| if you wanna play, we'll play || eloz #3 |
| | (#)Mar 3 Aoû 2021 - 13:07 | |
| Tu n'aurais jamais été vers lui s'il aurait été tout seul. Jamais de la vie. Moins tu le vois, mieux tu te portes. Surtout que ta visite avec ton avocat t'as plus mise de mauvaise humeur qu'autre chose. Il paraît que deux divorces aussi rapprochés, ça ne joue pas en ta faveur. Bon, ça complique les choses, mais rien n'est impossible. Son avocat à lui, il a dit quoi ? Il a seulement pris les devants pour entamer les procédures ? C'est ce que tu sauras dans quelques minutes, puisque c'est vers lui que tu avances. Lui accoudé au comptoir du bar avec une jolie blonde à ses côtés. T'es pas conne. Tu sais reconnaître deux personnes en train de flirter. Enfin, flirter, ils sont à deux doigts d'être indécent en public. « Pardon, je suis en retard. » que tu débutes en posant délicatement une main sur l'épaule de Dinis. Oui, oui, en retard. Pour une fois que c'est toi qui peux jouer avec l'effet de surprise. Enfin, lui, il est. Elle, ses yeux disent clairement que tu déranges. C'est un peu le but ma belle. « Je suis Elise, sa femme. » T'es sa femme juste quand ça t'arrange, oui. Ta main se tend naïvement (oui, oui) vers la fille qui a soudainement pris ses distances envers ton mari. C'est quoi la suite ? Elle le gifle ? Ce serait bien non ? Tu te réjouis déjà d'avance. Peut-être que toi aussi tu pourras le gifler après elle. La belle scène. Mais non. Encore mieux. Elle est pleine de surprises blondie. Elle lui jette son verre en plein visage avant de s'en aller, rageuse, le traitant de tous les noms. Ahh le vin rouge. Un vrai calvaire à nettoyer.
« Mince, j'ai interrompu un truc ? » que tu lui demandes en jouant les innocentes. Tu viens prendre la place laisser par la blonde avec qui il n'aura clairement pas de deuxième chance. Trop dommage. Tu attrapes des serviettes sur le comptoir pour les lui tendre. La gentillesse incarnée que voulez-vous. Oh, ça se pourrait que tu aies du mal à cacher ta satisfaction dans un sourire en coin. « J'hésite entre faire une crise et m'en aller ou jouer l'amoureuse qui ne voit rien. » Un vrai dilemme. Tu joues la victime qui vient d'apprendre que son mari la trompe ou la fille dont le mari profite de la naïveté ? Dans un cas comme dans l'autre, c'est lui le connard aux yeux de toutes les personnes présentes dans cette salle. C'est qu'il a attiré l'attention avec son date hystérique même pas si belle que ça. Et puis, les connards, ils perdent dans un divorce. C'est ça le truc, jouer les victimes. Demandez à Saül. Enfin, Dinis ne te donnera jamais la tâche aussi facile en épousant une autre fille et en lui faisant un bébé comme lui l'a fait. Dommage. Tu fais signe au serveur de s'approcher. « Qu'est-ce que tu me conseilles ? » que tu demandes en tournant le regard vers lui. Il veut jouer sur quel terrain Oz ? Histoire de faire le contraire de ce qu'il veut. Allez, répond avant que le barman arrive.
