne peut pas faire nous-mêmes et qui justifient nos sorties, tels que ces fameux médicaments pour lesquels notre quatuor s'est déplacé ce jour, et dont Jack a besoin afin de soigner les membres de notre communauté.

Consciente que ces bribes d'informations ne suffiront pas à mon interlocutrice, je continue sur ma lancée. Si on veut qu'elle nous accompagne, il faut la convaincre que c'est sa meilleure option.

« Écoute, on vient d'un groupe qui fonctionne bien. On a du monde, un lieu entièrement sécurisé, l'eau courante, nos propres cultures… Et il est évident que tu manques de tout. Sans compter la solitude avec laquelle tu vis au quotidien. Ça devient écrasant, à la longue, non ? » Question rhétorique. Les mains sur les hanches, j'accroche son regard, essayant de faire passer dans cet échange toute la sincérité de ma proposition. « Viens avec nous, Hélène. »

Mais pour quelle raison nous ferait-elle confiance après une telle attitude de notre part ? « Je suis désolée si on s'est montrés plutôt... froids au premier abord. On se doit d'être très prudents. Ouvrir nos portes à des étrangers est un risque immense. Et comme tu l'auras compris, on a beaucoup à perdre. » Un voile sombre passe devant mes yeux, couplé d'un pincement au cœur. « Si tu acceptes, je te fais la promesse que tu ne le regretteras pas. Si tu refuses… on te laissera le maximum de vivres qu'on pourra avant de te souhaiter bonne chance et de repartir. »

Je hausse les épaules en un geste d'impuissance. J'espère vraiment ne pas en arriver là.


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Message(#)Rencontre à Zombieland (feat Quinn) EmptyMer 27 Oct - 9:34

Rencontre à Zombieland
Surement que la frustration d’Hélène commençait à se voir car Quinn commençait à vouloir donner des informations. Enfin. La blonde parla des rodeurs qui se baladaient en ville. Hélène le savait bien mais elle n’était plus à un moment comme ça. Puis, elle aurait pu ne pas le savoir. Enfin, elle y habite. Presque. La française savait ce qu’il se passait mais elle continuait d’écouter. Elle hocha la tête pour montrer qu’elle écoutait Quinn. Quand, une phrase retient son attention. Quelque chose qu'ils ne peuvent pas produire chez eux. Elle leva un sourcil.

- Chez vous ?

Comme ça, ils n’habitaient pas par ici. Cela expliqua pourquoi Hélène ne les avaient jamais vu. Cela pouvait arriver car elle évitait de sortir trop souvent mais tout de même tout un groupe, ça serait vu avant. Bon, maintenant, il y avait une explication. Surtout que sa camarade blonde continuait de donner des informations. On avançait, c’était bien ça. Mais Hélène resta stoïque, ne sait-on jamais. Elle écoutait Quinn lui parler d’un endroit où il y avait de l’eau courante, de la sécurité, du monde. La question de la blonde heurta la française. Elle détourna les yeux, nostalgique. Oui, la solitude fait mal. Mais elle ne pouvait pas pleurer. Cependant, la proposition lui fit relever la tête. Venir avec eux ? Hélène ouvrit la bouche mais du coin de l’œil, elle vit ce mec qui n’arrêtait pas de la dévisager. Quinn semblait avoir compris le ressentiment de la blonde car elle s’excusa et donna des explications sur le pourquoi ils étaient vigilants. Hélène soupira. Elle réfléchissait. Elle avait le choix. Suivre un groupe qui avait été très, un peu trop, vigilants avec elle mais avec raison, après tout, il y a pleins de zombies à l’extérieur, soit elle restait là, seule, certes avec des vivres mais seule. Et peut-être que la solitude commençait à lui peser sur la poitrine. Elle regarda l’homme puis ensuite la blonde. Elle inspira profondément et après quelques secondes de réflexions, donna sa réponse.

- C’est d’accord. Je vous suis. Mais plus de regards noirs dans ma direction.

