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 (evelyn) i wrote a song to be my lullaby

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Message(#)(evelyn) i wrote a song to be my lullaby EmptyMer 8 Sep 2021 - 20:59

Le Brisbane Festival ne dure que trois semaines. La présence des équipements est éphémère, celle des sportifs l’est tout autant et l’attention du public l’est plus encore. Durant cette période, Rhett devrait passer tout son temps près des infrastructures construites pour l’occasion, il devrait animer une émission sportive, il devrait faire des milliers si ce ne sont des millions de choses. Tout, sauf être convié à un gala. Là n’est pas sa place. Les cravates l’étouffent, ils se sent mal à l’aise dans les pantalons des costumes. Pire encore, il se sent surtout stupide. Sa place est sur les terrains (ou en tout cas, sa place y a longtemps été), avec de la terre sur le visage quand ce ne sont pas quelques gouttes de sang. Quoi qu’il en soit et peu importe à quel point les choses ont changées, c’est en ce genre de lieu qu’il s’est toujours senti le plus mal à l’aise. Au milieu des sourires qu’il ne sait pas feindre et des courbettes qu’il esquisse à peine, il a l’impression d’étouffer. Pourtant, il est bien peu souvent capable de refuser une invitation, se persuadant qu’il ne devrait pas avoir de mal à prendre sur lui durant quelques heures si cela peut aider les orphelins du Cambodge, les singes d’Amazonie ou Dieu sait quelle belle organisation encore. Rhett ne se moque pas de tous ces gens qui veulent sauver le monde entier, après tout c’est une occupation plus que louable et il y contribue à son niveau, usant son sourire et quelques liasses de dollars. C’est ainsi qu’il s’assure d’être de nouveau invité au prochain événement et de le détester par avance : il n’apprend jamais de ses erreurs, le bougre.

Une coupe de champagne à la main, c’est là sa meilleure arme pour se fondre dans la masse. Sa faible boiterie passe inaperçue dans la masse compacte, regroupée près de l’estrade pour entendre le discours (de qui ?) (qui est ce qu’ils veulent sauver, ici, déjà ?). Rhett est perdu, le mois est fatigant pour lui et il a perdu ce rythme de vie depuis bien longtemps. Seul son sourire d’apparence tend encore à le sauver, et il le sauvegarde même au moment de tourner talons et fuir le discours. Il veut bien faire des efforts et il en fait effectivement de nombreux, mais s’infliger un concours d’éloquence est trop lui demander. S’ils pouvaient au moins lui offrir une bonne bière fraîche, il y a fort à parier qu’il donnerait davantage de dollars.

Il doit se faire fureur pour ne pas brusquer les autres convives au moment de se frayer un chemin vers l’extérieur et user de coups de coudes et d’épaules. Rhett aurait été honoré d’en plaquer certains, à en juger par le regard noir qu’ils lui ont adressé. Fort heureusement pour eux, il est un homme de raison et un tel geste aurait justement tout de contraire. Plus vite il se retrouvera à l’extérieur et mieux il se sentira, capable de s’adosser à la première barrière venue et ainsi agir comme s’il n’y avait rien de plus normal. Son premier réflexe est pourtant celui de vider le contenu de sa coupe dans le pot de fleurs à ses côtés, énième preuve de son manque de main verte. Le pire, c’est qu’il est sûrement fier de son geste. “Oh.Oh est agrémenté de gros yeux d’enfant pris sur le fait et d’une main immobilisée en l’air, comme s’il allait parvenir à cacher son méfait de cette manière. Se rendant compte de la stupidité de la situation et sous le regard de l’inconnue qu’il n’avait évidemment pas vu, Rhett ne peut que laisser échapper un rire amusé. “J’espère que le gala n’est pas en l’honneur des plantes de jardin.” Tout comme il espère que l’inconnue aura un minimum de sens de l’humour, sinon il pourra être considéré comme un homme mort et une horrible personne à la fois - certains ne rigolent vraiment pas avec les plantes vertes. “Je jure que je donne beaucoup d’amour au cactus de ma terrasse.” Et c’est vrai, même s’il ne précise pas que le cactus en question doit être racheté toutes les trois semaines au magasin du coin parce qu’il n’a de cesse de mourir. “Je ne dis rien si vous ne dîtes rien non plus.” Ce sont des menaces de bas étage, proférées derrière un sourire et un amusement non feint. Aucun des deux ne devrait se tenir sur le balcon du lieu de réception, surtout pas alors que le discours du maître des lieux et de l’organisateur du gala est supposé être le moment le plus attendu. “Vous m’avez l’air trop jeune et en trop bonne santé pour avoir manqué les dix-sept annonces du discours.” Ils fuient, pour une raison ou pour une autre, et Rhett ne lui demandera pas les siennes. Pas pour le moment encore. Il repose la coupe dans la terre tout en se promettant de ne pas l’oublier là, quand bien même rien n’est moins sûr.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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(evelyn) i wrote a song to be my lullaby FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
(evelyn) i wrote a song to be my lullaby A002ab6516daf195ce508d492d2cca1e262aa4cc
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
(evelyn) i wrote a song to be my lullaby C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
(evelyn) i wrote a song to be my lullaby Tumblr_inline_pdyrgdMvRV1uyanoc_250
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(evelyn) i wrote a song to be my lullaby EmptyMar 14 Sep 2021 - 10:25


≈ ≈ ≈
{i wrote a song to be my lullaby}
crédits gif & code fiche/ (littleredtales & malibu) ✰ w/ @Rhett Hartfield

Evelyn se demandait ce qu’elle faisait ici. Mais ce n’était qu’une question rhétorique puisque dans le fond, elle savait parfaitement ce qui l’avait amenée à participer au énième gala organisé par elle ne savait qui, pour elle ne savait quoi. Est-ce que ça faisait d’elle quelqu’un d’horrible que de ne pas avoir pris le temps de se rancarder sur la cause à défendre avant de se montrer ? Sans doute un peu, et elle l’était encore plus d’y avoir répondu présente pour une seule et unique raison : sa mère, encore et toujours. Elle ne comprenait pas comment, après de nombreuses années à vouloir se départir de son autorité, ayant même quitter le pays pour pouvoir se construire, elle avait fini par se laisser impressionner par la manière savante qu’elle avait de la faire obéir au doigt et à l’oeil. Un bon thérapeute aurait mis en exergue son besoin compulsif de rentrer dans les grâces d’une femme qui l’avait humiliée plus qu’à son tour, tandis qu’elle était devenue une femme accomplie qui avait pourtant su se construire sans elle et sa fâcheuse tendance à la faire entrer dans le carcan étouffant d’une lignée de pouliches aux ambitions calquées sur celles de leur génitrice. L’endroit n’était pas à l’introspection, il était à la fanfaronnade et à la fausse commisération, deux disciplines dans lesquelles elle n’excellait pas, et qu’elle préférait laisser à ceux qui se gargarisaient avec leur fortune avant de la recracher au visage des nécessiteux.
Elle détestait ce genre de réceptions, elle détestait être capable de faire illusion dans son élégante robe noire, elle détestait s’attirer les regards sous le prétexte que sa réputation la précédait ; elle était une attraction à part entière, une cause à en devenir si elle devait se fier aux rumeurs qui courraient sur son compte et qu’elle avait appris à fuir au fil du temps. C’était pour cette raison qu’elle s’était vite échappée de la grande salle, délaissant les invectives mielleuses des mécènes de La Fondation Pearson pour mieux reprendre une goulée du monde réel. Le balcon était assez éloigné du reste de la masse uniforme de bourgeois de laquelle elle s’était échappée, aussi y trouva-t-elle refuge après quelques longues minutes d’exploration. Le ciel était étoilé, la température était fraîche, mais pas assez pour la convaincre de revenir sur ses pas pour de nouveau se jeter dans la cage aux lions. Elle n’apprenait jamais de ses erreurs non plus, Evelyn. Elle était consciente qu’accepter d’accompagner sa famille à ce genre de petites sauteries pesaient sur son son âme comme des regrets trop nombreux, mais sans doute était-t-elle trop utopiste pour songer à l’éventualité qu’un jour où l’autre, elle trouverait du plaisir à se pavaner avec le poids d’une pseudo-souveraineté sur ses frêles épaules. Kai s’en retournerait dans sa tombe, de la voir plonger dans les abîmes sous le prétexte qu’elle avait besoin de l’influence de sa mère pour préserver le peu de dignité qui lui restait depuis son histoire avec Owen. Cette pensée dirigée vers son père, elle la paya chère car elle lui serra le coeur et la força à le soulager en prenant une profonde inspiration.
Elle en était au moment de l’année où absolument tout le ramenait aux souvenirs qu’elle avait de lui, et les célébrations récentes à propos de la sélection de Brisbane pour accueillir les Jeux Olympiques de 2032 la plongeait dans une dimension où elle l’imaginait porteur de la si précieuse flamme. Et elle la contempla un instant, cette étendue de et si qui démarra au quart de tour dans son esprit pendant qu’elle remuait pour mieux s’accouder au bord du balcon. Ce n’était pas une position de grande dame, plutôt celle d’une adolescente qui la fustigerait sans doute d’avoir cédé si vite à la facilité. Son menton posé dans le creux de sa main, elle fronça peu à peu les sourcils, faisant le point sur l’alignement des étoiles sur qui elle jeta un oeil lointain. Quelques secondes, et puis elle tourna brièvement la tête sans y songer quand un homme entra dans son champ de vision et qu’il fit éclater le mirage dans lequel elle s’était enfoncée par appât d’un réconfort qu’elle ne trouvait jamais vraiment.

