ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
C'mon let's be pilgrims, breathe new air in our lungs, settle anywhere under the sun. It's a story for the ages, living off the pages. We're all going "you could be anyone", you could be anyone. We go now into the night blinded, but we can see moon tops under the stars, reaching out for a dream
Les derniers événements avaient eu le mérite de faire réfléchir Sergio. Se retrouver au milieu de ses enfants, le rejet clair de sa progéniture face à l’idée de retrouver un semblant de famille un jour, revoir Maritza. Pour la première fois depuis vingt ans, il avait fait un pas vers eux tous. Il s’était risqué à une promesse, l’une de celle que l’on se doit de tenir. Il le savait pertinemment ; ce serait sa dernière chance. Il ne pourrait pas les faillir, pas une nouvelle fois. Pas alors que Rudy était hors du décor, que les problèmes de santé de la petite dernière empiraient. Depuis qu’il avait retrouvé Sara, trois ans plus tôt, le mexicain avait appris pour la maladie de Maria. Il avait trouvé ce coup du destin regrettable mais s’en était détaché. Il n’y avait que ces derniers jours que pour la première fois, cela avait réussi à le tenir éveillé la nuit. Il avait ressassé ses erreurs, imaginé des ‘et si’. Et s’il n’était pas parti, que serait-il advenu d’eux ? Il n’aurait jamais rien pu faire contre la maladie, mais il aurait pu soutenir Mari face à cette épreuve. S’il n’avait pas été un père aussi misérable, peut-être que Rudy n’aurait pas fini en prison, malgré leur relation épouvantable. Plus de ses gamins auraient fait des études sérieuses, les plus prestigieuses qu’il aurait pu offrir. Aurait-il seulement eu la même fortune qu’aujourd’hui ? Aurait-il eu une vie qu’il aurait regrettée ?
Le fait est qu’il ne pouvait pas revenir en arrière et tout ce qu’il lui restait entre les mains était le présent. C’est ainsi qu’il l’avait eue, cette idée folle. Sa progéniture pouvait ne pas vouloir de sa présence, de lui dans leur vie. Mais le rôle d’un homme, d’un père de famille avait toujours été de subvenir aux besoins de sa famille. Et aujourd’hui, il pouvait les soulager d’un poids important : le logement. Les investissements immobiliers l’avaient toujours intéressé de loin, sans qu’il ne passe le cap -à part pour sa propre villa, du moins-. Il savait à quoi s’attendre, avait pesé les pour, les contre. La recherche ne serait pas aisée ; un appartement ou une maison de cinq chambres minimums, de l’espace, de quoi permettre à chacun d’avoir un peu d’intimité. Un quartier décent, un endroit au calme. Un havre de paix qui remplacerait l’appartement où Mari et les enfants s’entassaient depuis des années. Un acte charitable qui arrivait certainement trop tard, mais l’idée avait obsédé Sergio depuis. Heureusement pour lui, il connaissait du monde dans le métier et naturellement, c’était vers Channing que sa demande s’était orientée. Lui, pas quelqu’un d’autre, tant cette recherche était personnelle.
Cela faisait deux bonnes semaines désormais que Sergio avait contacté le jeune homme. Il ne l’avait pas pressé, trop conscient de combien son temps était précieux. Surtout pour ce genre de rencontre, de transaction simpliste. Si bien que l’agent avait libéré son planning au premier horaire proposé, sans même poser de question. Comme à son habitude, il était arrivé en avance à l’adresse indiquée, ce qui lui avait donné du temps pour faire le tour du quartier. Il n’avait guère plus d’informations sur ce que Channing avait en tête. En tout cas, quand l’héritier Walker arriva dans son champ de vision, ce fut avec une certaine gratitude que le mexicain s’approcha de lui pour lui serrer les mains. « Chan. Merci beaucoup de t’être déplacé. Je sais que je t’en demande beaucoup. » Il lui sourit, retire ses lunettes de soleil pour les ranger dans leur étui. « Je te promets d’être un client conciliant et de ne pas te faire perdre ton temps. » En théorie, chacun y gagnerait dans cette transaction. « Comment vas-tu ? »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
Channing vit à deux cent à l'heure dernièrement. Le mois de septembre est loin d'épargner le secteur de l'immobilier, qui ne l'est jamais vraiment pour ainsi dire, et les travaux s'enchaînent pour l'héritier. La paperasse s'accumule sur son bureau et il est reconnaissant d'avoir une assistante aussi appliquée pour l'épauler au quotidien. Avec son extension d'horizon, le Walker Group est une véritable fourmilière et si les affaires s'en réjouissent Channing ne serait pas contre une bonne grasse matinée. L'année prochaine, peut-être. ou dans une autre vie. Il a reçu il y a maintenant deux semaines de ça un appel de Sergio, son ami agent artistique et bookmaker souhaitant le mettre sur une recherche particulière. et si le grand brun évite de se mettre sur ces projets chronophages ces derniers temps, il n'a toutefois pas hésité une seule seconde en acceptant la requête du mexicain. Un nid douillet à Spring Hill, cinq chambres au minimum, du charme et de l'espace. Il allait pouvoir lui trouver une perle rare, il s'agissait simplement d'une question de temps et Sergio l'avait compris avant même qu'il ne lui en fasse la précision. Les deux hommes se fréquentent depuis de longues années, et le Walker est flatté que l'agent ait jeté son dévolu sur lui pour trouver le bien parfait. Ils ont dégrossi la recherche en communiquant lors d'appels visio, plus faciles à organiser, et Channing a entendu la requête du cinquantenaire.
