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 (linky #1) Sometimes I wish that I could wish it all away

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Message(#)(linky #1) Sometimes I wish that I could wish it all away EmptySam 31 Juil 2021 - 8:38

Juin 2021.

De retour à Brisbane pour le meilleur et pour le pire. Les mois se sont écoulés, le tournage s’est terminé, la culpabilité a été effacée par le biais de son travail et il a bien meilleure mine, ayant ralenti sa consommation depuis son départ, comme pour stopper un dérapage qui l’aurait certainement fait finir dans le mur.

Il regarde la mer devant lui, apaisante, peu importe le nombre de pays où il voyage, c’est toujours ici qu’il se sent le plus chez lui. Ses racines profondément enfouies dans la ville, liée à sa famille qui est toujours celle finalement qui le fait revenir même quand il a passé ces derniers mois à la fuir.  Heureusement il avait déjà repris contact avec sa petite sœur quelques mois auparavant et il ne craint pas les retrouvailles avec cette dernière, après tout ils se donnent régulièrement des nouvelles, les nouvelles de Freddy consistant principalement en des photos de tout ce qu’il fait ou voit d’un minimum intéressant et bien peu de véritables phrases qui pourraient indiquer son réel ressenti.   Aujourd’hui c’est elle qu’il est censée retrouver sur cette plage et pourtant, la jeune femme n’a toujours pas pointé le bout de son nez.

« T’es où Tess ? » laisse-t-il comme message sur son répondeur en fronçant les sourcils, les pieds dans le sable. Cette plage a toujours été le point de rendez-vous familial. Ils ont passé un nombre incalculable de sorties en famille à jouer les mains dans le sable et à courir vers la mer sous l’œil vigilant de leurs parents. « Me dit pas que tu m’as foutu un lapin. J’vais pas me baigner comme un plouc tout seul. » continue-t-il en ronchonnant, le téléphone contre son oreille quand soudain le bruit des pas le fait tourner la tête vers le nouvel arrivant. Sauf que ce n’est pas sa petite sœur, mais le jumeau de celle-ci. « Sérieusement Tess ? Je vais te tuer. » est le dernier mot qu’il prononce au téléphone en raccrochant. Il ne lui a pas fallu une seconde pour comprendre que sa sœur a organisé cette rencontre. Cela fait cinq mois qu’ils ne se sont pas adressé la parole. Cinq mois depuis que son poing s’est écrasé sur la figure de son petit frère et que ce dernier lui a avoué qu’il ne l’avait jamais aimé et ne l’aimerait jamais.  Cinq mois qu’il a fui à l’autre bout du pays pour ne pas à avoir cette conversation.  Son regard s’ancre un court instant dans celui de Lincoln. « Laisse moi deviner, elle t’a donné rendez-vous ici aussi ? » Ils s’étaient fait avoir comme des enfants. Tessa avait à peine attendu qu’il se soit réinstallé à Brisbane pour tendre ce piège et forcer le contact.

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Message(#)(linky #1) Sometimes I wish that I could wish it all away EmptyJeu 2 Sep 2021 - 19:19


Sometimes I wish that I could wish it all away. -- @Freddy Mulligan
Après plusieurs mois à vivre un peu n’importe où tout en étant distant avec mes proches pour ne pas éveiller leurs soupçons, je peux enfin souffler. En effet, je viens finalement de défaire la dernière boîte qu’il me restait. Je peux donc dire que je suis officiellement installé dans mon nouvel appartement que je partage avec Adriel, mon meilleur ami. Les derniers mois ont loin d’avoir été faciles mais j’ai le sentiment d’être cette fois-ci sur la bonne voie pour reprendre ma vie en main entre mon appartement et la lettre d’acceptation que j’ai reçue pour le programme en mécanique automobile. J’aurais aimé pouvoir en dire autant de ma vie amoureuse mais je n’ai pas eu de nouvelles de Byron depuis mon anniversaire et, après l’avoir vu à l’hôtel avec un autre homme le mois dernier, je me rends à l’évidence que je n’en aurai probablement jamais.  

