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 Can't Help Falling In Love △ Zozo

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Message(#)Can't Help Falling In Love △ Zozo EmptySam 18 Sep 2021 - 14:15


Like a river flows, surely to the sea. Darling so it goes, some things are meant to be.Take my hand, take my whole life too. For I can't help falling in love with you.
@Zoya lewis & Maxwell




Novembre 2014.

Affalé dans le canapé de ma sœur avec un pot de glace au chocolat, je regardais tranquillement un film lorsqu'un bruit dans la serrure m'avait surpris. Un coup d'œil à ma montre m'avait indiqué qu'il ne s'agissait ni de Nicole, ni d'un de ses colocataires du moment, puisqu'ils finissaient tous plus tard. Je me reconcentrais donc sur la télé, sachant déjà que c'était Gideon qui allait passer porte, il était en permission depuis quelques jours et était hébergé chez notre sœur puisqu'il ne voulait plus avoir de contacts avec Helen. En entendant la porte se refermer, je levais le poing, toujours sans me retourner, jusqu'à ce qu'il vienne le frapper avec le sien. "Qu'est-ce que tu fais là, le squatteur ?" Je daignais enfin tourner les yeux vers lui et haussais les épaules. "Helen est toujours horrible, alors j'étais venu te voir... Et comme t'étais pas là, j'ai décidé que passer ma frustration en regardant un téléfilm et en mangeant de la glace était une bonne alternative." Je restais flou, parce que je savais qu'il ne voulait plus entendre parler de notre mère. Lorsque j'avais prononcé la fin de ma phrase, un large sourire s'était dessiné sur son visage, j'aurais même parié qu'il se retenait de rire. "Waw, je ne savais pas que t'étais devenu une pucelle de treize ans pendant mon absence." Je lui lançais un regard noir, tout en tendant mon majeur dans sa direction. "Tu l'aurais su si tu revenais plus souvent, connard." Très loin d'être impressionné, il se contenta de pousser ma tête en arrière en riant.

C'était un fait, si notre fratrie s'était soudée par la force de l'ennemi commun qu'était notre génitrice, nous étions tous très différents. Et s'il restait toujours très zen, l'aîné disait toujours ce qu'il pensait sans mâcher ses mots et sans faire attention à ne pas blesser les autres. Et souvent, il mettait les pieds dans le plat sans même s'en apercevoir. "Nini m'a dit que t'avais une copine, pourquoi t'es pas allé la voir ?" J'avais manqué de m'étouffer avec ma glace en entendant sa phrase et il me fallut de longues secondes à tousser avant de pouvoir m'en remettre. "Elle a craqué, j'ai pas de copine." Et depuis quand les deux discutaient tranquillement de ma vie sans que je ne sois convié ? Quoi qu'il en soit, il avait un air peu convaincu ce qui n'annonçait rien de bon. "Ah. Donc, la fille en photo avec toi sur ton portable et dont tu n'arrêtes pas de me parler depuis que je suis arrivé n'est pas ta copine ?" Haussement d'épaule. J'espérais sûrement qu'en évitant de répondre, il changerait de conversation. Mais ce n'était pas Nicole. "Oh, super. Je peux essayer de me la faire alors ?" "Non !" La réponse avait été rapide, bien trop rapide pour que la passivité que j'essayais d'afficher soit réelle. Enfoiré de Gideon qui parvenait toujours à ses fins. "Et pourquoi pas ? Elle est plutôt mignonne et puis, elle est majeure, non ?" Je faisais semblant d'être concentré sur la télé pour ne pas avoir à lui répondre, mais ma mâchoire et mes poings s'étaient serrés instantanément. Il soupira bruyamment. "Alors ? Qu'est-ce qui m'en empêche ? Tu me passes son numéro ?"Je savais qu'il le faisait exprès et pourtant, on pouvait clairement distinguer rien qu'à ma respiration que j'étais énervé, chose qui était rare chez moi, puisque je détestais les conflits. "ARRÊTE ! T'es vraiment un blaireau, parfois ! C'est ma..." Mais le mot n'était pas sorti, probablement parce que je ne savais pas quel mot utiliser. À la place, j'avais bégayé un truc complètement incompréhensible avant de lui balancer le pot de crème glacée dans l'espoir de le faire taire. Mais, il l'avait rattrapée sans aucun mal. "C'est ta quoi, gamin ?" Avait-il insisté, avec un sourire triomphant qui me donnait envie de lui arracher les yeux. Comme je ne répondais pas et que j'évitais son regard, il soupira de nouveau avant de continuer. "C'est comme ça, Max, je t'ai pas dit de la demander en mariage. Mais tu as l'air de beaucoup l'aimer, cette nana. Tu devrais quand même garder en tête que si vous n'êtes pas ensemble, elle peut voir d'autres mecs que toi."

