| | | (#)Mar 27 Juil 2021 - 21:41 | |
| Si May avait pensé qu’elle se retrouverait entre un forgerons habillé de ce qu’elle qualifierait de la toile de jute et un palefrenier vêtu d’un collant à la Peter Pan, elle n’y aurait jamais cru. Et pourtant, depuis presque heure, elle se retrouvait, à observer tout ce spectacle qui l’entourait et en réalité, elle s’était surprise à aimer ça. Elle trouvait intéressant les techniques utilisées au Moyen Age et était vraiment fascinée par toutes les vieilles méthodes et surtout, cette impression que tout était bien plus efficace que ce qu’on pouvait faire aujourd’hui avec les machines. Marius avait, finalement eut une excellente idée en assurant à la blonde qu’elle ne regretterait pas de venir voir tous ces artisans d’antan. Elle avait un peu freiné les quatre fers avec cette proposition, de la part de son meilleur ami, mais elle avait fini par accepter, se disant que passer quelques temps avec lui ne lui ferait pas de mal. Si elle avait régulièrement de ses nouvelles, à coups de sms et quelques coup de fil, elle n’avait pour autant pas vu son ami depuis un bon moment et il était temps de recharger les batteries. Elle savait qu’il n’était pas au top de sa forme et depuis qu’ils s’étaient retrouvés, ni l’un ni l’autre n’avait réellement abordé les sujets qui fâchent : Colleen pour Marius et en ce qui concerne May : son travail qu’elle n’a plus et tout récemment, le mariage annoncé de Norman. Elle ne lui avait pas fait part de ce dernier détail, se demandant si Marius lui-même était au courant, s’il allait en parler ou non. Elle connaissait bien la place délicate qu’il occupait entre eux deux et elle se doutait que même s’il avait possession de l’information, il n’en toucherait pas un mot à May. Ce qu’elle pourrait lui reprocher et en même temps, elle lui devait tant. Elle qui aimerait parfois qu’il se positionne davantage de son côté plutôt que de garder une neutralité parfaite dans ce combat mené depuis quelques années, mais au moins, elle ne pouvait pas lui reprocher de se mettre du côté de Norman. Concernant son travail, elle avait bien informé Marius qu'elle n'avait plus de contrat pour ROA et qu'il était à présent hors de question de retourner travailler pour la télévision, elle avait fait part de sa déception, de tous les sacrifices qu'elle avait fait pour en arriver jusque là et finalement se voir les portes de son rêves se fermer devant elle, alors qu'elle venait tout juste d'y arriver.
« Venez Madame, approchez. » May compris rapidement que celui qui s’auto déterminait, le cuisinier du roi s’adressait à elle. « J’ai besoin d’assistance pour faire ce pain. » et la voilà qui se retrouve le bras tout enfariné, attirée dans les bras du cuisinier boulanger qui façonnait son pain pour le servir au prochain banquet du roi. La blonde, sous le regard amusé de son ami, se retrouvait à plonger ses mains dans un pétrin. « Le roi compte sur vous, il aime le pain moelleux et une mie bien aérée. » et le chrono se lança, la voilà obligée de pétrir une pâte pendant plusieurs longues minutes, ici pas de robot pour mélanger les ingrédients et incorporer l’air dans la pâte. « Tenez-vous, au lieu de la regarder, venez lui plutôt en aide ! » Marius devait aussi passer de l’autre côté de la barrière pour s’y mettre. « Nous voilà dans un beau pétrin. » la blonde laissa échapper un rire nerveux, n’ayant jamais vraiment eut à mettre la main à la pâte, littéralement. C’était bien la première fois qu’elle se laisser prendre au jeu.
@Marius Warren |
| | | | (#)Dim 1 Aoû 2021 - 10:14 | |
| Proposer à May de se joindre à toi pour venir faire un tour au festival médiéval n’avait peut-être pas été ta meilleure idée de lieu de rencontre. Mais cela faisait plusieurs jours que tu voulais aller y faire un tour pour voir si ces artisans ne pouvaient pas te donner des idées de projet pour tes élèves ou alors simplement te faire découvrir de nouvelles formes d’art qui t’étaient inconnues. Parce que tu l’avouais sans mal, le Moyen-Age n’était pas la période artistique que tu connaissais le mieux. May n’était sans doute pas le choix le plus évident toutefois, cela faisait plusieurs mois que tu ne l’avais pas vue et il était temps de remédier à cela surtout après les dernières nouvelles que tu avais apprises. Tu avais dû te montrer convainquant mais elle avait fini par accepter de t’accompagner. Il ne fallait pas être un génie pour voir qu’elle n’était pas convaincue du tout du spectacle à son arrivée sur les lieux mais petit à petit, de stand en stand, elle semblait apprécier les lieux et leur diversité. Tu ne pouvais t’empêcher de sourire en voyant May au milieu de tous ces gens déguisés pour l’occasion. Vous faisiez un peu tâche tous les deux mais qu’importe, vous étiez là pour vous changer les idées et c’était ce que vous faisiez. Aucun de vous n’avait abordé les sujets qui vous tourmentaient en ce moment. Ta séparation avec Colleen était ton principal tourment ces dernières semaines et à vrai dire, tu n’avais pas grand chose à dire de plus sur ce sujet que ce que tu avais déjà communiqué à May par message. En parler ne servait à rien, il fallait désormais que tu acceptes et que tu laisses le temps faire les choses pour que la blessure puisse devenir moins violente si c’était possible. May de son côté avait perdu son travail et t’avait assuré ne plus vouloir retourner vers la télévision. Quand on connaissait le nombre de sacrifices qu’elle avait fait pour ce boulot, tu avais été furieux d’apprendre la manière dont ils l’avaient traitée mais aussi secrètement ravie de l’entendre dire cela car tu n’avais pu t’empêcher de penser que ton amie pourrait désormais évoluer dans un monde plus sein. Le monde de la télévision, tu avais donné ces dernières années avec May puis ensuite avec Colleen, tu ne voulais plus en entendre parler. Et puis il y avait le mariage de Norman mais ça, c’était un sujet que tu n’aborderas pas avec May si elle ne le met pas elle-même sur la table.
