"Je voulais pas- » C’est Birdie version extra soft qui est dans tes bras là. Elle essaie de te réchauffer avec son corps et avec ses mots. Elle n’avait pas prévu cette réponse vu la tête qu’elle fait. Elle a l’air toute fragile encore la miss et bien que ça ne soit pas la première fois que tu la vois sous ce visage là, tu as déjà bien hâte de jours meilleurs Tu sais que ça va prendre du temps car la nouvelle qui est venu à vous dans la nuit ne pourra jamais se transformer en quelque chose de bon.

"It doesn't have to be perfect. Just from you. I like it when it's a work in progress. But I get it if you don't want it now. You're a scared chicken. » Elle te tire par la main et elle t’arrache un très large sourire sur la fin de ses mots. Tu sens qu’elle va mieux, ou qu’elle essaie en tout cas.« I am. » Et tu n’as pas honte de l’avouer même si ton ton est également à la plaisanterie. C’est la vérité. Tu as quand même pas mal de choses en tête que tu pourras lui faire écouter qui te seront moins gênantes. Ou bien tu lui fileras l’accès et tu iras ailleurs pour pas la voir réagir. En attendant elle s’occupe de préparer le bain et toi tu es en train de te mettre à poil en allumant le chauffe serviette pour y mettre ton peignoir et une serviette dessus.

Installé dans le bain, t’es en train de réfléchir à ce qui était prévu aujourd’hui de ton côté. T’as pas touché ton téléphone depuis la veille. C’est celui de ton oiseau que t’as eu dans les mains pour lire cet article tragique. Dans tous les cas tu sais que ton studio n’était pas booké pour la semaine, donc rien qui va être dérangeant à déplacer dans ton emploi du temps personnel. Birdie se cale un peu mieux contre toi et tu baisses les yeux vers elle. Ton nez se niche sur le haut de sa tête brièvement.  "Bon, maintenant qu'on a atteint la salle de bain, est ce qu'il faut que je joue de mes charmes pour te convaincre de me faire écouter quelque chose ou pas? » Elle te fait rire. Elle enroule tes bras autour d’elle. Tu vas naturellement prendre ses deux seins dans tes mains because you can. Parce que ça devient un geste trop naturel pour toi. Va bientôt falloir que tu te retiennes en public car tes mains trouvent juste le chemin d’elles même. C’est pas de ta faute. « Je suis en train de mixer un album, je te ferai écouter. » C’est déjà moins flippant que tes propres chansons au fond. C’est bien sur ça que tu travailles en ce moment, c’est ça qu’elle a demandé. Tes doigts qui jouent sur sa poitrine, tu te regardes faire, tu regardes le corps de ton oiseau. Tes gestes sur sa peau qui se font plus sensuels. T’es légèrement frustré car il est difficile d’accéder à ses lèvres vu la position. Tu es bloqué par la baignoire derrière toi, il faudrait qu’elle se redresse et tu ne le lui demandes pas… Tu cherches son regard par contre. Ton cou qui n’est pas dans un angle des plus agréable mais… Look at me, look at me, look at me…. T’es encore avec ton truc d’hypnose de merde Jordan ? Shut up. Car ça a marché nan ? « Kiss me… » Voilà avec des mots c’est déjà plus simple Jordan, faut arrêter d’être bête quand même.

« I am. » Tu ne veux pas qu'il le soit. Il n'a pas à l'être l'être toi et tu ne comprends pas pourquoi, d'ailleurs. Tu ne veux pas la perfection, tu ne cherches pas à écouter le prochain tube du moment, mais seulement à te laisser bercer par sa voix. A écouter et t'épater ce que lui est capable de faire. Tu es quelqu'un qui supporte beaucoup ton entourage dans leurs projets, dans leurs passions. Alors forcément que tu te montres curieuse et regardante dans ceux de Jordan. Pour avoir réussi à accomplir ce qu'il a fait jusqu'à maintenant, c'est qu'il est forcément bon et doué. Il n'a pas de pression à avoir mais Jordan est pointilleux et il est pudique, aussi. Ses chansons à lui sont comme tes carnets à toi ; ce sont tes pensées intimes. Tu ne les partages pas avec tout le monde, pour ne pas dire personne. Tu apprécies d’ailleurs que Jordan n'ait jamais posé aucune question là dessus. Tu vas avoir de quoi écrire de nouveau. Gribouiller, dessiner, hurler en noir sur les pages immaculées. T’aurais bien envie. Tu en ressentiras forcément le besoin un moment ou un autre. Comme à chaque fois. C’est ta thérapie à toi. Ta façon d’évacuer. Pour Victoria, tu as été dans une belle descente sans avoir vraiment personne vers qui te raccrocher - ou en tout cas, c’est ce que tu croyais. Là, tu as Jordan. Tu as quelqu’un qui respire contre ta nuque, contre qui tes mèches blondes mouillées collent. Les battements de son cœur te rassurent, maintenant encore plus que jamais. Vos mains ne restent pas liées longtemps parce que ton partenaire ne perd pas de temps à les accrocher à tes seins. Ce qui est aussi rassurant. Tu ne l’as pas dégoûtée. Ce qui est une très bonne chose.

« Je suis en train de mixer un album, je te ferai écouter. » tu passes la lippe supérieure contre l’inférieure, le regard plongeant devant vous, alors que ta moue prouve que t’es à moitié convaincue. “But I wanna hear you. Will I hear you ?” que tu demandes avec une voix terriblement adorable, et le pout de ta bouche qui suffit pour passer ta contrariété pour un caprice. Qu’on ne te l’enlève pas, il est du plus doux qu’il soit ; tu tiens à être sa groupie numéro une, après tout. Et puis, c’est le bon moment pour qu’il t’envahisse de tous ses projets ; tu les accueilleras avec encore plus d’enthousiasme que d’habitude. Autant que ses gestes sur ta peau, les phalanges qui font comme du patinage sur ton épiderme engloutie sous l’eau chaude et pourtant, cela ne t’empêche pas de frissonner légèrement. L’application est solide et présente, et tu mords ta joue pour ne pas te forcer une nouvelle fois sur lui. Tu te contentes gentiment de garder ta tête sur son épaule en soupirant d’aise parce que ça fait du bien, atrocement du bien, au point où t’as vraiment envie qu’il t’engloutisse par tous les moyens possibles ; avec lui, tu n’as pas peur de te noyer. « Kiss me… » le coeur battant, tu te retournes doucement vers lui en torturant l’intérieur de ta joue. Tu l’observes avec un oeil brillant, la poitrine gonflée de l’intérieur, l’incertitude placardée sur tes traits. “Why ? You sure ?” because I’m a mess, especially right now. Au final, l’ironie veut que ce soit toi qui en vient à demander son aval. Son consentement, alors même que Jordan est celui qui a émis sa volonté. Il veut que tu l'embrasses mais tu penses bêtement qu’il ne le veut pas vraiment. Ou alors que ce sont simplement les vapes du bain, les bulles, le savon et ton corps qui agissent comme un véritable appel. Tu te rends véritablement compte à quel point t’as fauté avant et ça se ressent là, maintenant, de suite. Alors que t’es tournée vers lui, à moitié sur ses cuisses, sans pour autant l’embrasser mais en le regardant avec la plus grande gratitude dans les prunelles. Et le coeur qui bat toujours aussi follement.

