| (Amelyn #50) ► Does the light bring the thunder |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 6 Aoû 2021 - 10:05 | |
| Does the light bring the thunder Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Je ne suis pas faite pour ça.
Mes doigts tremblent et, pour la première fois de ma vie, je me fous bien que cela puisse traduire une quelconque faiblesse. Je suis à l’abri des regards au loft de toute façon, c’est pour ça que nous l’avons choisi, pour ça que nous nous sommes éloignés du centre ville et que nous avons élu domicile dans un ancien entrepôt qui, de l’extérieur, ne donne pas l’impression d’abriter une luxueuse habitation. Je voudrais qu’Amos soit là et j’appréhende en même temps qu’il rentre. Je voudrais que le temps s’arrête et je voudrais également que ce jour se termine le plus vite possible. Que le médecin rappelle. Qu’il me dise qu’il s’est trompé ou bien que c’était une blague, je m’en moque, mais qu’il reprenne ses mots et les conséquences qui leur sont attachées.
Ça ne peut pas être vrai.
Il y a forcément une erreur quelque part, un paramètre non pris en compte jusque là qui expliquerait ces résultats. J’étais fatiguée. Epuisée même certains soirs, mais entre le casino qui décolle rapidement et la gestion du Club, il n’y avait rien de bien surprenant à ça. Rien d’alarmant. Pas pour moi en tout cas, mais assez pour qu’Amos me demande à plusieurs reprises de consulter un médecin. Je suis fatiguée, c’est tout, ne t’en fais pas.. Je l’ai répété maintes et maintes fois, et je le répéterais encore si ces mots avaient le pouvoir de changer quelque chose. S’ils pouvaient reprendre la nouvelle annoncée par le médecin, il y a quelques minutes, quelques heures peut-être, j’ai perdu la notion du temps. « Vous n'êtes pas malade Raelyn. » Je n’ai même pas été rassurée. J’ai juste esquissé un sourire, prête à envoyer à mon amant un message de type je te l’avais dit.
« Vous êtes enceinte.
J’avais hésité entre rire - la situation me semblait parfaitement ridicule, comme une mauvaise comédie - et pleurer. Finalement, je suis simplement restée hébétée, le téléphone entre mes doigts. « N’en parlez à personne. » Mon ton, froid et dur, n’avait pas dû le surprendre. Il me connaît, c’est un homme de confiance, à lui que le gang fait appel lorsque c’est nécessaire : il prend ses pots de vin et il se tait. Tout le monde l’apprécie pour ça mais, face à cette nouvelle, j’ai jugé nécessaire de repréciser les termes du contrat.
J’ai déposé le téléphone sur la table basse du salon et je me suis laissée tomber sur le canapé. Plus de ”je te l’avais bien dit.” Plus de remarque acerbe ou provocatrice, je ne suis capable que d’attendre le retour d’Amos à qui je ne cacherai rien : ni ma grossesse, ni la profonde tourmente dans laquelle cette nouvelle me plonge. Je n’ai jamais caché ne pas vouloir d’enfant. Je n’ai jamais menti ou triché en prétendant aspirer à fonder une famille. Nous nous suffisons l’un à l’autre et, si nous ne l’avons jamais formulé à voix haute, je sais que c’est le cas. Ou en tout cas je le savais. Cette nouvelle changera-t-elle quelque chose pour lui ? Est-ce qu’elle change quelque chose pour moi ? Je ne veux pas avoir d’enfant. Je ne peux pas avoir d’enfant. Je ne suis pas taillée pour la maternité et ma vie n’est pas faite pour ça non plus.
Comment réagira-t-il, mon partenaire de vie ? Tombera-t-il à genoux pour embrasser mon abdomen encore plat et pour remercier le ciel de lui accorder une seconde chance de devenir père ? Sera-t-il en colère et rejettera-t-il la faute sur moi ? Sera-t-il sous le choc et hagard, comme je le suis actuellement ? Je le connais, je l’apprends depuis plus d’un an et demi et, pourtant, je n’ai pas la moindre certitude quant à la conversation que nous allons avoir, que nous devons avoir. Je ne retourne pas l’annonce dans mon esprit. Elle sera directe et courte. Elle sera brève parce que je ne trouverai pas la force de plus et qu’il convient de garder la face, même si c’est lui, même si c’est nous. Je sursaute pourtant lorsque je l’entends tourner la clé dans la serrure de la porte d’entrée. Je sursaut et, comme montée sur ressort, je me redresse pour me tourner dans sa direction. Je ne suis pas une gamine nerveuse qui joue avec ses doigts et, pour masquer mon malaise, je croise mes bras sous ma poitrine. J’ai besoin d’un verre. J’ai besoin d’un joint. J’ai besoin d’un rail. Je chasse cette pensée pour le bien de mon sevrage. J’attrape le regard d’Amos dès qu’il apparaît et, par réflexe, je sers mes bras contre moi un peu plus fort. « Le médecin a rappelé. » En temps normal, je me serais pendue à son cou et approprié ses lèvres, pour que jamais ne lui vienne l’envie de me quitter trop longtemps. « Je suis enceinte. » Depuis combien de temps, que je manque également de fer d’après ma prise de sang, tout ça ce sont des détails sans importance. Je suis enceinte. Et j’ai peur des conséquences que cette nouvelle aura sur nous.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Ven 13 Aoû 2021 - 12:02, édité 1 fois |
| | | | (#)Ven 6 Aoû 2021 - 22:17 | |
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DOES THE LIGHT BRING THE THUNDER
Je suis parfois un âne têtu, un type borné qui joue sans relâche avec les billes qui cognent dans sa tête afin d’obtenir, non pas ce dont il a rêvé la nuit, mais ce qui fait enfler l’anxiété dans le fond de son estomac. En général, ces tracas ne me concernent jamais. Les quelques douleurs qui me perforent parfois le foie ou les intestins, je n’y prête que peu d’attention, probablement pas assez par rapport aux soins qu’elles mériteraient qu’homme raisonnable leur apporte. En revanche, lorsqu’il est question de Raelyn, le moindre mal lui vaut d’être tannée de voir un docteur. Je la tance jusqu’à l’épuisement et n’est-ce pas là le fond de mon problème ? Elle dort plus et plus profondément qu’avant. Elle cumule les chutes de tension - à moins qu’elle n’en ait fait qu’une que l’alarmiste en moi a démultipliée. Se remettre d’une nuit au casino exige qu’elle sacrifie à des siestes de son temps précieux, du nôtre également. Elle se plaint régulièrement de maux de dos, de brûlure d’estomac et mange bien plus qu’un moineau, d’apparence par fringale. A mon sens, elle couve quelque chose: une anémie, une carence en vitamine qui doit être diagnostiquée et traitée au plus vite avant que sa santé ne se détériore. Bien sûr, la part inconsciente de mon être, si tant est qu’elle ait voix au chapitre, émettrait d’autres hypothèses. Or, de sombres et innommables peurs font barrage. Elles me contraignent à l’inconséquence puisque ces symptômes, ces symptômes-là, je les connais. J’en ai déjà été témoin. Je les ai observés et subis avec impuissance, la panique aux tripes parce qu’à l’aube de ma vie d’adulte, je n’étais pas prêt à devenir père et, plus de vingt ans plus tard, je ne le suis pas davantage. Dès lors, jamais je ne l’envisage. Jamais je ne permets à cette présomption de franchir les barrières hissées haut dans mon esprit, celles qui servent à protéger mon quotidien. J’empoigne à deux mains la possibilité d’une maladie bénigne qu’une poignée de compléments alimentaires soignera sans difficulté, si bien que je m’arroge le droit de râler tandis qu’elle refuse toute prise de sang. Mais, pourquoi ?
Pourquoi insister ? Pourquoi m’être prêté au jeu du “je la fait avec toi” dès lors que Rae a avancé l’argument qu’au vu des commentaires des médecins après mon accident de voiture, je suis, de nous deux, le seul sujet à surveiller ? Pourquoi ne pas m’être contenté de son refus ? Est-ce la faute d’une voix inaudible provenant de mon passé qui m’a soufflé d’enfoncer le clou ? L’ai-je fait de plusieurs coups de marteau par fierté ? Parce que je ne supporte pas qu’elle me dise non ? Parce que ses faiblesses ont alourdi mes poumons d’un air vicié par ce besoin de la garder plus à l’oeil que de coutume ? Par cette nécessité d’être prévenant jusqu’à l’excès ce qui l’agacerait ? Je ne saurais dire. Je ne trouve de réponse ni la nuit avant de m’endormir ni quand je m’éclipse pour retrouver Olivia dans l’espoir de sauver son mariage, quand je rends visite à mes frères ou que je quitte le loft pour le casino pour m’entretenir avec le comptable, le chef de la sécurité ou un représentant de nouvelles machines à sous toutes plus “révolutionnaires” que les autres. Ces marchands-là, je les jetterais bien hors de chez moi par la peau du dos : je déteste qu’on me prenne pour un imbécile. Ceci étant, quelle occasion pourrais-je manquer si la rumeur courait que je suis un taiseux doublé d’un antipathique ? Qui me proposera des offres concurrentielles pour travailler avec le nouveau place-to-be du quartier ? Personne ! Ce genre de réputation est fatal à un chef d’entreprise. J’ai donc pris mon mal en patience. J’ai écouté le jeunot endimanché - on est vendredi - avec patience en buvant un café en sa compagnie. Je lui ai même promis d’y réfléchir au terme de deux heures d’un entretien mal rôdé durant lequel j’ai feint l’intérêt. Mes pensées étaient ailleurs, à une sorte de pressentiment dont il m’est impossible de dégager si le message est positif ou le contraire. Ce n’est qu’en poussant la porte du loft que j’ai compris qu’aucune bonne nouvelle ne m’attendait.