Marchant à travers les différents stands des artisans, tu prenais le temps de bien observer leur art et c’est pendant que tu écoutais une femme détailler sa recette de confiture à l’ancienne que May se fit alpaguer par un boulanger. « Venez Madame, approchez. J’ai besoin d’assistance pour faire ce pain. Le roi compte sur vous, il aime le pain moelleux et une mie bien aérée. » Tu te retournes pour voir May se faire attraper le bras et être mise devant une table où elle va devoir faire du pain pour le roi. Un sourire amusé se dessine naturellement sur ton visage alors que le boulanger lance le chrono et que May semble perdue. Tu ne peux t’empêcher de sortir ton téléphone pour immortaliser le moment mais bientôt c’est toi qui te retrouves pris à parti : « Tenez-vous, au lieu de la regarder, venez lui plutôt en aide ! » Te résignant à ton sort, tu passais de l’autre côté de la barrière et tu rejoignais May. Tu n’avais jamais vraiment aimé te salir ou faire des activités manuelles mais là tu n’avais pas le choix et puis cela n’allait pas te tuer après tout. « Nous voilà dans un beau pétrin. » Au rire nerveux de May, tu compris qu’elle ne savait pas beaucoup plus que toi ce qu’il fallait que vous fassiez de ce pain. Tu retroussais donc tes manches avant de dire : « Beau jeu de mots Glitters. » Parce que c’était bien trouvé et qu’il fallait le souligner. « Je ne suis pas plus boulanger que toi mais … Nous avons un peu d’aide ! » Devant vous se trouvait une recette. Elle était plus que basique mais vous pouviez au moins vous baser sur ça et espérer le meilleur. « Allez, commençons par mélanger les quelques ingrédients on aura tout le temps de pétrir la pâte plus tard. » Tu passais les ingrédients à May pour qu’elle les mettes dans le bol. Tout avait été pré-mesuré, c’était bien plus simple ainsi. Profitant de l’occasion, tu lui demandais : « Tu sais ce que tu veux faire maintenant que la télévision c’est terminé pour toi ? » C’était quelque chose qui t’intriguait parce que tu avais tellement associé May à ce boulot toutes ces années que tu ne savais même pas si elle avait envisagé autre chose à un moment ou à un autre de sa vie.