Après un passage éclair et efficace aux locaux de l'agence, le brun prend la direction du quartier résidentiel au volant de sa voiture de fonction. Il a trouvé la veille pas un mais deux diamants bruts, deux villas idéalement situées cochant toutes les cases de la recherche du Gutierrez et plus encore, et il n'a pas perdu une seule seconde avant de s'y rendre en premier puis de contacter Sergio pour convenir d'un rendez-vous. Les biens n'ont pas encore été mis sur le marché, les photos n'ont même pas encore été prises pour les mises en annonces et le duo est par conséquent le premier à pouvoir se positionner. Le grand brun a été averti de la mise en vente de la première villa de prestige quelques heures seulement après que les riches propriétaires aient décidé de s'en séparer pour investir sur le continent européen, et l'autre par un contact. Channing n'a pas de doute quant au fait que l'une de ces deux maisons va séduire Sergio, et il n'espérait pas proposer moins bien à son ami. Sa berline se gare à proximité du premier bien et il quitte l'habitacle, reconnaissant son client de loin et s'approchant. « Chan. Merci beaucoup de t’être déplacé. Je sais que je t’en demande beaucoup. » Il lui sourit, serrant ses mains avec ce sourire doux et chaleureux qui est plus sincère et transparent que sa version polie et professionnelle. « Je t'en prie Sergio, ce n'est rien. » le rassure t'il, ayant conscience de la bienveillance et de l'honnêteté des mots qui s'échappent des lèvres de l'homme d'affaires. En dix ans, il a appris à le connaître assez bien pour pouvoir assurer sans l'ombre d'un doute qu'il pense ses mots et cela fait sourire l'héritier qui est plus satisfait et enjoué à l'idée d'être considéré comme un ami rendant un service plutôt qu'un agent immobilier. Channing n'en est pas vraiment un, qui plus est. « Je te promets d’être un client conciliant et de ne pas te faire perdre ton temps. » Un rire léger s'échappe de ses lèvres et un sourire s'y dessine, franc avec un brin de malice. « Tu as tout intérêt à l'être, ou je pourrais bien te faire visiter des ruines. » il apaise l'atmosphère, soucieux de mettre à l'aise le mexicain et de lui faire comprendre qu'ils n'ont pas à se presser. Channing a accepté sa requête et compte bien l'honorer en prenant le temps nécessaire à l'accomplissement. « Comment vas-tu ? » Il hoche doucement la tête, souriant un peu. « Bien, merci. Les affaires tournent à plein régime, je ne vais pas me plaindre. et toi, comment ça va depuis la dernière fois ? » Il l'invite d'un signe de tête à le suivre alors qu'ils poursuivent leur conversation, gagnant l'abord de la maison. La première villa s'offre à eux, et Channing la présente officiellement à son client. « Comme je te l'ai dis, j'ai deux biens à te présenter. Le premier est celui-ci. Il n'est pas encore sur le marché, je suis venu le visiter hier soir et je pense qu'il va te plaire. Même beaucoup te plaire. » Il a ce sourire en coin qui trahit son impatience, et ils s'avancent pour accéder à la propriété, prêts à entamer la visite. « Les deux sont des propriétés de charme, et cela va sans dire qu'elles remplissent toutes les deux tous tes critères. »
rainmaker
Spoiler:
en bon stéphane plaza qui se respecte, j'ai trouvé ces deux biens pour mieux illustrer les visites ! celui-ci est le premier qu'ils visitent, et celui-ci le deuxième. cela va sans dire que c'est juste à titre d'illustration et pour le fun, si jamais tu préfères visualiser plus tard la maison que sergio choisit différemment il n'y a pas de soucis ! mais sinon voilà ce que j'ai trouvé
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
C'mon let's be pilgrims, breathe new air in our lungs, settle anywhere under the sun. It's a story for the ages, living off the pages. We're all going "you could be anyone", you could be anyone. We go now into the night blinded, but we can see moon tops under the stars, reaching out for a dream
Ce projet immobilier pour Sergio était un pari extrêmement risqué. Un investissement patrimonial considérable d’une part, un cadeau hors de prix pour se faire pardonner l’impardonnable de l’autre. Pourtant, l’idée n’avait cessée de mûrir dans un coin de son esprit. Aussi extrême que cela soit, il avait la sensation que c’était le moins qu’il puisse faire. Les derniers enfants étaient encore jeunes, Sara et Cesar toujours avec leur mère et pas encore sur le point de quitter la maison. Maritza méritait de s’ôter au moins cette contrainte du dos. Avoir un environnement de vie agréable dont elle n’aura pas à payer un loyer exorbitant. Des heures supplémentaires qu’elle n’aurait pas à faire, qu’elle pourrait accorder à ceux qui avaient vraiment besoin d’elle. Ce serait s’enlever une épine du pied et malgré tout, Sergio la savait capable de refuser, de ne plus rien vouloir de lui. Auquel cas, il se retrouverait avec une maison sur les bras, une qu’il n’habiterait pas. Qu’il faudrait rentabiliser d’une manière ou d’une autre. Pour des conseils immobiliers, il appellerait normalement Channing. Mais l’homme n’assumerait probablement pas d’avoir demandé l’aide de son ami dans une recherche aussi urgence, aussi spécifique pour ensuite admettre qu’il n’en ferait probablement rien. Ce n’était pas comme acheter une nouvelle voiture qu’il rendrait au garage dans le pire des cas, avec une dévaluation dans le pire des cas. Non, il en avait déjà trop demandé. Et même si le jeune Walker se voulait rassurant et conciliant, il savait que cette faveur signifiait beaucoup. Le mieux que Sergio pouvait faire ici, c’était se dépêcher afin d’en terminer le plus vite possible. « Tu ne me ferais pas croire que le Walker Group a quoique ce soit qui puisse s’apparenter à des ruines. » Il a un léger rire. Il connaissait exactement le standing que l’entreprise essayait de promouvoir, à force. Il n’était donc pas étonné que les affaires décollent. La conséquence directe de décennies à travailler dur pour offrir les lieux les plus prestigieux aux clients fortunés. « Disons que j’essuie les tempêtes les unes après les autres en ce moment. Mais c’est un mal pour un bien. » affirme-t-il en se mettant à suivre Channing.
La villa est impressionnante. Moderne, esthétique, visiblement spacieuse. Le genre d’endroit dans lequel il pourrait se voir vivre. Si toutefois il était encore accueilli ici après que la troupe des Gutiérrez s’y soit installée. Il balaye cette pensée ironique dans son esprit. « Séduis-moi avec l’une des deux et tu n’auras même pas à les mettre sur le marché. » Un engagement oral, un gage de confiance qu’il réclamait. Attendre que l’étude des dossiers se fasse pour le propriétaire serait une perte de temps. Sergio avait les fonds nécessaires, ne visitait pas pour le plaisir de découvrir ce qui était sur le marché en ce moment. Il n’avait pas ce temps à perdre. « Si tu es si sûr de toi, allons-y alors. » Lesdits critères pour le coup s’étaient révélés être particulièrement vagues. Sans doute car même Sergio n’avait aucune idée de ce qu’il recherchait réellement, attendant de le voir pour le savoir. Un endroit qui puisse accueillir une famille, leur offrir confort, espace et intimité. Quelque chose qui semble familier quand on met les pieds à l’intérieur. Un sentiment qu’il chercha en pénétrant dans l’entrée, en découvrant le salon. Spacieux, lumineux. Mais froid, trop propre. Loin de ce que pourrait inspirer une famille avec des enfants. Par la baie vitrée du salon, il peut apercevoir la piscine. Il entend déjà Maritza râler contre les éclaboussements qui entrent jusque dans le salon. « On ne peut pas nier qu’il y a du charme. Le charme de la modernité, ceci dit. La villa est récente ? » Il était prêt à parier que oui vu le style et les matériaux. Avec curiosité, il s’engage ensuite dans la cuisine, explore la salle à manger. Elle serait parfaite pour lui. Certainement à cause des ressemblances qu’elle avait avec la villa où il vivait.