Elle n’est pas venue à ma rencontre pour entourer mon cou de ses bras, pour me voler un baiser et, aussitôt après ces retrouvailles, m’interroger sur mon rendez-vous ou, plus largement, prendre des nouvelles du casino qu’elle retrouvera, de toute façon, le soir même ou le suivant. Elle ne m’a pas non plus accueilli de ce sourire radieux qui appelle le mien. Non. Je l’ai trouvée assise dans le canapé, à se gratter nerveusement le bras, signe qu’elle ne va pas bien. Aucun doute n’est possible désormais : elle a reçu les résultats de sa prise de sang. « Quoi ?» ai-je lancé en me précipitant à ses côtés. N’écoutant que mes réflexes, j’ai dénoué ses bras, qu’elle cesse de torturer de ses ongles sa peau douce et délicate. « C’est ta prise de sang ? Tu as un truc grave ? » A mille lieux d’imaginer ce qu’elle s’apprête à révéler, mes yeux s’écarquillent derechef. L’horreur se lit sur mes traits et l’ingratitude me gagne. Combien de couples rêvent d’être parents sans y parvenir ? Combien ? Trop pour les compter sur mes dix doigts. Or, je ne suis pas enchanté. « Tu quoi ? » Si j’ai peur d’y croire, ce n’est pas de l’avoir espéré après une dizaine de tentatives en laboratoire. « Non ! Ce n’est pas possible. C’est une erreur.» Je jurerais que les documents qui traînent sur la table basse atteste qu’il ne s’agit pas d’une mauvaise blague et je les repousse d’un geste sans me soucier que, peut-être, c’est la facture d’électricité. « Tu n’es pas enceinte. Tu as un implant. C’est fiable.» Me l’a-t-elle dit ? Ai-je posé la question ? « C’est du vent. Enlève-toi ça de la tête. C’est un truc de vitamines.» Et pour cause s’ils sont réellement deux à partager son corps ? J’imagine, je me crispe et, d’un bond, je me suis levé pour ajouter fermement, comme si rien ni personne, pas même les mots d’un médecin, ne seraient en mesure de me faire changer d’avis. «Tu n’es pas enceinte, Raelyn.» Je l’ai répété pour m’en convaincre et, au comble de la bêtise, j’ai renchéri d’un : « Tu n'es pas enceinte. On est bien d'accord ? »
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 7 Aoû 2021 - 19:04 | |
| Does the light bring the thunder Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Je devrais me poser tout un tas de questions, je devrais me demander comment c’est seulement possible, je devrais être en train de faire des calculs pour déterminer si l’erreur vient de moi, si j’ai été étourdie, et d’autres pour essayer de remonter le temps et de déterminer quand c’est arrivé, à quelle période. Sauf que je suis hébétée, hagarde et que, sur l’instant je ne parviens pas à aligner deux pensées cohérentes. Je ne parviens même pas à me demander ce que je vais faire, comment Amos va réagir, je m’inquiète seulement des impacts de tout ça sur notre couple et sa solidité. Je me demande s’il m'adressera des reproches, s’il me prendra dans ses bras pour me rassurer, s’il paniquera autant que je panique.
Parce que j’ai peur, je ne me voile même pas la face à ce sujet. Habituellement, je ne suis pas de celles qui avouent leurs failles mais ici et à l’abri des regards, je m’effondre. Mes yeux sont secs, aucune larme ne roule sur ma joue, mais j’ai bel et bien l’impression que tout se casse la gueule, mes certitudes, mon avenir et ma relation.
M’en voudra-t-il, d’avoir si peur ?
M’aimera-t-il un peu moins parce que je ne m’estime pas capable d’aimer une personne supplémentaire, d'accueillir un troisième parti dans notre couple ? Me répètera-t-il que je suis égoïste, alors que je pensais que nous avions dépassé ça ? Je suis si fébrile que j’oublie. J’oublie que le jour de la mort de l’anniversaire de son premier enfant, il m’a confié ne pas vouloir me partager, ne plus vouloir être à nouveau père. Est-ce que cela ferait une différence de toute façon, si je m’en souvenais ?
« C’est ta prise de sang ? Tu as un truc grave ? » Il s’approche de moi, il me fait face et, doucement, il enroule ses doigts autour de mes poignets pour desserer mes bras, pour m’empêcher de me replier sur moi même, puisque c’est ce que je fais dès qu’une situation me demande de trop creuser dans mes émotions, celles là même que je n’aime pas montrer. Il est sur la mauvaise voie et je secoue la tête, sans trop savoir si ce que j’ai à lui annoncer lui plaira plus. Alors je me jette à l’eau. J’arrache le pansement d’un coup sec parce que j’ai peur de ne jamais être capable de lui avouer la vérité, si toutefois je tournais trop longtemps autour du pot. Et il mérite la vérité. L’effet est radical. Ses traits se peignent d’horreur plus encore que de surprise. Sans que je n’arrive à savoir pourquoi, sa réaction entraîne chez moi un léger mouvement de recul, presque imperceptible. Dans ses yeux, c’est du dégoût que je lis, un dégoût que je crois dirigée contre moi, puisque c’est moi qu’il dévisage. « Tu quoi ? » Je ne répète pas : il a entendu. Je me contente de ne pas baisser les yeux, de les garder accrochés aux siens et, dans un geste qui me demande de puiser dans mes forces, je hoche doucement la tête. « Non ! Ce n’est pas possible. C’est une erreur. » - « Je préfèrerais. » Que ce soit une erreur. Je préfèrerais même qu’il ait eu raison, que j’ai une carence quelconque ou une maladie qui se traite. Je serais moins démunie, moins effrayée et, surtout, je ne lirais pas ce dégoût dans ses yeux océan. « Tu n’es pas enceinte. Tu as un implant. C’est fiable. » J’ai un implant. Un implant depuis trois ans six mois mais, ces derniers temps, tout s’est enchaîné si vite que j’ai oublié le temps qui passait. Que ça m’est sorti de la tête. Et puis de toute façon, ces délais ne sont-ils pas supposés être semblables aux dates limites de consommation, des gardes-fou bien trop prudents ? « C’est du vent. Enlève-toi ça de la tête. C’est un truc de vitamines. » Il se tend. Il se lève et cette fois-ci, c’est lui qui me fuit. Lui qui recule. Lui qui n’arrive pas à intégrer la nouvelle, et je ne peux même pas lui en vouloir. « Tu n’es pas enceinte, Raelyn. » Son déni rend les choses bien plus difficiles puisque je me sens seule. Seule face à la vérité, seule face à une situation où j’aurais eu besoin qu’il attrape ma main dans la sienne pour m’attirer contre son torse, pour me chuchoter à l’oreille que ce n’est pas grave et que nous allons régler le problème. Parce que c’en est un : je le sais et sa réaction le confirme. « Tu n'es pas enceinte. On est bien d'accord ? » Mes yeux accrochés aux siens, j’ai mordu ma lèvre. S’il choisit de faire l’autruche et de nier l’évidence, je n’ai pas ce luxe : cet enfant, c’est en moi qu’il grandit. Depuis l’annonce, je me sens différente, je me sens aliénée. « Depuis seize semaines. » Faisant appel à toute la lucidité qu’il me reste, je fais le calcul. « Depuis trois mois et demi. » Et le nier ne l’effacera pas. Le nier ne nous permettra pas non plus de remonter le temps ou de changer les choses d’un coup de baguette magique. J’ai besoin de lui pour être pragmatique, j’ai besoin de lui pour m’aider à garder la tête froide quand je me trouve dans une situation que je ne pensais jamais avoir à affronter. Une part de moi pensait être stérile, tant l’idée d’être capable de donner la vie me paraissait ridicule, out of character. « Dis quelque chose. » S’il te plait. « Quelque chose d’autre. »
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| | | | (#)Dim 8 Aoû 2021 - 0:04 | |
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DOES THE LIGHT BRING THE THUNDER
