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 i see stormy weather (angus)

Damon Williams
Damon Williams
l'héritier du vide
  
i see stormy weather (angus) MTtf4TM Absent
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07).
SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021).
STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme.
MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions.
LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing.
never be so polite, you forget your power (never wield such power, you forget to be polite)
POSTS : 7554 POINTS : 290

TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales).
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.
CODE COULEUR : navy.
RPs EN COURS :
i see stormy weather (angus) DcVdfvo
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.

NaNoWriMo 2021
NaNoWriMo 2022

(huit) - present: lilymegan #37norah #2olivia | past: gideonisabel | alternative: diego (jd)megan #36 (jd)

TELEPHONE :
ambrosemegan

RPs EN ATTENTE :
césar #2

RPs TERMINÉS :
ambroseambrose #2ambrose #3ambrose #4angus › angus #2 › angus #3angus #4 › angus #5auden › auden #2 › auden #3auden #4auden #5auden #6auden #7auden (sld)auden #9auden #10cesarcharlie › charlie #2charlie #3charlie #4julietjules #2 › jomaisiemeganmegan #2megan #3megan #4 › megan #5megan #6megan #7megan #8megan #9megan #10megan #11megan #12megan #13megan #14megan #15megan #16megan #17megan #18megan #19megan #20megan #21megan #22megan #23megan #25megan #26megan #27megan #28megan #29megan #30megan #31megan #32megan #33megan #34megan #35merylmollymurphy (sld)raelyn (sld)raelyn #2 (sld)saül › saül #2 › saül #3saül #4saül #5 › saül #6saül #7saül #8saül #9shilohshiloh #2zoyazoya #2 (sd)zoya #3zoya #4 (sd)la famigliala famiglia #2mariage léoliewitchcraftdouble troublehappy birthdeadwhat the folkscall me by your nameanniversaire megansweet and sour dinerdameolyn (sld)

chronologie des sujets à jour (lolz) dans ma fiche de liens.

evermore:


what did the buffalo say to his son when he left for college ?:


AVATAR : rudy pankow.
CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars).
DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 01/11/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t34617-take-me-to-the-lakes-where-all-the-poets-went-to-die-damon
https://www.30yearsstillyoung.com/t50750-
https://www.30yearsstillyoung.com/t48007-damon-williams

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Message(#)i see stormy weather (angus) EmptyMer 11 Aoû 2021, 22:40


i see stormy weather
february 2021
@angus sutton

***

Le décalage horaire vint se faire particulièrement ressentir lorsque le réveil vint résonner, autant dans la chambre que dans la tête, de Damon. Un long soupire s’échappa d’entre ses lèvres, alors qu’il se retourna pour couper la sonnerie perçante. Il n’avait aucune envie de s’extirper du lit aujourd’hui, mais il fallait se rendre à l’évidence: il n’avait pas le choix. Il n’avait été que peu présent ces deux dernières semaines, que ce soit au travail ou à l’école, étant donné qu’il était parti sur un coup de tête pendant quinze jours en Italie. Il en était revenu plus confus, et d’autant plus perdu, qu’il ne l’était lorsqu’il était parti, mais au moins il avait osé aller y faire un tour. Là-bas, il avait réussi à trouver les informations qu’il cherchait, et surtout les informations nécessaires pour venir entrer en contact, s’il le souhaitait, avec sa mère. La vraie, celle qui lui avait donné la vie, et dont il avait pris l’existence deux mois plus tôt. Celle que tous les autres membres de la famille pensait décédée en couche, également. Celle dont l’existence n’était connu que de lui - et c’était surement en grande partie pour cette raison qu’il n’osait pas franchir le dernier pas, celui de la rencontre, si jamais cette dernière désirait voir ce qu’était devenu le fils qu’elle avait abandonné vingt ans plus tôt.

Cependant, ce n’était pas la seule chose que Damon avait pu remettre en ordre lorsqu’il était de l’autre côté du globe, loin de l’Australie. Contre toutes attentes, Saül - accompagné bien sur de Ariane et bébé Abel - avait accepté de venir l’y rejoindre alors que la petite famille venait de célébrer la naissance de leur enfant quelques jours plus tôt en Grèce. Ils leur avaient fait du bien, ces quelques jours loin de tout, juste entre eux. Ils étaient venus passer du baume là où aucun des deux Williams ne pensait en avoir besoin, là où les paies étaient restées béantes bien trop longtemps. Damon ne savait pas si les quelques jours passés aux côtés de son père marqueraient leur histoire d’une façon différente, mais il pouvait affirmer être heureux d’avoir pu avoir cette opportunité. La réalité se devait de reprendre sa place néanmoins, et ce fut avec tout le mal du monde qu’il vint finalement sortir du lit pour un passage express sous la douche, avant de se mettre en route pour le bureau.

Rien n’avait changé ici, pendant son absence. Les mêmes visages pouvaient être croisés aux mêmes étages, aux mêmes bureaux. L’ambiance était toujours pesante, les regards se jetaient toujours de travers. S’il aurait du s’y habituer, avec le temps, ce n’était en rien le cas. Damon ne supportait toujours pas les murmures et les regards qu’on pouvait lui lancer lorsque parfois, il venait à travers un couloir ou un open-space. Parce-qu’il y avait toujours beaucoup à dire, sur le fils du grand patron. C’était toujours plus facile de viser ces gens là, alors que même si la place de Damon n’était qu’en partie méritée, cela n’empêchait pas qu’il travaillait dur pour tenter de totalement mériter son poste. Il se savait avoir un avantage, à savoir que Saül n’irait jamais - ou au moins, pas aussi facilement que pour d’autres personnes - jusqu’à virer son propre enfant de sa société sous quelconque prétexte. Cela serait déjà arrivé, s’il appliquait les mêmes règles qu’il imposait à ses employés à Damon. Mais même en ayant ce coup de pouce là, le jeune homme n’était pas dupe; il se devait de redoubler d’efforts pour en arriver à pouvoir montrer, un jour, qu’il méritait pleinement et tout simplement sa place dans ces rangs. Ca, ou alors il prendrait la porte seul comme un grand lorsque la pression et les tâches imposées par un tel job seraient de trop pour lui - l’un étant autant probable que l’autre.

En parlant de ceux qui se donnaient à fond, à peine fut-il arrivé devant le bureau de son père - ce dernier lui avait demandé de venir déposer quelques dossiers sur son bureau pour qu’ils puissent être prêts pour son retour -, que déjà un soupire d’exaspération vint se frayer un chemin jusque l’air libre. Il manquait plus que ça. La journée s’annonçait déjà longue et éreintante, et il fallait qu’il se tienne devant le bureau du paternel, à peine la journée commencée. « Ca sert à rien de rester planté comme un piquet ici, il est pas là. » Damon détestait Sutton. De tout son corps, de tout son être. Même s’il n’était pas du genre à venir haïr les gens de cette façon - et encore, le mot haine était peut-être un brin trop extrapolé pour ce qu’il ressentait réellement -, avec Sutton, tout était différent. Il ne pouvait supporter ses cheveux parfaitement gominés - non -, et son sourire de façade qui n’avait aucune once de vérité. Il ne supportait pas qu’il soit réellement bon dans son travail et qu’il réussisse à se frayer un chemin à travers les eaux troubles de la MHI. Il ne supportait pas qu’il soit bien vu par le reste des personnes présentes dans la société, et qu’il n’ait aucun mal à trouver des personnes avec qui s’asseoir le midi pour le déjeuner. Et surtout, surtout, par dessus tout, il ne supportait pas qu’il ait réussi à venir taper dans l’oeil de son père de la sorte.






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Message(#)i see stormy weather (angus) EmptyVen 13 Aoû 2021, 04:32



