Si Alec et Mitchell sont parvenus à apaiser ses suspicions en tentant de la rassurer sur les accusations qui existaient à leurs sujets, Gabrielle a eu besoin de ce petit élément pour replonger le nez dans ce dossier qu’elle garde précieusement chez elle. Ce dossier qu’elle a eu quelques années auparavant dans ses mains et qu’elle n’a pas manqué de faire suivre avec elle jusqu’à Brisbane, alors qu’elle a dû quitter précipitamment Los Angeles. Elle pensait ne plus avoir réellement de pistes pour connaître la vérité, ayant épuisé toutes les ressources possibles et inimaginables pour en apprendre davantage sur ses propres frères. Ses frères qui n’ont pas manqué de la tenir éloignée de leurs vies pendant des années, bien trop pour ne pas inquiéter la jeune femme sur leurs agissements. La découverte de l’existence d’un rapport de police à l’encontre de son aîné est une chose dont l’avocate se serait bien passée de découvrir. Elle préférerait croire en l’innocence de son aîné, tout comme à l’innocence de la complicité d’Alec, mais elle ne pouvait nier l’évidence. L’évidence de ce rapport, des éléments qui tenaient la route, malgré ce vice de procédure. D’autant plus quand le scénario semble se répéter après avoir vu le portrait de Mitch’ défiler sur les chaînes d’informations en février dernier. C’est ce qui l’a poussé finalement à aller à la rencontre d’Alec alors que cela faisait six mois qu’elle était sur Brisbane et qu’elle n’a pas daigné les en informer. Cette première rencontre fut d’ailleurs un flot de reproches d’un côté comme de l’autre du fait des mensonges de chacun. Mais les choses se sont apaisées depuis, Alec et Gabrielle s’étant revus plusieurs fois, retrouvant un semblant de relation fraternelle. Pour preuve, Gabrielle s’est même rendue au restaurant de son frère, il y a quelques jours de ça, lui faisant la surprise de sa venue pour découvrir enfin les lieux dans lesquels il travaille. Cependant, Gaby a remarqué que son frère s’est un peu renfermé en la voyant débarquer sur son lieu de travail, ce qui n’a pas manqué de l’étonner dans un premier temps. Peut-être la pression de la fréquentation, assez importante ce soir-là, fut la première excuse qui lui effleura l’esprit pour justifier son comportement. Mais l’échange discret, mais qui semblait sérieux, avec cette femme blonde alors qu’elle terminait son repas intrigua l’américaine. Elle fit mine de rien auprès de son frère, mais c’est l’esprit préoccupé qu’elle reprit la route ce soir-là en direction de sa villa à Bayside. Et la première chose qu’elle fit une fois la porte refermée derrière elle, fut de se précipiter vers ce dossier qu’elle avait quelque peu abandonné ces dernières semaines. En tournant les pages de celui-ci, son regard se stoppa alors sur la photographie d’une jeune femme blonde. Gaby compris alors pourquoi cette même jeune femme qu’elle a vu en compagnie de son frère ce soir-là a autant attiré son attention. Ce dossier, elle l’a épluché un nombre incalculable de fois. Elle le connaissait par cœur et elle aurait dû faire le rapprochement immédiatement. Raelyn Blackwell. Il n’y a pas grand-chose à son sujet dans ce rapport, mais suffisamment pour savoir qu’elle était mêlée à tout ça, comme cette Lou Aberline qu’elle a rencontré quelques mois plus tôt. Elle se demande bien pourquoi elle n’a pas été à sa rencontre plus tôt, peut-être parce qu’elle la voyait comme une personne sans importance, pas de celle qui lui apporterait grand-chose face à ses interrogations. Et pourtant, ce soir, en la voyant en compagnie de son frère, Gabrielle comprend alors que cette femme peut lui apporter peut-être des réponses mais surtout, les suspicions renaissent à l’encontre d’Alec.
Après quelques recherches, l’avocate apprend que cette Raelyn Blackwell est propriétaire du fameux casino pour lequel son frère travaille via son restaurant. Gabrielle est alors déterminée à aller à la rencontre de la jeune femme et c’est donc la direction du lieu suscité qu’elle prend ce soir. Elle porte une robe de circonstance pour se glisser dans la masse, espérant cependant ne pas croiser Alec qui n’apprécierait sûrement pas de voir qu’elle continue à enquêter sur ses propres frères. Une fois dans la grande salle de jeu, elle cherche du regard l’éventuelle présence de Miss Blackwell. Elle la repère en pleine discussion avec un homme et décide de l’observer de loin alors qu’elle feint s’intéresser à une partie de blackjack, s’approchant de la table, un verre de champagne à la main. L’observation dure plusieurs minutes avant qu’elle ne puisse enfin se diriger vers elle, d’un pas décidé, lorsqu’elle la voit enfin seule. Si avec Lou Aberline, elle ne s’est pas présentée, ce qui n’a pas empêché cette dernière de connaître son identité sans même qu’elle n’ait eu besoin de le faire, avec Raelyn, elle décide de ne pas passer par quatre chemins « Bonsoir », lance-t-elle dans un premier temps, non sans un sourire de politesse « Gabrielle Strange ». Elle n’en ajoute pas plus, la femme blonde se tenant devant elle n’ayant pas besoin de plus d’éléments pour comprendre le lien que Gaby peut avoir avec Alec et Mitchell « Je souhaiterai vous parler. En privé, de préférence ». Gabrielle est plutôt directive dans ses paroles, un ton qui ne plaira peut-être pas à son interlocutrice. Mais si elle se le permet, c’est parce qu’elle n’a pas envie de perdre son temps en usant de faux semblant, tout comme elle n’a pas envie que son frère puisse la surprendre sur place. D’ailleurs, elle guette un peu trop la porte attenante au restaurant, montrant une part d’impatience en attendant une réponse de la part de la propriétaire des lieux. Et c’est peut-être aussi pour cette raison qu’elle ajoute « C’est à ce propos… » fait-t-elle alors en lui montrant le dossier qui dépasse de son sac, l’ouvrant rapidement, juste le temps qu’elle l’entraperçoive. Gabrielle se dit que cet argument finira par convaincre la jeune femme, qui n’a certainement pas envie que la discussion se poursuive en plein milieu de ce qui semble être son empire.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Looking for answer by all means Raelyn Blackwell & @Gabrielle Strange - 24 juillet 2021
J’ignore si j’imagine des symptômes ou si j’y fais simplement plus attention maintenant que je sais. Ma silhouette n’a pas encore changé ou, du moins, pas assez pour que quelqu’un qui ignore tout de ma condition puisse la deviner et, pourtant, je me sens différente. La fatigue que j’ai ressentie ces derniers mois a subitement trouvé une explication, tout comme mes récentes chutes de tension. Bien sûr, je me surprends à grignoter parfois au cours de la journée mais, ne l’ai-je pas toujours fait ? Ne suis-je pas en train de voir des bouleversements là où il n’en est rien. Ma poitrine est plus tendue et, ça je ne l’imagine pas. Dans la robe blanche que je porte aujourd’hui, je le sens et j’ai par la même occasion bien du mal à ne pas me laisser envahir par des pensées parasites. Mon état est temporaire. Le rendez-vous est déjà pris, pour mardi prochain, et si jusque là je tenter de faire comme si tout ça n’existait pas, comme si ce vendredi était un vendredi comme un autre, j’ai bien du mal à ne pas laisser mon esprit dériver vers d’incessants questionnements. Si Amos ne m’avait pas semblé si tranché, l’aurais-je été ? Aurais-je réservé un créneau à la clinique sans la moindre hésitation ? Quand viendra l’heure de m’y rendre, est-ce que mes jambes trembleront ? Serais-je pris de remords et, une fois qu’il sera impossible de faire marche arrière, me sentirai-je différente ? Et si c’était lui qui changeait d’avis, qu’est ce que cela voudrait dire pour moi et pour nous ?