“But I wanna hear you. Will I hear you ?” Sa moue qui te fait fondre et t’as encore plus envie de la manger. Y’a aussi le côté où elle dit à voix haute ce qu’elle pensait au fond, ce qu’elle voulait. Ce que tu n’aurais pas pu deviner véritablement même si ça t’avait traversé l’esprit qu’elle voulait t’entendre toi et pas juste quelques mix ici et là. T’es comme hypnotisé alors que c’est toi qui commence des incantations dans ta tête pour qu’elle vienne t’embrasser. Ta posture ne t’en laisse pas le loisir alors tout comme elle, tu dis à voix haute ton souhait. Tes mains toujours bien sur tes babies. Ta requête aura eu l’effet escompté car son visage est déjà bien plus à ta merci.

“Why ? You sure ?”
« Why? »

Tu es amusé et surtout très surpris de cette question ci. Comme si tu avais besoin de faire un argumentaire pour embrasser ta partenaire. Tes mains qui se font plus délicates sur sa poitrine alors que tu vas lui dire pourquoi. « Cos you're so cute I really want to eat you and your lips seem like a good start. » Tu te lèches les lèvres en la regardant. Tes caresses sur ses seins qui se font plus intenses… Tu pourrais rester juste à la toucher comme ça en la regardant mais ton appétit et ton amour pour elle mélangé font que tu commences à avoir envie de plus. « Do you want me to stop ? » Tu murmures doucement. Tu parles de tes caresses bien sûr pas de la liste des raisons pour laquelle tu veux l’embrasser. Tu t’arrêtes un bref instant d’ailleurs juste au cas où. Tu n’as pas envie de la déranger au cas où c’est son tour à elle de ne pas avoir envie de certaines choses plus physique. Même s’il ne s’agit que d’un baiser demandé, tes mains sur elle ne passent pas inaperçu. Tes petits babies qui font une taille parfaite à ton avis. T’as une sacrée bonne vue sur eux vu votre position. Tu lui as déjà dit quelques fois que tu ne l’aimes pas que pour son corps mais God damn quand t’es d’humeur elle a réellement pas besoin de faire quoi que ce soit. Il te suffit qu’elle soit elle même, sans fringues, sous tes yeux. Elle a tout ce que tu aimes chez les femmes et les coeurs dans tes yeux rendent le tout encore plus appétissant. Tu ne crois pas que ce sera demain la veille que tu te lasseras de son corps, d’elle, même si elle est a mess et a pain in the ass par moment. Ca fait parti du package et elle n’en serait pas la même sans. Tu ne l’aimerais pas autant non plus. Toi aussi tu n’aimes pas la perfection mis à part ses seins car ceux là le sont totalement.

« Why? » 
"I thought you didn't want to." Que t'essaies de formuler avec détachement et nonchalance, en haussant les épaules mais ton regard fuyant le sien est un signe suffisant qui prouve que tu as quelque chose à te reprocher. Tu n'avais pas l'excuse de l'alcool mais celle de la douleur, et celle-là ne supprime pas les actions faites en son nom. Peut-être que Jordan le veut bien maintenant parce que c’est lui qui le demande. Finalement, ton partenaire n'est pas rebuté par ton comportement. Ou en tout cas, ton corps est plus fort que tes gestes. Ou est-ce que ça ne serait pas tout simplement parce qu'il t'aime et que tu t'es calmée et que tu es à la fois gauchère et douce, incertaine mais posée? Tu n'avais pas les idées claires tantôt mais si tu as l'air de les avoir maintenant, c'est uniquement parce que tu te forces à ne pas les voir. Jordan est la meilleure distraction que tu puisses avoir sous la main. Et le meilleur baume. Le meilleur réparateur. Celui dont tu as juste besoin de la présence pour être rassurée. Ses caresses te procurent un bien être dingue, les fourmis des sensations descendant tout le long de la colonne vertébrale jusqu'aux pieds. 

Tu as l'air d'une gosse en attendant sa réponse, celle qu'il te doit sur ton pourquoi à toi. « Cos you're so cute I really want to eat you and your lips seem like a good start. » Tu joues les effrontées prudes, timides alors que tu rentres ta tête dans tes épaules et que tu serres tes lippes qui forment malgré tout un sourire adorable. Tu finis aussi par soupirer légèrement parce que ta poitrine est clairement chouchoutée, appréciée, aimée mais le reste de ton être crie pour cette même attention. Cette dévotion si particulière que Jordan te voue est absolument hypnotisante. Surtout à ces seins dont tu le sais fou d'eux depuis la première jour où vous avez couché ensemble. Mais quand même. Tu n'es pas non plus en reste ; toi-même ne te lasse pas de son propre physique, celui-là même que tu peux parcourir de tes paumes en toute aise, en répétant que c'est à toi tout entier d'en profiter et de l'aimer. Tu n'es pas fatiguée, tu as toujours envie de le croquer, et aujourd'hui plus que d'habitude alors que Jordan se lèche les lèvres avec les prunelles brillantes d'un désir que tu n'aurais pas pensé voir à cet instant même. « Do you want me to stop ? » Tu secoues rapidement la tête en la rapprochant de la sienne. "Please don't. Feel free to tell me more. And to do more. I'm curious." Tu caresses simplement ses lippes de tes phalanges, ton nez à proximité de ta joue, souriant légèrement. "Looks like you're going to be the seducer after all." Une nouvelle position qui te plaît furieusement ; le laisser t'attirer dans ses filets dans lesquels tu es déjà dans tous les cas. Mais par envie d'être charmée et séduite, de voir où ton compagnon pourrait aller, tu donnes volontiers les rennes à Jordan. Un accès à ton physique mais surtout à ton âme et à ton cœur que tu lui offres aveuglément ; ta confiance en Jordan est inébranlable, après tout. 