Ce geste, cet espèce de tic nerveux qui consiste à enrouler ses bras autour de son corps et de gratter sa peau jusqu’à s’en faire mal, je l’ai vue le faire, souvent, et jamais il n’a caché autre oiseau que le corbeau de mauvaise augure. Ce volatile, tandis que je desserre sa prise pour garder ses mains entre les miennes je l’entends déjà piailler. J’entends son rire moqueur d’être porteur d’un problème de santé si grave qu’il justifie cette lueur d’épouvante qui danse dans les yeux jade de ma dulcinée. Il est allègre, je suis tétanisé, au moins autant que ma compagne. J’imagine cancer ou autres maux curables, mais pas sans combattre. Et, pourtant, loin d’être préparé à l’éventualité d’une grossesse, quoique ça soit moins grave qu’un crabe sournois qui lui boufferait les entrailles, je ne tire de cet aveu qu’un soulagement modeste et éphémère. Pas d’opération. Pas de traitement. Pas de chimio interminable et dévastateur pour son moral et son intégrité physique. Pas d’inquiétude chaque jour que Dieu fait qu’une rémission ne soit passagère. Rien de tout cela et, une part de moi s’en réjouit. Or, l’autre, la plus loquace, elle regrette que l’hypothèse de la carence alimentaire n’ait pas été retenue par le médecin. Je maudis qu’elle soit rejetée malgré mes efforts inconsidérés pour m’enfermer dans le déni. Prétendre qu'il s'agit d’une erreur est l’expression d’un réflexe. A peine âgé de dix-huit ans, j’ai prononcé des mots à peu près identiques, mais pour des raisons bien différentes. A l’époque, j’en voulais à Sarah d’alourdir mes épaules d’un fardeau qui, avec le temps, s’est transformé en cadeaux. Jadis, je craignais les responsabilités liées à la grossesse alors que mes ambitions pour mon avenir se résumaient à : “on verra, je ne sais pas. J’ai le temps.” A ce jour, je suis à des kilomètres de ce jeune adulte fauché dans sa jeunesse par la paternité. Je suis à mi-chemin entre l’homme égoïste et l’endeuillé. M’aimera-t-elle moins, Raelyn, si elle mettait au monde un garçon ? Je n’ai pas envie de partager son affection et son amour avec un petit bonhomme qui l’appelera maman et qui l’attendrirait pour ce qu’il me ressemblerait. Je ne veux pas qu’elle m’aime par procuration, mais est-ce avouable ? J’en doute. Je crois même que j’aurais honte de ma réaction qui ne s’assimile pas à du dégoût, mais à de la panique jumelé à de l’amertume puisque Rae et moi en avions parlé : nous ne voulions pas d’enfants. En outre, si c’était une petite fille, est-ce que l’aimer équivaudrait à renier Sofia ? Ai-je assez de place dans mon coeur pour aimer l’être décédé et fonde devant la bouche ronde d’un poupon qui, après tout, serait le fruit d’un amour sincère ? L’air absent, j’ai répété : « Trois mois et demi.» et j’ai senti mon âme vaciller. Elle a perdu l’équilibre quand mon coeur a raté un battement. Quel idiot ai-je été. Je l’avais sous les yeux, mais j’ai choisi de me retrancher derrière l’indifférence. Et, où en sommes-nous à présent ? A se regarder en chien de faïence, assis dans un divan, à se demander comment nous en sommes arrivés là. Je ne peux plus me permettre de jouer aux autruches qui enfoncent leur tête dans le sable pour faire mine qu’aucun danger ne les menace. Je dois assumer. Debout au milieu du salon, Raelyn a raison : je dois parler, dire quelque chose, quelque chose de constructif, mais rien ne me vient, si ce n’est : « J’ai besoin d’un verre. Je dois…. je dois réfléchir à tout ça. Je… suis déjà père, Raelyn. Je ne l’ai pas été, je le suis toujours et elle est encore là, partout.» ai-je admis, soucieux de ne pas réveiller de vieilles blessures chez ma complice. N’a-t-elle pas souffert de ne pas être ma priorité face à mes desseins de vengeance ? « Et si….» Et si, cette grossesse menée à terme, éveillait en moi de la culpabilité ? Celle-là même dont je me remets à peine ? Contre laquelle je lutte pour maintenir droit le pot de mon couple ? C’est lui ma raison d’être. C’est cette associations que Rae et moi formons à la ville comme dans l’intimité. « Je ne sais pas. Je ne sais pas si j’ai de la place pour tout ça...Laisse-moi un quart d’heure. Va prendre un bain. Je sais pas. Juste quinze minutes, que je digère ça.» Le pronom, il n’est pas péjoratif. Il ne cache aucune trace de mépris. Je ne nomme pas de crainte que tout devienne trop réel. S’il me demeure un brin d’inconséquence, j’y tiens. Sans elle, je n’oserais pas tourner les talons en direction de mon bureau de fortune. Je ne me servirais pas non plus un verre puis un second, ma tête prise entre mes mains. Je ne me frotterais pas les yeux à plusieurs reprises avec l’espoir de me réveiller d’un mauvais rêve. Raelyn est enceinte. Enceinte. L’information tourne en boucle dans mon cerveau. Elle se répète tel un péan et, enfin, le franc tombe. Avec lui, ces mêmes émotions difficiles à gérer, pénibles à porter à cause de Sofia. Cet enfant, nous l’avons conçu à deux. Nul n’est responsable. D’aucuns ne sont à blâmer et l’heure n’étant plus à la lâcheté, j’ai quitté mon antre. Les lumières du loft sont éteintes. J’en déduis que mon quart d’heure s’est transformé en près d'une heure. Je ne vérifie pas : je me traiterais de pleutre. Au lieu de ça, je grimpe jusqu’à la chambre à coucher où j’ai trouvé la parturiente recroquevillée sur elle-même, en position foetale et la respiration légère de celle qui veille, qui réfléchit, qui peut-être se sent abandonnée. Peut-être - sans doute - aurais-je été mu par la même sensation alors, me devêtant à la hâte, je l’ai rejointe sous la couette, je l’ai serrée dans mes bras, tout contre moi et, à son oreille, j’ai chuchoté : « Je suis là. Quoiqu’il se passe, je serai toujours là.» Je l’ai toujours été. « On en reparlera. C’est promis. Parce que je te lâche pas.» Jamais. Moins encore à cause d’une grossesse, qu’elle soit désirée ou non. « Tu le sais, pas vrai ? » Ou, au contraire, en douterait-elle de se heurter si régulièrement aux murs de mon passé ou de mes frayeurs les plus sombres ?
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 8 Aoû 2021 - 14:02 | |
| Does the light bring the thunder Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
« Trois mois et demi. » L’entendre le répéter donne à tout ça encore plus de substance. Pour une raison que j’ignore, l’entendre le répéter me fait bien plus peur que lorsque les mêmes mots sont sortis de la bouche du médecin, puisque c’est réel à présent. Je sais, il sait, et aucun de nous deux ne peut plus faire semblant que ça n’existe pas. Rembobiner n’est plus permis et son silence me tue à petit feu, parce que si j’ai peur de cette nouvelle et de tout ce qu’elle représente, je m’inquiète tout autant de ses effets sur mon couple. Alors j’implore. Raelyn Blackwell implore, elle le supplie de sortir de sa torpeur. Je le supplie de dire quelque chose qui me fera comprendre que nous allons bien. Qu’il ne s’agit pas d’un obstacle, que nous allons gérer ça et prendre les décisions qui s’imposent sans en sortir fragilisés. « J’ai besoin d’un verre. Je dois…. je dois réfléchir à tout ça. Je… suis déjà père, Raelyn. Je ne l’ai pas été, je le suis toujours et elle est encore là, partout. » Les yeux ronds, la bouche entrouverte, je le dévisage sans savoir quoi répondre à ça. Pense-t-il que je suis en train de lui demander d’avoir cet enfant avec moi ? Que c’est de ça qu’il s’agit, plutôt que de l’aveux de ma détresse ? Et si c’était le cas, la voilà la réaction qu’il aurait ? J’ai déjà eu un enfant avec une autre, je n’en veux pas avec toi ? Pourquoi est-ce que ça me fait mal au cœur, à moi qui n’en veut pas tout court ? J’ai appris à cohabiter avec le souvenir de sa fille. Je ne vis plus son deuil comme un détachement de ce que nous formons. Mais, à nouveau, c’est avec Sarah que je me sens en compétition, une compétition que je n’ai même pas envie de gagner mais que j’enrage de perdre. « Et si… » Et si quoi ? Je suis suspendue à ses lèvres, j’ose à peine respirer alors il n’est même pas question d’esquisser un geste en sa direction. La seule chose que je voulais, la seule chose dont j’avais besoin sans oser l’avouer, parce que l’on avoue pas ce genre de chose lorsqu’on s’appelle Raelyn Blackwell, c’est d’être rassurée. C’est qu’il me prenne dans ses bras, qu’il pose son menton sur le sommet de mon crâne et caresse doucement l’arrière de mes cheveux en me disant que tout irait bien. Sauf que j’ai mes fêlures et qu’il a les siennes : je n’aurais pas dû l’oublier. « Je ne sais pas. Je ne sais pas si j’ai de la place pour tout ça...Laisse-moi un quart d’heure. Va prendre un bain. Je sais pas. Juste quinze minutes, que je digère ça. » Mes yeux restent accrochés aux siens jusqu’à ce qu’il rompe tout contact visuel en tournant les talons. Mes lèvres s'entrouvrent un peu plus, ma respiration s’accélère et, l’espace d’une minute ou deux, je reste là, sans bouger, pensant peut-être qu’il fera demi-tour, qu’il changera d’avis et viendra me chercher.