@dinis irish |
| | | | (#)Mer 4 Aoû 2021 - 1:14 | |
| Clarisse, je déteste ce prénom et pourquoi je suis prêt à faire l’effort pour ce soir. C’est d’ailleurs l’histoire de quelques heures, une nuit au plus et après, j’en entendrai plus parler. Elle est française, elle est de passage en Australie pour deux semaines et d’ailleurs, elle entame déjà sa deuxième semaine. Il lui reste plus beaucoup de temps et demain, elle retourne à Sydney pour terminer son voyage. Elle rejoint son frère qui s’est installé en Australie depuis plus d’un an et elle profite du grand air, des beaux paysages, elle adore ce pays et elle trouve absoluement tout fascinant. Ca fait deux heures que je l’écoute me raconter sa vie et que c’est d’un ennuie à mourir mais je m’étonne encore d’être là et d’avoir retenu tout ou partie de ce qu’elle me dit, suffisament pour me dire que je mérite quand même bien la fin de soirée. Parce que si Clarisse reste avec moi, c’est qu’elle a perdu la clé de sa chambre d’hôtel, que la réceptionniste n’est pas là et que le numéro d’urgence qu’on lui a donné ne fonctionne pas – rappelez moi de ne jamais recommander l’hotel en question. Elle doit donc attendre le petit matin que quelqu’un ne vienne travailler pour accéder à sa chambre et récupérer ses affaires et en attendant, grand chevalier que je suis, me suis proposé pour lui offrir le gite et le couvert. Ça n’a pas été simple de la convaincre, j’ai dû lui payer plusieurs verres de vin. Elle a petit à petit changé son regard sur moi et à présent, ça fait dix minutes qu’elle me bouffe des yeux, dans cinq minutes, on décolle et c’est tout gagné pour moi. Si je déteste son prénom, j’ai beaucoup plus d’affection pour son décolleté et la jupe qu’elle porte. « Pardon, je suis en retard. » c’est quoi ce bordel ? Qu’est ce que Elise fou ici ? Sérieusement ? « Je t’attendais pas. » que je glisse sans honte, lui tournant presque le dos. Elle dérange, j’vois très clair dans son jeu. « Je suis Elise, sa femme. » qu’elle connasse. Le verre de vin que j’ai payé un rein se retrouve vidé sur ma chemise, et Bordeau sur moutarde, ça rend très mal. C’est bon pour me couter un bras supplémentaire au pressing cette histoire. Clarisse disparait, sans que je ne sache jamais où elle ira finir sa nuit. J’allais pas lui courir après, de toutes façons, c’était moi qui lui rendait service dans l’histoire et vu comme elle venait de ruiner ma chemise, or de question de faire une BA de plus. Quant à Elise, quel beau spectacle elle venait de s’offrir. « Mince, j'ai interrompu un truc ? » l’oscar de la meilleure actrice revient à… « J’aimais pas son prénom. » j’hausse les épaules, parce que hors de question de lui faire plaisir en lui disant qu’elle avait ruiner mes plans. « J'hésite entre faire une crise et m'en aller ou jouer l'amoureuse qui ne voit rien. » Si elle s’imagine que je n’ai pas déjà eu affaire à tous ces cas de figures, Elise, elle me connait encore très mal, mais en tant qu’épouse, elle allait apprendre à en savoir plus sur moi. « Qu'est-ce que tu me conseilles ? » « reste toi-même, admet que t’es folle de moi, tout sera bien plus simple. » je baisse mon menton pour renifler ma chemise qui sent le Côte du Rhone à plein nez. Peut mieux faire. « Qu’est ce qui t’ammène, t’as mis une puce dans mon téléphone pour me géolocaliser, c’est ça ? » tellement accro à moi, Elise, ma femme.
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| | | | (#)Mer 4 Aoû 2021 - 12:16 | |
| « Je t’attendais pas. » C'est comme ça que les connards se font choper, en attendant pas leur femme. Il te tourne même dos, l'idiot. Il te fait clairement comprendre que tu es de trop. Ça fait rien, son coup est gâcher dans trois, deux, un… Voilà, la femme fait son entrée en scène et la maîtresse tire sa révérence non sans lui jeter sa coupe directement sur sa chemise. Bof, ça va. Ce n'est pas une grosse perte. Elle n'était même pas jolie. Il a dû l'acheter dans une friperie à moitié prix. Les temps sont durs. « J’aimais pas son prénom. » Oui bien sûr, son prénom. C'est un rire moqueur qui traverse tes lèvres. Pas besoin d'aimer un prénom quand c'est la jupe trop courte de l'autre pimbêche qui l'intéressait réellement. Enfin, s'il veut jouer le mec qui s'en fout, qu'il le fasse. Tu as gâché sa soirée. Tu le sais et tu en es ravi. Tu te sens déjà plus dans ton élément quand tu as l'impression que c'est toi qui contrôle tout pour une fois. Cette soirée se passera exactement comme toi tu le décides. Tu contrôles rien du tout, mais bon, on peut toujours te laisser croire que oui. « reste toi-même, admet que t’es folle de moi, tout sera bien plus simple. » Il pense vraiment les conneries qu'il raconte ? T'es bien trop superficielle pour t'intéresser à un type comme lui. Il le sait parfaitement. Et Jack, alors ? Fait chier. Pourquoi tu penses à lui ? Il est où le barman ?
« Qu’est ce qui t’ammène, t’as mis une puce dans mon téléphone pour me géolocaliser, c’est ça ? » Comme si tu avais juste ça à faire de le suivre partout. Tu lèverais les yeux au ciel de l'entendre encore croire que le monde tourne autour de lui. Que TON monde tourne autour de lui. « Des séquelles d'un mariage précédent. L'infidélité, tout ça. J'suis insécure. » que tu nargues, n'en pense pas un mot, alors que chaque mot est vrai. Il ne s'adresse juste pas vraiment à lui. Tu n'en a rien à faire de qui passe sous sa couette, de combien y passe. Ça t'intéresse juste si ça peut faire tourner le divorce en ta faveur. Voilà quelque chose qu'il ne pourra jamais faire tourner contre toi. Tu ne vois personne et tu n'en as pas envie non plus.
