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Message(#)[ELIZABETH] ❝ Mascarade(s) EmptyMar 7 Sep 2021 - 1:30


Elizabeth & Jackson
Maybe you don't understand what I'm going through. It's only me, what you got to lose ? Make up your mind, tell me, what are you gonna do ?


Juin 2021

Le costard, l'oreillette, l'arme lovée contre son flanc, Jackson aurait presque l'impression de se rendre au bureau lorsqu'il passe la porte du hall d'entrée. A l'intérieur, pourtant, on ne pourrait trouver plus différent des locaux gouvernementaux que ceux de la chaine ABC. Tout ici est design, épuré, sophistiqué et au goût du jour. Cela lui change, Mills a plutôt l'habitude des couleurs neutres et des portes en bois derrière lesquelles les fonctionnaires fédéraux font tourner les rouages de l'état - en secret.

Lorsque le portique de sécurité se met a sonner, Jax montre son badge et se présente comme étant le nouveau garde du corps de la directrice de la programmation. L'agent de sécurité hésite mais ne s'interpose pas. Probablement a-t-il été informé qu'on tolérerait la présence d'un homme armée dans les couloirs de la chaîne pour le bienêtre d'Elizabeth Warren.

Warren, le nom auquel Jackson se trouve a nouveau confronté tandis que, pour la deuxième fois depuis leurs retrouvailles, il se tient face à la porte du bureau de la brune, la main sur la poignée, immobile. Ici encore, Mills réfléchit. Sa mémoire laborieuse épluche les souvenirs de leurs différentes entrevues et reprend la température des tenants et des aboutissants pesant dans la balance de ce jeu de rôles dans lequel ils se lancent. Qui est-il au juste, et que fait-il ici ? Connor le flic, Mills l'agent ou Jackson le garde du corps ? Court-il après ses souvenirs, après la femme qui les hante ou après les vérités qu'on lui cache ? Son air grave témoigne de ses incertitudes. S'il est bien décidé à aller de l'avant quelque soit le chemin - tout plutôt que de stagner au point mort à tourner en rond comme ce fut le cas au début de sa convalescence ! - Mills n'en reste pas moins persuadé de marcher sur des œufs. Il le sent : chacun de ses pas est un risque de chute dont rien ne lui permet d'estimer la hauteur. Et s'il y perdait plus qu'il n'avait à y gagner ?

STOP. Crochet mental : Mills met K.O. la voix de ses hésitations. Sa seule réponse aux questions qui n'en ont pas c'est l'action. Jax n'est pas homme à se laisser paralyser par le doute.

Il secoue la tête, frappe à la porte et, comme ce fut le cas lors de sa dernière visite, n'attend pas qu'on l'y invite pour entrer. Le jeu reprend, seuls changent les règles et les masques. Inclinant la tête, Jackson salue Elizabeth avec toute la froideur qu'on attend de lui : celle d'un chien de garde prêt à mordre quiconque s'approcherait un peu trop prés de son os.

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Message(#)[ELIZABETH] ❝ Mascarade(s) EmptyMer 22 Sep 2021 - 17:06

Elizabeth observa sa montre. Bientôt, elle ne serait plus seule pour le reste de la journée...Elle avait réussi à convaincre sa hiérarchie d’un potentiel danger pour sa personne tout comme elle avait pu vendre le nom de Jackson comme une référence dans le milieu. Alors qu’en réalité, tout ceci n’était qu’une mascarade pour faire rentrer l’agent fédéral dans les locaux de la ABC afin qu’il mène son enquête. Les supérieurs d'Elizabeth n'avaient pas rechigné ou tenté de l'en empêcher, tant qu'elle était productive, cela leur était égal. Il était même fort probable qu'ils ne se souciaient pas de ce qui pourrait lui arriver. La belle avait ragé intérieurement face à leur indifférence, se promettant d'être plus humaine que cette bande de vieux conservateurs le jour où elle accèderait à ce nouvel étage dans la hiérarchie. Elle paraissait comme une reine de glace mais elle s'efforçait toujours de rester juste et d'être à l'écoute des informations qu'on lui apportait.

Elle ouvrit légèrement sa fenêtre suite à une soudaine envie d'avoir accès à plus d'air. Puis, elle vint de rasseoir sur son siège et elle sentit un frisson la parcourir. Etait-ce du à l'air qui envahissait la pièce ? Ou bien était-ce du à l'arrivée de Jackson qui se profilait ? Ou encore à l'angoisse des découvertes de l'investigation ? Elle avait peut-être un lien malgré elle avec ce qui était arrivé à Jackson et elle ne savait pas jusqu’où tout ceci pouvait aller. C'était peut-être une bonne chose de l'avoir près d'elle pour la tenir en sécurité... Mais, se sentait-elle réellement en sécurité à côté de lui ? D'où provenait le plus grand danger: de cette éventuelle menace ou de lui-même ?