Et si jusque-là je n'y avais jamais réfléchi, après cette conversation, je l'avais effectivement gardé en tête. Pire même, ça m'avait tellement préoccupé que je n'avais pas dormi de la nuit suivante. Et pourquoi d'ailleurs ? Était-ce si grave si notre relation n'était pas officielle ? Je n'avais jamais eu de relation "officielle" jusque-là et ça ne m'avait jamais posé de problème, au contraire. Et même si elle voyait d'autres mecs, après tout, c'était son droit, non ? Alors, pourquoi est-ce que cette simple pensée me donnait envie de balancer tous les objets de la pièce contre les murs ? Enfoiré de Gideon ! Pourquoi avait-il fallu qu'il se mêle de ça, lui aussi ? Tout avait toujours très bien été entre Zoya et moi, il avait fallu qu'il revienne pour faire éclater cette perfection illusoire en trente secondes. Je soupirais en attrapant mon téléphone pour l'appeler et tant pis s'il dormait encore, tout était uniquement de sa faute, après tout. Je lui avais dit que j'avais besoin de lui et nous nous étions vus un peu plus tard dans la journée. Il n'avait pas été facile de trouver les mots pour lui demander de l'aide. Je détestais avoir à faire ça, mais force était de constater que je n'avais aucune expérience des relations sérieuses et que je n'avais aucune idée de quoi faire. Il y avait ça et il y avait mon anxiété. Et si j'étais rejeté ? Et si, de son côté, elle ne ressentait rien du tout ? Et si... Tellement de questions et de doutes tournaient dans ma tête que j'en avais le tournis.

Cependant, à cause de mon frère, il n'était plus question de rester dans le flou, puisque j'avais aussi l'impression de devenir fou dans cette situation. Sur les conseils -foireux, selon moi- du géant blond qui me servait de frère, j'avais donc pris l'initiative d'organiser une soirée romantique. Et j'aurais probablement dû suivre avec plus d'attention les films dégoulinants que Niamh -ma meilleure amie- regardait pendant ses ruptures, parce que cet exercice me paraissait extrêmement compliqué. J'avais donc suivi la plupart des indications de Gideon. La plupart, parce que lorsqu'il avait commencé à parler de m'habiller en costume - cravate, ça avait clairement été la goutte de trop. C'est donc en jean et t-shirt que j'avais sonné à la porte que Zoya, en début de soirée. Je lui avais envoyé un message plus tôt pour lui demander si elle voulait qu'on se voit et elle avait accepté. Je ne m'étais jamais senti aussi stressé en allant la voir et j'en avais voulu à mon frère pour ça. Il avait gaché ce truc qu'il y avait entre nous et que nous n'avions jamais défini jusque là. Cette relation si simple qui nous avait toujours bien convenu à tous les deux. Je me sentais à la fois nerveux et ridicule à attendre derrière sa porte avec des fleurs. J'étais devenu le protagoniste d'un vieux film à l'eau de rose dans lequel aucun des acteurs n'étaient bons.