Elle avait fait la part de pour et de contre. Après tout, c’était très embêtant leur interrogatoire mais après explication, ils étaient un peu obligés. Et puis, si elle est avec eux, ils arrêteront. Et de l’autre côté, il y avait sa solitude et sa faim en plus, d’une déprime qu’Hélène commençait à avoir. Elle devait voir du monde. Et être en sécurité. C’était même trop beau pour être vrai. Comme la fin d’un cauchemar. Hélène inspira profondément et essuya une larme qui s’était échappé, montrant sa fatigue mentale et le fait que la proposition avait fait mouche.

- C’est par où ? Je vous suis.

Puis, elle s’arrêta un moment avant de continuer.

- Vous avez déjà tout ou je dois aider à faire quelque chose ? Pour montrer que ma bonne foi et que je suis réellement gentille.

Pour la fin de la phrase, la française avait élevé la voix pour que l’homme puisse l’entendre. Comme une remarque sans le regarder. Mais Hélène était sûre qu’il avait compris que la phrase et l’élèvement de la voix s’adressait à lui plus qu’à sa camarade, qui elle, avait l’air plus sympathique. C’est vraiment dommage qu'il soit si borné parce que vraiment, il était pas mal. Ou alors, Hélène devrait revoir ses critères après tant de temps passé seule entouré de zombies. Enfin, pour le moment, elle avait enfin trouvé d’autres personnes et elle allait être en sécurité. Bientôt. Elle pouvait se calmer un peu.

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Message(#)Rencontre à Zombieland (feat Quinn) EmptyJeu 11 Nov - 11:53

Au moment de mentionner notre chez-nous, et notre capacité à produire certaines choses essentielles à notre survie, une étincelle se met à briller dans les yeux de l'inconnue qui nous dévisage avec un étonnement manifeste sur ses traits. Je l'entends répéter mes mots dans un souffle, comme si elle ne pouvait croire en ce qu'ils impliquent : l'existence d'une communauté sécurisée capable de lui offrir - entre autres choses - un toit solide, de la nourriture, et des soins médicaux en cas de besoin.

Poussée par sa réaction, je continue mes explications sans la quitter du regard. Je me mets facilement à sa place. Elle doit se demander si c'est bien réel ou si notre alléchante proposition dissimule un piège mortel. Fera-t-elle une erreur en acceptant de nous suivre ? Dans le doute, doit-elle refuser et vivre le restant de ses jours sans savoir si elle a eu raison ou tort de nous rembarrer ? Si oui, sera-t-elle capable de ne pas devenir folle en imaginant qu'elle a peut-être manqué son unique vraie chance de rester en vie ?

Tant de questions, si peu de réponses. Je sais ce qu'elle traverse, même si je ne me suis jamais retrouvée à sa place. Je l'ai entendu de bien d'autres personnes que mon équipe et moi avons rencontrées puis ramenées sur l'île dans des circonstances similaires à celles d'Hélène. Une fois rassurés sur nos intentions envers eux, tous ces gens n'ont pas hésité à se confier, à nous dire combien ils ont eu peur d'avoir signé leur arrêt de mort mais que, malgré tout, le jeu en valait la chandelle. Parce qu'ils n'avaient plus rien.

Le silence plane un instant alors que notre inconnue du jour se laisse l'opportunité de réfléchir. J'attends sans montrer le moindre signe d'impatience, au même titre que mes collègues. Je comprends les enjeux. Presser Hélène reviendrait à la braquer, et à faire monter d'un cran sa suspicion envers nous. Quand elle acquiesce enfin, un sourire étire mes lèvres, qui ne fait que s'élargir face à sa remarque visant clairement Miles.

« Il n'a plus aucune raison de t'en lancer, maintenant. » Je me tourne vers l'intéressé. « Pas vrai, partenaire ? » Mon ton est léger, amusé. A nouveau, je reporte mon attention sur Hélène et me rapproche d'un pas, non sans un air conspirateur, avant de chuchoter. « Sous cette carapace, tu verras qu'il a un cœur en or. »

Ceux qui se donnent la peine d'apprendre à le connaître le savent : il n'est qu'une montagne de rochers sous laquelle se dissimule un trésor inestimable. Obtenir la confiance de Miles n'est pas chose facile car il reste méfiant de nature, mais une fois qu'il nous l'offre, c'est pareil que de décrocher le gros lot. Par ailleurs, afin de montrer sa propre bonne foi envers Hélène, l'ancien militaire lui adresse un petit signe de tête puis se détourne enfin.