Elle essaya de concentrer son attention sur son écran mais elle pouvait sentir la pression en elle monter. La dernière fois qu’il était venu dans ce bureau, elle avait bien failli céder à ses pulsions. Il avait failli prendre le dessus sur son territoire à elle en franchissant plusieurs barrières. Cet homme-là avait le don de savoir appuyer sur les points sensibles de la femme d'affaires. De toute façon, tous les moments avec lui étaient intenses. Ca, au moins, ça n’avait pas changé, se dit-elle ironiquement en repensant à la toute première fois qu'il avait passé la porte de son bureau... Ce fameux jour où il l'avait retrouvée et où il l'avait convaincue de leur laisser une chance. Elle ferma les yeux et se remémora la scène. Il était si beau et déterminé, elle se rappelait encore des expressions sur son visage. Elle pouvait sentir son odeur, se souvenir du goût qu'avaient ses lèvres lors de ce baiser...Oui, c'était comme si c'était hier...

Elle reprit un contact visuel brusque avec la réalité autour d'elle. Il ne fallait pas qu’elle reste seule avec lui dans cette pièce. Etre à l’extérieur permettrait de conserver une certaine distance, non ? Elle se perdit dans ses pensées à élaborer un plan parfait en reliant les éléments qu’elle devait gérer aujourd’hui: aller jeter un œil à la production d’une nouvelle émission, parler à un présentateur de JT mécontent qui faisait sa diva, vérifier si les emplois du temps de la semaine avaient été distribués, discuter avec les producteurs des résultats d’audience de la veille…

Elle entendit frapper à la porte, cela la sortit de sa bulle mais apparemment pas assez rapidement pour qu’elle réponde puisqu’elle vit la porte s’ouvrir. Mais avant même de découvrir le visage derrière, elle savait déjà que c’était lui. Il n’y avait que lui qui s’était permis l’affront de rentrer sans son autorisation et elle savait qu'il n'avait aucune gêne à recommencer. Jackson pénétra dans la pièce mais il était différent des autres fois où elle l’avait vu…Il était froid, fermé, déterminé. Avait-il mis son armure d’enquêteur ?

« Bonjour »

Elle le regarda droit dans les yeux.

« Je te félicite, tu es à l’heure. Cependant, la prochaine fois, je te prierai d'attendre que je vienne t’ouvrir. »

Voilà qui était déjà énoncé. Le terrain de jeu de la Warren, les règles de la Warren…Pourtant, Jackson s’installa tranquillement dans le siège en face d’elle, toujours fidèle à son impertinence. Comment allait-elle faire pour le dompter celui-là ?

« Ne t’installes pas trop confortablement, je te préviens qu’on va pas mal bouger »

Une partie d'elle sourit ironiquement en se disant que son compteur de pas sur sa montre connectée allait exploser avec la présence de cet étalon autour d'elle. Toujours être en mouvement, ne pas céder à l'envie de se reposer et prendre le risque d'être vulnérable entre quatre murs.


@Jackson Mills
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Message(#)[ELIZABETH] ❝ Mascarade(s) EmptyJeu 23 Sep 2021 - 7:12


Elizabeth & Jackson
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« Je te félicite, tu es à l’heure. Cependant, la prochaine fois, je te prierai d'attendre que je vienne t’ouvrir. »

La part la moins professionnelle de Jackson - la plus fougueuse, pour ne pas la nommer - se retient d'aboyer parodiquement en guise de réponse mais la part de lui la plus disciplinée se contente de guider son corps en silence jusqu'au siège faisant face au bureau de Warren.

L'heure n'est plus au rapport de force mais à la collaboration. Que cette dernière s'avère pénible ou frustrante importe peu en réalité car la détermination de Mills à atteindre les objectifs qu'il s'est fixé en acceptant les conditions de la brune est à son paroxysme. Une fois de plus, son intuition lui dit qu'il est sur la bonne piste, que sa présence aux côtés d'Elizabeth provoquera, d'une manière ou d'une autre, des levées de rideaux sur plusieurs mystères. Lesquels ? Il ne sait pas, mais il est prêt à en payer le prix. Et si cela veut dire la suivre aux quatre coins des locaux de la chaîne et bien ...

