| i used to recognize myself it's funny how reflections change (autumn #1) |
| ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8408 POINTS : 1890 TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09) ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2 › raelyn › alma #1 › gayle #1 › lewis #2
(2023) matilda #2 › channing › hayden › autumn #3 › amos #6 › lucy #1 › matilda #4 › matilda #5 (fb) › matilda #6 › evelyn › matilda #7 › ava #2
(2022) matilda #1
(flashbacks) matilda #3 (2001) › matilda #5 (2002) › ava #1 (2011) AVATAR : sebastian stan CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis) DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 26/12/2017 | (#)Dim 01 Aoû 2021, 18:11 | |
| Il y avait eu le choc, puis plus rien.
Tout me semble étranger alors que je cherche à ouvrir les yeux. Le songe ne cesse de perdurer, comme si j’étais prêt à me réveiller, mais que mon corps réclamait encore quelques minutes de répit. J’ai la sensation d’entendre un bip incessant au loin, de ce genre de bruit répétitif qui pourrait rendre dingue n’importe quelle personne. Il me suffirait probablement d’étendre le bras pour éteindre le réveil, mais le geste me paraît impossible. Me voilà comme coincer dans mon corps. J’ai conscience du matelas sur lequel je suis allongé, l’oreiller épouse parfaitement l’arrière de mon crâne et la couverture semble rêche sous mes doigts. Une drôle d’odeur traîne dans la pièce et j’entends des pas au loin. Est-ce que je suis chez moi ? J’ai la sensation de ne rien reconnaître et j’ai beau lutter, mes paupières restent sceller. Les minutes s’égrènent et je m’endors probablement à nouveau sans avoir une quelconque idée du temps qui s’écoule réellement. Lorsque je reprends conscience, mes paupières semblent plus légères. Assez pour s’entrouvrir, assez pour qu’une lumière vive ne viennent me brûler la rétine. Il faudra plusieurs essais, avant que je ne puisse ouvrir les yeux. C’est une véritable vague de panique qui s’empare de moi alors que je réalise ne pas être dans ma chambre, mais dans une pièce blanche aseptisé. La machine à mes côtés s’emballe, faisant crier les alarmes alors qu’une voix me demande de me calmer. Deux personnes viennent me parler sans que je ne comprenne vraiment, j’ai le cœur qui s’emballe et du mal à respirer. « Calmez vous Monsieur Atwood, vous êtes à l’hôpital Saint-Vincent, vous avez eu un accident. » Un accident ? Je tente de me remémorer, mais rien ne vient. Un accident de quoi ? Mon esprit s’emballe et je cherche à me relever ce qui me provoque une douleur vive. Après cela, je ne me souviens plus de rien.
Les phases de réveil s’enchaînent sans vraiment se ressembler. Je réalise petit à petit que je suis à l’hôpital, j’ai une jambe dans le plâtre, des douleurs un peu partout et surtout un mal de crâne qui semble être devenu mon plus proche compagnon. L’infirmière ne cesse de me répéter en douceur que j’ai eu un accident et que je dois me reposer. Je ne sais combien de temps s’écoule avant que je ne puisse réellement ouvrir les yeux et rester éveiller plus que quelques minutes sans sombrer à nouveau dans un sommeil profond. Je n’ai encore vu personne, enfin, je ne crois pas. J’ai du mal à tout restituer, je ne me souviens pas de l’accident et je n’ai clairement aucune idée de la date du jour. J’ai surtout mal au crâne, c’est bien la seule idée qui s’impose alors que la porte de la chambre s’ouvre à nouveau. Je m’attendais à voir l’infirmière, mais c’est une jeune femme rousse qui entre timidement.
Durant ce qui semble être un long moment, je la fixe sans prononcer le moindre mot. Je la connais, j’en suis certain. Elle était avec moi. Je crois ? Je ne sais plus vraiment. Pourtant, je me souviens de la pluie qui tombe abondamment et de son regard qui plonge dans le mien. « Salut. » Je n’avais pas parlé jusqu’à présent et ma voix sonne plus rocailleuse que jamais, on dirait un fumeur de soixante ans. Mon regard ne lâche plus le sien, alors que malgré mon mal de tête, je cherche son prénom. Rien ne me vient et l’idée même d’avoir oublié quelque chose d’aussi basique fait à nouveau s’emballer mon rythme cardiaque. « Je sais que je te connais. » que je dis doucement. Je le sais. Son visage m’est familier, on a un lien particulier, c’est certains. « Mais je me souviens pas de ton prénom… » que j’avoue alors presque timidement.
@autumn galloway |
| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Dim 29 Aoû 2021, 14:04 | |
| « Tu sais que t’es pas obligée d’aller le voir à tous les jours? Tu le connais même pas. »
Ce n’est pas la première fois que Reese te sert ce discours, certainement pas la dernière non plus, mais tu ne l’écoutes même plus alors qu’il continue de radoter la même rengaine. Tu te contentes de te défaire de la chemise d’uniforme de la maison de retraite ou tu travailles et de l’échanger contre un gilet de laine que tu passes par-dessus ton débardeur. Tu passes toujours chez ton frère entre la fin de ton shift au travail et avant ta visite à l’hôpital puisque son appartement est plus près que le tien et c’est plus simple que de retourner sur tes pas pour passer chez toi. Chaque jour, c’est la même routine : travail, arrêt rapide chez Reese, hôpital et école. Tes journées sont remplies au quart de tour et si c’est vrai que ces visites à l’hôpital vienne prendre le peu de temps libre qu’il te restait encore, tu ne peux te résoudre à arrêter. Les premières journées, tu restais plus longtemps. T’as manqué quelques jours d’école, mais puisqu’il était plongé dans le coma et que la terre n’arrêtait pas de tourner pour autant, t’as réduit le temps de tes visites de manière à ce que ça rentre, de justesse, dans ton agenda trop rempli dernièrement.