TW :

« I thought you didn't want to. » T’aimes pas quand elle joue à la meuf stupide. Maintenant est un autre moment totalement de tout à l’heure au milieu de la nuit. T’es reposé, elle est calmée, la terrible nouvelle n’est plus aussi fraîche, ses seins sont sous ton nez. Tout autant de raisons qui font que maintenant t’es d’humeur à quelque chose de plus physique entre vous que tout à l’heure. Mais tu ne vas pas le lui dire car elle sait. Car ça te ferait mal si les rôles étaient inversés. Tu te contentes de lui dire pourquoi et c’est une Birdie sous sa facette la plus fragile et adorable qui se forme devant toi. Un sourire amusé et doux se forme sur tes lèvres. T’as encore plus envie de la dévorer. She knows. Mais tu proposes quand même de t’arrêter si elle veut. La rapidité avec laquelle elle réfute te fait sourire plus largement. Elle est même en train d’approcher ton visage du tiens. Kiss me then. "Please don't. Feel free to tell me more. And to do more. I'm curious. » Elle veut être choyée par tous les moyens. Elle le dit carrément. Une initiative que tu salues fortement. Tu aimes quand les choses sont dites clairement car tu ne sais pas lire les pensées même si tu commences à bien la connaître… Elle reste un grand mystère car elle ne parle pas beaucoup d’elle. Tu sais qu’elle a perdu des gens important dans sa vie. Tu sais qu’elle a été victime d’abus sexuels mais tu n’en sais pas plus. Tu comprends tout à fait que ce ne sont pas des sujets facile à aborder mais tu aimerais qu’elle s’ouvre à toi un jour. Tu lui as beaucoup parlé de Rosa. Tu lui as parlé de ta mère aussi. C’est pas pareil Jordan. Toi t’es libéré de ces sujets. Tu as fait ton deuil. Tu as été soutenu par bien des gens, surtout ton psy. Tu ne sais pas qui l’aide ou l’a aidé par le passé elle. Peut être personne ? Tu espères pas. Mais tu ne sais pas, car elle dit pas et ce n’est pas le genre de chose qui se devine. La seule chose qui est clair comme de l’eau de roche c’est qu’elle souffre encore beaucoup. C’est pour ça que tu vas l’aimer encore plus et au delà.

Sa main sur ton visage,  tu déposes un baiser sur le bout de ses doigts. « Looks like you're going to be the seducer after all. » Tu ris un peu de cette remarque. « I’m not so good at it… » Oh le menteur. Le sourire en coin sur tes lèvres le prouve. Tes mains qui reprennent à caresser sa peau, sa poitrine. Tu n’arrives pas à atteindre ses lèvres car la position est merdique pour toi là mais y’a d’autres choses que tu peux faire aisément. Ta grande taille et celle bien plus petite de Birdie te permettent de toucher bien des parties de son corps avec des mains. Tu n’oublies pas qu’elle a demandé que tu lui dise plus aussi. « But I can try… » Que tu murmures alors qu’une de tes mains est en train de se diriger dangereusement vers son entre jambe. Elle ne te donne toujours pas le baiser que tu lui as demandé mais tu auras bien le loisir de te rattraper quand vous serez sorti de la baignoire ou quand elle se sera tournée mieux vers toi. Tu trouves la chaleur de son intimité alors que tu commences à parler. « That’s actually just a diversion… » Ce qui est drôle c’est que tu dis ça en pensant aux chansons avec ta voix dessus qu’elle veut écouter mais c’est aussi fortement valable pour la situation dans laquelle elle se trouve. La perte soudaine d’une personne qui lui était cher à une époque de sa vie. Tu la caresses de tes doigts experts. Tu commences à réellement connaître son anatomie par coeur, celui la même qui te fait vibrer à bien des reprises. « How am I doing? » Que tu susurres à son oreille car c’est le seul endroit que tu peux embrasser facilement, ta langue, tes dents aussi, profitent de cet accès. Elle peut sentir qu’elle n’est pas la seule à prendre du plaisir avec tes gestes, car tu commences à durcir de ton côté…

« I’m not so good at it… » S’il y a bien un truc dont Jordan est doué, c’est pour faire plier le monde à sa volonté sans véritablement le voir ni même essayer. Et quand tu penses au monde, tu penses surtout à toi ; ta volonté, ton armure, tes défenses, tes protections, tes fuites, ton coeur… Si tu as su être patiente pour le côté physique de vos rapports, Jordan l’a été pour le créneau sentimental. Emotionnel. La connexion entre vous était déjà bien plus forte que ce que tu avais pu le prévoir, le vouloir, le comprendre mais tu découvres un peu plus à chaque fois que les limites s’en éloignent et se déportent toujours un peu plus loin. Si ton partenaire n’avait usé un mimumum de charme et de persuasion - et de franchise, il faut bien l’avouer, pour le meilleur et le pire - vous n’en seriez peut-être pas là maintenant. Séduire le corps est physique. Séduire l’âme est plus compliqué. Alors tu le regardes d’un air de lui demander d’arrêter à ce qu’il se foute de toi parce que clairement, c’est une capacité qu’il possède. « But I can try… » Tu passes ta langue sur tes lèvres avant de prendre la voix d’un sage nain et vert. “Do or do not. There is no try.” Est-ce que tu viens de placer une référence Star Wars alors qu’il y a Jordan qui a ses mains sur toi ? Yes, I did. Et c’est que t’es fière de toi. Ce n’est pas de ta faute si tu as baigné là-dedans en étant gamine. Et tu veux que Jordan fasse, pas qu’il essaie. Tu veux le sentir contre toi, pleinement et pas dans des tentatives abstraites. Tu te plais à croire que t’as une capacité de résistance plus forte que la sienne ; il n’a pas de seins qui te feraient aussi fantasmer, malheureusement.