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| | | | (#)Ven 27 Aoû 2021 - 18:32 | |
| Marius se réjouit déjà de voir May en pleine action dans une activité qu’elle est loin de pratiquer dans son quotidien. Bien plus adepte d’aller chercher son pain en super marché, même pas en boulangerie d’ailleurs. Mais il n’a pas fallu bien longtemps avant qu’il n’ait à la rejoindre, pour s’y mettre lui aussi. La Glitters se fait d’ailleurs une joie de ne plus être seule dans sa galère et que son ami la soutienne. Et contre toute attente, la sensation de toucher une pate à pain ne lui était pas totalement désagréable. En voie pour trouver sa nouvelle carrière professionnelle ? On n’y était pas encore. Pour dix minutes, ça allait, pour dix ans, même pas en rêve. « Je ne suis pas plus boulanger que toi mais … Nous avons un peu d’aide ! » et les voilà à être au milieu d’un spectacle vivant, sous les yeux curieux des autres passants. Certains auraient sans doute voulu s’y mettre aussi, qu’ils attendent leur tour. Pour le moment, c’était aux deux amis d’avoir le privilège de cuisiner pour « le roi ». « Allez, commençons par mélanger les quelques ingrédients on aura tout le temps de pétrir la pâte plus tard. » Marius prend les choses en main en donnant à May les ingrédients nécessaires pour poursuivre la recette, comme toujours, c’était lui le chef d’orchestre et il savait sans doute mieux s’y prendre qu’elle. « Tu sais ce que tu veux faire maintenant que la télévision c’est terminé pour toi ? » « J’ai trouvé ma voie, ça ne se voit pas ? » qu’elle plaisante, la Glitters, surtout pour gagner du temps, parce qu’effectivement, ce qui lui faisait terriblement peur, c’était bien de ne pas savoir de quoi allait être fait son avenir. Par fierté avant tout, elle avait préféré tourner le dos au monde du petit écran alors qu’elle aurait tout fait pour y rester, elle avait tenté, donné de sa personne, en vain. « Un sourire ? » leur lance celui qui semble être le photographe de l’événement, prêt à immortaliser cet instant. Elle se redresse, fait un large sourire qui semble être sincère tout en posant à côté de Marius. « Celle-ci, je la veux. » fit-elle en poursuivant la tâche qu’elle exécutait avec sérieux. Et pour en revenir à la question de Marius, elle ne fuyait pas et n’avait pas l’intention de la mettre de côté, mais elle semblait toujours en réflexion. « Je sais pas tellement de quoi je suis réellement capable. » serait-ce là, un aveux ? Une faiblesse glissée entre ses lèvres. « Je sais au mois ce que je ne veux pas. » impossible pour elle de se retrouver à servir des clients dans un bar ou un restaurant, impossible pour elle de faire la caissière dans un super marché ou dans une station essence encore moins possible de laver des chambres d'hôtel ... May n’avait pas de grandes ambitions, elle n’avait pas d’idée, aucune idée de la voie qui la brancherait réellement pour autant. « Ça a toujours été ma rage de vivre. » ça, la télévision, plus que tout autre chose. A ses dépens. Prise en trahison par son propre rêve. « Où est-ce que tu me verrais faire ma place ? » la question était serieuse, bien que la situation ne s’y prêtait sans doute pas, May avait de la farine, de l’eau et de l’huile collé au bout des doigts.
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| | | | (#)Mar 7 Sep 2021 - 1:41 | |
| Les travaux manuels, cela n’avait jamais été ton truc ni celui de May. Vous retrouver à faire du pain au milieu de ces stands artisanaux du Moyen Age, c’était vraiment une situation rare. Mais tu aimais cuisiner alors tu décidais de te prendre au jeu et d’aider ton amie car après tout, vous deviez nourrir le roi ! Il n’était pas question cependant de passer l’après-midi à faire du pain sans aborder quelques sujets sérieux. Tu ne doutais pas que May mourait d’envie de te poser quelques questions sur Colleen mais elle ne l’avait pas encore fait alors tu décidais de lancer les hostilités en abordant le sujet de son boulot. Tu avait essayé de la soutenir au mieux quand elle avait appris que Race of Australia se déroulerait sans elle cette année mais quelque chose te disait que tu aurais certainement pu faire mieux. « J’ai trouvé ma voie, ça ne se voit pas ? » Tu ne peux t’empêcher d’échapper un petit rire à ces paroles parce que vraiment, s’il y a une chose que May ne sera pas, c’est boulangère et certainement parce qu’elle devra se lever aux aurores le matin et se salir les mains pour une reconnaissance qui n’avait rien à voir à ce que la télévision pouvait lui apporter. Mais derrière sa question se cachait une pointe d’anxiété alors tu décidais de répondre sur le ton de l’humour : « Si tu ouvres ta boulangerie, tu sais que je serai ton premier client. » Même si son pain était immangeable, il ne pouvait en être autrement, tu soutiendras toujours May coute que coute. Il serait plus simple pour toi de la soutenir dans ce projet que dans celui qu’elle avait entretenu avec la télévision mais désormais il n’en était plus question. « Un sourire ? » Le gérant du stand te fit sortir de tes pensées et tu te mis aux côtés de May pour prendre une photo. Tu n’étais pas très photogénique mais cela te ferait une photo récente avec ta meilleure amie pour remplir les cadres vides laissés par la disparition de Colleen de ta vie. « Celle-ci, je la veux. » Tu hoches la tête en disant : « Moi de même, ce sera un bon souvenir. » Car tu n’en doutais pas, l’après-midi allait être bonne et te mettre dans des dispositions favorables pour faire face à la soirée solitaire qui t’attendait. Tu te remis à la tâche et avant que tu ne puisses dire quoi que ce soit, May enchaina : « Je sais pas tellement de quoi je suis réellement capable. Je sais au mois ce que je ne veux pas. » Contrairement à ce que May semblait penser, savoir ce que l’on ne voulait pas était déjà un pas très important vers l’avant. Tu disais souvent à tes élèves que savoir ce qu’on ne voulait pas était une façon détournée de faire un choix. Mine de rien, cela réduit les possibilités pour ne laisser que les plus intéressantes. « Ça a toujours été ma rage de vivre. Où est-ce que tu me verrais faire ma place ? » C’était une excellente question à laquelle tu n’avais pas vraiment de réponse. La télévision n’était plus une option mais en même temps, May avait besoin d’un boulot où elle pouvait être admirée pour son travail, un boulot qui lui donnerait cette reconnaissance dont elle avait tellement besoin. Se reconvertir à votre âge ce n’est pas de tout repos mais ce n’est pas impossible. « Tu as bien plus de qualités que tu ne le penses, je suis persuadé que tu n’aurais pas de mal à te faire ta place dans des dizaines de métiers. » Toutefois, la voilure se réduisait si May ne voulait pas se lancer dans de nouvelles études. « Je ne suis pas le meilleur pour les métiers de l’audiovisuel mais tu ferais fureur à la radio je n’en doute pas une seule seconde ! Tu pourrais faire agent de star très probablement, avec ta détermination et ton nez pour les talents de demain, tu ferais fureur. » May aurait fait une excellente avocate mais cette voie-là était sans doute révolue aujourd’hui. « A quel point est-ce que tu veux changer de boulot ? » Finis-tu par lui demander. Car tu n’arrivais pas à l’imaginer s’éloigner trop loin non plus de ce qu’elle avait fait auparavant parce que même si la chaîne pour laquelle elle bossait ne l’avait pas vu son talent, elle en avait à revendre.