Le barman arrive enfin en face de vous. Bien sûr que tu commandes la bouteille de champagne la plus dispendieuse de la place. C'est là ton seul critère pour la choisir. Pas le goût, juste le prix. C'est toujours comme ça dans tout. Sauf dans les maris Tu aurais peut-être dû reprendre du rouge pour égaliser l'autre côté de sa chemise qui est encore impeccable (ou presque). « Mon avocat attend encore l'appel du tien. » C'est ce que vous aviez convenu avec ton avocat. D'attendre les demandes et d'ajuster le tir en conséquence. C'était mieux si la demande venait de lui à la base. La blague a assez duré, non ? Tu viens attraper la coupe devant toi pour la porter à tes lèvres. « Ça sent vraiment mauvais. » Sa chemise que tu désignes d'un coup de tête. Ça sent le mec qui a trop bu. Ça sent les mauvaises décisions. Ah, tiens , ça sent lui finalement. Les mauvaises décisions, ça le connaît. |
| | | | (#)Jeu 5 Aoû 2021 - 0:12 | |
| Ca l’arrange peut être, Elise, d’avoir une excuse pour me revoir plus souvent maintenant. Mari et Femme, faut bien qu’on fasse honneur à notre vie marital, maintenant. Puisqu’elle n’en avait plus, de vie maritale de son côté, on avait finalement plus tellement de raison de se recroiser. Je n’avais plus les moyens de lui sous tirer du fric puisque Saul ne semblait plus être un problème pour elle, à moins que je ne demande une sorte de rente pour garder le silence tous ces secrets qu’elle voulait enterrer à jamais. Mais ça ne devait surement lui faire ni chaud ni froid car elle savait que ça n’avait plus grandes valeurs à présent, que le passé est le passé et que les choses vont tellement vite dans l’actualité qu’une minute passée est déjà bien trop hase been. Dur d’être dans l’aire du temps. Peut être qu’elle et moi n’étions même plus à la page déjà. Elise qui pensait ne plus jamais me voir dans ses parages, c’était bien raté. Est-ce que je m’en plaignais ? A vrai dire, même pas. Je crois que la Rinehart, que dis-je, la Irish, aurait dans un sens fini par manquer à ma vie. Blague à part, elle devait surtout me racheter une chemise. Devoir conjugal. C’est sans doute parce que ça l’arrange de trainer dans mes pattes qu’elle sait où et quand me trouver… le soupçon du tracker est pas si déconnant que ça. « Des séquelles d'un mariage précédent. L'infidélité, tout ça. J'suis insécure. » « M’accuserais-tu du pire crime conjugal ? » je cherchais encore Clarisse du regard, où était donc passé son petit cul ? J’suis sûre que j’peux encore rattrapé l’coup alors elle, après tout, elle a nulle part où dormir. « Mon avocat attend encore l'appel du tien. » ah, nous y voilà. Le vif du sujet. J’me disais bien qu’elle me laisserait pas m’enfuir si facilement, maintenant qu’elle m’avait sous la main. « C’est pour ça, tes dix derniers appels ? » ca ressemblait un peu à du harcèlement d’ailleurs. « J’me suis demandé si tu ne faisais pas exprès d’appeler pour entendre ma voix sur la messagerie. » quand ce que fond les barges qui appellent sur un téléphone d’un mort pour entendre sa voix encore et encore, pour éviter de l’oublier. Nicholas, mon vieux pote, si tu m’entends, m’en veux pas, mais jamais j’ferai ça. J’préfère oublier le son d’une voix plutôt que d’être complétement taré à tendre l’oreille sur une messagerie vocale. « Ça sent vraiment mauvais. » je peux pas dire le contraire. « La faute à qui ? » de toutes façons, vu le champagne qu’elle venait de s’offrir, dans peu de temps, elle sentira plus rien. « On fête quoi, d’ailleurs ? » le mariage ? Le divorce pas encore prononcé ? « t’as peur de rien. » elle a pas froid aux yeux. Faut-il lui rappeler de quoi elle est capable quand elle boit un peu trop Elise ? Elle va encore me reprocher de lui faire faire des choses à son insu. Mon cul. Trop facile l’excuse du blackout. « J’ai pas encore d’avocat. » que j’finis par lâcher. Parce que Amalia est pas mon avocate et que j’vais pas lui demander ça. Et le seul sur qui je pouvais toujours compter, dans n’importe quelle circonstance, il est plus de ce monde. « j’vais en trouver un. » mais j’suis pas si pressé à vrai dire. Rien à foutre à final d’être marié ou pas.