- Qu'est-ce qu'on attend ? Interroge-t-il tout en revenant à la position debout, les pieds fermement encrés dans le sol et les épaules si larges sous les coutures de sa veste de costume qu'on le suivrait jusqu'en enfer sans s'inquiéter d'y croiser des âmes peu fréquentables en chemin. La question est brusque mais le ton reste poli. Jackson n'est pas venu se battre, pas non plus réclamer. Il est là pour honorer sa part du marché : la protection. Dans la logique des choses - et parce que Elizabeth s'y est engagée - les souvenirs suivront. Certains plus tenaces que d'autres, bien entendus, mais ça, Mills préfère ne pas y songer ...

Avoir eu à se palucher sous la douche après le départ de Warren le matin du jour ou elle était venue le trouver chez lui pour accepter de l'aider avait suffi à calmer ses ardeurs. Il n'avait plus 15 ans, s'était-il alors fait la remarque, le visage ruisselant d'eau bouillante, le corps vidé de toute tension sexuelle mais l'esprit insatisfait de cet orgasme solitaire. Hors de question de la laisser le tourner en bourrique de la sorte. Mills avait besoin de toute sa lucidité pour mettre en lumière les coins d'ombres cachés dans leurs angles morts et - pour ça - il se devait de faire des choix. Fantasmer sur la brune n'était plus une option envisageable désormais. Il devait rester focus.

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Message(#)[ELIZABETH] ❝ Mascarade(s) EmptyDim 21 Nov 2021 - 18:51

- Qu'est-ce qu'on attend ?

La question était brusque mais pertinente, quoique encore un peu arrogante mais elle commençait à comprendre que c’était malgré lui cette impertinence qu’il dégageait.

« Que je sois prête »

Elle aimait lui rappeler qu’elle tenait les rennes, qu’elle prenait les décisions, qu’ici, c’était son monde à elle. Elle regarda une dernière fois ses e-mails sur son écran d’ordinateur. C’était en réalité pour marquer le propos qu’elle venait de tenir, qu’il devait se plier à ses actions car elle avait déjà géré ce qu'elle devait faire. Quoique, il restait toujours un ou deux mails à traiter dans ce boulot de sollicitations constantes. Mais elle avait sans doute pris son temps afin de mettre de l’ordre dans sa tête…Etait-elle prête à se promener dans les locaux avec Jackson à ses bras ? Exhibant ainsi une certaine proximité avec ce faux garde du corps ? Car il était certain qu’il allait rester très proche d’elle pour rester crédible...Mais Elizabeth était fatiguée de penser à tout. Et la seule façon de le savoir c’était bien de se lancer. Elle mit donc son ordinateur en veille, déterminée.

« On y va maintenant »

Pas besoin de dire plus. Elle attrapa sa veste et son sac. Jackson était prêt à intervenir, fièrement disposé sur ses deux pieds. Il était beau dans cette démonstration de force. Elizabeth avait toujours aimé les hommes aux forts caractères, qui n'avaient pas peur de se montrer tels qu'ils sont.

« Je me permets de te faire sortir d’abord pour vérifier la sécurité aux abords de mon bureau pendant que je ferme ma porte »

Même si la description de la marche à suivre était logique, elle n’avait pas pu s’empêcher de dicter des ordres de façon détournée à Jackson. Elle aussi savait faire preuve d’impertinence. Elle put quasiment l’apercevoir serrer des dents mais s’exécuter. Elle fit de même. Elle s’adressa à son assistante avant qu’ils partent dans leur tournée de matinée.

Après avoir reçu un nombre de plaintes incalculables, recadré une panoplie d’employés et avoir pris un tas de notes, il était plus que temps de se poser. Mine de rien, cela avait été éprouvant de recevoir tout ça d’un coup. Le parcours matinal avait été rude pour la directrice, très demandée à chaque couloir, à chaque recoin. En temps normal, il lui arrivait régulièrement de sauter sa pause déjeuner et là, avec la présence de Jackson, elle avait une raison supplémentaire de ne pas se poser quelque part seule avec lui mais…la fatigue était plus forte. Elle avait foncièrement besoin de souffler et elle espérait que Jackson n’en rajoute pas une couche sur tout ce qu’elle devait gérer. Mais pouvait-il être conciliant ? Parfois il semblait que oui et parfois, il semblait que non.

Elizabeth avait envoyé un message à son assistante pour aller lui chercher son restaurant asiatique préféré à emporter, en faisant attention à prendre de tout pour que Jackson puisse aussi trouver son bonheur. Elle n’avait pas eu la force de lui demander ce qu’il voulait ou même de lui dire qu'ils allaient se poser. Et elle ne savait pas si elle allait réellement aller au bout de s’isoler avec lui. Car le seul endroit où elle pouvait être tranquille, c’était bien son bureau. Et les souvenirs abondaient dans cette pièce. Mais tant pis, qu’importe, il fallait absolument qu’elle récupère de l’air…Car c'était bien un sentiment d'étouffement qui l'envahissait en cet instant.