Il, c’est Cian. Et il a raison ton frère quand il dit que tu ne le connais pas. Tu as appris son prénom entre les branches quand tu es arrivée ce soir-là à l’hôpital pour t’assurer que l’homme à qui tu as portée secours sur une route mouillée quelques heures plus tôt allait s’en sortir. Tu ne le connais pas et tu ne lui dois rien et pourtant, t’es bien incapable de te défaire des images de son accident qui se repasse dans ton esprit chaque fois que tu fermes les yeux. Bien incapable de ne pas aller faire ton tour, ne serait-ce que pour aller prendre des nouvelles de son état et venir t’asseoir à côté de lui pendant une vingtaine de minutes. Tu sais qu’il n’est pas tout seul, t’as vu quelques personnes à son chevet à divers moments, mais t’as jamais osé aller vers qui que ce soit. T’as pas l’impression que c’est ta place et pourtant, tu trouves toujours le moyen de retourner à son chevet. Tu ne connais rien de lui, de ses intérêts, de ses goûts, de sa vie alors pour remplir le silence, tu lui parlais de toi. Des trucs les plus triviaux et les plus inutiles, ne serait-ce que pour donner un peu de couleur à cette chambre blanche à l’odeur de produits nettoyants trop puissante. Tu lui racontais des anecdotes de tes journées, des petites choses de ton quotidien, des choses que tu voyais, des cours que tu avais commencé à suivre récemment. Tu n’étais pas certaine de croire qu’il pouvait t’entendre, mais ça te faisait du bien à toi, de parler comme ça. Et tu ne pouvais qu’espérer que quelque part, peu importe ou lui il était, il se sentait un peu moins seul.
Tu reconnais quelques visages sur l’étage à force de venir, plusieurs infirmiers et quelques médecins. On te salue de la tête alors que tu te diriges vers la chambre et tu es surprise lorsque tu rentres dans la pièce de voir que Cian a les yeux ouverts. Qu’il est maladroitement assis dans le lit et qu’il te fixe sans dire un mot et voilà que tu lui fais face, tout aussi silencieuse. Tu hésites pendant ce qui semble être un long moment avant de faire quelques pas dans la chambre et c’est lui qui brise d’abord le silence. « Salut. » Sa voix est rouillée, tu ne peux t’empêcher de te demander si t’es la première personne à qui il parle. « Hey. T’es enfin réveillé. » Un sourire vient se placer sur tes lèvres alors que tu fais les quelques pas restants pour te retrouver à côté de son lit d’hôpital. Il continue de te fixer avec intensité et tu ne peux t’empêcher de faire la même chose. Tu étudies avec attention son regard, ses yeux que tu n’avais croisé que quelques secondes avant qu’il ne perde connaissance sur le lieu de l’accident. « Je sais que je te connais. » « J’étais là, quand tu as eu ton accident. » que tu réponds, pas certaine que ça rentre vraiment dans la case de connaissance. Tu te demandes s’il se souvient de ce qui s’est passé, s’il a conscience du temps qui est passé. Tu voudrais lui poser des tas de questions, mais tu lui laisses le temps alors que son regard se fait toujours aussi intimidant sur toi. « Mais je me souviens pas de ton prénom... » « Autumn. » Tu ne précises pas qu’il ne l’a jamais su, peut-être que tu devrais. Tu ne veux pas le mêler plus que nécessaire, une des infirmières t’a dit qu’il avait pris un sacré coup à la tête et que c’était impossible de dire dans quel état il allait se réveiller. Il semble lucide, il est capable de parler, que de bons signes à tes yeux. « Tu nous as fais une sacré frousse. » que tu dis doucement en échappant un léger rire. À toi et à tous ses proches sans doute. Tu te souviens encore de la panique qui était montée en flèche quand tu avais vu sa moto dérapé, incapable de faire quoique ce soit pour empêcher l’inévitable. « Comment tu te sens? » Tu agis bien trop candidement avec lui pour quelqu’un qui ne le connaît pas, sans doute parce qu’après tout le temps à lui parler, même endormi, t’as quand même l’impression qu’il est pas tout à fait un inconnu. « Est-ce que tu te souviens de ce qui s’est passé? » que tu oses enfin lui demander alors que tes doigts viennent se placer sur l’un de ses bras, dans un geste qui se veut réconfortant. |
| | | ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8408 POINTS : 1890 TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09) ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2 › raelyn › alma #1 › gayle #1 › lewis #2
(2023) matilda #2 › channing › hayden › autumn #3 › amos #6 › lucy #1 › matilda #4 › matilda #5 (fb) › matilda #6 › evelyn › matilda #7 › ava #2
(2022) matilda #1
(flashbacks) matilda #3 (2001) › matilda #5 (2002) › ava #1 (2011) AVATAR : sebastian stan CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis) DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 26/12/2017 | (#)Mar 05 Oct 2021, 23:17 | |