Cependant, ton partenaire glisse une de ses paumes le long de ton tronc et tu mords ta lippe d’anticipation. « That’s actually just a diversion… » Ta tête se prélasse de nouveau sur son épaule alors que tu lui laisses le fameux champ libre dont tu pensais si intensément juste avant. Tu ressens à quel point ton corps était crispé et tendu, à quel point il a eu mal de l’intérieur, remué et soumis à des émotions aussi intenses que brutales. Tu soupires légèrement en fermant les yeux, une de tes mains caressant doucement son bras alors que les sensations sont meilleures, agréables et te font oublier l’univers entier. « How am I doing? » Ton palpitant augmente son rythme à chaque caresse, intérieure ou extérieure, de ses doigts ou de ses dents. “Good with the doing.” que tu murmures vaguement parce que c’est vraiment parfait, même si viendra le moment où ça ne sera pas assez ni suffisant. “But not so good at talking.” que tu rajoutes en souriant malicieusement, tes paupières toujours closes. “That’s a bit disappointing from a songwriter.” tu espères que Jordan ne va pas mal le prendre mais, déjà, ton timbre est fortement amusé en prononçant ces mots et t’es convaincue que pour vexer ton partenaire, il en faut plus. Il est le mieux placé pour savoir que tu le titilles, que tu cherches à le piquer pour qu’il te donne, qu’il t’offre jusqu’à ses limites les plus douces, les plus extasiantes. Ce n’est qu’un moyen pour que la tension se construit tranquillement, au même titre que son envie que tu sens contre toi. "J'aurais pensé que tu m’aurais décrit exactement ce que tu voulais me faire. Ou t’entendre disserter sur ta partie préférée chez moi…” Tu lèves tes pieds hors de l’eau. “...qui sont mes doigts de pied, je le sais.” que tu exprimes en gloussant légèrement devant ta stupidité. C’est bien, la stupidié. L’idiotie. La connerie. C’est un sujet que tu maitrises et qui te fait du bien. “But you still know how to make your woman feel like a god.” que tu chuchotes en tournant la tête vers lui, la moue à moitié charmeuse en étant satisfaite de la référence subtile que tu viens de placer - ce n’est pas de ta faute si Jordan ne fait que tourner cet album en boucle, aussi. Checkmate, my love.

Tu essaies de te retenir de rire quand elle te regarde l’air de dire ’Bullshit’. Alors tu promets d’essayer… “Do or do not. There is no try.” Et sa réparti te fait sourire encore plus si possible. Tu sais qu’elle est très loin d’être de nouveau bien dans sa tête mais tu sais aussi que les émotions viennent comme des vagues et que ce moment ci est un bon moment. Tu vas donc en profiter à son maximum. T’es pas encore arrivé à la chaleur de son être que tu la sens déjà en train d’anticipé vu comme elle s’étire contre toi. Pas que tu fais ça à la va vite d’habitude mais cette fois si tu prends encore plus de précaution, tu es encore plus doux qu’habituellement car tu sais combien elle est meurtrit de l’intérieur. Tu sais aussi que ça ne va rien guérir mais si elle se sent mieux pour quelques minutes, tu gagnes. “Good with the doing.” Un sourire sur tes lèvres alors que tu es en train de taquiner son oreille toujours. En tant que musicien tu es doué à faire plusieurs choses différentes de tes mains, de ton être tout entier en même temps. “But not so good at talking.” Elle n’a pas tort car tu es concentré à ce que tu lui donnes de ton corps. “That’s a bit disappointing from a songwriter.” Tes dents sur son oreilles, tu mords un poil plus fort avant de lui faire un baiser encore plus doux à la suite. Elle a raison, la bitch. My bitch. « I’m just starting… » Tu mens un peu. Tu aurais bien continuer en silence. Tu ne sais pas exactement ce qu’elle attend et tu sais qu’à peu près n’importe quoi serait bon. Elle veut juste ta voix. "J'aurais pensé que tu m’aurais décrit exactement ce que tu voulais me faire. Ou t’entendre disserter sur ta partie préférée chez moi…” Elle le confirme même. Ta main sur sa poitrine qui se contracte un peu plus dessus maintenant qu’elle en parle… “...qui sont mes doigts de pied, je le sais.” Qu’elle se moque de toi. Tu ris en même temps qu’elle. Qu’elle écarte sa jambe te donne néanmoins un plus grand champ d’attaque sur son intérieur et tu t’y glisses un peu plus profondément…

“But you still know how to make your woman feel like a god.” Beaucoup trop d’émotions juste par ces mots là. Tu captes bien évidemment la ref, c’est le premier truc qui t’a frappé d’une vague de feels. Suivit d’une autre car c’est un sacré compliment qu’elle vient de te faire là. Ton coeur qui bat encore plus vite. Ton membre totalement dur contre elle. Y’a clairement pas que le physique pour toi quand on voit la façon dont tu réagis quand elle dit certaines de tes paroles préférées, en chantant ou non. « Tu connais trop bien mes faiblesses… » Tu décides d’aller à la vitesse supérieure histoire de peut être bien lui boucler son clapet même si tu n’en as pas réellement envie. Ta respiration qui commence à se faire plus intense. « I could tell you a lot about how I want you now… » Tes lèvres contre sa tempe. Tes doigts en elle, ton pouce sur un de ses muscles les plus sensibles. « I’m sure you can feel it… You and your perfect feet… » Un sourire sur tes lèvres alors que tu complimentes ses pieds plutôt que ses seins. Tu vas doucement retirer ta main du creux de son être pour lui écarter un peu plus la cuisse car cette vision est beaucoup trop belle. Tu ne peux pas l’embrasser mais tu peux l’admirer. « Your body is a wonderland… » Phrase que tu voles sans honte à John Mayer. « And if you want love… We’ll make it… » Ton cerveau n’a pas assez de neurones connectés correctement pour dire les paroles de la chanson dans l’ordre, ni même avec l’air adéquat. Tu es plus en train de parler que de chanter. Et le tout au creux de son oreille car sa tête est si proche… Tes yeux sur son corps… « You look so good it hurts sometimes… » Tu t'appliques tant sur son intimité Jordan, tu veux la voir perdre le contrôle.

« I’m just starting… » Jordan mord et ça te fait sourire, voire un peu rire parce que tu sais que t’as touché une corde sensible. Comme tu sais que pour un auteur, il ne parle pas tant que ça, au final. Surtout quand il s’occupe de ton corps, là où le musicien prend le pas, décidé à harmoniser tes cordes internes au gré d’un son dont il semble tâter gentiment et délicatement le terrain pour qu’il soit le plus agréable que possible. En tout cas, sa réaction te fait sourire, autant que le bien-être qui t’envahit entièrement, te fondant un peu plus contre sa silhouette qui se transforme en petite prison dont tu n’as pas envie d’y échapper. Ce n’est pas nouveau que ses étreintes sont celles que tu apprécies de plus en plus, et que tu acceptes aussi. Ses étreintes qui te gardent contre lui, solidement alors qu’en même temps, il crée le mont des merveilles entre tes jambes, jusqu’à ton palpitant, en passant par chaque fibre de ton corps. « Tu connais trop bien mes faiblesses… » tu te mordis la lèvre en haussant une épaule. “I’m pleased to see I’m starting to learn you.” l’être humain est ton livre préféré ; derrière chaque sourire, chaque regard se cache une faille, une blessure, une tragédie, une complexité agaçante mais ô combien humaine et passionnante. Jordan est dans tes bestsellers personnels parce que tu le lis de mieux en mieux - il faut dire qu’il a été très transparent sur son passé, qu’il a assouvi ta curiosité sans même avoir eu besoin de le demander. Et traîner chez lui aide aussi à se familiariser avec ses habitudes - sa dévotion pour Halsey étant claire et limpide, surtout depuis la sortie du dernier album de l’artiste que tu entends à peu près partout. Il faut bien avouer que les titres sont bons et tu t’es simplement laissée entraîner là-dedans.