Ils se dirigèrent avec Jackson vers le bureau de la femme d’affaires, il ne posa aucune question. En arrivant devant, l’assistante d’Elizabeth lui apporta les poches remplies de nourriture. La belle ouvrit la porte et invita Jackson à rentrer également en se décalant, pour ensuite refermer la porte. Elle déposa juste les sacs plastiques avec les contenants du restaurant au sol et elle ne put s’empêcher de lâcher un soupir de soulagement. Elle aimait sincèrement son travail mais parfois, il était vraiment usant. Elle était encore face à la porte, les yeux fermés, laissant ses poumons se remplir et son coeur commencer à battre moins rapidement. Le calme était revigorant. Mais très vite, la vie lui rappela qu'elle n'était pas seule...


@Jackson Mills
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Message(#)[ELIZABETH] ❝ Mascarade(s) EmptyLun 22 Nov 2021 - 3:06


Elizabeth & Jackson
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Qu'elle soit prête.
Jackson se retient de rouler des yeux. Il a bien compris qu'Elizabeth était tout l'inverse de lui, qu'elle préférait prendre son temps, ne surtout pas se précipiter et tergiverser avant d'agir. S'il intègre l'information pour ce qu'elle est - une contrainte avec laquelle il se doit de composer - Jax peine toutefois à la comprendre. Est-il le seul à ressentir l'urgence d'avancer dans leur enquête ? De manière plus générale, Warren n'est-elle pas désireuse d'en apprendre d'avantage sur tout ce qu'il leur reste à découvrir et à redécouvrir en partageant leurs réminiscences ? Il en est pourtant certain : la belle tient autant que lui à lever le mystère sur les circonstances de son départ précipité et sur les causes de son amnésie ... mais les rapports de force étant ce qu'ils sont et les égos laissant la part belle aux enfantillages, la matinée se profile sous des hospices bien moins réjouissants que ce qu'ils auraient pu être en d'autres circonstances. Lorsqu'elle lui dit d'aller vérifier le périmètre de sécurité du bureau, Jax ferme sa gueule et s'exécute. Il sait dors et déjà que le sac de frappe aura des allures de directrice de la programmation, ce soir, lors de son entraînement quotidien.

Les heures passent à une vitesse peu commune au sein des locaux de la ABC. D'une main solidement plaquée contre son torse, Jackson stoppe nette l'arrivée précipitée d'un employé venu confronter sa protégée ; l'instant d'après il regarde sa montre et réalise qu'il est déjà midi. Entre les inspections de tournages, les complaintes incessantes du personnel et les discutions de dernière minute l'ayant obligé à faire le pied de grue devant de nombreuses portes fermées, Mills n'a pas vu la matinée défiler. Il ne garde au creux de l'estomac qu'une faim naissante et la saveur amère d'un constat désolant : Warren est une proie plus facile d'accès qu'il ne se l'était imaginée. La proximité et les contacts directs entre la directrice de la programmation et les différents collaborateurs de la chaîne exigera de lui une attention sans failles et des réflexes irréprochables si les choses venaient à mal tourner.

Mais, pour l'instant, les voilà de retour dans l'espace sécuritaire du bureau d'Elizabeth où plane une délicieuse odeur de mets asiatiques. Les effluves émanent des sacs laissés au sol par la brune dont les épaules tombantes trahissent la fatigue. Debout dans son dos, Jackson l'observe se recentrer sur elle-même. S'imaginer une vie dont chaque journée serait rythmée sur le même papier à musique que ce matin lui donne froid dans le dos. S'il a pour habitude de ne pas compter ses heures et de s'investir plus que de raison dans son travail d'agent fédéral, Mills n'en reste pas moins chanceux. Du moins c'est la réflexion qu'il se fait en récupérant les sacs pour les poser sur le bureau. L'avantage principal de son job réside dans l'action, la réaction, l'improvisation et si les problématiques auxquels il se trouve parfois confronté ont plus de chances d'être périlleuses, au moins ont-elles le bon goût de ne pas lui casser les couilles à longueur de journée en exigeant de lui qu'il règle les difficultés des autres. Une mère que ses enfants épuisent, voilà ce à quoi il pense en regardant Warren revenir prendre place sur son siège directorial.