Je ne peux pas digérer seule. Je suis indépendante, je n’ai pas souvent besoin d’être épaulée mais, en cet instant, c’est tout ce dont j’ai besoin. J’entends la porte de la pièce dont il a fait son bureau se refermer et, les mains tremblantes, je m’accroche à l’accoudoir du canapé pour me rasseoir. Les yeux fermés, je tente de calmer le rythme de ma respiration, de calmer mes tremblements puisque, sur l’heure, je suis bien incapable de grimper l’escalier qui mène à l’étage et notre chambre. Je ne sais combien de temps j’attends. Peut-être une heure. Peut-être plus. Beaucoup plus d’un quart d’heure, c’est la seule certitude que je possède et, faisant appel à mes vieux mécanismes de défense - les mauvais - je tends ma main vers la table basse pour récupérer mon téléphone entre mes doigts. La seule façon que je connaisse pour ne pas me laisser submerger, c’est de reprendre le contrôle. Alors c’est ce que je fais. Je ne veux pas d’enfant. Il ne veut pas de celui-là. Je décide. J’effectue quelques recherches sur internet. L’appel à la clinique dure moins de cinq minutes et, lorsque je raccroche, le rendez-vous est pris. Je pensais me sentir plus légère, mais je me sens surtout plus vide. Amos quant à lui est toujours enfermé dans le bureau. Je me lève et, avant de prendre la direction de l’étage, je m’approche de la porte de son antre et je colle mon oreille contre le bois, mais je peine à distinguer le moindre son. Moi aussi, j’ai besoin d’un verre. Mais plutôt que de reprendre la direction de la cuisine, je rassemble mes forces pour grimper à l’étage et, une fois dans la chambre, je laisse tomber mon t-shirt et mon jean au profit d’une nuisette. Assise sur le rebord du lit, machinalement, je retire mes boucles d’oreilles et jusqu’à la dernière de mes bagues avant de déposer mes bijoux sur la table de nuit et de me glisser sous les draps. Le sommeil ne vient pas. Il me semble l’attendre longtemps, mais je n’ai plus la moindre notion du temps qui passe. Tout ce que je sais, c’est que j’ai encore les yeux grand ouverts lorsque j’entends Amos ouvrir la porte dans mon dos, lorsque je le sens se glisser à mes côtés et enrouler ses bras autour de ma taille pour m’attirer contre son torse. « Je suis là. Quoiqu’il se passe, je serai toujours là. » Assaillie de toute part par des émotions que je ne contrôle pas, je ferme enfin les yeux. Je crois que c’est tout ce que j’avais besoin d’entendre ce soir. Je crois que je n’ai pas la force de prononcer un mot de plus. Demain, je lui expliquerai ce que j’ai fait. Sur l’heure, je récupère simplement sa main pour la serrer fort dans la mienne. « On en reparlera. C’est promis. Parce que je te lâche pas. Tu le sais, pas vrai ? » Les yeux fermés, je hoche la tête. Oui, je le sais. Le choc m’a poussé à me poser tout un tas de questions, mais la tête froide, je ne doute plus de ça. « Je sais. » Et alors que je sens son souffle dans mes cheveux et contre ma nuque, je fais taire la douleur et les doutes. Je me berce d’illusions, je me dit que j’ai réglé le problème, que d’ici moins d’une semaine nous pourrons reprendre notre vie comme si rien ne s’était passé, que cela ne changera rien pour moi, rien pour lui et rien pour nous parce que c’est tout ce à quoi j’aspire, nous conserver et nous épargner de cette blague de mauvais goût du destin. « Demain. » Demain nous en parlerons. Sur l’heure, je m’endors dans ses bras le ventre noué.
Il a déjà un enfant. Et moi je n’en veux pas.
Je dors mal. Mon sommeil est agité de cauchemars en tout genre, dont un ou je le vois lui, tenir dans les bras un enfant qui ne me ressemble en rien. Quelques mèches de cheveux roux poussent déjà sur le crâne du nouveau-né, et c’est Sarah qui se tient à ses côtés. Moi, je les observe, incapable d’émettre le moindre son et paralysée, sans pouvoir faire le moindre geste pour attirer son attention. Je l’ai perdu. La scène paraît si réelle que lorsque j’ouvre les yeux, je le cherche derrière moi, je me retourne, je tends mes bras pour l’attirer à moi et nicher mon visage dans son cou.
Je ne brise le silence qu’une fois réveillée, qu’après avoir chassé les dernières réminiscences de mon cauchemar. « Je le sais. Que tu es déjà père. Et je sais ce que ça représente pour toi. » Je sais ce que Sofia représente. Je suis en paix avec ça. Je prends une grande inspiration, avant d’avouer. « J’aurais dû te le dire différemment. T’y préparer. Mais je m’en suis occupée. » Alors qu’il cherche mon regard, je recule mon visage, tête posée sur l’oreiller, et je plonge mes yeux dans les siens. « J’ai appelé pour un rendez-vous. Mardi prochain. » J’ai écouté l’inconnue au téléphone m’expliquer qu’une solution médicamenteuse n’était plus envisageable. J’ai acquiescé lorsqu’il le fallait et répondu à ses questions comme un robot, comme le monstre de froideur que je deviens lorsqu’il me faut gérer quelque chose qui me dépasse. « Ça n’a pas besoin de changer quoi que ce soit. » Pour nous. Ça ne change en tout cas rien à ce que je ressens pour lui. Ça ne change rien à ma certitude de ne vouloir que lui, de n’avoir besoin que de nous. Et, si j’appréhende sa réaction, je suis certaine d’avoir fait ce qu’il fallait faire, pourquoi aurait-il fui, le cas contraire ?
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| | | | (#)Lun 9 Aoû 2021 - 0:32 | |
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DOES THE LIGHT BRING THE THUNDER
Evidemment, j’ai supposé qu’il est une différence notable entre ne jamais désirer d’enfant et être tenté de se raviser dès lors qu’un foetus s’épanouit à l’intérieur de cette femme habituellement catégorique. Cette nouvelle, elle me l’a crachée tout net, un air hébétée masquant sa sérénité. Je me suis bien douté qu’elle avait peur de quoi ? De son souhait de le garder, ce bébé ? A-t-elle redouté ma réaction puisque j’ai formellement avoué que je ne souhaitais pas renouveller cette expérience ? J’ai d’emblée sorti de mon coeur l’argument le plus probant : Sofia. Sofia et son absence, mais dont le spectre plane toujours autour de moi. Sofia qui réveille ma culpabilité dès que j’imagine son rire ou que son image me surprend dans les traits d’une autre qui n’est pourtant pas elle. J’aurais par ailleurs pu ajouter, sans que quiconque ne m’en tienne rigueur, mon échec cuisant en tant que père. Mon rôle était de la protéger et j’ai échoué. Pourquoi serais-je meilleur aujourd’hui ? Parce que j’ai pris de l’âge ? Certains diraient que j’ai de la bouteille, moi, narquois, je m’amuserais du caractère équivoque de l’expression. C’est l’alcool qui m’a pris quand je me suis réveillé avec au coeur des questions demeurées sans réponse à propos des derniers moments de mon enfant. Elles m’ont appris l’angoisse et l’anxiété. Elles m’ont privé de toute quiétude et, si je renoue avec cet état, c’est grâce à Raelyn. Pourquoi prendrais-je le risque d’ajouter une donnée à l’équation ? Pourquoi modifierais-je notre quotidien ? Pare qu’une fois dans ma grotte, ma tête prise en étau entre mes mains et une vidange de Jack Daniels traînant sur le bureau - à ma décharge, elle était déjà bien entamée - je me suis demandé si elle le sentait bouger en elle ? Si l’être qu’elle porte sera de sexe masculin ou le contraire ? Si je serais capable d’aimer un petit bout d’homme sans jalousie ? Si la mesure m’autoriserait à adorer une fillette sans souffrir pour la première née des Taylor ? Est-ce parce qu’un brin de curiosité s’est interrogé sur la couleur des yeux de ce poupon ? Serait-il d’océan ou de Jade ? Lui ressemblerait-elle ? Est-ce de bonnes raisons pour se lancer dans pareilles aventures cependant. Est-ce bon pour notre couple de devenir parent ? Les responsabilités ne nous assommeraient-elles pas ? Bâtit-on une famille sur de telles futilités ? N’est-il néanmoins pas vrai que cet enfant à naître ne serait jamais que le fruit d’un amour passionnel, mais surtout sincère ? Je ne suis pas assez ivre pour que cesse de brailler mes présomptions et pas assez non plus pour revenir à l’essentiel : Raelyn. Raelyn qui a éteint toutes les lumières, qui a écourté la soirée pour se réfugier dans la chambre. Mes pieds m’y ont conduit sans réfléchir. Tel un robot, je me suis déshabillé pour me glisser sous les draps, mais comme ce type fou d’elle, je l’ai enlacée en pleine conscience de l’acte. Chaque mot que je lui ai chuchoté ont fait tinter les cloches de l’authenticité. Je suis là, avec elle, parce que je ne veux pas être ailleurs, qu’elle le veuille ou non ce bébé. Moi-même j’ignore ce qui me ravirait puisque la panique hurle si fort qu’elle m'étourdit. « Oui. Demain.» Si j’en suis capable, me suis-je gardé de confesser, préférant me réchauffer le coeur à la chaleur de son corps et me rasséréner de son hochement de tête. Elle sait : tout ira bien.
Je n’ai pas dormi du sommeil du juste. J’ai compté les heures, parfois par paires, mais elles ont été rares. Chaque minute d’insomnie a soulevé en moi des appréhensions quant à mes certitudes. Leurs contours sont devenues floues et, à mesure que Rae s’agite dans mes bras - sa nuit n’a pas été plus reposante que la mienne - affleure à mon esprit le sentiment d’avoir commis une erreur ou dit une énorme bêtise. Laquelle ? Je ne saurais dire. Pas plus que je n’oserais affirmer en tapant du poing sur la table que je ne veux pas être père à nouveau étant donné qu’elle serait la mère de cette progéniture. Sauf que je me fais vieux… et l’âge aussi entre dans la balance. Non ? Me chercherais-je des excuses ? Lorsqu’elle a niché sa tête dans mon cou sans être totalement éveillée, j’ai conclu pour un “non”. Je me suis convaincu qu’a aucun moment je n’ai mal interprété ses intentions de la veille. Elle ne m’a pas supplié de ne pas être l’imbécile qui jamais ne change d’avis. Je m’en suis persuadé quand elle a répondu à mon sourire épuisé par une remarque presque glaçante. “Je suis père et Sofia est la composante d’un tout qui n’a jamais quitté la sphère de notre couple.” Autrement dit, pas de place dans mon coeur pour que Rae porte mon enfant, le nôtre. « Ce n’est pas comme ça que j’aurais dû dire les choses.» me suis-je lancé, l’interrompant, sans qu’elle ne m’offre le temps de lui souffler le fond de ma pensée. Elle a pris un rendez-vous, sans doute dans une clinique, pas chez un gynécologue. Il n’est pas question d’échographie, mais de se débarrasser de ce que j’ai traité, la veille, comme un parasite. Mais, si ce n’était pas réciproque ? Est-ce la peine de la priver d’un rêve soudain et inattendu ou une pointe de déception qui me serre le coeur ? « Je vois. Je pensais que j’aurais mon mot à dire.» ai-je jeté, feignant la susceptibilité mue par un orgueil non pas surjoué, mais à des lieues de la sincérité. « Mais, si c’est comme ça que tu l’entends, j’y serai avec toi. A quelle heure ? » Je m’efforce de taire mon amertume, de la remplacer par du soulagement et ne suis-je pas convainquant dans ces moments-là ? Ne le suis-je pas quand nous ne nous rencontrons pas sur un sujet si je suis perclus par le doute ? J’avais besoin d’un peu de temps, pour y penser, pour en discuter avec Olivia, pour sonder mon âme et y dénicher la vérité. J’avais pas besoin qu’elle choisisse seule, mais que nous en discutions dans une mise à nu qui aurait éclairé nos réactions sibyllines de la veille. A fortiori, je n’en mérite pas autant. « Je vais faire du café.» ai-je déclaré d’une voix blanche, embrassant le bout de son nez et quittant la chambre.