Le rire qu’elle laissa filer, il lui permit de se raccrocher à une réalité qui ne lui avait jamais plu, dans laquelle son père n’était pas là et qui était devenue sa vie depuis près de 30 ans déjà. Peu importe. Elle se redressa élégamment "Je n’en doute pas." Si cet homme gratifiait ses cactus du grand cru de champagne qu’il venait de déverser dans le pot de fleurs en question, elle n’en doutait pas effectivement. Elle chassa une longue mèche de cheveux pour la coincer derrière son oreille, et enfin leva les mains devant elle pour s’avouer vaincue face à la fausse menace de son compagnon de fuite "Promis. Je saurais garder le secret jusque dans ma tombe." lui assura-t-elle en prenait les étoiles comme témoins avant de poser pour de bon son regard sur lui et de pencher la tête pour mieux accueillir ce qu’il lui disait, et à quoi elle répondit en laissant le creux de ses reins reposer contre le bord du balcon qu’elle venait de quitter "Il en était moins une pour vous si on considère l’air hagard que vous avez. J’ai une question à vous poser…" Elle croisa les bras sur sa poitrine, autant pour entretenir la mine malicieuse qu’elle venait d’emprunter, que pour se prémunir de la température qui venait de baisser d’un degré et qui fit réagir sa peau "Il est pour quelle cause, ce gala ?" lui demanda-t-elle avant de lâcher en différé un nouveau et très léger rire — qu’elle fit s’amenuiser quand, pointant d’un index surplombé d’une nuance de bordeaux foncé, le pot de fleurs qu’il avait saucé de champagne, elle lui révéla dans un murmure prononcé à distance "Pour votre information, elles sont fausses." Les fleurs. Du plastique. Rien de moins. Mais comme tout ici, elles faisaient fièrement illusion.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



    (evelyn) i wrote a song to be my lullaby 104643470:



Dernière édition par Evelyn Pearson le Mar 21 Sep 2021 - 11:24, édité 2 fois
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Message(#)(evelyn) i wrote a song to be my lullaby EmptyVen 17 Sep 2021 - 18:22

Quand il n’est pas occupé à détester son corps vieillissant et l’étant déjà bien trop selon les critères du monde du sport, Rhett déteste l’attitude adolescente qu’il a tendance à adopter en toutes situations, celle là même qui consiste à rire d’un rien et prier silencieusement pour que ses actes soient sans conséquences. Celui de verser son champagne dans le pot à fleurs le sera sans doute, mais il aurait préféré pouvoir montrer une autre image de lui à la jeune femme. Leurs habits élégants et sombres dénotent particulièrement bien avec leur statut de fuyards. S’il se donnait encore le bénéfice du doute quant à ses suppositions sur l’identité de l’inconnue, plus les secondes passent et plus l’australien comprend qu’elle n’a justement rien d’une inconnue. Son nom la précède, son visage tout autant. Il n’en dira rien, pourtant, puisque ce n’est pas une information qui saurait changer quoi que ce soit à leur discussion sans queue ni tête. Il préfère feindre l’innocence et la vouvoyer tout en étant sincèrement soulagée qu’elle se prête au jeu et promette de ne rien dire. Tout bien considéré, elle serait finalement celle qui aurait le plus à y perdre : une Pearson se doit d’être ambiante et au contact de la foule et non rêveuse, littéralement perdue dans les étoiles. "Il en était moins une pour vous si on considère l’air hagard que vous avez. J’ai une question à vous poser…" Intrigué par l’amorce qu’elle n’hésite pas à lancer, il garde finalement son regard posé sur son visage plutôt que de le laisser virevolter partout et nulle part à la fois. Il esquisse déjà un sourire, Rhett, même si elle a l’impression que l’expression ‘l’air hagard’ rime avec ‘complètement stupide’. Ce ne serait pas une mauvaise supposition, dans le cas présent. "Il est pour quelle cause, ce gala ?" Elle a un joli rire, celui qu’il y mêle n’est pas aussi mélodieux mais il se veut au moins sincère. Ne sachant si elle se pose elle aussi la question ou si c’est une sorte de test, il se balance brièvement d’un pied à l’autre, ses propres bras croisés se retrouvant un temps observés par ses yeux clairs. Ils ne tardent pas à remonter dans les siens puisqu’il a depuis longtemps perdu la timidité de l’enfance. “Soit c’est une question piège, soit on est tous les deux logés à la même enseigne.” Il n’est pas du genre à cacher ce qu’il pense, raison pour laquelle ses pensées forment très rapidement des mots et un sourire amusé. Ils devraient s’en vouloir mais en sont apparemment incapables. Se prêtant au jeu (une partie reste une partie, même sans ballon), Rhett prend tout de même le temps de lui répondre avec les maigres informations en sa possession. “Une très bonne cause, sans aucun doute.” En somme, il n’en sait foutrement rien et c’est un exercice auquel il a trop été habitué pour continuer de feindre l’intérêt à l’aube de ses quarante ans. Outch.

"Pour votre information, elles sont fausses." - “Je le savais, bien sûr. La forme des feuilles, voyez-vous. Leur couleur, aussi, ils ont très mal imité le citron typique du Rhododendron.” Les traits de son visage qu’il déforme sont une preuve supplémentaire qu’il ne prend rien au sérieux, et surtout pas lui-même. Après avoir arrosé la terre à sa façon, ce sont les feuilles (de plastique) qu’il maltraite désormais de ses doigts peu délicats. Ses seules compétences en terme de jardinage se résument à la pelouse des stades, ce qui est sûrement un début, à défaut qu’il puisse être qualifié de ‘bon’. "Quitte à ce qu'on soit déjà liés par un secret... la fumée vous dérange ?" Adulte majeur et vacciné, il n'a effectivement jamais franchi le cap d'assumer face à ses proches qu'il avait commencé la cigarette quelques années plus tôt déjà. Trop attaché à son image de sportif et de l'esprit sain dans le corps sain, il ne veut pas leur faire comprendre qu'il n'est plus à une addiction près, maintenant. Le secret qui lui impose ne sera pas du moindre poids pour la Pearson, il n'en doute pas un seul instant, raison pour laquelle il préfère encore en sourire, sortant ainsi le paquet de cigarettes de sa poche pour lui faire comprendre ce dont il parle. "Je m'appelle Rhett. Je connais déjà votre nom, ça me semble plus juste qu'on soit au même niveau." Il ne sait pas mentir, donc, tout comme il ne sait pas omettre la vérité pour mieux la cacher. Dans une fiction, il serait éternellement le personnage trop bon et trop con qui se retrouve roulé dans la farine à chaque instant. "Pour être honnête, je pensais encore sincèrement que votre présence était toujours souhaitée, aux galas." Vous, pour le clan Pearson tout entier et ce qu'ils représentent. Vous, pour une Evelyn avec qui il garde une certaine distance aussi polie que respectueuse, soucieux de prouver encore une fois que sportif ne rime pas avec brute épaisse. "Vous avez sûrement entendu ça des milliers de fois alors je ferai vite : je suis désolé pour votre père, il était un grand homme." Il était surtout un modèle qui s'est effondré trop tôt dans son ascension. Rhett ne peut voir que ça, alors qu'il sait au fond de lui que pour Evelyn il n'a toujours été que son père et certainement pas une star.
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Alma Barton
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Evie avait des tas de souvenirs de galas comme celui-ci, et ils finissaient toujours de la même façon — avec elle qui prend la poudre d’escampette, soumise ou non à la colère de sa mère. Chez Celie Pearson, les reproches lui échappaient comme l’air qu’elle respirait, et ils étaient d’autant plus blessants qu’elle les prononçait chaque fois sur le ton le plus placide qui soit. Evelyn non plus ne s’énervait jamais, elle avait hérité de cette manière qu’elle avait de dire des phrases assassines sans élever le ton, maîtresse d’elle-même dans toutes les situations.
36 ans, et elle était encore à suivre le cahier des charges de la pseudo-rebelle qu’elle avait toujours voulu être en étant adolescente, pas convaincue qu’elle trouverait sa place dans le monde en satisfaisant les désirs d’autrui. Elle avait raison, on ne gagnait rien à se soumettre, mais on ne gagnait pas grand chose non plus à s’insurger, si ce n’était une solitude dans laquelle elle avait fini par se complaire parce qu’elle l’avait choisi et que c’était plus facile de faire semblant de l’assumer plutôt que de s’en plaindre pour s’attirer la sympathie. Alors ce gala-ci, elle ne s’attendait pas à ce qu’il se termine autrement que tous ceux auxquels elle avait assisté jusqu’ici. Mais ça, c’était avant que la providence s’en mêle, et que le temps d’un rire, elle se dise qu’il y avait une chance infime qu’elle finisse par enterrer ses profonds regrets d’y être allée.