Je mentirais si je prétendais que je n’ai pas imaginé au moins une fois ce que deviendrait ma vie si j’annulais le rendez-vous, si j’ignorais mes craintes et le souhait de mon compagnon de ne pas redevenir à nouveau père. Je mentirais si je prétendais ne pas m’être demandé à quoi il pourrait ressembler, cet enfant. Toutefois, je ne suis pas de celles qui se perdent en conjectures : j’ai peur d’affronter les conséquences que pourrait avoir de trop explorer ce genre d’hypothèses irréalisables. Je m’abrutis de travail parce que cela m’aide à ne plus penser. Dans les sous-sol du casino, ceux qui abritent les activités illégales du Club, je vole d’un interlocuteur à un autre sans me laisser de répit. En soirée, une fois remontée à la surface, je me fais alpaguer par le responsable de la sécurité et bras croisés sous ma poitrine, en retrait des tables, je l’écoute me parler d’incidents qui ont eu lieu la veille - rien de plus grave que quelques clients éméchés qui ont troublé l’ordre de l’établissement. En temps normal, ce genre de sujet me barberait au plus haut point. Aujourd’hui, tout ce qui me permet de ne pas penser à ma grossesse quelques minutes me semble passionnant. Lorsque je repère une brune qui semble m’approche d’un pas décidé, je met fin à la conversation avec l’employé d’un geste de la main et j’enfile le masque chaleureux que je réserve aux clients, puisque c’est ce que m’inspire la jeune femme. « Bonsoir. » En guise de réponse, je lui adresse un sourire et un signe de la tête. Si elle cherche les toilettes, elle comprendra bien vite qu’elle s’est trompée d’interlocuteur : j’ai tout sauf l’air d’une serveuse en salle. « Gabrielle Strange. » Si je n’étais pas passée maître de l’art des faux semblants, ma surprise m’aurait certainement trahie. Elle ne le fait pas, mais la brune a désormais toute mon attention.
Mes lèvres esquissent un sourire bien différent à présent et, les bras toujours croisés sous ma poitrine, je la toise un instant. Je cherche sur son visage une quelconque ressemblance avec les Strange que j’ai côtoyé pendant tant d’années. Moi, je sais à qui j’ai à faire : son frère m’a parlé d’elle lorsque nous partagions encore une amitié sincère - du moins je le pensais - mais, elle, sait-il à qui elle s’adresse ? Que fait-elle ici ? Est-ce un coup de chance, ou sait-elle qui je suis ? « Je souhaiterais vous parler. En privé, de préférence. » Oh bien sûr que ce sera en privé. Connaît-elle la haine que je voue au plus agé de ses deux frères ? Sait-elle qu’elle se jette dans la gueule du loup de son plein gré ? Qu’entre mes mains, elle a plus de chances de devenir une arme qu’autre chose ? « C’est à ce propos. » Mon sourire ne quitte pas mes lèvres lorsque je baisse mes yeux sur le sac à main de la jeune femme qu’elle entrouvrouve pour me montrer une pochette en carton. Elle a du toupet, pour venir me trouver dans mon antre de la sorte. Elle m’amuse et, alors que je relève les yeux vers elle, je décroise finalement mes bras pour lui montrer la direction des immenses escaliers qui mènent aux bureaux et aux salles de jeux privées. « Je vous en prie, Gabrielle Strange. » Si elle s’attendait à faire face à une jeune femme blonde, frêle et impressionnable, elle risque d’être déçue. Chacune perchée sur sa paire de talons hauts, elle me dépasse toujours de presque vingt centimètres et pourtant, c’est mon orgueil et mon amour propres qui envahissent le salon VIP dans laquelle je la conduis. Je referme la porte derrière nous et, lui désignant l’espace définit par trois canapé en cuir et une table basse, je l’invite à s’installer. Moi, je me dirige vers le bar. « Je vous sers quelque chose ? » Je reprends les rennes et les règles du jeu en main. Je sors deux verres portant tous deux le logo de l’établissement et, pour moi, je verse un trait de scotch.
Je m’installe en face d’elle et, sans la quitter des yeux, je dépose les deux verres sur la table. Lorsque je trempe mes lèvres dans le mien, je suis prise d’un mauvais pressentiment : ma condition se rappelle à moi et, sans me décomposer, j’avale une seule gorgée de ma boisson avant de reposer le verre sur la table basse en verre. « Gabrielle Strange. Vous êtes bien loin de chez vous. » Je croise mes jambes et, sans la quitter des yeux, de m’appuis contre le dossier de mon fauteuil. « Pourquoi ce dossier ? Vous écrivez un roman ? Une sorte d’épopée familiale mi fiction mi autobiographie ? » Un sourire provocateur sur les lèvres, je suis à l'affût de la moindre de ses réaction, de quelque chose qui trahirait le niveau d’informations dont elle dispose. « Vous voulez que je fasse appeler votre frère ? » Je jette un coup d'œil à ma montre hors de prix avant de poursuivre. « Il doit être en plein milieu du service mais je suis certaine qu’une réunion de famille le ravirait. » Sait-il que tu es ici ? Oh, jolie petite chose fragile, que je suis heureuse qu’elle me soit tombée entre les doigts : ma soirée vient de devenir bien plus intéressante, d’un coup.
Gabrielle ignore tout de cette femme vers laquelle elle se dirige. Personne ne lui a jamais parlé d’elle, elle ne la connait que parce qu’elle a trouvé son nom dans un rapport de police. Par n’importe lequel, celui lié à l’arrestation de son frère en 2015, celle où elle ne semblait être qu’un élément sans importance, ses mots n’ayant eu aucun poids dans la balance… visiblement. Peut-être cachait-t-elle bien son jeu à l’époque, en tout cas, son nom n’avait pas attiré l’attention de l’avocate jusqu’à ce qu’elle la voie échanger avec son frère il y a de ça quelques jours. C’est ce qui a amené Gaby à se pencher plus sur son cas et surtout, à prendre la décision de la confronter. Elle en a assez de vivre dans le flou à propos de ses frères, de ne pas obtenir de réponses de leur part. Et même si ses craintes semblent apaisées depuis quelques temps, sa curiosité a été ravivée dès l’instant où elle a vu Alec avec cette dénommée Raelyn. C’est d’un pas décidé donc qu’elle se dirige vers elle, la saluant d’abord poliment, avant de se présenter. Si son interlocutrice reste silencieuse, cela n’impressionne en rien la jeune femme qui poursuit en lui demandant de lui parler en privé. Et comme pour être certaine qu’elle acceptera cette entrevue, elle lui montre le dossier qu’elle détient dans son sac. Raelyn sourit, un sourire qui semble être faux aux yeux de Gabrielle, qui se voit alors inviter à emprunter des escaliers qui doivent conduire à un lieu plus privatif. « Je vous en prie, Gabrielle Strange ». Elle a une manière particulière de dire son nom, ce qui fait arquer un sourcil à l’avocate. Elle emprunte alors les escaliers, observant la salle dont elles s’éloignent tout en poursuivant leur ascension jusqu’à un salon privé. Son hôte l’invite à s’installer sur un des fauteuils en cuir, ce qu’elle fait. « Je vous sers quelque chose ? ». « Un verre de vin rouge, s’il vous plait » demande-t-elle poliment, tout en gardant un certain ton ferme, son regard balayant la pièce dans laquelle elle se retrouve seule désormais avec Raelyn.
