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 Normay #4

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Message(#)Normay #4 EmptyVen 3 Sep 2021 - 12:21

Les articles sortaient par trois. Depuis que l’annonce de la diffusion de la saison deux de ROA était sortie et que la Glitters brillait par son absence, les pseudos journalistes y allaient bon tons. Le portrait qu’on sortait d’elle ne ferait plaisir à personne et elle ne souhaitait pas ça à son pire ennemie. Pas une seule fois elle n’avait lu un mot bienveillant à son égard, non, l’idée était de la descendre encore et encore.
Non seulement, maintenant, May était à découvert, tout le monde allait savoir qu’elle n’avait plus de taf mais surtout ce dernier article paru mettait en lumière qu’elle n’avait plus un rond – elle ignorait comment ils avaient eu ces informations, mais elle savait bien que quelqu’un, dans un cabinet de recouvrement avait fini par vendre des informations la concernant. L’intimité, la dignité de May Glitters venait d’être mise à mal. Les articles arrivaient les uns après les autres, elle n’y échappait plus. Elle n’avait plus qu’une envie : se terrer dans un trou et ne plus en sortir jusqu’à ce qu’on l’oublie, simplement, pour la première fois de sa vie, May voulait qu’on l’oublie.
Sur les réseaux sociaux, on ne la trouvait plus sous le nom de Glitters, elle avait choisi de fermer tous ses comptes et d’en faire de nouveaux, n’ayant plus aucune trace de son pseudonyme. Elle retournait à l’anonymat, elle redevenait May Andrews.
Pathétique, l’image qu’elle donnait d’elle à ce moment-là, accoudée à un comptoir était pathétique. Elle avait attendu plus d’une heure la venue de Karl. Karl qu’elle avait rencontré deux jours avant en sortant de l’épicerie, qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam et qui lui semblait ne pas savoir à qui il avait affaire. Il y était allé au culot, proposant à la jeune femme de se retrouver ici même ce soir, elle avait refusé dans un premier temps, pour finalement accepter cette proposition. Elle n’avait pas son numéro de téléphone, elle n’avait aucune autre information à propos de lui, juste qu’il l’attendrait ici et qu’il s’appelait Karl. Karl avait tout l’air d’un gentleman, avait tout d’un dandy, le mec serieux, presque parfait qui sort de nulle part, comme envoyé par un ange gardien lorsque la vie vous échappe. Mais Karl n’était pas venu, Karl ne s’était pas pointé et la soirée n’avait rien d’un signe du Destin. May attendait toujours et en était déjà à son troisième verre, bien trop pour elle qui n’avait plus tant l’habitude d’enchainer aussi vite l’alcool. Elle qui voulait se faire oublier, elle venait d’être prise en photo par une jeune femme à deux mètres d’elle, sourire aux lèvres, sans doute bien trop amusée de voir cette scène. Elle le voyait déjà le prochain article. Elle se tournait vers elle, hurlait comme une poissonnière « Ruinée et Alcoolique, c’est ça ? » elle prit le téléphone dans les mains de cette jeune femme et le balança par terre. « Allez-vous faire foutre ! » la phrase qu'elle prononçait le plus ces derniers jours.

@Norman Bing
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Message(#)Normay #4 EmptySam 4 Sep 2021 - 18:02

« Ton ex vient de lancer son cellulaire sur une fille. » Oh Camille qui a la belle vue sur la petite scène qu'est en train de faire May - qui l'exagère peut-être un peu. Ton ex, jamais son prénom. « Hm ? » que tu te contentes de répondre en te retournant sur ta chaise pour suivre le regard de Camille. Oh oui, elle est bien là May, dams toute sa splendeur (ou pas) « Allez-vous faire foutre ! » qu'elle gueule à cette fille que tu ne connais pas - elle la connais, elle ? oh boy, juste à la voir aller, c'est facile de voir qu'elle n'est pas très sobre. Tu souffles un coup en reprenant ta position initiale. Tu devrais pas t'en mêler. Tu devrais surtout pas… « Tu as lu tout c'qui se raconte sur elle ? » Ton regard se braque soudainement sur la blonde en face de toi. « Non. » Le ton de ta voix est plutôt ferme. Il laisse clairement sous-entendre que tu n'as pas envie qu'elle t'en fasse un résumé. Tu les a lu les grands titres - difficile de passer à côté. C'est suffisant pour comprendre ce qui se passe dans sa vie. Son fameux contrat qu'elle devait renouveler d'une journée à l'autre avait été donné à une autre. C'est suffisant pour comprendre ce qui la met dans un tel état; sa perte d'emploi, certainement pas votre dernière discussion. « Rentre à la maison. J'vais la ramener. » que tu lui dis en venant poser des billets sur la table pour payer vos consommations. Pas vraiment une bonne idée que Camille soit aussi là dans la voiture avec May dans cet état si elle tient à sa vie. « Norman… » Probablement déçu la belle Camille de voir sa soirée avortée de la sorte, toujours par la faute de May. Malgré ses paroles, t'es déjà debout. Tu l'embrasses avant de lui tourner le dos pour aller rejoindre ton ex.