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| | | | (#)Ven 6 Aoû 2021 - 0:26 | |
| « M’accuserais-tu du pire crime conjugal ? » Dis le mec qui joue les offusqués, mais qui ne cherche pas vraiment subtilement où sa conquête de la soirée s'est poussée. Au vu de sa réaction, elle ne risque pas de revenir courir dans ses bras. Elle fait visiblement partie de ce groupe de femme qui ne se tapent pas le mari d'un autre. Ce serait presque apprécié dans tout autre circonstance, mais bon, en vrai, tu t'en moques. « Exactement, oui, et j'en suis très blessée. » Tu gardes les pleures pour le juge qui tranchera en ta faveur pour le divorce. Bien sûr, c'est déjà gagné d'avance dans ta tête. C'est sûrement pareil dans la sienne. D'ailleurs, ce divorce, faudrait bien commencer par en parler. Pourquoi il n'a pas encore commencé les démarches ? Il veut quand même pas étirer sa mauvaise plaisanterie plus longtemps ? « C’est pour ça, tes dix derniers appels ? » Dix ? Tant que ça ? Mh, c'est possible. Il avait juste à les retourner tes appels et tu l'aurais laissé tranquille. « Certainement pas pour te faire une déclaration d'amour. » Comme il s'entête à le penser. Il est comme ça avec tout le monde ? Comment il arrive encore à passer dans la cadre de porte ? « J’me suis demandé si tu ne faisais pas exprès d’appeler pour entendre ma voix sur la messagerie. » Eurk. Certainement pas. Il t'énerve dès qu'il ouvre la bouche. Tu ne feras pas exprès de l'écouter plus souvent que nécessaire.
« La faute à qui ? » Quoi il t'accuse d'être responsable de ce gâchis ? Tu n'as fait qu'exposer les faits sans plus. C'est pas ta faute s'il lui a pas dit être marié. C'est important l'honnêteté (oui, oui, bien sûr) « Au mec marié qui essaie de commettre le pire crime conjugale. » C'est sûrement déjà arrivé ou ça arrivera un jour ou l'autre. Peu importe. Tu gâchera tous ses coups que tu peux tant que le divorce ne sera pas prononcé. À force de le faire chier, il va bien finir par accélérer les procédures. « On fête quoi, d’ailleurs ? » Sa soirée gâché assurément. « On a besoin d'une raison ? » Pas besoin d'une raison pour boire des bulles d'une bouteille hors de prix. Juste une journée comme une autre. « t’as peur de rien. » Ton regard se tourne vers lui, la coupe entre les doigts. Pour une fois qu'il dit pas quelque chose de stupide. Ça devrait le motiver à te laisser tranquille, mais le problème c'est que .. « Toi non plus. » Lui non plus, il a peur de rien. Vous partagez les mêmes défauts à se croire intouchables et au-dessus de tout le monde. Toi par l'argent et lui par les secrets. « J’ai pas encore d’avocat. » Il attend quoi ? « j’vais en trouver un. » Mieux. Il a intérêt à en trouver un et vite. Ta patience a des limites très rapprochées. Il le sait déjà. « Laisse-moi deviner, tu ne prendras pas la voix facile ? » Ça pourrait être réglé et terminé facilement à l'amiable. Du genre tu perds pas un dollar et il reste dans sa merde. Ou ça peut se terminer devant un juge. « Ça nous a pris six mois avec Saül. » Et il a baissé les armes assez facilement. Six mois. Ça aurait pu être encore plus long si vous vous étiez rendu jusqu'à la cour. Tu ne veux pas être marié avec Oz aussi longtemps. Ça fait déjà un mois de trop. « Réfléchis bien avant de faire une connerie. » Avant de te compliquer la vie encore plus. Conseil qu'il n'écoutera probablement pas. Il va le regretter. |
| | | | (#)Ven 6 Aoû 2021 - 22:11 | |