La porte s'ouvrit enfin et elle apparut. Instantanément, un sourire s'était dessiné sur mon visage. Puis, mon regard croisa le sien et le temps sembla se suspendre un instant. Mon cœur s'accéléra, mes pensées se mélangèrent et j'avais chaud. "Salut, Zozo, euh... tu vas bien ?" Fis-je, bien trop hésitant par rapport à mon habitude. Puis, reprenant un peu mes esprits, j'écartais les bras en m'approchant d'elle pour lui faire un câlin. Le contact de sa peau me procura une sensation étrange, une sensation à laquelle je n'avais jamais fait attention jusque-là, était-ce les fameux "papillons dans le ventre" dont parlaient tous les livres et les films romantiques ? Peut-être. Est-ce que j'avais envie de partir en courant en découvrant ça ? Sans nul doute. Pourtant, au lieu de ça, c'est avec les mains tremblantes que je lui tendais d'une main le bouquet de fleurs que je m'étais résigné à apporter. "C'est pour toi." D'après Gideon, toutes les femmes aimaient les fleurs. J'étais persuadé que ce n'était pas le cas, mais je n'avais pas eu le courage de me lancer dans un débat qu'il aurait absolument voulu gagner. C'était un peu étrange, j'étais à la fois capable de danser dans la rue sans avoir de problème avec le regard des autres et à la fois, je me sentais complètement ridicule à cet instant précis. Et donc, avant que mon cerveau ne me hurle de prendre la fuite et tant qu'il me restait un peu de témérité, je lançais le sujet de ma venue. "J'aimerais bien qu'on discute un peu, tous les deux, ça te dirait qu'on aille manger quelque part ?"


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Message(#)Can't Help Falling In Love △ Zozo EmptyDim 3 Oct 2021 - 20:28

Can't help falling in love - ft   @Maxwell O'Connor  

Novembre 2014. La journée de tournage vient de se terminer et Zoya regarde sur son appareil les dernières prises qu’elle a faite. Une petite ride se dessine entre ses sourcils lorsqu’elle les fronce du fait d’une photo dont elle n’est pas satisfaite. Elle peste entre ses dents, laissant l’appareil pendre autour de son cou, se dirigeant vers la sortie du plateau pour aller récupérer ses affaires. Elle aime le frémissement ambiant, celui où tout ce petit monde qui travaille dans l’ombre se donne corps et âme pour que la production du film à venir soit parfait. La minutie des gestes de certains, la vitesse des autres la fait sourire et d’ailleurs, elle se stoppe un instant pour prendre cet ouvrier qui démonte le set qui ne sera plus utile, afin de le remplacer, le temps de la nuit, par un autre. Celui-ci est tellement concentré qu’il ne prête pas attention à la jeune femme de vingt-deux ans qui, après avoir obtenu sa photo, s’éclipsera définitivement de là. En rentrant chez elle ce jour-là, à peine le pas de la porte passé, elle reçoit un texto de la part de Maxwell O’Connor. Un sourire étire ses lèvres lorsqu’il lui propose qu’ils se voient ce soir, chose à laquelle elle répond par un oui. « Qu’est-ce qui te vaut ce sourire sournois ? ». Zoya relève la tête de son téléphone alors qu’elle le range dans la poche arrière de son jean. C’est une jolie blonde qui s’approche d’elle pour lui déposer un baiser sur la joue qui répond au doux nom de Birdie Cadburry, sa colocataire « Max qui me propose qu’on se voit ce soir ». Elle fait celle qui est détachée par l’invitation, alors qu’évidemment elle ne l’est pas. Zoya ne pensait pas être faite pour les relations avec attaches, mais elle se rend malgré tout compte qu’elle tient bien plus à lui qu’elle ne veut l’avouer. « Tu es amoureuse de lui ? ». Zoya est prise au dépourvue, écarquille les yeux alors qu’elle se stoppe dans ses gestes, elle qui s’apprêtait à s’avachir quelques minutes dans le canapé « P…pourquoi tu dis ça ? » « Arrête, ce sourire t’a trahi ma fleur des bois ». « T’es jalouse, Cadburry, c’est tout. Ce sourire ne veut rien dire. ». Finalement, c’est la direction de sa chambre qu’elle prend, préférant fuir la discussion et prétendre qu’elle devait donc aller se préparer plutôt que de la poursuivre.