Aujourd’hui, Tessa m’a demandé de la rejoindre à un endroit où nous sommes si souvent allés en famille. Sans me douter de rien, j’ai accepté en me disant que ça allait me faire le plus grand bien de passer un peu de temps avec elle et d’arrêter de repenser à Andy que j’ai croisé à deux reprises en quelques semaines à peine. « Je ne t’ai pas oublié, j’arrive là, je viens de stationner ma voiture! » Je suis un peu en retard, disons que ça me prend un peu plus de temps à me préparer avec ma cuisse qui me fait mal et Bayside est carrément à l’autre extrémité de la ville de Redcliffe. Tandis que j’arrive à proximité du lieu de rencontre, j’entends une voix familière beaucoup trop masculine pour que ce soit celle de ma sœur. « Me dit pas que tu m’as foutu un lapin. J’vais pas me baigner comme un plouc tout seul. » En reconnaissant la voix de Freddy, je m’immobilise, prêt à détaler comme un lapin. Mais alors que je songeais sérieusement à partir avant qu’il ne me voie, il se retourne et nos regards se croisent. « Sérieusement Tess ? Je vais te tuer. » Pour une rare fois, on pense à la même chose. Il y en a une qui va entendre parler de moi ce ne sera pas long. « Laisse-moi deviner, elle t’a donné rendez-vous ici aussi ? » Les épaules crispées, je place mes mains dans mes poches en hochant la tête sans le quitter des yeux, méfiant. « C’est ça. Je suppose qu’elle ne viendra pas… » dis-je en jetant un dernier coup d’œil autour de nous avec l’espoir de la voir arriver pour ne pas être seul avec lui. La dernière fois que nous nous sommes vus que tous les deux, il m’a frappé et j’ai dit des paroles qui ont dépassé ma pensée. Si après lui avoir balancé ces paroles blessantes j’ai regretté, mes regrets se sont envolés avec son poing et son silence des derniers mois. « T’avais déjà marre de Sydney? » demandé-je en soupirant tout en gardant mes distances.


Dernière édition par Lincoln Mulligan le Mer 22 Sep 2021 - 5:36, édité 1 fois
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Message(#)(linky #1) Sometimes I wish that I could wish it all away EmptyDim 12 Sep 2021 - 10:23

J’aurais dû me douter que c’était un piège.  Un piège stupide tendu par ma petite sœur qui semble décidée à forcer le destin et à nous réunir Lincoln et moi dans une même pièce. A la différence que la pièce est bien large, avec des multiples possibilités de fuite et le sable fin est censé adoucir nos cœurs et nous rappeler le passé d’une famille heureuse.  Mon regard analyse le visage de Link que je n’ai pas vu depuis des mois. Il semble prêt à détaler comme un lapin, m’observant avec méfiance à croire que je suis un prédateur et lui une proie.

« C’est ça. Je suppose qu’elle ne viendra pas. » Non, elle ne viendra pas. Elle ne répondra pas à nos messages avant quelques heures, tout pour forcer une rencontre qui aurait sûrement dû arriver depuis des mois. A la différence, que je n’avais pas cherché à contacter le jeune homme pendant ma fuite à Sydney.

« T’avais déjà marre de Sydney? » Mes lèvres s’étirent dans l’écho d’un sourire, qui n’a rien de sincère. « Pourquoi je t’ai pas manqué ? » Je n’ai pas de doute sur le fait que je lui ai pas manqué, pas de doute sur le fait qu’il n’a aucune envie de me voir. Pas de doute sur le fait qu’il ne me considère pas comme son frère, pas de doute sur le fait qu’il ne m’aime pas. Le sarcasme semble être l’unique façon de lever les murs autour de moi, de me protéger d’une situation que j’ai probablement créé moi-même et qui à présent me serre plus le cœur qu’autre chose. Je soupire, décidant de m’asseoir dans le sable, de sortir mon paquet de cigarette et sans le regarder de dire : « Tu veux une clope ? » Plus facile à proposer que de lui demander de rester. « Mon tournage s’est terminé. » Alors je suis rentré, aussi simple que ça. J’ai beau prétendre que je suis incapable de tenir en place, Brisbane reste l’endroit où j’ai grandi, où mes racines se sont creusées et ces racines me ramènent inévitablement à eux. « Arrête de me regarder comme si j’allais t’en mettre une. » Je porte la cigarette à mes lèvres, dans l’espoir qu’elle me calmera. Sans succès. Depuis quand je suis aussi nerveux ?  Mon regard préfère se poser sur le sable, puis sur la mer au loin, et je suis pris d’une vague de nostalgie de moments passés en famille sur cette plage où tout semblait aller bien. « Comment tu vas ? Il se passe quoi dans ta vie ? » Mon ton est presque chaleureux, presque, parce que rien n’effacerait la tension entre nous deux. Il y a les excuses qui sont sur le bout de mes lèvres et que je me retiens de prononcer, incapable de réellement me lancer. Éternellement rattrapé par les mots qu’il a prononcés et qui m’empêche d’avouer que je suis désolé, peut-être de peur de me rendre compte qu’il les pensait vraiment.  Alors je préfère prétendre qu’on peut avoir une conversation normale en lui posant la question la plus banale qui soit, sans réellement planter mon regard dans le sien, en fuyant encore, juste d’une manière différente.