Elle était vive d’esprit, Evie. Elle avait cette répartie qui lui permettait d’entretenir un contact facile avec les autres alors qu’au plus profond d’elle, elle s’estimait maladroite pour se lier, pas toujours en phase avec les émotions des autres. Au moins elle avait l’humour et le charme, et c’était plus facile encore d’en user quand on lui rendait la pareille. Ce qui était le cas maintenant, et puisqu’elle avait la sensation de pouvoir baisser sa garder pour ne pas paraître cruelle alors que de l’autre côté, on bataillait pour envoyer assez de centimes à elle ne savait quel pays du tiers-monde, elle admit de façon détournée qu’elle ne savait absolument pas pourquoi cette cérémonie avait été organisée. Elle ne devait pas être la seule, elle tacha de s’en assurer en posant la question au jeune homme qu’elle avait pris sur le fait. Quand l’éventualité d’une question piège plana au-dessus de leur échange, elle leva de nouveau les mains devant elle pour lui indiquer silencieusement que ses intentions n’étaient pas mauvaises.
Elle le laissa se dépêtrer avec ses explications qui furent aussi concises qu’elles étaient valables à ses yeux "Vous ne seriez donc ici que pour arroser les plantes ?" lui demanda-t-elle quand il eut terminé. Seulement elle changea vite d’avis quand il rebondit sur l’information qu’elle lui donna à propos de la fausseté des plantes, et dans un nouveau sourire, elle apposa sa conclusion sans attendre qu’il ne la confirme "Définitivement pas jardinier. J’aurais dû le savoir — le costume." lui fit-elle dans un chuchotis exacerbé et en faisant dériver son index des fleurs qu’elle désignait toujours à la silhouette du jeune homme vers qui son attention se tourna pendant quelques secondes. Le temps pour elle de plisser les yeux pour faire le point sur les traits de son visage et pour essayer de deviner les raisons de sa présence ici alors même qu’il semblait aussi incommodé qu’elle l’était à l’idée d’y avoir été invité. Elle posa vite les armes, elle n’était pas bonnes aux devinettes… et les bras croisés de nouveau sur sa poitrine, elle haussa les épaules "Ce sont vos poumons, pas les miens." Aucune ironie ni agressivité dans son ton, juste de la perspicacité que le sourire qu’elle retint le temps de s’appuyer à nouveau contre la rambarde du balcon rendit un peu plus douce.
Douce-amère en vérité car ce qu’il ajouta, ç’eut le don de lui faire baisser la tête durant un laps de temps. Un geste que d’aucun aurait jugé timide, mais qui n’était que les conséquences du poids que ce nom faisait peser sur ses épaules depuis qu’elle était née. Elle se consola avec un détail. Rhett avait l’élégance de ne pas jouer la comédie et de s’adresser à elle avec une intégrité qu’elle avait peu connue. Combien de fois s’était-elle retrouvée face à des inconnus qui avaient jugé bon jouer sur le principe de naïveté pour lui soutirer des petits secrets en prétendant ne pas savoir qui elle était réellement ? Dans sa jeunesse, il y en avait eu une flopée… aujourd’hui, elle était rompue à l’exercice, il n’en restait pas moins qu’être traitée de cette manière, elle l’était rarement et que c’était réconfortant pour elle de se sentir de la bienveillance émaner de quelqu’un qui n’attendrait pas qu’elle soit en confiance pour darder le poignard alors qu’elle était déjà à terre.
Elle releva la tête pour la tourner dans sa direction, et croisa plus fort ses bras en même temps qu’elle croisait son regard, d’un bleu qui se détachait de l’obscurité sommaire du balcon "Rhett. Merci pour votre franchise." fit-elle seulement avant de reprendre, un sourire malicieux au coin des lèvres "Vous connaissez mon nom, mais pas mon prénom. Si on ne parle que de mes soeurs, nous sommes quatre dans l’écurie Pearson… je suis celle du milieu, Evie." lui indiqua-t-elle tout de même pendant qu’il enchaînait, et que perturbée par l’épaisseur de la fumée qui se dégageait de ses lèvres, elle rompit le contact visuel pour suivre les volutes avec un intérêt un peu surjoué tant elle ne tenait pas à ce que trop de choses s’échappe de son expression pendant qu’elle lui répondait "Elle est toujours souhaitée, c’est comme un gage de bonne fortune de voir notre nom inscrit sur une invitation à un gala de ce genre. Mais ça ne veut pas pour autant dire que moi, je souhaite y être conviée… c’est subtil, mais la nuance à le mérite d’exister." Elle opina du chez en baissant de nouveau les yeux vers les siens qu’elle soutint un peu plus longtemps quand il fit ce que tout le monde faisait. Elle ne se sentait jamais de répondre quelque chose, elle ne savait pas quoi dire ni quoi faire… mais là, elle se sentit assez gaillarde pour froncer les sourcils et pour lui dire avec une douce suspicion dans le ton de sa voix "Vous me semblez beaucoup trop jeune pour avoir pu suivre son parcours quand il jouait encore." Quand il jouait encore. Ça donnait l’impression qu’il était encore là, qu’il avait juste pris sa retraite de sportif pour profiter de sa célébrité et hoster un podcast sur la grande époque de sa gloire ; pas qu’il s’était effondré en direct devant le monde entier et que chaque fois que son nom était prononcé, elle avait envie de hurler. Elle arqua un sourcil "Ou alors vous avez un excellent chirurgien." Un trait d’humour qui lui permettait de se détendre un peu — comme le rire qu’elle laissa claironner de nouveau, et comme la cigarette que Rhett tenait entre ses doigts. Evelyn la lui subtilisa sans demander son reste, renouant avec une habitude délaissée tôt dans sa jeunesse et qu’elle n’avait jamais assumée de toute façon.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(evelyn) i wrote a song to be my lullaby EmptyMer 22 Sep 2021 - 20:40

Ce serait mentir que de dire qu’il n’a pas été quelque peu outré lorsqu’Evelyn lui a demandé s’il n’était finalement pas le jardinier. Bien qu’il ait pris la remarque avec humour, il est certain que son ego aurait préféré un ‘mais je vous reconnais, vous n’êtes pas le gars de la télé ?’ ou mieux encore, en l’interrogeant à propos de sa carrière sportive. Le second cas de figure ne se présente que dans ses rêves et le premier est lui-même très rare. Le coup du jardinier a tout d’une nouveauté, pourtant, et il commence sincèrement à apprécier le sens de l’humour autant que l’audace de la jeune femme. “J’aurais préféré la tenue de jardinier.” T-shirt, short, basket, de la terre sur les mains ; voilà qui lui correspondrait bien plus qu’un costume qu’il n’a de cesse de tenter de lisser en passant sa main par-dessus. L’art de ne jamais être satisfait, sans doute, mais rien qui n’implique de laisser son sourire s’effacer.

Tel un enfant ayant peur d’être grondé, Rhett sort sa cigarette sans la moindre confiance. Pourtant, il prend la peine et le temps de lui demander si elle n’est pas dérangée par la fumée, ce qui ne semble pas être le cas à en juger par le peu d’attention qu’elle donne à son geste. Tant mieux, lui-même trouve qu’il n’y a pas de quoi en parler longuement - ni en parler tout court. Soucieux de ne pas déranger, l’australien se fait une place dans le coin du balcon, ses yeux cependant bien plus attirés par la jeune femme plutôt que la vue offerte sur la ville. Il préférait de toute façon les hauteurs londoniennes - l’art de ne jamais être satisfait, on y revient. Il soutient son regard lorsqu’elle le garde posé dans le sien mais ne se dérobe pas pour autant au moment où elle plisse ses yeux pour mieux les détourner ensuite. Ce n’est qu’au moment d’apporter le sujet de son identité qu’il revient momentanément sur son assurance, ne pouvant prévoir la façon dont elle réagira. Muet comme une tombe (la blague aurait été douteuse, quelques secondes plus tard), il observe ses bras croisés et ses muscles tendus. "Rhett. Merci pour votre franchise." Mauvais menteur, il préfère souvent prendre le chemin de la franchise plutôt que s’enliser. Il n’a aucun mérite et se contente donc de vaguement hocher la tête, peu convaincu, faussement davantage intéressé par sa cigarette.