Difficile pour elle de choisir sa tenue, elle ignore totalement ce que Max a prévu pour cette soirée, il est d’ailleurs resté étonnamment évasif, contrairement à d’habitude. Elle aime la simplicité de leur relation, ils n’ont jamais parlé de sentiments, ni de futur possible ensemble alors que leur relation date de plusieurs mois désormais. Malgré ça, elle doit reconnaitre qu’elle aime ce temps passé avec lui et si elle a eu ce sourire tout à l’heure, c’est justement parce qu’elle aime être à ses côtés. Elle chasse les quelques questions qui viennent la torturer, celle de Birdie posée quelques minutes plus tôt faisant écho dans sa tête. Zoya ignore si elle est amoureuse, elle se laisse porter, savoure l’instant, ne veut pas non plus trop s’attacher pour ne pas se sentir prisonnière, elle qui aime bien trop sa liberté. Pourtant, au fond d’elle-même, elle tient à Max, c’est indéniable, mais elle met cela sur le dos de cette routine qu’ils ont de passer du temps ensemble. C’est tout. La robe qu’elle porte en tout cas lui semble bien too much, elle la retire aussitôt pour choisir un jean slim noir et un petit haut qui feront largement l’affaire, avec des petits escarpins pour rehausser la tenue. Zoya n’est pas du genre à en faire des tonnes de toute façon, elle qui prône amplement le naturel.

Birdie est partie et lorsque la sonnette retentit dans l’appartement, Zoya ne craint pas que sa colocataire et amie se précipite pour ouvrir à Maxwell et puisse le mettre mal à l’aise en lui posant la même question qu’elle a pu lui poser plus tôt. Ses talons résonnent à travers la pièce dénuée de toute présence, excepté la sienne, alors qu’elle se dirige vers la porte pour ouvrir « Salut, Zozo, euh… Tu vas bien ? ». Le sourire qui s’affiche sur les lèvres de Max est communicatif, Zoya souriant également en le découvrant derrière la porte. Son regard se mélange au sien, quelques instants, au point qu’elle ne prête même pas attention à ce surnom qu’il sait pertinemment qu’elle déteste et sur lequel elle ne manque pas de réagir à chaque fois qu’il ose la surnommer ainsi. « Hey, Max… Euh oui et toi ? ». Pourquoi en sont-ils au point de balbutier l’un devant l’autre ? Ce n’est jamais ainsi d’habitude ? Elle tente de reprendre le dessus, préférant fuir le regard de Max, même si son sourire en coin ne disparait pas pour autant. Il approche alors pour la prendre dans ses bras, Zoya se blottit alors dans ceux-ci en passant les siens autour de sa taille. Doucement, les effluves de son parfum viennent lui chatouiller les narines, une odeur dont elle aime en sentir les résidus sur ses vêtements après l’avoir quitté et qui ont le don de la faire frissonner. Elle a d’ailleurs un de ses tee-shirts dans sa chambre qui traîne encore après leur échange passionnel de la dernière fois « C’est pour toi ». Lorsqu’il se recule, elle porte enfin son attention sur ce bouquet de fleurs qui semble être pour elle. Son sourcil s’arque alors, plutôt surprise de l’attention qu’il lui porte, une attention qu’il n’a jamais eu auparavant. Elle se saisit du bouquet et le mène à ses narines, humant l’odeur de celui-ci « Merci… » fait-t-elle dans un premier temps « C’est pour quelle occasion ? ». Elle est étonnée mais touchée à la fois. Elle l’invite à entrer alors qu’elle se dirige vers la cuisine pour mettre celui-ci dans un vase « J’aimerai bien qu’on discute un peu, tous les deux, ça te dirait qu’on aille manger quelque part ? ». Zoya relève son regard sur lui alors qu’elle finit de verser de l’eau dans le vase « Discuter ? Il y a quelque chose qui ne va pas Max ? ». Son comportement la surprend de plus en plus, l’inquiète même, mais elle ne le dira pas. Peut-être craint-t-elle à cet instant qu’il lui dise qu’il préfère en rester là et ne pas poursuivre leur relation. Mais l’invitation d’aller manger quelque part la laisse aussi perplexe face à cette éventualité. Elle dépose le vase sur le comptoir de la cuisine et s’approche alors de Max « T’es sûr que ça va ? Tu me parais… bizarre ce soir » demande-t-elle alors que sa main vient à trouver sa joue « Tu sais, tu peux tout me dire, on s’est  promis d’être franc l’un envers l’autre… ». Elle laisse retomber sa main le long de son corps, assez proche de Max qui la fait se sentir fébrile, peut-être parce que la crainte prend place au fond d’elle, peut-être aussi parce qu’elle a envie à cet instant de l’embrasser, mais se l’interdit de peur de se voir repousser.