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| | | | (#)Sam 18 Sep 2021 - 20:09 | |
| « Si tu ouvres ta boulangerie, tu sais que je serai ton premier client. » et pourquoi pas ouvrir une pâtisserie et faire des cupcakes aussi, tien ? Première concurrente de Camille, ce serait le point ultime de la provocation. Mais May savait très bien, tout comme Marius s’en doutait, qu’elle n’était pas faite pour ça, sur plusieurs points : elle n’avait jamais trouvé un réel plaisir à faire la cuisine, à se salir les mains, à avoir des obligations en terme d’horaires et de planning très millimétré. May avait toujours eu la chance de pouvoir gérer son organisation comme elle le voulait, elle marchait souvent seule, avec des contrats qu’elle décidait d’accepter ou non et toujours à sa façon. Et se mettre en rivalité direct avec Camille était de loin la plus mauvaise idée qu’elle pourrait avoir, pas dans ce domaine, en tout cas. « Sans doute le dernier aussi. » qu’elle s’autorisait, ni elle ni Marius n’étaient sérieux et ne croyait en ce projet. Ici, pétrir la pâte était amusant, l’histoire de quelques minutes, puisqu’ils étaient ensemble, sous les regards amusés des uns et des autres, mais une fois leur tâche accomplie, ce ne serait qu’une belle anecdote à se raconter et avec une photo souvenir en prime. Mais la question était tout de même sérieuse. Qu’est-ce que May serait réellement capable de faire ? A l’heure qu’il est, c’était une question à un million de dollars, dont elle n’avait pas la réponse, trop perdu et surtout bien trop en colère et déçue pour avoir le recul nécessaire pour y répondre. « Tu as bien plus de qualités que tu ne le penses, je suis persuadé que tu n’aurais pas de mal à te faire ta place dans des dizaines de métiers. » Marius avait toujours eu la tête sur les épaules, elle le savait de bon conseil et elle le savait aussi très sincère. Il n’avait jamais manqué à lui faire part de ses inquiétudes, sans pour autant vouloir la bousculer, mais simplement s’assurer que les décisions qu’elle pouvait prendre depuis son plus jeune âge, étaient les bonnes. Il la voyait sans doute depuis bien trop longtemps foncer droit dans le mur et il savait bien que rien ne pouvait arrêter la machine ne marche, le rôle qu’il s’était confié depuis tout ce temps était de préparer la chute, faire en sorte qu’au final, ce soit moins dur à supporter. Elle aurait dû prendre bien plus au sérieux tous ses avertissements, qu’il n’était pas toujours le seul à lui donner. Mais May avait des œillères, trop sûre d’elle ? Ou alors, trop fière pour réussir à se freiner elle-même ? Ou preuve d’un cruel manque de confiance en elle ? Il était peut-être trop tôt pour s’en apercevoir ou simplement, pour l’admettre. En tout cas, elle prenait volontiers ses mots bienveillants et ses compliments. « Je ne suis pas le meilleur pour les métiers de l’audiovisuel mais tu ferais fureur à la radio je n’en doute pas une seule seconde ! Tu pourrais faire agent de star très probablement, avec ta détermination et ton nez pour les talents de demain, tu ferais fureur. » « Je compte vraiment m’éloigner de tout ça… » fit-elle sincèrement, laissant transparaitre dans sa voix la déception qui l’envahissait ces derniers temps. Si May se montrait amère et une fois de plus, si fière, après tout, c’est tout ce qu’elle pensait être qui est remis en cause, jeter sous l’tapis pour cacher la misère. « A quel point est-ce que tu veux changer de boulot ? » était-ce réellement l’endroit, le moment pour aborder de telles questions si sérieuses ? Sous les yeux des curieux, les oreilles peut-être trop attentives ? May s’arrêta un instant de pétrir et regarda son ami, qui était sans doute de toutes les bonnes volontés du monde, mais cette discussion, elle ne souhaitait pas l’avoir à présent. « J’suis prête à remplir tous les tests de personnalité qu’on trouve sur le net pour savoir quel métier me convient le mieux, mais si tu le veux bien, pas ici. » elle regarda tout autour d’eux, pour lui faire comprendre qu’ils se donnaient suffisamment en spectacle. « Aller, je pense que c’est bientôt fini. » qu’elle dit, en haussant la voix, espérant que l’animateur les entende pour les débarrasser de la préparation et c’est d’ailleurs là qu’il s’approcha d’eux pour y voir de plus prêt. « On va pouvoir passer à la poussée. » et voilà qui satisfait la blonde. Quelqu'un prendra sans doute le relai plus tard pour le façonnage et la cuisson. Elle retira ses mains pleines de farine agglutinée et plongea celle-ci dans la bassine d’eau à disposition, qui semblait suffire à se laver les mains. « Joli travail, Damoiselle et Damoiseau. » une révérence et leur petit spectacle pris enfin fin, sous les applaudissements des spectateurs. Elle passa rapidement à nouveau de l’autre côté du bandeau de sécurité et laissa Marius la rejoindre avant de tenter de s’éloigner un peu de la foule. C’était sans doute le moment parfait pour changer de sujet. « Tu as des nouvelles de Colleen ? » chacun son sujet qui fâche. |