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Message(#)(linky #1) Sometimes I wish that I could wish it all away EmptyVen 24 Sep 2021 - 23:21


Sometimes I wish that I could wish it all away. -- @Freddy Mulligan
J’ai beau faire comme si je préférais qu’il ne soit pas revenu, la vérité c’est que je suis déçu qu’il ne m’ait donné aucun signe de vie depuis notre dernière altercation et que c’est plus facile de le repousser que de l’avouer. Même si je me doute que Freddy et moi n’entretiendrons jamais une relation aussi harmonieuse que celle que nous avons chacun avec Tessa, j’aurais aimé au fond qu’il s’excuse au moins pour son geste, ce qu’il n’a pas fait et ça m’a rendu amer. Mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais et peut-être que j’aurai enfin droit à des excuses de sa part et que je réussirai à mon tour à m’excuser pour les paroles blessantes que je lui ai adressées ce soir-là. « Pourquoi je t’ai pas manqué ? » Rien qu’à voir son petit sourire je devine que je me fais des attentes pour rien et que cette rencontre est une perte de temps. Je dois bien me rendre à l’évidence que jamais il ne changera, tout comme notre relation ne s’améliorera jamais. « Pas vraiment non. » réponds-je à voix basse en croisant mes bras contre mon torse dans un geste défensif. Même lorsqu’il ne dit rien pour me provoquer, je ne me sens pas à l’aise en sa présence. Tout m’agace chez lui même si quelque part j’éprouve un minimum d’affection pour lui. Disons que ce serait plus facile de me réjouir de sa présence si nos bons souvenirs ensemble ne remontaient pas à si loin.

Je suis mon frère des yeux lorsqu’il s’assoit dans le sable et, immédiatement, je sens la tension dans mes épaules se relâcher maintenant qu’il n’est plus dans une position qui lui permettrait de me frapper encore une fois. « Tu veux une clope ? » Mon regard se pose sur le paquet de cigarette qu’il me tend et ça m’attriste de penser qu’après toutes ces années, fumer est probablement notre seul point en commun. Après quelques secondes d’hésitation, je m’assois à ses côtés et je prends une cigarette que je coince ensuite entre mes lèvres avant de me pencher vers lui pour qu’il l’allume sans toutefois le quitter des yeux. « Merci. » Je replis mes jambes devant moi pour appuyer mes bras sur mes genoux tandis que je tourne la tête pour cracher la fumée un peu plus loin sans trop savoir quoi dire à ce frère avec qui je n’ai aucune affinité. « Mon tournage s’est terminé. » « Okay. » Un nouveau silence s’installe entre nous et je ne peux m’empêcher de le fixer pour guetter ses moindres faits et gestes. « Arrête de me regarder comme si j’allais t’en mettre une. » Je détourne aussitôt le regard en soupirant bruyamment. « C’est un peu difficile quand c’est ce qui s’est passé la dernière fois qu’on s’est vu. » Je me méfie et je crois que j’ai toutes les raisons du monde de le faire.

« Comment tu vas ? Il se passe quoi dans ta vie ? » Cette conversation n’est absolument pas naturelle et ça me rend mal à l’aise, d’autant plus que je comprends que Freddy n’a probablement pas l’intention de s’excuser et qu’il fait comme si de rien n’était. J’imagine que ce n’est pas tellement surprenant considérant que jouer la comédie est l’un des quelques domaines dans lequel il excelle vraiment. J’aimerais que ce genre de discussion fasse partie de nos habitudes, mais la vérité c’est que je ne sais pas comment me comporter avec lui alors que ça a toujours été autant compliqué entre nous deux. « Ça va. » Il s’en est passé des choses depuis notre dernière discussion mais je n’ai pas du tout envie de les partager avec lui alors qu’il y a quelques mois il n’a pas manqué une occasion de se moquer de ma vie amoureuse inexistante. « Je suis déménagé avec Adriel et je me suis inscrit à l’école. » Je m’abstiens de lui dire que j’ai été accepté parce que je n’ai pas envie qu’il trouve moyen de ruiner le bonheur que cette bonne nouvelle m’apporte. « Toi? » Je lui retourne la question sans trop d’enthousiasme, incapable de me réjouir que nous arrivons pour le moment à avoir une conversation civilisée, persuadé que tôt ou tard il sera incapable de s’empêcher de critiquer mes choix comme il le fait tout le temps.
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Message(#)(linky #1) Sometimes I wish that I could wish it all away EmptyDim 10 Oct 2021 - 22:27

« Pas vraiment non. »  Bien sûr que je garde mon sourire. Bien sûr qu’il s’élargit pour se faire plus moqueur quand au fond de moi mon cœur se serre avec violence. Mais c’est plus facile de prétendre que les mots qu’il prononce ne m’atteignent pas, plus facile de continuer à provoquer ce genre de réactions quand il est clair que c’est tout ce qu’il est capable de me montrer.