« J'crois que t'as assez bu comme ça. » que tu la grondes presque en éloignant le verre qui se trouve en face d'elle. Elle en as bu combien comme ça ? Elle n'a jamais vraiment été celle qui savait mieux soutenir l'alcool May. Ça ne doit pas s'être amélioré en vieillissant. Et puis, elle risque d'être ravie que tu viennes jouer les pères avec elle. Vraiment ravie. C'est ce dont tu as l'air, du père qui vient gronder son ado qui a trop bu. Elle te remerciera demain de lui éviter de s'humilier encore plus. Pour une fois, tu doutes qu'elle ait vraiment envie d'avoir l'attention sur elle. « Viens. J'te ramène chez toi. » que tu lui annonces en désignant la sortie d'un bras. C'est pas vraiment une option au cas où elle n'aurait pas compris.
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Message(#)Normay #4 EmptyMer 8 Sep 2021 - 11:34

Elle a pas compris ce qu’il lui arrivait, cette jeune femme, loin de s’attendre à ce que May vienne lui arracher le téléphone des mains pour le balancer à terre. Elle avait l’air complètement paumée face à une telle réaction, elle se contentait de récupérer le smartphone et de s’en aller, tête baissée. Elle a eu de la chance, May, parce qu’elle aurait pu tomber face à plus bête qu’elle, ça aurait pu mal finir cette histoire. Elle se contente de la regarder s’éloigner, après lui avoir grogné dessus. « C’est ça, dégagez le passage. » qu’elle marmonne encore avant de se tourner à nouveau face au comptoir. Elle lève une main pour appeler le serveur mais une voix le fait sursauter. « J'crois que t'as assez bu comme ça. » et elle voit son verre pas tout à fait fini lui faire faux bon juste sous son nez. Elle relève les yeux. Elle souffle. Elle dit rien. Elle roule des yeux, elle lui tourne le dos encore plus, comme une gamine qui boude parce qu’on lui confisque sa poupée préférée. « Viens. J'te ramène chez toi. » ah, il est encore là ? elle se retourne et le voit qui montre la sortie. Ses yeux se promènent entre lui et la sortie. « Elle vient de partir. » qu’elle lance alors qu’elle a cru reconnaitre la silhouette de Camille prendre cette même sortie. « J’en connais un qui va pas avoir sa dose de sexe ce soir. » ca la fait presque rire, May. Elle sent bien la petite scène de ménage arriver dès lors qu’il rentrera chez lui, après avoir laissé sa douce future femme pour aller sauver sa dure ex petite amie. « Je sais exactement où j’habite, Norman. » pas besoin d’être raccompagnée. Elle tente de tendre son bras pour récupérer ce verre qu’il avait volé – elle l’avait payé quand même – pour au moins le terminer celui-là. Tentative de cul sec dans… trois… deux … un. Hop, plus vite que son ombre, il a rien vu venir, hein ? Elle est fière d’elle là, la blonde. Elle en rit presque.
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Message(#)Normay #4 EmptySam 11 Sep 2021 - 10:55

« Elle vient de partir. » Ton regard suit celui de May qui laisse voir la silhouette de Camille quitter le bar probablement à contre-cœur. Tu t'occuperas de ça plus tard. Pour l'instant, éviter que ton ex ne fasse un scandale public est ta priorité - si ce n'est pas déjà trop tard. « J’en connais un qui va pas avoir sa dose de sexe ce soir. » Ça la fait rire en plus. Au moins, ça en fait rire un de vous deux. Tu te mords les joues pour ne pas la piquer à ton tour. Mieux vaut te taire. Avec May dans cet état, ça pourrait s'incendier avec un rien. Tu te demandais ce qu'allait devenir votre relation suite à votre dernière conversation. Tu pensais que ça serait mieux. Tu t'es visiblement trompé. Ou peut-être que c'est juste une mauvaise soirée. Va savoir. « Ça doit te faire plaisir. » De mettre de la bisbille dans ton couple. C'est pas une bonne motivation pour te suivre ça, mh ? Enfin, elle est pas si fâchée que ça, Camille. Elle comprend. Elle est toujours compréhensive. Pas vrai ? Continue de mettre tes œillères Norman. Elle te vont drôlement bien.