Je suis blessé. Mes gestes le trahissent tandis que je sors des tasses de l’armoire et que je prépare du café. Pourtant, je me promets de ne piper mot sur mes ressentis. Primo, ils sont l’eau trouble d'une eau croupie. Je n’ai pas protester pour, d’ici quelques jours, lui conseiller de rappeler et de fixer un autre rendez-vous. Deuzio, le temps n’a pas toujours besoin d’être ralenti au profit du clair-obscur. Et, finalement, je n’ai pas encore défini la nature de cette piqûre aussi douloureuse que celle d’une guêpe lorsqu’elle a sous-entendu l’avortement.Dès lors, me fiant à ma légendaire mauvaise foi, j’ai parlé avant elle, avant qu’elle me questionne, avant qu’elle ne s’acharne à démêler la pelote de laine que sont mes émotions alors qu’elle espère que rien ne change… et, c’est sur cet axe que je l’affronte dès qu’elle pose le pied sur le parquet de la cuisine.C’était si prévisible. « Ce qui est certain, c’est que ça n’a pas changé tes habitudes. Encore une fois, tu lèves les bras au ciel si je prends une décision sans toi, mais moi… je dois me soumettre aux tiennes et fermer ma gueule. Tu ne veux pas porter de corde au cou. » Référence à ma demande en mariage qu’elle a pris pour une plaisanterie. « Mais moi, je peux porter un collier avec une médaille à défaut d’une laisse. ça. Je te remercie d’ailleurs. ça a le mérite d’être plus subtil. » ai-je craché comme un vieux disque rayé en glissant une tasse vers elle et agrémentant la mienne d’une rasade de whisky.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 9 Aoû 2021 - 10:59 | |
| Does the light bring the thunder Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
La nuit ne m’a pas apaisée, pas plus qu’elle ne m’a apporté de certitude quant à la façon dont je suis supposée me sentir. Que serait ma vie avec un enfant ? C’est une question que je ne me suis jamais posée, parce que tout était clair dans mon esprit : cela n’arriverait jamais. A présent que je suis au pied du mur, je m’empêche d’y réfléchir parce que c’est bien plus facile que de me répéter que, de toute façon, Amos n’en veut pas non plus, de ce bébé. Plus confortable. Je n’ai jamais été de celles qui fouillent et décortiquent leur ressentis avec aisance. Ceux-là, je n’ai pas envie de les affronter, pas quand mon complice a été clair sur ce que cette annonce a remué chez lui. Il a déjà un enfant, avec une autre. Il n’a pas besoin d’en avoir un second avec moi, il n’en a pas envie non plus, il m’aime moi, de tout son cœur et je ne remettrai jamais ça en question, mais il n’a pas de place pour plus. Et ça me convient. Je me répète que ça me convient, omettant la douleur inexplicable que j’ai ressentie la veille lorsqu’il m’a regardée droit dans les yeux pour me dire toutes ces choses avant de fuir. Elle n’a plus lieu d’être de toute façon, cette douleur. Ma décision est prise, et je me convaincs que tout ira mieux lorsque toute cette histoire sera derrière nous. Je me convaincs que rien n’a changé, que rien n’a besoin de changer. « Ce n’est pas comme ça que j’aurais dû dire les choses. » - « C’est pas grave. Je ne t’en veux pas. » Et c’est la stricte vérité. J’ai été blessée - cela ne sert à rien de me voiler la face même si j’ignore tout du pourquoi - mais je ne lui en veux pas pour autant. Ce n’est pas comme ça que j’aurais dû dire les choses. Autrement dit, il s’est mal exprimé, mais ça ne change rien à ce qu’il pense pour autant. J’ai donc pris la bonne décision, je me le répète à nouveau avant de lui en faire part. « Je vois. Je pensais que j’aurais mon mot à dire. » Je le connais assez pour déceler son amertume. Je le connais assez pour savoir qu’il est touché dans son égo mais, pourquoi ? Pourquoi alors que j’ai pris une décision qui doit certainement le soulager ? « Mais si c’est comme ça que tu l’entends, j’y serai avec toi. A quelle heure ? » Hébétée, ne sachant trop que dire, je réponds à sa question machinalement. Je redeviens le robot que je suis devenue la veille lorsqu’il m’a laissée seule dans le salon. « A dix heures. » Je voudrais ajouter un seulement si tu en as envie mais il refuse de sortir : qu’il en ait envie ou pas, j’ai besoin de lui à mes côtés. « Je vais faire du café. » Alors que je tentais encore de démêler cette situation pour trouver comment l’aborder sans que nous nous disputions, il embrasse mon nez et s'extirpe du lit. Il fuit, mais c’est bien différent d’hier soir. Ce matin, il fuit pour ne pas m’exploser au visage. Il fuit pour nous préserver et j’hésite quant à la conduite à adopter. Le suivre, alors qu’il est vraisemblablement en colère que j’ai agi pour nous deux ?
Je ne peux me cacher dans la chambre toute la journée, de toute façon. Alors, en passant machinalement une main dans mes cheveux pour les dompter, je me redresse et quitte à mon tour la chambre, et je descend à pas de loup l’escalier qui mène à la pièce principale. Je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche qu’il se retourne et qu’il m’aborde avec plus de colère que précédemment. « Ce qui est certain, c’est que ça n’a pas changé tes habitudes. Encore une fois, tu lèves les bras au ciel si je prends une décision sans toi, mais moi… Je dois me soumettre aux tiennes et fermer ma gueule. Tu ne veux pas porter de corde au cou. Mais moi, je peux porter un collier avec une médaille à défaut d’une laisse. Je te remercie d’ailleurs. Ça a le mérite d’être plus subtil. » Il me faut quelques secondes pour encaisser. J’avais entrouvert la bouche pour répondre mais je la referme, préférant réfléchir plutôt que d’agir de manière impulsive. Mon impulsivité nous a valu notre lot de disputes, et je n’ai pas envie que nous empruntions cette voie là. Il est las le soupir que je laisse échapper parce que je sens que malgré tout, l’altercation est inévitable. Je m’approche du bar, j’attrape la tasse de café entre mes doigts et je ferme les yeux le temps d’une première gorgée, tentant par la même occasion de chasser cette buée, ce nuage qui s’est installé pour masquer mes ressentis. C’est bien plus simple que de les affronter. « Je n’ai pas envie de me disputer avec toi. » Je rouvre les yeux et les plonge dans les siens. « Tu as fuis. Et je ne t’en veux pas. Tu as ton mot à dire, tu l’as dit, et je t’ai entendu. » Il a déjà un enfant. Il a déjà un enfant et il n’a plus de place pour en avoir un autre avec moi. A partir de là, à quoi bon nous torturer tous les deux ? Et si, en chemin, je découvrais que je le veux ce gamin ? Cela ne changerait pas sa position, et cela me ferait du mal, alors j’ai tranché rapidement, proprement, pour ne pas avoir à me poser la moindre question. « Tu es déjà père. » Et ça te suffit. Tu ne veux pas te lancer dans cette aventure avec moi. « Et je n’ai jamais voulu être mère. » Cette certitude, je la grave dans ma tête pour ne pas être tentée de m’aventurer sur une route qui sera fermée au bout. « J’ai agi seule, mais j’ai pas pris cette décision sans prendre ton avis en compte. On a le même. » Alors je n’ai pas envie de rebondir sur ses mots, sur cette laisse ou ce collier qu’il imagine passé à son cou. Je n’ai pas envie de me sentir à nouveau insultée par ses insinuations. « J’ai pas envie de me disputer avec toi. Pas alors qu’on est d’accord. » Nous le faisons déjà bien assez lorsque nos opinions divergent.
A nouveau, je trempe mes lèvres dans ma tasse. J’ai peur de la question qui s’apprête à passer la barrière de mes lèvres. J’ai peur de sa réponse et j’ai peur de ce dont j’ai réellement envie. « Si tu veux que j’annule le rendez-vous, dis le moi. » Pourquoi aurais-je attendu pour fixer un rendez-vous quand je suis persuadée lui avoir rendu service ? « Tu veux que j’annule ? » Mon regard se perd dans le sien. Je ne sais pas ce que je veux. Mais j’ai entendu ce qu’il ne veut pas alors, quelle importance ?