Je finis par m’asseoir dans le sable, après tout, maintenant qu’elle nous a réuni autant qu’on parle, cela va bientôt cinq mois. Je sors mon paquet de cigarette, probablement la seule chose que nous ayons en commun, lui proposant une cigarette dans l’espoir qu’il finisse par s’asseoir et surtout qu’il arrête de me regarder comme ça. Comme si j’allais le frapper d’un instant à l’autre quand c’est bien la seule fois où j’ai démontré une quelconque violence. J’avais toujours été de ceux préférant blesser par les mots plutôt que les poings. Janvier avait été une exception, quand complètement ivre j’avais fini par déraper inévitablement.  « Merci. » dit-il alors que j’allume sa cigarette.  « Okay. » La conversation va être difficile quand on n’a strictement rien à se dire et je regarde la mer au loin pour tenter de me rappeler l’époque où ça allait mieux entre nous, ne sachant pas comment on a dérapé au point d’en arriver là.  Lui ne cesse de me fixer et je devine sans aucun doute le fond de sa pensée.

« C’est un peu difficile quand c’est ce qui s’est passé la dernière fois qu’on s’est vu. » Je lève les yeux au ciel, tirant sur ma cigarette. « On sait tous les deux que j’étais complètement bourré Link. » Comme si ça pouvait excuser mes actions. Mais je ne comprenais pas pourquoi il pouvait avoir aussi peur de moi quand je n’avais jamais été violent avec lui. Et aujourd’hui il n’y a pas une goutte d’alcool dans mon système. Je soupire, expirant une vague de fumée. Pourquoi ais-je tant de mal à me souvenir de cette époque où on jouait dans le sable comme si de rien n’était ?  « J’ai pas bu là. Je bois plus. Pas comme en janvier. » Je précise, je n’étais pas sobre certes, mais je faisais attention pour éviter de déraper une nouvelle fois. Je déteste la façon qu’il a de me regarder et les mots qu’il a prononcés ne cessent de tourner en boucle dans mon esprit dès qu’il pose son regard sur moi.

Il est plus facile de changer de conversation, de prétendre qu’on puisse échanger des phrases normales comme si de rien n’était, alors je fais un effort lui demandant ce qu’il se passe dans sa vie. « Ca va. » Avec ça on ne va pas aller loin s’il compte ne donner aucun détail. « Je suis déménagé avec Adriel et je me suis inscrit à l’école. »  Je l’observe un instant, me souvenant de l’école de mécanique automobile que Tessa m’a décrite. Au moins il a envie eu l’air de trouver ce qu’il voulait faire. A voir si ça durerait. « Félicitations. Tess m’a dit. » J’ajoute pour préciser que je sais déjà qu’il a été pris. « Tu penses que ça va te plaire ? » je demande doucement, mon regard concentré sur la mer cette fois. J’ai déjà l’impression de marcher sur des œufs, je vais éviter de faire la moindre réflexion, le fossé à présent immense depuis janvier alors que je sens que j’ai moi-même pris des distances pour ne pas être affecté.

« Toi? » Il me retourne la question et j’hausse les épaules. « Pas grand-chose, entre deux tournages, je vais rester quelques temps à Brisbane je pense, après on verra. » Comme toujours je ne restais jamais bien longtemps. Le silence se fait de nouveau, pesant et difficile à supporter. Je soupire, puis sans le regarder finit par dire :« Je suis désolé… De t’avoir frappé. »Les excuses sont difficiles à prononcer mais nécessaires je le sais. J’aimerais pouvoir effacer ces deux mois où ma vie m’a filé entre les doigts sans que je ne la contrôle. Je ne vais pas m’excuser auprès de tous les gens que j’ai blessé pendant ces deux mois, préférant fuir, mais lui, comme Tessa, méritent des excuses et je savais que j’allais devoir finir par les prononcer.