I see stormy weather
◊ ◊ ◊

Un mois, trente-jours depuis que j’ai été embauché au sein de la société. Je peux encore revoir le sourire de ma mère lorsque je lui ai annoncé la nouvelle et ça faisait un moment que je ne l’avais pas vu aussi heureuse, comme soulagée par le job que son fils ainé venait de décrocher. Peu surprenant quand on sait que je suis le premier de la famille à avoir été diplômé de l’université et j’ai espoir qu’un jour se soit aussi le cas de Samuel. Je compte bien économiser le moindre centime, le moindre argent pour pouvoir lui donner l’opportunité de rejoindre les bancs d’une des plus grandes écoles du continent. Si tel est son souhait bien évidemment, je ne serais pas surpris qu’il soit écœuré par le système scolaire avant d’avoir l’âge d’y aller. Ça a été tellement compliqué de lui trouver une place en primaire dans une école ordinaire, parce qu’il est différent et que les auxiliaires de vie scolaire ne courent pas les rues visiblement. Ce qu’on nous dit pas lorsqu’on commence à entamer les démarches, c’est que primo : il faut avoir - au minimum-  un BAC+5 en comptabilité pour pouvoir remplir leur dossier ; secondo : il faut savoir s’armer de patience, c’est bien plus long encore que d’attendre la sortie  de la nouvelle saison de sa série préféré, et tertio : ça coûte de l’argent car il faut pouvoir prouver que l’enfant en question est bien porteur d’un handicap et le seul moyen d’y arriver c’est avec tout un tas de certificats signés par des professionnels de la santé. Alors on a pris notre mal en patience, c’était plus facile pour moi que pour Sam qui n’arrivait pas à comprendre pourquoi le facteur ne passait qu’une seule fois dans la journée. Et puis un beau jour on a reçu une lettre suivie d’un appel de Bonnie, le feeling est tout de suite passé entre eux. Un choix mutuel, qui a redonné un nouveau souffle à notre train de vie. Je sais pas trop comment j’aurais fait sans elle pour être honnête, parce que ça peut paraitre bête, mais ça change la donne que de pouvoir aller bosser sans avoir à se soucier du bien-être de mon petit-frère. Bonnie m’envoie bien plus de messages et de photos dans la journée que ce que je peux recevoir de mes potes en une semaine. C’est limite si elle ne fait pas concurrence à Leckie et ses emails. Au début, j’ai eu du mal à tenir la cadence, je n’avais pas le temps de répondre au premier qu’un deuxième arrivait déjà dans ma boite de réception. Ils parlaient tous du même sujet, la Saint-Valentin. On y a consacré tout le mois de janvier, c’est d’ailleurs un détail auquel je n’avais pas pensé avant de rejoindre l’équipe de communication et il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre l’ampleur de la situation. J’étais censé être doublé pendant deux semaines, résultat des courses je ne l’ai même pas été le temps d’une journée entière parce qu’il y avait plus important à faire que de jouer les baby-sitter pour le nouveau du service. J’étais synonyme de boulet que personne ne voulait se trimballer. J’ai vite compris qu’ici, c’était pas un pour tous mais chacun pour soi, surtout lors de gros évènements comme celui-ci. Une compétition que Marcus semblait prendre un malin plaisir à alimenter, ce qui a eu pour effet de nous diviser, bien plus que celui de nous rapprocher. Alors, j’ai vite fini par faire ma vie de mon côté, pas facile de trouver des idées autour du quatorze-février lorsqu’on ne croit pas forcément en l’amour. C’est d’autant plus difficile quand la clientèle ciblée appartient à un monde qui est à des années lumières de celui dans lequel j’ai grandi. J’ai tout de même persévéré, passant mes nuits à éplucher les anciennes campagnes de publicités que ce soit celles de l’entreprise ou celles de nos adversaires. J’ai bouffé un bon nombre de PowerPoint, assez pour être à deux doigts d’en faire une indigestion et puis j’ai fini par questionner ma mère. Je voulais savoir ce qui lui plaisait tant dans les bijoux de la Michael Hills, ce qui faisait qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de s’arrêter devant une vitrine pour les contempler. Sa réponse a été simple, pour elle la beauté ne résidait pas dans le bijou en lui-même, mais dans ce que son achat représentait. Représentation relative au prix exorbitant de ce dernier et donc aux heures de travail que ça avait dû demander pour se le procurer. Elle trouvait ça beau qu’une personne puisse se tuer à la tâche avant de sacrifier une partie de son salaire -bien mérité- pour faire plaisir à "sa bien-aimée". Ça ne tenait qu’à ça, elle n’a pas eu besoin d’en dire plus pour que je sache que derrière ses mots, se cachait la douleur du rejet qu’elle avait éprouvé lorsque mon père s’était cassé. Il m’a fallu quelques jours avant d’ajouter mes premières idées au mur des post-it. Je ne sais pas si c’est le slogan « Faites d’une pierre deux coups (de cœur) en mettant votre âme-sœur à l’honneur » ou les autres idées que j’ai pu proposer mais un soir, alors que je m’apprêtais à rentrer chez moi, le mec de l’accueil m’a dit que Monsieur Williams voulait me voir dans son bureau, illico presto. Je mentirais si je disais que je n’ai pas eu peur de me faire virer, je savais déjà à ce moment-là qu’il avait le licenciement facile surtout lors des périodes d’essais et qu’il en était de même pour Marcus Leckie. Finalement, c'est pas mes idées qui ont primé, mais la discussion que j'avais eu avec lui quelques heures plus tôt. Étrangement, je suis ressorti de son bureau avec mon job toujours en poche et une liste de services à lui rendre. Ce même bureau devant lequel je suis assis depuis un bon moment déjà parce que la liste a laissé place à de nouvelles demandes et qu’avec Saül quand il y en a plus, y’en a encore. « Ça sert à rien de rester planté comme un piquet ici, il est pas là. » J’ai pas de mal à reconnaitre cette voix, je l’ai pourtant entendu que très peu de fois, mais bien assez pour pouvoir la détester.« Bonjour, Damon. » Je pensais que chez les riches, les cours sur les formules de politesse se faisaient dès le berceau. Il faut croire que même pour ça, Damon semble avoir eu l’droit à un laissez-passer. Mes yeux viennent rencontrer les siens, un court instant seulement avant de reporter mon attention sur l’écran de mon téléphone portable pour y lire la date.« C’est pourtant bien aujourd’hui qu’il devait rentrer de son séjour en Italie, non ? » C’est du moins ce que j’avais compris, la Saint-Valentin étant passée depuis déjà deux semaines, il restait néanmoins encore pas mal de choses à régler.      Des impératifs qui semblaient nécessiter sa présence et non celle de son fils. « Qu’est-ce que tu fous ici si ton père n’est pas là ? » Qu’est-ce qu’il fout ici tout court si ce n’est me faire chier. Si je devais faire un récapitulatif de ce dernier mois, je dirais qu’il y a eu bien plus de positif que de négatif, pas besoin de préciser que Damon fait partie de la deuxième catégorie. Je me lève et me rapproche de lui, juste assez pour pouvoir lui voler un des dossiers qu’il tient entre ses bras faisant tomber le reste dans ma lancée. « C’est mon jour de bonté donc n’hésite pas si t’as besoin d’aide pour les ranger par ordre alphabétique. La lettre A se trouve avant la lettre B. C'est pas si compliqué, t'en fais pas. » Je souris, dépose ma main pleine de compassion sur son épaule avant de lui remettre le dossier dans les bras sans tenir compte de ceux qui gisent à ses pieds.


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Damon Williams
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MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions.
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Message(#)i see stormy weather (angus) EmptyMar 17 Aoû 2021, 22:16


i see stormy weather
february 2021
@angus sutton

***

« Bonjour, Damon. » Rien que le fait de venir entendre sa voix, et l’italien avait l’impression qu’il allait perdre toute patience qui pouvait l’avoir animé jusque maintenant. Pour qui se prenait-il, à venir réquisitionner des formes de politesse ainsi ? Damon n’en avait que peu à faire de ce que faisait Angus de sa journée, et si ce dernier préférait rester assis comme un idiot dans un couloir à attendre un homme qui ne viendrait jamais, c’était son problème. Les yeux de Damon vinrent alors se décrocher de ceux de Sutton, les levant légèrement au ciel au passage, avant de laisser sa main venir fouiller la poche de son costume - il se jurait avoir mis les clefs du bureau de son père dans cette poche là. « C’est pourtant bien aujourd’hui qu’il devait rentrer de son séjour en Italie, non ? » Venant serrer la mâchoire un brin davantage, Damon prit une seconde pour lui. Il n’était pas d’humeur, et il n’avait pas le quota d’énergie nécessaire aujourd’hui pour se permettre d’avoir des élans de gentillesse pour quelqu’un qui représentait, sous toutes ses formes, un danger pour lui. Angus était la concurrence, il était celui qu’on regardait arriver de loin pour ses compétences et capacités. Il était tout ce que le blond n’avait jamais eu envie d’être, et pourtant tout ce Saül recherchait chez sa progéniture - chez son protégé. Il avait beau avoir la place privilégiée de fils du patron, Damon n’aurait jamais la place que le sénior était en train de concocter pour accueillir Angus à ses côtés. Il le savait, il connaissait son père assez pour comprendre les manigances qu’il était en train de mettre en place. Rien que le fait qu’Angus soit revenu au pied aussi rapidement, alors que l’italien n’était même pas dans les murs de l’entreprise, démontrait tout ce qu’il y avait à savoir.