« On a ce qu'on est venus chercher, merci. Il ne reste plus qu'à rentrer. »

Après s'être assurés que la voie est maintenant libre, on s'aventure à nouveau dehors. Hélène récupère son arme, mais Miles ferme la marche en prévention. On progresse à une vitesse raisonnable, tous les sens aux aguets, sans rencontrer aucun problème majeur. Une grosse demi-heure plus tard, on arrive face à notre yacht, amarré au bout de l'ancienne marina. Faith et Steve défont chacun un cordage, sautant ensuite sur le pont, pendant que j'observe l'air ahuri d'Hélène.

« Allez, monte. » Je l'invite avec un petit rire. « Je t'expliquerai en chemin. »

Bientôt, on navigue sur l'océan, Miles à la barre. A ses côtés, Steve scrute les eaux, une paire de jumelles dans les mains et Faith, assise à la table de la cabine principale, commence à faire un inventaire de ce qu'on a récupéré à la pharmacie. Hélène se tient au bastingage. J'avoue que la journée est magnifique. Pour un peu, on se croirait sur une croisière touristique, comme si notre monde n'avait jamais connu l'apocalypse. Je retrouve notre nouvelle arrivante, m'accoudant au garde-corps blanc, et d'un signe du menton, lui indique la silhouette des buildings de Brisbane s'éloignant petit à petit.

« J'imagine que tu n'es pas mécontente de laisser le centre-ville derrière toi… » Je souffle, compatissante. « C'est l'avantage d'être installés sur une île : même si certains rôdeurs peuvent s'échouer sur nos plages, il est beaucoup plus facile de les repérer et de les gérer avant qu'ils n'atteignent l'un d'entre nous. »

En tout état de cause, on ne lésine pas sur la protection à Coochie : entre une surveillance continuelle, de jour comme de nuit, des rondes régulières et des barricades mises en place à différents endroits, aucun accident n'est à déplorer depuis la création du groupe.

« Tu as fait le bon choix en décidant de nous rejoindre. » Je la rassure en un sourire.


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Message(#)Rencontre à Zombieland (feat Quinn) EmptyVen 14 Jan - 11:35

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Est-ce que cela était un piège ? Hélène en était venue à se poser la question. Tout semblait trop beau. Surement était-ce un miracle ou une deuxième chance. Comme elle a bien survécu jusqu’à présent, la blonde avait le droit à un peu de répit. Elle écoutait attentivement l’autre femme blonde en hochant la tête à des moments cruciaux. Hélène ne pouvait pas laisser passer cela. C’était peut-être la chance de sa vie depuis maintenant. Elle ne pouvait l’écarter pour quelques regards en coin. Ce n’était rien comparé à la possibilité de voir du monde, d’avoir de la nourriture plus abondante qu’à présent. Une manière de pouvoir être soignée et se laver plus souvent. Non, Hélène ne pouvait laisser passer ça sans bouger.

Un silence s’était mis en place et Hélène devait réfléchir à présent. Mais comment prendre une autre décisions que celle qui est la plus juste. A savoir aller avec ce groupe. Aller chez eux et pouvoir reprendre une vie presque normale où les zombies ne seraient mentionnés qu’aux départs et aux retour des missions pour ramener diverses choses. Ou diverses personnes comme elle. La blonde avait acquiescé et la seconde avait souris. Faut dire que la française ne se laissait pas faire. Même face à des hommes plus grands et plus fort qu’elle. Ceci dit, cela devait être purement féminin à la chevelure dorée car sa camarade fit de même. Ce qui fit sourire à son tour, Hélène.

