ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Les nuits sont longues ces derniers temps. Elles sont interminables, bruyantes et étouffantes, et même l'épuisement ne parvient pas à vaincre l'angoisse qui le ronge lorsqu'il ferme les yeux. C'est son passé qui le hante de l'autre côté de ses paupières, celui qu'il recroise au détour d'un ring puis d'un gala, celui auquel il ne pensait plus être confronté après toutes ces années. Il est soudainement omniprésent, et l'ironie de la situation ne l'amuse pas le moins du monde. Pas quand il a essayé d'oublier ces femmes qui ont marqué sa vie, pas quand il pensait y être parvenu jusqu'au mois dernier. Pas quand il a replongé en quelques battements de cils à une période de sa vie où tout était plus simple, pas quand il s'est rendu compte ne pas avoir avancé de ne serait-ce le moindre mètre depuis ses ruptures. Il n'est pas amusé, pas du tout. Il a l'impression de redevenir cet homme meurtri et malheureux, celui qui a plongé dans les courses et le monde de la nuit pour se persuader d'aller, celui dont le reflet dans le miroir ne lui plait pas. ne lui plait plus. Il n'a plus de temps à accorder à cette version de lui, pas quand la quarantaine le guette et qu'il toujours aussi seul qu'il l'a trop souvent été. Le mois prochain il soufflera ses trente cinq bougies, et la pensée d'être toujours ce même riche héritier célibataire commence à sérieusement le travailler. Trente cinq ans et sans bague à l'annulaire, trente cinq ans et sans même avoir un chien ou un chat pour semer des poils aux quatre coins de sa baraque immense. Non, Channing n'est définitivement pas aussi heureux qu'il ait jusqu'alors parvenu à se convaincre de l'être.
Il est six heures et le soleil pointe le bout de son nez derrière la ligne d'horizon de l'océan. Le brun le regarde depuis son lit, emmêlé dans sa couverture et il laisse échapper un soupir en constatant que la journée n'est pas loin de commencer. Il a dû parvenir à dormir une heure ou deux, et il sent que son corps est lourd comme de la pierre alors qu'il bouge doucement ses jambes. Lentement, il se laisse basculer sur le dos et regarde le plafond, se passant une main dans les cheveux avant de laisser retomber son bras sur l'oreiller. Il doit être à Spring Hill pour dix heures, ce qui lui laisse amplement le temps d’aller courir avant de partir.
Environ un quart d'heure plus tard, il quitte sa villa vêtu d'un jogging et d'un gilet, descendant les marches de son perron avant de prendre la direction de la plage. Il est tôt, trop pour croiser qui que ce soit, du moins c'est ce qu'il espère alors qu'il ose croire obtenir cet instant de répit. Après quelques étirements, ses foulées rejoignent le sable et il débute son jogging en écoutant le son des vagues et celui des mouettes, ayant pour une fois laissé ses écouteurs chez lui. Il ne juge pas nécessaire que des mélodies se bousculent dans ses oreilles, tentant vainement de se faire entendre dans le brouhaha de ses pensées, et il laisse cette corvée aux oiseaux gris et blanc qui bavardent entre eux. L'air marin lui fait le plus grand bien et il se laisse bercer par son parfum après avoir trouvé son rythme habituel en quelques minutes. C'est seulement lorsque son regard se pose sur une silhouette qu'il est tiré de ses pensées, et ses sourcils se froncent. Qui d'autre peut bien être dehors à une heure pareille ? Il n'est même pas sept heures, six heures trente tout au plus. Progressivement, en arrivant à hauteur de l'inconnue alors que cette dernière est accroupie près de ce qui ressemble vaguement à un animal, il se met à marcher. Elle est sur son chemin, et il s'imagine mal la contourner même si l'idée l'a traversé. « Bonjour. » lance t'il d'une voix douce pour ne pas la surprendre, et son regard s'attarde sur la tortue emmêlée dans des fils de pêche et divers déchets plastiques qui respire d'une manière irrégulière sous les mains de la jeune femme. L'animal a l'air mal en point, blessé et surtout à bout de forces. Son regard s'attriste une seconde. « Vous avez besoin d'ai- » Ses yeux noisettes quittent la carapace pour croiser le regard de l'inconnue qui s'est reportée sur lui, et il se coupe sans prendre la peine de terminer sa phrase. « Gabrielle. » Il se fige malgré lui, et regrette soudainement de ne pas avoir pris la décision de la contourner. Est-ce un genre de malédiction ? D'acharnement du destin ? Il est sorti pour penser à autre chose que Danika ou elle, et voilà que la californienne est face à lui. Il reste silencieux en la regardant, loin de vouloir prendre les armes. Ils se sont quittés sur une note amère à Los Angeles, et c'est le seul souvenir qu'ils semblent avoir gardé l'un de l'autre, leur idylle enfouie sous la poussière et salie par la rancœur. « De toutes les plages de l’Australie, de toutes les journées ou horaires possibles. » constate t’il avec une résignation évidente, soupirant doucement alors qu’il s’accroupit à son tour pour venir en l’aide à l’animal. Ce que fait Gabrielle à Brisbane l’interroge, sur cette plage également, et s’il voudrait lui parler et essayer de comprendre il n’en fait pourtant rien. Le jour est, encore une fois, terriblement mal choisi et s’il aimerait reprendre sa course il est toutefois incapable de le faire en laissant cette pauvre bête prise au piège. Gabrielle et lui doivent être capables de s’entendre cinq minutes, non ? Pour la bonne cause.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Dernière édition par Channing Walker le Jeu 12 Aoû 2021 - 19:35, édité 1 fois
Juillet 2021. C’est le bruit de son blender terminant son mixage qui extirpe la jeune femme de ses pensées. Il y a un an de ça, elle quittait sa ville de cœur, celle où elle a pu devenir Gabrielle Strange, celle qui a réussi à se délivrer de l’emprise de son passé, à emporter une certaine victoire quand pourtant rien ne la prédestinait à la réussite. Parce qu’avec un père violent et alcoolique et une mère qui s’est ôté la vie, ne supportant plus cette vie de misère dans laquelle son mari l’a mise, elle et ses enfants, alors que Gaby n’avait que quatre ans, son enfance et son adolescence n’ont pas été un long fleuve tranquille. Heureusement, elle a pu compter sur ses frères, Finn et Alex qui ont veillé à ce qu’elle soit préservée de cet environnement néfaste. Mais leur départ a été un nouveau coup dur pour elle, même s’ils l’ont aidé financièrement et qu’elle est et restera toujours reconnaissante pour ce qu’ils ont fait pour elle en lui permettant de poursuivre ses rêves. Mais la distance lui a pesé et lui pèse toujours. Parce qu’elle a beau avoir emménagé à Brisbane, ville où elle a pu retrouver ses frères qui y sont installés depuis des années, elle est persuadée qu’ils lui cachent une vérité qu’ils ne souhaitent pas qu’elle connaisse. Alors, ce matin, face à son blender, Miss Strange pense à ses frères et bien qu’ils aient renoués, elle a l’impression que le fossé qui s’est creusé entre eux n’est pas prêt de se résorber tant qu’ils ne daigneront pas être honnête avec elle.