« I could tell you a lot about how I want you now… » Please, do, que tu supplies intérieurement. Tu as besoin que ton cerveau soit envahi de bruit, de son et la voix chaude de Jordan près de ton oreille est parfaite pour ça. Rien que la perspective qu’il puisse décrire son envie pour toi, même si tu la sens parfaitement bien contre ton dos, te procure une bouffée de chaleur agréable et intense - il n’y a rien de mieux que ton compagnon poli et discret se dévoilant bien plus charmeur et tentateur qu’il n’y paraît. « I’m sure you can feel it… You and your perfect feet… » Ton rire se mélange à ton léger souffle de désir quand il appuie, quand il caressse là où il faut. « Your body is a wonderland… » Tu râles légèrement quand sa main perd le contact mais la phrase suffit à t’apaiser de nouveau, sentant ton amour battre à tout rompre jusqu’à ta tête, tes tempes, ton ventre, au milieu de tes jambes. « And if you want love… We’ll make it… » “Please…” que tu murmures doucement, entre deux soupirs, tes muscles se contractant sous la douce tension que Jordan est en train de créer en toi. « You look so good it hurts sometimes… » Ta poitrine se gonfle alors que tu penches la tête, tes cuisses emprisonnant sa main alors que les tiennes s’accrochent à ses cuisses pour ne pas glisser. “Damn right I am.” que tu dis quand même, avec un sourire flottant ; sans prétention, tu te trouves jolie et il n’y a aucun mal à l’assumer. Il a ses imperfections mais c’est ce que la nature t’a donné et tu l’aimes. Tu l’aimes encore plus quand c’est Jordan qui s’en occupe, qui le flatte, qui en prend soin au gré de gémissements que tu veux retenu et contenu. “Give me more, babe.” Oh qu’il ne perd pas son rythme et toi, tu n’es qu’une marrionnette consentante entre ses doigts agiles qui te finissent par te happer de désir et expier toute la tension qu’il a construit en toi. T’es vocale - cela ne surprendra personne - alors que tu gémis sans plus aucune réserve, te cambrant contre lui, ta main contre la sienne en bas pour ne pas qu’il ose l’enlever avant que les derniers spasmes soient partis.

Tu passes la langue sur tes lèvres, les yeux toujours clos, souhaitant rester sur ton petit nuage là-haut. Alors que tu ouvres les paupières, tu te retournes complètement sur Jordan, à cheval sur lui dans la mesure du possible dans une baignoire, les bras autour de son cou. “You said you wanted to eat. Please do.” Tu fonds sur ses lèvres pour assouvir sa requête de base, ta langue cherchant la sienne pour un ballet suave, humide, nécessaire pour continuer à te faire perdre la tête. T’en as envie, ça revient en force, et cette fois, Jordan aussi ; il ne peut pas le nier, pas avec ce que tu sens entre tes jambes. “Devour me. Consume me.” tu caresses sa mâchoire en chuchotant. “Make me yours again.” Rappelle-moi de ne pas vivre dans le passé. Rappelle-moi que c’est le présent, toi, nous, ici, maintenant. Réconforte-moi dans ta tendresse, ton affection. Love me, love me, love me, Jordan.

“I’m pleased to see I’m starting to learn you.” Tu penses la connaître aussi bien mieux depuis le temps. Au niveau du sexe surtout car il faut avouer que vous passer quand même énormément de votre temps de ce côté là de la force. Vous vous plaisez, vous vous aimez, vous vous attirez beaucoup trop fort. Il est très dur de se retenir avec elle. Y’en a pas un pour rattraper l’autre et ça fini toujours avec une main dans les sous vêtements de l’autre…

Tu arrives à caser des conneries au milieu de tes mots qui sont là pour l’attiser plus encore. C’est elle qui veut t’entendre, tu ne fais que répondre à ses désirs avec plaisir. “Please…” Tu te lèches les lèvres de la voir réagir autant à tes mots, à tes mains. Sa poitrine qui se gonfle sous tes yeux et damn fuck she’s hot. Comme si tu le découvrais à chaque fois. Tu le lui dis à voix haute tout en n’arrêtant pas de jouer de tes doigts sur elle. “Damn right I am.” Elle te fait sourire. Elle s’est qu’elle est fire et n’a pas de soucis à le clamer haut et fort. Makes her even hotter. Yup. Ca n’en fini jamais. “Give me more, babe.” Tu sais pas si elle a fait exprès de sortir des mots qui sont très proches de ceux de Britney mais ça te laisse pas indifférent et tu donnes plus. Tu commences à avoir mal au bras mais tu ne comptes pas lâcher ton entreprise sur son intimité.  Tu vas même plus fort, plus loin et les sons qu’elle laisse s’échapper te font vibrer encore plus. Te donne toute la force dans les bras que tu ne pensais plus avoir. Tu gémis quand elle se cambre, c’est ton intimité à toi qui est flatté quand elle se mouve sur toi… Tu donnes le meilleur de toi même car tout son corps te hurle combien c’est bon. La voir prendre son pied c’est ce qui te rend heureux à bien des niveaux. Pour elle, pour ton amour propre, pour l’item que vous formez et qui fait tous les jours plus de sens à tes yeux.