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Message(#)(linky #1) Sometimes I wish that I could wish it all away EmptyLun 18 Oct 2021 - 18:49


Sometimes I wish that I could wish it all away. -- @Freddy Mulligan
J’aimerais pouvoir faire confiance à mon frère mais la tâche est ardue avec ce qu’il s’est passé lors de notre dernière rencontre. Qui plus est, ça a beau être la seule fois où il m’a frappé, il m’a souvent blessé avec ses paroles au fil des années alors je ne peux faire autrement que de me méfier de lui. Je me retrouve à surveiller ses moindres faits et gestes et à réfléchir à chaque information que je lui donne pour voir s’il n’y a pas une façon dont il pourrait s’en servir pour me blesser dans le futur. Comme j’ai toujours eu du mal à cacher ce que je ressens, Freddy remarque sans aucune grande difficulté la méfiance qu’il éveille chez moi ainsi que la distance que je garde avec lui. « On sait tous les deux que j’étais complètement bourré Link. » Je sais qu’il avait bu en janvier, contrairement à aujourd’hui, mais il n’est pas à l’abri d’une récidive s’il boit de nouveau. Et considérant qu’il boit depuis assez longtemps, je ne me fais pas d’illusions et je préfère être prudent. « J’ai pas bu là. Je bois plus. Pas comme en janvier. » Je détourne la tête pour cracher la fumée de ma cigarette, incapable de m’empêcher de lui demander « Tu ne bois plus ou plus comme en janvier? » Disons qu’il y a plus de chances qu’il dérape comme en janvier s’il boit encore aujourd’hui que s’il a complètement cessé de consommer de l’alcool. Puisque Freddy et moi ne sommes plus proches depuis bien des années, ça ne changerait pas grand-chose que nos chemins demeurent séparés mais je ne voudrais pas que les conneries de mon frère continuent de blesser Tessa et ça ne me rassurerait pas du tout de savoir qu’il consomme encore de l’alcool.

Malgré nos différends, je vois bien que mon frère fait des efforts en s’intéressant à ce que je vis et ça provoque chez moi des émotions contradictoires. « Félicitations. Tess m’a dit. » Évidemment qu’elle lui a dit. Je devrais certainement me réjouir que mon frère me félicite mais ce n’est tellement pas naturel d’avoir ce genre de discussion avec lui que ça me rend un peu mal à l’aise. Je l’observe attentivement sans être capable de déterminer s’il est sincère ou s’il ne fait que me féliciter parce qu’il s’agit de la chose à faire. Je me méfie une fois de plus. « Tu penses que ça va te plaire ? » Un étrange silence s’installe entre nous entre chaque question tandis que je prends quelques secondes pour réfléchir à ma réponse tout en focalisant toute mon attention sur ma cigarette. « Je pense oui. » Sinon je ne me serais pas inscrit dans ce programme, logiquement. « Je touche un peu à ça en ce moment et j’aime bien. Et puis j’ai toujours aimé bricoler avec papa… » Même si l’occasion de faire de la mécanique ensemble ne s’est pas présentée si souvent avec son boulot prenant. Mal à l’aise de parler et moi et aussi parce que je sais que je dois faire des efforts de mon côté aussi, je lui retourne la question. « Pas grand-chose, entre deux tournages, je vais rester quelques temps à Brisbane je pense, après on verra. » Après il repartira comme d’habitude et il reviendra comme un cheveu sur la soupe. « T’as un autre tournage bientôt? »demandé-je en faisant rouleau dans ma main libre un caillou trouvé dans le sable.

Rapidement un nouveau silence encore plus lourd s’établit entre nous et je ne sais pas quoi lui dire de plus. J’ai juste envie de partir pour atténuer mon stress et me sentir mieux mais je sais que Tessa serait déçue de moi alors je reste pour elle, pour lui faire plaisir. Freddy profite de ce moment pour me présenter ses excuses que je n’attendais même plus. « Je suis désolé… De t’avoir frappé. » Je déglutis difficilement en tournant lentement ma tête vers lui, posant mon regard sur son visage. Il a l’air sincère et je sais que je lui dois aussi des excuses pour les mots durs que j’ai prononcés à son égard le même soir. Le cœur battant la chamade, je hoche la tête en rapportant mon attention sur les vagues devant moi. J’essaie de me concentrer sur leur bruit qui m’apaise tandis que nous abordons le sujet de cette soirée qui a dérapé. « Je sais. » Je me caresse nerveusement le bras du bout des doigts en soupirant, le regard toujours accroché à l’eau. « Je suis désolé aussi… pour ce que je t’ai dit. » Je soupire bruyamment en osant regarder mon frère l’espace d’une seconde avant de baisser les yeux sur mes mains. « J’étais vraiment fâché… j’ai dit des choses que je ne pensais pas. C’était méchant. » Je cherchais à le blesser autant qu’il avait blessé notre sœur et toutes les blessures qu’il m’a infligées depuis notre enfance avaient pris le dessus. « C’est Tessa qui serait contente. » dis-je en riant nerveusement pour détendre un peu l’atmosphère. Si ça se trouve, elle est perchée sur un rocher plus loin et nous observe avec des longues-vues. « Ça se passe bien entre vous deux? » J’ai cru comprendre que oui selon ce que Tessa m’a dit mais disons que mon frère n’est pas mon sujet de conversation préféré lorsque je me retrouve en présence de ma jumelle.
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Message(#)(linky #1) Sometimes I wish that I could wish it all away EmptyVen 22 Oct 2021 - 15:21