Le liquide vitaminé terminé, Gabrielle attache ses cheveux en queue de cheval, enfile ses baskets et ferme la porte de sa villa derrière elle. Comme chaque matin, elle court sur la plage, appréciant cette nouvelle routine qu’elle s’est accordée ici, à Brisbane. L’acclimatation à sa vie australienne s’est finalement bien passée, trouvant rapidement ces marques ici. Elle entame donc sa course à petites foulées d’abord, inspirant profondément à la première brise qui vient caresser son visage. Le calme de la plage dénote avec l’agitation qu’il peut y avoir en journée quand les surfeurs se donnent rendez-vous, surtout en cette saison hivernale. La petite veste qu’elle a enfilée n’est pas de trop alors qu’elle accélère peu à peu le pas et que son regard est porté sur l’horizon. Mais alors qu’elle trouve un bon rythme, quelque chose l’interpelle. Ses yeux se braquent alors au sol quand elle décèle ce qui semble être un filet de pêche, ou du moins ce qu’il en reste et des détritus au milieu. Son sourcil s’arque, agacée par la négligence et l’égoïsme de certains. Mais alors qu’elle s’apprête à contourner l’amas qui se trouve devant elle, elle se rend compte d’un mouvement anormal dans celui-ci. Elle s’arrête et s’aperçoit alors qu’une tortue est coincée parmi les déchets. Celle-ci tente en vain de se sortir de ce pétrin, s’épuisant au passage. « Doucement », murmure l’avocate alors qu’elle vient à toucher de sa main l’animal, cherchant une solution pour la sortir de là. Elle essaye de démêler le filet qui est passé autour de sa tête, et c’est à ce moment-là que Gabrielle entend un « Bonjour » qui ne la fait pas se retourner, son regard toujours porté sur le reptile. « Vous avez besoin d’ai- ». Elle ne comprend pas tout de suite pourquoi l’homme s’arrête dans sa phrase même si le son de sa voix la percute soudainement « Gabrielle ». Leur regard se croise et le doute est levé « Channing » prononce-t-elle d’une voix totalement indifférente et dédaigneuse. Son timbre de voix, malgré les années qui se sont écoulés, elle pouvait encore le reconnaître parmi mille et, dès les premiers mots prononcés, elle savait que cette personne ne lui était pas étrangère « De toutes les plages de l’Australie, de toutes les journées ou horaires possibles ». Gabrielle déteste ce commentaire qu’il se permet. Son regard se pose alors sur son ex-amant, parce que c’est tout ce qu’il a été au final, et rien d’autre « Tu peux passer ton chemin, Walker, la plage est suffisamment grande ». Mais visiblement, il cherche à jouer les héros en s’accroupissant à son tour pour venir aider cette pauvre tortue qui, malgré tout, aura bien besoin de deux paires de mains pour la sortir de son pétrin. L’avocate soupire, n’ayant pas envie d’en rajouter quand elle se soucie bien plus du petit être entre ses mains que de la présence de Channing « Elle est coincée, le filet a fait plusieurs fois le tour de son cou et elle est à bout de souffle. Il faudrait quelque chose de tranchant pour la libérer ». Gabrielle regarde autour d’elle et ne trouve rien qui puisse leur être d’une grande aide « Je suppose que tu ne te balades pas avec un couteau dans ta poche ? » lui demande-t-elle en reportant quelques instants son regard sur lui « Je peux aller en récupérer un chez moi… Je peux te la confier en attendant ? ». D’un geste lent, elle tend la tortue qu’elle tient entre ses mains pour la passer à Channing « Essaye de maintenir le filet pour la soulager… Comme ça… » fait-t-elle en passant sa main au-dessus de la sienne pour lui montrer. Sa main vient alors effleurer celle de l’héritier, un geste qui ne manque pas de la faire tressaillir mais qui lui fait aussi retirer celle-ci aussitôt, peut-être un peu trop brusquement pour ne pas être remarqué. « Je reviens… ». Elle part alors en courant en direction de sa villa qui se trouve à quelques mètres de là pour récupérer le nécessaire pour aider l’animal. Dix bonnes minutes s’écoulent avant qu’elle ne revienne sur la plage et qu’elle s’accroupisse à nouveau au côté de Channing « Comment elle va ? ».
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Sa voix est dédaigneuse, sèche et brutale. C'est de cette façon qu'elle le heurte, sans précaution ni délicatesse, pas comme si lui en avait fait preuve. Ils s'adressent la parole par politesse, comme des inconnus y étant contraints. Des inconnus dont les sourires et charmes sont restés à Los Angeles, des inconnus qui jugent ne plus rien avoir à partager que des souvenirs. Il n'y a plus rien à sauver, comme si leur histoire n'avait jamais existé. Ou c'est peut-être le fait qu'elle ait, justement, existé qui rende les choses si difficiles ce matin sur cette plage. Channing s'interroge, un fragment de seconde durant, sur l'issue que cette rencontre aurait pu avoir si elle avait été leur première. Le feeling aurait-il été celui de Californie ? l'attirance, les regards, les rires et les sourires auraient-ils été les mêmes, penchés au-dessus de cette tortue ? Auraient-ils vécu une histoire par la suite, aurait-elle eu une chance d'avoir une fin heureuse ? Cette question restera quoiqu'il arrive sans réponse, et il se penche à la hauteur de l'animal alors que, sans surprise, sa remarque fait réagir la brune. « Tu peux passer ton chemin, Walker, la plage est suffisamment grande » Son regard noisette quitte un instant l'animal pour passer en coup de vent sur l'avocate, et si sa réplique est toute prête il s'abstient toutefois d'envenimer les choses. La tension entre eux est bien assez grande, et cette tortue a besoin d'aide. « Elle est coincée, le filet a fait plusieurs fois le tour de son cou et elle est à bout de souffle. Il faudrait quelque chose de tranchant pour la libérer » Il constate l'étendue des dégâts en posant ses doigts sur les filets, comprenant rapidement que les liens se sont resserrés sûrement des heures de lutte durant. Il essaie brièvement de dégager une patte, mais y renonce rapidement en comprenant que c'est inutile. « Je suppose que tu ne te balades pas avec un couteau dans ta poche ? » Channing n'a absolument rien sur lui à l'exception de ses clés, pas même son portable qu'il a oublié sur sa table de chevet. Il secoue par conséquent la tête de gauche à droite. « Non, pas vraiment. » Il jette un oeil autour d'eux, simplement pour constater qu'il s'est éloigné depuis un bon moment de son domicile et qu'il n'y a pas la moindre cabane de pêche à proximité. Cela aurait sûrement fait désordre de forcer une vieille serrure devant une avocate, mais il l'aurait fait si nécessaire pour dégoter un couteau ou quoique ce soit de tranchant. « Je peux aller en récupérer un chez moi… Je peux te la confier en attendant ? » Il se reporte sur elle et hoche la tête, s'asseyant dans le sable et étendant ses jambes pour prendre l'animal sur ses cuisses. Prudemment, elle lui confie la tortue et il la pose délicatement sur lui. L'héritier affectionne les animaux, sans réellement faire de distinctions d'espèces, mais est pourtant loin de savoir comment s'en occuper correctement. Encore moins d'une tortue, et il est particulièrement prudent en la manipulant. « Essaye de maintenir le filet pour la soulager… Comme ça… » Il est focalisé sur la petite bête, et laisse la brune venir guider ses mains. Le contact l'électrise, au moins autant que la demoiselle, même s'il reste stoïque pour maintenir la position dans laquelle elle a incité ses mains à se stabiliser. Il regarde du coup de l'oeil sa main s'enfuir avant qu'elle ne parte dans la foulée, et il se retrouve seul avec l'animal. Une fois Gabrielle hors de portée, il soupire à voix basse pour détendre ses épaules et essayer de s'apaiser. Il est particulièrement mal de se retrouver dans cette situation, et ne tient pas à ce que la jolie brune s'en rende compte. Sa main libre vient caresser doucement, du bout des doigts, la tête de la tortue dans un geste se voulant apaisant. « On va te tirer de là... ça va aller. » souffle t'il en attendant patiemment le retour de Gaby. Une dizaine de minutes plus tard, elle est de retour avec un couteau, et s'accroupit à ses côtés alors que lui n'a pas bougé d'un millimètre. « Comment elle va ? » Il regarde la tortue, notamment parce que son regard en détresse demeure plus facile à affronter que celui chocolat qui le guette. « Il faut faire vite, j'ai l'impression qu'elle abandonne. » La petite bête est anormalement calme entre les mains de l'héritier, et le Walker craint qu'elle ne soit entrain d'accepter son destin. Il continue de tenir le filet, et le désigne à Gabrielle en le mettant en évidence entre ses mains. « Coupe ici, ça va détendre le reste et lui rendre un peu d'air. Fais attention de ne pas la couper. » Sa carapace n'écoperait sûrement que d'une petite rayure si le couteau ripait, mais la peau molle et fragile de ses pattes serait quant à elle meurtrie. Inconsciemment, Channing fait barrière de ses mains entre la peau et les liens, attendant que Gabrielle se lance. « Va s'y. »