| Dès l’instant où elle passe la porte de la chambre, je ne cesse de fixer son visage. Chacun de ses traits me paraissent aussi familier que complètement étranger. Je cherche dans sa démarche, dans le léger sourire qu’elle m’offre, un quelconque indice auquel me raccrocher afin de faire sens à ce qui me semble être une vérité que je devrais connaître par cœur. On se connaît, depuis longtemps, j’en suis persuadé, sans jamais pouvoir mettre le doigt sur l’instant qui aurait fait la différence lors de notre rencontre. L’intuition qui me retourne les tripes à la vue de son sourire m’affirme qu’elle n’est pas n’importe qui, pas juste une femme comme les autres. « Hey. T’es enfin réveillé. » Elle semble comme rassurer de me voir bien vivant et je réalise que je n’ai aucune idée du temps que j’ai pu passer à dormir dans ce lit inconfortable. Tout se précipite à vive allure sans que je n’aie pleinement le temps de traiter toutes les informations. Je me pose un million de questions sans trouver laquelle énoncer en premier. « J’étais là, quand tu as eu ton accident. » Mes sourcils se froncent alors que j’observe tous les centimètres carrés de peau qui restent visibles autour de son gilet. Elle semble ne pas avoir de traces de blessures et j’avoue que rien ne fait sens face à ses quelques mots. « Tu… Tu n’étais pas blessé ? » Je ne me souviens de rien. J’ai beau tout remuer dans tous les sens, la dernière chose dont je semble me souvenir, c’est bien de son visage, mais pas dans un accident. Juste son visage souriant au-dessus du mien. Comme deux personnes qui sont réellement proches, comme une normalité dans un quotidien plutôt bien rythmé. « On était en voiture ? » Le médecin ne m’avait rien dit pour le moment, juste le strict minimum, avant de m’ordonner un peu de repos, mais j’ai besoin de comprendre désormais. Est-ce que je suis responsable ? Est-ce que je lui ai fait peur ? Je m’angoisse de vouloir trouver des réponses alors que mon cerveau ne semble vouloir m’offrir qu’une unique page blanche que je suis bien incapable de remplir. « Autumn. » Pourquoi suis-je incapable de me rappeler d’une chose aussi simple que son prénom ? La machine trahie ma réflexion alors que l’alarme s’emballe au rythme de mon cœur qui cogne un peu trop fort.
« Tu nous as fait une sacrée frousse. » - « Je suis désolé. » Je ne sais plus vraiment pourquoi je m’excuse tant son rire semble contraster avec ses paroles. C’est tout un soulagement qui se lit sur ses traits alors qu’elle se rapproche tout doucement. « J’ai dormi longtemps ? » Le terme sonne presque inexacte, mais elle sera peut-être la première à m’aider pour retrouver toutes les pièces du puzzle. « Comment tu te sens? » La question se veut légitime quand j’ai l’impression que quelqu’un est venu rouler sur mon corps, que ma jambe commence à me faire mal et que mon crâne semble être sur le point d’exploser. « J’ai eu des meilleurs jours. » que je tente de plaisanter malgré tout, ne voulant pas l’inquiéter plus que de raison.
« Est-ce que tu te souviens de ce qui s’est passé? » D’abord, il y a ses doigts qui entrent en contact avec ma peau, provoquant un frisson que je ne saurais expliquer. Puis il y a sa question qui résonne dans toute la pièce tandis que je cherche mes mots. Sans réfléchir, mes doigts, couverts d’ecchymoses, partent à la rencontre de sa peau blanche pour un contact qui me paraît presque vitale. Elle est là, juste devant moi et tout semble parfaitement réel. « Je crois pas. » que souffle en baissant le regard malgré tout. « C’est vraiment très flou, je me souviens de ton visage, mais rien de plus. » Je souffle alors que le médecin m’avait parlé d’un traumatisme crânien et de ses éventuelles conséquences. « Je saurais même pas te dire si on est en avril ou en septembre. » que j’avoue alors lentement à la réalisation que même me situer dans l’espace-temps semble être devenu une véritable épreuve. |
| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Dim 10 Oct 2021, 15:03 | |
| Ça te fait étrange, de le voir enfin les yeux ouverts et pourtant, c’est bien ce regard qui hantait tes songes depuis l’accident. Le contact visuel entre vous deux n’avait duré que quelques secondes avant qu’il ne sombre cette soirée-là et pourtant, tu n’avais pas été en mesure de t’en défaire depuis. Tu l’avais regardé dormir des semaines durant, enchaînant les visites à son chevet sans trop savoir si c’était ta place de te montrer aussi présente et maintenant qu’il état réveillé, tu ne savais pas trop quoi lui dire. Tu craignais de faire un faux pas, devinant qu’il devait être dans un état assez fragile et vulnérable et surtout, ne sachant pas trop quels souvenirs il gardait de l’accident et de tout ce qui entourait ce dernier. Tu essayais toutefois de te faire aussi rassurante que possible, un sourire sincère sur les lèvres alors que tu t’approchais de lui. « Tu… Tu n’étais pas blessé? » Tu fronces légèrement les sourcils, ne comprenant pas trop pourquoi tu aurais été blessée aussi. Peut-être s’imagine-t-il que l’accident avait impliqué d’autres véhicules que le sien. Juste à voir son visage et la panique qui s’y installe, tu devines que ses souvenirs sont flous, peut-être même inexistants. « Non, je vais bien. » que tu t’empresses de dire alors, dans l’espoir de le rassurer ne serait-ce qu’un petit peu. « On était en voiture? » Tu fais de ton mieux pour camoufler la surprise sur tes traits quand tu réalises qu’en effet, la scène de l’accident n’a rien de clair dans l’esprit de Cian, au point qu’il ne se souvient même pas qu’il était seul et à moto. « Non, tu étais à moto. Tu étais seul. » Ce sont les premiers morceaux que tu lui offres, te demandant soudainement si tu es la première personne qu’il voit depuis qu’il s’est réveillé. Tu n’es certainement pas la personne avec qui il devrait avoir cette discussion et pourtant, tu es bien incapable de simplement faire demi-tour et partir. « Est-ce que tu as vu quelqu’un d’autre, depuis que tu es réveillé? Tes amis, ta famille? » Parce que toi, tu n’es rien de tout ça. Tu n’es que la fille qui a appelé les secours ce soir-là, rien de plus.