Son attention revient pourtant bien vite lorsqu’il observe le sourire malicieux de la Pearson et écoute les étonnantes explications qu’elle fait suivre. "Vous connaissez mon nom, mais pas mon prénom. Si on ne parle que de mes sœurs, nous sommes quatre dans l’écurie Pearson… je suis celle du milieu, Evie." La cigarette s’écarte de ses lèvres pour qu’il puisse rire sans retenue, ne s’attendant certainement pas à ce qu’elle se présente d’une telle manière. “Une écurie ? C’est original pour parler de sa famille. Je connais surtout les écuries automobiles, mais enchanté de faire votre connaissance, Evie du milieu.” Son sourire renaît en même temps que la cigarette retrouve ses lèvres, ses prunelles plus accrochées que jamais à celles d’Evelyn. Vieux jeu, il se fait fureur pour ne pas lui tendre la main. On aurait dû le prévenir plus tôt que les balcons proposaient un bien meilleur moment que la salle de réception des galas.

Le gala, l’éternel sujet de discussion sur lequel ils semblent accorder leur inconfort. Dommage qu’il ne puisse plus courir avec autant d’aisance, il aurait aimé s’enfuir à la façon d’un film, Evelyn à ses côtés alors qu’elle explique avec de biens meilleurs mots que les siens tout le paradoxe de ces galas. Pour elle, tout du moins. Sa présence est remarquée mais son absence le serait plus encore. Lui, on l’invite par habitude, mais personne ne remarquerait son absence : seul son ego et son envie d’exister le forcent encore à répondre par la positive. "Vous me semblez beaucoup trop jeune pour avoir pu suivre son parcours quand il jouait encore." Rhett ne pourrait pas être objectif et dire si ses paroles ont été amenées par respect pour Evelyn ou pour le sportif que son père a été, mais une chose est sûre c’est qu’il ne force pas les traits ni même ce qu’il en pense. Sa sollicitude est sincère et la seule raison pour laquelle il se contente de quelques mots, c’est qu’il pense que remuer une histoire vieille de trente ans n’aidera personne. Son sourire est asymétrique, son regard dévie un temps vers le sol alors qu’il laisse échapper un rire bref. "Ou alors vous avez un excellent chirurgien." Un jardinier en post-chirurgie, quel portrait. “Je n’étais qu’un gamin quand c’est arrivé, c’est vrai.” Sept ans à peine, il ne garde pas beaucoup de souvenirs de l’annonce de sa mort, encore moins des images qu’il se refuse de revoir. Ses explications sont mises à mal par la soudaine proximité d’Evie et de la cigarette qu’elle lui dérobe sans qu’il n’émette le moindre désaccord. “Vos poumons et les miens nous détestent tout autant, alors.” Toujours pas médecin, il serait bien le dernier à lui expliquer pourquoi fumer est une mauvaise idée. Elle garde son secret, il en fera de même avec le sien, peu importe à quel point ils n’ont aucune valeur pour personne si ce n’est leur ego. “Je suis chroniqueur sportif, c’est notamment pour ça que je connais l’histoire de votre père et son nom.” Tout le monde sait qui a été son père mais peu peuvent en donner sa biographie et ses succès comme Rhett. Il ne s’en vantera pas face à sa fille, qui le verra toujours comme le père avec lequel elle a trop peu grandi et qui se moque sûrement de toutes les coupes qu’il a pu amasser. Elles servent sans doute à garder la poussière, désormais, si tant est qu’elles n’ont pas été jetées à l’abri des regards et des souvenirs tristes. “Et aussi parce que c’est sûrement lui qui m’a donné envie de m’engager dans le rugby, à l’époque. Une histoire de chirurgie, encore.” Il tente une blague pour tenter de (se) prouver que l’époque à laquelle il jouait encore au rugby n’est pas si éloignée d’aujourd’hui qu’elle en a l’air. Déjà, pourtant, observant la cigarette dont elle n’obtiendra plus rien, il lui en propose une nouvelle et s’en sort une pour lui aussi - après tout, il n’avait pas terminé la première, ce n’est pas si déraisonnable que ça en a l’air. “On dirait que je vais bientôt avouer avoir fait exprès de vous rencontrer ici pour en parler. C’est pas le cas, promis, j’ai fini de faire des annonces au compte-goutte.” Il coche pourtant toutes les cases que ces mêmes personnes à la curiosité maladive ont pu lui dire : la renommée de sa famille et la mort subite de son paternel en tête de liste. Au moins, il se retient de clore cette Sainte Trinité en lui avouant qu’il la trouve rafraîchissante (simple synonyme de ‘belle’, pour qu’il ne ressemble pas - trop - à crétin écervelé).
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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(evelyn) i wrote a song to be my lullaby FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
(evelyn) i wrote a song to be my lullaby A002ab6516daf195ce508d492d2cca1e262aa4cc
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
(evelyn) i wrote a song to be my lullaby C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(evelyn) i wrote a song to be my lullaby EmptyVen 8 Oct 2021 - 14:32


≈ ≈ ≈
{i wrote a song to be my lullaby}
crédits gif & code fiche/ (littleredtales & malibu) ✰ w/ @Rhett Hartfield

Elle n’était pas avare en sourires, Evelyn. Mais lors de ce type de soirée, elle savait les rendre un peu plus rares tant ça lui demandait un effort considérable de jouer avec sa propre tolérance. Ce soir, c’était différent. Elle aurait aimé mettre ses risettes sur le compte d’une bonne humeur relative, seulement elle manquait rarement de franchise avec elle-même. Elle n’était pas de bonne humeur, elle se sentait poisseuse d’obligations et de maquillage, forcée de faire bonne figure pour ne pas mettre l’opprobre sur l’entreprise de sa mère. Non, c’était Rhett qui était le coupable de ce brusque changement de cap, autant par l’entrée en matière qui l’avait mené jusqu’à son balcon que par la manière dont il naviguait dans leur échange avec la simplicité qui manquait souvent à ceux qui se pavanaient dans ces galas.
Elle l’avait sans doute croisé lorsqu’elle était arrivée dans son enfer personnel. Ça lui prouvait au fond qu’il ne dénotait pas avec l’ambiance générale et sans doute qu’elle aurait dû s’en méfier. Evie le regarda. Il portait le costume avec une nonchalance admirable — bien qu’elle jugea que la manière dont était boutonnée sa chemise ne lui rendait pas justice —, il était pourtant d’une élégance qui le rendait digne des regards qu’elle lui accordait assez frontalement, secrètement impressionnée par la nuance inconnue du bleu de ses yeux qui l’avait frappée lorsqu’il s’était avancé plus près de l’endroit où elle et ses états d’âme s’étaient éclipsés. Il était charismatique, c’était frappant à cette distance en particulier, et elle n’eut aucun mal à se le représenter jouer avec la bienséance pour se faire une place au sein des mécènes présents ce soir. Ça la rendit curieuse de savoir pourquoi il paraissait aussi mal à l’aise qu’elle ne l’était.
Si elle l’avait croisé ailleurs qu’ici en effet, elle l’aurait probablement mal jugé, elle l’aurait même ignoré… mais l’intimité sommaire de l’endroit dans lequel ils s’étaient individuellement retirés faisait qu’elle ne pouvait décemment pas faire comme si elle n’était pas piquée par ce qu’il dégageait et qu’elle affrontait avec des répliques aussi spontanées que l’était l’attention qu’elle lui accordait.