| Elise peut jouer la victime, ce qu’elle n’imagine pas c’est que je puisse aussi jouer le rôle du mari parfait et pour ça, j’insisterai a nouveau pour aller m’installer chez elle, mettre ma brosse a dent dans le même pot que la sienne, choisir le côté gauche du lit, laisser mes chaussettes pendu que son étendoir a linge pendant une semaine jusqu’à ce que j’ai plus de stock et qu’elle doive me refaire une machine, installer ma vitrine et ma collection d’appareil photo chez elle, il me semble avoir déjà repéré un petit coin où elle rentrerait parfaitement. Je pourrais lui envoyer ma liste de course par SMS pour qu’elle n’oublie surtout pas de me prendre mon beurre de cacahuète, huile de palme inclue si non c’est dégueulasse, le petit mot du matin pour lui souhaiter de passer la meilleure journée, surtout tout faire pour qu’elle n’oublie pas qu’elle est marié et que son homme pensé a elle. C’est ce qu’elle veut ? Allons-y. « si t’es blessée, j’en suis désolé. Comment est-ce que je peux me rattraper ? J’ai des besoin Elise et puisque tu refuse de m’offrir ton corps, tel est le devoir conjugal, je suis bien obligé de me substanter avec une femme dans le besoin. On se rend service mutuellement. Mais si a l’instant tu me dis que tu veux bel et bien de moi, on oublie tout, on repart de zéro. » alors Elise, prête à repartir de zéro ? Et puis ça devient tout de suite plus sérieux. J’me demande encore ce qu’elle fou ici, c’est pas pour venir me trouver et parler divorce qu’elle est la Elise. Elle va pas passer sa vie a me traquer dans Brisbane, c’est pas possible. Elle vient ici souvent en même temps, elle a des goûts de luxe, comme toujours. Et elle est souvent seule aussi, Elise. Elle vient , seule, pour boire, seule. Tristesse. J’échangerai pas ma vie contre la sienne. Son fric la rend pas plus heureuse, par contre son fric a moi, il a tendance a m’faire du bien. La voix facile, c’est quoi ? « c’est toi la pro en divorce. » Que je glisse, parce que j’ai jamais été marié moi, j’ai jamais voulu m’emmerder avec tout ça justement pour éviter les ruptures trop compliquées et tout ce foutoir qui va avec. Et puis quand tu te laisse t’attacher a personne, c’est d’autant plus simple. « ça nous a pris six moi avec Saül » et alors, c’était la voix facile ou la voix difficile ? Droite ou gauche ? « réfléchis bien avant de faire une connerie. » « est ce que tu peux me signer une décharge disant que tu refuse que l’on vive ensemble ? Je suppose que ça ira en ma faveur… » j’ai un stylo et un papier qui doit bien trainer au fond d’ma poche, un ticket de caisse ou une serviette en papier, n’importe quoi. « tu ne cesses de me rejeter… c’est si dur de t’aimer, ma chérie. » |
| | | | (#)Sam 7 Aoû 2021 - 14:05 | |
| « si t’es blessée, j’en suis désolé. Comment est-ce que je peux me rattraper ? J’ai des besoin Elise et puisque tu refuse de m’offrir ton corps, tel est le devoir conjugal, je suis bien obligé de me substanter avec une femme dans le besoin. On se rend service mutuellement. Mais si a l’instant tu me dis que tu veux bel et bien de moi, on oublie tout, on repart de zéro. » On oublie tout ? Ouais, non, tu ne penses pas. On repart de zéro ? Nom absolument pas. Repartir de zéro, c'est repartir à l'époque où lui et toi n'étiez pas marié. Ça, c'est un nouveau départ que tu aimerais avoir. Comment est-ce que tu as pu arriver si bas ? Comment est-ce que tu as pu t'enfoncer à ce point ? « À quel point t'as envie de gerber quand tu dis ça ? » Parce que toi, c'est un bon 10/10 juste à l'entendre. Juste d'évoquer l'idée de t'offrir à lui suffit à te provoquer un frisson de dégoût. Tu le toucherais même pas avec un bâton. Qu'il continue de baiser ses connasses parce qu'il aura rien d'autre que du mépris de ta part.