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Juillet 2021. L’abstraction de sa présence, l’abstraction de ce qu’il représente ou ce qu’il a pu représenter pour elle est nécessaire parce qu’elle estime que l’urgence n’est pas dans leur rencontre mais dans l’aide à apporter à la tortue, coincé injustement dans le filet. Elle ne le ressent pas encore parce que son attention est ailleurs, mais Gabrielle va se sentir aussi prisonnière de cette rencontre dont elle se serait bien passée, une fois de plus. La première rencontre a eu l’effet d’une bombe à retardement, son cœur se mettant à battre à tout rompre, ne s’étant pas préparé à cette éventualité de recroiser celui qui lui avait brisé le cœur en passant le pas de sa porte. Une porte dont elle lui avait indiqué la direction cependant, l’incitant même à la prendre puisqu’il ne semblait pas prêt à lui dire qu’il ne partira pas sans elle ou qu’il s’interdisait à partir du fait de ses sentiments pour elle. Au contraire, le Walker s’était fermé, tout comme elle, mettant fin en un claquement de doigts à une belle idylle alors que, quelques minutes auparavant, le bonheur transpirait dans les regards échangés mutuellement. La chute avait été brutale et Gabrielle s’était promis, à partir de ce jour, de ne jamais retomber d’aussi haut, fermant son cœur à tout jamais à quiconque qui tenterait d’y avoir sa place. Si l’abstraction aide donc à ne pas replonger dans la prison, celle de ses souvenirs, ou plutôt, de leurs souvenirs, le ton est sec et la tension est palpable quand les deux s’allient finalement pour venir en aide à l’animal à carapace. Il faut agir, et vite, et Gabrielle, comme à son habitude, prend les choses en main. Elle cherche de quoi libérer la tortue mais rien à porter ne peut les aider. Et Channing ne semble pas équiper « Non, pas vraiment ». Elle ne peut pas lui reprocher, elle-même ne se promenant pas avec un couteau ou un ciseau sur elle. Mais son regard est mauvais à son encontre, tout est raison à lui faire des reproches. Pourtant, elle n’ajoute rien, propose de se rendre chez elle pour récupérer le nécessaire, ayant parcouru peu de mètres depuis chez elle, l’aller-retour sera donc rapide. Elle confie alors l’animal à Channing avec prudence, et il y aura ce geste de sa part qui lui montre comment aider la tortue a respiré qui va la perturber. Effleurer sa main quand cela fait des années que cela n’est plus arrivé, quand elle le déteste de tout son être et que, pourtant, lors de ce contact, elle a l’impression que toute la tendresse qu’ils ont pu avoir l’un pour l’autre lui revient soudainement en pleine face, la met mal à l’aise. Sa main est aussitôt retirée, et elle s’éloigne afin de retourner chez elle chercher ce qu’il faut.
Elle a récupéré un couteau et revient le plus rapidement possible auprès de la petite bête. Son regard est préoccupé, remarquant que cette dernière semble être plus mal qu’elle ne l’était déjà, demandant à Channing comment elle va « Il faut faire vite, j’ai l’impression qu’elle abandonne ». Gabrielle hoche la tête, ne sachant comment s’y prendre cependant, la manœuvre n’étant pas des plus aisée. « Coupe ici, ça va détendre le reste et lui rendre un peu d’air. Fais attention de ne pas la couper ». Et cette dernière remarque la tend un peu plus, l’envie de lui dire qu’il n’a qu’à s’en charger s’il s’estime être plus apte à le faire qu’elle la démangeant mais elle garde une fois de plus ça pour elle. Le couteau en main, celle-ci est tremblante. Elle inspire cependant un bon coup pour se ressaisir « Tiens bon… » murmure-t-elle à l’attention de cette tortue qu’elle ne supporterait pas de voir dépérir. « Vas-y ». Elle porte son regard une demi-seconde sur Channing, avant de s’exécuter. La lame du couteau vient alors se glisser sous le filet que Channing tire suffisamment pour qu’elle puisse passer en dessous tout en protégeant la peau de l’animal. Elle parvient à couper le premier lien qui semble permettre à la tortue de retrouver un semblant de souffle, une expiration à peine audible se dégageant de sa gueule. Mais en coupant, si Gabrielle a épargné la peau du reptile, elle ne peut pas en dire autant de la main de l’héritier « Désolé » lance-t-elle alors qu’elle s’aperçoit du sang qui semble s’écouler de sa plaie. Son désolé est neutre, elle ne montre aucune inquiétude, même si, de toute évidence, elle ne cherchait pas à lui faire de mal. Pas intentionnellement en tout cas… « Ca va aller ? » ajoute-t-elle sur le même ton, indifférente. Si Channing semble survivre à cette blessure, elle n’est pas certaine que la petite tortue soit totalement au bout de ses peines. « Je continue, tu peux tendre ce lien là… en évitant de mettre ta main cette fois » ne peut-t-elle s’empêcher de lui reprocher. Une fois qu’il s’exécute, elle coupe le deuxième lien puis les suivants qui semblent permettre à la tortue de retrouver progressivement sa respiration. Une fois libérée de ce filet de pêche que Gaby retire et pose derrière elle alors qu’elle se trouve à genoux à côté de Chan, elle le laisse déposer l’animal dans le sable « Tu crois que ça ira ? » ne peut-t-elle s’empêcher de se demander et surtout de lui demander, attendant sûrement qu’il la rassure sur son sort. Elle regarde l’animal s’acclimater à son environnement et réaliser quelques petits pas en avant en direction de l’océan quelque peu agité. Gabrielle se relève alors pour l’observer, glissant le couteau dans sa veste. Un silence pesant s’installe alors qu’aucun des deux ne semblent vouloir prononcer un mot de plus, maintenant que l’animal n’est plus là pour apaiser les tensions et que le temps mort semble désormais prendre fin.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Toutes les excuses sont bonnes pour justifier leurs regards mauvais, leurs paroles acerbes et leur indifférence l'un envers l'autre. Ils font ce qu'ils font de mieux, se protègent et prétendent, alors que le livre de leur histoire se rouvre. Les deux amants du passé ont le pouvoir d'écrire la suite de leur idylle, d'en reprendre le cours et d'en réécrire les dernières lignes. Mais ils n'en font rien, se sentant en sécurité derrière les barrières de leurs cœurs. Derrière celles qu'ils ne veulent pas abaisser, de peur de ne pas avoir la force de réparer les dégâts d'une possible tempête. Alors leurs regards sont lourds, leurs mots tranchants et ils s'ignorent du mieux qu'ils y parviennent pour venir en aide à cette tortue. À cette pauvre bête qui les force à s'entraider, à celle qui ne mérite pas plus qu'eux ce qui lui arrive. L'héritier avoue à la brune ne pas avoir de couteau dans la poche, et une seconde durant il a l'impression qu'elle s'apprête à le lui reprocher. Il croise son regard avant de se reporter sur l'animal lorsqu'elle lui confie, et il attend patiemment dans le sable le retour de celle qui joue les sauveuses. Lorsqu'elle réapparaît avec l'ustensile tranchant, il est presque soulagé de la revoir. La tortue se détend de plus en plus dans ses mains, et il est impuissant alors que la seule chose qu'il puisse faire est de tenir loin de sa jugulaire les fils de pêche. L'avocate