Sans un mot, Mills entreprend de déballer la nourriture et de distribuer les baguettes. Il respecte le silence que tous deux sont en droit d'apprécier le temps d'une pause déjeuner avant de retourner dans la spirale infernale de la gestion de crise permanente dont semble être fait le gagne pain d'Elizabeth. Galant, il ouvre les plats et les place face à la brune pour lui donner le choix. Son estomac à lui se satisfait d'absolument tout, il ne sera pas regardant. Enfin, Jax reprend sa place dans le fauteuil des invités, celui-là même sur lequel il était venu poser ses fesses plusieurs semaines auparavant. Le whisky, les 5 minutes pour convaincre, l'argumentaire et les promesses torrides, il s'en souvient parfaitement mais les garde pour lui tandis que son regard perçant détaille la belle sans même ciller. La hauteur des rempares depuis lesquels il l'appréhende est sans limites mais des échelles existent, bien cachées, et Mills se risque à en laisser une à portée de main. Sans ça, il sait d'avance que leur collaboration ne pourrait mener nul part :

-  Je te pensais plus cuisine italienne qu'asiatique.

Neutre. Le genre de conversation qui n'hérisse le poil de personne. Un drapeau blanc pour lui prouver qu'il sait aussi ne pas saisir toutes les occasions de lui courir sur le haricot, surtout quand elle semble avoir eu sa dose de contrariétés pour la matinée. Et puis Jax ne sait pas pourquoi mais cette affirmation est fermement encrée en lui. Peut-être ont-ils partagé des mets italiens dans le passé ? Increvable, le hamster de sa mémoire reprend ses tours de roues en arrière plan. Il doit bien y avoir un souvenir qui se cache derrière cette intime conviction.

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Message(#)[ELIZABETH] ❝ Mascarade(s) EmptyMer 1 Déc 2021 - 17:59

Sans un mot, elle alla s’installer sur son siège. Elle n’avait pas la force de croiser son regard dur et rempli de jugement. En tous cas, c’est ce qu’elle supposait qu’elle y croiserait. Elle l’entendit déballer la nourriture des sacs et emballages. L’odeur alléchante ne tarda pas à envahir l’air, adoucissant l’ambiance. Jackson s’assit sur le siège en face d’elle, celui des invités, laissant sous-entendre qu’il lui donnait le lead pour choisir ce qui viendrait remplir son ventre. Ce dernier commençait d’ailleurs réellement à faire des siennes. Il était plus que temps de se revigorer.

- Je te pensais plus cuisine italienne qu'asiatique.

Elizabeth fut surprise par cette rupture du silence. Elle était ailleurs dans sa tête. Où ? Elle-même ne le savait pas. Mais ce brusque retour à la réalité la fit très légèrement sursauter. C’en était presque du domaine de l’imperceptible. Elle prit le temps de se ré-ancrer dans la situation présente. Les connexions neuronales se firent et elle réalisa soudain ce que Jackson venait de lui dire.

« Je crois que depuis environ un an je n’arrive plus à en avaler »

Il n’y avait pas que la nourriture italienne qu’elle ne digérait pas  d’ailleurs…Mais elle ne voulait pas être amère, juste amener un constat.

« C’est marrant que tu te rappelles de ça. Tu penses que ta mémoire commence à revenir ? »

Car c’était le genre d’information que Connor pouvait détenir, pas Jackson. Sauf s’il avait fait une enquête très approfondie sur elle. Ce qui en soit était aussi tout à fait possible vu la bête enragée et déterminée en face d’elle. Mais peu importait comment il avait obtenu l’information, elle voulait l’encourager dans la démarche de reconnecter avec ses souvenirs. Après tout elle était aussi là pour ça non ? Elle décida donc de développer.

« On devait commencer officiellement notre histoire dans un de mes restaurants italiens préférés. On avait énormément ri par sms à ce sujet-là. Tu m’avais taquinée sur mon engouement soudain à vouloir se revoir. Parce que juste avant cela avait pris plusieurs semaines avant de se retrouver après notre première rencontre. »

Elle prit son temps pour raconter, cela ne restait pas évident pour elle à revivre, même si ce n’était qu’à travers des mots.

« J’avais choisi ce restaurant parce que quand j’étais enfant, mes parents m’y avaient amenée pour partager un repas avec des amis qu’ils n’avaient pas vu depuis longtemps mais qui venaient aménager dans le coin. Ces amis avaient un fils dont je suis tombée amoureuse. C’était la première fois que mes yeux pétillaient pour un garçon. Ca a été mon amoureux pendant longtemps avant qu’il ne déménage avec ses parents. Mais on avait passé de très bons moments ensemble. »

Elle eut une pensée affectueuse pour ce garçon qu’elle n’avait jamais revu.

« Alors je me disais que c’était un endroit symbolique pour commencer une autre belle histoire »

Elle avala sa salive, réalisant soudainement la profondeur qu’elle était en train de montrer.