« Merci » est la moindre des politesses dont elle use lorsqu’elle vient à la rejoindre et prendre place face à elle, déposant son verre sur la table basse. « Gabrielle Strange. Vous êtes bien loin de chez vous ». Gaby tique évidemment, et elle aussi revêt son masque, celui où la blonde ne pourra pas lire son étonnement « Disons que j’ai bien des raisons de l’être ». Elle ne veut pas passer par quatre chemins, par cette réponse, elle souhaite lui montrer qu’elle est ici pour obtenir des réponses sur ses frères, elle qui semble très bien renseignée sur qui elle est. Gabrielle a cependant peut-être un peu moins de surprise que lors de sa rencontre avec Lou Aberline, qui avait su tout de suite que Gabrielle était la sœur des Strange, sans même qu’elle ait pris le temps de se présenter. Au contraire, là, Raelyn lui prouvait qu’elle était proche de ses frères, peut-être plus que son interlocutrice précédente, et peut-être qu’elle pourrait en tirer quelque chose. « Pourquoi ce dossier ? Vous écrivez un roman ? Une sorte d’épopée familiale mi fiction mi autobiographique ? » « Je le pourrais, en effet, étant donnée ce qu’il y a à raconter, je me ferai certainement un bon petit pactole dessus. Peut-être même pourrais-je envisager d’ouvrir avec un établissement similaire au vôtre ? ». Elle marque une pause, attrapant son verre dont elle boit une gorgée, son regard toujours porté sur son interlocutrice « Mais je ne suis pas certaine que cela vous ravirez » ajoute-t-elle en déposant calmement son verre sur la table basse. L’endroit est luxuriant, pimpant, impressionnant, pouvant donner des envies similaires à quiconque souhaitant réussir dans ce milieu. Ça n’intéresse évidemment pas Gabrielle, qui ne cherche pas à concurrencer la propriétaire de l’Octopus. « Vous voulez que je fasse appeler à votre frère ? (…) Il doit être en plein milieu du service mais je suis certaine qu’une réunion de famille le ravirait ». Uhm, elle sait où piquer, elle sait que cette proposition va être refusée par Gabrielle. Mais là encore, elle ne laisse rien transparaitre « On va le laisser en dehors de tout ça, si vous le voulez bien… » fait-t-elle alors qu’elle extirpe le dossier de son sac. « Nous avons déjà eu cette conversation lui et moi … ». Une conversation peu concluante, elle s’en doutera et c’est pour cela qu’elle la devance « … mais vous le connaissez, il n’est pas très bavard et garde bien ses secrets… » elle marque une pause alors qu’elle pousse le rapport sous les yeux de Raelyn « il m’a dit qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter que, tout ça, » fait-t-elle en désignant le dossier « n’était qu’un malentendu. Ce n’est pas improbable, ça peut arriver… Une fois. Mais pas deux ». Son regard ne quitte pas les traits du visage de la jeune femme, l’espoir d’y déceler une expression qui pourrait voir si elle vise juste, si un mot la fait tiquer ou non. Elle espère en tout cas obtenir un peu plus de réponses cette fois pour découvrir un peu plus ce que ses frères ne lui disent pas.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
LOOKING FOR ANSWER BY ALL MEANS Raelyn Blackwell & @Gabrielle Strange - 24 juillet 2021
Si j’avais été occupée à une tâche, quelle qu’elle soit, je me serais interrompue à l’instant même où la brune a décliné son identité. Je n’écarte pas la possibilité qu’elle soit envoyée par son frère lui-même - même si j’en doute fortement et, à l’entrée du salon privé, avant qu’elle n’entre, je l’arrête avec de faire un signe de la main à l’un des agents de sécurité. « Ce gentleman va vous fouiller. Une précaution nécessaire, vous en conviendrez. » Elle partage le même sang que son ordure de frère, le bénéfice du doute n’est pas de mise. J’attends qu’elle acquiesce et, alors qu’il lui fait écarter les bras pour rapidement vérifier qu’elle ne porte pas sur elle de quoi me blesser, je croise mes bras sous ma poitrine. D’un hochement de tête, l’homme confirme qu’elle peut entrer et je pousse la porte du salon pour l’inviter à le faire. « Vous m’excuserez. Je préfère être prudente. » Plus encore parce qu’il n’est plus question que de moi, mais je me garde bien de le préciser ou de donner le moindre indice dans ce sens. S’il y a bien une personne qui ne doit pas entendre parler de ma grossesse, il s’agit de son cafard de frère.
« Un verre de vin rouge, s’il vous plaît. » Je lève un sourcil avant de ranger la bouteille de scotch sous le comptoir et de me saisir d’une bouteille de vin et d’un verre à pied, que je remplis avant de le déposer devant elle, m’installant sur un fauteuil en face d’elle, en apparence imperturbable. « Disons que j’ai bien des raisons de l’être. » - « Réunion familiale peut-être ? Pas de mauvaise nouvelle j’espère, je détesterais avoir à apprendre ce genre de chose à Alec. » Je m’en ficherai bien en fait, comme on sait toutes les deux qu’il n’y a aucune chance qu’elle ne passe par moi pour ce genre de chose. Sauf qu’à prêcher le faux, on obtient parfois le vrai ou, en tout cas, une carapace d’innocence. « Je le pourrais, en effet, étant donnée ce qu’il y a à raconter, je me ferai certainement un bon petit pactole dessus. Peut-être même pourrais-je envisager d’ouvrir avec un établissement similaire au vôtre ? » Amusée qu’elle rentre dans l'arène aussi vite, j’esquisse un sourire et je m’appuie un peu plus confortablement contre mon dossier. « Mais je ne suis pas certaine que cela vous ravirait. » - « Que sont les affaires sans un peu de compétition ? » Je trempe à nouveau mes lèvres dans mon verre plus que je ne bois, avant de le reposer sur la table et de croiser mes mains sur mes cuisses. « Il aurait une fin tragique, j'en ai bien peur. Votre bouquin. » Mitchell en cavale et recherché par les services de police. Moi, je rêve même d’une balle entre les deux yeux pour lui, quelle que soit la personne qui tienne l’arme.
« On va le laisser en dehors de tout ça, si vous le voulez bien… » Je ne me trompe pas : le brun n’a pas la moindre idée que sa petite sœur est présente dans les locaux de l’Octopus et il ne se doute certainement pas qu’elle s’est mise en tête de me rencontrer. Pourquoi ? Je me pose encore la question. « Nous avons déjà eu cette conversation lui et moi … Mais vous le connaissez, il n’est pas très bavard et garde bien ses secrets… » - « Il fait ça oui. » Ma fausse politesse est teintée d’une amertume que je dissimule derrière un sourire qui n’a plus rien de vrai. Les secrets, c’est ce que son couard de frère fait le mieux, je l’ai appris à mes frais. « Il m’a dit qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter que, tout ça, n’était qu’un malentendu. Ce n’est pas improbable, ça peut arriver… Une fois. Mais pas deux. » Je laisse échapper un bref rire, avant de secouer la tête. « Les malentendus, ça n’existe pas. » Je tends une main vers la pochette cartonnée qui dépasse encore de son sac. « Je peux ? » Lorsqu’elle me la tend, je l’attrape pour l’ouvrir et balayer des yeux ce qu’elle contient. Je tourne quelques pages, avant de trouver une photo, prise le jour de mon interrogatoire en 2015. « Pas mon meilleur profil si vous voulez mon avis. » Je n’ai pas besoin de relire le compte rendu de l’entretien pour m’en souvenir. Mon avocat avait à peine laissé les forces de l’ordre s’adresser directement à moi. « Qu’est ce qui vous fait croire que j’ai plus à dire que ce que j’ai dit à l’époque ? » La pochette toujours ouverte sur mes genoux, je relève mes yeux vers elle. « Tout est là dedans, non ? Vos frères sont des voyous mais moi, tout ce que j’ai fait, c’est fréquenter les mauvaises personnes sans le savoir. Je vivais dans cet appartement puisque c’était celui de mon défunt compagnon. Et j’ignorais tout de ses fréquentations. » Ce genre de salade n’aurait peut-être pas fonctionné venant de la part d’une armoire à glace à la mine patibulaire, mais les apparences jouaient en ma faveur. Sans témoignage m’incriminant directement dans le trafic des Strange, j’avais été relâchée. « Soyez honnête. Dites moi ce que vous attendez vraiment de moi. » Tourner autour du pot m’est réservé. De la part de mes interlocuteurs, j’apprécie l’efficacité.
« Ce gentleman va vous fouiller. Une précaution nécessaire, vous en conviendrez ». Gabrielle ne comprend pas en quoi il est nécessaire qu’elle soit fouillée au corps pour pouvoir s’entretenir avec la jeune femme. Se sent-t-elle réellement menacer par la cadette des Strange ? Se méfie-t-elle à ce point de leur famille, elle qui semble pourtant proche d’Alec ? Cette nécessité dont elle parle attise davantage sa curiosité tout comme son incompréhension. Est-ce vraiment une inquiétude réelle de la part de Raelyn ou juste une manière de montrer son importance ou son pouvoir, peu importe, elle qui est propriétaire des lieux ? Gabrielle se laisse faire sans broncher, écartant ses bras alors qu’elle suit du regard les gestes de celui qui semble être son garde du corps. « Vous m’excuserez. Je préfère être prudente ». Gaby reste de marbre, impartiale, préférant ne rien répondre, son regard parcourant désormais cette pièce dans laquelle elle se retrouve avec son interlocutrice d’un soir.