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DOES THE LIGHT BRING THE THUNDER J’aurais pu lui servir sa tasse de café avec un bol d’indifférence. Je l’ai déjà fait. A une époque, je me réfugiais sans scrupule derrière de vieux réflexes pour lui dissimuler, par vanité, ma colère ou ma peine. Tout plutôt que la voir nourrir la jubilation de m’avoir touché. De même, elle aurait jadis abondé dans ma direction parce qu’elle est parfois sanguine, Raelyn. Sanguine, sans être explosive lorsque je ne l’aborde pas, ce matin, avec la douceur coutumière des plus beaux d’entre eux. Au contraire, je suis frustré à cause de ce gras d’émotions qui m’a attrapé par le collet et qui serre de plus en plus fort. Il menace de m’étouffer et, si c’est triste à admettre, n’est-ce pas plus facile de m’en prendre à Raelyn si elle m’en offre l’opportunité ? Appeler la clinique sans me concerter au préalable, sous prétexte que j’a fuit la veille dans mon bureau, est une excuse bien trop bien ficelé pour que je ne m’y engouffre pas. Inconsciemment, j’en fais un piège que je regretterai plus tard. En attendant, j’estime que son argumentaire n’a pas valeur à me convaincre que mes actes ou mes mots formulaient une opinion tranchée vers le refus net d’être père à nouveau. J’ai confié une crainte, pas une fatalité. Certes, mon assertion aurait pu paraitre violente pour toute femme partageant la vie d’un homme qui a déjà marié et qui a embrassé des années plus tôt les joues roses et le nez rond d’un poupon. Mais ne l’ai-je pas précisé au réveil que je m’étais mal exprimé ? Sofia ne justifie pas à elle-seule si je souhaite ou non d’un petit Taylor de plus, mais bien ma réaction, ce retranchement déplacé dans ma grotte pointé du doigt par ma dulcinée et qui a le don de faire grincer les gonds de la porte de ma colère. J’en serre la mâchoire. A mon front, palpite la veine de l’agacement et je me fais violence pour ne pas lui cracher que, pour quelqu'un ne veut pas se disputer, elle appuie avec facilité sur les bons boutons. Je me tais parce que je la sens aussi désemparée que la veille et que c’est source d’embarras et d’incompréhension pour moi. Bien sûr, de bonne composition, j’aurais bondi sur l’occasion pour l’interroger sur ce qu’elle attendait de moi. Une salve de supplications pour la pousser à garder cette enfant ? Juste quelques mots pour qu’a minima elle y réfléchisse ? Que nous y pensions, ensemble, tel un couple équilibré puisque nous en sommes uns ? Mais, comment être disposé à ouvrir le dialogue quand elle a décidé pour elle en tentant de me convaincre, comme si j’étais l’idiot du village, qu’elle a agi aussi pour mon bien et, surtout, pour notre couple. Comment ne pas me refermer comme une huître et ne pas hésiter sur la nature même de mes ressentiments ? Suis-je vexé qu’elle ne veuille pas d’enfants tout court et encore moins avec moi qui ait fugué comme un pleutre devant les faits ? Suis-je plutôt blessé parce qu’elle est catégorique, ce qui signifie que l’éventualité que nous devenions parents exigera que je me batte, encore, avec éloquence, comme à chaque moment fatidique de notre histoire ? Toutes ces questions - parfois exagérées - n’auraient pas cours si elle avait vu juste, si j’étais capable d’affirmer de derechef qu’elle a pris la bonne décision et de la remercier d’avoir fait preuve d’autant de courage. Normalement, je serais si soulagé que nous aurions fini dans les bras l’un de l’autre pour nous rassurer mutuellement sur ce que notre passion, aussi égoïste soit-elle, n’a rien de malsain. Que du qu’en dira-t-on, on s’en moque bien, on a pas besoin d’être trois. Sauf que rien de tout cela ne se produit. Et, pour cause, quelque chose ne colle pas, ne fait pas sens en moi et, je le jurerais, ne le fait pas davantage en elle. Elle insiste trop sur ma remarque maladroite pour qu’elle ne soit pas à l’origine d’une lézarde dans son coeur ou dans ses convictions. Elle ne laisse peut-être passé qu’un ru, un filet mince de l’eau du doute, mais ne compte-t-elle pas cette source éventuelle ? Peut-être. Et, malgré tout, je la dévisage en avalant une gorgée de café et je hausse des épaules en signe de capitulation. « Fais comme tu veux, c’est ce que tu fais le mieux.» persiflais-je tandis qu’elle m’offre l’aubaine - ou l’inverse ? - de ne plus réagir l’un l’autre dans l’émotionnel. J’en ai fait fi par fierté et bêtise. « Je t’ai donné de quoi te forger une opinion, à commencer par la mienne. Alors, fonce. Qu’est-ce que tu veux que ça change ? » Je suis plus las qu’irrité. Je suis fatigué et si tourner les talons m’a tenté, j’ai renoncé. J’ai préféré le silence imperturbable de toute l’après-midi pour n’ouvrir la bouche qu’une fois l’heure de rejoindre les quartiers de l’Octopus. Les affaires n’ont pas à souffrir d’un manque de loquacité ou des conséquences d’une anicroche.
*** L’ambiance s’est réchauffée durant les quarante-huit heures qui ont suivi. Raelyn et moi, nous ne sommes pas - ou plus taillé - pour les longues disputes interminables depuis que j’ai découché au profit du catamaran. Le temps n’a jamais amoindri les sensations du manque et, quelques fois, j’imagine que la vieillesse n’y changera rien. Nous nous préférons seuls dans notre tête avec la compagnie de l’autre, en échangeant peu de mots, que d’allonger la liste des abonnées manquant à l’appel. Dès lors, je n’ai pas protesté quand, dans la matinée, elle m’a proposé une virée sur la Marina. Elle a ajouter les mots brunch en livraison et elle a fini de me convaincre, parce qu’elle aime ça quand, de mon côté, la simple idée de manger sur mon bateau suffit à me séduire. Je n’ai été interloqué quand le serveur nous a livré une quantité astronomique de nourriture. Elle est enceinte. Que ce bébé soit voué à disparaître - j’ai pensé “mourir”, mais mes sangs se sont glacés dans mes veines - elle se nourrit davantage. En revanche, j’ai été surpris d’apercevoir un troisième couvert et mon père se pointer sur le pont. A priori, ces deux-là étaient de mèche et, non sans saluer mon invité surprise, j’ai dévoré ma complice - ou la sienne - de yeux emplis de reconnaissance. C’est un pas en avant la concernant : elle n’est plus fermée à l’idée d’être un membre de la famille Taylor, une pièce rapportée et illégitime pour certains, certes, mais pas pour mon père et, a priori, ça compte pour elle. ça vaut son pesant d’or… à moins que je ne fasse erreur, ce que je dénie avec force. « Tu croyais que tu allais me cacher la bête encore longtemps ? Tes frères font un tel foin avec ça que j’ai envie de dire : pas mal.» a lancé mon aîné avant d’embrasser chaleureusement ma compagne. Leur échange fut bref mais chargé d’un respect qui m’a remué les tripes, qui a réveillé les questions qui me taraudent et me torturent depuis l’annonce de la grossesse et de l’avortement. Est-ce réellement une bonne idée ?
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 10 Aoû 2021 - 10:27 | |
| Does the light bring the thunder Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
En étant entièrement honnête, je ne peux pas prétendre être surprise par sa réaction. Sauf qu’à mes yeux, c’est son égo qui parle, c’est sa fierté qui s’exprime tant je ne peux croire qu’il s’agisse d’autre chose. Mon initiative, je suis persuadée à cause de ce qu’il a exprimé hier qu’elle le soulage, mais qu’il est froissé que j’ai agi sans lui, puisqu’il s’agit du cœur de bon nombre de nos anciennes querelles. A aucun moment je ne soupçonne possible qu’il ait changé d’avis, que cet enfant, il y réfléchisse, il l’envisage ou qu’il se projette dans un avenir plus à deux, mais à trois. Ce qui rend l’idée inconcevable, c’est le discours qu’il m’a tenu hier : il a fondé une famille avec Sarah - en serai-je un jour débarrassée, de cette vipère ? - il a donné, distribué son amour sans compter à sa fille, et il lui en reste tout juste assez pour m’aimer moi. Bien sûr, que je veuille de cet enfant ou non, j’ai mal au cœur à cause de toutes les blessures que ce constat réveille chez moi. Il me rappelle qu’il a vécu l’équivalent de toute une vie avant moi, et je me sens au mieux comme une jolie solution de repli, au pire comme un ersatz de relation auquel il ne donnera jamais de couleurs aussi vives que celles d’antan.
Mais je l’ai dit et le maintiens : je n’ai pas envie de me disputer avec lui. Je n’ai pas envie de débattre de tout ça au risque d’avoir mal au cœur. Je préfère mettre un mouchoir sur toutes les émotions, les angoisses et les problèmes que fait naître cette grossesse inattendue : je me convaincs que, d’ici quelque jour, toutes ces choses ne seront plus que des souvenirs auxquels j’interdirai de venir me hanter. Mes doigts agrippent nerveusement la tasse de café qu’il m’a servie et, alors que je masse l’arrière de ma nuque de ma main libre, il m’assomme d’une réponse que j’aurais pourtant pu voir venir. « Fais comme tu veux, c’est ce que tu fais le mieux. » Fais comme tu veux. Pourrait-il sembler encore moins concerné ? Est-ce ma faute, parce que j’ai pris une décision que je pensais bonne pour nous deux, étant donné la façon dont il a réagi la veille ? Mes yeux restent braqués dans les siens et, alors que je n’ai envie que de lui confier que ce que je veux, c’est de sentir que je ne suis pas seule, aucun son ne s'échappe de ma gorge. « Je t’ai donné de quoi te forger une opinion, à commencer par la mienne. Alors, fonce. Qu’est ce que tu veux que ça change ? » - « Je vois. » En cet instant précis, je hais de lui être si transparente. Parce que je jurerais qu’il peut voir toute ma détresse sur mon visage, quand bien même je tente de faire bonne figure. « Je... » Je quoi ? Je suis désolée ? De quoi ? De ne pas vouloir être mère ? Ce n’est pas de ça qu’il est question et je ne me suis pas permise d’explorer ce que je veux vraiment, dans ce cas de figure présent. Et pourquoi m’excuserais-je d’avoir une opinion que nous partageons visiblement ? Pourquoi réfléchir et prendre le risque de me rendre compte que je je suis plus nuancée concernant cet enfant si, au bout du compte, il n’en veut pas ? « Je vais prendre une douche. » J’avale d’un trait le contenu de ma tasse de café avant de la reposer sur le comptoir.