Cependant, ce n’était pas sur cet élément là que vint principalement s’arrêter dans l’esprit du jeune homme. Une information était arrivée à la connaissance de Angus, et cela vint perturber Damon. Fronçant les sourcils quelque-peu, de façon à peine perceptible, il vint tourner de nouveau son regard vers le jeune homme. Comment pouvait-il savoir que son père était en Italie ? Alors qu’il était parti plusieurs semaines plus tôt comme un voleur, embarquant femme et futur enfant avec lui sous le bras ? Et puis, cela vint lui sembler tellement évident qu’il s’en voulut un instant de ne pas avoir fait le lien immédiatement: Marcus. Il n’y avait pas d’autre possibilité que cette dernière; bien sur que Saül avait prévenu le Leckie, bien sur qu’il ne lui avait pas caché ses déplacements. Si Damon n’avait pas encore autant en travers de la gorge le coup de couteau dans le dos que lui avait fait son parrain, peut-être qu’il y aurait pensé plus tôt. Peut-être même qu’il serait passé par son bureau à lui en première intention, plutôt que de passer par celui de Saül. Peut-être qu’il n’aurait pas eu à croiser Sutton sur le pas de la porte dès son arrivée au bureau. « Qu’est-ce que tu fous ici si ton père n’est pas là ? » - « Qu’est-ce que ça peut te faire ? » Il ne lui devait rien, à Angus. Aucune explication, aucune justification. Si Damon avait envie de passer la journée dans le bureau de son père parce-qu’il n’était pas là, il pouvait se le permettre - pas réellement en réalité, Saül ne lui laisserait jamais faire ça, mais le principe était le même tune fois de plus, l’autre n’avait pas besoin de savoir tout ça.

Il ne devrait rien avoir à en faire et pourtant, il vint agir comme s’il était maître de la situation. Angus Sutton, nouveau petit poulain de son père s’il en croyait les dires de ce dernier, se prenait facilement pour le roi du monde désormais. « Tu veux quoi, Sutton ? » L’italien vint planter ses yeux dans ceux du brun, alors que ce dernier se trouvait désormais à sa hauteur - avec au moins une tête de plus cependant. Sans demander son avis, Angus vint arracher des mains de Damon l’un des dossiers qu’il portait, sans aucune grâce venant faire tomber le reste de la pile qu’il était supposé poser intacte sur le bureau du patriarche. Damon vint écarquiller les yeux de surprise, mais ne trouva mot à prononcer sur l’instant. Pour qui se prenait-il, à agir ainsi ? « C’est mon jour de bonté, donc n’hésite pas si t’as besoin d’aide pour les ranger par ordre alphabétique. La lettre A se trouve avant la lettre B. C'est pas si compliqué, t'en fais pas. » Et il vint ajouter un sourire, l’abruti. Oh, que ça lui allait bien de sourire - mais Damon avait davantage envie de venir lui retirer de ses lèvres ce dit-sourire plutôt que de s’extasier devant.

« Mais c’est quoi ton problème sérieux ? » Il sentait la colère monter, l’italien, même s’il savait que là ne résidait pas une bonne idée. Venir se défouler contre l’un des sbires de son père ne pouvaient en découler que des mauvaises conséquences. Il le savait, il n’avait pas besoin qu’on lui fasse la remarque - et pourtant, il savait également que cela allait être compliqué de rester de marbre. « C’est pas parce-qu’il t’a choisi qu’il faut croire que tout est permis maintenant. » Damon n’avait pas été choisi. Une fois de plus, il avait été laissé sur le banc de touche sans avoir l’occasion de venir faire ses preuves. Cela ne l’avait pas dérangé jusque là; être le fils du grand patron suffisait amplement pour faire grandir les rumeurs, il n’avait pas non plus besoin d’être le poulain de Saül. Maintenant en revanche que Angus réussissait à attirer la sympathie de son père, il ne savait tolérer cette nouvelle situation. D’un coup d’épaule - sans l’adoucir le moins du monde -, il vint dégager la main que Sutton avait osé poser sur lui, avant de venir s’accroupir pour venir ramasser ce qu’il passerait finalement le reste de la journée à ranger. En deux temps, trois mouvements, les papiers étaient de nouveau dans ses mains et il vint bousculer - légèrement - Angus sur son passage pour venir ouvrir le bureau de Saül. « Si tu comptes pas donner un coup de main tu peux partir. Tu peux profiter que la porte soit ouverte pour admirer la vue, apparemment elle réussit à te couper le clapet elle. »






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Message(#)i see stormy weather (angus) EmptyVen 20 Aoû 2021, 21:32



I see stormy weather
◊ ◊ ◊

Il ne répond pas à mon bonjour, mais j’en attendais pas moins de lui. On a rarement échangé plus de deux mots. Je crois que c’est l’une des premières fois qu’on dépasse le stade des quelques regards de travers échangés au milieu d’un couloir. Si je connais le son de sa voix, c’est surtout parce qu’on s’est souvent croisé dans le bureau de son paternel, soit lorsque j’étais sur le point d’en sortir ou alors quand je venais d’arriver et qu’il ne mettait pas longtemps à déguerpir. Je l’observe un moment, assez longtemps pour le voir lever ses yeux bleus vers le ciel ce qui me décroche un sourire satisfait sur le bord des lèvres. Si les chats ne font pas des chiens, Damon est la preuve en chair et en os que les requins ne font pas toujours des requineaux. J’ai beau le regarder, il m’est bien difficile d’y trouver ne serait-ce qu’un semblant du caractère bien trempé de son paternel. Il serre la mâchoire lorsque je lui demande confirmation sur la date de retour de Saül et à en croire sa réaction, il ne s’attendait peut-être pas à ce que je sois au courant de son petit voyage en Italie, ce qui ne semblait pas être un secret sauf si Marcus est bien le genre de personne à ne pas en connaitre la signification, ce qui ne ferait que confirmer l'une des nombreuses rumeurs à son sujet. Parait-il qu'il lui arrive d’avoir la langue bien pendue, c’est du moins ce que les gens aiment raconter entre deux cafés et une pause clope. Leckie faut s’en méfier, qu’on m’avait dit alors que je venais tout juste d’arriver. On m’avait prévenu de la nature de ses sourires, qu’il fallait pas tenir compte de l’extrapolation de ses rires, qu’apparemment c’était qu’un ramassis de faux semblants mais que derrière cette façade se cachait une personne qui ne réfléchirait pas à deux fois avant d’appuyer sur le bouton, celui qui mène tout droit vers la sortie du bâtiment. J’ai jamais tenu comptes des on-dit, préférant me faire ma propre opinions plutôt que de me fier à celles des autres. Je l’apprécie, Leckie. Je l’apprécie parce que j’ai connu pire comme patron et qu’il a l’art et la manière de nous pousser à donner le meilleur de nous-même. « Qu’est-ce que ça peut te faire ? » Il marque un point, qu’est-ce que ça peut me faire qu’il soit rentré bien plus tôt que son paternel ? Rien, absolument rien. La question avait seulement pour but d’alimenter ma curiosité. Ce qu’il pouvait bien faire de sa vie ne m’intéressait pas sauf lorsque ça concernait le boulot, parce qu’il était le fils du patron et que ce lien de sang l’avait propulsé au rang d’adversaire, concurrent dont je ne pouvais pas me permettre d’ignorer l’existence. J’hausse les épaules, m’enfonçant un peu plus dans mon siège. « On t’a jamais dit que c’était mal de répondre à une question par une autre question ?  Quant à ce que ça peut me foutre, absolument rien. »  Il m’en faut plus pour me soucier des gens, beaucoup plus. Et même si j’ai aucun talent pour lire l’avenir, je peux assurer -sans prendre trop de risques- que je ne me ferai jamais de soucis à son sujet. Je me lève pour venir le rejoindre, laissant mes yeux se balader sur les dossiers qu’il tient entre ses bras bien plus musclés que ce que je ne l’aurais pensé. Les rôles s’échangent puisque s’il paraissait bien plus grand que moi lorsque j’étais encore assis, c’est loin d’être le cas maintenant que je me retrouve face à lui. « Tu veux quoi, Sutton ? » Il plonge ses yeux dans les miens et je ne cille pas, même lorsque je prends conscience de notre proximité et de l’océan de bleu qui colore ses iris. Sa question est tellement vaste, y’a des tas de choses que je veux, mais là tout de suite, j’ai juste envie de le faire chier. J’attrape un de ses dossiers, laissant les autres venir tapisser le sol. « Mais c’est quoi ton problème sérieux ? » C’est lui mon problème, lui et sa gueule bien trop parfaite, lui et ses airs de Léonardo Dicaprio version jeune et beaucoup plus moderne. Damon représente tout ce que j’ai toujours détesté, il coche toutes les cases et bien plus encore. Parce qu’il est friqué, qu’il a probablement toujours eu tout ce qu’il voulait et ce, avec beaucoup trop de facilité. Y’a qu’à voir sa tenue, il empeste l’argent à plein nez. « Toi, pour commencer. » que je souffle entre mes lèvres dans un murmure presque imperceptible. « C’est pas parce-qu’il t’a choisi qu’il faut croire que tout est permis maintenant. » C’est à mon tour de serrer la mâchoire, parce que je n’aime pas ce qu’il insinue, du moins ce que je comprends des mots qu’il vient de prononcer. Comme si je n’avais pas mérité la place que j’avais fini par me créer, que si j’en étais arrivé jusqu’ici c’était seulement parce que Saül m’avait choisi. Ce n’est pas le cas, y’a qu’à voir mes cernes pour comprendre que si son père m’a remarqué c’est parce que contrairement à Damon, je n’ai jamais fait passer mes loisirs avant le boulot. On a pas tous la chance de pouvoir prendre des vacances et de se faire offrir un voyage à l’autre bout de l’Australie. « T’insinues quoi exactement ? » Peut-être que je me trompe et qu’il est juste jaloux de cette relation naissante entre son père et moi.  Ça m’étonnerait pas que ce soit le cas, lui qui m’a tout l’air d’un sacré fils à papa. Il s’empresse de s’accroupir pour ramasser les dossiers et son geste ne fait que confirmer ce que je pense à son sujet. Faudrait pas qu’une feuille du dossier soit froissée, non parce que s’il y a bien un point qui nous relie, c’est qu’on serait prêt à faire n’importe quoi pour gagner des points auprès du patron. Des pantins, voilà ce qu’on est. Je lâche un rire lorsqu’il me bouscule, m’effleurant le bras à défaut de pouvoir me déboiter l’épaule. « Si tu comptes pas donner un coup de main tu peux partir. Tu peux profiter que la porte soit ouverte pour admirer la vue, apparemment elle réussit à te couper le clapet elle. » Je lui enjambe le pas, m’arrêtant sur le seuil de la porte. « Je rêve ou Damon Williams vient juste d’admettre avoir besoin d’un coup de main ? » J'esquisse un petit sourire avant d’entrer pour venir y contempler la vue qu’offre le bureau de son père. C’est vrai que c’est à couper le souffle, ça m’ôterait presque les mots de la bouche. Je regarde Damon du coin de l’œil, est-ce que ça lui fait le même effet ou est-ce qu’il est de ceux que ça n’a jamais vraiment emballé ? Bien trop habitué par les paysages qui en jettent un max pour s’attarder sur ce qui trouve juste devant ses yeux. « Bon, on commence par quoi ? » Mon regard quitte la vitre pour venir s’attarder sur le tas de dossiers qui recouvre déjà une partie du grand bureau. « Tu crois qu’il a pris la pièce en photo avant de mettre les voiles pour l’Italie ? » Je l’imagine bien jouer au jeu des 7 différences à chaque fois qu’il revient d’un de ses voyages. Et là je me dis qu’il doit y avoir une caméra de surveillance qui, je l’espère, n’est pas dotée d’un micro.