| | | | (#)Dim 10 Oct 2021 - 22:57 | |
| « Sans doute le dernier aussi. » Un sourire amusé se dessina sur tes lèvres. Oui, c’était sans doute possible mais avec un peu de formation et beaucoup d’entrainement, la détermination légendaire de May lui ferait sans nul doute acquérir un certain savoir faire. Tu n’y avais pas pensé de suite mais la boulangerie et la pâtisserie, c’était la spécialité de Camille alors c’était sans doute un domaine dans lequel May ne se lancera pas et tu ne pouvais pas lui en tenir rigueur. Tu ne répondis rien et tu continuais à la place à pétrir la pâte. Il était évident que ton manque de musculature au niveau des bras commençait à se faire sentir, tu aurais sans doute dû dire oui aux cours de boxe de Jacob quand il te les avait proposés. Pour continuer sur le sujet de la conversation professionnelle de ton amie, tu lui assurais que tu avais une entière confiance en elle et en ses capacités. Même si elle n’arrivait pas à les voir pour l’instant, May avait de nombreuses qualités. Si elle n’avait que des défauts, elle aurait perdu toutes les personnes de son entourage depuis longtemps. Non, elle possédait de nombreuses qualités mais elle ne s’en rendra compte que quand elle sera un peu moins perdue. Tu ne t’étais vu faire que le métier que tu exerçais. Enfin, tu ne t’étais vu devenir qu’enseignant à l’université et c’était ce que tu étais. Le rêve de May était peut-être tout autre mais ne pas avoir pu le réaliser ou l’avoir touché du doigt brièvement pour se le voir retirer, tu pouvais comprendre qu’elle ne savait plus vraiment où aller. Parce qu’elle te le demandait, tu lui donnais un certain nombre de jobs pour lesquels elle aurait un talent certain mais ils ne semblaient pas l’intéresser. « Je compte vraiment m’éloigner de tout ça… » Sa réponse te surprit, tu ne pouvais le nier. May s’était accrochée pendant si longtemps à ce milieu, il l’avait tellement faite rêvée que tu ne pensais pas l’entendre prononcer ces mots un jour. Et pourtant, cela venait d’arriver … Au départ, tu avais essayé de l’en dissuader, tu avais essayé de la mettre en garde mais May était têtue et n’en faisait qu’à sa tête. C’était quelque chose que tu avais dû accepter avec ton amie. Alors tu l’avais soutenue du mieux que tu pouvais tout en essayant malgré tout de la convaincre de rester sur ses gardes ce qu’elle n’avait pas vraiment fait. « J’suis prête à remplir tous les tests de personnalité qu’on trouve sur le net pour savoir quel métier me convient le mieux, mais si tu le veux bien, pas ici. » Ton but n’était pas de la froisser ou de la forcer à te parler de quoi que ce soit, pas ici alors que vous étiez au milieu de la foule à pétrir du pain. Tu hochais la tête avant de lui dire : « Je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure manière de procéder mais on pourra faire une session si tu le souhaites. » Comme à ton habitude, tu voulais te montrer présent pour elle. Peu importe ce qu’elle choisira finalement, ce n’était pas ça le plus important. « Aller, je pense que c’est bientôt fini. » L’animateur de cette activité ne tarda pas à venir vers vous pour vous dire : « On va pouvoir passer à la poussée. Joli travail, Damoiselle et Damoiseau. » Tu suivis l’exemple de May et tu te rinçais les mains dans la bassine prévue à cet effet. Tu les essuyais ensuite et saluais l’animateur avant que vous ne sortiez de l’atelier pour vous retrouver de nouveau dans l’anonymat de la foule qui visitait les animations. Après quelques secondes de silence, May demanda : « Tu as des nouvelles de Colleen ? » Un soupir s’échappa de tes lèvres alors que tu te tournais vers elle et faisait non de la tête. Tu n’allais pas t’en sortir à si bon compte, tu le savais alors tu proposais à ton amie : « Je t’offre une boisson médiévale pour se remettre de nos émotions ? » Ce serait aussi plus simple de parler de ces sujets un peu plus compliqués à aborder finalement. « Je n’en ai pas et je ne m’attends pas à en avoir. » Dis-tu