Il n’a pas dit oui. Il ne veut pas que j’annule. Alors les choses resteront telles qu'elles sont, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. La voilà, la réflexion que je me fait alors que je tourne les talons, ne rompant le contact visuel avec Amos qu’au dernier moment.
❈❈❈❈
Les heures qui ont suivi ont été étranges, teintées d’un malaise parfois oppressant, mais de notre volonté à l’un comme à l’autre de ne pas fuir, de toujours retrouver les bras de l’autre au moment du coucher. Le premier soir, j’ai été soulagée : je me serais effondrée s’il avait trouvé refuge sur le bateau ou je ne sais où, s’il m’avait laissée seule dans ces circonstances. Même lorsque nous ne nous adressons pas la parole ou lorsque nous sommes agités par un conflit, je le préfère dans ses bras et, de mon côté, j’ai tenté de mon mieux de mener ma barque comme si de rien n’était ces derniers jours. Me suis-je surprise à m’observer dans le miroir, à la recherche d’un changement quelconque, lorsque j’étais certaine de ne pas être observée ? Évidemment, mais d’ici quelques jours, tout ça sera derrière nous.
Lorsque Bill Taylor a appelé, désireux de surprendre son fils, je n’ai pas demandé comment il avait eu mon numéro, pas plus que je me suis offusquée d’être contactée directement. J’ai échangé quelques politesses avec lui, tentant de paraître moins soucieuse que je le suis en ce moment, et j’ai promis d’emmener Amos sur le bateau sans vendre la mêche. L’idée est délicate et, pour une raison que j’ignore, j’apprécie le vieil homme : il m’a laissé un bon souvenir, à l’occasion de notre rencontre. Le rencontrer, rencontrer Liam, puis Chad, et passer un peu de temps avec eux, c’est autant de temps que j’ai l’impression de passer à apprendre à connaître l’homme qui partage ma vie et si je ne serai jamais de celles qui vont déjeuner tous les dimanche dans leur belle famille, j'apprécie ces rares instants. Alors, lorsque je me suis réveillée ce matin, j’ai prétexté l’envie de voir l’océan et de prendre un brunch loin de la ville, sur le catamaran. J’ai rajouté que nous pourrions commander et que nous n’aurions rien d’autre à faire que profiter de la compagnie de l’autre sur le pont, et je l’ai conquis à ma cause sans avoir à ajouter grand chose de plus. J’ai maudis le livreur d’arriver avant le père de mon complice, mais il ne l’a précédé que de quelques minutes et j’ai accueilli le vieil homme avec un sourire sur les lèvres, et un regard amusé en direction d’Amos qui me dévore à présent des yeux. « Tu croyais que tu allais me cacher la bête encore longtemps ? Tes frères font un tel foin avec ça que j’ai envie de dire : pas mal. » J’ai laissé échapper un rire - un rire qui fait du bien après ces derniers jours - avant de laisser Bill m’embrasser sur la joue. « Bonjour Bill, c’est un plaisir de vous revoir. » Ayant toujours été à l’aise avec les mondanité, aujourd’hui ne déroge pas à la règle. Pourtant, je m’exprime avec une sincérité que je n’ai pas besoin de feindre. « J’en connais un qui est surpris. » Je jette un regard tendre à Amos, avant de passer ma main dans son dos pour l’enlacer et me réchauffer à la chaleur de son corps. Peut-être qu’il prétend, pour les apparences et pour son père, mais cela ne change rien au fait que ce simple moment, ce simple contact me fait un bien fou. Alors que son père fait le tour du pont pour observer le luxueux catamaran, je glisse quelques mots à l’oreille de mon amant. « Il m’a appelée hier. Il voulait te faire la surprise, je me suis dit que ça te ferait plaisir. » Et je n’ai pas besoin qu’il confirme : je le lis sur son visage. « Tu devrais lui faire faire le tour de la cabine, je suis sûre que t’en meurs d’envie. » J’esquisse un sourire avant de déposer un sage baiser au coin de ses lèvres. « Il n’a pas de nom ce rafiot ? » Le père s’approche à nouveau, posant son épaule sur celle du fils et, à nouveau, je laisse échapper un rire, portée par l’atmosphère légère dont Bill nous gratifie.
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| | | | (#)Ven 13 Aoû 2021 - 1:33 | |
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DOES THE LIGHT BRING THE THUNDER
Qu’étais-je suppose rétorquer ? “Oui, je veux que tu annules ? Je veux que tu le fasses parce qu’on ne décide pas seul de l’avenir d’un enfant ? Qu’on ne le fait pas non plus en signant un bout de papier sur un coin de table ? Qu’on y accorde plus de soin qu’à une transaction pécuniaire parce qu’elle implique le sentiment ? Qu’avorter ou devenir parents est un symbole qui marquera notre couple au fer rouge ? e préfère encore crever de mille tortures que d’intervenir dès lors qu’elle est déterminée, assez que pour s’être servie d’une remarque et d’un comportement pour se jeter sur son téléphone. Elle n’attendait que ça, une réaction similaire. Elle était évidente pour elle : elle me connaît. Elle savait que je corroborerait ses désirs. Je ne suis pas assez naïf d’amour pour l'ignorer ou me convaincre que je me fais des illusions en lui prêtant ce genre d’attitude. Dans le fond, elle devrait m’arranger moi aussi. Sauf que je doute que ça soit vraiment le cas, tout comme je traduis son rendez-vous comme un acte égoïste et trop répétitif. Pour moi, c’est proscrit. Pour elle, c’est normalité en fonction des arguments qu’elles s’inventent ou qu’elles évoquent. C’est contre cette manie que je me bats alors que les enjeux sont bien plus graves. C’est, finalement, une autre de déni qui me permet de jurer que “oui, je suis là”. Oui, je lui tiendrai la main dans sa chambre quand elle se débarrassera du fruit jugé gâté de notre amour. Mais non, je ne prononcerait pas sur la démarche ou même la marche à suivre puisqu’elle n’est pas à mes yeux satisfaisante. Elle est même troublante. De un, je ne suis sûre de rien. De deux, la fierté gueule trop fort - elle étouffe toutes les autres voix de la conscience, de la raison et autres synonymes - pour que je tienne un discours autrement moins puéril. Je conclus donc d’un “fais comme tu veux” qui laisse Raelyn sans voix, pantoise, et moi, sans mouvements de remords : ils viendront plus tard. Elle est hébétée et moi résolu. Je m’abroge de mon droit pourtant absolu de prendre mon parti si indécis, parce qu’il est trop pour m’opposer à quoi que ce soit. Elle a trouvé son confort grâce à Sofia. Je puise le mien dans sa rapidité d’agir. Et, pour l’heure, c’est parfait en l'état. Aussi, ne l’ai-je pas rejointe sous la douche. De la journée, je n’ai pas reparlé de ce qui m’a pourtant hanté. LA nuit, je me suis allongé près d’elle, mais j’ai savamment évité de l’approcher, de l’enlacer ou de la toucher au niveau du ventre que j’ai remarqué, un peu arrondi, des heures plus tôt. J’ai veillé à rester sage malgré moi de peur que sorte ma tête d’autruche du trou dans le quel Raelyn l’a enfoncée après l’y avoir arraché. J’ai peur que saute les verrous de mon déni et ne plus pouvoir m’écrouer dans cette cellule cinq étoiles. Je me répète qu’il n’y a pas de bébé. Il n’y en a pas qui nous survivra et je crois que c’est dommage. je le crois, parfois.
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J’ai évité beaucoup de gestes tendres au profit d’autres moins risqués quoique délicats malgré les silences denses qui s'installent entre nous. A-t-elle, comme moi, peur qu’un mot ne cueille la pomme de discorde alors que nous n’avons ni panier ni drap bucolique pour la cacher dans un vieux donjon ? Nous cacher dans une pièce inusitée du loft ? Il y en a pourtant. Il y en a au moins une facilement transformable en chambre de bébé. Je me suis surpris à l’imaginer en passant devant jusqu’à ce que je prenne mes jambes à mon cou comme un type venant de croiser un fantôme. La peur s’est lue dans mes yeux, mais qu’à cela ne tienne, j’étais seule. Pas de témoins pour relater cette frayeur d’être père et, tout à la fois, de ne plus l’être. L’idée est un véritable crève-coeur pour moi, mais je m’assure de ne plus y penser, de me persuader que cette aventure n’est pas une expérience à tenter, une aventure à vivre. Raelyn n’en veut pas et je n’ai rien d’efficient pour la faire changer d'avis, si tant est que ça soit mon rôle. Je ne possède que des échantillons d’arguments, mais aucun maître du barreau n’a remporté un procès avec si peu. A quelle victoire - victoire - pourrais-je prétendre ? On ne bâtit pas une maison sur du sable. Alors, je me tais. Je suis le mouvement. Je me fie à mon compteur de mots pour ne pas commettre d’impair. Je ne m’oppose pas à grand-chose, moins encore à une balade en mer ou un brunch sur la terrasse du cataman. Après tout, quelques heures loin de tou pourraient nous aider à y voir plus clair, à rouvrir le dialogue : la mer est la nuit des autres, elle est pour moi conseilleur. Oui ! Peut-être arriverons-nous à discuter comme des adultes responsables, un peu comme l’est mon père qui me gratifie de sa présence inopinée pour moi et attendue pour Raelyn. J’oscille entre surprise, joie et reconnaissance. Je bascule de l’un à l’autre en appréciant cette connivence entre le vieil homme et ma dulcinée. Adieu les rétidences familiales. Elle a tiré sur le volet, Rae, mais elle s’efforce de ne plus se sentir telle une intruse et elle le fait pour moi, uniquement par amour. Plus rien d’étonnant à ce qu’il y ait trois brunchs posés sur la table.