Cependant, c’était déjà l’heure du départ, le groupe avait déjà eu tout ce qu’il voulait. Il fallait à présent partir. Ce qui voulait dire, aller à l’extérieur. La française sortit son arme en prévision, pour aider et le groupe partit en direction de leur transport. Un Yatch. Hélène n’en croyait pas ses yeux. Un yatch. Un vrai yatch. Déjà qu’elle n’était jamais montée sur un bateau comme cela là sans zombies, elle ne s’attendait pas à le faire, avec des zombies. Enfin, dans une invasion. Cet étonnement fit rire Quinn, qui l’invita à monter.
L’océan. Tout ce que la solitaire voyais était l’océan. De l’eau à perte de vue. Elle avait l’impression de rêver. Quinn l’a rejoint.

- Effectivement. J’ai presque l’impression de rêver.

Le cœur de la blonde battait à la chamade de bonheur et elle était presque sûre qu’elle avait les larmes aux yeux. Tant d’années à être seule et la voilà, avec d’autres personnes quittant un lieu infecté. C’était un miracle.  Et elle ne s’inquiéta pas de la dernière remarque.

- Après l’aventure que j’ai traversé, quelques rodeurs ne me font pas peur. J’ai l’habitude.

Et puis même, elle ne serait pas seule. Elle ne serait plus seule. Hélène se tourna vers Quinn.

- Merci à vous de m’avoir accepté. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sinon.

En réalité, la française savait. Elle serait encore seule, sale, mal-nourri. Peut-être même qu’elle aurait fini malade, voire mangé toute cru et qu’elle se serait transformée en zombie également. Et qu’elle aurait été tué par une autre personne ou aurait mangé quelqu’un. Cette pensée l’a fit frissonner. N’y pensons plus.

- A une nouveau départ.

Hélène avait chuchoté sa phrase, laissant le bruit extérieur l’étouffer. De toute façon, cette phrase était plus personnelle que collective.

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Message(#)Rencontre à Zombieland (feat Quinn) EmptyDim 16 Jan - 5:41

Face à l'immensité de l'océan qui s'étend à perte de vue devant nous, j'ai moi aussi presque l'impression de me trouver en plein rêve. Pourtant, en tant que l'une des responsables des expéditions, c'est loin d'être la première fois que j'emprunte cette voie maritime entre la communauté de Coochie et la ville abandonnée de Brisbane. Il semble cependant qu'à chaque nouvelle traversée, je repère des changements. Infimes certes, mais bien présents. Sans la main assassine des Hommes, l'écosystème recommence à prospérer sous la surface. Quand j'observe l'étendue d'eau avec les jumelles, je peux apercevoir certaines espèces qui, vingt mois plus tôt encore, étaient éteintes dans cette baie et aux environs. Les humains en sont rendus à la limite de l'extinction pour permettre à la nature de revivre, de reprendre ses droits, de respirer à nouveau. C'est ce que j'ai fini par me dire. C'est ce qui m'aide à voir un tant soit peu de positif dans cette situation des plus apocalyptiques. C'est ce qui m'aide à lui donner un sens.

Je précise à Hélène que nos rivages ne sont pas dénués d'ennemis mangeurs de chairs malgré une sécurité bien assurée. Ce fait ne semble pas la déstabiliser du tout : elle en a vu d'autres. J'acquiesce. Se défendre est indubitablement dans ses cordes sinon, comment aurait-elle pu survivre seule aussi longtemps, en plein cœur d'une ville rongée par la mort ? « On a des patrouilles qui arpentent les plages et éliminent les rôdeurs coincés dans nos pièges. » Je ne lui précise pas qu'elle pourra faire partie de ces équipes si elle en a envie : il y a tellement d'autres choses à faire à Coochie, l'éventail de possibilités est énorme. On a besoin de toute la main d'œuvre possible afin de maintenir à flot et développer une mini-société comme la nôtre dans de telles conditions. Ainsi, je préfère qu'elle ait toutes les cartes en main avant de faire son choix.