Un léger rire lui échappa. Elle ne tenait pas à s’épancher sur la manière dont elle définissait sa sororité. Son choix de vocabulaire n’était pas anodin, et elle ne fût pas dérangée par la clairvoyance du jeune homme à ce propos. Cependant, elle ne tenait pas à rentrer dans les détails. Il avait été assez honnête pour lui avouer qu’il savait qui elle était, elle estimait ne pas avoir besoin de lui rapporter combien sa famille avait fini d’en être une à ses yeux à la seconde où Celie avait décidé d’en faire une marque déposée. Elle avait du respect pour ses soeurs, elle les aimait d’une façon moins conventionnelle que le voulait le lien qui les unissait… seulement Rhett n’avait pas besoin de connaître les raisons de sa réticence à les voir autrement que les employés sur-briefés d’une entreprise tournant à plusieurs dizaines d’employés. Il avait beau être charmant, il restait un inconnu à ses yeux. Et au fond, ça lui donnait un désavantage et là encore, elle aurait sans doute dû se méfier.
Au lieu de quoi, elle lui ravit la cigarette qu’il avait allumé, préférant s’en remettre à ses effets plutôt que de se recroqueviller sur la douleur qu’elle sentit naître au creux de son estomac lorsqu’il mentionna son père. Elle tira dessus, ses yeux se remplissant de larmes induites par l’effet de la nicotine sur son organisme. Tout en avalant la fumée, elle songea à l’idée qu’ils avaient plus ou moins le même âge. Le temps d’une seconde, elle caressa l’idée de lui répondre qu’elle aussi, elle n’était qu’une gamine quand c’était arrivé… mais elle ne voulait pas le gêner davantage, et pour lui faire part de sa reconnaissance à ne pas s’attarder sur tout ça, elle laissa son humour se charger de maintenir le dialogue "Peut-être que le prochain gala sera pour nous, les accros à la nicotine. Même si pour être aussi honnête avec vous que vous l’avez été avec moi, ça faisait des années que je ne m'étais pas laissée tenter. A peine quelques secondes, et vous avez déjà une mauvaise influence sur moi." Elle tourna la tête vers lui,  et laissa ses yeux faire le point sur la somme des traits de son visage.
Et puis elle perdit peu à peu son sourire quand il leva le voile sur les raisons de son savoir à propos du légendaire Kai Pearson "Oh." fût sa première réaction, et ses doigts se crispèrent sur le filtre de la cigarette qu’elle tenait toujours entre son majeur et son index. Elle n’en tirerait plus rien, aussi se retourna-t-elle pour l’écraser contre le granit de la rambarde et la jeter par-delà le balcon. Elle finit par porter une main à son propre visage pour chasser la caresse de la brise qui fit naître quelques frissons sur sa peau dénudée, et prit sens de ce qu’il ajoutait avant de lui demander en retour "Vous avez été blessé ? Ou c’est la retraite qui vous a forcé à vous reconvertir ? Passée la trentaine, c’est difficile de tenir le coup d’après ce que je sais." Et elle aurait préféré ne pas le savoir. Néanmoins ça l’intéressait de connaître son parcours. Elle avait toujours eu du mal avec les sportifs qu’elle trouvait… arrogants parfois, inconscients le plus souvent… elle avait côtoyé des rugbymen toute sa vie, elle avait même été proche de certains d’entre eux de la façon la plus basique possible, et à chaque fois elle ne pouvait s’empêcher de trouver aberrant la manière dont ils se lançaient à corps perdu dans une discipline aussi dangereuse que celle-ci.
Une sorte de déception étrange prit forme au centre de l’attention qu’elle reporta sur Rhett qui lui tendit une autre cigarette. D’un simple geste de la main, elle refusa avant de lui demander "Le rugby, la cigarette… vous tenez si peu à votre vie pour jouer constamment avec elle ?" Sa question était critique, presque intime… Evelyn lui souriait doucement toutefois, et un nouveau rire quitta ses lèvres d’un rose discret quand elle enchaîna sur ce qu’il ajouta de son côté "Quelque chose me dit que si vous aviez fait exprès, vous auriez jeté votre dévolu sur l’une de mes soeurs. Je suis la moins indiquée pour faire des louanges à propos de votre carrière." Elle se décolla de la rambarde du balcon pour faire quelques pas, ressentant le besoin immédiat de se dégourdir les jambes. Les bras croisés sur sa poitrine, ressentant le froid qui commençait à tomber sur le dehors, elle finit par faire volte-face et s’approcha de nouveau de Rhett. Arrivée en face de lui, elle pencha la tête sur le côté. Elle retint le rideau de cheveux qui s’échappa de derrière ses oreilles, et fronça très subtilement les sourcils "Et j’en suis désolée. J’aurais aimé prétendre être très impressionnée par ce que vous faites, mais j’ai tendance à mal juger les grands sportifs." Et tout en le disant, son sourire s’élargit un peu, et ses yeux menèrent une légère embardée vers le col de la chemise du jeune homme qu’elle trouvait toujours trop serré. Alors elle se hâta de coincer de nouveau ses cheveux derrière son oreille pour tendre la main dans sa direction et libérer la pomme d’Adam de Rhett de la pression exercée par ce bouton qu’elle défit avec délicatesse avant de lui expliquer, dans un murmure aussi ténu qu’il était doux "C’est beaucoup mieux."


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(evelyn) i wrote a song to be my lullaby EmptyLun 11 Oct 2021 - 19:22

La sensation est étrange, il ne sait sur quel pied danser avec Evelyn. Elle dégage une douceur indéniable et pourtant Rhett ne se risquerait pas à lui barrer la route, lui l’ancien du sportif qui a pourtant déjà fait face à des hommes uniquement faits de muscle. Sa force à elle est bien différente, assurément, et il n’est pas encore prêt à la découvrir totalement, bien trop appliqué à rester dans le droit chemin pour le moment. Il n’a de toute façon aucune envie de la vexer, la blesser, ou faire quoi que ce soit qui lui ferait du tort. Bien au contraire, il est trop bon pour souhaiter du mal à autrui. "Peut-être que le prochain gala sera pour nous, les accros à la nicotine. Même si pour être aussi honnête avec vous que vous l’avez été avec moi, ça faisait des années que je ne m'étais pas laissée tenter. À peine quelques secondes, et vous avez déjà une mauvaise influence sur moi." Rhett n’a aucun mal à la croire. Ses gestes étaient ceux d’une fumeuse ayant déjà de l’expérience mais son visage l’a trahie bien rapidement. Tout comme chaque fumeur déteste sa première bouffée et la sensation de brûlure qu’elle procure, quelqu’un rechutant dans ses mauvaises habitudes ressentira la même chose, à bien moindre niveau. Il n’a rien dit et n’en pense pas plus : ce ne sont pas ses affaires. L’australien se contente d’en sourire doucement, plutôt capable d’accepter les reproches lorsqu’ils sont prononcés avec une voix si douce. “Ceci dit, vous n’allez pas l’air de vous en plaindre.” Tout comme elle n’a pas eu besoin de la moindre insistance pour céder à la cigarette, autant de faits pouvant laisser les remords de Rhett bien loin de sa personne, preuve en est du sourire qu’il continue d’afficher.

Le sujet de l’identité d’Evelyn et de sa famille n’est que rapidement abordé, la curiosité de Rhett n’étant pas même comparable à son envie de faire les choses bien et, par conséquent, de ne pas mettre la jeune femme mal à l’aise. Il n’aime pas observer ces yeux tristes, surtout pas alors qu’ils sont si proches et qu’il peut en discerner chaque teinte ambrée. "Vous avez été blessé ? Ou c’est la retraite qui vous a forcé à vous reconvertir ? Passée la trentaine, c’est difficile de tenir le coup d’après ce que je sais." Et elle sait bien, il ne peut pas le nier. Elle n’a pas beaucoup connu son père mais cela a apparemment été suffisant pour assimiler quelques faits du monde du sport : personne n’y fait de vieux os. “Blessé. C’est un accident qui a décidé du futur de ma carrière, à vrai dire.” Il avait trente trois ans, on commençait déjà à lui montrer la porte pour qu’il s’y habitue et la prenne d’ici quelques mois. Cette éventualité aurait été douloureuse pour son ego seulement, rien de comparable à des os brisés, un séjour à l’hôpital et de longs mois de rémission. Les détails n’ont pas leur importance dans cette discussion, raison pour laquelle il ne s’attarde pas dessus. Evelyn cherche à entendre la vérité, par curiosité autant que par politesse, sans doute, mais elle ne demande pas à ce qu’il lui donne son curriculum en entier. Elle l’a très bien fait comprendre : le sujet est douloureux pour elle qui le voit d’un tout autre œil, et le rugbyman ne peut que comprendre un tel sentiment. Il préfère tirer compulsivement sur sa cigarette, les souvenirs n’étant pas connotés méliorativement pour lui non plus. Pas ceux-ci, en tout cas. "Le rugby, la cigarette… vous tenez si peu à votre vie pour jouer constamment avec elle ?" Ses yeux ayant momentanément retrouvé la ville sombre s’y ancrent une seconde à peine avant de déjà éprouver le besoin de retrouver ceux de la jeune femme. Une fossette trahissait déjà son sourire depuis une immense seconde. “Vous n’avez même pas encore vu l’allure de mon pilulier, c’est le clou du spectacle.” Parce que personne ne pourrait répondre à cette question avec sérieux, pas vrai ? Personne se prénommant Rhett, en tout cas, surtout pas alors qu’elle appuie précisément là où ça fait mal. Après avoir cultivé l’idée de l’esprit sain dans un corps sain (outre quelques coups, certes), il brûle la vie par les deux bouts sans se l’avouer. Comme pour appuyer encore un peu plus l’hypothèse d’Evelyn, il tire de nouveau longuement sur sa cigarette, prenant garde à ne pas renvoyer la fumée en sa direction.