alors que vous commenciez à faire la queue à un nouveau stand. C’était la dure réalité malheureusement … Colleen avait quitté ta vie et ce serait être idiot que de penser qu’elle allait y refaire une apparition. Tu savais que tu ne tarderas pas à croiser Marylou par contre dans les couloirs de l’université et tu anticipais déjà cette rencontre. « Je n’aurais jamais pu faire le poids par rapport à sa fille, Colleen en a beaucoup souffert et je ne pouvais pas être égoïste. » Laisser partir les être aimés, c’était l’histoire de ta vie. « Je pense que je suis fait pour être seul, il est sans doute temps que je le comprenne. » C’était un constat auquel tu étais arrivé et que tu trouvais plutôt juste quand tu regardais en arrière. Arrivés devant les vendeurs, tu commandais un thé médiéval et une pâtisserie qui t’intriguait avant de laisser May choisir ce qu’elle voulait et de récupérer vos boissons avant de vous asseoir. Une fois assis à une table à l’écart, tu demandais à May : « Tu t’en sors financièrement maintenant que tu n’as plus ton boulot ? » Il fallait que tu poses la question, ne serait-ce que pour être tranquille et pour lui proposer ton aide si nécessaire.
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| | | | (#)Mar 19 Oct 2021 - 2:51 | |
| La blonde et son ami s’étaient éloigné de cette mise en scène pour trouver un peu plus de tranquillité, loin des regards des curieux. Ou plutôt, ils n’étaient plus sous leurs regards amusés. Elle se sentirait du coup plus à l’aise pour aborder des sujets dit sensibles pour elle. Mais en toutes franchises, elle préférait à présent changer de sujet de conversation et l’actualité sentimentale de Marius était, à ses yeux, un très bon sujet pour dériver avec intérêt. « Je t’offre une boisson médiévale pour se remettre de nos émotions ? » proposa-t-il alors aussitôt. Aux grands maux les grands remèdes donc. May hocha la tête, le suivant jusqu’à un stand de ravitaillement, où ils pourraient à nouveau se mettre dans la peau de paysans du Moyen Age en goutant leur hydromelles et autres joyeusetés aux plantes. « Je n’en ai pas et je ne m’attends pas à en avoir. » c’était quand même très étonnant ce revirement de situation si soudain. May ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle avait trouvé le comportement de Colleen très étrange envers Tommy lors du tournage de Race Of Australia, mais on lui avait suffisamment rappelé de ne pas s’en mêlé, qu’elle ne faisait que fantasmer en mettant son nez là où elle n’avait pas à le mettre. Tommy lui était tombé dessus un peu trop rapidement d’ailleurs. Qui sait, peut être était-il dans la combine, lui aussi. Enfin, ces suspicions ne sortiraient pas de la bouche de May, elle se conterait d’en parler avec Sofia pour satisfaire ses besoins de commérages. « Je n’aurais jamais pu faire le poids par rapport à sa fille, Colleen en a beaucoup souffert et je ne pouvais pas être égoïste. » elle écoutait toujours son ami. La blonde se demandant s’il allait encore croiser la gamine à l’université et comment il allait pouvoir gérer ça. Forcément, si elle était amenée à croiser sa route régulièrement, ce n’était pas demain la veille qu’il allait pouvoir passer à autre chose. Colleen allait le hanter encore un bon moment, du moins, jusqu’à ce que la jeune femme quitte l’université. « Je pense que je suis fait pour être seul, il est sans doute temps que je le comprenne. » « Ma foi, on est jamais mieux servie que par soit même.» qu’elle répondit cette fois du tac au tac. « Je crois qu’être célibataire, c’est finalement une des meilleure fin qu’on puisse avoir. » May se pencha sur l’ardoise où figuraient les différents breuvages bien qu’elle n’était pas certaine d’y trouver son bonheur. La curiosité, avant tout, elle opta pour ce qu’on appelait Hypocras. Elle verrait bien de quoi il s’agit réellement lorsqu’elle y aura trempé ses lèvres. « J’veux dire, personne à qui il faille rendre des comptes. Personne sur notre dos. » et personne qui n’attende le soir en rentrant, personne pour prendre des nouvelles chaque jour, pour prendre soin de soi, pour apporter un peu de chaleur humaine et d’attention. Que May arrête de se voiler la face, elle ferait tout pour avoir quelqu’un qui l’attende réellement chaque soir. Seulement, pour ça aussi, elle n’était pas sûre de savoir vraiment comment s’y prendre. Aux vues de tous ses échecs jusqu’à présent. Mais, à vrai dire, elle ne perdait pas espoir et intérieurement, elle savait qu’elle ne finirait pas