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Damon Williams
Damon Williams
l'héritier du vide
  
i see stormy weather (angus) MTtf4TM Absent
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07).
SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021).
STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme.
MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions.
LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing.
never be so polite, you forget your power (never wield such power, you forget to be polite)
POSTS : 7554 POINTS : 290

TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales).
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.
CODE COULEUR : navy.
RPs EN COURS :
i see stormy weather (angus) DcVdfvo
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.

NaNoWriMo 2021
NaNoWriMo 2022

(huit) - present: lilymegan #37norah #2olivia | past: gideonisabel | alternative: diego (jd)megan #36 (jd)

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ambrosemegan

RPs EN ATTENTE :
césar #2

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ambroseambrose #2ambrose #3ambrose #4angus › angus #2 › angus #3angus #4 › angus #5auden › auden #2 › auden #3auden #4auden #5auden #6auden #7auden (sld)auden #9auden #10cesarcharlie › charlie #2charlie #3charlie #4julietjules #2 › jomaisiemeganmegan #2megan #3megan #4 › megan #5megan #6megan #7megan #8megan #9megan #10megan #11megan #12megan #13megan #14megan #15megan #16megan #17megan #18megan #19megan #20megan #21megan #22megan #23megan #25megan #26megan #27megan #28megan #29megan #30megan #31megan #32megan #33megan #34megan #35merylmollymurphy (sld)raelyn (sld)raelyn #2 (sld)saül › saül #2 › saül #3saül #4saül #5 › saül #6saül #7saül #8saül #9shilohshiloh #2zoyazoya #2 (sd)zoya #3zoya #4 (sd)la famigliala famiglia #2mariage léoliewitchcraftdouble troublehappy birthdeadwhat the folkscall me by your nameanniversaire megansweet and sour dinerdameolyn (sld)

chronologie des sujets à jour (lolz) dans ma fiche de liens.

evermore:


what did the buffalo say to his son when he left for college ?:


AVATAR : rudy pankow.
CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars).
DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 01/11/2020
https://www.30yearsstillyoung.com/t34617-take-me-to-the-lakes-where-all-the-poets-went-to-die-damon
https://www.30yearsstillyoung.com/t50750-
https://www.30yearsstillyoung.com/t48007-damon-williams

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Message(#)i see stormy weather (angus) EmptyVen 27 Aoû 2021, 14:45


i see stormy weather
february 2021
@angus sutton

***

« On t’a jamais dit que c’était mal de répondre à une question par une autre question ?  Quant à ce que ça peut me foutre, absolument rien. » Bla-bla-bla - le moindre son qui venait sortir de sa bouche donnait envie à Damon de venir lever les yeux au ciel. Surtout lorsqu’il venait lui avouer à haute voix qu’il n’agissait et posait des questions alors qu’il n’en avait rien à faire. Il ne comprenait pas pourquoi Saül en avait quelque-chose à faire, justement, de ce sale gosse; que pouvait-il lui trouver que Damon n’avait pas déjà ? Autre que l’ambition de finir à un poste comme lui, bien sûr.

Parce-que ce n’était pas en agissant de la sorte, en venant terroriser le fils du patron - comme s’il l’italien avait peur d’Angus un seul instant; non, il avait peur de Saül lorsqu’il apprendrait ce qu’il s’était passé aujourd’hui plutôt que de l’autre - que Sutton arriverait à grimper quelconque échelon au sein de l’entreprise. Aux yeux de Damon, en tous cas, là n’était pas l’attitude à adopter. Le comportement du brun donnait un goût de fer dans la bouche du jeune italien, tellement il devait venir se mordre l’intérieur des joues pour ne pas lâcher sa colère sur lui. Il était maîtrisable, Angus - mais maintenant que son père s’intéressait à lui, il n’était pas une cible facilement atteignable. « Toi, pour commencer. » Il allait se servir des dossiers qu’il avait ramassé pour lui recarder les idées, ce ne serait pas une mauvaise chose.

Alors, en guise d’attaque bien petite et bien basse, il vint rappeler à Angus que sa place nouvellement acquise n’avait rien, justement, d’acquis. Ce n’était pas parce-qu’il avait tapé dans l’œil du grand maître qu’il devait se croire déjà empereur. Et cela eut l’effet escompté, car Damon put voir les mâchoires du jeune homme se contracter à son tour. S’il n’avait pas autant été énervé en cet instant, peut-être qu’il aurait réussi à étirer un petit sourire satisfait. « T’insinues quoi exactement ? » Avant de daigner répondre au jeune homme, il vint d’abord ramasser les papiers qui jonchaient le sol. Ce fut sans cacher son soupire d’agacement qu’il plongea de nouveau ses yeux dans ceux du brun. « Que toute place est temporaire, tu devrais pas mettre la tienne en danger comme ça si tu veux y rester. » Les mots qu’il venait de prononcer étaient supposés être une menace, initialement, mais a s’entendre parler il avait l’impression qu’il était en train de donner des conseils à Angus sur la façon de rester auprès de son père le plus longtemps possible. Cette constatation vint l’énerver d’autant plus - autant contre lui-même que contre Sutton, même s’il n’était pas responsable des paroles que l’italien pouvait prononcer, il méritait que l’on soit en colère contre lui.

Les pas Damon le menèrent ensuite à l’intérieur du bureau de Saül, vers lequel il se dirigea rapidement afin de déposer la pile de feuilles ramassée. Tout remettre en ordre allait lui prendre des heures, si ce n’était toute la journée, étant donné que ce n’étaient pas là des dossiers qu’il avait lui-même préparé, et par conséquent sur lesquels il ne connaissait absolument rien. « Je rêve ou Damon Williams vient juste d’admettre avoir besoin d’un coup de main ? » Damon Williams en question vint se tourner, le regard surpris, en direction d’un Angus qui venait se pavaner désormais comme un paon à l’intérieur du bureau. Ne comprenait-im pas l’humour et le sarcasme, cet abruti ? Damon ne l’avait pas réellement invité à venir partager le bureau de l’italien sénior, cela avait été une façon polie de l’envoyer balader et de tenter de lui fermer le clapet. Échec monumental, apparement. « J’ai rien admis du tout ! » Comme si Angus allait en avoir quelque-chose cette précision - il était déjà dans le bureau à faire comme s’il était chez lui - et à admirer un instant de trop la vue depuis les grandes baies vitrées, assez longtemps en tous cas pour que le blond le remarque faire. « Bon, on commence par quoi ? Tu crois qu’il a pris la pièce en photo avant de mettre les voiles pour l’Italie ? » Quelques pas permirent à Damon de venir s’interposer entre Sutton et le bureau de Saül, avant qu’il ne vienne toucher à quoi que ce soit. « Tu penses aller où comme ça ? » Ce n’était même plus du mépris ou de la colère qui venait se faire entendre dans la voix de Damon. Présentement, il commençait surtout à légèrement paniquer à l’idée que son père puisse apprendre que Angus avait mis les pieds ici sans son autorisation. « On commence par une super idée, celle où tu touches à rien parce-que oui, il est capable d’avoir tout pris en photo avant de partir. » Il ne savait pas si l’italien faisait ça où s’il avait simplement une bonne mémoire, mais Damon avait appris à la dure que désorganiser, même sans faire exprès, le bureau de son père n’était en rien une bonne idée. « Surtout, ne pas toucher aux stylos sur le bureau. » Saül adorait que ses stylos sur le bureau restent rangés.