« Réunion familiale peut-être ? Pas de mauvaise nouvelle j’espère, je détesterais avoir à apprendre ce genre de choses à Alec ». C’est qu’elle a presque raison. Non pas à propos de la réunion familiale, c’était même difficilement envisageable actuellement étant donné la cavale de Mitch, mais pour la mauvaise nouvelle. C’est des menaces de mort qui l’ont poussé à fuir Los Angeles, des menaces dont ses frères ignorent évidemment l’existence, ayant utilisé l’argument de sa nécessité de les retrouver plutôt que de leur avouer la vérité sur sa venue à Brisbane. « Vous vous doutez bien que si j’ai quelque chose à dire à mon frère, je m’en chargerai moi-même, je n’ai pas besoin de messager. Mais je vous remercie pour votre bienveillance ». L’ambiance entre les deux jeunes femmes est particulière, comme une certaine tension, palpable, de la méfiance présente des deux côtés et surtout de l’hypocrisie dans les sourires qu’elles gardent toutes deux pour dissimuler ce qu’elles pensent réellement. Gabrielle ne se laisse pas impressionner par Raelyn, et ne manque pas d’entrer dans son jeu quand elle tente de comprendre ce qui l’amène à fouiner dans cet ancien dossier qu’elle conserve encore dans son sac. Elle suppose que l’avocate fait ça dans le but d’écrire l’histoire familiale, une histoire qui aurait sûrement son succès et qui permettrait à la jeune femme, et indirectement aussi à ses frères, d’envisager de lui faire de l’ombre en devenant propriétaire eux aussi d’un casino aussi clinquant que le sien. « Que sont les affaires sans un peu de compétition ? ». Un fin sourire amusé s’affiche sur les lèvres de Gabrielle qui vient à croiser ses jambes après avoir reposé son verre sur la table basse « Je vois que nous apprécions les mêmes choses ». Parce que Gabrielle doit reconnaitre que son métier est une constante compétition, même s’il va bien au-delà de ça. Son but est de remporter ses procès haut la main, défendre ses clients becs et ongles et surtout que la justice soit rendue de manière équitable. C’est pour cette raison qu’elle s’est vouée à cette carrière qu’elle n’échangerait pour rien au monde et c’est ce qui devrait rassurer la Blackwell « Mais rassurez-vous je ne viendrai pas marcher sur vos plates-bandes. Je préfère rester dans mon domaine ». Le débat au sujet d’une potentielle compétition future est ainsi clos. « Il aurait une fin tragique, j’en ai bien peur. Votre bouquin ». Le début de sa phrase porte à confusion, comme si elle proférait indirectement des menaces si Gabrielle envisageait réellement de lui faire de l’ombre. La précision est donc appréciable même si, là aussi, l’américaine ne la comprend pas « Pourquoi ? Vous estimez que, parce que mon frère est en cavale, cela signifie une fin tragique ? Ou vous pensez à autre chose peut-être ? » Elle est curieuse de connaitre son point de vue, qu’elle argumente un peu plus son commentaire qui peut amener à plusieurs interprétations, et peut-être qu’à cet instant, le regard de Gabrielle se fait davantage suspicieux à l’attention de Raelyn.
« Il fait ça oui ». Elles sont au moins d’accord sur ce point, peut-être même qu’elle a eu à faire, elle aussi, à un Alec bien secret. Et si Gaby pourrait être piquée dans sa curiosité, elle n’insistera pas là-dessus pour en apprendre davantage à ce sujet. « Les malentendus, ça n’existe pas (…) Je peux ? ». Elle lui remet le dossier pour qu’elle puisse le feuilleter, même si elle le connait sûrement déjà. « Pas mon meilleur profil si vous voulez mon avis ». Gabrielle est bien trop occupée à guetter la moindre expression ou réaction sur le visage de la jeune femme pour réagir à ses commentaires. « Qu’est-ce qui vous fait croire que j’ai plus à dire que ce que j’ai dit à l’époque ? (…) Tout est là-dedans, non ? Vos frères sont des voyous mais moi, tout ce que j’ai fait, c’est fréquenter les mauvaises personnes sans le savoir. Je vivais dans cet appartement puisque c’était celui de mon défunt compagnon. Et j’ignorais tout de ses fréquentations ». Un sourcil s’arque sur le visage de l’américaine quand elle entend Raelyn qualifier ses frères de voyous. Ça ne lui plait pas forcément, mais elle se dit qu’une part de vérité ressort aussi de ce mot qu’elle choisit pour parler d’eux « Des voyous ? Vous semblez regretter d’avoir fréquenter les mauvaises personnes, dont Alec faisait visiblement partie mais vous êtes toujours en contact avec lui. Pourquoi ça ? Si vous êtes blanche comme neige, comme vous le prétendez dans ce dossier, pourquoi rester en contact avec quelqu’un que vous semblez vouloir fuir comme la peste ? ». Elle clame son innocence de l’époque, celle qui a bien dû marcher auprès des enquêteurs mais qui ne marche pas réellement avec l’avocate. Des affaires de la sorte, elle en a déjà entendu parler, elle en a défendu aussi. Des filles comme elle, du moins cette fille qu’elle était à l’époque, qui prétendait ignorer les coulisses de la boite dans laquelle elles travaillaient ou du mec qu’elles fréquentaient. Gabrielle a toujours su trouver les arguments pour les innocenter, mais il est indéniable que ces mêmes filles n’ont jamais su rester éloigné pour autant des emmerdes. « Etes-vous naïve à ce point ? » ajoute-t-elle alors, son regard ne quittant pas le sien. « Soyez honnête. Dites-moi ce que vous attendez vraiment de moi ». Gabrielle se redresse dans son fauteuil, posant ses bras de part et d’autre des accoudoirs « La vérité » répond-t-elle dans un premier temps. « Ce sont des voyous… alors pourquoi vouloir les couvrir ? Vous n’avez rien à perdre à me dire la vérité. Vous êtes l’heureuse propriétaire d’un grand Casino qui semble connaitre un franc succès et un de mes frères semblent être votre sous-fifre, l’autre est en cavale… Vous me paraissez être la personne idéale pour obtenir des réponses, voilà tout ». Elle marque une pause avant de reprendre « Et je suis persuadée que vous mourrez d’envie de m’apprendre des choses qui me décevront sûrement de mes deux frères ». Parce qu’elle n’a pas l’air de faire partie de ces enfants de chœur, de ceux qui peuvent ressentir de la compassion ou de la pitié à détruire une famille entière. Au vu de son comportement et des remarques qu’elle a fait plus tôt, Gabrielle est convaincue que la jeune femme qui se trouve devant elle pourrait être celle qui lui apporte les réponses qu’elle cherche depuis trop longtemps. « D’ailleurs, » fait-t-elle en se penchant pour attraper à nouveau son verre « Qu’est-t-il arrivé à votre défunt compagnon ? ». Sa voix est glaciale, il n’y a aucune délicatesse dans la formulation de sa question alors que son regard se porte à nouveau sur celui de son interlocutrice.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
LOOKING FOR ANSWER BY ALL MEANS Raelyn Blackwell & @Gabrielle Strange - 24 juillet 2021
« Vous vous doutez bien que si j’ai quelque chose à dire à mon frère, je m’en chargerai moi-même, je n’ai pas besoin de messager. Mais je vous remercie pour votre bienveillance. » Tout comme elle se doute que je n’ai que faire de sa relation avec ses frères ou de tout drame pouvant concerner de près ou de loin les Strange. Le seul qui pourrait m’intéresse, c’est l’annonce de l’assassinat de l’ainé. Il l’a mérité de toute façon, il s’agit de l’une des rares choses sur laquelle Lou et moi sommes capables de nous entendre. Bienveillante, je ne le suis en tout cas pas. Dans mon attitude et dans mes mots, tout n’est que poudre aux yeux pour jauger ses réactions. Elle aurait la mort d’un parent proche à annoncer à ses deux frères que je ne saurais m’en émouvoir pour autant. « Je vois que nous apprécions les mêmes choses. » Si elle apprécie ses frères, j’en doute. Ce fut mon cas à une époque. Elle est révolue à présent, maintenant que je connais leur vrai visage à tous les deux. Alec s’affiche peut-être toujours à mes côtés, mais il ne regagnera pas ma confiance de si tôt et quant à mon amitié, il peut faire une croix définitive dessus. Si la compétition ne m’effraie pas, c’est que nous ne jouons pas avec les mêmes armes : elle voit certainement l’Octopus comme ce qu’il est à la surface. Sauf que je n’ai pas peur des coups bas et que j’ai les moyens de les porter. Si un établissement devait concurrencer le nôtre, il aurait vite fait de partir en cendre. « Mais rassurez-vous je ne viendrai pas marcher sur vos plates-bandes. Je préfère rester dans mon domaine. » - « Grand bien vous fasse. » Il ne m’intéresse pas, son secteur d’activité. Ou, en tout cas, je n’ai pas l’intention de lui faire le plaisir de poser des questions.