« c’est toi la pro en divorce. » Tristement oui. Tu n'aurais jamais cru un jour dans ta vie vivre un divorce. Ça n'a jamais été le plan. Et là, tu vas en vivre deux. C'est pas croyable. Papa serait pas fier, et avec raison. Tu vas finir par te faire déshériter si c'est pas déjà fait. « est ce que tu peux me signer une décharge disant que tu refuse que l’on vive ensemble ? Je suppose que ça ira en ma faveur… » Comme si tu allais signer quoique ce soit qui pourrait faire tourner le divorce en sa faveur. « Je ne signerais rien du tout. » Plus jamais rien qui vienne de lui. Sauf des papiers de divorce évidemment. Pas besoin de signer ce genre de connerie pour qu'il reste chez lui. Il est quand même pas suicidaire. Si ? « tu ne cesses de me rejeter… c’est si dur de t’aimer, ma chérie. » Tu roules les yeux. Il est doué, c'est chiant. Ça risque d'être plus difficile que tu ne l'aurais pensé. Tu as encore du temps pour réajuster le tir. Même si les démarches s'enclenchent bientôt, c'est toujours long la paperasse. Suffit maintenant de trouver ce qui pourrait vraiment l'atteindre, ce qui pourrait lui faire perdre l'envie de poursuivre. À quel point, ça va te coûter cher cette fois-ci. C'est plus deux-trois photos. C'est plus gros cette fois-ci. « Ça va aller jusqu'où ton petit jeu, hm ? » Parce que c'est déjà aller trop loin. Jusqu'où est-il encore prêt à aller ? C'est encore juste pour t'emmerder ? « Tu vas m'présenter à ta famille ? tes amis ? » Toi, tu n'iras jamais jusque là. Jamais tu ne vas le laisser entrer dans ta vie. Si ton fils peut ne jamais savoir cette énorme connerie, ce serait très bien. « Un bébé ? » C'est ce qui vient après un mariage; un bébé. Tu pourrais simuler une grossesse tiens. Un avortement contre un divorce. Le truc, c'est qu'il te laisserait sûrement dans ta merde avec ce gosse qui n'existera jamais. Mais bon, ça, il est pas obligé de le savoir. |
| | | | (#)Mer 18 Aoû 2021 - 9:39 | |
| Il faut croire que à force de fréquenter Chloé, j’avais fini par bien les comprendre ces acteurs. A toujours jouer dans toutes circonstances, moi aussi, j’étais un très bon acteur. Mon sens de l’observation m’avait bien servi depuis toutes ces années et puis y a l’entraînement aussi. Être un bon menteur, c’est aussi être un tres bon acteur, l’un ne va pas sans l’autre. Je pourrais tromper n’importe qui, sauf peut être Elise. Mais ce n’était pas elle qu’il fallait convaincre de toutes façons, c’était tous les autres. Les témoins, les voisins, les amis, le boulanger du coin, les avocats, le juge. Tout le monde. Ça me sera bien utile dans quelques semaines. « À quel point t’as envie de gerber quand tu dis ça ? » je roule des yeux. « t’es trop dure avec toi-même, Madame Irish. » elle est pas si vilaine pour me donner la gerbe. Mais je sais bien qu’à l’inverse, elle son bide lui fait mal tellement ses tripes se tordent dans tous les sens. La pauvre. Non, ça va, y a plus à plaindre qu’elle, vraiment « Je ne signerais rien du tout. » elle y met pas du sien, Elise. « tu disais pas ça, pour te marier. » et c’est pas moi qui lui ai mis ce stylo entre les mains. Elle l’a pris toute seule, comme une grande et elle a signé, toute seule, comme une grande. Une grande avec quelques verres dans le nez, certes, mais Ça compte plus. C’est trop tard pour que ça compte. « Ça va aller jusqu’où ton petit jeu, hm ? » bonne question, j’ai pas encore réfléchi à la suite et réalité, faut dire que je suis un homme de l’instant présent, je vis au jour le jour et me projeter est parfois -souvent- très compliqué. C’est ça ma vie, être sur le qui vive, répondre présent à l’instant où on m’appelle, je m’adapte , un vrai caméléon, je me faufile dans tous les paysages, peu importe l’heure, peu importe l’endroit. Je sais même pas où je gagnerai ma croûte dans deux jours, peut être que Harris va encore se foutre dans la merde, peut être que Red va encore jouer a la baby-sitter avec son frère le toxico. Qui sait. « Tu vas m’présenter à ta famille ? tes amis ? » « si tu me promets de pas me faire honte en buvant toutes les bouteilles… » je lui lance un clin d’œil. On sait elle et moi qu’elle est intenable dans ces cas là. « Un bébé ? » elle est drôle, Elise. « j’suis pas sur que tu sois encore en capacité de produire un mome. » horloge biologique et toute cette merde. « plus sérieusement, ton plan a toi, c’est quoi ? » Aller balance moi tes balles à tir réel, je sais que tu veux me descendre plus bas que terre, dis moi à quoi j’dois m’attendre.
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| | | | (#)Mer 18 Aoû 2021 - 11:55 | |
| « t'es trop dure avec toi-même, Madame Irish. » Cour 101 de comment te faire chier avec deux petits mots; réussite totale de la part de Dinis. Madame Irish, juste de l'entendre, ça te fait hisser le poil sur les bras. « M'appelle pas comme ça. » que tu réponds sèchement. Tu ne l'assumera jamais ce nom. Tu le nieras jusqu'à ce qu'il ne t'appartienne plus. Il ne reste plus qu'à espérer qu'il appartienne au passé le plus rapidement possible. « tu disais pas ça, pour te marier. » Il a toujours les bons mots, toujours la bonne phrase au bon moment. Putain, ce que tu le déteste. Si tu pensais que ton précédent mariage c'était l'enfer, non, tu te trompes, c'est celui-là le pire. On refait un topo de toutes les vacheries de ton ancien époux à ton égard, hm ?