« Je suis désolé. » Tu secoues la tête. Tu ne disais pas ça pour le faire culpabiliser. Tu n’as aucune idée de ce qui a bien pu se passer ce soir-là, tu n’as vu que la fin, les répercussions, la moto qui glisse sur la chaussée et son corps qui mange le coup. Tu n’étais pas certaine qu’il s’en sortirait, peut-être bien que ce soit pour ça que tu t’es sentie responsable de lui rendre visite constamment, alors que son état était stable bien qu’inquiétant. « J’ai dormi longtemps? » Tu hésites pendant quelques secondes et tu te dis que si tu étais à sa place, tu voudrais qu’on soit aussi honnête que possible avec toi. « Trois semaines. » que tu réponds donc d’une voix aussi douce que possible alors que tes yeux ne quittent pas son visage, à l’affût du moindre changement de réaction de sa part, même si tu n’as vraisemblablement aucune idée de comment tu es censée réagir dans une pareille situation. Tout est inusité ici, de l’endroit jusqu’à l’homme qui te fait face. « J’ai eu des meilleurs jours. » « J’en doute pas. » Il était dans un sale état, il n’y avait aucune façon de contourner ce fait. Il devait sans doute le ressentir dans tout son corps de toute façon à l’heure actuelle. Tu oses finalement lui demander s’il a le moindre souvenir de l’accident et il n’a pas encore ouvert la bouche que tu devines que non. Ses doigts viennent trouver ton bras et le mouvement te surprend, bien que tu ne l’empêches pas, allant même jusqu’à mêler tes doigts des siens dans le moment. Il semble en avoir besoin et toi aussi, pour des raisons que tu n’arrives pas à t’expliquer. « Je crois pas. C’est vraiment très flou, je me souviens de ton visage, mais rien de plus. » « C’est moi qui ai appelé les secours. Tu roulais à moto et la route état glissante. Il pleuvait très fort et j’ai pas vu ce qui s’est passé juste avant, mais t’es rentré en collision avec une auto. » Tu déglutis difficilement, les images de l’accident te revenant à l’esprit alors que tu lui relates les faits. « Mon frère roulait juste derrière toi, c’est pour ça que j’ai pu me rendre à toi avant que tu perdes connaissance. J’ai essayé de te parler, mais j’étais pas certaine que tu pouvais m’entendre. » Tu lui avais répété incessamment de s’accrocher, que les secours arriveraient bientôt, que tu ne le lâcherais pas, mais bien vite, ses yeux se sont fermés et t’as senti la panique monté en toi, sans jamais le quitter jusqu’à l’arrivée des ambulanciers. « Je saurais même pas te dire si on est en avril ou en septembre. » « On est en août. » que tu réponds pour l’aider à se situer dans le temps. Tu regardes partout dans la chambre pour voir s’il n’y aurait pas un journal qui traîne quelque part, mais tu ne vois rien. Tu ne penses même pas à utiliser ton téléphone qui lui pourtant a bel et bien la date du jour et des nouvelles en tout genre. « C’est quoi la dernière chose dont tu te souviens clairement? » Tu n’es pas certaine que tu pourrais l’aider à savoir quand ça s’est passé, mais si l’exercice peut l’aider à se replacer dans le temps un minimum, autant le faire. « T’as reçu beaucoup de visites. Y’a une petite blonde qui est venue souvent, et puis un grand mec avec les cheveux frisés aussi. » Ça aurait sans doute été une bonne chose que de leur demander leurs prénoms au moins une fois parce que là, tu passes un peu pour une voyeuse comme ça. |
| | | ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8408 POINTS : 1890 TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09) ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2 › raelyn › alma #1 › gayle #1 › lewis #2
(2023) matilda #2 › channing › hayden › autumn #3 › amos #6 › lucy #1 › matilda #4 › matilda #5 (fb) › matilda #6 › evelyn › matilda #7 › ava #2
(2022) matilda #1
(flashbacks) matilda #3 (2001) › matilda #5 (2002) › ava #1 (2011) AVATAR : sebastian stan CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis) DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 26/12/2017 | (#)Dim 24 Oct 2021, 21:46 | |
| « Non, je vais bien. » Elle l’affirme avec force, mais mon regard ne peut s’empêcher de se promener sur chaque partie de son visage pour m’assurer que tout cela est bel et bien la vérité. Alors, elle aurait été épargnée ? J’avoue ne plus réellement comprendre ce qui a bien pu se dérouler cette nuit-là et jusqu’à présent personne n’avait été en mesure de me le raconter. « Non, tu étais à moto. Tu étais seul. » Je n’ai aucun souvenir de tout ce qu’elle me dit, aucun élément qui pourrait me faire tilter qu’effectivement, j’avais pris la route à moto et que quelque chose avait fini par m’envoyer dans ce lit d’hôpital. J’ai bien du mal à assimiler les différents éléments qui ne concorde plus réellement, comment je pourrais me souvenir d’elle juste avant de sombrer, si j’étais seul à moto ? Est-ce qu’elle me suivait en voiture ? Cela ne paraîtrait pas si aberrant, peut-être qu’elle n’apprécie pas