« Selon ton expérience, quel est le profil des clients qui s’intéresseraient à ce genre de biens ? » Il imaginait des couples travaillant dur. Un ado, peut-être deux. Lentement, il réalisait combien cette idée risquait d’être laborieuse. Une maison était supposée se choisir à plusieurs. Ici, il se retrouvait seul avec son jugement. « Pour être parfaitement honnête, cette villa est supposée être… une surprise. Pour mon ex-femme et les enfants. Tu penses que cela conviendrait ? » N’importe quel choix serait meilleur que l’appartement actuel dans lequel ils étaient entassés. Mais il voulait que ce soit parfait.
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Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Tu ne me ferais pas croire que le Walker Group a quoique ce soit qui puisse s’apparenter à des ruines. » Un léger sourire amusé étire les lèvres de l'héritier à l'entente des mots du quinquagénaire. Non, certes, l'entreprise n'a rien dans ses dossiers pouvant s'apparenter à des ruines. Ce ne sont pas ce que des investisseurs fortunés recherchent. Mais cela ne veut pas dire pour autant que Channing ne peut pas lui-même mettre la main sur un taudis si l'envie lui prend, même s'il n'aurait strictement rien à y gagner. Mais il cherchait surtout par là à faire comprendre à Sergio qu'il avait davantage à faire à lui qu'au Walker Group. Channing ne jouait pas les agents immobiliers pour des clients ordinaires, pas quand il avait à sa disposition des dizaines d'employés pour le remplacer sur le terrain. « Le Walker Group non. En revanche, ne me sous-estime pas à titre personnel. » précise t'il avant de s'avancer vers la villa, marchant aux côtés de son ami. « Disons que j’essuie les tempêtes les unes après les autres en ce moment. Mais c’est un mal pour un bien. » Son regard s'attarde sur lui une seconde alors qu'ils s'avancent sur le perron. Il se reconnait un peu dans les mots de l'agent artistique, et s'il a conscience que leurs situations n'ont probablement rien en commun cela ne l'empêche pas de lui sourire avec compassion.
La porte s'ouvre et il laisse Sergio pénétrer à l'intérieur de la demeure. La clarté des lieux, la luminosité et l'espace sautent aux yeux et il surveille la réaction de son client. On dit souvent d'une vente qu'elle se décide dès les dix premières secondes de la visite, et de son expérience le proverbe est véridique. Pour un bien d'un tel standing, on ne se contente pas de quelque chose de simplement passable ou agréable à l'oeil. On recherche la perfection, le coup de coeur au premier regard et Channing n'a pas l'impression de retrouver cette étincelle dans les yeux sombres de l'homme qui regarde autour de lui. Il s'avance dans le séjour, détaille les atouts du bien en laissant ses yeux courir sur les surfaces. « Séduis-moi avec l’une des deux et tu n’auras même pas à les mettre sur le marché. » Il ne doute pas de son sérieux, pas une seconde. Si l'une des visites le séduit, il sait que Sergio concrétisera l'affaire sans lui faire perdre son temps. « Je prends note. » souffle t'il alors qu'ils s'avancent un peu plus dans la pièce à vivre. Channing affectionne cette villa, elle lui plaît au premier coup d'oeil de par la facilité qu'elle offre à se projeter. Elle est claire, a du charme et semble idéale pour un nouveau départ. Il ne s'y projetterait pas personnellement car elle lui rappelle trop son appartement, celui qu'il aimait tant et qu'il s'est résolu à quitter, mais il a conscience du potentiel qu'incarne ce petit bijou. « On ne peut pas nier qu’il y a du charme. Le charme de la modernité, ceci dit. La villa est récente ? » Il hoche la tête. C'est bien ce qui lui semblait à en juger par son comportement, Sergio la trouve sans doute trop moderne. « Elle n'a jamais été habitée. Les travaux se sont terminés il y a un mois, elle est flambant neuve. » explique t'il en suivant son regard sur les matériaux. Tous minutieusement choisis, du plan de travail de la cuisine au béton ciré sur le sol. Tout a été pensé pour durer et pour plaire. « Une vraie petite perle d'architecture. Est-elle trop parfaite, Sergio ? » demande t'il en cherchant son regard. Cherche t'il davantage le charme de l'ancien, du charme laissé par des vies ayant été vécues entre ces murs ? Channing cherche à cerner sa recherche du mieux qu'il le peut.
« Selon ton expérience, quel est le profil des clients qui s’intéresseraient à ce genre de biens ? » Le brun s'appuie au plan de travail, y posant sa tablette. Il se reporte sur son ami, réfléchit une seconde avant d'hausser les épaules. « Cette villa est assez polyvalente à mes yeux, c'est la raison qui m'a poussé à te la montrer. Elle peut convenir à un jeune couple tout comme à un plus vieux, à une famille plus ou moins grande, à des personnes ayant des animaux ou n'en ayant pas. Elle est claire, lumineuse et moderne, on peut écrire une vie entre ces murs. Elle peut être un nouveau chapitre d'une vie, c'est une page blanche. » explique t'il prudemment, retranscrivant son ressenti. « Ce n'est rien de plus que mon avis personnel, ceci dit. C'est surtout ton ressenti à toi qui importe. » Il ne le quitte pas des yeux, et l'écoute attentivement lorsqu'il reprend. « Pour être parfaitement honnête, cette villa est supposée être… une surprise. Pour mon ex-femme et les enfants. Tu penses que cela conviendrait ? » Une surprise, pour son ex-femme et leurs enfants ? Malgré sa trentaine bien avancée, Channing ne peut s'empêcher de faire preuve d'une certaine incertitude face à la question qu'il prend à coeur. Il est de ceux aimant se mettre en situation face à de telles interrogations, mais il a du mal à se projeter dans la peau de l'agent. « Je n'ai aucun recul sur une telle situation, alors c'est moi qui vais te répondre plutôt que le directeur du Walker Group. » il s'hydrate chastement les lèvres. « La maison familiale dans laquelle j'ai grandi n'a rien à voir avec la modernité de cette villa. Elle n'était pas aussi parfaite, et pourtant je m'y suis toujours senti bien. » Il s'approche tranquillement de Sergio en regardant autour d'eux. « Ce n'est peut-être pas ici que je me sentirais le mieux en venant voir mes parents. Si tu es à la recherche d'un cocon, de quelque chose au look plus vivant et avec un peu plus d'histoire entre ces murs, le second bien que j'ai à te proposer est sans doute plus adapté. » Il se reporte sur lui, un mince sourire assez personnel sur les lèvres. Non, ce n'est pas dans cet espace contemporain qu'il se sentirait confortable et en sécurité s'il avait la possibilité de se ruer dans les bras de son père.
