ÂGE : vingt-trois ans (10.02.2001). STATUT : elle aime angus ; elle l'a donc largué, en toute logique (non). MÉTIER : employée polyvalente dans un cinéma de quartier, arrondi les fins de mois avec son compte onlyfans (@onlyfeet) où elle vend ses sous-vêtements sales et envoie des photos de ses pieds. LOGEMENT : #29 hardgrave road (west end), avec mateo et elena. elle croise les doigts pour que ça dure plus d'un an, cette fois. POSTS : 1299 POINTS : 40 TW IN RP : troubles alimentaires, mention de nourriture, perception erronnée du corps, parentification, langage cru (j'adapte mes rps au besoin, contactez-moi ♡). ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : mère récemment décédée, père expatrié, un frère emprisonné, l’autre en foyer ; elle manque sérieusement de repères familiaux ≈ mouton noir de la famille, tombée dans les troubles du comportement alimentaire, elle a vraiment cru qu’elle s’en était sortie pour de bon jusqu’à ce qu’elle replonge en janvier 2024 ≈ vierge et paniquée par tout ce qui touche à l’intimité, ce n’était pas un problème jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’angus ≈ impulsive, immature, elle vit sa crise d’adolescence avec un peu de retard ≈ arrogante, peste, bourrée d’insécurités, douce : un vrai paradoxe. CODE COULEUR : maisie nargue le monde en tomato et en peru. RPs EN COURS :
llewyn ⊹ there’s no other love like the love for a brother. there’s no other love like the love from a brother.
angus ⊹ in any universe you are my dark star. i want you to want me, why don't we rely on chemistry? why don't we collide the spaces that divide us? i want you to want me.
seth ⊹ there is a little boy inside the man who is my brother. oh, how i hated that little boy. and how i loved him too.
aiden ⊹ if you'd never looked my way i would've stayed on my knees and i damn sure never would've danced with the devil at nineteen, and the god's honest truth is that the pain was heaven and now that i'm grown, i'm scared of ghosts, memories feel like weapons.
morigan #4 ⊹ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
(07/06 - c'est presque ça) › sara #1 › emery #1 › russell #1 › mateo #1 › samuel #1RPs TERMINÉS : (2016) jake #1 (2019) megan #1 (2020) megan #2 (2021) angus #2 (fb) › swann #1 › angus #1 › › raphael #1 › seth #1 › mila › rory #1 › swann #2 › angus #3 › carl #1 › nino #1 › theo #1 (2022) raphael #2 › amaya › muiredach › aiden #1 › seth #3 › angus #5 › arthur › angus #4 & seth #2 › angus #6 › angus #7 › carl #2 › laila #1 › angus #8 › vivian › carl #3 › seth #4 › swann #3 › damon › jo #1 (2023) cesar #1 › carl #4 › angus #9 › angus #10 › molly › jo #2 › olivia #1 › carl #5 › megan #3 › raphael #3
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| J’aimerais prétendre que mes dernières relations m’ont laissé un souvenir impérissable pour les bonnes raisons, mais ce n’est pas le cas. Ce sont les mauvaises qui m’ont fait me remémorer chacune d’entre elles, aussi brèves qu’elles aient pu être. Même quand je tombais sur un garçon qui me semblait plus respectueux et ouvert que le précédent, mes doutes et mon image biaisée de moi-même ont toujours fini par se mettre entre nous. J’ai toujours fini par saboter les choses volontairement, et il n’y a peut-être qu’avec Leith où je n’ai pas ressenti de soulagement, parce que j’ai réellement cru qu’il était capable d’attendre que je sois prête. Physiquement, mentalement, et pas uniquement pour des questions d’intimité. Mais peu importe les regrets, le constat reste le même : je suis seule, j’aimerais me persuader que ce n’est pas si grave et que je le vis bien, alors que c’est tout l’inverse. Pour autant, j’arrive enfin à accepter, petit à petit, que je ne suis peut-être pas la seule fautive dans l’échec de mes relations, et que la pression de la société a sûrement un rôle à jouer là-dedans. Si on ne conditionnait pas les hommes qu’à être des obsédés qui se doivent de penser au sexe à longueur de journée, peut-être que les choses se seraient mieux passées. « On n’est pas des animaux. » Je hausse les épaules, peu convaincue. Foncièrement, nous sommes des animaux. J’aimerais juste que ce ne soit pas vrai à ce point, sans quoi je ne sais définitivement pas où est ma place au milieu de tout ceci. L’affirmation dont fait preuve le Elly me permet au moins de penser à autre chose. À défaut de réussir à le croire, je peux au moins lui concéder que cette assurance lui va bien. « Je devrais peut-être bosser en assurances. » Je pince les lèvres, lève les yeux au ciel un instant avant d’esquisser un sourire. C’est une réflexion qui ne vole pas haut, carrément nulle même, mais je crois que je commence à saisir son sens de l’humour ; et sans l’applaudir pour autant, je ne m’en offusque pas.
