| So sick of the good boys, I need a wild boy, something unpredictable (Lawrence) |
| | (#)Ven 3 Sep 2021 - 23:57 | |
| Mars 2021 Adriana sort des vestiaires en legging et brassière noirs. Elle se dirige immédiatement vers les sacs de frappe, finissant d’enfiler ses gants bleus sur le trajet. Elle a eu une mauvaise journée, très mauvaise. Son équipe a été appelée sur une intervention pour éviter une tentative de suicide. Un homme avait appelé la police en voyant un gars sur le toit de l’immeuble d’en face, très proche du bord. La brunette et son coéquipier n’avaient pas été appelés pour tenter de négocier avec l’homme sur le toit, ni même pour parler avec lui. Des policiers étaient déjà à pied d’œuvre. Tout ce qu’on lui demandait, c’était d’éloigner les curieux et de dresser un périmètre de sécurité, pour le cas où. Mais à peine la jeune fille avait-elle quitté son véhicule que l’homme avait sauté, s’écrasant sur le toit d’une voiture. Adriana avait tout juste eu le temps de protéger son visage alors que les vitres du véhicule explosaient, un morceau de verre lui entaillant la joue. Elle s’était ensuite précipitée vers l’homme pour constater ce qu’elle redoutait déjà, vérifiant ainsi le pouls inexistant. Alors c’était une journée de merde. Le genre de journée qui nous fait nous sentir incapable et impuissant. La brunette avait besoin de se défouler et de distraire. Et pour cela, rien de tel qu’un tour au dojo. Elle commencerait par le sac de frappe et si elle trouvait un adversaire, elle monterait sur le ring. Lorsqu’elle finit d’enfiler son deuxième gant, son regard se pose sur Lawrence, et un petit sourire nait sur son visage : la voilà, sa distraction. Elle se rapproche du combattant qui cogne dans un sac de frappe. « C’est petit, de s’en prendre à un adversaire qui ne peut pas répliquer. » Son sourire illumine maintenant tout son visage, alors qu’elle s’amuse à taquiner Lawrence. Elle a toujours aimé cela, le titiller, et tenter de le faire sortir de ses gonds. La plupart du temps, il semble tellement grognon et taciturne, un peu comme Shrek au début du dessin animé, que c’est devenu un jeu pour la jeune fille. Adriana adore l’embêter. Au final, c’est comme taquiner un gros ours avec un bâton, et espérer ne pas se faire mordre et qu’il prenne ça pour des chatouilles. Lawrence est un grizzli imprévisible, et c’est aussi ce qui amuse la demoiselle. « T’as déjà le droit de revenir ? Je devrais ptet appeler Danika pour qu’elle vérifie. Et au besoin, qu’elle te botte le derrière. » La brunette hausse les épaules, se rapprochant encore de Lawrence. « Ou je pourrais ptet m’en charger moi-même. Après tout, j’ai plutôt l’impression que le sac ressort vainqueur de votre échange. » |
| | | | (#)Dim 12 Sep 2021 - 22:58 | |
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So sick of the good boys, I need a wild boy, something unpredictable -- @Adriana Suárez J’aurais dû me sentir comme un roi en remettant les pieds au dojo, mais malgré les tapes dans le dos des autres membres qui sont visiblement contents de me voir sur mes deux pieds plutôt que les deux pieds devant, j’ai juste envie qu’on me foute la paix parce que sinon je sens que je vais coller mon poing dans la face du premier qui me regardera de travers. Mes épaules se relâchent dès l’instant où je pénètre dans la salle du fond où je m’entraîne depuis de nombreuses années, une satisfaction bien éphémère puisque, inévitablement, je me mets à penser à Danika. Je la revois dans sa magnifique robe rouge alors que la soirée aurait dû se passer d’une toute autre manière. C’est le cœur plein d’espoir que nous avions décidé de nous rendre au carnaval, mais le cœur brisé en mille morceaux que nous l’avons quitté beaucoup trop prématurément. Perdu dans mes pensées, je ne remarque même pas Adriana qui entre dans la pièce tandis que j’assène mes premiers coups de poings sur le sac de frappe devant moi tout en expirant bruyamment à chaque coup. C’est seulement lorsqu’elle s’approche que je l’aperçois dans mon champ de vision. Avant même qu’elle n’ouvre la bouche je sais qu’elle s’en vient me parler et je m’en serais bien passé. « C’est petit, de s’en prendre à un adversaire qui ne peut pas répliquer. » Ça se voit tout de suite qu’elle cherche à appuyer sur le bon bouton pour me faire sortir de ses gonds et je suis tellement frustré dernièrement que ce n’est peut-être pas une mauvaise chose. En effet, me prendre la tête avec quelqu’un me fera peut-être du bien, en réalité. « T’es tellement no life que t’as décidé de te partir un groupe de défense pour des objets inanimés? » Je commence à me demander si ce n’est pas par pitié que Danika l’a prise sous son aile.