« Tu ne bois plus ou plus comme en janvier? » Je roule des yeux, préférant souffler ma fumée de cigarette au loin. J’aurais envie de lui dire que j’ai complètement arrêté. Mais ce n’est pas le cas. Si j’ai stoppé puis ralenti ma consommation pendant quelques mois, je continue à boire et à utiliser diverses substances lorsque l’envie m’en prend ou que le contexte social l’exige. Mais je n’ai pas atteint le point de dérapage de janvier et j’espère au fond ne jamais l’atteindre de nouveau. « Pourquoi tu veux aller faire un rapport à Papa Maman ? » Faut croire que je suis incapable de m’en empêcher, la provocation un mécanisme de défense ancré au plus profond de moi. « Pas comme en janvier. C’est sous contrôle. » Je soupire, finissant par avouer la vérité à contre cœur.

Il s’est inscrit à une nouvelle formation et en temps normal j’aurais peut-être lancé une énième pique sur son incapacité à trouver sa voie, mais pas cette fois. Non, peut-être dans une tentative de paix, j’essaye de m’intéresser à ce qu’il fait, le félicitant, lui demandant s’il pense que cela va lui plaire cette fois. « Je pense oui. Je touche un peu à ça en ce moment et j’aime bien. Et puis j’ai toujours aimé bricoler avec papa… » Je me suis rallumé une cigarette, glissant mon mégot dans mon cendrier portable. « Tant mieux. » je souffle, conscient que notre conversation n’est pas du tout naturelle.

« T’as un autre tournage bientôt ? » J’hoche la tête doucement. « Oui un thriller. Ca devrait se tourner majoritairement en Australie je serais pas bien loin. Il faudra peut-être que j’aille en Europe à moment donné. » J’hausse les épaules, ma famille est depuis longtemps habitué à mes allers retours constants, mon incapacité à rester en place au même endroit était un problème qui ne datait pas d’hier. « Mais je devrais rester là un moment. » J’ajoute, comme si j’avais besoin de lui prouver que je peux rester au moins un peu pour eux, pour ma famille qui me manque bien plus que je ne veux l’admettre.

Un long silence s’étire avant que je ne finisse par craquer, m’excusant pour le poing que je lui ai envoyé en pleine figure au mois de janvier.  « Je sais. » Je l’observe un instant, le sait-il réellement ?  « Je suis désolé aussi… pour ce que je t’ai dit. » A ça je ne le regarde même plus, le regard à mon tour rivé vers l’océan, plutôt que sur lui. « J’étais vraiment fâché… j’ai dit des choses que je ne pensais pas. C’était méchant. » Je secoue la tête, ne pouvant empêcher un sourire d’étirer mes lèvres, un sourire qui n’a rien de joyeux, qui n’est qu’une protection de plus. « Arrête. T’es pas obligé de mentir juste parce que je me suis excusé Link. C’est bon. On sait tous les deux que tu le pensais et c’est pas grave. » Alors pourquoi est ce que les mots me retournent encore l’estomac ? Pourquoi est ce qu’ils me ramènent des années en arrière vers une vie à laquelle je ne souhaite plus penser ? Il n’y a aucun doute dans mon ton, parce que je ne crois aucunement à ses excuses, persuadé qu’il pensait chacun des mots prononcés.  « On s’est pas choisi hein comme on dit. » Le ton est amer et si j’ai utilisé le on, je voulais surtout dire lui. Il ne m’a pas choisi, il ne m’aime pas et c’est déjà évident depuis des années.  Je ne réalise pas vraiment que j’ai tout fait pour qu’il ne m’apprécie pas, préférant comme toujours me voiler la face. « C’est pas grave. » Je répète une nouvelle fois d’un ton plus doux en haussant les épaules comme si j’y était indifférent, alors qu’en vérité c’est la phrase qui tourne en boucle dans mon esprit depuis des mois.

« C’est Tessa qui serait contente. » Sans doute doit-elle être contente qu’on ne soit pas en train de se crier des insultes à la figure, c’est déjà un progrès face à la dernière fois. « Je suis sûre elle doit être planquée entre deux châteaux de sable en train de s’assurer qu’on ne s’entretue pas. » Je ne peux m’empêcher de sourire plus sincèrement à la mention de Tessa qui aurait finalement bien réussi son coup. « Ça se passe bien entre vous deux? » J’hoche la tête. Tessa et moi n’avions pas mis longtemps à nous retrouver après janvier, principalement grâce à elle qui avait fait le premier pas, moi j’avais eu bien trop honte pour cela, préférant fuir. « Oui elle est venue me voir à Sydney. Elle a l’air d’aller bien ? » C’est aussi une question que je pose à mon frère car il a toujours été le plus proche d’elle et il doit bien savoir si elle va réellement bien ou non.