Touchée par ce nouveau départ qui s'offre à elle, la française nous remercie encore de l'avoir emmenée, de ne pas l'avoir abandonnée à son sort, là-bas parmi les buildings et ses dangers. J'esquisse un sourire compréhensif. J'ai la chance de ne plus vivre cette peur viscérale. Celle de la solitude, d'un lendemain incertain, du manque de vivres et de munitions. Pour autant, je ne l'ai pas oubliée, et je sais qu'elle restera en moi jusqu'au bout. Quelque part, lointaine, en veille, mais capable de remonter à la surface quand je rencontre des survivants qui en font encore les frais. Des survivants tels qu'Hélène. « On est là pour ça, tu sais. À quoi bon faire partie d'un groupe qui s'en sort bien, si on laisse les personnes que l'on croise mourir ? » Je hausse les épaules avant de reprendre. « On se méfie toujours, parce que malheureusement il y a encore des gens mal intentionnés, et des gens désespérés prêts à n'importe quoi pour assurer leur survie, même tuer. Mais notre but ultime, c'est d'aider un maximum de monde. » En tout cas, c'est de cette façon que je vois les choses, et je sais que beaucoup, parmi nous, partagent ce point de vue. Même Miles qui, d'un premier abord, semble indiquer le contraire. Il n'est pas devenu mon partenaire de missions par pur hasard.

Le silence finit par nous envelopper, et chacune se perd dans ses pensées, le regard sur l'horizon. J'abandonne Hélène un instant afin de faire le tour de mon équipe. Très vite, les contours de Coochie se dessinent, et en une poignée de minutes supplémentaires, le yacht accoste à son emplacement habituel et on débarque enfin, retrouvant la Terre ferme. Tout autour, c'est l'effervescence. Les habitants se croisent, discutent, plaisantent, et s'activent. En un mot : les lieux sont pleins de vie. Je me tourne vers Faith qui porte le sac rempli de matériel et de médicaments récupérés à la pharmacie. « Je te laisse apporter ça à Jack ? » L'intéressée hoche la tête puis s'éloigne. Steve et Miles ne tardent pas à en faire de même, me laissant avec Hélène. Ils savent que je tiens à être celle qui l'accompagnera pour ses premiers pas à Coochie.

« On y va ? » Je lui demande d'un air enthousiaste. On marche côte à côte alors que je la guide vers notre première destination, l'étape indispensable au retour d'une expédition. « On va d'abord rejoindre l'armurerie où on déposera nos armes à feu. Elles sont interdites sur l'île, question de sécurité. » J'imagine qu'Hélène n'aura pas de difficulté à comprendre ce point. « Ensuite, c'est à toi de me dire ce que tu as envie de faire. Je peux te faire faire le tour de Coochie et te montrer nos différentes installations, ou on peut remettre ça à plus tard si tu préfères rester tranquille. » Combien de jours, de semaines, de mois a-t-elle passé, toujours sur ses gardes, sans avoir eu une vraie nuit de sommeil ? Peut-être est-elle épuisée. Peut-être a-t-elle faim, ou simplement envie d'une bonne douche. La visite guidée peut attendre. « J'ai une chambre libre à la maison. Si ça te va, tu peux rester chez moi les premiers temps. » Je lui propose. Inutile de préciser que c'est autant par sollicitude que pour garder un petit œil sur elle jusqu'à ce que je sois certaine qu'elle ne cache pas de terribles desseins. J'ai envie de lui faire confiance dès maintenant, mais je ne dois pas oublier qu'on vient de la rencontrer. La moindre erreur pourrait nous coûter cher.

Un sourire enjoué étire mes lèvres. « Alors, dis-moi, c'est quoi la suite du programme ? » Quel que soit son choix, je m'y plierai. Elle ne mérite rien de moins que la paix et la tranquillité après les horreurs qu'elle a vécues seule, dehors. Mais aujourd'hui, c'est terminé, je songe, heureuse qu'on ait pu lui venir en aide et ainsi, mettre un terme à son enfer.