Restant encore un instant supplémentaire entre Angus et le bureau, s’assurant qu’il ne fasse rien de stupide - de plus que d’être déjà présent -, Damon vint se décaler pour venir reporter son attention complète et entière sur les dossiers à ranger, plutôt que sur l’idiot qui se croyait roi et qui se trouvait non-loin de lui. Parcourant du regard les feuilles, une par une et par dizaine aussi, soupirant pour l’énième fois alors qu’il avait l’impression de davantage désorganiser que de faire le contraire, se fut en serrant les dents qu’il vint finalement relever les yeux vers Sutton. « T’as bossé sur ces dossiers là, toi ? » Il n’admettait pas avoir besoin d’aide, mais il avait l’impression de lire du chinois et avait rapidement compris que sans un coup de pouce d’autrui, il n’aurait jamais terminé de trier ces dossiers avant que Saül et ne rentre d’Italie - et surtout dans le but qu’il ne s’aperçoive jamais qu’ils avaient été mélangés.






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Message(#)i see stormy weather (angus) EmptySam 28 Aoû 2021, 00:19



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◊ ◊ ◊

« Que toute place est temporaire, tu devrais pas mettre la tienne en danger comme ça si tu veux y rester. » Le culot par excellence mesdames et messieurs. C’est quoi ça ? Une menace? Parce que monsieur est le fils du patron alors selon lui je devrais sûrement déjà être en train de lui baiser les pieds pour assurer ma place dans la société ? Il ne m’apprend rien quant à la durée de vie des nouveaux employés, je suis bien placé pour le savoir contrairement à lui qui ne jouera jamais dans la même catégorie. Non parce que Damon s’est vu octroyer la seule place VIP. C’est lui qui a lâché les dossiers, lui aussi qui les a fait tomber. Mon regard se pose sur la multitude de feuilles éparpillées, c’est son problème, pas le mien. Je voulais juste voir si l’un des dossiers qu’il tenait dans les mains était celui que j’étais venu chercher, ce même dossier que Saül m’avait demandé d’éplucher dans le message qu’il avait laissé à la secrétaire de l’accueil. C’est d’ailleurs ce que je lui dirais si Damon se décide à aller pleurer dans les pantalons à pinces de son paternel. Pas ma faute si son fiston est maladroit, qu’il ne sait pas se servir de ses dix doigts. Je le suis lorsqu’il se décide enfin à bouger, m’ouvrant les portes de la caverne d’Ali Baba. C’est peut-être pas la première fois que j’ai la chance d’y accéder, mais ça n’empêche que ça me fait toujours le même effet. C’est qu’une pièce et pourtant j’ai beau tenter de me raisonner, elle représente en tout point le rêve américain. Je m’approche de la baie vitrée pour observer ces australiens qui entrent et sortent de la tour en verre dans laquelle nous nous trouvons. Des petits points noirs que je surplombe du regard, je mesure pas loin des deux mètres, ce qui est immense même pour un garçon, et pourtant je ne me suis jamais senti aussi grand qu’en me tenant devant cette vitre. « J’ai rien admis du tout ! » Je souris délaissant un instant le panorama de la ville pour poser mes yeux sur le blondinet. J’ai beau me rejouer sa phrase dans la tête, j’en arrive toujours à la conclusion que derrière ses mots se cachait une invitation, un appel à l’aide. Mais oui Damon, mais oui. « Tu penses aller où comme ça ? » Je lève les yeux au ciel lorsqu’il s’interpose entre ma silhouette et le bureau comme si son corps pouvait suffire à faire barrage. À croire que je vais voler des trucs ou peut-être qu’il n’a pas envie de voir mes mains de pauvre salir le plan de travail de son père. « On commence par une super idée, celle où tu touches à rien parce-que oui, il est capable d’avoir tout pris en photo avant de partir. » C’est qu’il a de l’humour, bien plus que son père. Le problème c’est que j’ai jamais été du genre à suivre les instructions alors peut-être que ça marche avec les autres personnes de la compagnie, mais c’est loin d’être le cas avec moi. Il suffit qu’il dise un truc pour me donner envie de faire le contraire. « Surtout, ne pas toucher aux stylos sur le bureau. » Je jette un coup d’œil aux stylos, y’en a beaucoup trop. Et puis on ne parle pas de stylos Bic, non, parce que la luxure doit aussi se retrouver dans des futilités comme celles-ci.  C’est qu’il ne faudrait pas mettre du premier prix entre les doigts d’un Williams. « Qui semble faire le piquet à présent ? »  Mes yeux viennent à nouveau faire un plongeon dans l’océan que représentent ses yeux bleus. Un sourire malicieux sur le coin de la bouche, il ne met pas longtemps à s’éloigner me laissant la voie libre jusqu’au bureau.  « T’es plus Montblanc ou Dupont ? »  que je lui demande après avoir posé mes doigts sur deux des stylos présents sur l’écritoire. Je lui montre le premier d’une main et puis le second de l’autre, un sourire satisfait sur le visage. Je décapuchonne l’un des stylos et fais un trait sur la paume de main avant de tester le suivant.  « Perso j’préfère celui-ci, le trait est plus épais. Qu’est-ce que t’en dis ? » que je rajoute en reposant le Dupont sur la table, 1-0 pour le Montblanc que je m’empresse de poser derrière l’oreille.  « T’as bossé sur ces dossiers là, toi ? » Je fais le tour du bureau pour venir jeter un coup d’œil aux dossiers par-dessus son épaule. « Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. » La vérité c’est que les feuilles sont tellement éparpillées que ça m’a l’air bien plus compliqué que le dernier puzzle de mille pièces qu’on a fait avec Samuel. « Je crois qu’il va falloir que tu m’aides à me rafraichir la mémoire. » Je me tourne vers lui, posant mes fesses sur le rebord de la table. « Répète après moi » J’humecte mes lèvres avant de prendre mon air des plus sérieux. « Angus Sutton, auriez-vous la gentillesse de m’aider à résoudre le casse-tête que forment ces dossiers, s’il vous plait ? » Je croise mes bras dans l’attente d’une réponse de sa part, de la phrase magique qui me fera retrouver la mémoire. Parce que si y’a des feuilles que je ne reconnais pas, y’en a d’autres qui me parlent probablement bien plus qu’à Damon comme celles qui font partie du dossier sur le compte rendu de l’évènement de la St Valentin par exemple ou encore celles qui appartiennent au nouveau projet qui concerne pâques. « Tu proposes quoi en échange de ma participation ? » Non parce que toute personne ayant un attrait pour le marketing se doit d’être doué pour marchander. C’est la règle et puis je suis pas du genre à faire des heures supplémentaires gratuitement sauf pour les quatre empereurs. Ce qui n’est pas le cas de Damon, qui n’est rien d’autre qu’un prince impérial tout au plus.



BY PHANTASMAGORIA
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Damon Williams
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Message(#)i see stormy weather (angus) EmptySam 28 Aoû 2021, 19:16


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february 2021
@angus sutton

***

Il n’en avait rien à faire, que sa présence vienne mettre en péril les idées qui semblaient bien loin d’être brillantes quant au comportement qu’Angus souhaitait adopter ici, dans le bureau de Saül. Il n’y avait pas de négociations possibles, et Damon se devait de veiller à ce que tout reste bien à sa place. Son père était peut-être bien des choses, mais idiot n’était pas un adjectif qui lui allait au teint. Si certaines choses ne se trouvaient pas à leur place lorsqu’il reviendrait de voyage, il savait pertinemment qu’il serait celui que l’italien viendrait blâmer - puisqu’en dehors de lui et de Marcus, il ne connaissait personne d’autorisé à venir pénétrer en ces lieux sans son autorisation. Et même avec cette dernière, rien n’était garanti. Alors, ce n’était pas le roulement d’yeux de Sutton ou quoi d’autre dans sa façon de faire qui viendrait détourner Damon de son objectif premier - ou plutôt son objectif ajouté par défaut à sa journée: remettre les dossiers en ordre et ressortir d’ici bien plus rapidement qu’il y était entré.