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Message(#)(linky #1) Sometimes I wish that I could wish it all away EmptyLun 1 Nov 2021 - 17:06


Sometimes I wish that I could wish it all away. -- @Freddy Mulligan
« Pourquoi tu veux aller faire un rapport à Papa Maman ? » Son commentaire m’agace comme bien d’autres avant lui, même si je l’ai peut-être un peu cherché en faisant référence à l’épisode de janvier. Mais j’ai été incapable de faire autrement que de le piquer le premier, assumant que comme d’habitude il m’attaquerait avec ses mots. Un mécanisme de défense qui n’aide sans doute pas à calmer le jeu entre nous. « Je n’ai plus quatre ans et j’ai autre chose de mieux à faire. » Elle est terminée l’époque où, gamin, je ne ratais pas une occasion pour avertir nos parents des conneries qu’il faisait pour avoir leur attention. J’ai rapidement compris que ça ne changerait pas l’avis qu’ils avaient de leur fils ô combien parfait. La solution avait été d’attirer leur attention en faisant l’inverse de mon frère, c’est-à-dire en ratant tout ce que j’entreprenais pendant de longues années. « Pas comme en janvier. C’est sous contrôle. » Je hoche lentement la tête en pinçant les lèvres, peu convaincu. Tant mieux s’il s’agit de la réalité, mais je préfère ne pas me faire d’attentes pour ne pas être déçu si jamais un nouvel épisode similaire se présente dans un avenir rapproché. « Si tu le dis. » Freddy est bon pour jouer la comédie alors je prends ce qu’il dit avec un grain de sel.

J’aurais préféré que mes parents et Tessa ne lui parlent pas de mon retour aux études, que cette décision m’appartienne considérant qu’il s’agit de ma vie et non de la leur, mais au final ce n’est pas tellement surprenant qu’il l’apprenne de leur bouche considérant que lui et moi ne nous parlons pas très souvent. Sur mes gardes, je m’attends à ce qu’il me passe un petit commentaire, mais à ma grande surprise, les moqueries ne viennent pas et il semble presque content pour moi. « Tant mieux. » Je ne sais pas trop comment réagir alors que sa réaction n’a rien à voir avec ses réactions habituelles alors je ne rajoute rien, rapportant mon attention sur les milliers de grains de sable que je laisse glisser entre mes doigts avant de lui demander s’il a un nouveau tournage prochainement. « Oui un thriller. Ca devrait se tourner majoritairement en Australie je serais pas bien loin. Il faudra peut-être que j’aille en Europe à moment donné. Mais je devrais rester là un moment. » J’en comprends que je risque d’avoir à le côtoyer plus régulièrement dans les prochaines semaines puisque Tessa et lui vont très probablement passer du temps ensemble. Si la discussion ne se déroule pas trop mal actuellement, je ne me fais pas d’illusion, je me doute que ce ne sera pas forcément le cas la prochaine fois et qu’il y a de grandes chances que nos vieilles habitudes reviennent en un claquement de doigts. « Tant mieux. » Je répète ses mots pas pour le narguer parce que je ne sais pas quoi dire une fois de plus, même si je me force à relancer un peu la discussion pour briser le silence qui s’installe chaque fois entre nous. « Tu irais où en Australie? » Parce que le pays est grand et qu’il ne sera pas forcément près de Brisbane.

Après des mois à nous éviter et à ne pas nous adresser la parole, on peut dire que la glace est enfin brisée. Si les questions que nous nous sommes posées en commençant étaient un peu plus banales, Freddy a eu le courage de crever l’abcès en abordant le sujet de notre altercation. Après des mois de silence, je n’avais plus vraiment d’attentes par rapport à lui et les excuses que je n’attendais plus vraiment sont enfin arrivées. La vérité, cependant, c’est qu’il n’est pas le seul à devoir s’excuser aujourd’hui. Peut-être que je ne lui ai pas remis son coup de poing, mais les paroles que je lui ai adressées n’étaient pas moins violentes. Je n’ai pas réfléchi avant de parler et je m’en veux d’avoir prononcé des mots aussi durs à son égard. « Arrête. T’es pas obligé de mentir juste parce que je me suis excusé Link. C’est bon. On sait tous les deux que tu le pensais et c’est pas grave. On s’est pas choisi hein comme on dit. C’est pas grave. » Je me mordille nerveusement la lèvre inférieure en secouant négativement la tête, le regard évitant. « C’est la vérité… » murmuré-je difficilement en triturant le bas de mon chandail. « Je ne le pensais pas. Je voulais juste… te blesser. » Je me retiens de rajouter que je voulais le blesser comme il me l’a si souvent fait, comme il venait de le faire en parlant d’Andy. « J’aurais pas dû. » Je souris tristement sans oser le regarder.