Et May, elle veut clairement que tu la laisses tranquille, te tourne pratiquement le dos comme si ça pouvait te faire disparaître. Tu devrais probablement la laisser là toute seule. Tu ne devrais pas insister, mais, voilà, c'est plus fort que toi. Pas foutu de te mêler de tes affaires. « Je sais exactement où j’habite, Norman. » « Parfait, comme ça, tu pourras m'indiquer le chemin. » Tu sais qu'elle vit désormais à Bayside. Il y a un petit oiseau qui te l'a dit - Elia, qui d'autre ? Mais tu ne connais absolument pas son adresse. C'est pas comme si elle allait t'inviter chez elle un jour. La blonde profite d'une seconde d'inattention pour aller avaler cul sec ce verre que tu venais juste de lui confisquer. Tu souffles un coup, découragé de son comportement enfantin. Putain, dans quoi es-tu en train de t'embarquer ? Tu vas le regretter. Tu sais aussi qu'elle te remerciera demain matin si elle décide de mettre sa fierté de côté pour une fois. C'est pour ça que t'es assez con pour insister. « Allez, viens. Sinon c'est moi qui t'amène. » Ah, tiens, tu fais dans les menaces maintenant ? On dirait bien. De toute façon, personne ne sera offusqué que tu la sorte d'ici contre son gré. Tu es presque certain que le personnel sera ravi que tu les débarrasses de la fille bourré. Elle ne doit même pas donner un bon pourboire pour qu'ils aient envie de la supporter. Tu viens tendre ta main vers elle. Prends cette main May et arrête tes conneries. C'est trop demandé qu'elle fasse ce que tu lui demandes pour une fois ? Probablement, oui.
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Message(#)Normay #4 EmptyJeu 16 Sep 2021 - 18:56

« Ça doit te faire plaisir. » Elle hausse les épaules May, elle est même pas si sûre que ça lui fasse plaisir, à vrai dire, là, ça l’a fait juste rire, tout en lui faisant ni chaud ni froid. Ou peut être bien qu’elle jubile en se disant qu’il avait préféré laisser sa future femme, future Madame Bing pour rester avec son ex, celle qui n’aura jamais eu la chance d’être une ex Madame Bing même. Ou peut être qu’elle avait trop bu pour au final avoir la capacité de réfléchir vraiment à tout ça. « Ca doit pas vous changer de vos autres soirées. » qu’elle enfonce encore un peu plus, avec une voix rauque qui lui gratte le fond de la gorge. Rien de tel qu’une petit remontant pour soulager les maux de gorges, d’ailleurs. « Parfait, comme ça, tu pourras m'indiquer le chemin. » toujours le dernier mot Norman, toujours la phrase parfaite, la réponse qui va bien jusqu’à lui arracher les mots de la bouche à ne plus en savoir quoi répondre. Tant pis, pour une fois, elle n’aura aucune fierté à en tirer d’avoir le dernier mot. Elle ne répond plus. Une gamine qui boude.
Elle tourne le dos à Norman, termine le verre qu’elle avait commandé en riant sans trop savoir pourquoi, fière de son petit coup, comme si elle avait réussi un tour de magie, l’illusion devant Norman. Elle se retournait d’ailleurs et il avait pas bougé, il était toujours là, le Bing. Comme une ombre, il avait l’air bien décidé à rester scotché à ses baskets. « Allez, viens. Sinon c'est moi qui t'amène. » elle souffle, elle a pas envie de partie, Miss Andrews. Elle regarde alors le serveur derrière le comptoir et lève un petit doigt, comme si elle était prête à reprendre une commande, sauf que d’un signe de la tête, le grand gaillard lui fait signe qu’il en est fini pour elle. Pas de verre ? C’est donc réellement terminé ? « Depuis quand on refuse de servir des clients dans ce bar ? » qu’elle s’offusque en descendant de son tabouret qui te trouve bien haut à cette heure ci. « Oula ! » qu’elle lance en posant sa main sur l’épaule de Norman pour se rattraper, manquant de tomber à la renverse. « Tu me ramène, mais tu fermeras les yeux en arrivant, j’veux pas que tu saches où j’habite ! » qu’il reste loin d’elle et qu’il traine pas trop dans les parages, non plus.
Maintenant que c’était elle qui avait décidé, et surtout pas Norman, elle pris son sac et se dirigea telle une fusée – dont la trajectoire était plutôt incertaine – vers la sortie. A l’exterieur du bar, elle faisait des pas vers la droite et vers la gauche en attendant que Monsieur Bing se décide enfin à sortir. Elle sort ensuite les clés de sa voiture de son sac à main. « Tu viendras récupérer ta voiture demain. » si bien qu’il en avait une garée par ici, Camille était peut être repartie avec leur véhicule. Norman se débrouillera pour repartir de chez May ensuite. Enfin, pas de chez elle, mais de là où elle aura décidé qu’il pourrait garer sa voiture. « Là-bas. » elle fait signe, sa voiture garée dans un parking a cent mètres du bar, elle le guide, manquant à trois reprises de glisser du trottoir sur la route pour au final, cette fois, louper la marche une bonne fois pour toute, c’est sur les fesses que May se retrouve sur la chaussée, avec une voiture qui vient de lui passer à moins d’un mètre à vive allure. Elle, ne s’était presque rendu compte de rien. « T’attends quoi pour m’aider ? » qu’elle lance à Norman, comme si de rien n’était.
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Message(#)Normay #4 EmptyVen 17 Sep 2021 - 18:04

« Ca doit pas vous changer de vos autres soirées. »
« C'est déjà mieux que les nôtres. »
Ah, la ferme Norman. Ça ne sert à rien d'entrer dans son petit jeu. Jeu dans lequel elle n'est même pas en état de jouer de toute manière. C'est juste jeter de l'huile sur le feu ce que tu es entrain de faire, mais c'est sortit tout seul. Si c'est vrai ou non ? Y'a juste toi qui connait la réponse.