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Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
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AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
C'mon let's be pilgrims, breathe new air in our lungs, settle anywhere under the sun. It's a story for the ages, living off the pages. We're all going "you could be anyone", you could be anyone. We go now into the night blinded, but we can see moon tops under the stars, reaching out for a dream
Sergio n’était pas un homme qui utilisait des faveurs à la légère, bien au contraire. Il connaissait la valeur des relations qu’il entretenait, surtout quand elles étaient si positives. Il n’aurait certainement pas fait appel à Channing si la requête n’avait pas été aussi importante à ses yeux. Il lui faisait entièrement confiance, après tout. Et quand bien même il était certain de son choix, l’investissement restait conséquent. Il n’avait pas envie de tomber sur de mauvaises surprises, de regretter son achat à quelque moment que ce soit. Il n’avait que faire de donner une commission à un commercial en costume et au sourire blanchi qui aurait peaufiné sa stratégie marketing pour lui vendre uniquement les aspects positifs du bien et occulter le reste. Avec le jeune Walker au moins, il savait à quel standing se tenir. « Je serais incapable de te sous-estimer. » La flatterie pourrait servir à juste éviter de se retrouver avec une ruine, mais il n’en reste pas moins honnête ici. Récupérer le patrimoine et l’affaire familiale était un point de départ confortable dans la vie, mais honorer cet héritage était un tout autre challenge. Peu de jeunes auraient pu avoir la carrure de faire un travail si remarquable. C’était bien suffisant pour que le Walker ait absolument tout le respect du mexicain, et ce de manière inconditionnelle. Ils se comprenaient dans leurs similarités, il fallait croire. Un quotidien qui leur demandait d’être constamment sur le qui-vive, toujours entre deux feux.
Mais comme il le lui avait promis, il ne lui ferait pas perdre son temps. La visite put ainsi démarrer, dévoiler la résidence luxueuse. Et il fallait l’admettre, la villa était à couper le souffle. Chaque détail, que ce soit dans l’ameublement des pièces, dans les espaces ou dans les matériaux semblaient avoir été faits pour transpirer l’élégance, la sophistication. Lui qui vivait seul, il aurait pu se voir posséder ce genre de demeure, y faire une décoration froide et épurée où chaque chose est à sa place. La localisation avait également tout pour plaire, proche des commodités, des bonnes écoles, du lieu de travail de Maritza. C’était une magnifique villa, cela allait sans dire. Et Sergio tenta réellement de lui donner sa chance en en faisant le tour, découvrant pièce après pièce tous ses atouts. La piscine plairait à toute la famille. Cette grande cuisine également vu les heures que Mari aimait y passer avec sa progéniture. La taille du salon pourrait laisser présager d’interminables soirées de convivialité sur le canapé. Pour autant, acheter cette maison reviendrait à acheter une coquille vide. Quelque chose ne collait pas. « Je ne pensais pas que trop parfaite puisse être un défaut, mais je crois que c’est ce qui la décrirait le mieux. » Il en était embarrassé. Réclamer la perle parfaite pour se plaindre de sa perfection. C’était bien un comble et subitement, le patriarche se mit à douter. Peut-être avait-il été trop ambitieux sur son manque de critères, s’attendant à trouver immédiatement ce qu’il recherchait. Avoir le budget ne faisait cependant pas tout.
La vision de Chan sur le public prêt à s’offrir une telle villa était intéressante. N’importe qui pourrait y habiter, du moment qu’ils pouvaient se l’offrir donc. C’était une zone spacieuse à remplir. Cependant, chaque profil mentionné par le Walker était imaginé avec une connotation négative dans l’esprit de Sergio. Il imaginait ces jeunes ou vieux couples sans enfants et obnubilés par leurs affaires, ces familles tirées à quatre épingles qui paieraient la réussite de leurs enfants, ces gens qui vivraient dans un tel quartier pour vanter leur réussite sociale. Ces pensées étaient ironiques, venant de la part d’un homme comme le Gutiérrez qui avait troqué sa famille pour sa liberté et sa fortune personnelle. Cela expliquait pourquoi il pourrait vivre dans un endroit pareil mais ne pourrait pas y imaginer son ex-femme et ses enfants. Ils méritaient quelque chose de plus personnel. « Je me fie à ton opinion, tu es le professionnel ici. Et je pense que tu as raison, j’imaginerais plusieurs types de tranches de vie se dérouler entre ces murs. Juste… pas celles que je recherche. » Il soupire, indécis. Il essaye d’imaginer ce que Mari en dirait, ce que les enfants en penseraient. S’ils se dépêcheraient de choisir leur chambre ou s’ils resteraient plantés dans l’entrée, embarrassés, intrus dans cette villa qui devrait désormais être la leur. Mais cette fois, Channing sut exactement quoi lui dire pour conforter son choix. Avec les années, il avait fini par oublier à quoi ressemblait le fait de rentrer le soir auprès de sa famille. En revanche, il entendait encore les cris et les rires dans cette minuscule maison où ils vivaient quand il était enfant. C’était loin d’être luxueux, mais il y avait ce sentiment d’être à la maison, d’être en sécurité. « J’aurais du mal à voir des souvenirs se créer dans un endroit pareil. Tu as mis le doigt sur le critère qu’il manquait à ma recherche ; la sensation d’être à la maison. Si tu penses que le second a probablement plus de potentiel, alors je dirais qu’on a fini ici. Je ne doute pas qu’elle partira rapidement. » Mais lui n’en ferait rien. Il prit donc la direction de la porte d’entrée, abandonnant la demeure sans le moindre regret. Sa main plongea dans sa poche pour sortir les clés de sa voiture. « Je te suis jusqu’à la seconde maison, donc ? »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