ses jours seule. Elle suivit son ami, avec sa boisson en main, pour aller s’assoir en face de lui. Elle n’avait pris aucune pâtisserie mais gouterait volonté une bouchée de celle qu’avait pris Marius. Elle savait qu’il ne se vexerait pas pour ça. « Tu t’en sors financièrement maintenant que tu n’as plus ton boulot ? » encore une sujet compliqué pour May Andrews. « Je vais devoir y réfléchir sérieusement. » qu’elle souffle. « J’ai eu de la chance de pouvoir remettre à plat toutes mes dettes après la diffusion de ROA. Mais sans nouveau contrat… » elle gouta enfin sa boisson et fit d’abord une grimace tant c’était surprenant, mais finalement, elle avait l’impression d’apprécier. Ce goût sucré et épicé à la fois ,c’était plutôt réconfortant. « Tu veux gouter ? » qu’elle proposa à son ami en tendant son verre. « C’est surprenant, mais plutôt bon. » qu’elle fit pour le rassurée, consciente que sa mimique ne le mettrait sans doute pas en confiance, puis elle reprit le sujet. « J’ai songé à mettre ma chambre d’ami en location… pour avoir un loyer régulier qui rentre et me permettre de payer les factures. D’ici trois à quatre mois, ça deviendra vraiment difficile, si non… » |
| | | | (#)Mer 29 Déc 2021 - 14:04 | |
| Ce n’était pas étonnant que May aborde le sujet qui fâche. Après tout, elle connaissait Colleen de par la participation de cette dernière à Race of Australia. May n’avait jamais été une grande supportrice de la jeune femme, toujours persuadée que cette dernière avait une histoire avec ton frère. Si tu avais eu des doutes au début, tu avais rapidement compris que ce n’était que ta peur que l’histoire se répète qui parlait. Tu avais réussi à te détacher de ce passé et tu avais été reconnaissant à May de ne pas continuer à semer le doute même si tu ne doutais pas que les siens ne s’étaient pas complètement évaporés. Qu’importe finalement, tu avais été réellement heureux avec Colleen, tu avais retrouvé goût au bonheur et cela n’avait pas été une petite chose pour toi. Devoir lui dire au revoir à cause de sa fille alors que votre relation et l’amour que vous vous portiez étaient au beau fixe, c’était certainement cela le plus dur à accepter. Vos deux boissons dans les mains, vous vous éloigniez un peu de la foule qui arpentait le marché des artisans pour continuer cette discussion dans un endroit plus calme. « Ma foi, on est jamais mieux servie que par soit même. J’veux dire, personne à qui il faille rendre des comptes. Personne sur notre dos. » Un sourire amusé se dessina sur tes lèvres. Tu n’attendais pas une autre réponse de la part de ton amie de toujours. Vous aviez ce trait de caractère en commun avec la jolie blonde, vous aviez toujours été très indépendants. Elle avait raison d’une certaine façon mais en même temps, c’était une vie bien solitaire et May était un animal social qui avait besoin d’être entouré. Toi, c’était moins le cas mais depuis le départ de Colleen, depuis que tu avais repris l’habitude d’avoir quelqu’un à qui raconter ta journée, quelqu’un avec qui partager ton quotidien, ta solitude te pesait énormément. Il allait falloir que tu réapprennes à vivre avec. « Il faut que je me réhabitues c’est tout. Colleen m’a rappelé un certain nombre de choses que j’avais oubliées, revenir en arrière est plus compliqué que prévu. » Dis-tu en haussant les épaules. Tu y arriveras, du moins tu l’espérais. Tu avais toujours survécu aux différentes épreuves que la vie mettait sur ton chemin avec plus ou moins de réussite mais tu y étais arrivé. Il n’y avait pas de raisons que tu n’y arrives pas de nouveau mais cela prendra du temps malheureusement et en attendant, tu ne pouvais que souffrir en silence. Déplaçant un peu le sujet sur ton amie, tu pris des nouvelles de l’état de ses finances qui n’étaient pas au beau fixe et qui n’allaient pas l’être si elle ne trouvait pas de boulot rapidement. « Je vais devoir y réfléchir sérieusement. J’ai eu de la chance de pouvoir remettre à plat toutes mes dettes après la diffusion de ROA. Mais sans nouveau contrat… » Elle n’a pas besoin de terminer sa phrase, vous saviez tous les deux ce qu’elle voulait dire. Tu souris quand elle prit une gorgée de sa boisson au nom improbable et qu’elle fit une petite grimace. « Tu veux gouter ? C’est surprenant, mais plutôt bon. » Secouant légèrement la tête, tu attrapais le verre que te tendait May pour en prendre une gorgée. Tu ne pus échapper toi aussi à la grimace mais étonnamment, une fois la première impression passée, ce n’était