« Pourquoi ? Vous estimez que, parce que mon frère est en cavale, cela signifie une fin tragique ? Ou vous pensez à autre chose peut-être ? » Je fronce les sourcils et penche la tête sur le côté. Pense-t-elle que je profère des menaces ? Si j’avais voulu mettre fin à la misérable vie de Mitchell Strange, il ne serait plus de ce monde : je ne suis pas Aberline et je me donne les moyens de mettre mes menaces à exécution. « Je ne pense à rien de plus que ce que je dis. Simplement que ce genre d’histoire se termine rarement bien. Et qu’en quinze ans, votre frère s’est fait plus d’ennemis que d’amis. » J’étais peut-être la dernière à croire naïvement en ses mensonges, la dernière à espérer qu’un jour il se reprendrait et cesserait de s'apitoyer sur son propre sort. « Des voyous ? Vous semblez regretter d’avoir fréquenté les mauvaises personnes, dont Alec faisait visiblement partie mais vous êtes toujours en contact avec lui. Pourquoi ça ? Si vous êtes blanche comme neige, comme vous le prétendez dans ce dossier, pourquoi rester en contact avec quelqu’un que vous semblez vouloir fuir comme la peste ? » - « Qu’est ce que vous voulez que je vous dise ? Je crois aux secondes chances. » Cela ne pourrait pas être plus faux. Je suis rancunière et je pardonne peu, seul Amos est à l’abri de ce défaut puisque, pour lui, j’ai appris à pardonner et à aller de l’avant. « Êtes-vous naïve à ce point ? » Comme seule réponse de ma part, elle obtient un sourire inqualifiable. Naïve, je l’ai été et je l’avoue sans mal : j’ai été aveuglée par mon amitié envers Alec, par ma reconnaissance à son égard et par le respect que j’avais pour le leadership de son frère. Seulement, ce n’est pas à la brune, qui m’est inconnue, que je l’avouerai. Si elle veut se casser les dents sur l’analyse de ses aînés, grand bien lui fasse, mais je ne l’aiderai pas au péril de ma propre sécurité et de mon anonymat. Si j’ai obtenu l’immunité pour mes actes passés, il n’en est rien pour mes activités actuelles et je n’ai pas « La vérité. Ce sont des voyous… alors pourquoi vouloir les couvrir ? Vous n’avez rien à perdre à me dire la vérité. Vous êtes l’heureuse propriétaire d’un grand Casino qui semble connaître un franc succès et un de mes frères semble être votre sous-fifre, l’autre est en cavale… Vous me paraissez être la personne idéale pour obtenir des réponses, voilà tout » - « Je n’ai pas d’intérêt à couvrir vos frères. Pas l’envie non plus. » Mais il y a toujours un mais. « Mais je ne vous connais pas et vous débarquez chez moi pour remuer le passé. Je n’ai pas envie que cela se fasse à mon détriment. » Au cas où ce n’était pas clair, je rajoute. « Et je n’ai pas peur de vos frères. Employé ou pas. En cavale ou pas. » Et surtout, je n’ai l’impression de leur devoir quoi que ce soit. « Et je suis persuadée que vous mourrez d’envie de m’apprendre des choses qui me décevront sûrement de mes deux frères. » Là, elle marque un point. « D’ailleurs. Qu’est-il arrivé à votre défunt compagnon ? » Elle a de la chance que mon deuil soit fait. Qu’avec Amos, j’ai réalisé que je m’étais attaché trop longtemps à l’image de ce que nous étions, Aaron et moi, mais que j’étais passée à autre chose il y a longtemps en réalité. Elle a de la chance de ne pas pouvoir m’atteindre, sinon, je lui aurais sauté à la gorge. Au contraire, je reste impassible, un sourire poli toujours accroché aux lèvres. « Je suppose qu’il faudra poser la question à vos frères. » Moi, je ne lui raconterai pas cette histoire. « Il s’appelait Aaron. Parlez-leur de lui, et voyez comment ils réagissent. » Moi, je me réjouis d’avance de leur réaction et de l’émoi que l’évocation de leur culpabilité provoquera. « Ce que je peux vous dire en revanche. C’est que toutes les charges contre Mitchell étaient justifiées en 2015. » Le visage toujours de marbre, je la détaille, attentive à ses réactions. « Et que s’il est en cavale aujourd’hui, cela n’a rien à voir avec une erreur judiciaire. » Je me retiens d’allumer une cigarette, j’ignore pourquoi puisque donner naissance à l’enfant que je porte n’est pas prévu au programme. « La question c’est, jusqu’à quel point voulez-vous la connaître, la vérité ? » Je marque une pause et prends une longue inspiration. « À quel point êtes-vous prête à entendre que votre aîné est une ordure de la pire espèce ? » Moi, je veux la certitude que rien de ce que je dirai ne sortira d’ici. Je veux un gage de protection de mes propres secrets et, peut-être, je dis bien peut-être, je consentirai à lui donner quelques informations sur Mitchell et Alec Strange.
« Je ne pense à rien de plus que ce que je dis. Simplement que ce genre d’histoires se termine rarement bien. Et qu’en quinze ans, votre frère s’est fait plus d’ennemis que d’amis ». Gabrielle ne mord pas totalement à l’hameçon, même si elle doit reconnaitre que la blonde a tout de même raison. Il est certain qu’en étant recherché comme il l’est, ou plutôt l’était, la fin de l’histoire avait plus de chance d’être tragique pour son frère qu’heureuse. Avec la police à ses trousses pendant un temps, Gabrielle ne pouvait le nier, connaissant bien ce genre de scénario où la personne recherchée, refusant d’obtempérée, finissait bien souvent six pieds sous terre. Cette vision ne l’enchante pas, le moins du monde même, parce qu’il ne s’agissait pas que d’un vulgaire inconnu dont elles parlaient, mais bel et bien de son frère. « Vous faites partie des ennemis je présume ? ». Elle reste de marbre, ne montrant pas que les suppositions de la jeune femme l’agace, la chagrine aussi quand les conclusions sur le sort de son frère ne sont pas à son avantage. « Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Je crois aux secondes chances ». Le sourcil de l’américaine s’arque à cette réponse, peu convaincue par cette justification. Gabrielle sent que la jeune femme face à elle revêt un masque de façade et cache évidemment bien son jeu. Elle est persuadée qu’elle ne lui dit pas toute la vérité, qu’il y a bien plus que ça pour qu’elle soit encore aujourd’hui proche d’Alec, qu’elle a qualifié pourtant de voyou un peu plus tôt. La provoquant en lui demandant si elle était à ce point naïve, Gabrielle veut voir si la jeune femme va rebondir à ce sujet et peut-être en dire davantage. Mais là encore, elle utilise un sourire indéchiffrable, n’aidant pas Gabrielle à comprendre réellement le lien que Raelyn entretient avec son frère.
« Je n’ai pas d’intérêt à couvrir vos frères. Pas l’envie non plus ». Il y a des contradictions, de l’incompréhension surtout. Elle parle de seconde chance un peu plus tôt, mais la rancune semble pourtant de la partie « Mais je ne vous connais pas et vous débarquez chez moi pour remuer le passé. Je n’ai pas envie que cela se fasse à mon détriment ». Intéressant pour Gabrielle qui a l’impression que la jeune femme ne se sent pas à l’aise avec cette rencontre impromptue, un peu mise devant le fait accompli. Cela dit, cela peut être à l’avantage de la Strange qui peut trouver là une brèche dans laquelle s’engouffrer « Et je n’ai pas peur de vos frères. Employé ou pas. En cavale ou pas ». L’avocate a certainement cet air un peu hautain, attentive aux moindres dires de Raelyn, les analysant scrupuleusement pour en tirer profit « Vous savez que je suis une Strange, je ne suis pas si inconnu que ça. Et je suppose qu’un de mes frères a déjà du vous parler de moi » et vu qu’elle semble bien plus proche d’Alec que de Mitch, elle pense que la probabilité que ce soit le cas est forte. « Et loin de moi mon intention de vous ramener à des souvenirs houleux de votre passé, je m’en excuse par avance si c’est le cas ». Il y a peut-être de l’ironie dans les paroles de Gabrielle parce qu’elle sent que son interlocutrice n’est pas du genre à se soucier en retour des états d’âme des personnes qu’elle a en face d’elle. Elle est froide et sa bienveillance d’un peu plus tôt sonnant fausse, elle décide finalement d’adopter la même attitude.