« Je serais incapable de te sous-estimer. » La remarque qu'il comprend sincère le fait sourire doucement. Sergio et lui ont appris à se connaître au fil des années, au grès des situations, et ils ont tout deux conscience de la force d'esprit l'un de l'autre. Des qualités et des défauts, certains qu'ils partagent d'autres non, mais surtout ils ont conscience de pouvoir se faire confiance les yeux fermés. C'est sans doute ce qui a encouragé le Gutiérrez à faire appel à ses services, à lui qu'il voit comme un ami au-delà d'un agent immobilier. Un ami à qui il peut confier ses envies et ce sans avoir à se soucier d'un vice caché, un à qui il peut faire part de ses critères en ayant conscience qu'il fera de son mieux pour tous les respecter. La visite commence, le duo passe en revue les différentes pièces et rapidement, Channing comprend que cette maison ne sera pas celle de Sergio. Le coup de foudre n'est pas là, et lorsque l'on met une telle somme d'argent dans un bien on s'attend à l'avoir instantanément. Il manque quelque chose pour provoquer l'étincelle à l'agent, mais Channing sait qu'il ne peut rien faire de plus. Le bien est trop propre, trop blanc, trop vide, et malheureusement il ne peut pas le changer à ce point pour satisfaire les attentes du père de famille. « Je ne pensais pas que trop parfaite puisse être un défaut, mais je crois que c’est ce qui la décrirait le mieux. » L'héritier hausse doucement les épaules, son sourire s'amusant un peu alors qu'il remarque qu'il est un peu mal à l'aise de se plaindre de cela. « C'est un défaut comme un autre. Pas celui auquel on pense en premier certes, mais tu n'es pas le premier à me le dire si cela peut te rassure. » avoue t'il alors que son regard balaye à nouveau l'espace de vie.
Channing lui fait part de son point de vue personnel, usant de son expérience pour cerner le profil pouvant convenir à ce bien, et Sergio ne semble pas se reconnaître dans l'un d'eux. « Je me fie à ton opinion, tu es le professionnel ici. Et je pense que tu as raison, j’imaginerais plusieurs types de tranches de vie se dérouler entre ces murs. Juste… pas celles que je recherche. » Il hoche doucement la tête, fermant sa tablette et la glissant sous son bras alors qu'il s'avance vers l'homme, s'arrêtant à ses côtés. « et ce n'est pas grave. » concède t'il avec un sourire léger, l'encourageant à le suivre alors qu'ils se dirigent à pas lents vers la porte principale. Il n'est pas si surpris que le quinquagénaire semble pensif et perdu dans ses pensées. Il ne veut pas leur faire perdre leur temps, sait que celui de l'héritier est précieux, et semble remettre ses critères en question alors qu'il comprend que, même s'ils sont tous respectés ici, il n'ira pas jusqu'à conclure l'affaire. « J’aurais du mal à voir des souvenirs se créer dans un endroit pareil. Tu as mis le doigt sur le critère qu’il manquait à ma recherche ; la sensation d’être à la maison. Si tu penses que le second a probablement plus de potentiel, alors je dirais qu’on a fini ici. Je ne doute pas qu’elle partira rapidement. » Ils sortent de la villa, refermant puis verrouillant la porte sur leur passage avant de descendre les marches du perron. Lui aussi est plutôt serein quant à l'avenir de ce bien, et il pense d'ores et déjà à un autre client dont le profil conviendrait. et si ce n'est pas lui non plus, alors il donne à tout casser deux ou trois jours à ce bien une fois officiellement sur le marché. « Nous en avons fini ici oui. Je ne m'inquiète pas le moins du monde, ces petites perles sont prisées. » Il sort ses clés de voiture à son tour, se reportant sur Sergio. « Je te suis jusqu’à la seconde maison, donc ? » Il acquiesce, et les deux hommes montent dans leurs véhicules respectifs avant de se suivre.
La seconde maison n'est qu'à cinq petites minutes de celle-ci, toujours dans le secteur de prédilection de son ami et ils se garent en face de la villa. Channing quitte l'habitacle et rejoint Sergio, avant de désigner d'un regard la demeure. « C'est celle-ci. » et le changement est brutal. Le contraste entre la modernité des matériaux de la précédente résidence et celui de la pierre est flagrant. Entourée de haies, la toiture rouge, il laisse au Gutiérrez le temps d'analyser l'aspect général des lieux. « Elle a été construite dans les années 1860, puis rénovée au fil du temps par des architectes ayant préservé le charme des lieux. » Ils s'avancent, franchissent le portail pour font une nouvelle pause une fois dans la cour. « Nous sommes à trois minutes du CBD et pourtant, c'est un petit havre de paix. » Il marque un arrêt, avant de regarder son ami avec un brin de malice. « Enfin, c'est même plus qu'un havre de paix puisqu'elle est classée au patrimoine. Si tu voulais de l'histoire entre les murs de la maison de tes rêves, elle coche la case. » Ils pénètrent ensuite à l'intérieur, et Channing continue à lui fournir des détails sur l'histoire de cette maison et sur ce qu'elle contient, guettant la réaction de l'homme en espérant voir un pétillement naître dans ses yeux.