les deux-roues ou même juste la vitesse. Je n’ai pas le temps de lui poser d’autres questions quand c’est elle qui m’interroge en première. « Est-ce que tu as vu quelqu’un d’autre, depuis que tu es réveillé ? Tes amis, ta famille ? » Je secoue la tête à la négative, essayant tout de même à tenter de me souvenir de quoi que ce soit avant son apparition dans ma chambre. « En dehors des médecins, tu es la première personne à qui je parle. » Tout me paraît encore très flou et il me faudra probablement un peu de temps avant de pouvoir donner un sens à tous ces événements. « Est-ce que tu pourrais prévenir Charlie ? Et Thomas ? » Il faut que quelqu’un les tienne au courant. Peut-être que les médecins ont déjà contacté mon meilleur ami, j’ose espérer que les choses n’ont pas changé et qu’il est toujours mon contact d’urgence.
En attendant, Autumn prend le temps de me donner un peu plus d’informations. J’ai donc passé trois semaines dans le coma, le décompte me paraît dingue et en même temps mon esprit semble bien incapable de se souvenir de quoi que ce soit. « C’est moi qui ai appelé les secours. Tu roulais à moto et la route était glissante. Il pleuvait très fort et j’ai pas vu ce qui s’est passé juste avant, mais t’es rentré en collision avec une auto. » Je fronce les sourcils à mesure qu’elle me trace le récit de ce qui a bien pu se passer ce soir-là. « J’étais en moto sous la pluie ? » Ça ne paraît plus tant cohérent, je fais toujours attention de privilégier la voiture lorsque la météo est mauvaise. « Mon frère roulait juste derrière toi, c’est pour ça que j’ai pu me rendre à toi avant que tu perdes connaissance. J’ai essayé de te parler, mais j’étais pas certaine que tu pouvais m’entendre. » - « Je me souviens juste de tes yeux. » que je souffle alors que mon regard vient chercher ses pupilles. Ces yeux bleus, je serais les reconnaître, c’est certains. « C’est étrange. » que je murmure malgré tout, tant les sentiments ne cessent de se mélanger pour ne jamais réellement faire sens. Entre l’impression de la connaître par cœur et la sensation d’avoir en face de moi une véritable étrangère. « Mais tu m'a sauvé la vie. » Que serait-il passé s'il elle n'avait pas réagi aussi vite. « Merci. »
« C’est quoi la dernière chose dont tu te souviens clairement? » C’est bien l’exercice le plus difficile quand elle vient tout juste de me donner la date du jour. Je reste persuadé que l’on se situe aux alentours de septembre et que la veille, je faisais un repas ou quelque chose, en tout cas, en compagnie de Charlie. « Je crois que c’était un repas en famille ou avec ma nièce en tout cas. » Cela ne donne pas réellement d’indications concrètes, c’est même étrangement flou, mais c’est plutôt une année qui reste gravé dans un coin de ma mémoire. « On est bien en 2019 ? » Et voilà que mon cœur s’emballe, réveillant la machine à mes côtés. Une angoisse incommensurable est en train de monter dans tout mon corps du moment où j’ai posé cette question. J’ai comme le sentiment que quelque chose ne colle pas, que je suis en train de me planter en beauté. « T’as reçu beaucoup de visites. Y’a une petite blonde qui est venue souvent, et puis un grand mec avec les cheveux frisés aussi. » Elle sait immédiatement trouver les mots pour m’apaiser, ou tout du moins, pour me faire penser à autre chose.« Ça devait être Charlie ou Jean, et puis Thomas. » Malgré les circonstances, un léger sourire se dessine sur mes lèvres à savoir qu’ils ont toujours été là, à mes côtés. « Tu les connais, non ? » |
| | | ÂGE : trente-deux ans, jamais elle aurait cru qu'un jour on lui reprocherait d'être trop jeune pour quoique ce soit (01.03.1992) SURNOM : Auty, Octobre, Miss G par ses élèves. STATUT : elle s'en fout, de l'opinion des autres, elle prend sa chance avec Joaquin. MÉTIER : bonjour la permanence, elle s’est finalement fait une place dans une école secondaire de la ville. LOGEMENT : elle squatte chez Joaquin depuis plusieurs mois, en attendant de se trouver autre chose. POSTS : 3243 POINTS : 160 TW IN RP : automutilation, dépression, trouble de la personnalité limite, pensées suicidaires, abus physique et mental, age gap. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : borderline, elle ne connaît pas les zones grises. tout est toujours blanc ou noir, trop ou pas assez › sans identité fixe, elle se module au gré de ceux qui l'entoure › hypersensible et empathique, elle gère très mal ses émotions et encore moins bien celles des autres › elle a été hospitalisé en psychiatrie pendant six mois de septembre 2019 jusqu'à mars 2020 suite à une violente crise et de long mois de dépression profonde › croule sous les dettes, peine à se garder la tête hors de l'eau. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Autumn parle (trop) en orangered. RPs EN COURS : (six) ≡ atlas #4 › faith #3 › ginny › joaquin #7 › kieran #12 (fb janvier 2023) › kieran #13.