"Quelque chose me dit que si vous aviez fait exprès, vous auriez jeté votre dévolu sur l’une de mes sœurs. Je suis la moins indiquée pour faire des louanges à propos de votre carrière." Elle est malicieuse et maligne, cela ne fait aucun doute. Sa cigarette dans le vide, il l’oublie momentanément et profite d’un maigre silence pour l’observer plus en détails, une fois de plus encore. “Heureusement que je ne suis pas là pour ça, alors.” Les mots d’Evelyn sont bien mieux choisis que ce qu’il pourrait lui-même le croire alors qu’il est question de jeter son dévolu sur elle. S’il ne voit dans ces mots qu’une sorte de challenge à réaliser, c’est surtout parce qu’il est éternellement aveugle comme une biche devant les phares d’une voiture et ne se rend pas compte que n’importe quelle discussion sur un balcon de fortune aurait généralement tourné court - surtout en abordant le sujet de son père décédé. Ils sont toujours là, pourtant, et il commence à sentir ses joues se fatiguer à force de sourire sans discontinuer, sans forcément en avoir de réelles raisons non plus. "Et j’en suis désolée. J’aurais, aimé prétendre être très impressionnée par ce que vous faites, mais j’ai tendance à mal juger les grands sportifs." Toute parole supplémentaire se retrouve coincée dans sa gorge, comme si elles allaient peut-être gêner Evelyn dans son entreprise de revoir sa tenue vestimentaire. Ses yeux ne se posent pas sur ses mains, lui faisant étrangement confiance pour ce qu’il en est du sort de son col. Ils restent plutôt ancrés dans les siens, passionnés par toute l’attention qu’elle porte à ses gestes, comme s’ils avaient réellement une importance capitale. "C’est beaucoup mieux." Et puisqu’il n’en doute pas, il esquisse un sourire en coin en guise de remerciement. Sa main libre reproduit le même chemin parcouru par celle d’Evelyn auparavant, venant ranger derrière son oreille une éternelle mèche rebelle. Il ne dira pas que c’est beaucoup mieux, la trouvant charmante en toutes conditions. “Je peux vous proposer ma veste sans être mal jugé ?” Il reprend ses mots avec une ironie qui n’a rien d’amère. Sa peau est parsemée de chair de poule et le peu de distance entre eux l’aide à faire comprendre qu’elle ne supporte pas très bien la température descendante. Il en serait sans doute de même pour lui, s’il avait une robe couvrant aussi peu ses épaules, pour ne pas dire pas du tout. Sans attendre de réponse de sa part, il fait glisser la veste de ses épaules aux siennes, prenant le temps de bien la positionner au niveau de la nuque. Aussi bien que peut l’être une veste trop grande, du moins. “Je peux pas annoncer que c’est beaucoup mieux vestimentairement parlant mais j’imagine au moins que c’est pas si pire.” Ainsi, au moins, ils peuvent rester un peu plus à l’extérieur sans ressentir le moindre mal être, autre que celui émanant des bourdes de Rhett.

La cigarette est écrasée dans la terre avant même d’avoir été consumée entièrement, soudainement devenue cadette des soucis de l’australien. “Est-ce que vous voulez boire autre chose que du champagne ?” Il n’est pas timide mais est bien éternellement peu doué en terme de relations sociales. Alors, il y va pas à pas. “Je connais un bar dans lequel aucun des invités n’oserait venir vous chercher.” Dans lequel aucun d’entre eux n’oserait mettre le moindre pied non plus, sans doute l’endroit étant trop fréquenté par des personnes normales dont ils dénoteront parfaitement avec leurs tenues de soirée. “Vous avez sûrement déjà assez fait acte de présence, laissez moi vous payer un verre. Par chance, aucun match n’est diffusé ce soir.” Ils seront seuls (dans un bar bondé) et ils seront en paix, adolescents échappant à leurs obligations.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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(evelyn) i wrote a song to be my lullaby FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(evelyn) i wrote a song to be my lullaby EmptyDim 17 Oct 2021 - 14:49


≈ ≈ ≈
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crédits gif & code fiche/ (littleredtales & malibu) ✰ w/ @Rhett Hartfield

Il n’avait pas idée, Rhett, de l’ironie de sa rhétorique. Evelyn ne se plaignait pas de la pseudo mauvaise influence qu’il avait sur elle, parce qu’elle avait toujours aimé flirter avec ce genre de danger. Elle aimait comparer ses élans destructeurs avec le feu, se laissant consumer par tout et son contraire ; par l’idée d’échapper à la protection d’un clan au sein duquel elle ne trouvait pas sa place, aussi bien que par celle de tomber dans le cliché de la maîtresse soi disant scandaleuse, qui corrompait l’abstinence d’un homme de foi en un battement de cils. Elle avait un problème avec le contrôle, c’était pour cette raison qu’elle s’obstinait à vouloir le garder puisque quand elle le perdait, elle finissait par s’embraser, incapable de retenir le brasier de ses contradictions. Elle aimait jouer avec les limites, avant de se faire rattraper par celles qu’elle se mettaient par commodité. Et elle finissait par s’en vouloir, se jugeant plus sévèrement que ne l’avait fait les autres jusqu’à maintenant, autant dire qu’il faisait bon ne pas être elle quand elle s’apercevait qu’elle était incapable de se passer de ça : de la chaleur incandescente de ses paradoxes.
C’en était un, de rester à discuter ici, avec cet homme en particulier. Elle se revoyait à de nombreuses reprises, repousser tous ceux de sa trempe qui s’approchaient d’elle, effrayée de tomber sur une pâle copie de son père. Ils avaient tous ce désir pas si caché que ça, ces grands sportifs forts et valeureux : devenir une légende, succéder à celui qui y avait laissé sa vie tant il était passionné, chevillé à la conviction qu’il ne savait faire que ça. Elle les détestait, ces hommes-là. Et pourtant, Rhett avait pour lui quelque chose qui ne lui donnait pas envie de s’enfuir sur une rhétorique cinglante, dont elle seule avait le secret dans ces campagnes détournées pour mettre le grappin sur la plus ingrate des filles Pearson. Elle ne savait évidemment pas d’où ça venait ni ce que ça lui faisait vraiment de s’apercevoir peu à peu qu’elle laissait sa fameuse flamme s’alimenter de ce qu’il dégageait, mais ce dont elle était sûre quand elle reposa son regard sur lui, c’était que ça lui faisait du bien de ne pas y songer et de simplement laisser le dialogue perdurer un peu plus, rendant le souvenir de la soirée à laquelle elle voulait échapper un peu moins triste quand elle y repenserait.