« Je t’ai…enfin j’ai attendu Connor toute la soirée. Je ne voulais pas cesser d'y croire. Mais l'humiliation devenait insupportable alors j'ai fini par partir du restaurant et rentrer chez moi »

Elle s'était reprit car elle avait réalisé qu’il n’y avait pas Connor face à elle mais bel et bien Jackson.

« Et c’est ce soir-là qu’en rentrant j’ai trouvé la lettre d’adieu »

Elle la connaissait par cœur cette lettre. Elle l’avait lue et relue. Elle avait voulu la brûler, la déchirer, la faire disparaitre. Mais elle n’en avait jamais eu la force.

Elizabeth choisit un plat et le plaça face à elle. Il fallait qu’elle se mette en mouvement ou sinon l’émotion menaçait de la submerger. Mais elle ne s’en voulait pas d’avoir lâché un peu de mou sur ses barrières car elle comprenait pourquoi elle l’avait fait. Elle voulait qu’il comprenne sa peine sans pour autant lui reprocher. Elle n’avait de toute façon pas la force pour exprimer sa frustration. Et à quoi bon, face à un homme qui ne souvenait pas ? La donne serait différente à partir du moment où il aurait accès aux mêmes armes qu’elle…


@Jackson Mills
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Message(#)[ELIZABETH] ❝ Mascarade(s) EmptySam 4 Déc 2021 - 3:04


Elizabeth & Jackson
Maybe you don't understand what I'm going through. It's only me, what you got to lose ? Make up your mind, tell me, what are you gonna do ?


« C’est marrant que tu te rappelles de ça. Tu penses que ta mémoire commence à revenir ? » Pour toute réponse, Jackson hausse les épaules en signe d'incertitude. Pour s'occuper les mains, il attrape une paire de baguettes et la cale convenablement entre ses doigts, prêt à dévorer les plats encore fumants. Cela le chagrine d'avoir à l'avouer, mais il est incapable d'identifier la source de cette intuition concernant la cuisine italienne. Probablement que des raisons valables de penser cela existent, cachée quelque part dans son subconscient, mais il lui est impossible d'avoir une vision éclairée de l'ensemble. Frustré, Mills a la détestable impression d'être un aveugle post-traumatique capable de toucher, de sentir et de goûter, mais pas de voir. Depuis son accident, ses perceptions ne sont faites que de moitiés d'informations et l'écran de ses souvenirs n'a de cesse de diffuser de la neige. Exaspérant.

« On devait commencer officiellement notre histoire dans un de mes restaurants italiens préférés ... » Interpelé par l'aveu d'Elizabeth, l'agent se fige et garde le silence. Les oreilles grandes ouvertes, il focalise son attention sur les détails de l'histoire que la brune accepte de lui conter. Au fil des mots, il s'essaye à imaginer le lieu, deviner la musique ambiante et visualiser ce à quoi pouvait bien ressembler Warren lorsqu'elle était enfant. A l'évocation de l'humiliation qu'elle avait vécu en l'attendant toute la soirée, Mills fronce les sourcils. Il perçoit sans mal la différence qu'Elizabeth fait entre son identité de couverture et l'homme qu'il est réellement, mais la limite est beaucoup plus flou dans son esprit à lui. Depuis son réveil dans cette grande chambre blanche, sur son lit d'hôpital, Jackson ne cesse de recoller les morceaux de son existence mais différencier les pièces du puzzle appartenant à Connor de celles appartenant à sa véritable identité s'avère compliqué. S'il lui est difficile de se sentir coupable d'une crasse qu'il ne se souvient plus avoir commise, Jax n'en reste pas moins conscient de la blessure causée à son interlocutrice et des conséquences probablement douloureuses pour son équilibre personnel. « Et c’est ce soir-là qu’en rentrant j’ai trouvé la lettre d’adieu. »

L'information tombe comme un couperet, rendant interdite l'expression jusqu'alors concernée du visage de Jackson. Pourquoi Eli ne lui avait-elle pas parlé de cette lettre plus tôt ? Probablement parce qu'elle ne lui faisait pas confiance ; ce qui avait le mérite d'être à la fois logique et désolant compte tenu du fait que tous les indices à leur disposition convergeaient vers la même conclusion : s'ils voulaient tirer le fin mot de toute cette histoire, ce serait l'un avec l'autre et non l'un contre l'autre qu'ils y parviendraient. Un nouveau silence accompagne le laps de temps durant lequel le garde du corps observe Warren choisir son plat et commencer son repas. De son côté, la faim est devenue secondaire. L'image de cette lettre écrite de sa propre main nourrit sa curiosité plus que n'importe quelles nouilles sautées. Pourtant, Mills se contient. Il sait que son impulsivité est à la fois sa plus grande force et sa pire faiblesse, qu'elle lui permet de réaliser des coups de maître tout comme elle peut le précipiter sur la pente la plus glissante qui soit s'il ne prend pas garde de jauger la pédale de frein.