Sans même daigner la regarder, je continue de m’entraîner en me disant qu’elle finira peut-être par se décourager et partir d’elle-même, mais visiblement, elle est tête de cochon comme son mentor. Elle a appris de la meilleure, Adriana, mais elle semble oublier que même contre la meilleure je suis capable de gagner. « T’as déjà le droit de revenir ? Je devrais ptet appeler Danika pour qu’elle vérifie. Et au besoin, qu’elle te botte le derrière. » Je ne peux m’empêcher de rire en me penchant pour ramasser ma serviette avec laquelle je m’essuie le visage avant de la regarder d’un air hautain. « Oh, parce que t’es du genre lèche-cul, à balancer les gens? Tu ne dois pas être aimée à ton travail. » Déjà que dans un domaine aussi masculin, je me doute qu’elle doit toujours prouver à ses collègues qu’elle mérite sa place autant que les autres. « Aux dernières nouvelles, Danika est mon ex, pas ma mère. J’ai déjà une mère, j’en ai pas besoin d’une deuxième. » ajouté-je sèchement en la regardant furtivement avant de déposer ma serviette sur mon sac. L’instant d’après, je recommence à frapper dans la sac de frappe. « Ou je pourrais ptet m’en charger moi-même. Après tout, j’ai plutôt l’impression que le sac ressort vainqueur de votre échange. » Je ricane en immobilisant le sac de frappe avec mes mains, me tournant ensuite pour la regarder de haut en bas sans aucune discrétion, le regard rempli de dédain. « Ça serait petit de m’en prendre à un adversaire qui ne peut pas répliquer. » réponds-je en lui faisant un clin d’œil.
Dernière édition par Lawrence Cabbott le Dim 26 Sep 2021 - 23:37, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 16 Sep 2021 - 23:24 | |
| Cette journée pourrie mérite d’être oubliée, laissée derrière elle, dans un coin éloigné de son cerveau. Pour cela, rien de tel que de se vider la tête en frappant dans un sac. Le mieux serait bien évidemment de cogner dans un adversaire, mais si elle n’en trouve pas, elle espère qu’un sac de frappe lui permettra d’expier suffisamment sa journée de merde. Avant de débarquer au dojo, elle avait effleuré l’idée d’aller faire un tour à moto, de laisser le vent la repousser au rythme des accélérations. Mais rouler l’aidait plutôt à réfléchir alors que, ce soir, elle n’avait plus envie de réfléchir. Heureusement, à peine avait-elle quitté les vestiaires qu’elle était tombée sur Lawrence qui cognait dans un sac de frappe. Elle n’avait pas revu l’ex de Danika depuis un moment, et n’était pas au courant qu’il avait déjà le droit de reprendre le sport. Un sourire se dessine sur le visage de la brunette alors qu’elle se rend compte qu’elle est ravie de le revoir, sans doute plus qu’elle ne devrait l’être. Il est là, le combattant, concentré sur les coups qu’il donne, expirant bruyamment, telle une distraction servie à la jeune femme sur un plateau d’argent. Adriana ne peut résister et commence à le taquiner. Et comme elle le pensait, il réagit au quart de tour. « T’es tellement no life que t’as décidé de te partir un groupe de défense pour des objets inanimés ? » La brunette rit à sa remarque, parce qu’elle n’est pas du genre à se vexer facilement. Adriana, c’est la fille qui a beaucoup d’humour, et surtout beaucoup d’auto-dérision. Elle aime se moquer d’elle-même (d’ailleurs, elle ne se moque pas des autres), et aime bien qu’on la taquine. Alors, quand Lawrence entre dans son jeu, elle est aux anges, et commence à oublier les événements de la journée, si ce n’est sa joue entaillée qui tire quand elle rit. « Mais c’est pour cela que je suis entrée dans la police, Monsieur, pour protéger toutes les personnes et tous les objets sans défense ! C’est mon petit côté justicière. » Elle rit toujours en haussant les épaules, continuant à titiller Lawrence. Et comme il n’est pas homme à se laisser embêter, évidemment, il réagit à nouveau. « Oh, parce que t’es du genre lèche-cul, à