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Message(#)Can't Help Falling In Love △ Zozo EmptyLun 11 Oct 2021 - 0:12


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@Zoya lewis & Maxwell





Des talons résonnèrent derrière la porte quelques secondes après que j'eus sonner et comme à chaque fois, mon cœur s'accéléra. C'était idiot, je n'étais même pas certain que ce soit Zoya puisqu'elle habitait en colocation, mais je n'y pouvais rien, c'était sûrement l'excitation de savoir que j'allais bientôt la retrouver, peu importe qui ouvrirait cette porte. Et ce fut elle, magnifique, comme toujours et un sourire accroché aux lèvres. La revoir me donnait chaque fois cette sensation bizarre de penser qu'elle m'avait bien trop manquée alors que nous nous voyions très souvent. Etrange sensation que je ne voulais pas m'expliquer avant que Gideon n'arrive avec ses gros sabots. Et maintenant que j'avais eu une conversation avec lui, c'est en bégayant que je la saluais, l'affublant tout de même du surnom qui la faisait sans cesse râler, mais que je ne comptais pas abandonner pour autant. « Hey, Max... Euh oui et toi ? ». Je hochais simplement la tête, surpris qu'elle soit aussi hésitante de son côté. Gideon n'avait quand même pas pu aller jusqu'à venir lui parler, n'est-ce pas ? Non c'était ridicule, surtout que lorsque je l'avais prise dans mes bras, elle s'était blottie contre moi comme elle le faisait à chaque fois. Il fallait vraiment que j'arrête de psychoter et que je me reprenne si je ne voulais pas finir par dire les choses avant d'y réfléchir. Quand je faisais ça, ça finissait toujours en catastrophe, ce qui était l'opposé complet de ce qui était prévu pour cette soirée. En théorie, du moins. En pratique, ça pouvait toujours finir par Zoya me riant au visage avant de me demander de ne plus l'approcher. Ok, stop, arrête de réfléchir, tu te fais du mal, vraiment.