May tente de se recommander un nouveau verre. Visiblement, elle n'en a rien à faire de tes recommandations. Heureusement pour toi - et pour elle - le barman refuse de la servir. « Depuis quand on refuse de servir des clients dans ce bar ? »  Elle est scandalisée. Tu remercies silencieusement l'homme de l'autre côté du comptoir. Maintenant qu'elle peut plus boire, elle voudra rentrer ? « Oula ! » La blonde saute un peu trop rapidement sur ses jambes, manque d'aller embrasser le plancher au passage. Heureusement que t'es là, que t'as le réflexe de la rattraper au même moment où elle prend appuie contre ton épaule. « Tu me ramène, mais tu fermeras les yeux en arrivant, j’veux pas que tu saches où j’habite ! » Sérieusement ? Elle veut que tu conduises les yeux fermés tant qu'à faire ?? Comme si tu allais débarquer chez elle à l'improviste. Qu'est-ce qu'elle s'imagine ? « Ouais, ouais, comme tu veux. » que tu lui lances sans en penser un seul mot. Elle peut bien croire ce qu'elle veut tant qu'elle suit.

« Tu viendras récupérer ta voiture demain. » qu'elle te dit en arrivant à l'extérieur. Euh, non, sûrement pas. Elle serait rentrée en taxi si tu n'avais pas été là. Elle aurait dû retourner chercher sa voiture. Tu ne te ramassera certainement pas à pied parce qu'elle a décidé d'être déraisonnable. Qu'elle se considère déjà chanceuse que tu gâches ta soirée pour la ramener. « Pour que je me retrouve à pied chez toi ? Pas question. » Tu es catégorique, mais elle ne t'écoute même pas. « Là-bas. » Elle pointe sa voiture au lieu et pars en flèche avant même que tu ne puisse répliquer. Tu souffles un coup, la suit derrière, elle qui zigzag jusque de l'autre côté de la rue, qui manque de se casser la gueule à chaque pas qu'elle fait. Y'a bien longtemps, elle t'aurait fait rire la May bourré. Aujourd'hui, elle t'exaspère. Ses jambes molles finissent par avoir raison d'elle et elle se retrouve le cul par terre, manque de se faire renverser par une voiture qui la klaxonne au passage. « T’attends quoi pour m’aider ? » Elle gueule comme si elle était la Reine d'Angleterre et que tout lui était dû. Tu devrais la laisser se débrouiller tout seul. « T'es pas possible. » que tu grognes en arrivant à côté d'elle. Tu viens attraper ses mains pour l'aider à se relever sur ses jambes.

« Viens. » que tu lui ordonnes pour la millième fois en l'attrapant par le bras pour pas qu'elle se sauve encore. Ça lui permet de ne pas trébucher encore en bonus. Vous passez devant sa voiture - tu l'entends déjà se plaindre que t'as passé tout droit. C'est la portière de ta voiture que tu ouvres en lui désignant le siège passager de ton bras. « Fais pas chier May. Entre. » Encore une fois, ce n'est pas vraiment une proposition. On dirait qu'il y en a un qui perd patience.
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Message(#)Normay #4 EmptyVen 24 Sep 2021 - 13:55


« C'est déjà mieux que les nôtres. » la chance de Norman, c’est que May était bien trop concentrée à attirer l’attention du serveur pour entendre sa réponse. Enfin, sa chance… elle serait sans doute juste partie de nouveau en lui tournant les talons, sans le calculer et il aurait été tranquille bien plus tôt pour sa soirée. Mais bon, après tout, c’est bien lui qui se voulait jouer au charmant prince, elle ne lui avait rien demandé et d’ailleurs, personne ne lui avait rien demandé. Pourquoi se sentait-il obligé de lui venir en soutien ?

Finalement, refoulée par le serveur, elle décida de sortir de son plein gré de ce bar, décidée aussi à aller jusqu’à sa voiture pour laisser Norman prendre les commandes et la ramené jusqu’à chez elle. « Pour que je me retrouve à pied chez toi ? Pas question. » elle hausse les épaules, fonçant tout droit, jusqu’à se retrouver le cul par terre, à moitié sur la route et à moitié sur le trottoir, manquant de se faire raser la tête par une voisine. Visiblement, sous les yeux exténués de Norman Bing. Regretterait-il déjà de se la jouer preux serviteur ? Alors que May attend qu’il lui vienne en aide, il grogne en s’approchant d’elle. « T'es pas possible. » ca l’amuserait presque la blonde, elle fera sans doute moins la maline quand elle découvrira le magnifique bleu qu’elle aura sur tout le flanc au réveil le lendemain, mais là, l’alcool avait sans doute déjà apaisé la douleur. « Viens. » elle le suit, sans broncher jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’il avait dépassé sa voiture. Elle fronce les sourcils, le suivant du regard, marchant d’un pas ralenti jusqu’à se rendre compte que c’était sa voiture à lui qu’il venait d’ouvrir. A deux mètres plus loin. « Ah, t’avais repéré ma voiture, hm. » c’est pour ça qu’il était venu dans ce bar, parce qu’il savait qu’il la trouverait là aussi ? Arrête tes films, May. « Fais pas chier May. Entre. » elle souffle, comme une gamine, forcée de constatée qu’elle est pas en mesure de négocier quoi que ce soit. Si elle voulait rentrer chez elle, elle devait le suivre, elle se débrouillerait pour venir récupérer sa voiture plus tard. Elle s’installe, côté passager, accroche sa ceinture avec un peu de mal, devant s’y reprendre à trois ou quatre reprises. « Comment elle est rentrée ? » bien sûr elle parle de Camille. Pas qu’elle s’inquiète pour elle, mais elle ressentirait une sorte de satisfaction à se dire qu’elle serait repartie en transport alors qu’elle, elle avait droit à une escorte personnelle.
Elle pause son coude sur le bord de la fenêtre et laisse sa tête lourde tomber sur la paume de sa main. « 516 wellington street, Bayside » qu’elle balance sans réfléchir alors qu’elle avait dit ne pas vouloir qu’il sache où elle habite tout en retirant ses chaussures qui lui font un mal de chien.
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Message(#)Normay #4 EmptyMar 28 Sep 2021 - 11:38