Patiemment, armé d'une volonté que seule sa détermination à aller de l'avant peut engendrer, l'agent se force à y mettre les formes car son instinct lui dit qu'exiger n'est pas la bonne attitude à adopter : « Tu accepterais que je la lise ? » Qu'avait-il bien pu écrire comme excuse(s) pour justifier sa disparition ? Dans quel état d'âme se trouvait-il au moment de quitter Brisbane pour Sydney ? Bond, qui avait accepté de témoigner à propos du départ précipité de leur équipe dans la course au suspect, lui avait expliqué que tout s'était organisé en à peine quelques heures, que Widow avait exigé d'eux qu'ils sautent dans le premier avion disponible et que les nouveaux ordres de mission ne leur avaient été communiqués qu'une fois dans les airs. S'il s'en tenait à cette version, Mills ne pouvait qu'imaginer l'état d'incertitude dans lequel il se trouvait au moment d'écrire à Elizabeth. Qu'est ce qu'on dit à une femme que l'on quitte sans savoir ou l'on va ? « Je pense que ça m'aiderait à comprendre ... » Ajoute-t-il, le regard intense et lourd de sens. Se comprendre lui, évidemment, mais aussi la comprendre elle et, plus important peut-être, les comprends eux. Ce '' nous '' dont elle lui parle depuis leurs retrouvailles sans qu'il soit capable de lui affirmer s'il n'avait jamais existé que dans ses mensonges professionnels ... ou dans sa réalité d'homme avant d'être un agent gouvernemental.

Jax reste fidèle à lui-même en ne s'étalant ni en remerciements mielleux, ni en plates excuses que seules la politesse pourrait justifier. Sa sincérité, il l'affiche dans l'effort qu'il met à se souvenir et dans les risques qu'il accepte de prendre pour cela. Car s'il est probablement douloureux pour Eli de lui raconter cette partie de l'histoire, Mills se doute qu'exposer son cerveau à des mots hantés des circonstances ayant précédé son accident ne sera pas une partie de plaisir non plus. Il n'a pas oublié le souvenir du dojo et du mal de crâne à vous assommer un cheval qui lui était tombé sur le coin de la gueule au moment de toucher pour la première fois la peau de la jeune femme. Quel sera le prix à payer pour s'imprégner du contenu de la lettre ? Avoir mal me lui fait pas peur. Être déçu de lui-même, en revanche ... cela l'effraie un peu plus.

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Dernière édition par Jackson Mills le Jeu 1 Sep 2022 - 3:30, édité 1 fois
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Message(#)[ELIZABETH] ❝ Mascarade(s) EmptySam 11 Déc 2021 - 1:37

Elle n’avait pas pu le regarder en racontant cette anecdote. Etait-ce par peur de constater ce qu’elle trouverait dans son regard ? Sans doute. Car si elle n’y voyait ni compassion, ni culpabilité, cela l’énerverait sans doute et en cet instant, elle avait déjà son lot de sujets agaçants pour la journée entière. Et puis, une autre partie d’elle se sentait encore humiliée, que son ego le veuille ou non. Comment avait-elle être pu aussi naïve ? On ne la reprendrait pas à deux fois, c’était certain…Et l’évocation de la lettre était un rappel. Mais la belle n’avait pas réalisé qu’elle n’avait jamais mentionné ce vulgaire bout de papier rempli de faux semblants.

« Tu accepterais que je la lise ? »

Le ton était aimable, voire même trop. Il était évident qu’il faisait un effort pour arriver à ses fins. Elizabeth n’était pas sûre de lui faire encore suffisamment confiance. Même si ces quelques mots-là n’avaient plus d’importance à ses yeux (mais peut-être pas à son cœur…), la lettre restait très intime.

« Je pense que ça m'aiderait à comprendre ... »

Evidemment. Et elle pouvait tout à fait l’entendre. Le comprendre était une toute autre affaire. Elle pouvait seulement imaginer ce que Jackson ressentait. Cela devait être déroutant de ne plus avoir de souvenirs sur toute une période d’une vie. Elizabeth était du genre à tout retenir, à se rappeler d’un tas de détails. Elle n’avait d’ailleurs jamais aimé l’effet de l’alcool sur la mémoire. Elle préférait garder le contrôle sur tout…Mais malheureusement, la volonté de lâcher-prise avait été quelques fois dans son parcours au dessus de la raison quant à la quantité d’alcool ingurgitée. Mais elle avait toujours réussi à recoller les morceaux en faisant sa propre enquête. C’est d’ailleurs ce qu’essayait de faire Jackson, mais à un plus grand niveau. Et elle avait accepté de l’aider après tout.