« Je suppose qu’il faudra poser la question à vos frères (…) Il s’appelait Aaron. Parlez-leur de lui, et voyez comment ils réagissent ». Le sourcil de l’avocate s’arque à nouveau, comprenant que Raelyn ne lui en dira guère plus à ce sujet. Elle ne manquera pas de leur en parler, déterminée à affronter ses frères alors qu’elle va enfin les avoir tous les deux réunis face à elle dans quelques jours, déterminée surtout à les mettre devant le fait accompli. Elle veut des réponses, elle ne veut plus avoir à courir après, préférant largement les entendre de leurs bouches plutôt que d’inconnus comme cette Blackwell ou cette Aberline. Cependant, autant l’une que l’autre va lui servir pour aborder le sujet, sûrement plus pour tester ses propres frères et voir jusqu’où ils sont capables d’aller dans leurs mensonges face à leur sœur. « Ce que je peux vous dire en revanche. C’est que toutes les charges contre Mitchell étaient justifiées en 2015 (…) et que s’il est en cavale aujourd’hui, cela n’a rien à voir avec une erreur judiciaire ». En quelques secondes, elle détruit les œillères que ses frères ont tenté de construire autour des yeux de Gabrielle depuis des mois, pour lui faire croire que Mitchell a été piégé et que ce dernier était innocent. Oui, Raelyn va pouvoir voir le visage de Gaby se décomposer un tant soit peu, même si elle ne veut rien montrer, parce que c’est ce qu’elle fait de mieux et ça depuis des années quand il s’agit de ses frères « La question c’est, jusqu’à quel point voulez-vous la connaitre, la vérité ? ». Gabrielle relève son regard sur Raelyn, un mince silence s’installant avant qu’elle ne reprenne « A quel point êtes-vous prête à entendre que votre ainé est une ordure de la pire espèce ». Elle la pique. Non pas que dans sa curiosité mais bien plus loin encore quand elle qualifie son frère d’ordure. Ca déplait à Gabrielle, fortement, et ses poings se serrent en l’entendant parler de lui de la sorte. Elle se contient pour réagir quand cela ne serait pas à son avantage si elle veut que la blonde parle « Vous savez que je la veux cette vérité. Si vous vous souciez du fait que je puisse balancer mes sources à mes frères, rassurez-vous, ils n’en sauront rien. Je tiendrai parole si c’est ce qui vous effraie » encore faut-il qu’elle le soit réellement, elle qui prétend ne pas les craindre « Convainquez-moi sur ce frère qui est soi-disant une ordure. Vous vous doutez bien qu’actuellement, je peine à vous croire ». Vraiment ? Peut-être pas tant que ça quand elle a les preuves depuis des années que quelque chose ne va pas, que Mitch et Alec sont bien trop secrets et distants et qu’elle s’est toujours sentie à l’écart de leur vie « Je soupçonne même que cela puisse être vous, l’ordure dans l’histoire ». La provoque-t-elle réellement ? Elle veut la faire réagir, touchant à son égo par la même occasion dans l’espoir qu’elle cesse de tourner autour du pot, elle qui meurt indéniablement d’envie de parler. « Mais j’en doute fortement, là aussi » conclue-t-elle. « Qu’attendez-vous de moi en échange ? Parce que je suppose que vos paroles ont un prix, n’est-ce pas ? ». Ou va-t-elle se montrer généreuse face à celle qui est la sœur de ces voyous qu’elle semble haïr du plus profond de son être ?
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
LOOKING FOR ANSWER BY ALL MEANS Raelyn Blackwell & @Gabrielle Strange - 24 juillet 2021
« Vous faites partie des ennemis je présume ? » La tête penchée sur le côté, je l’observe en tentant de juger de ce qu’il convient d’avouer ou de taire. Mais, après tout, admettre un mépris évident pour autrui n’est pas un crime, à ce que je sache. « Disons que je fais partie de ceux qui sauront l'accueillir convenablement s’il ose revenir en ville. » Qu’il souille encore l’air d’une autre région ne me dérange pas, mais s’il a le culot de se montrer, il recevra une petite visite de la part de mes hommes de main, cela va sans dire. « Vous savez que je suis une Strange, je ne suis pas si inconnue que ça. Et je suppose qu’un de mes frères a déjà dû vous parler de moi » Après mon aveu, elle se figure encore que le fait d’être une Strange jouera en sa faveur ? Je suis méfiante de nature et, lorsqu’il s’agit de Mitchell et de tout ce qui se rapporte de près ou de loin à lui, je reste sur mes gardes : il m’a prouvé à plus d’une reprise que son égoïsme n’avait d’égal que sa lâcheté. Si je respecte ceux qui ne jouent que pour eux, je méprise les hommes comme Strange qui se font dessus à l’idée d’assumer les conséquences de leurs actes. Elle serait déçue, je pense, de savoir que je n’ai conscience de son existence que parce que j’étais proche d’Alec : ils ne crient pas l’existence d’une famille en Amérique tout haut. Qu’elle en vienne aux faits, non de dieu. Qu’elle me présente de vrais arguments pour me convaincre de vider mon sac.
« Et loin de moi mon intention de vous ramener à des souvenirs houleux de votre passé, je m’en excuse par avance si c’est le cas. » - « Ce n’est pas le cas. » Je suis calme et impassible. Quand bien même elle piquerait là où cela fait mal, je suis capable de garder la face face à une fille comme elle. Ce que je veux savoir : c’est pourquoi elle est là. S’il s’agit d’une quête pour blanchir son nom, je ne l’aiderai pas d’un iota et, au contraire, je lui mettrai des bâtons dans les roues. « Vous savez que je la veux cette vérité. Si vous vous souciez du fait que je puisse balancer mes sources à mes frères, rassurez-vous, ils n’en sauront rien. Je tiendrai parole si c’est ce qui vous effraie » - « J’ai l’air effrayée ? » Un sourire provocateur étire mes lèvres. Mitchell représente beaucoup de choses à mes yeux, mais pas une menace. L’écarter a presque été trop facile : il était beaucoup trop confiant, beaucoup trop sûr qu’il ne perdrait pas le leadership du Club alors qu’il délaissait ses lieutenant depuis plus d’un an. « Convainquez-moi sur ce frère qui est soi-disant une ordure. Vous vous doutez bien qu’actuellement, je peine à vous croire. » - « Vous n’avez pas vu Alex et Finn depuis combien d’années déjà ? » L’usage de leurs prénoms de naissance respectifs n’est pas un hasard : je suis l’une des rares à savoir d’où ils viennent et c’est ce que je cherche à lui faire comprendre. « Croyez-moi, vous n’avez pas la moindre idée de qui sont vos frères. » Rien que le fait qu’ils aient pris de nouvelles identités devrait lui mettre la puce à l'oreille : personne ne fait ça sans avoir quelque chose à cacher, voire à se reprocher. « Je soupçonne même que cela puisse être vous, l’ordure dans l’histoire. Mais j’en doute fortement, là aussi. Qu’attendez-vous de moi en échange ? Parce que je suppose que vos paroles ont un prix, n’est-ce pas ? » - « Oh mais je n’ai jamais prétendu que j’étais quelqu’un de bien. » Je n’ai pas cette prétention, contrairement au boss déchu du Club qui se pose en victime, en oie blanche dès qu’il s’agit de prendre ses responsabilités. « Mais si je suis une ordure, croyez-moi, je ne suis pas celle de cette histoire. » J’en suis même la victime, même si l’étiquette me hérisse le poil. Ma loyauté était acquise aux Strange : sans leur trahison, je n’aurais jamais délogé Mitchell de son trône, malgré son incapacité à gérer correctement le Club. Et jamais au grand jamais je n’aurais songé à lui planter un couteau dans le dos : je suis beaucoup de choses et, si je suis opportuniste, je ne suis pas une traître. « Quant à mon prix, j’ai beaucoup plus d’argent que je ne peux en rêver. » Et je ne suis pas matérialiste. Le pouvoir m’a toujours beaucoup plus motivée que la fortune : c’est lui qui me fait vibrer. « J’aurais tendance à dire que priver Mitchell de l’amour et de l’admiration de sa petite sœur pourrait presque me suffir. » Mais j’ai dis presque. « Une faveur en retour me suffira. Une dette que vous me rembourserez en temps voulu. » Avec les secrets, les dettes sont à mes yeux ce qui a le plus de valeur. « J’ai déjà vu votre frère abattre une mule d’une balle entre les deux yeux. » Entre autres, en réalité, je l’ai vu mettre fin aux jours de plus d’une personne. « Vous êtes sûre d’être prête pour la vérité ? »
« Disons que je fais partie de ceux qui sauront l’accueillir convenablement s’il ose revenir en ville ». Elle ne s’en cache pas, est transparente à ce sujet, face à une Gabrielle qui ne peut s’empêcher d’arquer un sourcil face à sa réponse puisqu’elle parle de son frère ainé. Elle pourrait lui en demander davantage, chercher à comprendre ce qu’elle entend exactement par cet accueil particulier qu’elle souhaite lui réserver, mais les mots suffisent par eux-mêmes pour comprendre ses intentions.