Elle était heureuse du tournant que prenait leur discussion, elle n’aurait pas aimé qu’elle tourne autour du drame familial qu’elle avait connu. C’était peut-être ça dans le fond, qui lui faisait envisager Rhett comme l’exception d’une meute de loups salivant à l’approche d’un troupeau de brebis. Si elle se représentait parfaitement la force dont il devait être fier détenteur, en bon rugbyman qu’il était, il émanait de lui une délicatesse à laquelle elle était sensible, et qui lui donnait envie de ne pas moquer le stéréotype qu’elle pensait qu’étaient ces hommes-là. Elle y était allée un peu fort toutefois, ne pouvant s’empêcher de jouer avec son ironie. Mais elle se rattrapa quand il lui accorda une réponse à sa question concernant sa reconversion professionnelle "Vous avez su rebondir, ce n’est pas le cas de tout le monde, monsieur le chroniqueur sportif." Elle échangea un sourire avec lui et la distance qu’elle prit un instant, elle finit par la combler le temps de faire le point sur le panorama.
Le température baissait, mais il y avait au fond d’elle la lueur d’une exaltation que les frissons qu’elle ressentait sur sa peau rendaient plus agréable. Quand elle s’approcha à nouveau de lui, elle sentit quelque chose se déclencher chez elle ; une impertinence qu’elle utilisait souvent pour échapper à ses propres émotions et qui l’encouragea à défaire le bouton du col de la chemise du jeune homme qu’elle fixa pendant quelques secondes. Et plus résolument encore quand, à sa manière, il lui rendit son geste en dégageant son visage d’une mèche de cheveux qu’elle laissa se mouvoir selon l’angle qu’il avait apporté à son action, même si elle retomberait dans quelques secondes à peine.
Elle n’eut pas le temps de se ranimer quand, lui proposant sa veste, il n’attendit pas qu’elle lui donne son assentiment. Presque à contre-coeur, elle remua pourtant, piétinant sur place sur ses talons hauts, tachant de se donner meilleure contenance et rompant le contact visuel avec lui pour mieux frotter ses bras qu’elle sentait poinçonnés de chair de poule sous ses paumes tièdes. La température n’était pas la seule responsable, mais elle se garda de tout commentaire à ce sujet, acceptant de se laisser habiller par Rhett qui était tout près, et qui dégageait le genre d’odeur qu’on n’oubliait pas facilement. Elle ne tentant pas de reconnaître son parfum, en revanche, elle sourit en s’imaginant qu’il avait fait l’effort de sortir de chez lui dans un nuage de fragrance luxueuse, plutôt que de savon, tandis qu’il s’apprêtait à mettre les pieds dans un endroit où il ne voulait pas être. Est-ce que ça reflétait chez lui cette délicatesse qu’elle lui trouvait ? Là encore, elle n’eut pas le temps de s’y appesantir, et alors qu’il se reculait et qu’elle, de son côté, elle arrangeait le tombé de sa veste sur ses poignets qui disparurent sous le tissu épais, elle lui sourit "Ça fait de vous le plus gentleman des rugbymen que je n’ai jamais rencontrés. Et ça vous rend spécial. Même Kai n’était pas si galant homme." lui affirma-t-elle sans rougir, maintenant la fermeture de sa veste d’un doigt replié sur la boutonnière de la veste de Rhett "Qu’est-ce que vous me proposez ?" l’interrogea-t-elle dans une fausse suspicion, un de ses yeux se plissant doucement, et sa tête s’inclinant de trois-quart quand il lui parla de boire autre chose que de champagne. La suite de sa phrase la fit plisser l’autre oeil et abandonner sa tentative de garder fermée la veste qu’elle portait sur le dos, quand son doigt vint se ficher délicatement au milieu de la poitrine du jeune-homme qu’elle tapota par deux fois, rythmant ses paroles "Je vois que vous êtes motivé à l’idée de me corrompre pour de bon. Je ne vous imagine pas côtoyer les endroits malfamés de la ville. Comme quoi, les apparences sont trop souvent trompeuses." s’amusa-t-elle, poussant un peu le bouchon en le soupçonnant de vouloir l’emmener dans le genre d’endroits qui donneraient de l’urticaire à sa pauvre mère.
Elle cessa de triturer du bout de l’index le sternum de Rhett, et elle leva la tête pour affronter son regard quand la proposition lui parut plus qu’évidente — il lui proposait de s’échapper pour de bon. Evie marqua un temps de réflexion, les yeux suspendus aux siens jusqu’à ce qu’elle ne batte des cils pour se recentrer et jeter un oeil par-dessus sa propre épaule. Droit vers la baie-vitrée qui feutraient les discussions à l’intérieur, ses yeux restèrent fixés au travers. Elle n’avait pas envie d’y retourner… toutefois elle se mordit très brièvement la lèvre avant de tourner la tête vers le jeune homme qu’elle regarda de nouveau et puis la tête penchée, elle fronça doucement le haut de son nez quand elle lui dit enfin "Ça me tente beaucoup, mais j’ai dépassé mon quota de mauvaises actions pour ce soir." Elle ne bougea pas pour autant, affirmant la familiarité, et la complicité, qu’elle trouvait dans son regard quand il confrontait le sien.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(evelyn) i wrote a song to be my lullaby EmptyMer 20 Oct 2021 - 13:50

Rhett marche sur des œufs de peur de dire un mot de travers qui aurait pour conséquence de faire fuir Evelyn aussitôt, lui laissant une gifle au passage. Il ne connaît que trop bien ce genre de scénario désormais et, croyez-le ou non, ils ne sont pas réellement ses favoris. Il s’attache rapidement à autrui, c’est un fait, mais il peut encore moins résister à la jeune femme alors qu’elle joue de façon évidente et pourtant ô combien gracieuse avec lui. "Ça fait de vous le plus gentleman des rugbymen que je n’ai jamais rencontrés. Et ça vous rend spécial. Même Kai n’était pas si galant homme." Soulagé de ne pas être mal jugé par ce geste, il s’étonne cependant qu’elle continue d’appeler son père par son prénom, signe d’une distance évidente entre eux. La question n’a pas lieu d’être ce soir et il n’aura sans doute pas l’opportunité de la lui poser un jour mais cela suffit à lui serrer quelque peu le cœur, grand garçon toujours pas habitué à ne pas entretenir de lien avec le reste des Hartfield. “Si je suis spécial, alors.” Il sourit niaisement, comme un enfant à qui on aurait donné un bonbon supplémentaire dans le dos des parents. Le rugbyman tente de se faire le plus délicat possible au moment de venir en aide à une Evie peinant de façon évidente à garder la veste fermée et plus ou moins bien placée sur ses épaules. Rhett en vient à douter qu’elle la protège réellement de quoi que ce soit, finalement, mais elle a bien plus sa place sur les épaules de la jeune femme que les siennes : il ne la reprendra pas.

Les arguments pour aller boire un verre dans un autre endroit de la ville sont donnés de façon aléatoire et trouvés sur le tas mais au moins la demande est énoncée clairement : il voudrait s’enfuir, avec elle. Ils apprécient aussi peu l’un que l’autre cet endroit alors rien ne sert de continuer à subir le moment. La jeune femme abandonne la lutte contre les boutons de la veste pour en débuter une autre contre le torse du brun, sans que ce dernier ne sache ce qu’elle y fait réellement. Le contact n’a rien de désagréable. "Je vois que vous êtes motivé à l’idée de me corrompre pour de bon. Je ne vous imagine pas côtoyer les endroits malfamés de la ville. Comme quoi, les apparences sont trop souvent trompeuses." Rhett esquisse un maigre rire, ne s’imaginant pas non plus côtoyer les quartiers malfamés de la ville. L’idée lui est pourtant venue à l’esprit plus d’une fois lorsque son ordonnance de médicaments arrivait déjà à court, quinze jours avant son renouvellement mensuel, mais il n’a jamais sauté le pas de parler à un inconnu. Il se débrouille, voilà tout, mais il ne s’imaginerait jamais entraîner quelqu’un à sa suite, encore moins Evelyn. “Je ne m’imagine pas les fréquenter non plus, si ça peut vous rassurer. Un verre, un simple verre dans un lieu qui ne sera pas uniquement fréquenté par des ultra riches et des nouveaux riches ; lieu que tout ce monde aurait effectivement qualifié de ‘malfamé’ sans mal mais il doute qu’Evelyn porterait effectivement un tel jugement sur le bar auquel il pense, ce dernier ayant tout ce qu’il y a de plus simple.

L’hésitation de la jeune femme est marquée par le silence de son compagnon d’infortune qui la laisse peser le pour et le contre sans avancer le moindre mot pour défendre sa cause. Elle est bien assez grande pour le faire seule, il n’en doute pas un seul instant. "Ça me tente beaucoup, mais j’ai dépassé mon quota de mauvaises actions pour ce soir." Loin de s’offusquer de la réponse, il joue de la proximité entre eux pour soutenir son regard, incapable de trouver le moindre inconfort dans le silence de l’instant. A défaut de lui répondre quoi que ce soit, il vient retrouver la main qu’elle utilisait auparavant pour tapoter son sternum et l’entoure des deux siennes, cocon de chaleur autant que de fortune. “Elle était froide.” Il (s’)explique ainsi brièvement, n’ayant pas à préciser qu’il connaît un tel détail parce qu’elle était occupée à jouer de sa main contre son torse comme s’il n’y avait rien de plus normal en ce monde. “Le quota de mauvaises actions sera remis à zéro dès demain, alors. Mon offre tiendra toujours.” Il accepterait qu’elle lui refuse catégoriquement toute proposition mais a l’intime conviction que ce n’est pas ce qu’elle cherche à faire. Elle s’amuse à sa façon, sûrement, et pour une fois cela n’a rien de douloureux pour lui, encore moins alors qu’il penche un peu plus sa tête en sa direction pour tenter de capter son regard. “Il va falloir décider quelle étiquette me donner entre ‘le plus gentleman des rugbymen’ ou celui qui vous corrompt, mais ce serait précipité de le faire en me jugeant sur une seule soirée.” Il peut sans mal jouer les deux rôles, mais ce n’est sans doute pas une réponse à lui donner en cet instant, surtout pas alors qu’il espère plus que jamais que son invitation trouvera une réponse positive, cette fois.
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Alma Barton
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MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
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TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
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crédits gif & code fiche/ (littleredtales & malibu) ✰ w/ @Rhett Hartfield