rainmaker
why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
C'mon let's be pilgrims, breathe new air in our lungs, settle anywhere under the sun. It's a story for the ages, living off the pages. We're all going "you could be anyone", you could be anyone. We go now into the night blinded, but we can see moon tops under the stars, reaching out for a dream
Être dans cette villa luxueuse faisait doucement prendre conscience à Sergio de ce dans quoi il était en train de s’engager. Ce n’était pas dans ses habitudes d’être si impulsif, de se lancer dans des projets d’une telle ampleur sans prendre trop de temps pour y réfléchir. Car ce que sa déception prouvait ici dans cette maison était juste qu’il était prêt à sortir le chéquier, à régler cette acquisition une bonne fois pour toute. Comme si offrir une maison hors de prix allait être une réponse à tous ses problèmes, ou même suffirait à assez amadouer sa famille pour qu’ils le laissent revenir. C’était un pari extrêmement risqué, un investissement complètement déraisonnable. Le côté rationnel de Sergio avait envie de croire qu’il ne risquait rien à développer son patrimoine, que dans le pire des cas il serait toujours capable de se faire de l’argent avec ce nouveau bien. Le côté émotionnel, lui, commençait à douter du bienfondé de cette idée. Il savait pertinemment que Maritza aurait refusé cette offre s’il lui en avait parlé en amont. Qu’il aurait dû user de l’argument des enfants pour la faire céder. Il aurait probablement été plus juste qu’elle l’accompagne dans les visites, détermine ce qui pourrait lui convenir. Car ce cadeau était avant tout pour elle, pour la soulager du fardeau financier du loyer. C’était bien le minimum qu’il puisse faire. Et cela avait aussi un côté quelque peu pathétique. Il se demande ce qu’il serait advenu de lui s’il n’avait jamais vraiment réussi, s’il en était resté en stade de larbin dans l’événementiel. Est-ce qu’il serait revenu bien plus tôt vers sa femme, ses enfants ? Est-ce qu’il aurait mis autant de temps avant de prendre conscience de cette erreur monumentale ? Ou alors, serait-il arrivé à un stade où il se serait retrouvé sans rien ? Il était prêt à y mettre le prix pour rattraper ses erreurs du passé, mais une part de lui ne pouvait s’empêcher de douter que ce soit ce genre de prix qu’il lui fallait payer.
Tout ce dont il était certain, c’était que cette villa trop neuve, trop blanche, trop propre, trop parfaite, n’était pas ce qu’il recherchait. Une déception qui s’accompagna d’une pointe de culpabilité d’avoir dérangé Channing sans lui avoir donné toutes les informations nécessaires pour le bien rêvé. Une chose dont le Walker ne semblait pas s’embarrasser plus que nécessaire. Il y avait quelque chose de sincère dans son regard quand il lui assura que ce n’était pas grave, et Sergio préféra ici reconnaître l’absence de séduction immédiatement plutôt que de continuer à tergiverser. Ils n’en avaient pas encore fini après tout, et le mexicain faisait bien assez confiance à son ami pour se dire que la deuxième tentative serait bien meilleure, s’il le lui disait. Le seul soulagement que le patriarche en tirait, c’était qu’il n’y avait aucun regret dans son esprit quand il tourna les talons pour quitter la villa et se diriger vers sa voiture. Il ne serait pas surpris de voir un panneau de l’empire Walker sur la devanture pour annoncer sa vente, d’ici peu. Et si jamais, il pourrait toujours passer quelques coups de fil à des fréquentations à l’autre bout du pays, les tenter avec la perspective d’une incroyable résidence secondaire. Pas que Channing ait besoin de son aide de toute manière. Il était l’expert dans le domaine.
Le trajet en voiture ne dura qu’une poignée de minutes qui ne firent que les rapprocher du centre. Le quartier était similaire, calme, résidentiel, luxueux, mais surtout à deux doigts de l’activité du centre-ville. Un très bon point. Il fallait passer le portail pour pouvoir apprécier sa façade en pierre, ses colonnes vertes assorties aux volets et son jardin. Channing n’aurait pas pu mieux la lui vendre. Il y avait le charme, le calme, l’intimité, un cadre chaleureux. « Je n’aurais pas poussé le caprice jusqu’à demander un bien classé au patrimoine, mais ça ne peut définitivement pas lui faire de mal. » Il eut un léger rire avant de suivre son ami jusqu’à la porte d’entrée, pénétrer dans cette nouvelle villa. Et autant dire que s’il avait émis des réserves sur la visite précédente, ce bien-là capta immédiatement son attention. L’entrée était superbe. Les plafonds hauts, les arches, les encadrements de porte en bois massif, le vieux parquet craquant sous son poids. Il y avait un charme évident ici, que ce soit dans les espaces, la luminosité ou les vieilles cheminées qui décoraient le salon ainsi que la table à manger. Sergio comprenait mieux pourquoi le travail d’architectes avait été mentionné ; il y avait un travail évident pour mélanger le vieux et le moderne, tout en gardant une beauté intemporelle à l’endroit. Et s’il écoutait d’une oreille ce que Channing lui racontait sur l’histoire de l’endroit, cette fois, le mexicain prenait un plaisir certain à se laisser guider à travers les pièces, découvrant les lieux de vie. Qui portaient bien leur nom car ici, il était capable d’imaginer les scènes de vie. Les repas à la table du salon, les soirées paresseuses devant la télé avec les enfants à moitié endormis, la cuisine où Mari laisserait comme à son habitude les plats s’accumuler dans tous les recoins à force de cuisiner pour quinze, la terrasse où ils profiteraient des moins rayons de soleil, le jardin qui les ferait probablement réclamer un chien, les chambres au codes couleurs uniques qui finiraient parés d’une décoration bien propre aux gamins. C’était une magnifique demeure, cela allait sans dire. Et bien que gigantesque, il y avait malgré tout ce côté cocon que le Gutiérrez n’avait pas retrouvé un peu plus tôt.
Le tour de la maison fait, c’était à nouveau dans le salon qu’ils se retrouvèrent. « Je dois admettre que tu as mis la barre très haute ici. Cet endroit est… parfait. » Il n’avait pas nécessairement besoin d’en dire plus, le nez en l’air suffisait à lui confirmer que réclamer la visite d’encore plusieurs biens avant de se décider ne servirait à rien. « Je vais tenter de ne pas prétendre que c’est un achat trop impulsif et te demander si tu connais des défauts à la maison, des vices cachés, quoique ce soit dans ce goût-là ? Si tu sais pourquoi les propriétaires actuels la mettent sur le marché ? » Il faisait confiance à Channing ; celui-ci ne lui aurait pas fait visiter un endroit qui puait le traquenard. Il y comptait bien, réellement, car s’il faisait déménager sa famille, ce n’était pas pour un lieu qui nécessitait des travaux et des réparations un peu partout. « Par simple curiosité, comment est-ce que tu perçois l’évolution des prix de l’immobilier dans le quartier ? » Si jamais il devait se retrouver à devoir la revendre dans les années à venir, ferait-il un profit ? Cela ne coûtait rien de demander. « Enfin… Je me doute de toute manière que tu as le compromis de vente prêt à la signature ? » Il semblerait qu’ils se dirigeaient vers de la paperasse ici.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Channing Walker
La couronne d'épines
ÂGE : trente huit ans (26.08.1986) SURNOM : chan par ses proches, souvent monsieur Walker ou Walker tout court STATUT : célibataire, il n'a rien d'autre à offrir que la chaleur de ses draps - et encore MÉTIER : héritier et président-directeur général du Walker Group, entreprise de renom dans le domaine de l'immobilier LOGEMENT : (ça arrive) POSTS : 2608 POINTS : 0
TW IN RP : cicatrices, coma GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : né à Brisbane, voyage aux quatre coins du monde pour le travail › riche héritier de l'empire immobilier le Walker Group › éloquent, droit et calme, il est d'une nature très observatrice › une jambe meurtrie par un accident de la route, il boite fréquemment › d'apparence assez impénétrable, il a en réalité un coeur trop grand pour son propre bien › propriétaire de trois chats › passionné de belles voitures et motardDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #cc0000 RPs EN COURS :
WALKER › thought saw your face last night, hoping that could mean something. and i didn't know what to say, so i was saying nothing. now i'm drowing in the bottle that i couldn't wake and hoping that you'll come and save again.