balancer les gens ? Tu ne dois pas être aimée à ton travail. » Aïe. Celle-ci, elle pique. Parce qu’on n’est plus dans les piques sans fondement, et que, tout en le sachant ou non, l’agent de sécurité a mis le doigt sur des difficultés que rencontre la brunette au quotidien. Jour après jour, elle doit prouver à ses collègues qu’elle a bien sa place parmi eux. Pourtant, elle a suivi la même formation, passé les mêmes évaluations, mais ça semble insuffisant. Déjà, parce qu’elle est une femme. Ensuite, parce qu’elle est toute petite et menue. Et enfin, parce qu’elle a été mannequin pour la Maison Weatherton. A la remarque de Lawrence, le sourire d’Adriana vacille une seconde, avant de réapparaitre, mais un peu moins enjoué. « En effet, ce n’est pas le cas, mais ce n’est pas à cause de ça. » La franchise, voilà ce qu’elle a choisi pour répondre au Cabbott. Elle ne sait pas pourquoi, parce qu’elle ne lui doit rien. C’est juste la vérité qui a besoin d’être dite, sans chercher à faire pleurer dans les chaumières. « Aux dernières nouvelles, Danika est mon ex, pas ma mère. J’ai déjà une mère, j’en ai pas besoin d’une deuxième. » Hooo, le nombre de phrases qu’Adriana aimerait répondre à ça … Pourtant, elle ne relève pas, parce qu'elle ne connait pas le passé de Lawrence. Et que réagir sur une question familiale, ce serait risquer de réveiller des souvenirs potentiellement difficiles, et entrer dans un monde loin des piques et des boutades. Et ce n’est pas ce qu’elle veut, ce n’est pas ce dont elle a besoin. Elle préfère alors lui proposer de lui botter les fesses elle-même, et semble enfin attirer l’attention de Lawrence, qui ricane en la dévisageant de haut en bas. Ca la rend mal à l’aise, parce qu’elle sait ce qu’il voit : un poids plume, pas une adversaire. Il ne la regarde pas non plus comme un homme regarde une femme dont on a envie. Il la regarde comme le font ses collègues, comme quelqu’un qui n’est pas assez bien pour être pris en considération. Elle a envie de croiser les bras sur sa poitrine mais se retient, et finit par se détendre à la réplique de Lawrence. « Ce serait petit de m’en prendre à un adversaire qui ne peut pas répliquer. » Et voilà, il la sous-estime bien. Mais elle ne peut s’empêcher de rire, en entendant qu’il reprend les mots qu’elle a utilisé plus tôt. « On parie ? » La question fuse immédiatement, trop facilement, pour la brunette habituée aux défis avec Mel. Le but de ces challenges qu’ils se lancent entre eux a toujours été de se dépasser : aujourd’hui ne fera pas exception à la règle. « Monte sur le ring avec moi. Si je te porte un coup, tu m’offres un verre. » Elle n’est pas assez folle pour penser qu’elle a une chance de gagner, même s’il est encore convalescent. Mais rien que réussir à le toucher, à percer sa garde, ce serait une victoire. Elle grimpe déjà sur le ring, passant entre les cordes et toisant Lawrence de là où elle se trouve, un sourire de défi accroché sur le visage. « Si je n’arrive pas à te porter le moindre coup, c’est moi qui te paie un verre. » Elle hausse les sourcils sans se départir de son sourire. « Alors, deal ? Ou bien t’as trop peur que mon groupe de défense pour objets inanimés et moi, on prenne le dessus ? » En titillant son égo, pile là où il est sensible, la brunette le sait : elle a peu de chances de voir Lawrence décliner le défi. |
| | | | (#)Lun 27 Sep 2021 - 1:31 | |