« Ah, t’avais repéré ma voiture, hm. » Vraiment ? Elle est sérieuse ? Ton monde est bien loin de tourner autour d'elle au cas où ce soit ce qu'elle s'imagine. T'aurais probablement plutôt éviter l'endroit si tu avais, justement, repéré sa voiture. Le plus possible, tu évites que May et Camille se retrouvent dans la même pièce. Ça se termine rarement bien. Si tu as à choisir un camp, tu choisis celui de Camille, mais en vrai, tu préfères ne pas prendre de position entre les deux femmes. Elles ont toutes deux une place importante qui ne concordent pas ensemble malheureusement. « Comme si j'avais juste ça à faire. » que tu marmonnes en poursuivant ton chemin jusqu'à ta voiture. Au moins, tu n'as pas trop besoin d'insister pour que May prenne place dans ta voiture. C'est bien loin d'être ton problème de savoir comment elle récupérera sa voiture le lendemain. Avec ou sans toi, elle aurait dû le faire de toute manière. Tu t'installes derrière le volant, la regarde faire alors qu'elle arrive à peine à mettre sa ceinture toute seule. Tu étais à deux doigts de la lui mettre toi-même quand elle réussit enfin. Pire qu'une enfant.

« Comment elle est rentrée ? » qu'elle demande alors que tu démarres la voiture. Qu'est-ce que ça peut bien lui faire ? Elle arrive presque à te faire sentir coupable de ne pas t'assurer qu'elle rentre bien. Tu lui enverras un message quand tu repartiras de chez May pour savoir si elle est bien rentrée. « En taxi, j'suppose. » Tu supposes, t'en sais rien. Tu lui as juste demandé de rentrer sans vérifier comment elle le ferait. Si ça se trouve, elle est rentrée à pied pour décompresser. Okay, oui, t'es vraiment con. « 516 wellington street, Bayside » Tu dois encore fermer tes yeux vu qu'elle te donne son adresse gratuitement comme ça ? Tu jettes un rapide coup d'œil vers elle qui laisse tomber sa tête (qui doit peser une tonne) dans la paume de sa main. Tu passes une main dans ta barbe, ouvre la bouche, mais te ravise aussitôt. Ferme là. Elle n'est pas en état d'avoir une vraie conversation.

La route se fait dans le calme plat. Soit elle s'est endormie, soit elle a épuisé son stock d'insultes à ton égard - probablement plus la première option. La noirceur ne te permet pas vraiment de vérifier, mais elle bouge à peine. Peu importe, au moins elle est maintenant chez elle à l'abri des regards indiscrets et des langues sales. Ta main se glisse doucement contre son épaule et elle bouge enfin. « Arrête de lire les journaux. » que tu lui dis doucement. Elle n'a pas à se mettre dans un tel état pour ça. Elle va s'en sortir. Elle vaut plus que ce que tout le raconte sur elle. Si elle se rappelera de ton conseil demain ? Ça, c'est une autre histoire. « Tu vaux plus que ça et tu l'sais. » Les journaux à potins ne servent qu'à détruire la vie des autres de toute manière. Elle est bien placé pour le savoir.
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Message(#)Normay #4 EmptyMer 6 Oct 2021 - 18:29