L'une des qualités de Sergio était sa transparence. Il l'avait mis en quête de lui trouver le bien de ses rêves et malgré le manque de critères, Channing s'était appliqué à la tâche sans hésiter. Il avait pris le temps nécessaire pour dénicher deux biens d'exceptions pouvant correspondre à l'idée que se faisait l'agent artistique d'une résidence familiale, de sa résidence familiale, et Channing était enjoué à l'idée de les lui présenter aujourd'hui car il savait qu'il ne lui ferait pas perdre son temps. La première demeure, trop moderne et trop blanche, n'avait pas su conquérir le coeur de son ami et il avait apprécié la sincérité sur son visage, son sourire qui n'en était pas un et son ton septique. Ils n'avaient pas parcouru à plusieurs reprises la maison de fond en combles et Sergio ne l'avait pas noyé de questions tout en sachant qu'il n'aboutirait pas. Il aurait été en droit de le faire, et évidemment Channing aurait apporté des réponses à ses interrogations sans lui faire le moindre reproche. Mais ils seraient plus efficaces de la sorte, en parlant clairement et en étant honnêtes l'un avec l'autre. Si ce bien n'est pas le bon, inutile de s'y attarder.
Ils quittent par conséquent la première demeure et prennent la direction de la deuxième, un peu mieux située si toutefois cela est possible, et l'héritier guette la réaction de celui qui semble déjà bien plus emballé que plus tôt en découvrant la devanture une fois le portail franchi. Le charme de la pierre, les colonnes vertes, la toiture rouge, les haies et la verdure, voilà qui semble plaire bien plus à celui qui écoute d'une oreille les informations que Channing lui apporte sur les lieux. « Je n’aurais pas poussé le caprice jusqu’à demander un bien classé au patrimoine, mais ça ne peut définitivement pas lui faire de mal. » Il se joint à son rire, léger, avant de faire tourner les clés dans la serrure et de l'inviter à découvrir l'intérieur. L'entrée, dans son jus, annonce la couleur de la visite et ils y passent pour accéder à la pièce à vivre. Puis à la salle à manger, et à toutes les autres pièces de vie. et si l'héritier avait déjà visité le bien en premier, il ne peut toutefois s'empêcher de sourire face à la vue qui s'offrent à eux depuis l'un des balcons. Lui ne se verrait pas vivre ici, encore moins seul, et c'est peut-être pour cette raison que Sergio semble s'y projeter si facilement. Cette maison a tout d'une où il faut vivre à plusieurs, une où mérite de résonner des cris d'enfant et les plaintes de leurs parents. Elle a tout d'un cocon où il fait bon vivre.
La visite se poursuit et se termine, les deux hommes regagnant le rez de chaussée alors que Channing guette avec un sourire mi amusé mi taquin le verdict de son ami dont il pense connaître la réponse. « Je dois admettre que tu as mis la barre très haute ici. Cet endroit est… parfait. » Il suit à nouveau son regard autour d'eux, sans cacher son sourire. Pas celui d'un agent ayant réussi une vente, car celle-ci est presque conclue à en juger par l'étincelle dans le regard du père de famille, mais bien celui d'un ami en ayant aidé un autre. Il est heureux que Sergio ait un véritable coup de coeur pour l'endroit. « Je te remercie. Je suis ravi que tu apprécies ce que tu vois. » Il le regarde à nouveau et le mexicain se reporte sur lui. Channing le laisse prendre la parole. « Je vais tenter de ne pas prétendre que c’est un achat trop impulsif et te demander si tu connais des défauts à la maison, des vices cachés, quoique ce soit dans ce goût-là ? Si tu sais pourquoi les propriétaires actuels la mettent sur le marché ? » Il secoue doucement la tête à ses paroles, pose sa tablette sur la table du séjour avant de regarder son client. « Je ne t'aurais jamais proposé un bien cachant un quelconque vice Sergio, et tu peux prendre le temps d'une réflexion. Il n'y a rien à signaler concernant cette maison, et quoiqu'il en soit mes équipes referont une expertise complète avant la vente. On s'en occupe en général avant même de faire visiter les biens, mais nous n'avons pas eu le temps pour ces deux là puisqu'ils ne sont pas encore sur le marché. Sois tranquille, tu n'auras pas de mauvaise surprise. » Il lui sourit légèrement, cherchant à lui ôter toute pression à ce sujet. « Concernant la cause de la vente, elle fait partie de l'héritage d'une riche famille australienne. Les anciens propriétaires sont décédés et ont légué à chacun de leurs enfants plusieurs propriétés d'exception aux quatre coins du globe. La plupart sont mises en vente en ce moment, notamment car il s'agit davantage d'une véritable collection que de quelques villas secondaires, et les dits enfants ne jugent pas utile d'être propriétaires d'une dizaine de maisons à vingt ou vingt cinq ans. » explique t'il brièvement, tout en restant assez précis pour que Sergio comprenne qu'il ne lui cache rien. Il s'agit simplement d'un couple ayant réussi, investi, et laissé à ses enfants des demeures magnifiques désormais à la vente. « Par simple curiosité, comment est-ce que tu perçois l’évolution des prix de l’immobilier dans le quartier ? » « Ils sont en nette hausse depuis onze ans maintenant. Je ne vois pas ce qui pourrait causer leur rechute, au contraire. » répond t'il d'un ton confiant. Il n'y a aucun nuage à l'horizon en ce qui concerne la hausse de l'immobilier dans ce quartier ayant toujours été prisé. « Enfin… Je me doute de toute manière que tu as le compromis de vente prêt à la signature ? » Channing tapote du bout des doigts sa tablette toujours sur la table, un léger sourire apparaissant sur ses lèvres. Il a bien sûr prévu les documents nécessaires pour conclure la vente, par principe, mais tient à préciser à Sergio qu'il n'y a pas une urgence à la minute près. Channing peut lui offrir quelques heures de réflexion, même jusqu'au lendemain matin en usant du privilège de son nom. « Tout est prêt. Mais si tu veux prendre quelques heures pour réfléchir, je peux te les offrir Sergio. Même jusqu'à demain si tu le souhaites. » Il doit de toute façon s'organiser pour faire venir une de ses équipes sur place afin de confirmer les précédents rapports établis sur ce terrain, même si cela ne les empêche pas de s'occuper de toute la partie administrative en parallèle. « Si toutefois tu préfères faire la paperasse maintenant, on peut rejoindre mon bureau et s'en occuper. À toi de me dire. »