pas si mauvais que cela. « Etonnant … J’espère que les gens au Moyen Age buvait autre chose. » Ne pus-tu t’empêcher de dire. « J’ai songé à mettre ma chambre d’ami en location… pour avoir un loyer régulier qui rentre et me permettre de payer les factures. D’ici trois à quatre mois, ça deviendra vraiment difficile, si non… » Tu ne t’attendais pas à ce que May te parle de louer une chambre simplement parce que tu ne l’imaginais pas ouvrir sa maison à un ou une inconnu(e). Mais il fallait avouer que ce n’était pas une mauvaise idée et que cela pourrait la dépanner et lui permettre d’avoir un peu de temps pour trouver autre chose. « C’est une bonne idée, cela te laissera un peu de temps pour réfléchir à ce que tu veux faire ensuite. Tu penses trouver quelqu’un que tu vas supporter ? » Ne pus-tu t’empêcher de demander pour la taquiner un peu avant de prendre une gorgée de ta boisson. « Et si tu as besoin tu sais que tu peux compter sur moi. » Ce serait pour May un dernier recours, tu le savais mais s’il y avait une chose dont tu ne manquais pas, c’était d’argent.
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| | | | (#)Ven 7 Jan 2022 - 2:14 | |
| « Il faut que je me réhabitues c’est tout. Colleen m’a rappelé un certain nombre de choses que j’avais oubliées, revenir en arrière est plus compliqué que prévu. » Ne plus être avec Colleen ne voulait pas pour autant dire qu’il revenait en arrière. « Prend le plutôt comme un pas en avant pour te donner envie de pas reperdre ces habitudes. » peut être que ce serait l’occasion d’arrêter justement d’être un ours qui hiberne plus que de raison et de s’ouvrir un peu plus aux autres. Il passait sans doute à côté de pas mal d’opportunités à rester en retrait comme il pouvait le faire. Un jour, May le brieferait, assez ironique quand on sait comme elle est tant attachée à son passé et que tourner la page est une vraie tannée pour elle. Mais elle est sans doute toujours de meilleurs conseils pour les autres. Les deux amis partagent leur boissons, dans un monde où il est encore bien autorisé d’échanger ses verres sans aucune crainte. A la tête de Marius, il n’était pas certain qu’il soit aussi friand que son ami de la boisson qu’elle avait choisi. « Etonnant … J’espère que les gens au Moyen Age buvait autre chose. » dans doute de l’alcool bien fort, pas sûre que l’eau soit si répandue à l’époque où les maladies devaient décimer des populations. Au moins avec un alcool de pomme de terre ou de maïs, pas de crainte de mourir d’une bactérie, celles de mourir de comas éthyliques par contre… La blonde repris son gobelet aux couleurs de l’évènement et se contentait de reboire une gorgée en réponse. Elle en appréciait le goût des épices. Sur sa lancée des bonnes résolutions ou remise en question de sa vie et de son traintrain quotidien, la blonde émis l’hypothèse de mettre une chambre en location pour pouvoir avoir une source de revenue supplémentaire, sans avoir la pression quant à sa gestion budgétaire. Elle s’était promis de ne plus être dans le rouge et de gérer son porte feuille comme une cheffe, mais les derniers événements n’avaient pas été pris en compte dans ses calculs. Elle ne pensait pas être mise de côté si rapidement chez ABC, qui forcément, lui rapportait pas mal depuis l’enregistrement de ROA et la diffusion ensuite. Là, son compte en banque commençait à clignoter en orange, signe qu’elle devait vite se remettre dans le vert avant d’aller vers le rouge. Simple. « C’est une bonne idée, cela te laissera un peu de temps pour réfléchir à ce que tu veux faire ensuite. Tu penses trouver quelqu’un que tu vas supporter ? » la remarque fit sourire la blonde, elle se posait elle-même la question. « Là, c’est pas gagner. » au pire, elle aura essayé. Son ami la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle n’avait pas un caractère facile et qu’elle pouvait se montrer exigeante au quotidien. « Et si tu as besoin tu sais que tu peux compter sur moi. » elle hocha la tête, s’écartant doucement de la foule qui les entourait, l’impression de s’approcher également de la sortie. Pour autant, May n’avait envie d’abuser d’absolument personne et c’était aussi une fierté personnelle de pouvoir ne compter que sur elle-même… Les deux amis se dirigèrent naturellement vers le parking où leurs voitures étaient garées tout en se promettant de se revoir rapidement et de se tenir mutuellement informés des nouvelles de l’un et de l’autre.
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