May fini par s’assoupir, comme si la voiture la berçait, les lumières qui défilent l’empêchent cependant de se plonger dans un sommeil profond, mais l’alcool et la fatigue de ces derniers jours semblent l’avoir vaincus. Elle avait pourtant bien conscience d’où elle se trouvait et avec qui elle se trouvait, elle savait où elle allait et savait à peu près combien de temps encore il restait pour arriver jusqu’à chez elle.
La blonde ne s’attendait pas à sentir un contact physique contre elle. Elle sursauta – à peine visible à l’œil nu tellement elle manquait de force – mais son cœur se mit quant à lui à battre bien plus rapidement que son état ne pouvait lui permettre. « Arrête de lire les journaux. » elle se redresse, la blonde, fronçant les sourcils, se demandant encore de quoi il parle et surtout de quoi il se mêle. S’il profite de son moment de faiblesse pour encore lui faire la morale, elle s’en passerait largement, l’ex Glitters. Elle regarde dehors, pour voir où ils en sont, elle reconnait rapidement son quartier. Encore quelques minutes, et il pourrait enfin la libérer, elle n’aurait plus à l’écouter lui faire ses serments. « Tu vaux plus que ça et tu l'sais. » cette fois, elle se tourne vers lui, son regard se pose sur le brun, elle est pas sûre de comprendre ce qu’il vient de dire. Est-ce que c’était pas réellement un reproche, en fait ? Est-ce que cette parole partait d’une bienveillance à son égard ? « Je sais pas bien c’que j’vaux. » qu’elle répond, après quelques secondes de silences, le temps que tout se mette en place. Que l’agacement face place à un peu plus de douceur. Sentiments contradictoires.
C’est vrai, qu’elle sait plus qui elle est réellement May Andrews. Elle qui, toutes ces années passées avait même fini par oublié sa propre identité. May Glitters, c’était beau, les paillettes, ça brille, c’est superficiel. Toujours dans un rôle, toujours dans la peau d’une autre, pour au final se demander aujourd’hui qui est May Andrews. Alors qu’il y a quelques mois, elle se trouvait en haut du sommet, persuadée de pouvoir y planter son drapeau, sans que personne ne vienne l’y déterrer. Ca n’aura pas duré, tout ça. L’heure de Gloire, pas de répit, un peu comme si à minuit pile, le rêve s’envolait, retour en arrière, retour à la réalité. La Cendrillon des temps moderne ? Elle savait ce monde sous les projecteurs éphémère, mais elle ne se savait pas si vulnérable. Le pilier May avait fini par sombrer et ce bien plus rapidement et plus facilement que quiconque ne l’aurait anticipé et les journaux se faisaient un plaisir sadique d’appuyer là où ça faisait mal.
« C’est ce que j’ai toujours voulu. » qu’elle glisse entre ses lèvres, soufflé difficilement. « et j’ai plus rien. » ah tien, il ralenti Norman, elle jete un oeil dehors à nouveau, reconnaissant cette fois le grand portail de sa résidence. Il serait peut être temps de descendre avant d'en dire trop, il faudrait pas se montrer encore plus vulnérable devant Norman.
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Message(#)Normay #4 EmptyJeu 14 Oct 2021 - 10:54

« Je sais pas bien c’que j’vaux. » Tu tournes la tête vers elle et elle en fait de même. Le contacte de ton regard dans le sien n'est toutefois que de courte durée puisque le feu rouge tourne rapidement au vert. Ton regard se retrouve de nouveau plongé vers la route éclairée par les phares de ta voiture qui avance dans le quartier de Bayside. « C'est pas l'impression que tu m'as donné. » Elle était bien loin d'avoir l'air de connaître sa valeur en se mettant dans un tel état. Tu ne saurais dire ce qui a vraiment causé cette descente aux enfers. Ce sont tous les mensonges qu'on raconte sur elle dans les journaux à potin ? Enfin, les vérités mêlées aux mensonges sûrement. Ou c'est le fait de se retrouver sans emploi ? Quoiqu'il en soit, sa petite beuverie n'aidera en rien à calmer les rumeurs qui courent sur elle. Ça ne fera que les empirer. Elle qui semblait tout juste se remettre sur pied de sa faillite, sans emploi, ça risque d'être difficile de ne pas se noyer. Tu te demandes vers qui elle va se tourner quand tout ira mal au point où elle se retrouvera (peut-être) de nouveau dans la rue. Elle va de nouveau aller vivre chez Eliot ? Peut-être bien. Elle n'ira pas chez toi en tout cas - et avec raison. Ça ne passerait absolument pas au conseil même si elle accepterait ton aide. Camille ne laisserait jamais May venir s'imposer dans votre couple. Elle le fait déjà trop à son goût. Déjà que tu risques d'avoir un sacré débarquement en rentrant ce soir. Tu devrais pas trop t'attarder ici. Plus tu rentreras tard, pire ce sera.

Tu tournes sur Wellington Street, observe les numéros défiler l'un après l'autre. 516, voilà. Tu ralentis la voiture jusqu'à l'arrêter complètement. « C’est ce que j’ai toujours voulu. » « Je sais. » Et c'est aussi ce qui vous a menée jusque là, jusqu'à la rupture. Parce que c'était tout ce qu'elle voulait et qu'elle mettait tout en second plan. Maintenant qu'elle a perdu ça, tu te demandes si elle regrette le reste. Mieux vaut ne pas savoir. Qu'est-ce que ça changerait de toute manière ? « et j’ai plus rien. » Plus rien. Elle exagère. Tu souffles un coup en tournant de nouveau la tête vers elle qui semble si fragile, comme si elle allait se briser à tout moment. « Il est peut-être temps de regarder ce qu'il y a vraiment autour de toi. » À force de fixer sur le boulot, elle a oublié de le faire. Elle s'est oubliée elle-même. C'est le temps de fixer de nouvelles priorités. C'est le temps de se relever et de reprendre sa vie en main. Elle n'est pas toute seule May. Elle est bien entourée, ce sera bien qu'elle s'en souvienne. Elle a Elia. Comment peut-elle dire qu'elle n'a plus rien ? « T'es une battante May. Tu trouveras comment te sortir de ça. » Tu n'en doute pas une seule seconde. Bientôt, tout ça ne sera qu'un mauvais souvenir. Elle trouvera quelque chose de mieux.
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Message(#)Normay #4 EmptyLun 18 Oct 2021 - 16:11