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So sick of the good boys, I need a wild boy, something unpredictable -- @Adriana Suárez « Mais c’est pour cela que je suis entrée dans la police, Monsieur, pour protéger toutes les personnes et tous les objets sans défense ! C’est mon petit côté justicière. » Elle veut entrer dans mon jeu, Adriana, mais je ne suis pas convaincu de son humour. Elle ne me fait pas rire, en tout cas, et j’aurais préféré continuer à m’entraîner sans me faire déranger. Je suis à veille de m’acheter un chandail sur lequel il serait écrit de ne pas venir me déranger parce que j’arrive rarement à m’entraîner en paix depuis un moment, il y a toujours quelqu’un qui croit que j’ai envie de discuter alors que ce n’est pas le cas du tout. Si j’avais envie de discuter, j’irais prendre un café, pas frappé dans un sac de frappe. « Ils ne te prennent tellement pas au sérieux au travail que tu dois te résoudre à sauver des Barbie au lieu de vrais êtres humains pour avoir un sentiment d’accomplissement? » On pense souvent à tort que je ne fais qu’aboyer mais je suis capable de mordre lorsque c’est nécessaire. Visiblement, la méthode douce ne fonctionne pas avec Adriana et je n’ai d’autre choix que d’être désagréable avec elle pour qu’elle me laisse enfin tranquille. Elle ne doit pas avoir beaucoup d’amis pour vouloir passer du temps avec quelqu’un qui ne veut visiblement rien savoir. « En effet, ce n’est pas le cas, mais ce n’est pas à cause de ça. » J’ai visiblement tapé dans le mille parce que la brune me confirme qu’elle n’est pas trop appréciée à son travail. Je ne suis pas sûr de comprendre pourquoi elle me fait une confidence du genre alors que nous ne sommes pas proches, mais peu importe, peut-être qu’elle n’a personne à qui en parler justement. Sauf que j’ai assez de mes problèmes, je n’ai pas besoin des siens en plus.
« On parie ? » Je fronce les sourcils et je l’interroge du regard, pas certain de comprendre ce qu’elle veut parier. « Monte sur le ring avec moi. Si je te porte un coup, tu m’offres un verre. Si je n’arrive pas à te porter le moindre coup, c’est moi qui te paie un verre. » Je pince mes lèvres et je hoche lentement la tête, les sourcils haussés. « Donc peu importe qui gagne, je suis obligé de prendre un verre avec toi. Qu’est-ce que j’y gagne exactement? » Parce que je n’ai pas envie de sortir avec elle pour l’écouter jacasser, j’ai franchement autre chose à faire de mieux que ça. Adriana est l’amie de Danika, pas la mienne, et s’il m’était arrivé d’un peu (pas trop) me forcer lorsque je sortais avec mon ex, je ne lui dois rien aujourd’hui. « Alors, deal ? Ou bien t’as trop peur que mon groupe de défense pour objets inanimés et moi, on prenne le dessus ? » Je sais que je ne lui dois rien et qu’il y a surtout aucune chance qu’elle remporte le combat, mais rien que pour lui fermer sa petite gueule en lui prouvant que je suis plus fort qu’elle, j’accepte. « Sure, mais ne te fais pas trop d’attentes tu pourrais être déçue. » Je m’installe devant elle en position défensive en soupirant. Pour lui donner un minuscule espoir de réussite, je la laisse donner le premier coup, prêt à l’arrêter. |
| | | | (#)Mer 6 Oct 2021 - 23:25 | |
| La journée a été horrible, et Adriana veut tout oublier. Alors, lorsqu’elle repère Lawrence qui cogne dans un sac de frappe, elle a l’impression qu’on lui apporte une distraction sur un plateau d’argent. Il n’est pas le genre d’homme à faire la conversation, ni même à apprécier être entouré : ce n’est un secret pour personne. Alors, pour être tolérée, Adriana le défie, et tente de le piquer pile là où elle pense que se situe son égo. Le boxeur ne semble cependant pas très convaincu par l’idée au premier abord. « Donc peu importe qui gagne, je suis obligé de prendre un verre avec toi. Qu’est-ce que j’y gagne exactement ? » Il est évident qu’il ne rêve pas de sortir avec elle et, si quelqu’un s’entrainait actuellement, Adriana aurait peut-être choisi une autre cible. Pourtant, Lawrence est parfait : il ne va pas bavasser toute la soirée. Il va sans doute grogner un peu, comme l’ours mal léché qu’il est, et lui envoyer des piques plus ou moins drôles, plus ou moins véridiques, plus ou moins blessantes. C’est au final tout ce dont elle a besoin pour ce soir. La brunette hausse les épaules et lui sourit depuis le ring. « Est-ce que par hasard tu aurais