se réinstalle à ses côtés et il tâche de la guider au mieux dans la découpe minutieuse des liens. Il n'a pas un ton autoritaire, ne lui ordonne pas quoique ce soit, même s'il est persuadé que l'avocate l'entend lui cracher des devoirs. Ils ne sont pas vétérinaires, n'ont pas l'habitude d'exécuter ce genre de manœuvres et ils doivent s'unir pour agir au plus vite et de la manière la plus efficace possible. « Tiens bon… » Il l'encourage alors que la lame rencontre le fil et qu'elle rompt la tension. Mais visiblement, Gaby a surestimé la solidité du lien puisque le couteau continue sur sa lancée, entaillant la paume du brun qui siffle une plainte entre ses lèvres. Ce n'est pas profond, Gabrielle ne l'a pas méchamment blessé et a rapidement retiré le couteau, mais c'est suffisant pour que du sang s'échappe de la plaie. « Désolé » Il relève les yeux vers elle, s'empêchant de justesse de répondre. Son ton est si désintéressé qu'il fait un effort pour ravaler sa remarque, une quant au fait qu'elle n'a pas besoin de prétendre l'être si ce n'est pas le cas. Mais la tension est déjà palpable, et il se contente de serrer les dents une seconde alors que le sang perle sur sa peau. « Ça va aller ? » « Je vais survivre. » lâche t'il, tâchant de masquer son agacement. Pas tant quant à la blessure, c'est simplement le fait que la situation s'empire qui le fait tendre ses muscles et perdre peu à peu son éternel sang froid. Il est loin d'être sur le point de s'emporter, mais l'avocate a beaucoup compté pour lui et son cœur est serré face à leurs comportements. « Je continue, tu peux tendre ce lien là… en évitant de mettre ta main cette fois » Il se tait, à nouveau, s'exécutant en silence alors que les liens qui cèdent les uns après les autres semblent peu à peu rendre son oxygène à l'animal qui coopère. Lorsqu'ils la débarrassent finalement de tout cet attirail, Channing pose la tortue délicatement dans le sable et la regarde bouger ses petites pattes alors qu'elle semble se reconnecter finalement à la réalité. Courageusement et sans un regard en arrière, la tortue fait quelques pas timides avant de s'activer énergiquement à regagner l'océan comme pour fuir ses sauveurs. Les deux sportifs la regardent sans un mot, et le brun est au moins heureux qu'ils soient parvenus à la libérer. « Tu crois que ça ira ? » Il se relève à son tour, hochant doucement la tête alors qu'il serre le poing de sa main meurtrie après un regard sur la plaie. Il se reporte sur la tortue qui effleure son but, esquissant un sourire pour lui-même. « Je pense. Elle n'est pas profondément blessée, et a l'air assez en forme pour se traîner là-bas. Je pense que ça va aller pour elle. » Sans leur aide, il doute que madame tortue ait pu regagner l'océan en si bonne forme, mais ils sont visiblement arrivés à temps. Le silence s'installe au fur et à mesure que la carapace disparaît sous l'eau, et l'héritier frotte distraitement le sable de son jogging de sa main libre. « Je vais y aller. » souffle t'il pour briser le silence, avant de lui adresser un regard et de commencer à s'éloigner. Il n'a plus envie de courir, et est de toute façon déjà en retard pour le boulot après cet imprévu. Toutefois, il fait à peine trois pas avant de s'arrêter, soupirant à voix basse. « Non, tu sais quoi ? Je vais rester cinq minutes de plus. » Il se tourne vers elle alors que ses paroles s'échappent de ses lèvres, son regard trouvant le sien. Son ton est moins piquant, quoique ferme. Il pense à elle depuis cet événement des voisins, il se pose mille questions et mérite bien d'obtenir une réponse à l'une d'elles. « Qu'est-ce que tu fais ici ? Je pensais que tu adorais LA. » trop pour y renoncer, pour me suivre ici, pour tourner le dos à cette ville si chère à ton cœur dans laquelle tu t'es fait un nom. Il parcourt son regard, y cherchant des réponses. « C'est le boulot, tes frères ? Tu n'es pas venue ici sur un coup de tête, si ? »
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Juillet 2021. Il n’y a pas de suite à écrire à leur histoire. Il n’y en a pas parce qu’il n’y a plus rien à écrire. Gabrielle serait incapable d’écrire quoi que ce soit d’autre à ses côtés quand il l’a déçu, quand il l’a blessé et que, de ce fait, elle soit incapable de supporter sa présence aujourd’hui alors qu’elle était incapable de s’en passer des années en arrière. Aujourd’hui, lorsqu’elle regarde Channing, elle ne ressent que de la déception et de la haine pour lui. Il lui a tourné le dos, il n’a pas essayé de rester auprès d’elle ou ne lui a pas demandé de le suivre. Le couple qu’ils ont pu former n’existe plus depuis des années, et n’existera plus. Gabrielle se sent incapable de lui pardonner, incapable de baisser sa garde quand elle estime l’avoir trop fait pour lui… L’animosité est présente, à peine dissimulée, même si la tortue en détresse semble apaiser les mœurs quelques instants. En libérant l’animal du filet de pêche dans lequel elle s’est emmêlée et qui met sa vie en danger, l’avocate vient à écorcher la main de son ex-amant, et même si elle s’excuse, elle a dû mal à prononcer son désolé qui sonne tel un automate s’exprimant par principe. Une indifférence totale que le jeune homme a sûrement dû ressentir au vu du regard qu’il lui adresse. C’est peut-être pour ça qu’elle lui demande si ça va aller, même si la blessure est superficielle et qu’il ne nécessite pas d’être plaint « Je vais survivre ». Un souvenir la frappe à ce moment-là, celui où, lors d’un footing matinal, il s’était écorché un peu de la même manière avec une branche et qu’il en avait fait des tonnes dans l’unique but que Gabrielle s’occupe de lui en rentrant. Même si elle n’avait pas manqué de se moquer ouvertement de lui, la douche s’était terminée à deux dans un échange passionnel. Ce souvenir, elle le chasse aussitôt, préférant se concentrer sur sa mission commune avec Walker, celle de libérer la tortue. Ils y parviennent, l’animal retrouvant la terre ferme et avançant à pas lents vers l’océan afin de le regagner. L’inquiétude guette toujours l’américaine qui ne peut s’empêcher de demander à l’héritier si elle ira bien « Je pense. Elle n’est pas profondément blessée, et a l’air assez en forme pour se traîner là-bas. Je pense que ça va aller pour elle ». Elle se contente d’acquiescer, ne quittant pas l’animal des yeux jusqu’à ce qu’elle disparaisse, emportée par les vagues, nombreuses, qui viennent se fracasser sur le rivage.
Les cinq minutes de répit sont terminées, un silence, lourd, s’installe entre les deux ex, distants l’un de l’autre, le regard fuyant. « Je vais y aller ». La remarque vient briser le silence, surprend qu’à moitié Gabrielle même si elle ne se plaint pas de le voir prendre l’initiative de disparaître. Elle ne dit rien d’ailleurs, lui accordant à peine un regard, acquiesçant simplement. Elle ne le retiendra pas, c’est certain, elle ne le suppliera pas de rester pour qu’il s’explique quand elle estime qu’ils n’ont plus rien à se dire. Elle ne le regarde même pas s’éloigner, ne s’aperçoit pas qu’il revient sur sa décision, elle ne s’en rend compte que lorsqu’il reprend la parole « Non, tu sais quoi ? Je vais rester cinq minutes de plus ». Son regard se tourne cette fois sur lui, son sourcil s’arque, se demandant pourquoi il revient sur sa décision. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Je pensais que tu adorais LA ». La remarque sonne comme un reproche ce qui la laisse perplexe, même si elle s’attarde davantage sur le fond de sa question « C’est le boulot, tes frères ? Tu n’es pas venue ici sur un coup de tête, si ? ». Elle n’aime pas le ton qu’il emprunte, cet interrogatoire soudain qu’elle subit de sa part alors qu’il en a eu rien à faire d’elle quand il est parti. Pourtant, elle aimerait lui dire que c’est parce qu’elle a reçu des menaces qu’elle a quitté LA, cette ville qu’elle aime tant, cette ville où elle s’est construite. Que ce n’est pas un choix délibéré mais un choix par défaut. Parce que, si ces menaces n’avaient pas existé, elle vivrait toujours dans la ville des anges. Jamais elle ne l’aurait quitté, elle qui adorait cette ville, comme il peut le dire. Ça lui démange de lui balancer ça en pleine figure quand lui n’a pas daigné rester auprès d’elle. Pour lui montrer qu’elle s’en serait passée, peut-être pour chercher à le blesser en retour. Mais, les raisons de son arrivée à Brisbane, elle n’en a parlé à personne. Elle ne veut pas l’ébruiter, elle ne veut pas voir la pitié ou l’inquiétude dans le regard des personnes qui lui sont proches, tout comme dans ceux qui lui sont moins proches. Pourtant, fut un temps, malgré le silence des sentiments, elle lui confiait tout. Elle lui parlait à cœur ouvert sur ce qui la tracassait, elle lui confiait son passé, son présent, son futur parfois. Mais leurs rapports ont bien changé depuis et, même si l’idée lui effleure l’esprit quelques secondes, elle se taira à ce sujet. Un rire mauvais s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’elle croise ses bras sur sa poitrine « Parce que ça t’intéresse vraiment, Channing ? » demande-t-elle d’un air dédaigneux « Ou c’est pour t’assurer que je ne suis là que provisoirement et que tu n’auras plus le plaisir de me croiser comme aujourd’hui, ou les fois précédentes ? ». Elle laisse retomber ses bras le long de son corps, quelque peu las, tant par la situation actuelle avec Channing que celle avec ses frères, quand elle sait que c’est une réplique qui vaut aussi pour eux, qui, malgré les faux semblants, préféreraient la savoir à LA. « Qu’importe la raison, il va falloir t’habituer à ma présence. Je ne te dois rien, de toute façon » je ne te dois plus rien, a-t-elle envie d’ajouter mais elle s’abstient. « Mais de toutes les plages, de toutes les journées ou horaires possibles… » reprend-t-elle alors, imitant les mots prononcés plus tôt par Channing à son encontre « Qu’est-ce que tu viens courir ici, Walker ? Tu sais que j’habite le quartier, tu aurais pu t’éviter ma rencontre en allant ailleurs ». Et puis, il la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle avait cette habitude de courir tôt et donc que c’était un risque supplémentaire de la croiser.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Les murs autour de son coeur se solidifient un peu davantage à chaque fois que Gabrielle ouvre la bouche. Il n'en attendait pas moins, n'est ni surpris ni déçu, pourtant il ne peut s'empêcher de penser. De penser à ce qu'ils étaient et ce qu'ils sont devenus, de constater que les mots et souvenirs ne représentent finalement rien. Que tout n'est qu'éphémère, que chaque chose a une fin, qu'un sourire n'est rien de plus qu'une arme, qu'un baiser n'est rien de plus que du désir. Il prend conscience d'être le seul, à chaque instant de sa vie et dans chacune de ses relations, à vivre bien trop puissamment les choses. À offrir bien plus qu'il ne reçoit, à se blesser bien plus qu'il ne le mérite. Le constat lui saute aux yeux face à Gabrielle, face à celle pour qui il aurait été capable d'abandonner sa carrière professionnelle. Face à celle ayant eu le pouvoir de le ruiner, face à celle ayant eu d'une manière plus générale les pleins pouvoirs sur lui. Cela lui donnerait presque la nausée, et il se remercie intérieurement d'avoir été égoïste au moins une fois dans sa vie. Il se félicite d'avoir été assez intelligent pour penser à son avenir, pour penser à sa carrière plutôt qu'à une femme. Car où serait-il aujourd'hui s'il avait écouté son coeur ? S'il avait décidé de rester, et que l'avocate lui avait tourné le dos quelques mois plus tard en défaillant sous le regard d'un autre ? Le visage du Walker se ferme alors que les paroles de la brune le blessent, et c'est de son fidèle masque qu’il s’arme pour l’affronter. « Parce que ça t’intéresse vraiment, Channing ? » Un souffle amusé s'échappe de ses lèvres alors qu'il demeure silencieux en attendant qu'elle daigne lui répondre. S'il était prêt il y a encore quelques minutes à parler, en apprendre plus sur sa venue ici, elle est désormais sur le point d'avoir raison. Elle poursuit sur sa lancée. « Ou c’est pour t’assurer que je ne suis là que provisoirement et que tu n’auras plus le plaisir de me croiser comme aujourd’hui, ou les fois précédentes ? » Ses sourcils se froncent légèrement et il hausse les épaules d'un air égal avant de croiser les bras à son tour, attendant qu'elle termine puisqu'elle semble avoir pas mal de choses à lui dire. « Qu’importe la raison, il va falloir t’habituer à ma présence. Je ne te dois rien, de toute façon » Comme si j’ai l’impression qu’on ait déjà eu quoique ce soit à se devoir l’un l’autre. Il la regarde de ses yeux noisettes vides, faisant une moue. « Comme si toi, ça t'intéressait de savoir pourquoi je te pose cette question. » répond t'il avec une soudaine neutralité. L'héritier est tout aussi doué à ce jeu qu'elle, et leurs mots peuvent rapidement devenir des armes tranchantes. Gabrielle sait appuyer là où cela fait mal, et lui aussi. Elle cite ses paroles alors que son regard ne quitte pas le sien, et Channing attend patiemment qu'elle termine. « Qu’est-ce que tu viens courir ici, Walker ? Tu sais que j’habite le quartier, tu aurais pu t’éviter ma rencontre en allant ailleurs » Un rire s'échappe de ses lèvres et il décroise ses bras. « Suis-je bête, bien sûr. Je devrais quitter Bayside, te fuir et adapter ma vie à la tienne. Penser à toi à chaque fois que j’ai envie de faire quelque chose, me priver pour préserver ta tranquillité. » Il marque une pause, secouant la tête sans cacher son amusement face à ce que l'avocate lui annonce. « J'aurais dû y penser plus tôt, quel idiot. » il sourit en regardant l’océan avant de se reporter sur elle, ironique et toute trace d'amusement disparue. « Je pensais qu'une avocate serait plus perspicace. » Je pensais que tu allais me reprocher d’être parti de LA, pas de courir sur la même plage que toi ici dans ma ville natale. Il lui tourne le dos une fois silencieux, ayant cette fois-ci bel et bien l'intention de partir. « Bon séjour ici, Strange. » Son nom est douloureux sur ses lèvres, autant que le sien est blessant à entendre venant de sa bouche.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Juillet 2021.« Comme si toi, ça t’intéressait de savoir pourquoi je te pose cette question ». Gabrielle estime le savoir. Pour elle, il cherche juste à comprendre les raisons de sa présence à Brisbane, cette présence qui le dérange clairement et dont il se serait bien passé. Lui qui a fui presque trois ans plus tôt, qui n’a pas daigné lui demander qu’elle le suive. C’est de la curiosité mal placée, voilà tout, quand il n’a pas su lui montrer l’importance qu’elle pouvait avoir à ses yeux. Cette importance qu’elle pensait pourtant avoir quand elle se souvient de cet anniversaire organisé par surprise pour elle, quand elle se souvient de toutes ses petites attentions qu’il a pu avoir ce jour-là pour elle, uniquement elle. Gabrielle avait eu la certitude, à partir de ce moment-là, qu’il était celui qu’il lui fallait dans sa vie. Ils étaient complémentaires, ils avaient un attrait pour les mêmes choses, chaque instant passé l’un avec l’autre était parfait. Ils étaient heureux… du moins, c’est ce qu’elle pensait. Mais, avec le recul, elle a l’impression de s’être tout simplement voilée la face. Elle a la terrible sensation d’être tombée bêtement amoureuse de lui, de s’être laissée berner d’illusions. Les siennes, celles qu’il a su monter pour la séduire, pour qu’elle tombe dans ses bras sans résistance, le temps de son séjour à Los Angeles. Penser de telles choses à son égard la déchire intérieurement, parce qu’au fond, elle espère se tromper. Mais elle est incapable de penser autrement, pas tant qu’il ne lui prouvera pas le contraire. Mais pourquoi le ferait-il maintenant que leur histoire est derrière eux ? « Eclaire ma lanterne, je t’écoute ». Elle doute qu’il lui donne une réponse sincère, peut-être déviera-t-il la question comme elle venait de le faire quand il lui a demandé pourquoi elle était désormais ici et non plus à Los Angeles.