« Ce n’est pas le cas ». Gabrielle en doute sincèrement quand Raelyn a elle-même évoqué le fait que, par ses questions, elle venait à remuer le couteau dans la plaie. Peu à peu, l’avocate commence à saisir la personnalité de son interlocutrice qui garde ce masque de façade, ne laissera rien transparaitre sur ce qu’elle pense vraiment ou presque. Parce qu’il y a cependant une chose sur laquelle Gabrielle commence à être certaine, c’est que la Blackwell se ferait un malin plaisir de balancer des choses sur les frères Strange. Cependant, elle semble avoir besoin d’une garantie, celle où Gabrielle ne viendrait pas à dire qu’elle a appris toutes ces choses de sa bouche. C’est ce qu’elle fait d’ailleurs, promettant de ne rien dire quant à ses sources si c’est ce qui l’effraie « J’ai l’air effrayée ». « A vous de me le dire » lui rétorque-t-elle aussitôt. La cadette des Strange est venue chercher des réponses à ses questions, des questions qu’elle se pose depuis trop longtemps et auxquelles elle n’obtient pas de réponses par ses frères. Raelyn qualifie son frère d’ordure et Gabrielle a besoin de plus d’éléments pour le croire, parce qu’évidemment, ce n’est pas l’opinion qu’elle a de son propre frère « Vous n’avez pas vu Alex et Finn depuis combien d’années déjà ? ». L’utilisation de leurs prénoms de naissance ne laissent plus de doutes quant au fait que la jeune femme peut être ou a pu être proches d’eux et en connait beaucoup sur leur passé. Gabrielle ne répond pas à cette provocation, sûrement parce qu’elle n’aime pas le ton emprunté et parce qu’elle estime ne pas avoir à lui donner ce détail, même si elle doit très certainement le savoir vu sa proximité avec au moins l’un des deux frères. « Croyez-moi, vous n’avez pas la moindre idée de qui sont vos frères ». L’agacement atteint la jeune femme qui n’apprécie pas cette sorte d’attente qu’elle se complait à entretenir alors qu’elle ne souhaite pas non plus tourner autour du pot pendant des heures.
« Oh mais je n’ai jamais prétendu que j’étais quelqu’un de bien (…) Mais si je suis une ordure, croyez-moi, je ne suis pas celle de cette histoire ». « C’est tout à votre honneur de le reconnaitre » qu’elle est une ordure, elle entend. « Il vous a causé du tort ? » Elle marque une pause avant de reprendre « Dans cette histoire ? ». Elle présume qu’elle a peut-être été la victime ou un dommage collatéral à un moment donné. « Quant à mon prix, j’ai beaucoup plus d’argent que je ne peux en rêver ». On est à la limite de la prétention, mais Gabrielle pourrait en dire de même pour elle. Elle a la vie dont elle a toujours rêvé, alors que rien ne la prédisposait à cette réussite. Malgré les changements récents, elle n’a aucun problème d’argent non plus et cette Raelyn pourrait énumérer n’importe quel prix pécunier, elle serait prête à le payer. « J’aurais tendance à dire que priver Mitchell de l’amour et de l’admiration de sa petite sœur pourrait presque me suffire » Y parviendra-t-elle après ses révélations ? Est-ce que Gabrielle allait vraiment en arriver à ce point en apprenant toutes ces vérités que Raelyn semble détenir ? « Vous me semblez bien sûre de vous », laisse-t-elle échapper plus pour la forme que pour le fond. Parce qu’il y a un doute qui s’immisce dans son esprit. « Une faveur en retour me suffira. Une dette que vous me rembourserez en temps voulu ». Une dette dont elle ne connait pas la nature encore et pourtant, elle préfère la mettre en garde « Tant que vous ne me demandez pas de vous livrer mes frères sur un plateau d’argent, nous pourrons en effet en rediscuter en temps voulu ». Parce qu’il est hors de question qu’elle l’aide à prendre une quelconque revanche sur Alex notamment ou qu’elle trahisse ses propres frères pour les beaux yeux de cette inconnue « J’ai déjà vu votre frère abattre une mule d’une balle entre les deux yeux ». Et cette vérité, Gabrielle n’était peut-être pas prête à l’entendre, même si elle s’était faite à toutes les éventualités. La violence des mots comme de l’acte décrit la laisse sans voix quelques instants, tentant cependant de rester de marbre mais pas suffisamment au vu de la question qui suit « Vous êtes sûre d’être prête pour la vérité ? » « Je le suis ! ». La réponse sort peut-être trop vite mais Gabrielle ne reculera pas maintenant « Qui ? Pourquoi ? ». Les questions fusent, le nom de la victime demandée pour faire ses propres recherches et contrôler la véracité de ses propos. « Y’en a eu d’autres ? ». Evidemment, Gabrielle espère que la réponse sera négative mais elle a besoin de savoir, maintenant que les langues se délient. « Si vous avez assisté à cette scène, pourquoi vous n’avez rien fait ? Vous êtes tout autant complice », ajoute-t-elle alors que son regard ne quitte plus celui de son interlocutrice.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
LOOKING FOR ANSWER BY ALL MEANS Raelyn Blackwell & @Gabrielle Strange - 24 juillet 2021
« A vous de me le dire. » Je lève un sourcil, amusé par son culot mais agacée à la fois par la perte de temps que ces mondanités commencent à présenter. Je commence à douter de la jeune femme ou, plutôt de ce qu’elle sera prête à entendre et jusqu’où elle sera prête à aller pour mettre la main sur ces informations. Je n’ai pas peur des Strange. Je n’ai pas peur d’être rattrapée par la justice pour mes actions passées non plus : en échange de mon témoignage contre Mitchell, j’ai reçu l’immunité pour toute action antérieure liée à lui et au gang. En revanche, je n’ai pas envie de me retrouver avec des bâtons dans les roues et de voir une petite fouineuse menacer la pérennité des actions du Club : mon immunité ne me rend pas intouchable, elle ne concerne pas tout ce que j’ai pu faire et toutes les choses illégales auxquelles j’ai pu prendre part depuis février 2021.
Lorsque je m’interroge ouvertement sur ce qu’elle connaît de ses frères, la brune ne répond rien et elle me donne pourtant par ce biais la réponse que je voulais entendre : elle ne sait rien d’eux. Elle n’a plus de nouvelles depuis des années et cela me semble alors si facile de la pousser à douter. Les circonstances ne jouent pas en faveur de ses frères et surtout de l’ainé et j’ai également la vérité de mon côté. Le fait est que, malgré les liens du sang, je connais les Alec et Mitchell d’aujourd’hui bien mieux qu’elle ne les connaîtra jamais ; ils ne sont pas ces innocents qu’ils tentent de lui vendre. « C’est tout à votre honneur de le reconnaitre. » Je hausse les épaules, un air neutre sur le visage : je ne l’ai pas accueillie pour lui vendre des salades et me faire passer pour une blanche colombe, c’est en ancienne complice que je représente la plus grande menace pour les frères, parce que c’est ce statut qui rend ma parole bien plus crédible. « Il vous a causé du tort ? Dans cette histoire ? » Je laisse échapper un sourire agacé, avant de passer ma main sur mon visage et d’en pousser un plus long. « J’étais loyale à vos frères. Entièrement. » Et s’il y a une chose avec laquelle je ne triche pas, c’est la loyauté. Je ne suis pas une brebis galeuse dont l’allégeance change en fonction de la situation et de qui gagne la partie. « Mon histoire, c’est pas celle d’un ancien lieutenant qui a eu envie de plus et qui s’est mutiné. » Je n’étais pas qu’un lieutenant, j’étais un bras droit, le centre névralgique du Club bien avant d’en reprendre la tête. « Et je ne suis pas une girouette. » Donc oui, il m’ont causé du tort. Mais je n’ai pas l’intention de l’admettre à voix haute : elle a déjà tout ce qu’il lui faut entre les mains. Qu’elle parle de mon défunt compagnon à n’importe lequel de ses frères ; Mitchell s’énervera et quant à Alec, sa culpabilité transpirera par tous ses pores. Aucun d’eux n’est assez un homme pour assumer ses actes.
« Vous me semblez bien sûre de vous. » Je hausse les épaules, comme presque ennuyée par la conversation. « Je le suis. Mais là, ce n’est pas de moi qu’il est question. C’est des atrocités de votre ainée et elles parlent pour elles. » Je ne suis pas du genre à me formaliser d’un meurtre de l’exploitation d’être humain : mon argent est taché de sang depuis des années. En revanche, l’innocente cadette des Strange ne verra peut-être pas les choses du même œil. « Tant que vous ne me demandez pas de vous livrer mes frères sur un plateau d’argent, nous pourrons en effet en rediscuter en temps voulu. » - « Vous aurez envie de les livrer vous-même croyez-moi. Mais soit. » La tournure que prennent les choses m’intéressent bien plus. « Une dette. N’importe laquelle, sauf ça. » Elle pourra m’être utile de bien des manière. Et mon regard ancré dans le sien, mortellement sérieux, c’est ma façon à moi de serrer sa main puisque je ne m’abaisserais pas à un contact physique.