peur de passer un bon moment devant une bière ? Je te croyais plus téméraire … Viens avec moi, et tu verras. » Elle est à deux doigts de lui promettre de ne pas parler toute la soirée, de ne pas l’inviter à danser, de ne pas commander trop de verres, mais elle ne sait finalement pas de quoi les prochaines heures seront faites. Elle insiste, relance le défi, le titille là où elle pense que ça va l’asticoter, et il finit par enfin accepter de participer. « Sure, mais ne te fais pas trop d’attentes tu pourrais être déçue. » Elle rit tout en montant sa garde face à Lawrence qui pénètre sur le ring. Sans doute persuadé de sa victoire (et non parce qu’il a quelque chose d’un gentleman), il laisse la brunette porter le premier coup. Son poing passe proche du visage de Lawrence, mais pas assez pour percer sa garde. Adriana se hâte de reculer pour remonter ses gants devant sa tête, désireuse de se protéger, attendant la réplique qui va sans doute arriver. Elle se bat plutôt bien, pare de nombreux coups, mais pour l’instant, n’arrive pas à en asséner un seul à son adversaire, particulièrement coriace. La brunette est quelque peu déçue : elle pensait qu’il serait davantage convalescent et qu’elle aurait plus de chances, même en exploitant ses faiblesses (après tout, dans la rue, les faiblesses des autres sont ton salut). Mais malgré ses blessures, il est toujours largement plus fort qu’elle, et elle commence à douter de pouvoir porter un seul coup qui percuterait son visage. « Pas mal pour quelqu’un qui s’est laissé aller ces dernières semaines. » Elle ne devrait sans doute pas le défier ainsi, alors qu’il a déjà accepté le combat, mais la jeune femme ne peut s’empêcher de tenter de frapper là où ça l’agacera.
Dernière édition par Adriana Suárez le Mer 6 Oct 2021 - 23:32, édité 1 fois |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31461 POINTS : 400 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Mer 6 Oct 2021 - 23:25 | |
| Le membre ' Adriana Suárez' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| | | | (#)Lun 1 Nov 2021 - 3:03 | |
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So sick of the good boys, I need a wild boy, something unpredictable -- @Adriana Suárez « Est-ce que par hasard tu aurais peur de passer un bon moment devant une bière ? Je te croyais plus téméraire … Viens avec moi, et tu verras. » Je fronce les sourcils devant l’absurdité de ses paroles. « Téméraire? Parce que tu crois que sortir prendre un verre avec toi ferait de moi quelqu’un de téméraire? Fuck que ta vie doit être ennuyante si tu penses ça! » J’en ai vu des vertes et des pas mûres pendant les onze ans que j’ai passé à travailler comme videur dans un bar, mes jointures ont même fait la connaissance du visage de plusieurs grands gaillards qui se croyaient tout permis aussi, si elle croit que d’aller prendre un verre avec elle consiste à prendre des risques à côté de mon ancien emploi, mon emploi actuel ainsi que mes compétitions d’arts martiaux, elle est vraiment débile. Et peut-être un peu désespéré à ne pas terminer la soirée seule ce soir. Si elle a des attentes de ce côté, elle risque d’être sacrément déçue parce que je préfère encore me contenter de ma main droite que de coucher avec une amie de mon ex qui ne ferait qu’amener des problèmes dont je me passerais. « Ce que tu penses de moi, je m’en fou comme de l’an quarante Adriana. Je sais qui je suis et ce que je vaux, je n’ai pas besoin de ton approbation ou de ton opinion sur la question. » Peut-être qu’il faudrait qu’elle comprenne que les quelques fois où j’ai été sympathique c’était parce qu’elle était proche de Danika avec qui j’étais en relation à l’époque. Maintenant que nous ne sommes plus ensemble, je ne vais certainement pas me forcer à la côtoyer si je n’en ai pas envie. Adriana n’a jamais été importante à mes yeux et je ne vois pas pourquoi ça changerait.