Elle voit pas bien où il veut en venir, Norman. Ou alors, ne veut pas voir où il veut en venir. Après tout, toutes ces années, elle avait l’air de savoir exactement ce qui était fait pour elle, de savoir exactement que sa place était en haut, sous les projecteurs, qu’elle était faite pour être dans les meilleurs, pas pour rester dans l’ombre, à l’écart et avec peu de reconnaissance. Elle avait une haute estime d’elle-même, mais tout ça, c’était rempli d’illusions. Peut être que ce couteau planté dans le dos était ce qu’il lui fallait au final, une suite logique quand on se donne autant pour quelques chose qui n’en vaut pas tant la peine. Elle le sait, qu’elle aurait du faire d’autres choix, qu’elle aurait du trouver un équilibre. Elle le sait maintenant qu’il est trop tard. Maintenant que tout le monde l’avait prévenu pendant des années et qu’elle avait mis des œillères, persuadée qu’elle avait raison et que les autres se plantaient. Tout le monde avait raison, elle se plantait. C’est tout, fin du chapitre. Pas fin de l’histoire, une page se tournait et elle avait sans doute encore beaucoup de choses à découvrir à propos d’elle-même. Mais pour ça, elle aura besoin de temps.
May a la tête lourde et la sensation de ne contrôler aucun de ses membres. Tout tombe, tout est lourd, tout lui semble être un effort surhumain pour se mouvoir. Elle peine à ouvrir les yeux, peine à se détacher même mais lorsqu’elle voit qu’elle est vraiment arrivée devant sa résidence, elle se force un peu à s’activer. La ceinture la libère de son emprise et elle retrouve un peu de liberté. « Il est peut-être temps de regarder ce qu'il y a vraiment autour de toi. » après avoir longtemps regardé le portail de la résidence, elle se tourna à nouveau vers le père de sa fille. « Je sais ce qu’il y a autour de moi, Norman… » elle peine à articuler correctement mais elle se fait sans doute très bien comprendre. « T'es une battante May. Tu trouveras comment te sortir de ça. » elle l’écoutait à peine, elle voyait ses lèvres bouger mais à présent, ce n’était que des sons qui perçaient ses oreilles sans être capable de trouver le sens de la mélodie. Elle était pourtant fixée sur les lèvres de Norman et ses yeux n’en décollaient plus. Sans réaction de sa part après quelques secondes de silence, la blonde se pencha vers Norman, sans avoir trop le contrôle sur l’élan qu’elle venait de prendre, son seul but étant d’atteindre les lèvres de son ex petit ami. Juste un moment, pour se rappeler, pour savoir si ce qu’il y avait autour d’elle valait la peine d’avoir son attention. Elle avait pleinement conscience de son geste May, pleinement conscience de ce qu’il se passait, mais demain, elle mettrait ça sous le coup de l’alcool, elle dirait avoir honte, elle dirait ne pas s’être contrôlée, elle s’excusera de son attitude, qu’elle n’était pas elle-même. Parce qu’elle était persuadé d’une chose : qu’il ne tarderait pas à lui demander de quitter son véhicule et de bien vouloir rester loin de lui et de sa future famille…
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Message(#)Normay #4 EmptySam 23 Oct 2021 - 19:48

« Je sais ce qu’il y a autour de moi, Norman… » Elle dit ça, mais est-ce qu'elle le pense vraiment ? Ça ne sert à rien de demander ce soir. Tu ne sais même pas trop pourquoi tu tentes d'avoir une discussion avec elle. Tu devrais attendre au lendemain ou à n'importe quelle autre journée où elle aura toute sa tête. Elle est bourré. Elle n'écoute rien. Quoi que pour une fois, peut-être que tu aurais des vrais réponses de sa part. Tu pourrais enfin savoir ce qu'elle ne te dit pas. Tu pourrais profiter de la situation. Mais non. Non, tu ne le feras pas. Elle est à deix doigts de dormir dans ta voiture de toute manière. T'es pas trop certain d'avoir le temps d'un interrogatoire. « Mais c'est pas assez. » que tu conclus par la suite. Rien n'est jamais assez pour May. C'est sûrement ce qui a causé sa perte, ou la vôtre du moins. La suite de tes paroles ne semblent pas vraiment atteindre son cerveau. C'est peine perdu. Il vaudrait mieux qu'elle rentre chez elle. Tu te demandes si elle arrivera à monter les marches jusqu'à chez elle sans trébucher dans ses propres jambes.