Evie avait du mal à déterminer ce qui était en train de se passer. Mais une chose était certaine : ça se passait et contre toute attente, elle ne fuyait pas. Elle avait même envie de rester, assurément parce qu’elle savait qu’elle avait une partie du jeu en mains, et que ça la rassurait d’en être aussi certaine. Pour l’instant, rien ne lui échappait, et elle réussissait à taire la fâcheuse manie qu’elle avait de jouer avec le feu, aussi coupable que consciente qu’elle avait une part de responsabilité dans la tension agréable qui pesait soudain sur le coin de balcon qu’ils occupaient. S’il jouait aussi, Rhett avait tout de même la prévenance de ne pas impliquer des tactiques fourbes, que le joueur de rugby qu’il était connaissait mieux que quiconque, et qui lui aurait permis de remporter la partie sans qu’elle ne s’aperçoive de rien, mauvaise stratège. S’ils souffraient d’une expérience différente en la matière, s’il était capable de la bousculer plus fort qu’elle ne l’avait jamais été pour maintenir son record personnel et rafler sa médaille, il se mettait pourtant à son niveau, et répondait à ce qu’elle lui renvoyait avec un petit quelque chose qui la faisait maintenir si fermement le regard qu’elle lui accordait sans chercher rien de plus que la lueur qu’elle voyait briller dans ses yeux et qui l’attirait  — comme une nouvelle version du phare vert de Daisy… sauf qu’il était cyan, et que ce n’était guère un rappel au passé — vraiment ? — qui la faisait tant souffrir et qu’elle avait du mal à mettre de côté, enfermée dans un deuil difficile à faire et dont sa famille se servait pour vivre et exister. Au contraire, ça l’ancrait dans une réalité qu’elle retrouva à l’instant où elle jeta un regard par-dessus son épaule, reprenant sa place dans l’écrin de bourgeoisie qu’elle avait quittée en s’exilant sous les étoiles du dehors. Elle marqua une pause, physique et mental, en se perdant dans le reflet de la baie vitrée qu’elle convoitait des yeux et comprit qu’il y avait définitivement quelque chose là, dans le mince espace qui les séparait.

C’est probablement cette friction qu’elle-même sentait qui poussa Rhett à lui prendre la main, qu’elle avait pourtant récupérée, pour mieux la réchauffer entre les siennes. Et ce geste, il avait beau être intrusif, il était surtout doux et réconfortant. Evelyn ne sentait pas d’aspérité sur ses paumes quand elle laissa la pulpe de ses propres doigts les effleurer, presque prudemment, sentant une différence de température entre leurs peaux qui se frôlaient pour de bon cette fois. Elle se sentait maîtresse d’elle-même, elle ne se laissait pas souvent le choix. Mais elle restait profondément humaine, et l’espace d’un instant, elle se sentit frissonner sous l’épaisseur de la veste trop grande qu’elle portait sur les épaules. Ça n’avait rien à voir avec la fraîcheur extérieur.
Elle eut un mince sourire, ses yeux s’étant légèrement déportés sur l’étau contrasté que formaient les mains de Rhett autour de la sienne, accueillant sa justification sans ciller. Elle finit par lui accorder de nouveau toute son attention en fronçant le nez quand elle lui répondit d’abord "On peut être gentleman et voyou. Vous n’avez jamais lu Arsène Lupin ? Vous feriez un bon interprète… le costume, encore." murmura-t-elle exagérément, sa langue marquant toutes ses syllabes contre ses dents, et en suivant les mouvements du corps du jeune homme qu’elle sentait s’approcher.
Elle tangua sur ses talons hauts, elle le sentit aussi subtilement qu’elle se rattrapa de justesse, de sa main libre, au bras de Rhett — lui imposant une danse furtive, qui cessa quand elle stabilisa leur deux silhouettes. A leur tour, ses doigts formèrent un léger étau autour de son biceps, et sa tête s’inclina très légèrement en arrière pour mieux capter son regard qu’elle sentait s’enfoncer dans le sien — encore une fois, ses paupières se plissèrent quand elle s’obstina à soutenir la lueur qu’il lui renvoyait "Mais vous avez raison, c’est important de savoir dans quelle case vous ranger. Et puis, je crois que je vous dois une faveur." La cigarette, la veste, la distraction… elle lui en devait au moins trois en vérité. Aussi, elle opina avec fausse conviction, et joua presque l’innocence quand elle ajouta, sa paume se raffermissant doucement autour du bras de Rhett — qu’elle sentait tiède et robuste "Si vous me donniez l’adresse de ce bar, peut-être que j’aurais le temps de m’y perdre un de ces jours…" Elle accusa un temps de silence et un léger suspens, juste pour s’astreindre à rompre le contact, aussi bien physique que visuel, quand elle sentit qu’il était peut-être temps de le faire. Cependant, c’est manifestement à contre-coeur qu’elle lui lâcha la bras, un très léger soupir s’échappant de ses lèvres quand elle fit un léger pas en arrière, leurs mains se séparant doucement. Et la sienne retrouva la boutonnière de la veste qu’elle portait toujours, et qu’elle désigna de l’index qu’elle avait fiché dans la poitrine du jeune homme "Vous en aurez besoin pour rejoindre la fête." fit-elle avec un sourire, et elle amorça un geste pour la faire glisser de ses épaules.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



    (evelyn) i wrote a song to be my lullaby 104643470:

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Message(#)(evelyn) i wrote a song to be my lullaby EmptyLun 25 Oct 2021 - 14:34

"On peut être gentleman et voyou. Vous n’avez jamais lu Arsène Lupin ? Vous feriez un bon interprète… le costume, encore." Il est à ça de préciser que dans sa version d’Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur, c’est son cœur qu’il voudrait dérober. Pour autant, à l’aube de la quarantaine, il commence enfin à se rendre compte qu’il ne peut pas surréagir au moindre contact féminin. Par dessus tout, Rhett ne veut pas risquer de briser ce moment et la discussion décousue entretenue avec Evie, dans laquelle tout semble être prétexte au moindre toucher délicat. “Qu’est-ce que je ferais sans ce costume.” Question rhétorique pour laquelle il ne prend pas même la peine de mimer l’interrogation, son attention bien trop concentrée ailleurs. Elle ferait sans doute une parfaite James Bond Girl, comparaison bien moins littéraire mais qui le pousse au moins à se souvenir de prendre garde à l’eau qui dort. Evelyn est d’une beauté et d’une douceur indéniable mais à en juger par le milieu dans lequel elle a évolué, elle sait sûrement marquer son point en toutes circonstances.

Ses réflexes sont moins rapides que ceux d’une Pearson perdant peu à peu pied et s’il a le temps de tendre une main en sa direction, elle est bien plus rapide encore pour la saisir au niveau de l’avant-bras. Ses yeux retrouvent pourtant rapidement les siens, ne cherchant pas à créer le moindre inconfort entre eux à ainsi observer l’emplacement du contact plus longtemps que nécessaire. Il préférait sans doute quand sa main était gardée entre les siennes mais comprend qu’elle n’a pas l’air d’être le genre de personne à accepter la moindre forme de carcan. "Mais vous avez raison, c’est important de savoir dans quelle case vous ranger. Et puis, je crois que je vous dois une faveur." Toute excuse semble bonne à prendre, il ne la contredira pas et ne lui dira pas que cette soirée n’a rien d’un service rendu. Les choses vont dans les deux sens et la seule présence d’Evelyn a su le faire sourire et oublier la raison même de sa venue ici. "Si vous me donniez l’adresse de ce bar, peut-être que j’aurais le temps de m’y perdre un de ces jours…" Il a un simple sourire en coin en guise de première réponse, heureux et sans doute soulagé qu’elle ne pousse pas le jeu jusqu’à partir sans certitude de retour. Désormais, les choses sont différentes et quand bien même rien n’a été accepté totalement, tous deux savent déjà que leur rencontre pourra se conjuguer au pluriel et que Rhett a déjà bien hâte de lui prouver que son bar n’est pas si miteux qu’elle pourrait le croire. "Vous en aurez besoin pour rejoindre la fête." La veste repasse de ses épaules aux siennes, il n’attend pas longtemps avant de plonger une main dans la poche pour en sortir une carte de visite, ô combien impersonnelle, et la lui tendre à la jeune femme. Après tout, il lui faut bien un moyen pour lui donner cette fameuse adresse tant attendue. Et vous de ça pour échapper au prochain gala. Nul doute qu’ils ne choisiront pas une date au hasard - quand bien même Rhett sait déjà qu’il acceptera n’importe quel jour proposé par la jeune Pearson - et que cela lui donne une raison de plus pour sourire délicatement, ses yeux ayant bien du mal à se détacher de la silhouette qu’elle représente. Il est temps pour lui de se montrer raisonnable et de suivre les paroles d’Evelyn.
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