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Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
C'mon let's be pilgrims, breathe new air in our lungs, settle anywhere under the sun. It's a story for the ages, living off the pages. We're all going "you could be anyone", you could be anyone. We go now into the night blinded, but we can see moon tops under the stars, reaching out for a dream
Il y avait quelque dans cette maison qui l’attirait inexorablement. Sergio n’était pas un grand connaisseur en propriétés immobilières. Ce n’était pas un monde dans lequel il avait investi, à part lors de l’achat de sa propre villa. Il n’avait pas tellement réfléchi, à l’époque. Il commençait à avoir les moyens, était donc parti sur ce qu’il trouvait de plus beau, de plus prestigieux. Son habitation à lui se rapprochait bien plus de la première villa visitée, dans le sens où elle était qualifiée de moderne et d’architecturale. Sauf que ce n’était pas ce qu’il souhaitait pour Mari et pour les enfants. Il cherchait quelque chose de convivial, de chaleureux, un endroit où chacun pourrait profiter d’avoir son espace tout en prenant plaisir à se retrouver. Plus il errait d’une pièce à l’autre, plus il réussissait à se projeter. Il pouvait déjà imaginer à qui serait assignée telle chambre, comment le salon serait aménagé et occupé, comment les peintures certainement bien trop chères pour leur qualité visuelle seraient remplacées. La maison ne serait jamais vraiment rangée, une fois les Gutiérrez installés. Ce qui lui donnerait un aspect bien plus vivant. Il n’avait guère besoin de plus pour être convaincu que visiter d’autres demeures, juste par sécurité, serait inutile. C’était avec cette promesse que le mexicain était venu, qu’il serait efficace dans son achat et ne gaspillerait pas leur temps. Il allait acheter cette villa pour sa famille. Ensuite, il aviserait, réfléchirait aux risques que Mari ou les enfants ne s’y sentent pas à l’aise, qu’ils refusent un cadeau de tel ampleur. Son ex-femme le lui dirait certainement que c’était trop, qu’il n’avait pas à faire cela. Qu’ils pouvaient se débrouiller sans lui. Mais ils n’avaient pas à le faire.
Il n’y avait rien pour le dissuader, et c’était bien tout le problème. Il regretta même immédiatement sa question, réalisant combien elle était stupide. Evidemment que cette villa n’avait aucun souci, quel qu’il soit. La corporation Walker vendait ce qu’il y avait de mieux, avaient fait du luxe leur marque de fabrique. Leur réputation passait avant tout. Le fait que le passage d’une équipe d’experts soit prévu avant la finalisation de la vente était tout de même rassurante. Il saurait ainsi à quoi s’en tenir, aurait la paperasse en main avec notamment les bilans énergétiques. Au vu de la taille de la demeure, il se doutait que les factures seraient considérables, mais là encore, ce serait quelque chose qu’il prendrait à sa charge. Il n’avait pas envie d’en faire un cadeau empoisonné. « Je te fais confiance, Chan. J’attendrai le passage de tes équipes, mais cela ne changera pas grand-chose. Tu l’as dit toi-même, la maison n’est pas encore sur le marché. C’est une raison supplémentaire pour moi de me dépêcher. » Plus vite les papiers seraient signés, plus vite il pourrait passer devant le notaire et aviser la suite de ses projets. Il ne put s’empêcher d’avoir un sourire cynique à la mention de l’héritage. Sergio n’avait pas encore vu le prix de la demeure mais se doutait qu’il devait se situer dans l’échelle haute du budget. Alors plusieurs villas de ce genre à travers le monde ? Le patrimoine de ces gamins devait être outrancier. Tant mieux pour eux s’ils décidaient d’en faire quelque chose, mais à vingt ans, le mexicain avait une vague suspicion qu’ils seraient une génération qui se contenterait de flamber sans gagner. Des petits veinards. « S’ils cherchent à se débarrasser de certaines villas, je suppose qu’ils ne vont pas s’encombrer à tout déménager. Si tu penses que c’est possible, j’aimerais faire une offre supplémentaire pour garder quelques éléments du mobilier. » Mari serait libre de faire ce qu’elle voulait du contenu de la maison ensuite. Mais réalistiquement, cette villa devait faire cinq fois la taille de l’appartement qu’elle occupait avec les petits. Ne pas se retrouver dans une demeure quasiment vide aurait du bon, au moins le temps de s’installer.
Il n’y avait rien de vraiment risqué dans cet achat. Les calculs étaient vite faits, et Sergio ne put que hocher la tête, satisfait à la mention de l’inflation des prix. « Parfait. Je n’hésiterai pas à me tourner vers toi si je devais avoir besoin de le faire fructifier dans les années à venir. » Mais il espérait qu’il n’aurait pas à en arriver là. Maintenant que tous les points étaient éclaircis, ils pouvaient passer aux choses sérieuses. « J’ai un planning assez chargé demain. Et même si l’immobilier n’est pas mon domaine, je peux reconnaître une opportunité quand j’en vois une. J’apprécie ta confiance pour bloquer l’achat quelques heures, mais ce ne sera pas nécessaire. En signant maintenant, avec un peu de chance, tout sera finalisé pour Noël. » Il eut une pensée ironique à s’imaginer offrir le trousseau de clés sous le sapin ; comme si les Gutiérrez ne risquaient pas l’implosion à passer une fête ensemble à prétendre que tout allait bien. « Rejoignons ton bureau, donc. »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.