Leur échange ressemble à celui de deux enfants ou de deux adolescents qui se disputent pour une broutille. A celui ou celle qui aura le dernier mot, à celui ou celle qui aura raison et qui finira par écraser sans pitié l’autre. Ça l’agace, Gabrielle, elle a passé l’âge de faire de tel enfantillage. Pourtant, elle se laisse emporter par ce jeu de paroles, et interroge à son tour son ex-amant sur sa présence, ici, à Bayside, alors qu’il sait qu’elle y vit désormais et qu’elle est du genre matinal aussi pour courir. Ceci n’étant qu’un point commun de plus entre eux, un point commun de plus qui les avait rapprochés encore davantage à l’époque. « Suis-je bête, bien sûr. Je devrais quitter Bayside, te fuir et adapter ma vie à la tienne. Penser à toi à chaque fois que j’ai envie de faire quelque chose me priver pour préserver ta tranquillité ». Elle n’apprécie pas sa réplique, pas quand il appuie sur une douleur qui n’a jamais réellement disparue. Elle se mord la langue, et réellement, pour contenir cette colère qui ne demande qu’à s’extérioriser, une colère qu’elle a gardée pour elle pendant toutes ces années après son départ. Cette rancune, cette rancœur qu’elle peut éprouver à son encontre et qu’elle n’a jamais pu exprimer. Pas à lui directement en tout cas. « J’aurais dû y penser plus tôt, quel idiot ». Il continue à appuyer, semble même s’en amuser et Gaby vient à resserrer ses poings, au point de sentir ses ongles se planter dans la chair de sa paume de main. L’américaine ne la jamais connu comme ça, pas avec elle. Il est détestable, hautain, presque ingrat quand il n’a été que le contraire pendant deux ans. « Je pensais qu’une avocate serait plus perspicace ». Son silence en dit long sur sa colère, elle se renferme soudainement, sûrement pour se contenir davantage. Il lui tourne le dos, une impression de déjà vu où le au revoir est froid et hypocrite « Bon séjour ici, Strange ». Un frisson parcourt sa colonne vertébrale, elle desserre ses poings et fait un pas en avant quand lui en fait un pour s’éloigner « Alors c’est tout ? Tu abandonnes aussi rapidement ? », ose-t-elle lui dire assez fort pour l’inciter à se stopper et potentiellement se retourner pour lui faire face. D’ailleurs, c’est un autre pas qu’elle viendra à faire quand elle ajoutera « Voyons, Walker, je sais que tu ne vas pas penser à mon intérêt quand tu ne l’as jamais réellement fait ». Pas lorsque tu m’as quitté lâchement, pourrait-t-elle ajouter pour plus de précisions. Des précisions qui manqueront et qui le feront bondir, c’est certain, quand il pensera qu’elle lui reproche tout de A à Z, même lorsque tout était parfait entre eux. Mais si elle donne ces précisions, elle se montrerai alors vulnérable, et ce n’est pas ce qu’elle veut « Qu’est-ce que je dois entendre hein ? En réalité, tu es venue courir ici pour me trouver et régler nos comptes ? » Parce qu’il y en avait à régler. « J’en doute, puisque tu fuis… » un temps d’arrêt, comme nécessaire pour réfléchir par deux fois à ce qu’elle s’apprête à ajouter « … encore ». Le encore lui échappe, faisant référence à son départ de Los Angeles cette fois. Elle cesse d’avancer à ce dernier mot, stoïque désormais, adoptant un air faussement impartial et indifférent même si son ton de voix est hautain tout du long. L’abcès risque d’être crevé à ce moment même parce qu’il sera impossible pour Channing de ne pas saisir cette perche qu’elle semble lui tendre, cette discussion qu’ils devront avoir tôt ou tard, peut-être nécessaire pour apaiser les choses ou, au contraire, les aggraver.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Leur histoire est derrière eux. et c'est bien pour cette raison, bêtement, qu'il n'a pas l'intention de faire le moindre effort. Surtout pas face au comportement que la californienne adopte. Quand elle se comporte exactement de la même façon que lui, quand il a l'impression d'être face à un miroir et de recevoir exactement ce qu'il donne. Ils sont amers, blessants et assez adultes pour savoir que cette conversation ne les mènera nul part. « Eclaire ma lanterne, je t’écoute. » Pas que cela les empêche d'essayer, d'insister, de se blesser un peu davantage dans le processus. Est-ce qu’ils se soulagent, d'une certaine façon, en crachant leur amertume l'un sur l'autre ? Sans doute, à la façon dont l'échange continue sur sa lancée. À la façon dont ils ignorent les signaux évidents que dégagent leurs paroles, à la façon dont ils ferment les yeux sur l'évidence de la situation. Il n'y aura pas de gagnant ni de perdant, juste deux forfaits qui finiront par se tourner le dos et repartir chacun de leur côté. Comme ils l'ont fait par le passé, comme ils le feront visiblement à nouveau. C'est ce qu'ils font de mieux. Ses paroles sont glaciales même si son ton s'amuse, son sourire est tout ce qu'il y a de plus ironique et les mots quittent ses lèvres sans qu'il ne réfléchisse. C’est une facette inconnue de sa personnalité qu'il relève aux yeux de la brune, celle d'un cœur froid, d'un personnage hautain et blessant, de celui qu'elle semble croire qu'il est. De celui qu'il lui laisse croire qu'il est, parce qu'il n'a pas la foi de la persuader du contraire. Elle ne l'écoute pas vraiment, et lui non plus. et tenter d'arranger les choses signifie prendre le risque de ne pas y parvenir, ce qu'il refuse. Il a suffisamment pris de risques pour elle, pour eux. Il a été vulnérable devant elle, au travers de la façon qu'il avait de la regarder, au travers de toutes les moindres intentions qu'il a eu à son égard. Channing a pris tous les risques les concernant, jusqu’au jour où il a attendu qu'elle en prenne un à son tour en lui demandant de rester. Ce qu'elle n'a pas daigné faire.
Ses mots font vibrer les cordes sensibles de l'avocate, et Channing le comprend à la façon dont ses poings se resserrent. À la façon dont le silence dans lequel elle s'enferme en dit long quand on connait son personnage, à la façon dont ses yeux lui lancent des éclairs. Bien sûr que l'héritier vise juste, car il appuie là où son propre cœur saigne. Finalement, la sentence tombe et il lui tourne le dos, prêt à regagner sa villa alors qu'il fait déjà un pas en avant. « Alors c’est tout ? Tu abandonnes aussi rapidement ? » Il fait un pas supplémentaire, puis un autre alors qu'il ne se tourne pas vers elle pour autant. Elle n'a pas tort en soulignant son abandon, même s'il n'est pas de cet avis. « Voyons, Walker, je sais que tu ne vas pas penser à mon intérêt quand tu ne l’as jamais réellement fait » Cette fois-ci, sa mâchoire se serre. La brunette peut lui reprocher bien des choses, mais clairement pas celle de ne jamais avoir pensé à elle. Il se tourne pour lui faire face à nouveau, et une lueur de tristesse passe dans ses yeux noisettes. Sûrement trop rapidement pour être perçue, quoique. « Je n'ai jamais pensé à toi, bien sûr que non. J'ai été un amant déplorable et égoïste, un homme vraiment misérable. » siffle t'il entre ses dents, ne cherchant cette fois-ci pas à leurrer son comportement d’une quelconque façon. elle a visé juste. La pression monte, néanmoins, alors qu'elle appuie exactement où elle est persuadée de parvenir à le toucher, et les deux faits l'agacent. Celui qu'elle le connaisse aussi bien, et celui qu'il s'énerve peu à peu. Toutefois, il n'a pas le cran de poursuivre en prétendant à voix haute qu'ils sont visiblement complémentaires. Il la respecte, trop pour tenir des propos si dénigrants même alors qu'il voudrait la blesser en retour. Alors qu’il voudrait la blesser en espérant que cela l’aide à mieux panser ses plaies par la suite. Il se tait, la regardant sans un mot supplémentaire. « Qu’est-ce que je dois entendre hein ? En réalité, tu es venu courir ici pour me trouver et régler nos comptes ? » Il lâche un soupir agacé, chassant le regard une seconde durant. « J’en doute, puisque tu fuis… » Elle laisse sa phrase en suspens et il ne se reporte pas sur elle, jusqu'à ce qu'elle termine. « ... encore » Il y a un moment de