« Je vais y réfléchir »

Elle se demanda soudain comment ils en étaient arrivés là, à cette scène. Elle eu un flash du choc qu’elle avait ressenti en le voyant au Starbucks, puis de quand elle avait été le retrouver au dojo. Tout avait été si rapide, si intense…Comme ça l’était avec Connor. Au final, il y avait déjà au moins ça en commun entre ces deux hommes. Ca et l’indéniable attirance qui traversait sans cesse leurs corps au moindre contact, évidemment.

Elizabeth prit une bouchée de son repas. C’était rassasiant et un vrai délice pour l’estomac mais aussi pour l’âme. Elle ne voulait pas décourager Jackson dans son entreprise. Elle décida donc de fournir un effort et elle rajouta.

« Laisse moi un peu de temps et je vais y arriver »

Il n’y avait pas besoin d’en dire plus sur la difficulté qui l’animait quant à ouvrir sa sphère intime à l’agent fédéral. Qu’allait-il faire de cette arme ? Car même si elle s’en voulait détacher le plus possible, il restait tout de même une possibilité qu’il puisse la blesser avec et était-elle prête à prendre le risque ?


@Jackson Mills
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Message(#)[ELIZABETH] ❝ Mascarade(s) EmptySam 11 Déc 2021 - 20:06


Elizabeth & Jackson
Maybe you don't understand what I'm going through. It's only me, what you got to lose ? Make up your mind, tell me, what are you gonna do ?


« Je vais y réfléchir »

Mills acquiesce silencieusement. Plus que la seule attitude d'Elizabeth, c'est toute cette histoire de chasse aux fantômes qui l'oblige à travailler sur lui, à accepter qu'attendre n'est pas une option mais plutôt une fatalité. Chaque fois que la frustration de ne pas avoir ce qu'il veut aussi rapidement qu'il le souhaiterait se manifeste, Jax s'efforce de serrer les dents à défaut de tout casser autour de lui. Et ça le tue, évidemment, car tout aussi grand et fort qu'il puisse être, son corps n'est pas fait pour contenir autant de colère. Raison pour laquelle Jackson n'en finit plus de se battre contre ses punchingballs ou d'user la semelle de ses chaussures de courses. Le sentiment d'injustice est tel qu'il l'empêche de parler et l'enferme dans une cage dont il à l'impression d'être le seul à voir les barreaux. Un fauve, voilà ce qu'il est et l'envie le démange de se casser les crocs sur le métal carcéral que la bien séance lui impose mais sa force mentale tient bon. Tout du moins jusqu'à présent.

Lorsque Warren ajoute avoir besoin d'un peu de temps pour y arriver, il se contente de piocher un plat au hasard et de fermer sa gueule. Accepter qu'elle aie des besoins et son mot à dire dans la façon dont leur collaboration doit se mener est une chose. Feinter que cela ne l'affecte pas et sourire cordialement en est une autre. Le visage fermé, Jackson tait les complaintes de cette voix à l'intérieur de sa tête qui affirme qu'une lettre écrite de sa propre main est une preuve lui appartenant et lui revenant de droit, sans conditions ni négociations. Solide dans sa lutte contre lui-même, il avale sans en sentir le goût les mets encore fumants et se répète en boucle que tout but nécessite des sacrifices, ce qui lui permet de venir à bout de la pause repas sans éclabousser Elizabeth de ses humeurs massacrantes.

Quand vient l'heure de repartir travailler, chacun reprend son rôle. Jackson est une ombre qui n'existe que pour s'interposer lorsqu'un interlocuteur de la brune lui semble suspect. La directrice de la programmation, quant à elle, mène son monde à la baguette. En fin de journée, Mills articule un « bonne nuit » protocolaire avant de retourner à sa voiture. A peine le moteur s'allume-t-il qu'un RAP saturé en basses et paroles agressives se met à faire vibrer l'habitacle, permettant probablement à Warren, encore présente sur le parking, de comprendre que le calme apparent de l'agent Mills n'est qu'une fois de plus que l'illusion de l'eau qui dort.

Ce soir là, Jackson ne quitte le dojo que tard dans la nuit, lessivé. Il sait que des cernes kilométriques habilleront son visage lorsqu'il retrouvera sa place aux côtés de Warren pour une nouvelle session de garde rapprochée. Au moment de prendre sa douche, une fois rentré chez lui, il ne peut s'empêcher de faire le point sur cette première journée. Il n'a certes plus envie de se palucher, mais l'impression d'avoir perdu au change est pesante. Des deux frustrations, il préférait celle de la tension sexuelle à celle de l'attente indéterminée.

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