« Je le suis ! » Prête à la vérité ? Oh que non. Je suis assez douée pour lire les gens, et si la brune est peut-être douée dans l’art de dissimuler ce qu’elle pense, elle a trop hésité d’abord, puis se précipite trop maintenant : elle n’est pas à l’aise avec mes révélations, pas à l’aise avec le meurtre et l’idée que son frère ne soit pas seulement un criminel, mais un de la pire espèce. « Qui ? Pourquoi ? » Moi, je me délecte de cet façade d’impassibilité derrière laquelle je sens toute son agitation. « Y’en a eu d’autres ? » Un rire mauvais s’échappe de mes lèvres alors qu’un sourire qui l’est tout autant les étire. « Si vous avez assisté à cette scène, pourquoi vous n’avez rien fait ? Vous êtes tout autant complice. » Complice ? Je suis bien plus que ça, je n’ai jamais appuyé moi-même sur la gâchette, mais des morts sur la conscience, j’en ai ma part aussi. Complice, c’est réducteur : pendant des années j’ai porté le Club tout autant que son frère. « Oups. » Je hausse les épaules avec, sur le visage, un air innocent que je ne tente même pas de rendre convaincant. « Qui ? Pas la moindre importance. » Ce sont des anonymes, ils sont trop nombreux et trop peu intéressants pour que j’ai retenu leurs noms. « Il y en a eu d’autres, oui. » Et je n’ai pas assisté à toutes les mises à mort, bien plus à l’aise avec la subtilité que ce genre de démonstration masculine de force. Je suis une manipulatrice, je suis une garce : quelqu’un de mort ne sert plus à rien. Quelqu’un de mort n’apprend pas. « Et les raisons varient. Dettes, provocation, soupçon de trahison. Votre frère est à la fois un mégalo, un lâche et un paranoïaque. Un cocktail détestable, vous en conviendrez. » Imbu de pouvoir mais incapable d’être un vrai homme, incapable d’être quelqu’un de digne de respect. « Oh, je ne me fais pas de doute : il s’en sortira en achetant un juge ou un magistrat : c’est ce qu’il a certainement fait en 2015. » Un vice de procédure, c’est une réponse bien trop pratique. « Qu’il le fasse : je n’ai pas l’âme d’une justicière. Ce que je veux, c’est m’assurer qu’il reste sans rien ni personne parce que c’est tout ce qu’il mérite. » Il n’a déjà plus rien : son royaume, celui qui m’appartient désormais, lui a en réalité échappé depuis longtemps.
« J’étais loyale à vos frères. Entièrement. ». Gabrielle ne peine pas à la croire, parce que son ton de voix et cette façon catégorique qu’elle a de l’affirmer, ne pousse pas au doute. Il y a de l’agacement aussi, qui trahit peut-être des regrets de l’avoir été, trop été, et peut-être même un soupçon de déception - bien qu’elle ne semble plus accorder la moindre importance aux frères de Gabrielle désormais. « Mon histoire, c’est pas celle d’un ancien lieutenant qui a eu envie de plus et qui s’est mutiné (…) Et je ne suis pas une girouette ». Les pièces du puzzle commencent à s’imbriquer un peu plus clairement. Il y a ce quelque chose d’illégal auquel elle semble être désormais à la tête, il n’y a plus l’once d’un doute à ce propos. Surtout, elle a pris la place de quelqu’un, et pour l’avocate, il est indéniable que c’est celle de son frère ainé. Cette femme sait soigner les apparences par ce casino qui attire bien trop l’œil, mais justement dans le but de détourner les regards bien trop curieux de ce qui peut se passer en secret dans les sous-sols ou ailleurs. C’est un monde qu’elle connait, Gabrielle. Bien trop pour avoir eu à faire à des malfrats du genre, qu’elle a pu tout aussi bien défendre que contrer. Savoir cette femme embourbée dans une telle mécanique lui est bien égal. En revanche, ses frères… c’est évidemment une autre histoire. Et surtout, une immense déception pour la cadette des Strange. Si Raelyn n’a pas répondu directement à sa question, elle en a compris la réponse indirecte par ses dires et sa manière d’agir. Alex et Finn, ou plutôt Mitchell et Alec, lui ont causé du tort.
« Je le suis. Mais là, ce n’est pas de moi qu’il est question. C’est des atrocités de votre ainée et elles parlent pour elles ». Elle est certaine, qu’avec les révélations qu’elle va lui faire sur les agissements de son frère, Gabrielle ne verra plus son frère de la même manière, qu’elle viendra même à le haïr et pour le moment, cette dernière n’en est pas, elle, convaincue. Disons que la Blackwell sait tenir le suspens, parlant pour le moment du prix à payer pour qu’elle parle « Vous aurez envie de les livrer vous-même, croyez-moi. Mais soit ». Cet argument rend la tension palpable, l’énervement et l’impatience se lisant clairement sur le visage de Gabrielle face à l’amusement duquel semble se délecter son interlocutrice. A défaut de réagir, afin d’être certaine qu’elle parlera, Gabrielle resserre son emprise de ses mains sur les accoudoirs de part et d’autre du fauteuil sur lequel elle est assise « Une dette. N’importe laquelle, sauf ça ». Il n’y a pas de mains serrées, juste un hochement de tête qui sera suffisant pour sceller ce pacte. Et l’avocate, même si elle n’a parlé que d’une exception, ne se laissera pas pour autant impressionner par une quelconque requête qui pourrait ne pas lui plaire et qu’elle ne se gênera pas à refuser si elle ne souhaite pas l’honorer.
Et voilà que les révélations tombent, Raelyn lançant celles-ci avec une indifférence totale et sans ménagement pour Gabrielle. Une Gabrielle qui se dit apte à entendre ce qu’elle a à lui dire et pourtant qui ressent un frisson parcourir sa colonne vertébrale, une sueur froide se manifestant dans tout son être quand elle entend que son frère est un meurtrier. Une seule victime suffit et pourtant, la cadette a besoin de savoir s’il y a eu d’autres victimes, les raisons et éventuellement l’identité de celles-ci. Mais avant que la Blackwell puisse répondre, l’avocate la rend coupable de complicité « Oups ». Gabrielle se rend compte davantage de la personne qu’elle a en face d’elle, qui ne vaut pas mieux que celui dont elle cherche absolument à défaire l’image « Qui ? Pas la moindre importance (…) Et les raisons varient. Dettes, provocation, soupçon de trahison. Votre frère est à la fois un mégalo, un lâche et un paranoïaque. Un cocktail détestable, vous en conviendrez ». C’est trop pour Gabrielle qui ne supporte pas de l’entendre définir son frère de la sorte. Ce n’est pas l’image qu’elle a de son frère, elle à l’impression de la voir dépeindre le portrait de son père violent et minable. Elle ne peut concevoir que Alex est pris la même voie… et peut-être même en pire. « Je vous interdis de parler de lui de la sorte ! ». Elle s’emporte, c’est plus fort qu’elle, se levant de ce fauteuil sur lequel elle perd patience depuis de longues minutes. « Les actes, je ne vois pas la raison qui vous pousserait de mentir à ce sujet, et je vous crois. En revanche, votre opinion sur sa personne, abstenez-vous ! ». Gabrielle marche désormais dans la pièce, faisant les cents pas, l’agent de sécurité la guettant du coin de l’œil, comme si elle était une menace pour sa patronne, pensant sûrement la jeune femme apte à bondir sur cette dernière à tout instant. Ce qu’elle ne fera pas évidemment. « Oh, je ne me fais pas de doute : il s’en sortira en achetant un juge ou un magistrat : c’est ce qu’il a certainement fait en 2015 ». L’avocate se stoppe, retrouvant le regard de Raelyn. Cette idée lui a évidemment frôlé l’esprit lorsqu’elle a eu ce dossier entre ses mains après l’avoir décortiqué dans les moindres détails – ou presque. Le vice de procédure ne lui a pas paru crédible et, Raelyn ne fait qu’appuyer ce qu’elle pensait par ses mots « Qu’il le fasse : je n’ai pas l’âme d’une justicière. Ce que je veux, c’est m’assurer qu’il reste sans rien ni personne parce que c’est tout ce qu’il mérite ». Gabrielle pouffe légèrement « Justicière, vous l’êtes en partie… après tout, vous êtes forcément pour quelque chose dans sa cavale, je me trompe ? ». Gabrielle s’approche de la place qu’elle occupait sans pour autant s’y assoir « Réjouissez-vous de sa chute. Mais la vôtre finira par arriver aussi… tôt ou tard ». Gabrielle attrape alors son sac, ne manquant pas de reprendre le dossier qui traîne encore sur la table, le rangeant soigneusement, avant de conclure « Au revoir, Raelyn ». Elle contourne le fauteuil sur lequel cette dernière est encore assisse, ne prenant pas la peine de la remercier pour ses révélations qu’elle lui a tout de même demandées. Elle quitte la pièce, adressant un regard noir à l’agent de sécurité au passage et, une fois dans la salle du Casino, elle accélère le pas pour partir définitivement, tout en prenant la précaution de ne pas croiser Alec, dont elle préfère qu’il reste dans l’ignorance de cette rencontre.