flottement, un durant lequel sa dernière parole le heurte. Encore ? il n'a pas fui à Los Angeles. Il est parti car elle ne voulait visiblement plus de lui, ce qui est une chose très différente. On fuit de bonté de cœur, en ayant conscience de nos actes. Comme quand il lui a tourné le dos quelques minutes plus tôt, décidé à lui fausser compagnie. Mais ce soir là, sous le porche de sa villa côtière, Channing espérait encore qu'elle se rue devant sa sportive pour lui barrer la route. Il n'avait pas fui, il était parti à contre cœur en attendant vainement qu'elle le retienne. Son regard se plante dans le sien et ses épaules s'affaissent légèrement, comme pour marquer un temps de pause. Comme s'il agitait, un fragment de secondes durant, un drapeau blanc. « Encore. » répète t'il, le ton de voix plus doux sans pour autant dégager la moindre chaleur. Il est simplement plus calme. « Tu penses que j'ai fui, ce fameux soir. » en déduit-il, ne l'interrogeant pas réellement. « C'est incroyable... » souffle t'il alors que le rire nerveux qui monte dans sa gorge sort à peine d'entre ses lèvres qu'il le fait taire. Il se reporte sur elle après avoir secoué la tête. « Je pensais que tu me connaissais un peu mieux. Mais visiblement, je peux encore ajouter un point à la liste des choses sur lesquelles j'ai tort te concernant. » il plisse ses lèvres entre elles, hausse les épaules après un court silence. « Je ne te cherchais pas en venant sur cette plage, Gabrielle. Je ne suis pas à ta recherche tout court, encore moins pour te cracher des atrocités à la gueule même si c’est ce que tu sembles croire. » il la regarde, et peu à peu son calme revient alors que c’est la déception qui prend place dans ses yeux. « Comme tu le soulèves si justement, j’ai quitté Los Angeles parce que j’ai une vie à vivre ici à Brisbane. et figure toi que c’est ce que je fais, en venant entre autres courir sur cette plage avant d’aller bosser, que ça te plaise ou non. »
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Juillet 2021.Gabrielle trouve comment le faire stopper dans sa fuite quand elle n’a pas su le faire trois ans plus tôt. Et pourtant, elle aurait aimé avoir cette force, celle qui l’aurait incitée à le rattraper alors qu’il se dirigeait vers sa voiture pour partir définitivement de chez elle mais surtout de Los Angeles. Elle se souvient des rêves qu’elle a pu faire les jours qui ont suivi. Ceux où elle se remémorait la scène telle qu’elle s’était déroulée tout comme ceux où elle l’avait rattrapé. Rattrapé alors qu’il allait prendre place face au volant, saisissant sa main au dernier moment et le suppliant de rester dans un murmure alors que ses lèvres vinrent à se poser sur les siennes. Un baiser tendre, passionnel où, sans le dire, elle lui montrait tout l’amour qu’elle pouvait ressentir à son encontre et l'implorer de ne pas la quitter. Gaby aurait voulu avoir ce courage-là. Jamais elle ne s’était sentie aussi détruite que lorsque l’héritier lui a tourné le dos. Elle est consciente qu’elle a sa part de responsabilité. Mais il connaissait son histoire. Il savait qu’elle avait déjà dû faire face à l’abandon de ses frères alors qu’elle n’avait même pas fini le lycée. Elle lui avait dit qu’elle n’avait jamais eu le courage de leur dire que leur départ l’avait blessé et qu’elle l’était toujours, surtout avec la distance qui s’était immiscée entre eux avec le temps. Il aurait dû se douter qu’il en était de même envers lui… Il aurait dû se douter et surtout comprendre que son départ, même si elle n’avait rien dit, même si elle ne l’avait pas retenu, était déchirant pour elle. Il devrait en être conscient à cet instant même alors qu’elle utilise désormais des mots blessants pour le retenir. Alors que, trois ans auparavant, les mots blessants l’avaient fait partir… définitivement. « Je n’ai jamais pensé à toi, bien sûr que non. J’ai été un amant déplorable et égoïste, un homme vraiment misérable ». Elle reste neutre, impartiale face à ses mots alors qu’elle pourrait le contredire si elle voulait que les choses s’apaisent entre eux ou, dans le cas contraire, acquiescer face à ce portrait qui ne lui correspond pas. Elle le sait. Channing n’a pas été un amant minable. C'était un amant parfait. Et même encore aujourd’hui, elle ne peut le nier. Il a été parfait et c’est bien ça le problème, au fond… Gaby préférerait se rassurer en se disant que leur rupture est la meilleure chose qui lui soit arrivé… qui leur soit arrivé. Mais c’est faux. Plutôt que de le reconnaître, elle préfère lui reprocher sa fuite. Celle d’il y a quelques secondes mais celle aussi d’il y a quelques années en arrière. A cet instant, elle est en partie vulnérable et il semblerait que ce reproche touche tout autant Channing « Encore ». Le regard de la jeune femme se pose sur la silhouette de son ex-amant sans mot dire. « Tu penses que j’ai fui, ce fameux soir. C’est incroyable … ». Il semble abasourdi et pourtant le rire qu’il laisse dégager du fond de sa gorge la renfrogne davantage. « Je pensais que tu me connaissais un peu mieux. Mais visiblement, je peux ajouter un point à la liste des choses sur lesquelles j’ai tort te concernant » « Et je pensais mieux te connaitre aussi, Channing. Comme ça, la déception est partagée » sort-t-elle alors du tac au tac, et si l’affirmation sonne comme un reproche, son ton de voix est étonnamment calme à elle aussi, limite déçue. Déçue parce qu’elle pensait qu’il était différent des autres. Différent au point de ne jamais la décevoir, au point de ne jamais la laisser tomber. L’illusion était trop parfaite, elle aurait dû se méfier, comme elle l’a toujours fait. Cette relation aura au moins eu le mérite de lui servir de leçon. « Je ne te cherchais pas en venant sur la plage, Gabrielle. Je ne suis pas à ta recherche tout court, encore moins pour te cracher des atrocités à la gueule même si c’est ce que tu sembles croire ». Gaby s’en doute. Elle sait qu’il n’est pas venu pour la trouver. Il l’aurait fait des années en arrière sinon. Pourquoi la chercherait-t-elle désormais alors qu’il n’y avait plus que de la haine entre eux ? Et même s’ils se détestent, il y a cependant un certain respect mutuel. « Comme tu le soulèves si justement, j’ai quitté Los Angeles parce que j’ai une vie à vivre ici à Brisbane. Et figure-toi que c’est ce que je fais, en venant entre autres courir sur cette plage avant d’aller bosser que ça te plaise ou non ». Son regard est mauvais quand il évoque à nouveau Los Angeles et son départ. L’amertume est toujours présente et le fait qu’il l’évoque lui déplaît. Surtout qu’il a ce ton arrogant, en appuyant sur le fait qu’il a sa vie, ici, à Brisbane. « Et désormais, j’ai moi aussi ma vie à vivre ici, à Brisbane. J’ai ma carrière, j’ai ma famille et aussi des amis. Donc que ça nous plaise ou non, Walker, autant toi que moi allons devoir nous accoutumer à la présence de l’un et de l’autre ». Son ton est un peu plus vif cette fois. « L‘ignorance étant le meilleur des mépris, et étant donné qu’il n’y a plus que ça entre nous dorénavant, je suppose qu’on devrait survivre ». On a bien survécu à notre séparation, a-t-elle envie d’ajouter. Son ton est de nouveau dédaigneux alors qu’elle fait inconsciemment un pas en avant de plus « Rassure-toi, je ne t’empêcherai pas de vivre ta vie comme tu l’entends » je ne l’ai jamais fait, pourrait-t-elle ajouter alors qu’elle ne l’a pas retenu à Los Angeles « et juste pour soulager ta conscience, sache que je n’ai pas choisi Brisbane pour toi ou pour te retrouver ». Parce qu’il cherchait à savoir quelques minutes plus tôt ce qu’elle faisait ici, quelles étaient les raisons qui l’ont poussées à venir ici, dans cette ville qui était finalement celle de l’héritier. Son regard s’est ancré dans le sien sur ses derniers mots avec un certain air de défi, comme si elle cherchait à le blesser en disant cela, le testant peut-être pour voir si cette affirmation allait le faire réagir ou, au contraire, le rendre totalement indifférent.