Parce qu’il y a de toute évidence bien plus important à faire ; c’est de lui assurer qu’il ne va pas finir seul comme il a l’air de le croire. Et qu’il n’essaie même pas de discuter cette affirmation – c’est à mon tour d’en faire preuve – je suis sure de ce que j’avance. J’ai envie d’y croire, en tout cas, autant qu’il a vraisemblablement envie de me croire : « D’accord, je te crois. » Je ne suis pas dupe, mais je m’en fiche. Pas parce que je n’en ai rien à faire de ce dont Raphael peut bien se persuader, mais parce que je sais que je ne lui ferai pas changer d’avis en un claquement de doigts. À cet instant, l’essentiel réside dans le fait qu’il l’entende. Peut-être qu’un jour il y croira, oui, mais en attendant je ne manquerai pas une occasion de le souligner, peu importe s’il doute de mes paroles, à commencer par le fait que j’aie pu le remarquer. Il ne répond pas, Raphael, et je sais qu’il doute, mais alors que son regard cherche le mien, je le soutiens pour lui faire comprendre que je suis sincère. De toute évidence, il est acté qu’il ne se passera rien entre nous même si nous serons peut-être amenés à partager la même couchette ; les choses sont claires, c’est peut-être aussi la raison pour laquelle je lui propose de l’embrasser pour qu’il puisse se faire une idée sur l’importance qu’il veut accorder à un baiser. Le contexte n’est pas le même que celui dont il m’a parlé, mais c’est justement parce qu’il est si particulier et sans attente que je peux me permettre cette proposition. « T’inquiète. C’est une bonne idée. Je pourrai le rayer de ma bucket list. Coincé dans un van en pleine forêt et faire passer le temps en embrassant une fille. » - « Très heureuse d’être une distraction de haut vol. » Je souligne, ironique, alors que n’importe qui serait en droit de se vexer d’une façon d’amener les choses ; mais mon léger rire trahit de mon état d’esprit à ce constat. Et puisque je sais qu’il ne fera pas le premier pas, je me lance, un peu hésitante car malgré ce que je peux prétendre, je n’ai pas beaucoup plus d’expériences que lui. En matière de baisers, c’est certain, mais ça s’arrête-là et peut-être que le fait que mes relations échouent ne vient pas de ma pudeur, mais seulement de ma nullité dans le domaine. La main de Raphael qui vient se glisser sur ma joue me surprend, je ne pensais pas qu’il jouerait le jeu à ce point, mais je ne dis rien. Pas parce que ça me plait – j’en suis indifférente – mais parce que le but est de reproduire un certain contexte et que ça se tient, dans cet esprit-là. Mes lèvres finissent par chercher les siennes, maladroitement, puis avec plus d’assurance sans réellement respirer la passion – il n’est pas question de ça. Je le guide, bien consciente qu’il n’a pas l’air de connaître la marche à suivre et je me demande s’il s’agit de dégoût, d’un manque de connaissances ou seulement d’un désintérêt pur et simple. J’imagine que je serais fixée bientôt, alors que je me détache de lui et que je lui demande son avis. « La seule différence avec mon premier baiser… C’est que tu n’es pas partie en courant en plein milieu de l’action. » - « J’ai hésité. » Je prétexte, haussant les épaules, mais Là-aussi mon sourire me trahit. « Désoléééé ! Je secoue la tête par la négative, peu touchée par son verdict. « Ce n’était pas comme embrasser un lézard car ta peau est bien plus douce mais… Peut-être… Un poisson ? Tu sais, les truites, c’est super doux mais un peu humide. » Par contre, cette fois-ci mon sourire disparait alors que je grimace légèrement. « Mais je suis content de l’avoir fait. Merci de t’être sacrifiée pour ma cause… » - « Au plaisir. Mais, Raphael... » Je laisse ma phrase en suspens durant un instant, avant de rire et de préciser : « les comparaisons avec les animaux les plus dégoûtants qui soient, faut éviter. » Car un jour ou l’autre, il finira réellement par vexer quelqu’un avec cette façon de faire. « Bon, la suite logique c’est de s’entraîner à l’étape suivante. » J’ajoute, restant sérieuse un instant avant d’exploser de rire. « Détends-toi, je plaisante. » Je conclus, en poussant légèrement son épaule du plat de la main avant de me reculer quelque peu pour marquer la distance ; et attester qu’il n’a définitivement rien à craindre de ma part.
@Raphael Elly
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