« si tu me promets de pas me faire pas honte en buvant toutes les bouteilles… » qu'il te dit alors que tu ne comprends visiblement pas le message en avalant le reste de ta coupe. Ça va, t'es encore bien loin d'avoir les sens embrouillés par l'alcool. C'est même pas encore assez pour juste le supporter. « J'oserais jamais. » Bien sûr que tu lui feras honte. C'est le but, qu'il veuille se débarrasser de toi à tout prix, qu'il veuille divorcer sous tes conditions, qu'il te supplie de le faire. Oh, ce serait jouissif. Tu peux toujours rêver, oui. « j'suis pas sur que tu sois encore en capacité de faire un mome. » Il est mauvais le regard que tu poses sur lui. Il te crève le cœur sans même le savoir. Il en serait probablement fière de tourner le couteau dans la plaie tout doucement, le plus longtemps possible. Tu pourrais lui en faire un si tes ovaires seraient pas défectueuses. Même avec lui, t'en voudrais un. T'en voudrais un avec n'importe qui. « plus sérieusement, ton plan à toi, c'est quoi ? » Quoi, vous étiez pas sérieux y'a deux minutes ? Plus sérieusement, tu n'en as aucune foutu idée. Tu ne sais pas ce qu'il veut, c'est ça le problème. Tu ne sais pas encore ce qui pourrait le faire revenir sur sa décision, ce qui le ferait accepter un divorce sans complication. Tu veux que ta vie et la sienne deviennent deux lignes parallèles qui ne se touchent jamais. C'est trop demandé ? Probablement, oui. « J'te garde la surprise. C'est important dans un mariage, les surprises. » Les surprises, préserver la flamme, tout ça. Tu vas quand même pas lui dire que t'es dans le néant totale. Attendre, c'est tout ce que tu comptes faire pour l'instant. Attendre de voir ses demandes dans le divorce, le laisser faire le premier pas et préparer une attaque par la suite.
Puis, y'a la fille de tout à l'heure qui sait visiblement trouver un autre pigeon chez qui passé la nuit. Pauvre petit Oz, c'est lui qui a payé les verres et c'est un autre qui en profitera - ou pas, franchement à l'entendre rire si fort elle n'a pas l'air très sobre et fera probablement l'étoile en arrivant. « On dirait que tu vas rentrer tout seul ce soir. » C'est déjà ça de gagné. Ça t'aurait fait suer qu'il retourne la voir et réussisse à réparer le coup avec sa maîtresse. C'est pas prêt d'arriver, puisqu'elle part avec un autre. « C'est lui qui paie. » pour une fois, que tu lances à titre d'information au barman. Ta coupe est vide. Sa soirée est gâchée. Il t'emmerde. Bref, tout le monde a accompli sa mission. Tu n'as plus aucune raison de t'éterniser ici. |
| | | | (#)Ven 3 Sep 2021 - 11:42 | |
| « M'appelle pas comme ça. » trop dure avec elle, trop dure avec moi aussi. Elle ne s’imagine pas une seule seconde, la souffrance que je ressens alors qu’elle me repousse ainsi, encore et toujours. Renier son nouveau nom de famille, renier notre mariage, quelle ingratitude. « Et dire qu’au final, t’étais à deux doigts de te faire dépouiller par un vieux SDF, prêt à te prêter son nom. Je suis arrivé en sauveur, tu devrais me remercier. » c’est faux, mais bon, elle a tout oublié, n’est-ce pas ? « et ne me dit pas que tu aurais préféré être marié à un SDF. » je la vois venir à milles kilomètres, dame Irish. Bref, trêve de plaisanterie, cette situation ne lui convenait pas, et elle ne me convenait finalement pas non plus. Je voulais ma liberté, je la voulais depuis toujours et même ce faux contrat – vrai pour l’administration, faux pour nous – me liait les poings face à Elise et il ne fallait pas trainer. Le divorce, c’était la meilleure chose à faire mais pas n’importe comment. Je voulais en tirer profit et pour ça, je n’étais peut-être pas si pressé que ça, finalement. Ah, l’art de ne pas savoir ce qu’on veut, tout ça pour du fric. Mon attrait pour l’argent me mènera à ma perte, sans doute, je sais bien que je joue avec le feu, chaque jour qui passe. Mais tant que je ne me suis pas brûler les ailes, franchement, autant continuer à en profiter. « J'te garde la surprise. C'est