halstay ☽︎ i was the arsonist the one who burned us to the ground after the argument. set fire to the room with our hearts in it. and though i said that you're the one who started it. i started it. i was the arsonist but now i make it up to you for all the darkness. for everything i put you through. let me start with this i started it. now I build back that room with our hearts in it.
quity ☽︎ hello love, don't you fade away. just a little less "go," and a little more "stay". i could try to blame you, but my mind ain't safe. like two fireworks tied to a rollerblade. i'm still lost but i'm still holding on. won't you hold me while this storm is in my head? oh, i'm alone and i can barely catch my breath. don't you go away, don't let it die in vain. i'd give anything to feel it all again
faith ☽︎ waiting room, no place to stand. his greatest fears and wringing hands and the loudest silence. if you could see yourself like this, if you could see yourself like this, you'd have never tried it. stayed on the line with you the entire night 'til you told me that you had to go. don't let this darkness fool you. all lights turned off can be turned on. i'll drive, i'll drive all night, i'll call your mom. oh, dear, don't be discouraged. i've been exactly where you are. RPs EN ATTENTE :
RPs TERMINÉS : AVATAR : lucy boynton. CRÉDITS : (av. cristalline) › (sign. siren charms) › (gifs lucy. sophiexrph) › (userbars. loonywaltz) › (dessin. mapartche) DC : penny stringer (ft. elizabeth olsen) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/04/2021 | (#)Lun 01 Nov 2021, 11:44 | |
| « En dehors des médecins, tu es la première personne à qui je parle. » Eh merde. C’est bien tout ce que tu craignais. Tu fais ton possible pour ne pas laisser paraître que tu te sens un peu dépassée par ce rôle, continuant de sourire comme si c’était le truc le plus naturel qui soit. Il n’y a rien de naturel à la scène pourtant, quand tu ne connais pas l’homme qui est allongé dans ce lit d’hôpital et que tu es par conséquent la moins bien placée pour l’aider à se souvenir de quoi que ce soit. Tu es sûrement la dernière personne qu’il a envie de voir aussi, préférant sans doute passer du temps avec ses proches qui pourraient vraiment lui être utiles comparativement à toi. Tu n’as pas le cœur de le laisser seul toutefois, surtout maintenant qu’il est réveillé. Tu n’espères qu’une chose, que l’un de ses proches se décide à venir lui rendre visite rapidement pour que tu puisses leur donner le flambeau et peut-être enfin réussir à te défaire de cette impression que tu dois t’occuper de lui, être présente pour lui alors que tu sais bien que tu ne lui dois rien et que ce n’est pas vraiment ta place de le faire. « Est-ce que tu pourrais prévenir Charlie? Et Thomas? » Tu le ferais avec plaisir, si tu avais la moindre idée de qui sont Charlie et Thomas. « Je pense qu’ils ont déjà été prévenu. » que tu suggères alors qu’en réalité, tu n’en as pas la moindre idée. L’un ou l’autre doit bien être son contact d’urgence, tu ne peux pas croire que les infirmières ne les ont pas contactés. Quelques minutes encore et quelqu’un viendra prendre le relais. Tu t’accroches à cette pensée pour ne pas l’alarmer, même si ça aurait sans doute été une meilleure idée de lui dire dès le départ que tu n’as pas vraiment ta place ici.
« J’étais en moto sous la pluie? » Tu hoches la tête. Il cherche des explications que tu ne saurais lui donner parce que tu n’as pas la moindre idée de ce qui peut lui être passer par la tête pour décider de s’engager sur les routes de Brisbane en moto alors qu’il pleuvait abondamment cette journée-là et que c’était le cas depuis le matin. Tu lui expliques aussi doucement que possible ce que tu sais, lui offres les quelques informations que tu possèdes et la maigre implication que tu as pu avoir. Tu ne t’y connais pas vraiment en premiers soins, tu n’as pas vraiment fait grand-chose pour l’aider, si ce n’est d’appeler les secours dès l’instant où sa moto est rentrée en collision avec cette voiture. « Je me souviens juste de tes yeux. » Ton souffle se coupe quelque peu alors qu’il te fixe intensément, comme s’il essayait de voir au-delà de ton regard. « C’est étrange. » Tout de cette situation est étrange, tu ne peux qu’approuver d’un hochement de la tête. « Je suis désolée, j’aurais aimé pouvoir t’en dire plus, mais j’en sais pas plus… » Tu te demandes si quelqu’un saura comment répondre à ses questions concernant l’accident, puisqu’il était seul et qu’il ne semble pas se souvenir de ce qui s’est passé juste avant. « Mais tu m’as sauvé la vie. Merci. » Tu secoues la tête à nouveau, tes doigts serrant un peu plus fort contre le bras de Cian. « J’ai rien fait. N’importe qui aurait agi de la même façon. » Tu n’avais été qu’au bon endroit au bon moment pour éviter le pire, ou un truc comme ça. Tu étais bien loin de t’imaginer que ça viendrait créer cette espèce de lien que tu ne saurais expliquer, mais il y a quelque chose dans la manière dont il te regarde qui te perturbe bien plus que tu ne veux l’admettre.