Mal à l’aise par la tournure de notre conversation, bien que celle-ci s’avérait plus que nécessaire, je dévie la discussion vers notre sœur, un sujet beaucoup plus joyeux pour nous deux même si je ne peux pas encore croire qu’elle a manigancé tout ça dans notre dos. « Je suis sûre elle doit être planquée entre deux châteaux de sable en train de s’assurer qu’on ne s’entretue pas. » Je ris légèrement en lançant un regard vers mon frère. « C’est clair. » Je soupire doucement en observant les vagues, soulagé que notre rencontre se déroule bien. « Oui elle est venue me voir à Sydney. Elle a l’air d’aller bien ? » Je tourne la tête vers mon frère en haussant les épaules. « Oui, elle a l’air d’aller bien! » réponds-je sincèrement bien loin de me douter que la vérité est toute autre.
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Message(#)(linky #1) Sometimes I wish that I could wish it all away EmptyDim 7 Nov 2021 - 21:58

« Je n’ai plus quatre ans et j’ai autre chose de mieux à faire. » Je dois me retenir de répliquer, parce que ça me semble toujours plus facile de lui lancer une énième pique à la figure. Cela fait des années que je le fais et l’habitude est ancrée dans chacun de mes muscles. Mais cette fois, je prends sur moi, conscient que ça le fera partir de cette plage et que ça fait déjà six mois qu’on ne s’est pas adressé la parole. « Si tu le dis. » Je tire sur ma clope, ne préférant pas penser à mes problèmes de boissons. Ces derniers mois j’ai fait de mon mieux pour réduire ma consommation mais je sais aussi que tout va bien en ce moment et qu’il en faudrait peu pour je déraille de nouveau.

« Tant mieux. » Il est dur le constat de se rendre compte que nous n’avons rien à nous dire et la silence devient un peu plus pesant alors que je regarde la mer. « Tu irais où en Australie? » « On a une ou deux scènes pas loin de Perth. » j’élude, sans vraiment en dire plus.

« C’est la vérité… » Le problème c’est qu’il a beau dire que c’est la vérité, je n’y crois pas. Je suis persuadé qu’il pensait chacun de ses mots et à présent c’est trop tard pour les reprendre, ils sont devenus une certitude à laquelle je n’arrive plus à échapper dès que je pose mon regard sur lui. Parce que je sais que peu importe toutes les horreurs que j’aurais pu lui sortir à la figure, ces mots là je n’aurais pas été capable de les prononcer. Alors pour moi, il les pense et ce depuis longtemps, je l’ai juste poussé assez à bout pour que les mots sortent enfin. « Je ne le pensais pas. Je voulais juste… te blesser. » J’hausse les épaules sans le regarder. Ca n’a pas d’importance. J’aimerais lui dire que ce jour-là j’étais au fond du trou et qu’il était plus facile de repousser tout le monde. De blesser et de l’insulter plutôt que d’entendre la moindre parole qui m’aurait fait me sentir un peu plus mal et réaliser l’ampleur de ma connerie. « J’aurais pas dû. » Il y a une part de moi qui est loin quand il parle, qui ne l’écoute qu’à moitié, qui refuse d’entendre la sincérité de ses mots. Non je me contente de me protéger, préférant change de sujets et ne pas insister.

« C’est clair. » L’idée que ma sœur soit planquée quelque part me fait rire. Elle aurait au moins été contente qu’on ne s’entretue pas. « Oui, elle a l’air d’aller bien! » Si lui le dit c’est qu’il n’y a pas de doutes à avoir, après tout ils ont toujours été proches.  « Cool. » Le silence s’installe de nouveau et même le bruit de la  mer n’arrive pas à combler le vide. « Je vais y aller. » Je sais que je fuis trop vite, que je devrais essayer de lui parler plus longtemps, mais nous sommes aussi mal à l’aise l’un que l’autre et il est clair que nous ne partageons rien à part des souvenirs d’enfance sur cette plage. « On se verra chez papa et maman. » Ils nous ont invité chez eux à manger ce weekend. Je me relève, enlevant le sable de mes vêtements. J’hésite un instant comme si j’allais le décoiffer, vieille habitude depuis toujours, rare marque d’affection que j’ai envers lui, mais je remets mes mains dans mes poches le regard fuyant avant de m’éloigner après lui avoir dit au revoir.  


@Lincoln Mulligan   :l:
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