important dans un mariage, les surprises. » elle trompera qu’elle-même, elle bluff et elle bluff mal, elle a rien, mais j’vais la laisser penser que j’ai peur d’elle, qu’elle me fait trembler et que sa surprise rend mes jambes en coton. Mais ça aussi, j’suis sure qu’elle se doutera que j’en crois pas un mot. C’est bon, on est tous les deux de très bon menteurs, et on le sait aussi bien l’un que l’autre. Pathétique, non ? « Je déteste les surprises, surtout quand elles viennent de toi. » J’ai plus qu’à attendre ce qu’elle prépare, c’est ça ? « On dirait que tu vas rentrer tout seul ce soir. » détourner l’attention ,changer de sujet. J’avais déjà oublié celle là, tiens. Clarisse, c’est ca ? « Elle regrette déjà, sans doute. Mais t’en fais pas pour moi, la soirée n’est pas terminée. » Elise va dégager, moi, j’vais rester et je repartirai pas seul. « C'est lui qui paie. » elle est prévisible. « avec tes billets. » faut bien écouler les milliers de dollars versés en liquide, je laisse trois billets sur le comptoir pour payer les verres. « J’te raccompagne à la porte ? Pour m’assurer que tu finisses par vraiment partir en toute sécurité. » histoire qu’elle réapparaisse pas dans trente minutes quand j’aurai une autre femme à mon bras. |
| | | | (#)Dim 5 Sep 2021 - 19:31 | |
| « Et dire qu’au final, t’étais à deux doigts de te faire dépouiller par un vieux SDF, prêt à te prêter son nom. Je suis arrivé en sauveur, tu devrais me remercier. » Ton visage se crispe par le dégoût. Oh vraiment, tu ne peux pas avoir été pathétique à ce point ? Si ? Tu ouvres la bouche, mais Oz te reprend déjà sachant ce que tu comptais répliquer. C'est qu'il commence à bien te connaître cet idiot. « et ne me dit pas que tu aurais préféré être marié à un SDF. » La vérité ? Peut-être bien. Un SDF aurait été plus facile à acheter pour divorcer. N'importe qui d'autre qui ne se serait pas mis pour objectif de te faire chier aurait déjà accepté un divorce à l'amiable. « J'vois pas vraiment la différence entre toi et un SDF. » Tous les deux des paumés qui ne servent à rien. C'est pas vraiment ainsi que tu imaginais ton prochain mari. Loin de là même.
« Je déteste les surprises, surtout quand elles viennent de toi. » Et des siennes, on en parle ? La belle surprise qu'il t'a faite lorsque tu t'es réveillée marié à lui. Ses surprises sont définitivement pires que les tiennes, puisque les tiennes ne serviront qu'à vous tirer de cet enfer. « Elle regrette déjà, sans doute. Mais t’en fais pas pour moi, la soirée n’est pas terminée. » Comme si tu t'en faisais pour lui… Et puis, comment fait-il pour toujours autant déborder de confiance de la sorte ? Ce serait fascinant si tu en avais quelque chose à faire. Tu te penches légèrement vers lui, sent de nouveau sa chemise qui pue le vin de mauvaise qualité. « Avec cette odeur ? J'crois bien qu'elle est terminée. » Quelle fille est assez débile pour se faire charmer par un mec qui sent le fond de baril ? Personne ici, ça va de soi. Surtout pas toi. « avec tes billets. » Tu lèves les yeux au ciel. Il lui reste vraiment de l'argent de votre dernier arrangement ? C'est qu'il doit vraiment gratter ses sous pour survivre Oz. Pour une fois que tu revois la couleur de cet argent… « J’te raccompagne à la porte ? Pour m’assurer que tu finisses par vraiment partir en toute sécurité. » Ton petit doigt te dit que les trois derniers mots sont de trop dans sa phrase. Il veut juste que tu dégages le plancher une bonne fois pour toute. Ça devrait être une raison suffisante pour l'emmerder encore un peu plus, mais le truc, c'est que tu as déjà passé ta limite de temps où t'arrive à le supporter. Alors, non, tu ne comptes pas éterniser cet échange. « Sans façon. J'connais le chemin. » Tu es arrivée ici toute seule comme une grande. Et tu repars d'ici tout aussi seul, comme d'habitude. À quel point c'est pathétique, hm ? |
| | | | | | | | if you wanna play, we'll play || eloz #3 |
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