« Qui semble faire le piquet à présent ? » Il vint serrer les dents, se refusant de venir répondre à une telle provocation. Ce serait là simplement donner du grain à moudre à la grande perche et ce n’était pas la raison pour laquelle il se devait d’oeuvre. Faisant quelques pas en arrière, il vint finalement porter son attention sur les dossiers qui ne ressemblaient plus à grand chose tant les diverses feuilles les composant étaient éparpillées et mélangées. Il allait y passer le reste de la journée. « T’es plus Montblanc ou Dupont ? » - « J’en ai rien à foutre de la marque des stylos, Angus. » Là était une préoccupation important pour son père, mais à dix mille lieux des siennes. Du moment que le stylo qu’il tenait en main pouvait écrire, il en demandait pas bien plus. « Perso j’préfère celui-ci, le trait est plus épais. Qu’est-ce que t’en dis ? » Alors enfin, non sans un soupire, Damon daigna venir relever son regard sur le jeune homme - simplement pour venir écarquiller les yeux davantage lorsqu’il vit que Angus tenait dans la main les dits stylos que Damon lui avait formellement interdit de toucher. « Mais tu te fous de moi ? » Sa voix était autant énervée qu’étranglée. S’il y avait bien quelque-chose que Saül remarquerait au premier coup d’oeil, en rentrant dans son bureau, c’était bien si ses styles posés sagement sur le bureau avaient été dérangés. Désormais, c’était foutu pour Damon qui savait pertinemment qu’il allait passer un sale quart d’heure lorsque son paternel reviendrait et verrait le désordre - ses mots à lui - sur son bureau. « La seule chose que je te demande de pas toucher c’es ça, et toi qu’est-ce que tu fais ? » Ne comprenait-il pas l’anglais, lui pourtant originaire des terres sur lesquelles ils se trouvaient tout deux en cet instant ? Et même si Angus vint s’appliquer à la suite à reposer les stylos - comportement qui ne devait rien à voir avec les mots de Damon, pour sûr, puisqu’il ne semblait agir que par ses propres intentions -, l’italien ne put s’empêcher de venir se poster aux côtés de l’australien pour venir réarranger au mieux ce qu’il venait de déplacer. Il les avait vu des millions de fois, ces stylos posés en ordre et rangés sur le bureau. Il avait appris par la force des choses leur ordre et la position exacte qu’ils prenaient sur le bureau, pour toutes les fois où il était venu et les avait dérangé sans que cela soit son intention. Alors, usant de ces souvenirs, il vint faire ce qu’il savait faire de mieux: faire en sorte de plaire à Saül.

Il vint rester un instant de plus, peut-être un second, avant de finalement reporter son attention sur les dossiers. Et, bien sur, à contre coeur, se décida finalement à demander à Angus s’il avait travaillé sur ces dits-dossiers. Seul, même s’il ne voulait pas l’admettre, il ne saurai s’en sortir, surtout qu’il ne savait pas ce qu’il avait sous les yeux. Damon avait beau être le fils du grand patron, il n’était pas celui avec qui ce dernier travaillait la plupart du temps. La plupart des affaires dont Saül s’occupait, Damon n’en avait pas eu vent. En revanche, Sutton semblait être son nouveau petit préféré ces dernières semaines, malgré son arrivée assez récente dans l’entreprise, et pourrait peut-être se retrouver utile - et puis, après tout, il était responsable de ce désordre considérable. « Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. » - « C’est pas vraiment le moment de jouer au mec mystérieux, Angus. » Le soupire lassé allant bien sur de paire avec ses paroles. « Je crois qu’il va falloir que tu m’aides à me rafraichir la mémoire. » Damon vint serrer les dents lorsqu’il vit le brun poser son postérieur sur le bord du bureau. Il n’écoutait décidément rien du tout - et il avait beau avoir une gueule d’ange, ce n’était donc qu’une façade. « Répète après moi. » Soupirant, Damon vint se redresser et croiser les bras sur son torse. « Répète quoi après toi ? » Il était patient, d’ordinaire, mais là il avait utilisé tout son stock pour la journée. « Angus Sutton, auriez-vous la gentillesse de m’aider à résoudre le casse-tête que forment ces dossiers, s’il vous plait ? » Et s’il savait qu’une grande part de ce qu’il venait de dire était vraie et se devrait d’être appliquée, Damon ne put s’empêcher de venir avoir un rire sarcastique. Pour qui se prenait-il, celui là ? Il se pointait là où personne ne l’attendait, se permettait de venir y mettre le désordre et exigeait à la suite qu’on soit à sa merci ? Ce n’était pas dans les plans du Williams, d’agir de la sorte; alors, il vint se pencher de nouveau sur les dossiers en prenant soin de décrocher son regard de celui du brun. « Dans tes rêves, Sutton. » Il n’allait sous aucune excuse se plier à ses idées farfelues.

« Tu proposes quoi en échange de ma participation ? » Oh, il comprenait sans aucun effort vers quoi Angus s’en allait, avec une telle attitude. Il savait se frayer le chemin idéal, à travers ce monde de requin - chose dont Damon n’avait jamais été réellement capable, ayant un caractère bien trop sensible pour jouer au grand méchant loup. « Hors de question que je joue à ce jeu là. » Secouant la tête, il vint se redresser de toute sa hauteur devant l’australien - et, ce dernier étant apposé contre le bureau, il venait enfin le dépasser quelque peu. « Dois-je te rappeler que c’est à cause de toi que ces dossiers sont dans cet état là ? » Ca ne lui allait pas forcément au teint, de jouer aux dures, à Damon. Mais il se devait de se faire respecter quelque peu ici s’il ne voulait pas ressortir de ce bureau en ayant envie de bouffer Angus. Pour le bien de ce dernier, mais surtout pour sa survie personnelle, car Saül n’accepterait jamais ce qui était en train de se passer dans son propre bureau. « Ce que je te propose plutôt, c’est de ne pas parler de ce qu’il se passe là à mon père, et comme ça on est quittes. » Un de ses deux sourcils vint se hausser sur son visage. C’était dans l’intérêt de Angus que d’accepter cet accord. Cela lui permettrait de rester dans les bonnes grâces du patron, et de pouvoir continuer la petite progression qu’il s’était mené de faire au sein de la société. Car même si en réalité, Damon n’avait aucun poids auprès de son paternel quant aux décisions liées à la présence des employés, Sutton ne pouvait être au courant de cette information. Et il se devait de jouer sur cet élément là, l’italien.






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Message(#)i see stormy weather (angus) EmptySam 28 Aoû 2021, 21:24