« Je crois que c’était à un repas en famille ou avec ma nièce en tout cas. » Tu ne sais pas trop à quoi tu t’attendais, mais ce qu’il te raconte ne te dit absolument rien puisque tu ne le connais pas, sa nièce non plus et encore moins les discussions qui peuvent bien découler de repas en famille chez les Atwood, dont tu ne connais vraiment que le nom de famille. « On est bien en 2019? » Oh shit. La surprise happe tes traits et ce sont les machines autour de Cian qui se mettent à faire toutes sortes de bruit alors que la panique s’empare de l’homme. Tu ne veux pas être celle qui lui annonce que vous n’êtes pas en 2019, tu te sens incapable de porter ce fardeau alors que tu cherches son regard, tes doigts faisant des allers-retours sur sa peau pour le ramener dans le moment présent. « Hey hey, calme-toi. Tout va bien. Tu vas bien. » Tu ne devrais pas dire de tels mensonges Autumn. « Tu devrais te reposer. T’auras bien le temps de faire travailler ta mémoire plus tard. » Avec quelqu’un d’autre, de préférence. Tu lui parles d’ailleurs des quelques personnes que tu as souvent croisées alors que tu venais lui rendre visite, usant de descriptions physiques puisque tu ne possédais – encore une fois – aucune autre information. « Ça devait être Charlie ou Jean, et puis Thomas. » Tu hausses les épaules, tu ne saurais confirmer avec assurance mais puisque c’est la deuxième fois qu’il mentionne Charlie et Thomas, il y a de fortes chances pour que ce soit eux, oui. « Tu les connais, non? » Tu hésites quelques secondes et puis tu secoues doucement la tête de droite à gauche. Tu aurais sans doute dû rendre ça plus clair dès le départ, mais mieux vaut tard que jamais, non? « Non, je… Je connais pas tes amis ni ta famille parce qu’on se connaît pas, tous les deux. » Et tu le sais juste à la manière dont il te regarde que ce n’est pas ce qu’il pensait. « On ne s’était jamais vus, avant ton accident. » Ou du moins, jamais de manière à ce qu’il laisse un souvenir précis dans ton esprit. « Mais je suis venue te voir tous les jours pendant que tu étais dans le coma. » Promis, je suis pas une stalkeuse que crierait presque ton visage alors que tu lui offres un sourire, appréhendant sa réaction et craignant de l’avoir mêler encore un peu plus qu’il ne l’était déjà. « Je suis désolée, je peux partir si tu préfères… » |
| | | ÂGE : quarante an, né un soir d'halloween quatre-vingt trois. SURNOM : Siede pour la plupart des gens, Capitaine pour ses frères d'armes. STATUT : sa vie sentimentale n'est qu'une série d'opportunités manquées (par sa faute, parfois) MÉTIER : pilote de l'aéronautique navale, capitaine du squadron 816. en arrêt prolongé suite à son accident. LOGEMENT : il a accepter de partager son canapé de la déprime avec Ginny au #21 hardgrave road, west end. POSTS : 8408 POINTS : 1890 TW IN RP : crise de panique/angoisse, excès de colère, accident, douleur physique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : anglais par son père › second né de la fratrie Siede › s'est engagé dans l'armée après le Lycée, il a n'a fait que grimper les échelons pour arriver au grade de capitaine › a eu un accident de vol fin novembre 2022 › il a perdu quatre ans de souvenirs (période 2018 à 2022) › a 40 ans, il collectionne les regrets sur son parcours personnel › la femme de sa vie en a épouser un autre › les répercussions de son accident se font de plus en plus imposants au quotidien CODE COULEUR : seagreen RPs EN COURS : (09) ginny #1 (fb) › sergio › yasmin #1 › alma #2 › lewis #3
alma #2 › i bet we already knew our names before we met each other. i bet we've sailed the milky way, walked on the sun together. how could i forget those emerald eyes? they took me by surprise, but suddenly, i missed your face, i knew that smile from miles away. i knew that i have loved you forever and a day
lewis #3 › if i was dying on my knees, you would be the one to rescue me and if you were drowned at sea i'd give you my lungs so you could breathe. i've got you brother
ginny #1 › we are the kings and the queens. you traded your baseball cap for a crown. when they gave us our trophies, and we held them up for our town, and the cynics were outraged screaming, "this is absurd".