Elle reste sur toi à reprendre ses esprits alors que tu as réussi à la faire vriller en moins de cinq minutes. Winning. Et quand elle se retourne sur toi y’a un sourire en coin sur tes lèvres aussitôt. My turn? “You said you wanted to eat. Please do.” Elle vient t’embrasser enfin. Comme si ce fut un calvaire jusque là - non - loin de là. Mais le baiser que tu lui rends est rempli de tout l’envie que tu as pour elle. Tu en laisses même s’échapper quelques râles incontrôlable. “Devour me. Consume me.” She really wants more. Tes yeux qui se sont fermés alors qu’elle s’occupe de ton visage. “Make me yours again.” Et tu vas bouffer sa magnifique poitrine qui est à présent a la portée de tes lèvres, pas seulement de tes mains. Tu pourrais passer des heures juste à les chérir. Tu pourrais certainement jouir rien que de les flatter à outrance, chose que tu as l’air d’être en chemin pour Jordan… Tes dents, tes lèvres, ta langue, tout y passe, même ton nez et ton visage en entier que tu enfouis dans sa poitrine. Paradise… Tu pourrais avoir froid du petit air qui se fait sur les parties de ton épidermes qui sont hors de l’eau mais nope. De plus, tu t’insères en elle habilement et c’est ton sexe qui est ravi d’être sollicité alors que tes lèvres sont toujours sur tes bébés les plus précieux au monde. Il serait indécent de chronométrer lequel de ses seins a le plus d’attention que l’autre car ni l’un ni l’autre n’est délaissé. Quand ce n’est pas tes lèvres, c’est ta main. Tu embrasses, gobe, caresses, lèches, mords et plus encore… Tu te laisses suffoqué, pas réellement étouffé par sa poitrine car celle ci est trop petite pour mais quand viens ton orgasme tes gémissements sont atténués par un de tes babies que tu essayais certainement de dévorer toujours plus… Like she asked. Bien sûr, c’est pour elle…

Tu relèves les yeux vers elle après encore une minute ou deux où tu ne fais qu’un avec sa poitrine. Tu lui fais un sourire parce que tu as la satisfaction d’avoir répondu à ses attentes tout en vivant toi même ta meilleure vie… Tu te redresses pour aller déposer un baiser sur ses lèvres. Doux. Tu entames un baiser qui fais passer tous les i love you dont tu es capable car damn right tu l’aimes. Tous les jours plus…

Le baiser échangé et les gestes suivants sont frénétiques. La délicatesse est partie, l’attente et le jeu de la séduction aussi. Maintenant que tu as atteint un point de non retour, tu en veux plus. Toujours plus. Encore plus. Comme à chaque fois, tu t’épates de voir avec quelle rapidité ton appétit pour Jordan ne faiblit pas. Tu t’émerveilles de voir qu’il réussit aussi bien à te faire vriller (trop) rapidement (à ton goût) et encore plus de le vouloir lui, tout entier, à ta merci, en lui demandant un bout de son corps mais surtout, en sachant que tu récolteras aussi une partie de son coeur. C’est sûrement là toute la différence. Malgré ton affection pour tes partenaires de jeu passés, il n’y a jamais eu cette alchimie, ce lien aussi fort et intense. Avec Jordan, vous êtes sérieux, vous commencez à former quelque chose de solide et tu t’en surprends chaque jour.

Tout comme ton compagnon te surprend à chaque fois de venir trouver un moyen de te flatter de la sorte, de réussir à apaiser tes maux et contrôler tes craintes sans rien faire. Tu te dis que ça doit être une question de chimie, de physique des corps, des molécules, que Jordan doit te faire développer quelque chose de plus fort que tes cauchemars ou tes pensées sombres. Tu n’en sais rien et tu ne penses pas demander l’avis d’Elwyn via une carte postale rapidement. L’idée de ton frère est si loin pour l’instant parce que Jordan flatte ta poitrine comme jamais, te faisant soupirer et râler chaudement alors que tes mains s’accrochent à son épaule et à son crâne. Tu balbuties des incohérences, tu exprimes ton désir par des souffles, en te contractant, en quémendant. Quand il vient enfin en toi, tu gémis un peu plus fort avant que la position te donne la meilleure place pour être la maîtresse des coups.

Autant dire que même si cela paraît bestial, c’est avec amour que vous vous conquiérez chacun votre tour, et ensemble. Jordan t’amuse toujours autant à être rempli d’autant de dévotion envers ta poitrine ; tu les apprécies, tes petits seins, après une période à la puberté pas forcément évidente. Mais que ton compagnon te donnerait presque l’impression que si tu lui offres la moulure de tes seins pour son anniversaire, il serait le plus heureux des humains sur cette planète. Tu te mouves tout en gigotant contre lui, souriante et amusée, par ses caresses, par ses baisers, par ses mordillements.

Vient le moment où Jordan finit par lâcher prise, craquant en toi de la plus belle des façons, et tu le suis pas longtemps après en l’étouffant contre toi - sûr qu’il ne dira rien si tu le presses contre ton buste. “You’re so so good with me.” que tu murmures avant qu’il t’attrape les lèvres pour un baiser rempli d’amour. Il te fait chavirer comme personne d’autre avant - c’est niais mais c’est aussi une triste réalité. Tant mieux pour Jordan car tu n’as aucune attente ; il n’y a que du bon qui peut en ressortir, n’est-ce pas ? “Cette dévotion… Mes seins n’ont jamais été aussi choyés. Ils vont finir par avoir la grosse tête et grossir à ce rythme.” ton timbre est taquin alors que tu bouges ton bassin pour le libérer de toi mais tout en restant complètement contre lui après ta manoeuvre, le visage contre le sien. “I love you so much too.” que tu glisses avec plus de sérieux ; ce besoin irrépressible de le dire aujourd’hui, pour te réconforter, pour le lui rappeler. Cela te semble être propice et ce n’est que la vérité ; tu l’aimes tellement, il suffit d’entendre ton cœur chanter dans sa cage pour le comprendre. Tu déposes un baiser sur sa joue, sur ses lèvres, sur son menton avant d’enrouler tes bras autour de son cou et de te poser dans un hug précaire dans une baignoire. I’m devoted to you too.

“You’re so so good with me.” Elle fonce sur tes lèvres et tu es clairement la personne la plus chanceuse de la planète à ce moment là. Ses mots, ses gestes, ses seins, tout son corps et son amour, damn. Elle te rend vraiment bien tout ce que tu lui donnes sans que tu ne cherches à avoir un retour. Vous êtes réellement une team qui est tous les jours plus belle à tes yeux. We’re the best. Tu le penses si fort. “Cette dévotion… Mes seins n’ont jamais été aussi choyés. Ils vont finir par avoir la grosse tête et grossir à ce rythme.” Elle te fait rire de souligner ce détail. « Number one fan. » Que tu dis en te mordant la lèvre alors qu’elle se replace sur toi. Tu vas embrasser son visage où tes lèvres arrivent, sur sa lèvre inférieure. Son visage qui reste tout proche du tiens, tu la serres doucement contre toi.  