Persuadé qu’elle n’a aucune chance de même me frôler, je la laisse lancer la première attaque. Je bloque chacun de ses coups sans aucune difficulté alors que me battre est sans aucun doute aussi facile pour moi que de marcher. « T’es sérieuse? C’est vraiment tout ce que t’as à donner?! » Je n’ai même pas besoin de me concentrer tant que ça pour réussir à esquiver ses coups. S’il s’agissait de quelqu’un de débutant comme ma sœur Stacey, au moins je prendrais plaisir à lui montrer comment se battre, mais je n’ai aucun intérêt à le faire avec la brune qui, de toute façon, n’accepterait probablement pas mes critiques. J’ai autre chose à faire que de perdre mon temps à conseiller quelqu’un avec un caractère de merde comme le sien. « Pas mal pour quelqu’un qui s’est laissé aller ces dernières semaines. » Comme si rester enfermé entre les quatre murs de l’appartement de Danika – et du mien – était mon choix. J’aurais bien préféré continuer à m’entraîner, mais ma santé ne me le permettait pas et je suis bien trop au courant des risques possibles si les commotions cérébrales ne sont pas prises au sérieux et qu’elles se répètent. « Imagine à quel point tu te ferais défoncer si je n’avais pas un peu perdu la forme? Tu serais déjà au sol. » Et elle je ne serais pas allé la rejoindre pour les mêmes raisons que Danika il y a quelques années. J’en ai plein le cul d’attendre qu’elle essaie de me frapper, je veux que le combat termine au plus vite pour que je puisse rentrer chez moi.
- Spoiler:
Win : Terminé d’être passif dans ce combat, je lui assène une série de coups dont le dernier l’atteint au visage. « T’es dans la cour des grands ici, la petite. Retourne sur les bancs d’école. »
So close : Terminé d’être passif dans ce combat, je lui assène une série de coups mais sans vraiment tenter de la frapper au visage pour lui donner encore un peu l’illusion qu’elle peut réussir.
Fail : Terminé d’être passif dans ce combat, j’assène dans sa direction quelques coups mais Adriana réussit à les esquiver à ma grande surprise et je me retiens de grogner pour ne pas lui montrer mon agacer. |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31461 POINTS : 400 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Lun 1 Nov 2021 - 3:03 | |
| Le membre ' Lawrence Cabbott' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| | | | (#)Lun 8 Nov 2021 - 0:40 | |
| Lawrence fronce les sourcils, et montre son mécontentement. « Téméraire ? Parce que tu crois que sortir prendre un verre avec toi ferait de moi quelqu’un de téméraire ? Fuck que ta vie doit être ennuyante si tu penses ça ! » Elle rit, Adriana, parce qu’elle ne s’attendait pas à ce qu’il comprenne. Elle connaît un petit peu Lawrence, ou du moins sa réputation. Elle sait ce qu’il fait pour gagner sa vie, elle connaît son appétit pour le combat. Alors pour lui, le courage, ce n’est pas de se battre ou de rejoindre la mêlée. Pour lui, faire preuve de témérité, ce doit être en sociabilisant. Parce que c’est là qu’il sort de sa zone de confiance. La brunette pense, à tort ou à raison, en le voyant toujours seul et grognon, qu’il doit pouvoir compter sur les doigts d’une main les personnes qu’il laisse approcher, en qui il a confiance. « Je pense au contraire que tu as peur de sortir de ta zone de confort. » Elle hausse les épaules, attendant que Lawrence la rejoigne sur le ring et prenne position. L’agressivité du boxeur ne redescend cependant pas d’un pouce. « Ce que tu penses de moi, je m’en fous comme de l’an quarante Adriana. Je sais qui je suis et ce que je vaux, je n’ai pas besoin de ton approbation ou de ton opinion sur la question. » Elle rit, parce qu’elle adore le voir monter ainsi sur ses grands chevaux. Mais elle lève les mains, paumes vers Lawrence, pour lui signifier qu’elle abandonne et qu’elle rend les armes, du moins sur ce sujet. Le combat commence, Lawrence lui laissant porter les premiers coups. Elle s’applique, même si elle s’échauffe seulement, et pourtant, l’agent de sécurité esquive facilement ses attaques. « T’es sérieuse ? C’est vraiment tout ce que t’as à donner ? » La brunette fronce les sourcils. Elle n’est pas mauvaise perdante, loin de là, mais elle aurait quand même aimé faire mieux. Si Lawrence n’était pas convalescent, il l’aurait