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Message(#)Rencontre à Zombieland (feat Quinn) EmptyJeu 3 Fév - 7:29

Rencontre à Zombieland
La mer, l’océan bleu ; paisible, le vent dans les cheveux et un brin de soleil sur sa peau. En fermant les yeux, Hélène aurait presque pu penser à des vacances. A la belle vie, là où zombies et apocalypses n’existent pas. Juste un beau bateau, des compagnons de route et la liberté ; la vie parfaite en soi. Mais il fallait revenir au présent et accepter la réalité en face. La blonde était sur un yacht, accompagnés de personnes qui venaient de la sauver en soit, d’une vie de galère, de malnutrition et de panique quotidienne. A la fin de ce voyage, elle finirait sur une île certes protégé mais justement, surveillée car des zombies rodaient. D’ailleurs, Quinn confirma ce fait.

- Donc peu de chance d’en voir un vivant. Enfin, je me comprends.

Hélène était fatiguée. Aussi bien physiquement que mentalement. C’était peut-être pour cela qu’elle était à fleur de peau et qu’elle avait eu mauvais caractère dès lors qu’elle avait rencontré le groupe précédemment. Enfin, peut-être que le fait qu’il l’avait pris pour une ennemie était aussi de la partie. Mais tout cela était derrière elle. A présent, elle allait être bien. Mais la fatigue restait là.

Hélène les avait remerciés et cela était tout à fait légitime. Cela aurait presque pu être malpoli pour le cas contraire. Mais sa compagne blonde dégagea ses remerciements d’un coup de parole comme si cela était normal. Ce qu’il l’était. Mais l’ancienne astrophysicienne appréciait le geste. Elle acquiesça.

- Malheureusement, des personnes malhonnêtes seront toujours présente. Même en plein temps comme celui que nous vivons.

Hélène retourna son regard vers l’océan. Mais elle finit par voir un bout de terre qui devient de plus en plus grand. La blonde sut que c’était là où on l’emmenait. Quelque temps après, elle posa le pied sur cette île toute nouvelle pour elle. Hélène attendit Quinn qui semblait donner des instructions. En attendant, elle observa les emplacements et les barricades. C’était impressionnant et en même temps, cela imposait la sécurité. La blonde aurait presque pu plaindre les futurs et anciens zombies qui voudront se frotter à cette infrastructure.

Enfin, Quinn lui parla et proposa à l’ancienne astrophysicienne un programme. D’abord l’armurerie où elle devra dire au revoir à son arme. Cela lui brisa presque le cœur. Son arme était la chose la plus proche auquel elle s’était liée. Puis, une visite guidée qui était bien ou un moment de paresse. La première option était vraiment très tentante mais le soulagement de ne plus être constamment en stress contre les zombies donna une énorme envie de dormir à Hélène. Le fait que la jeune femme lui proposa une chambre chez elle étonna la française.

- Je ne voudrais pas déranger.

Mais il était vrai qu’une nuit de sommeil, même quelques heures, aurait été magnifique. Avec un sourire aux lèvres, Quinn lui demanda le reste du programme. Hélène aurait pu tout faire. Elle était curieuse de cette île, de ‘’Coochie’’. Mais Morphée l’appelait dangereusement depuis qu’elle n’était en danger de mort à chaque instant.

- La visite guidée est bien. Hélène hésita avant de prendre son courage à deux mains. Mais j’aimerais pouvoir me poser. Me reposer en réalité. Si cela ne dérange pas. Puis, je serais là pour tout aide demandée. J’ai de l’expérience.

Ce dernier point fit rire la blonde. Cela cachera peut-être ses cernes. Un peu. Bon, on lui avait proposé une chambre alors, elle allait suivre la personne qui va l’héberger et essayer de ne pas sauter sur le lit. Peine perdue. Hélène n’a peut-être plus 5ans mais en ce moment, elle mangerait quelqu’un pour sauter dans un lit bien moelleux. Et enfin, s’endormir sans crainte. Rejoindre Morphée et son royaume. Enfin de la tranquillité. Au moins, pour quelques heures. De vraies heures de sommeil. Quelle belle vie qui commençait pour elle. Un renouveau. Un vrai renouveau. Sans zombies et danger, juste, du rêve et de l’apaisement.  

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