“I love you so much too.” God… Et elle entreprend d’embrasser ton visage à plusieurs points précis. Tu fermes tes yeux pour profiter des sensations. Tu te repasses ses mots dans ta tête, agréablement surpris qu’elle puisse les dire si facilement ces mots si symboliques. Son aussi qui t’a vraiment pris au coeur car t’es pas doué pour le dire avec des mots on the spot, mais tu le lui dis de bien d’autres manières et elle l’a ressenti. T’as totalement oublié Dan, t’es dans ta bulle, dans votre dimension. Tu réponds à son étreinte en embrassant son épaule doucement. « You’re good at reading my mind… » Tu recules ton visage afin de la regarder, tes bras qui caressent son dos doucement puis qui se posent sur ses fesses. « What am I thinking now? » I’d like you to move in fully with me but I’m scared to say it. Parce que tu n’as jamais fait ça avec personne. Parce que tu es très possessif de ta maison qui est ton bébé. I want you forever. Even when you’re a lil bitch. My lil bitch. Tes yeux dans les siens, tes mains sur sa peau toujours…

« Number one fan. » tu l'avais remarqué. Il faudrait être aveugle pour que tu ne l'ai pas fait. Tu en souris parce que c’est une faiblesse que tu comptes exploiter à son maximum. Tu n'es pas la dernière pour séduire et encore moins quand il s'agit de Jordan qui te donne sur un plateau toutes ses envies sans le cacher. Il n'y a qu'à observer ses prunelles pour y déceler ce petit grain qui fait si plaisir à voir. Même si tu n'as pas le temps de les admirer à cet instant car il embrasse sa bouche et ton visage et que ce sont les meilleures sensations du monde. Votre entité est si belle et si forte, tu veux rester ici jusqu'à ce que toutes les bulles disparaissent et que ton épiderme devienne tremblant de froid. Votre cocon te convient parfaitement, exactement comme les pensées que tu refuses d'avoir autre que les louanges envers ton compagnon qui te tient avec la même force que toi. C'est bien, les louanges. Te répéter à quel point t'es bien là où t'es. Que t'es là où t'es censée être. 

C'est donc en toute légitimité que tu embrasses son visage, ses traits délicieux que t'as envie de dessiner encore et encore, d'aimer toujours plus fort. Tu as une capacité folle avec ce cœur tellement énorme. Tu le démontres à chaque fois, à chaque moment. Jordan flatte ton épaule alors qu'un frisson déferle contre ta colonne vertébrale suite à ses paumes qui te caressent. « You’re good at reading my mind… » "I'm trying at least." Tu l'observe avec un petit sourire, caressant ses mèches humides tout en t'installant un peu mieux sur lui. « What am I thinking now? » Tu pinces ta lèvre tout en parcourant de ta phalange le contour de son visage puis de son cou et jusqu'à son épaule. "Mmh… How firm my buttocks are?" Tu glousses légèrement de ta connerie en gigotant tes fesses contre ses mains avant de soupirer légèrement. "I'm not sure I'm that good. Especially when you can have a thousand thoughts per minute running into your mind. Penetrating your mind isn't as easy as it seems. Imagine I could read everything, how embarrassing it could be though." Que tu formules avec un bref rire, pinçant tes lèvres en t'imaginant t'introduire dans son esprit. "What are you thinking, handsome?" Tu ne pourrais même pas dire toi même à quoi tu penses. Tu ne le voudrais pas parce que tu ne souhaites pas faire remonter à la surface ce que tu tentes présentement de refouler dans les tréfonds de ton être. Ta deuxième main le parcourt sur son flanc puis son torse alors que tu te redresses un peu plus. Tu as presque l'impression que Jordan aurait bien aimé que tu lises son esprit mais ce n'est sûrement qu'une illusion.

"I'm trying at least." Elle te fait vraiment trop sourire. Est-ce qu’elle sous entend que tu n’essaies pas toi ? T’en sais rien, tu t’en moques, son sourire ôte toute pensées négative de ton esprit car elle est beaucoup trop rayonnante là sur toi. Y’a’ tout qui va pendant ces minutes ci. Elle se prend même au jeu. "Mmh… How firm my buttocks are?" Elle répond et tu lâches un gros rire alors que tu serres du coup ses fesses un peu plus dans tes mains. Tu te mords les lèvres alors que tes yeux se baissent sur son corps. « You’re not wrong. » Car tu as beau chérir sa poitrine plus que tout, ses fesses sont jamais bien loin dans ton esprit. Elle entière. Vraiment. Même y’a des petites préférences. « I'm not sure I'm that good. Especially when you can have a thousand thoughts per minute running into your mind. Penetrating your mind isn't as easy as it seems. Imagine I could read everything, how embarrassing it could be though. » Tu te mords la lèvre en l’entendant. Tu es en train de considérer si ça serait réellement embarrassant. "What are you thinking, handsome?" Tes yeux qui remontent aux siens.

« If it would really be that much embarrassing if you knew all of my thoughts. » Tssss. T’es tellement honnête Jordan.  « Are your thoughts embarrassing ? » Tu souris en coin, curieux de ce qu’elle aurait en tête la miss.  « Les choses les plus embarrassantes sont celles qui nous rapprochent le plus… » Tu fais ton philosophe. « Or at least that’s what I noticed. In general. » Pas juste elle et toi. C’est toujours un bon ice breaker de raconter une anecdote peu réjouissante. En plus tu en as à foison et tu n’as pas peur de les raconter. Tu te souviens que trop bien de celle avec Trent que tu as dit de ton plein gré quand Jeremy était dans le coin en mars dernier. Au show de Asher. Buckley. Dan. Voilà, le voilà qui te revient en tête. « I don’t think I’ll be embarrassed to share any of my thoughts with you. » Le avec toi qui est important dans cette confession. Tu as confiance en Birdie. Tu ne t’imagines pas qu’elle puisse te juger durement sur quoi que ce soit. Tu n’as pas peur. Mais tu vas garder ta pensée du - I want you to move in - pour toi quand même. C’est pas la même chose, à ton avis. Tu ne penses pas non plus être dans la capacité de partager toutes tes pensées avec elle car ça prendrait trop de temps. Tu en as milles, comme elle l’a si bien dit. Tu as une belle liste que tu peux entamer avant d’arriver au… veux tu emménager officiellement?