déjà laminé. Mais là, il n’était pas au meilleur de sa forme, alors elle aurait dû faire mieux. Elle devrait pouvoir faire mieux ! Alors elle se concentre, frappe plus vite, plus fort. « Imagine à quel point tu te ferais défoncer si je n’avais pas un peu perdu la forme ? Tu serais déjà au sol. » Quel vantard celui-là ! Inutile de le lui rappeler. En même temps, Adriana ne pratiquait pas les sports de combat depuis aussi longtemps que Lawrence, elle n’avait pas son expérience, ni sa technique, et encore moins sa force. WIN – Le combat a assez duré. Ade met les bouchés doubles, varie les coups, enchaîne les attaques et, enfin, réussi à porter un coup bien placé dans la mâchoire de Lawrence. Le sourire aux lèvres, elle recule de plusieurs pas. « Alors, on va le prendre ce verre ? » SO CLOSE - Le combat a assez duré. Ade met les bouchés doubles, varie les coups, enchaîne les attaques, mais n’arrive toujours pas à toucher Lawrence. Elle marmonne entre ses lèvres. « Put***. » FAIL - Le combat a assez duré. Ade met les bouchés doubles, varie les coups, enchaîne les attaques, mais Lawrence est plus doué qu’elle, et largement mieux entraîné. Il lui assène un violent coup dans les côtes. La brunette grogne, alors que l’air s’échappe de ses poumons. |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31461 POINTS : 400 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Lun 8 Nov 2021 - 0:40 | |
| Le membre ' Adriana Suárez' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
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| | | | (#)Jeu 25 Nov 2021 - 0:47 | |
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So sick of the good boys, I need a wild boy, something unpredictable -- @Adriana Suárez « Je pense au contraire que tu as peur de sortir de ta zone de confort. » Je ne sais plus quoi dire de plus pour lui faire réaliser qu’elle n’est pas si intimidante que ça, voire pas du tout. Danika est la seule femme qui m’a intimidé au point que plusieurs années soient nécessaires pour que je trouve le courage de lui faire comprendre que j’avais de l’attirance pour elle. Une conversation qui avait eu lieu sur ce même tatami il y a plusieurs années et je n’avais pas du tout regretté d’avoir pris mon courage à deux mains. Aujourd’hui, je ne suis peut-être plus du même avis considérant que nous avons un fils ensemble et que nos rapports ne soient pas des plus cordiaux. J’aurais peut-être dû continuer à la regarder de loin sans rien tenter, la vie aurait été beaucoup moins compliqué aujourd’hui même si je n’ai jamais rencontré personne qui me fasse autant d’effet. « Je sais le faire lorsque c’est nécessaire et dans ce cas-ci, je n’ai rien à gagner. » Parce que non, aller prendre un verre avec elle n’est pas un prix intéressant pour moi. Elle a bien joué ces cartes, Adriana, en décidant que nous irions prendre un verre ensemble dans les deux cas. Reste à voir si je lui ferai ce plaisir ou pas.
Pendant le combat, Adriana réussit à esquiver plusieurs de mes coups, ce qui me surprend puisque j’étais convaincu de réussir à lui en mettre un à moins de deux. J’essaie de la déconcentrer au maximum en é tant odieux avec elle et à croire que ça fonctionne parce que mon poing s’écraser dans ses côtes avec puissance, lui coupant le souffle. « Quelle surprise, j’ai gagné. » dis-je avec sarcasme en retirant mes gants de boxe sans la quitter des yeux. « La prochaine fois, tu devrais peut-être t’en tenir à un adversaire de ta taille. Les cours pour enfants sont dans l’autre salle. » Je m’éloigne d’elle en désignant la porte d’un mouvement de tête. Sans même la regarder, je déroule mes bandages que je range dans mon sac avec mes gants. Je prends une longue gorgée d’eau et je mets ma bouteille avec le reste, puis je mets mon sac sur mon épaule en me retournant face à elle. « Tu prendras un verre à ma santé. Comme j’ai gagné, je juge que je peux refuser mon prix. » Son verre, elle peut bien se le mettre où je pense. Sans rien dire de plus, je lui adresse un clin d’œil tandis que je me dirige vers la porte du dojo pour partir, un sourire triomphant au coin des lèvres. |
| | | | | | | | So sick of the good boys, I need a wild boy, something unpredictable (Lawrence) |
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