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« J’en ai rien à foutre de la marque des stylos, Angus. » Il ne relève pas les yeux, trop concentré à remettre de l’ordre dans les dossiers de son père. Je souris profitant de ce moment, celui avant qu’il ne s’aperçoive de la supercherie. Il ne lui faut pas longtemps à Damon, pour tourner le regard dans ma direction et encore moins pour voir la stupeur prendre possession de ses yeux bleus. « Mais tu te fous de moi ? » Je me rejoue la scène en slow motion, pouffant de rire comme un gamin en revoyant les traits de son visage se déformer sous l’agacement. Cette expression qui semble habiter son facies à chaque fois que je me trouve dans les parages.  Je cache mon sourire avec le dos de main me mettant un peu d’encre sur le dessus des lèvres sans y faire attention. « La seule chose que je te demande de pas toucher c’est ça, et toi qu’est-ce que tu fais ? » -  « Je touche les stylos. » C’est qu’il ne semble pas comprendre, Damon. Non, il n’a toujours pas pigé qu’en m’interdisant de faire certaine choses, c’est l’effet inverse qui se produit. Parce que si j’obéis aux exigences de son père, rien ne m’oblige à me soumettre aux envies de son fils. Je repose les stylos, non pas parce qu’il me l’a demandé mais bien parce que je l’ai décidé. J’observe l’italien qui vient se ranger à mes côtés pour remettre de l’ordre dans les parures de son paternel. C’est les sourcils froncés que je scrute ses doigts faire preuve d’une minutie sans faille. « Rappelle-moi de ne jamais faire une partie de mastermind contre toi. » Je jette un coup d’œil aux stylos que je n’ai pas besoin de compter pour prendre conscience qu’il y en a bien plus que les quatre boules de couleur du jeu de société et donc plus de chances de se tromper. Or, tout semble être parfaitement en ordre comme si je n’avais jamais touché aux stylos et que, volontairement, je ne les avais pas reposés de façon à ce qu’ils soient tous plus ou moins éparpillés. Damon reste là, alors que je lève les mains en l’air pour lui faire comprendre que la voie est libre et que je n’y toucherai plus.  « C’est pas vraiment le moment de jouer au mec mystérieux, Angus. » - « T’es toujours aussi barbant ? » Je lève les yeux au ciel et contourne le bureau pour venir me placer juste derrière lui. C’est qu’ils doivent s’amuser aux repas de famille entre lui, sa lassitude et la sévérité de son paternel. J’espère que sa mère est différente de la mienne et qu’elle ne passe pas ses journées à dormir sur un foutu canapé, qu’elle est assez solaire pour égayer les festivités. « Répète quoi après toi ? » Il croise ses bras, position qui m’indique qu’il est loin d’être ouvert à la discussion. Son corps parle bien plus que les mots qui traversent la barrière de ses lèvres. Pas de bol pour lui, la communication non verbale était mon unité d’enseignement préférée lorsque j’étais encore à l’université. Je formule la phrase magique en prenant soin d’articuler le moindre mot qui la compose. Une phrase, quelques mots qui -j’en suis certain- auraient sonné à la perfection au creux de mes oreilles s’il ne m’avait pas offert son rire pour seule réponse. « Dans tes rêves, Sutton. » Cette fois-ci c’est moi qui rigole à l’idée d’un jour m’endormir en pensant à lui. J’ai déjà du mal à le supporter le temps d’une journée manquerait plus qu’il prenne la place de Morphée. C’est lui qui rêve s’il pense pouvoir profiter de mes services sans rien me donner en retour. Avec moi, c’est du donnant-donnant ou rien du tout. « Hors de question que je joue à ce jeu là. » Mes lèvres s’étirent en un sourire, il a raison de ne pas vouloir jouer parce qu’hormis le mastermind, y’a aucun jeu auquel il serait assez doué pour me foutre une raclée. « Pour jouer, faudrait déjà que tu commences par savoir t’amuser.» L’italien se lève pour venir se poser devant moi, mes yeux détaillent son costume trois pièces, du taillé sur mesure dont je devine une marque de luxe brodée sur l’étiquette. « Dois-je te rappeler que c’est à cause de toi que ces dossiers sont dans cet état là ? » Il m’agace, il m’agace avec ses grands airs, son ton moralisateur et sa façon de toujours faire preuve de bonnes manières même quand son corps trahit son impatience. « Dois-je te rappeler que je suis le seul à pouvoir t’aider ? » Sans compter le fait qu’il risque de se faire sacrément allumer s’il ne remet pas de l’ordre dans les dossiers du patron. S’il pense être en mesure de marchander, c’est qu’il n’a rien compris au concept de l’offre et de la demande. Mon prix n’est pas négociable, on est peut-être vendredi mais c’est loin d’être le black friday. « Ce que je te propose plutôt, c’est de ne pas parler de ce qu’il se passe là à mon père, et comme ça on est quittes. » J’arque un sourcil, surpris par le coup bas auquel il vient de me confronter. Je l’attendais, la carte du « je vais tout dire à mon père », je ne pensais pas qu’il s’en servirait aussi rapidement, voilà tout. C’est bien la preuve qu’il est coincé et qu’il doit réellement avoir besoin de mon aide. Un signe de panique, le genre de joker qu’on sort lorsqu’on est à deux doigts de faire faillite. Je réfléchis un moment, observant la moindre de ses mimiques dans l’espoir d’y voir du bluff. Il ne faut pas longtemps à mon cerveau pour peser le pour et le contre. Cette fois-ci, c’est à moi de croiser les bras, parce que ce que je m’apprête à tenter est dangereux et pourrait me coûter cher, plus cher encore que de me laisser marcher sur les pieds par le blondinet. « Vas-y, balance. J’ai rien fait de mal si ce n’est être trop occupé à lire le dernier mail que ton père m’a envoyé pour te voir arriver, toi et tes dossiers. » Je risque gros, mais je peux pas me permettre de flancher, pas devant lui et surtout pas face à son chantage d’enfant pourri gâté. Qu’il balance, je me battrai jusqu’au bout pour garder la place que j’ai mérité et s’il faut mentir pour y arriver alors c’est ce que je ferai. C’est pas la première fois et ce ne sera sans doute pas la dernière, mais si je me couche maintenant qui plus est devant un tel argument, c’est lui donner l’occasion de me le ressortir à chaque fois que j’aurais le malheur de lui dire non. Je me relève et me penche sur les feuilles qui recouvrent le bureau. « T’as des post-it ? » Je vois pas comment on pourrait y arriver sans utiliser de code couleur. Je commence par aligner les pochettes des différents dossiers sur le haut du bureau sans le regarder. Si je l’aide c’est seulement parce qu’on est dans le même bateau, s’il coule, je coule et inversement. J’attrape les feuilles qui sont en lien avec le compte rendu de la st valentin et les dépose sur leur pochette.« Tu peux les ranger dans le dossier.»   Un dossier de moins et encore beaucoup d’autres à rassembler. Je pense à Samuel qui trouverait ça super amusant, du haut de ses neufs ans, il est passionné par tout ce qu’il peut élucider. Il verrait ça comme une énigme, un défi à relever. Je sors mon téléphone portable de la poche de mon pantalon à pince premier prix  pour vérifier mes notifications, l’absence de messages de Bonnie me rassure assez pour remettre le nez dans les dossiers. Le chantage de Damon a jeté un froid dans la pièce et même si j’ai toujours préféré l’hiver à l’été, j’ai beaucoup de mal avec les silences. J’ai l’impression de me retrouver face à ma mère, à son mutisme et ça m’angoisse plus qu’autre chose. « Ti manca New-York ? » Je ne relève pas la tête, les yeux toujours rivés sur les feuilles que je tente de regrouper par topic. Les bruits de couloir on fait leur effet et je n’ai pas eu à potasser pour en apprendre un peu plus à son sujet. Mes notions d’italien sont pitoyables, c’est tout ce que je sais dire avec les marques de politesse, du moins c’est ce qu’il reste de mes années d’études. L’emploie du verbe « manquer » m’est probablement resté à cause d’une étudiante d’échange, une italienne pour qui les cours de langues avaient une toute autre définition que celle qu’on nous apprend à l’école. Quant à mon accent, il laisse à désirer, il est même à chier des bulles sur le parquet, malgré tout j’espère que le message est passé. J’avais juste envie de le déstabiliser, lui faire comprendre que j’en sais bien plus sur lui que ce qu’il sait de moi.  

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Damon Williams
Damon Williams
l'héritier du vide
  
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ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07).
SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021).
STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme.
MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions.
LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing.
never be so polite, you forget your power (never wield such power, you forget to be polite)
POSTS : 7554 POINTS : 290

TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales).
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.
CODE COULEUR : navy.
RPs EN COURS :
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sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.

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chronologie des sujets à jour (lolz) dans ma fiche de liens.

evermore:


what did the buffalo say to his son when he left for college ?:


AVATAR : rudy pankow.
CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars).
DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith).
PSEUDO : luleaby.
INSCRIT LE : 01/11/2020
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Message(#)i see stormy weather (angus) EmptyLun 30 Aoû 2021, 18:15


i see stormy weather
february 2021
@angus sutton

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Le brun pensait vraiment que Damon viendrait se plier devant lui, lui accorder une révérence, simplement parce-qu’il lui avait demandé d’agir de la sorte ? C’était se fourrer le doigt dans l’oeil jusqu’au coude, même si cela était d’ordinaire le comportement que l’italien avait tendance à adopter. Il se devait de montrer une certaine consistance face à Angus, sinon c’en était fini de lui; s’il n’arrivait pas à s’affirmer devant un sbire de son père, cela revenait au même que de s’incliner devant de ce dernier même lorsqu’il n’était pas dans les parages. « Pour jouer, faudrait déjà que tu commences par savoir t’amuser. » Les lèvres de Damon vinrent se pincer en une ligne fine, alors qu’il tentait de en pas trop se laisser porter par ses émotions - ce qui était quelque-chose d’assez complexe dans son cas. Oh, il s’avait s’amuser, seulement lorsque les circonstances étaient de mise - ce qui n’était en rien le cas présentement. Damon risquait de se faire tuer par Saül et il était hors de question de laisser la situation telle qu’elle était présentement. « Dois-je te rappeler que je suis le seul à pouvoir t’aider ? » Oh, qu’il avait envie de venir lui gifler son visage de petit ange, à Angus, surtout lorsqu’il agissait de la sorte. Il était en tort et pourtant, il arrivait à retourner la situation à son avantage et Damon ne savait même pas à quel moment il avait perdu l’avance qu’il avait gagné naturellement en étant le fils de Saül Williams. Le blond vint grincer des dents, trahissant ainsi - si ce n’était pas déjà évident rien qu’à le regarder - son impatience grandissante. Alors, bien malgré lui, il vint abaisser aux yeux de Angus sa carte Joker. La seule de tout le paquet sur laquelle il pouvait réellement compter; qu’il n’aurait pas voulu jouer si tôt, si fort, mais il avait d’autant plus peur de la réaction de Saül que du comportement futur du Sutton lorsqu’il entendrait le marché - chantage - que Damon lui proposait là.