« You’re not wrong. » "100% natural." Que tu dis avec un petit air de satisfaction et de fierté surjoué ; de toute façon, ce n'est pas comme si vous avez besoin d'être excessif niveau sport dans la famille, vu vos corpulences. Un fait que tu apprécies énormément parce que les activités sportives ne sont pas pour toi, aussi bien pour ton corps qui n’assume pas pour trois jours et (surtout) encore moins ton mental, qui t’a plusieurs fois lâché au bout de cinq minutes en séance à l’école pour une injustice que seule toi avais l’air de voir. Tu diras qu’il y a bien un sport que tu apprécies de faire, en solitaire ou en groupe mais tu n’as pas besoin de le dire parce que cela tombe sous le sens. Il n’y a qu’à voir ton oeil qui continue de le parcourir en même temps que ta main ; le sexe est un refuge comme un autre. Mais il est encore mieux quand c’est au-delà de cela, une connexion particulière. Sounds like soulmate shit. Le voilà le côté romantique que tu n’assumes. Mais ce n’est pas grave parce que Jordan sait que vous fonctionnez à deux un peu plus chaque jour, que tu le laisses t’apprivoiser - sans pour autant te déloger de ce qui fait ton essence, pour le meilleur et le pire. D’autant que Jordan n’est pas de ceux qui te demanderont de changer pour t’accorder à la société ; au contraire, tu as plus l’impression qu’il approuve tes choix et cela a dû énormément être pris en compte par ton intérieur faible et quémendeur d’affection.

« If it would really be that much embarrassing if you knew all of my thoughts. » tu souris en riant légèrement ; au moins, tu as la certitude que Jordan écoute tes conneries, il médite même sur la question, cet honneur. « Are your thoughts embarrassing ? » tu mords ta lèvre. “No, I assume everything.” ce qui est vrai. “C’est souvent les gens qui sont embarassés plus que moi.” tu aurais envie de rappeler la situation avec Will, où tu as lâché (maladroitement, certes) la bombe des tromperies de son ex-femme, ce qui avait résulté aux deux blonds gênés (et outragé pour l’un). Tu ignores si cela pourrait entrer dans les situations embarassantes mais tu n’en garde pas de très bon souvenir - malheureusement, considérant que ce sont deux personnes importantes de ton existence. « Les choses les plus embarrassantes sont celles qui nous rapprochent le plus… » tu hausses les sourcils en l’observant, le voyant parti sur une vibe philosophique et pleine de bon sens. « Or at least that’s what I noticed. In general. » “Speaking from experience.” une affirmation et une observation qui te font sourire encore plus. « I don’t think I’ll be embarrassed to share any of my thoughts with you. » tu fais une moue touchée en ressortant ta lippe inférieure, une main se portant sur ta poitrine alors que tu fond littéralement. “And that’s a reminder why I’m so in fond of you.” un timbre léger mais tu es véritablement émue qu’il te le dise aussi frontalement. “It means a lot that you trust me.” que tu affirmes doucement. “Même si c’est pour une histoire de pleurs devant la Reine des Neiges. J’ai pleuré aussi. Je pleure souvent devant les dessins animés. Ils savent comment s’y prendre. L’histoire, les relations, la musique, tout ça tout ça…” tu commences à t’emporter dans un blabla digne de la cadburienne que t’es avant qu’un frisson - de froid, cette fois-ci - te secoue les muscles. Alors au lieu de sortir de l’eau, tu vas naturellement te presser contre Jordan, tes seins contre son torse et ton visage dans le creux de son cou. “I’m a big baby and not embarassed by that fact.” comme si ça justifie aussi ta position.

"100% natural." Elle est si fière et toi t’es si hypnotisé par son buste qui est brandit sous tes yeux. Tu veux ça tous les jours. Please. C’est déjà le cas Jordan là. Yup. Mais tu espères que ça va durer encore longtemps. Ne pas trop se projeter Jordan, ça vaut mieux pour tout le monde. Shut up. Tu lui retournes la question sur ses pensées. Elle réfléchit. “No, I assume everything.” Tes yeux qui vont de ses lèvres à ses yeux. “C’est souvent les gens qui sont embarassés plus que moi.” Tu souris en l’entendant car tu comprends exactement ce qu’elle veut dire. « I relate to that. » Même si tu ne penses pas qu’il ait été nécéssaire de faire la précision. Elle a déjà dû le remarquer, mais t’aimes juste souligner quand vous êtes pareil. Tu lui dis ton mini point de vue là dessus. “Speaking from experience.” Tu hoches la tête également avant de lui avouer que tu n’aurais honte de rien lui dire qui sort de ta tête. Elle est touchée. Tu comprends pourquoi et t’es content de lui avoir dit car visiblement elle ne le savait pas à ce point là. “And that’s a reminder why I’m so in fond of you.” Est-ce que tu vas te mettre à rougir Jordan ? En tout cas tes yeux qui sont de nouveau sur son corps plutôt que ses yeux. Ton sourire toujours bien accroché aux lèvres. “It means a lot that you trust me.” Ton regard qui retrouve le sien. We came a long way. Ce fut rapide mine de rien mais elle a su gagner ta confiance en un temps record.

“Même si c’est pour une histoire de pleurs devant la Reine des Neiges. J’ai pleuré aussi. Je pleure souvent devant les dessins animés. Ils savent comment s’y prendre. L’histoire, les relations, la musique, tout ça tout ça…” Tu ris légèrement en l’entendant s’emballer avant de se caler un peu plus contre toi. Ce qui t’arrange car elle te tient chaud et tu commences à cailler doucement. “I’m a big baby and not embarassed by that fact.” My baby. Tu la serres doucement contre toi, embrassant ses cheveux. « Me neither… » Tu as pleuré même en regardant The Kissing Booth. T’es vraiment une madeleine. Elle ne t’a jamais vu regarder Romeo & Juliet yet ? Parce que c’est limite quand tu ne pleures pas devant ce film qui est impressionnant. Ce film te touche bien plus que d’autres. T’as des trucs bien plus embarrassant sous le coude. Tu vas pas commencer à faire la compétition mais si c’est ça les trucs gênant pour elle, c’est cute.

Tu entends ton téléphone sonner et tu ne marques aucun mouvement pour sortir de la baignoire. Tu rappelleras. Tu restes à la garder contre toi et quand ton téléphone s’arrête, tu embrasses ses cheveux de nouveau. Tu comptes pas bouger si elle bouge pas. L’avoir dans tes bras, sur toi, nue, c’est clairement un des trucs les plus agréable au monde. Tu as prévu d’être là pour elle de toutes les manières et ça commence par la laisser décider du timing de la journée. Celle ci qui sera forcément plus délicate que les autres à ton avis, car c’est la première du reste de sa vie sans Dan Buckley sur la planète.