gayle #1 › you gotta find your people, the ones that get the joke. who understand what you're saying before a word is spoke. you gotta find your people, that put the needle in the groove. when you're together, you got nothing to prove
RPs TERMINÉS : (2024) › lewis #1 › ginny #2 › raelyn › alma #1 › gayle #1 › lewis #2
(2023) matilda #2 › channing › hayden › autumn #3 › amos #6 › lucy #1 › matilda #4 › matilda #5 (fb) › matilda #6 › evelyn › matilda #7 › ava #2
(2022) matilda #1
(flashbacks) matilda #3 (2001) › matilda #5 (2002) › ava #1 (2011) AVATAR : sebastian stan CRÉDITS : medusa-rpg (avatar), beyondthefold (gif profil & signa), crackshipandcrap (crackship siarton), rainbowkarolina (gif ginny), putalittleloveonme (gif lewis) DC : shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › arthur coventry (ft. françois civil) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 26/12/2017 | (#)Ven 24 Déc 2021, 11:56 | |
| « Je suis désolée, j’aurais aimé pouvoir t’en dire plus, mais j’en sais pas plus… » Rien ne semble plus faire sens désormais. J’ai ce million de questions qui m’envahissent sans qu’elle ne soit capable de m’en apporter les réponses. Tout me paraît si flou. Pourquoi n’est-elle pas au courant de la raison de ma présence sur cette route avec ma moto ? Pourquoi j’aurais choisi de prendre ma moto si nous allions au même endroit ? Pourquoi, pourquoi et encore pourquoi. La tête me tourne tandis que la jeune femme semble soudainement gêner lorsque je la remercie de m’avoir sauvé. « J’ai rien fait. N’importe qui aurait agi de la même façon. » Un léger sourire se dessine sur mes lèvres, mon esprit étant incapable de formuler la moindre phrase trop absorber par le millier de questions qui se bousculent dans tous les sens. Je voudrais pouvoir claquer des doigts et retrouver ma mémoire, comprendre ce qu’elle peut bien représenter pour moi en dehors de ce sentiment de familiarité, savoir ce qui a bien pu causer mon accident et tant de choses encore.
Par tous les moyens, je cherche à faire sens de toute la situation. Dans le moindre détail, je tente de trouver la date du jour, mais mes pensées s’entremêlent avec les mois ne faisant alors que le brouillon étrange de la possibilité d’être au mois de septembre. Ou quelque chose dans le genre. L’année, elle, semble plus claire que jamais. 2019. Pourtant, lorsque j’énonce ma trouvaille à haute voix, je peux ressentir toute la tension qui vient habiter chaque parcelle du corps de la jeune femme qui me fait face. Alors, j’ai fait une erreur. Je compte à nouveau, tente de me souvenir de mon dernier anniversaire, elle n’était plus là, je préférais me morfondre avec Thomas. C’est ce qui semble être le plus clair, le plus limpide. Il y avait eu une énième mission en haute mer et mon retour juste à temps pour l’anniversaire de ma nièce. Septembre, j’en suis sûr, désormais. 2019 ? Elle secoue la tête et la panique me gagne à une vitesse fulgurante, alors que j’efforce mon cerveau à réfléchir pour faire un sens. Non, je ne me souviens pas d’une autre année après cela, pas de fête de Nouvel An, rien qui n’aurait annoncé le passage à une nouvelle décennie. Ce n’est pas possible, elle se moque de moi… « Hey hey, calme-toi. Tout va bien. Tu vas bien. » Comment veut-elle que tout aille bien quand je semble incapable de me situer dans le temps. « Tu devrais te reposer. T’auras bien le temps de faire travailler ta mémoire plus tard. » Je voudrais rire, mais aucun son ne m’échappe, alors que la perspective d’avoir oublié plus que quelques jours de ma vie se déroule juste sous mes yeux. On ne voit ce genre de situation que dans les films, je ne peux pas avoir perdu tout un pan de ma mémoire. Je secoue la tête, grimace face aux nombreuses douleurs qui me rappelle l’accident et finit par venir planter mon regard dans le sien. « On est en quelle année ? » Est-ce que je peux lui faire confiance ? Je ne sais plus vraiment.
« Non, je… Je connais pas tes amis ni ta famille parce qu’on se connaît pas, tous les deux. » Le coup de massue se veut être fatale. Ma respiration se coupe quelque part dans mes poumons, tandis qu’elle semble chercher ses mots pour donner une explication à tout cela. Bien que rien ne paraisse rationnel désormais. « On ne s’était jamais vus, avant ton accident. » - « Mais… Tu… » Je me souviens d’elle, j’en suis persuadé. « Tu te moques de moi ? » Est-ce que l’on est en train de me jouer un tour ? Est-ce que cela fait partie d’une expérimentation pour tester mes réactions suite à l’accident ? « Mais je suis venue te voir tous les jours pendant que tu étais dans le coma. » Je ne veux pas croire à ce qu’elle raconte, ce n’est pas possible. « Je… » Suis-je en train de rêver ? Les douleurs que je ne cesse de ressentir face à mon agitation mettent en doute cette probabilité. Je suffoque dans ce lit sans trouver le moyen de bouger, la terreur s’insinue par tous mes pores alors que la jeune femme se cherche des excuses ou je ne sais quoi encore. « Je suis désolée, je peux partir si tu préfères… » Je hoche la tête alors qu’à nouveau, les machines s’agitent dans tous les sens, relevant l’augmentation de mon rythme cardiaque face à la crise de panique qui se profile. « Sors d’ici. » Je peux ressentir son hésitation et surtout ce regard qu’elle pose sur moi. C’est tout ce qu’il faudra pour que mes émotions explosent dans tous les sens, ne laissant plus qu’une envie de hurler contre le monde entier. « SORS D’ICI. » Je voudrais ne jamais la revoir. |
| | | | | | | | i used to recognize myself it's funny how reflections change (autumn #1) |
|
| |