Et Damon pensait vraiment que ça fonctionnerait, que le plan serait parfait. De la façon dont Saül en parlait, il allait de soi que le jeune homme en face de lui tenait à la place qu’il occupait aujourd’hui dans l’entreprise. Alors, bien sur, le Williams était fier de lui, tout de même, que de pouvoir jouer cette carte là. Il s’attendait à une réponse conciliante de la part de l’autre jeune homme, et à aucun moment il ne s’était préparé à celle qu’il vint lui donner. « Vas-y, balance. J’ai rien fait de mal si ce n’est être trop occupé à lire le dernier mail que ton père m’a envoyé pour te voir arriver, toi et tes dossiers. » Damon vint ouvrir la bouche, pour la refermer dans un bruit sec, ses dents s’entrechoquant assez fort pour que des vibrations se fassent ressentir le long de sa mâchoire. Bordel, là se trouvait devant lui une impasse. Angus ne pouvait pas le savoir, mais il venait une fois de plus de retourner la situation à son avantage. Il ne le savait pas, mais Damon en était persuadé pour deux: Saül le croirait, s’il venait lui offrir cette version là de l’histoire. Entre Angus et Damon, le chef d’entreprise ne viendrait pas à croire les mots de son fils - cela vint arracher un frisson malsain le long de l’échine de l’italien. Alors, entre ses dents et bien contre son gré, Damon vint enfin lâcher les quelques mots que le brun attendait presque avec patience. « S’il te plait, Angus. » Plus un sifflement qu’autre chose, mais le blond n’avait pas le choix. Sans l’autre, il ne pourrait tout ranger avant le retour de son père - même si ce dernier ne se faisait pas avant quelques jours -, il se trouvait donc bloqué à devoir le supplier de l’aider. « T’as des post-it ? » Damon vint ravaler non sans mal le soupire de soulagement, venant donner le bloc de post-it se situant dans le premier tiroir du bureau à Angus. Un remerciement silencieux de la part de l’un, une main tendue de façon inespérée de la part de l’autre. Ce ne serait là le début de rien, si ce n’était d’une mort certaine de l’un ou l’autre lors du retour du grand chef. « Tu peux les ranger dans le dossier. » Et pour une fois, Damon vint s’exécuter sans broncher, sans faire le moindre commentaire. Ici, il n’était pas celui se trouvant en position de force. Il ne savait guère ce que Angus pouvait connaître aux sujets des dossiers étalés devant eux, et ne pouvait que venir répondre aux ordres - malgré lui - du brun afin de faire avancer les choses.

Plusieurs minutes de silence s’étaient écoulées lorsque la voix de Angus se mit à résonner de nouveau dans le bureau. « Ti manca New-York ? » La surprise fut de mise et put se lire sans aucun mal dans le regard de Damon. L’italien, dans ce bureau là, il l’avait souvent entendu, son père et lui utilisant cette langue lorsqu’ils ne voulaient être compris que par l’autre, ou du moins par le moins de personnes possibles. Cependant, les dialogues échangés avec les autres employés de la MHI se faisaient tout le temps en anglais, et le blond prit quelques secondes afin de se remettre de cet effet de surprise réussit. Il prit de son côté,  à la suite, également un instant avant de venir répondre au jeune homme, ne sachant trop quelle partie de cette scène se déroulant sous ses yeux le déroutait le plus: que l’autre sache parler italien, ou qu’il ait appris et retenu d’où Damon venait. Etant donné qu’ils avaient un peu de temps devant eux avant de terminer de tout trier, et qu’il n’avait plus vraiment le loisir de venir contredire le jeune homme étant donné que sa survie dépendait de lui, l’italien décidé qu’il pouvait rebondir sur les deux interrogations qui tournaient en boucle dans son esprit. « Tu parles italien toi ? » Pas qu’il était surpris d’entendre particulièrement Angus parler italien, mais surtout que ce n’était pas une langue très pratiquée dans cette région du monde. « Et comment tu sais pour New-York ? » A quel point les autres employés de la société connaissaient sa vie, celle qu’il avait mené avant de venir gonfler les rangs de la filiale australienne ?






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Message(#)i see stormy weather (angus) EmptyMer 01 Sep 2021, 22:35



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 Je l’observe de toute ma hauteur, regrettant amèrement les mots que je viens de prononcer, ceux qui ont été dit sous le coup d’une impulsivité et d’une fierté mal placée. Ce job représente bien plus à mes yeux que le simple stage qu’il doit effectuer pour valider son année d’université. Parce qu’il a la chance d’être né dans la bonne famille, qu’importe s’il réussit, Damon aura toujours papa et maman pour assurer ses arrières contrairement à moi. Son silence est trop long, à quoi pense-t-il ? Est-ce qu’il se joue de la situation, usant de ce lapse de temps pour tenter de me faire flancher ? Si c’est le cas, il peut toujours essayer. Williams est peut-être doué pour entretenir son image du fils modèle, mais je le suis encore plus quand il est question de ne montrer aucune émotion. Malgré tout, je décide de lui tourner le dos pour reporter mon attention sur la vue panoramique. C’est d’ailleurs ce qui me manquerait le plus si je venais à devoir quitter les lieux, car il n’y a qu’en regardant à travers cette vitre que je me sens à la hauteur. Je pourrais passer des heures à admirer les minuscules points noirs aller et venir devant les portes de cet empire. C’est la définition même de la réussite que de se retrouver au dernier étage de la tour de verre, les raisons quant à elles n’ont aucune importance tant qu’on nous autorise à appuyer sur le dernier bouton qui se trouve dans l’ascenseur.  [color:63c5=#navy]« S’il te plait, Angus. » Je me retourne pour qu’il puisse profiter de ce sourire satisfait qui tapisse mes lèvres. Sa réponse sonne comme une victoire et signifie bien plus qu’une simple demande lancée sans grande conviction. Inconsciemment, Damon vient d’admettre que ma parole a plus de pouvoir auprès de Saül que ce qu’il a bien voulu me faire croire. Un avantage inestimable que je m’empresse d’ajouter à mon jeu de cartes. Je viens contourner le bureau pour y aligner les dossiers, les rangeant dans un ordre chronologique, des plus anciens aux plus récents sans être certain de l'exactitude d'une telle temporalité. Il me tend les post-it et on se met à travailler en équipe, un duo bancal qui n’a pas d’autre choix que celui de bosser ensemble. Je décide de commencer par le dossier que je connais le mieux, le plus récent, celui sur lequel j’ai bûché sans relâche pendant plusieurs semaines. Le blond se contente de ranger les feuilles dans leur dossier sans dire un mot. Je n’ai jamais aussi peu parler qu’en étant en sa compagnie, je me demande s’il en est de même pour l'italien ou si cela fait entièrement partie de sa personnalité. C’est en arrivant aux deux derniers dossiers que je tente de faire la conversation en prononçant des mots dans une langue que je suis loin de maitriser contrairement à lui qui, si mes informations sont correctes, baigne dedans depuis qu’il est petit. Je relève le nez pour le regarder, la surprise que reflète son visage ne m’étonne pas plus que ça, les gens sont au courant pour New-York mais ça s’arrête là. Or, peu de personnes semblent savoir qu’avant d’étudier à Queensland, il était sur les bancs de Columbia. « Tu parles italien toi ? » Pas du tout, si ce n’est les souvenirs que j’ai des cours du lycée et les nouvelles phrases bateaux que j’ai appris grâce à une application mobile installée le mois dernier. Malgré tout, ma ruse semble faire son effet, car il suffit d’un rien pour lui laisser penser le contraire.  « Et comment tu sais pour New-York ? » C’est fou ce qu’il peut se montrer un peu plus bavard lorsque c’est dans son intérêt. Je rassemble les deux derniers paquets que je dispose sur leurs pochettes sans daigner répondre à ses questions. Un acte volontaire et calculé, on dit souvent que le silence est le meilleur des mépris et dans cette situation, j’aurais plus à perdre en lui donnant ce qu’il souhaite plutôt qu’à garder ces informations pour moi. Il va cogiter, se demander ce que je peux bien avoir à son sujet et peut-être même qu’il réfléchira à deux fois avant de prononcer des mots dans sa langue maternelle lorsque je me trouverais dans les parages. Mon plan consiste à le faire douter, lui faire miroiter des choses qui pourraient le pousser à se méfier de moi encore plus que ce je peux me méfier de lui. « Je dois te laisser. »  Je contourne le bureau pour venir m’arrêter devant la porte, la main sur la poignée. « Au plaisir de ne jamais avoir à te recroiser. » Mes yeux rencontrent les siens une dernière fois avant de quitter la pièce refermant la porte derrière moi. Nos chemins se recroiseront sûrement, le bâtiment a beau être immense, il ne l'est malheureusement pas assez pour empêcher nos deux êtres de se rencontrer à nouveau. J’extirpe mon téléphone portable de ma poche arrière  lorsque je suis dans l'ascenseur pour y découvrir un texto de Bonnie.

Bonnie  i see stormy weather (angus) 1f64f
Ceci est un message pour te rappeler que ton frigo est vide.


J’ai bien fait de lui demander de me le rappeler en partant travailler ce matin car j’étais sur le point de rentrer sans faire le moindre détour. Cette altercation m'a donné faim, les courses attendront jusqu'à demain.


Merci, je pense commander italien ce soir, tu veux te joindre à nous ?  




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