A choisir, j’aurais préféré que mon père ne m’arrache pas à ces réjouissances d’une question que les circonstances rendent mal venues : le nom du bateau. « Moineau» ai-je balbutié, conscient que Rae ferait rapidement le rapprochement avec Sofia alors que jamais nous n’en avions parlé jusqu’ici. « Je ne suis pas surpris.» Un voile de peine à teinter les yeux océan de mon père. Puis, il a ajouté, plus solennel. « En parlant d’elle, je t’ai ramené deux ou trois choses auxquelles tu te tenais. Tu pourras remercier ta mère, elle a réussi à rendre la sienne plus raisonnable.» Celle de mon enfant, autrement dit : Sarah. Une chape de plomb a écrasé l’ambiance et, loin d’être bête, mon père a proposé de passer à table. Moi, stoïque, le regard figé sur ma dulcinée, je n’ai pas osé broncher. Je me suis simplement demandé quelles seront les répercussions des évocations de mon spectre sur ce temps de midi, l’après-midi, ma soirée, la nuit…
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J’ai raccompagné mon père à sa voiture après une “longue” conversation intéressante. Je lui ai tenu un rapport précis sur l’épreuve que Rae et moi traversions. Je n’ai omis aucun détail pour adoucir le tableau de mes comportements. J’ai même confié ce que, je suppose, ma complice et moi taisons. De prime abord, il m’a contemplé avec un silence dérangeant. Ensuite, clairvoyant, il a ajouté : « C’est une catégorique, peut-être, mais elle m’a l’air bien triste de ne pas être la première femme de ta vie.» Pour me défendre, je fus tenter d’inviter Aaron, mais c’est différent. Je le sais. Elle a abandonné derrière elle leur portrait. Je présume qu’il gît sur le plan de travail de la cuisine de son ancien loft ou dans le canapé, comme si nul n’était plus jamais voué à les observer, si ce n’est Mitchell lui-même. « Elle l’est.» « Je le crois. Mais, Sofia, et par extension, Sarah, sont des composantes de votre couple… et tu donnes l’impression de t’y accrocher. Je connais ta peine, mais tu es vivant. Grâce à dieu, tu vis et elle n’est pas Sarah. Pas de piège. Pas de “trop jeune”. Juste de l’amour et un gros coup de stress pour une jeune femme qui ne s’est jamais imaginé dans le rôle de mère. Tu devrais saisir ta chance, mon fils. Fais-le si tu as le moindre doute. »
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J’ai profité de ma solitude pour mettre en perspective les mots sages de mon vieux papa, ceux-là même que je peine à contredire. Ce serait facile pourtant. S’il me paraissait fou, je n’aurais à craindre qu’ils se trompent, j’en mettrais ma main au feu. Je flipperais pas à l’idée de me briser la nuque si j’ouvrais mon coeur à Raeyn. Quand vais-je le faire ? Au casino ? Elle n’y est pas et l’endroit n’est pas adapté. A la maison ? Et si elle souhaitait me parler de son départ précipité du bateau ? Si elle me réclamait des explications ? Serait-ce alors le moment ? Vraiment. Je l’ignore. En revanche, je me suis hâté pour la retrouver et, pour la première fois, depuis l’annonce de la grossesse, je l’ai surprise en la serrant contre moi, mon torse appuyé contre son dos, mon visage niché dans son cou et une main à même la peau de son ventre, preuve d’une erreur ou d’un cadeau béni...Qu’en sais-je alors qu’à l’heure du coucher, mes doigts n’ont pas quitté la chaleur de cette peau où, je le présume, grandit notre enfant.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 13 Aoû 2021 - 10:59 | |
| Does the light bring the thunder Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Ma main passée dans son dos, je jouis et profite du plaisir coupable de sentir la chaleur de son corps à travers ses vêtements. Depuis l’annonce et ma décision, il ne m’a plus tenue contre lui et cet instant volé, alors que son père fait le tour du pont, est salvateur. Pour peu, je fermerai les yeux pour me convaincre que cette parenthèse ne prendra pas fin, mais déjà, le patriarche de la famille Taylor revient vers nous et, alors qu’il pose une main sur l’épaule de son fils, je me détache, sans ôter ma main du refuge qu’elle occupe en bas de son dos. Il s’interroge sur le nom du bateau et un coup d'œil à Amos m'apprend que je ne vais pas aimer la réponse. Le catamaran n’a jamais eu besoin d’avoir un nom pour que je l’apprécie, et je réalise avec surprise que je n’ai jamais posé la question. Peut-être me l’a-t-il dit lorsqu’il l’a acquis, mais notre relation n’en était qu’à ses balbutiements et je n’ai peut-être pas relevé. J’ai beau fouiller ma mémoire, je ne trouve pas la réponse et, puisque mon complice n’a jamais fait inscrire le nom sur la coque, je n’ai pas de moyen de me préparer à la réponse d’Amos, qui met fin au suspens. « Moineau. » Je jurerais qu’il est mal à l’aise. Et je n’ai pas besoin d’avoir moi même expérimenté la maternité pour savoir qu’il s’agit du genre de surnom qu’on donne à un enfant. Le Catamaran, refuge de nos plus beaux moments, ne s’appelle pas Sofia mais c’est tout comme et, si je ne lui en veux pas vraiment - je n’en ai pas le droit - le moment est mal choisi. Doucement, je déloge ma main de sous son t-shirt et je la garde ballante, le long de mon corps, profondément mal à l’aise d’assister à cette conversation. Je n’y ai pas ma place. « Je ne suis pas surpris. » Moi non plus, je ne le suis pas et, pour garder la face, je croise mes bras sous ma poitrine et je maintiens un sourire poli sur mes lèvres : je crois que je parviens à faire bonne figure mais je suis plus troublée, plus agitée que je ne voudrais l’admettre. Je ne me débats plus avec l’angoisse de ne pas être sa priorité. Nous avons désinfecté cette plaie il y a plusieurs mois mais, alors que je porte - temporairement certes - son enfant, je souffre à nouveau de l’impression que, sans moi, il a vécu des choses qu’il ne ressent pas le besoin de revivre à mes côtés. Quelle importance, quand je n’ai jamais aspiré à tenir mon enfant dans mes bras ? Quand j’ai toujours repoussé l’idée, et ri de ces femmes qui offrent une faiblesse sur un plateau à leurs ennemis ? C’est un homme de tradition, mon amant. Lorsqu’il rendra son dernier souffle, est-ce mon visage qu’il verra en fermant les yeux, ou un touchant tableau de famille mettant sa fille et, par extension son ex-femme, en scène ? « En parlant d’elle, je t’ai ramené deux ou trois choses auxquelles tu tenais. Tu pourras remercier ta mère, elle a réussi à rendre la sienne plus raisonnable. » Je ne réalise même pas que c’est moi qu’Amos fixe avant de tourner la tête dans sa direction. Troublée, je détourne rapidement le regard et je bénis William Taylor pour la distraction qu’il m’offre en proposant de passer à table. J’espère ne pas avoir été transparente mais il m’a l’air d’être un homme d’intuition, le père de mon compagnon et si je n’ai pas exhibé mes blessures avant le repas, nul doute qu’il les a devinées lorsque j’ai prétexté avoir trop de travail pour m’éterniser. Il venait de tendre à Amos un écrin contenant la gourmette de sa fille, gravée du prénom de la défunte, et si je m’étais sentie de trop avant de passer à table, ce n’était rien en comparaison de cet instant. Je les ai laissé à leurs souvenirs et, blessée, je me suis excusée puis retirée, avant de prendre la direction du casino pour m’enfermer dans mon bureau, m’abrutir, et y panser mes plaies.
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Le temps n’a rien adouci du tout. Mes doutes m’ont assaillie toute l'après-midi et, avec eux, toutes ces questions que je n’ai pas envie de me poser. Bien sûr, j’ai tenté de les chasser, de faire l’autruche en traitant des affaires courantes au Club, mais j’ai béni le ciel d’avoir une journée tranquille à gérer : je suis trop en proie à mes émotions pour réussir à être réellement efficace. Je me suis éclipsée plus tôt qu’à mon habitude et, lorsque j’ai rejoint le loft, Amos n’était pas là. Il est arrivé juste derrière - désabusée, je n’y ai pas vu un signe du destin - mais, lorsqu’il m’a enlacée, j’ai tressailli avant de poser mes mains sur les siennes. J’ai fermé les yeux, troublée qu’il vienne glisser une main sous mon t-shirt, sur la peau de mon ventre. Je n’ai toutefois tiré aucune conclusion. Je l’ai deviné aussi agité que moi, mais je ne me suis pas autorisée à songer que, peut-être, il regrettait déjà cet enfant qui ne verra pas le jour. Tout ce que je sais c’est que, plus tard, lorsque nous nous sommes étendus l’un à côté de l’autre et qu’il m’a enlacée, je l’ai serrée un peu trop fort en retour.
RP terminé
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