Mais la suite, oh, tu ne l'as vraiment pas vu venir. Tu sais pas si elle a vraiment été trop rapide ou si c'est que tu étais vraiment convaincu (ou naïf) qu'elle n'irait jamais sur ce terrain là. Quoi qu'il en soit, ses lèvres réussissent à atteindre les tiennes. L'effet de surprise te donne un gros deux secondes avant de réagir, avant de détourner la tête pour mettre fin à ce baiser. Deux secondes, c'est court, mais ça peut paraître très long, dépendamment sous quelle point de vue s'est analysé. Sous celui de Camille, deux secondes, ça risque d'être très long. Sous celui de May, elle aura peut-être l'impression que ça ne s'est pas vraiment passé tellement c'était rapide. Sous le tien ? Tu ne saurais vraiment le dire. Tu ne sais pas quoi penser de tout ça. Tu ne pensais jamais que ses lèvres se poseraient de nouveau sur les tiennes un jour. Jamais. Ou du moins, pas après toutes ses années. Ça t'aurais pas vraiment surpris de repartager des moments intimes avec ton ex dans les mois qui ont suivi votre rupture, mais ce n'est jamais arrivé. May était bien trop occupée à t'en vouloir pour qu'il se passe quoi que ce soit, ni même pour tenter de sauver le coup pour vous deux. Pourquoi maintenant ? Et puis, elle te connait assez bien pour savoir que c'est pas ton genre d'aller dans l'adultère ou peu importe ce dont à quoi elle s'attendait avec ce baiser. Tu te racles la gorge pour faire passer le malaise même si, vu l'état de May, le malaise n'est sûrement pas partagé. Elle le vivra demain matin seulement si tous ses souvenirs sont encore intacts. Allez-vous faire comme s'il ne s'était jamais rien passé ou allez-vous vraiment reparler de ce qui vient tout juste de se passer ? Non, sûrement pas. À quoi bon ? Ça ne voulait rien dire. Elle est bourré, c'est tout  « Bonne nuit May. » que tu lui dis tout simplement.
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Message(#)Normay #4 EmptyJeu 28 Oct 2021 - 13:15

Deux secondes, ça peut paraitre court à certains moment, mais en ce qui concerne ce moment-là, ça donnait presque l’impression d’une éternité. Deux longues secondes avant que Norman ne réagisse au baiser alcoolisé de May. Deux longues secondes où elle même avait l’impression que c’était presque un échange. Elle y croyait, qu’il n’allait pas la repousser. Elle y croyait, que ce baiser allait peut être tout changé. Puis, finalement, plus rien. Alors que la blonde était toujours penchée vers lui, c’est dans le vide qu’elle se tenait, manquant alors presque de basculer encore un peu plus vers lui alors qu’elle n’avait plus de soutien. La raison, c’était sans doute la raison qui avait mené Norman à reculer et détourner le visage, refoulant alors May et ses intentions. Quelles intentions d’ailleurs ? Que pouvait-elle imaginer pour une suite ? Qu’avait-elle réellement en tête ? Bien sûre que non, Norman n’allait pas aller la raccompagner jusqu’à chez elle, pour lui permettre de se coucher en bonne et due forme. Bien sûre que oui, il allait retourner retrouver Camille. Mais pourquoi ? Parce qu’il en avait réellement envie ou parce qu’il avait des obligations ? Norman était sérieux, trop sérieux sans doute, il était loyal, surtout, il était fidèle. May n’avait jamais remis en doute cette fidélité, il ne lui avait jamais laissé l’ombre d’un doute. Norman n’était pas ce genre d’homme, il ne l’avait jamais été et il ne le serait pas. Elle le savait bien. Mais, elle espérait sans doute que lui aussi, il avait toujours une petite braise en lui qui ne s’éteignait pas. Celle de May ne s’était jamais éteinte et elle n’était pas certaine d’avoir envie que ce soit le cas, parce qu’au fond, May espérait toujours. Même si, elle lui avait demandé qu’il lui dise ne plus l’aimer, pour s’apaiser, pour se dire qu’il éteindrait tout désir en elle. Mais non, ces quelques mots ne lui avaient pas suffi. Et maintenant ? « Bonne nuit May. » elle se redressa enfin, se tenant à l’accoudoir de la portière pour se hisser à l’opposer de son ex. Elle hocha la tête. Ravala sa salive et sa fierté. Demain, elle dira qu’elle ne se souvient pas, demain, elle dira qu’elle n’était pas maitre d’elle-même, qu’elle avait simplement dérapé et qu’il n’y avait aucune arrière-pensée derrière ce geste. La réalité, c’est que demain elle se réveillerait toujours aussi vide. Toujours avec ce besoin d’un feu puissant pour en ressentir la chaleur à nouveau.
« Bonne nuit. » elle ouvrit enfin la portière et avec précaution, sortie une jambe après l’autre pour s’assurer de ne pas tomber au pied du portail de la résidence. C’est honteuse et surtout touchée qu’elle disparut derrière le portail pour rentrer chez elle.  
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