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Il aurait dû s'en douter. Il aurait pu, au même titre que Gaby aurait également pu deviner qu'il ne ferait pas le premier pas. Pas quand la fin de sa relation avec Danika l'avait marqué au fer rouge, pas quand c'est exactement le même scénario plausible auquel il avait fait face. Il avait eu peur, trop pour voir les signaux de détresse que les yeux de l'avocate lui avaient envoyés dès lors qu'il avait annoncé avoir à partir. Dès lors qu'il lui avait annoncé avoir un avion dans la nuit, dès lors qu'il lui avait annoncé être rattrapé par ses responsabilités. Il ne les avait pas vu, et est à présent persuadé qu'ils n'ont jamais existé quand il cite à voix haute être un homme misérable et qu'elle reste impartiale. Il n'espérait pas qu'elle le contredise, mais au moins qu'elle réagisse. Que son agacement se prononce davantage, qu'elle ait un soupir agacé ou qu'elle lève les yeux au ciel. Mais l'avocate n'a pas le moindre geste, pas non plus quand il poursuit et constate qu'elle lui reproche d'avoir fui. Elle se contente de le regarder, de parcourir sa silhouette de ses grands yeux chocolatés sans dire le moindre mot. et alors que sa voix s'éteint entre ses lèvres, elle répond du tac au tac. « Et je pensais mieux te connaitre aussi, Channing. Comme ça, la déception est partagée » Il marque une pause, se taisant un instant, l'intonation de sa voix lui faisant l'effet d'une caresse. Une caresse tranchante, une qui le blesse en prenant le temps de l'inciser avec lenteur et minutie. La déception est plus douloureuse encore que la rancœur, moins impulsive et plus réelle. Il a l'impression qu'elle lui reproche d'avoir fui quand elle n'a rien fait pour le retenir, quand elle lui a ouvert la porte de son domicile pour l'inviter à en sortir. Il a l’impression d’être le seul coupable de la fin de leur relation, de porter le chapeau alors qu’elle n’a rien fait pour l’arrêter quand il est monté dans sa sportive. « Et désormais, j’ai moi aussi ma vie à vivre ici, à Brisbane. J’ai ma carrière, j’ai ma famille et aussi des amis. Donc que ça nous plaise ou non, Walker, autant toi que moi allons devoir nous accoutumer à la présence de l’un et de l’autre » Son ton est vif à nouveau alors que le sien l'était moins, et il soutient son regard. Indéfectible, tout aussi impassible qu'elle lui montre savoir l'être, parce-que c'est ce qu'ils font de mieux dans cette situation. Ses bras se croisent à nouveau alors qu'il l'écoute, silencieux. « L‘ignorance étant le meilleur des mépris, et étant donné qu’il n’y a plus que ça entre nous dorénavant, je suppose qu’on devrait survivre » Elle fait un pas vers lui, sans même sembler s'en rendre compte et il profite d'un break dans sa prise de parole pour la lui dérober. « On va survivre. On habite dans le même quartier, mais par chance j'ai l'air d'avoir jeté mon dévolu sur une baraque à l'opposé de la tienne. » Il ne bouge toujours pas, sa mâchoire se serrant légèrement et ce malgré lui alors qu'elle reprend. « Rassure-toi, je ne t’empêcherai pas de vivre ta vie comme tu l’entends. et juste pour soulager ta conscience, sache que je n’ai pas choisi Brisbane pour toi ou pour te retrouver » Elle est proche de lui, la provocation qui illumine son regard encourageant ses muscles à se tendre. et plutôt que de reculer, de chercher à calmer le jeu ou agir pour apaiser la situation, il laisse un sourire léger apparaître sur ses lèvres en se penchant vers elle. C'est le même défi, le même énervement qui se reflète dans ses yeux. « Comme si tu le pouvais. Tu as perdu ce pouvoir il y a plusieurs années de ça, Gabrielle. » Ce pouvoir qu’elle a pourtant si facilement sur ses nerfs, celui qu’elle a repris en une poignée de minutes, le faisant renaître en quelques échanges seulement. Il l’appelle par son prénom quand elle lui siffle son nom comme une insulte, lui demeurant bien plus calme qu’elle. Il souffle ses mots d'une voix égale et basse, avant de reprendre. « Ma conscience te remercie. » Son regard ne quitte pas le sien, et il est finalement le premier à se reculer d'un pas puis d'un second. « Maintenant tu m’excuseras, mais je dois y aller. Je suis déjà en retard. » Il attend un instant, guettant une réaction qu’il n’est pas sûr d’obtenir, avant de se détourner.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Juillet 2021.Même s’ils n’avaient aucun secret l’un pour l’autre dans le passé, c’est celui de leurs sentiments qui a été le mieux gardé et qui leur a coûté. C’est celui-là même qu’ils auraient dû partager s’ils voulaient avoir un futur ensemble. Mais ils ne s’en sont pas donné la peine et ils en ont payé les conséquences. Des conséquences désastreuses, leur apportant que souffrance chacun de leur côté alors qu’ils ont dû se séparer à contre cœur. C’est le cas pour Gabrielle, en tout cas. Il y a une part d’elle qui regrette amèrement de s’être tu, elle reconnaît même sa part de responsabilité dans cette rupture. Mais quand elle voit la facilité déconcertante avec laquelle Channing s’est éclipsé ce soir-là, quand elle voit comment il se comporte avec elle, désormais, cela a au moins l’avantage d’apaiser sa culpabilité. Elle ne se comporte pas mieux avec lui, elle est même désagréable, elle pique comme jamais elle n’a pu le faire avec lui, ou alors différemment. Mais c’est son seul et unique moyen de défense face à celui qui a bien eu trop d’emprise, trop de pouvoir sur elle, à un point où elle est devenue si vulnérable, qu’elle ne s’est pas rendue compte, à temps, qu’elle était en train de se perdre. Et que, surtout, elle allait pâtir longuement de cette romance pourtant parfaite lorsque celle-ci se terminerait. Aujourd’hui, la déception est grande, amère et réciproque et elle ne disparaîtra jamais car aucun retour en arrière n’est possible. Pourtant, Channing et Gabrielle vivent désormais dans la même ville et vont devoir se faire à cette idée et apprendre à se tolérer. Sans pour autant s’adresser la parole, car chaque rencontre jusqu’à présent se solde par un échange fracassant, ils vont devoir faire avec. Que ça leur plaise ou non. S’ignorer, même lorsqu’ils se croiseront à nouveau sur cette plage, s’ignorer, même lorsqu’ils se croiseront sans aucun doute dans un restaurant de la ville, accompagnés de leurs date respectifs ou chez l’épicier du coin. Parce qu’il semblerait qu’ils ne vivent pas uniquement dans la même ville « On va survivre. On habite dans le même quartier, mais par chance j’ai l’air d’avoir jeté mon dévolu sur une baraque à l’opposé de la tienne ». Gabrielle se fige face à cette révélation. Son regard s’obscurcit même d’apprendre qu’ils sont aussi proches l’un de l’autre. A croire que le destin s’acharne et cherche à leur faire payer leur stupidité. « Evidemment » lance-t-elle d’abord sur un ton bas avant de reprendre en croisant les bras et en ayant toujours cet air hautain dans son regard « Evidemment que tu vis à Bayside, suis-je bête. Ton ancien quartier n’était plus assez bien pour toi ? ». Elle sait qu’il vivait à Spring Hills jusqu’à semble-t-il récemment, c’est tout du moins ce qu’elle avait cru comprendre au détour de certaines conversations qu’elle avait pu avoir avec des proches en commun. L’avocate se doute qu’il ne prendra pas la peine de lui répondre, alors elle enchaîne en lui disant qu’elle ne l’empêchera pas de vivre sa vie et surtout, lui fait bien comprendre que si son choix s’est porté sur Brisbane, ce n’est en aucun cas dans le but de le retrouver. « Comme si tu le pouvais. Tu as perdu ce pouvoir il y a plusieurs années de ça, Gabrielle ». Les mots font mal. Atrocement mal, telle une lame bien aiguisée d’un couteau qu’on vient vous planter en plein cœur. Si elle pourrait lui sortir exactement les mêmes mots, elle se rend compte que les prendre de plein fouet blesse bien plus qu’elle ne le reconnaîtra à voix haute. « Ma conscience te remercie ». Elle reste silencieuse, même si elle reste de marbre face à ses affirmations et surtout face à ce regard soudainement trop proche, prenant conscience des pas qu’elle a fait quelques minutes plus tôt en sa direction sans même s’en rendre compte. Channing recule alors le premier, d’un puis de deux pas et elle le regarde faire « Maintenant tu m’excuseras, mais je dois y aller. Je suis déjà en retard ». Un haussement de sourcil et un fin sourire narquois sont les seules réponses qu’il obtiendra d’elle avant qu’elle n’entreprenne à son tour de tourner les talons et de repartir en petites foulées en direction de sa villa, essayant d’oublier cette rencontre de plus. Cette rencontre de trop.