Je lui offrais le bouquet de fleurs acheté un peu plus tôt, pratiquement sous la menace de mon frère. Elle semblait surprise -ce qui était peut-être bien le signe que j'offrais peut-être un peu trop rarement des cadeaux-, mais contente, ce qui donnait raison à cet enfoiré de Gideon. « Merci... C'est pour quelle occasion ? ». Demanda-t-elle alors qu'elle venait de sentir les fleurs comme toutes les filles le font dans les films romantiques. "C'est juste comme ça." Je haussais les épaules en entrant dans l'appartement. "Disons que c'est parce que tu m'as manqué." Même pas besoin de mentir, c'était vrai, même si nous ne nous étions pas quittés depuis très longtemps. Les mains dans les poches arrières de mon jean, position qui trahissait mon stress, je l'observais s'occuper de ses fleurs. « Discuter ? Il y a quelque chose qui ne va pas Max ? » Demanda-t-elle, en relevant son regard, alors que je lui disais avoir envie de discuter. Je mordais ma lèvre inférieure, me rendant compte que je l'avais inquiétée. Sauf que je ne savais pas comment le dire autrement, j'avais même évité le fameux "il faut qu'on parle" pour qu'il n'y ait pas de malentendu. Raté, de fait. Je haussais de nouveau les épaules alors qu'elle s'approchait de moi. "Pourquoi ? On ne peut pas discuter si tout va bien ?" Bien sûr que si et il semblait évident que c'était ma façon de le demander qui l'avait surprise. Mais je ne savais pas comment amener la conversation ou même si j'avais vraiment envie d'exprimer ce que je pouvais ressentir à voix haute. Alors, si je pouvais éviter d'avoir cette discussion au bout de vingt secondes, sans savoir si nous étions seuls et alors que nous nous étions à peine salué, c'était quand même mieux. Et puis d'ailleurs, comment faisaient les adultes pour devenir un couple ? Personnellement, j'en étais resté aux "tu veux sortir avec moi ?" du collège et ça me semblait clairement dépassé à nos âges. Peut-être qu'après un certain âge, les choses se faisaient naturellement et qu'il y avait une bonne raison à ce que notre relation soit telle qu'elle était, quoiqu'en pense Gideon. Et peut-être que j'étais une poule mouillée et que j'essayais de me trouver des excuses pour ne pas prendre le moindre engagement.

« T'es sûr que ça va ? Tu me parais... bizarre ce soir » Le geste tendre de sa main sur ma joue apaisa immédiatement mes inquiétudes, pour un temps, du moins. Il fallait que j'arrête de réfléchir et tout se passerait bien. « Tu sais, tu peux tout me dire, on s'est promis d'être franc l'un envers l'autre... ». Elle semblait réellement inquiète. Elle laissa même sa main retomber comme si elle avait peur de me toucher plus. Cette attitude peu habituelle me fit froncer les sourcils alors que je plantais mon regard dans le sien. Si c'était le mot "discuter" qui lui faisait cet effet, je notais qu'il n'était plus question de l'utiliser à l'avenir. "Viens là." Je passais ma main autour de sa taille et la serrais un peu plus contre moi, comme pour l'empêcher de s'enfuir. "Tout va bien, je suis juste un peu perturbé par quelque chose que m'a dit mon frère tout à l'heure." Et si la discussion à venir me stressait, c'était parce que j'avais peur que tout deviennent trop sérieux d'une part, mais aussi qu'elle me repousse et que tout soit gâché entre nous. Je ne savais vraiment pas comment je pourrais réagir si tout devenait différent entre nous ou pire, si elle ne voulait plus me voir du tout et je ne voulais même pas y penser. Ma main libre vint glisser une mèche de ses cheveux derrière son oreille alors que je souriais à nouveau. J'avais l'impression de ne faire que ça quand j'étais avec elle. "Et puis, je suis toujours bizarre, c'est même à ça qu'on me reconnaît." Je la regardais dans les yeux afin qu'elle puisse lire dans les miens que je ne mentais pas. Cette fois, je n'étais plus ni hésitant, ni mal à l'aise, elle était bien trop proche pour que je puisse encore songer à tout ça. Non, maintenant, je ne pensais plus qu'à ses lèvres contre les miennes, le temps s'était comme suspendu et pourtant chaque seconde me séparant de ce moment me semblait être des heures. Alors, comme il n'était pas nécessaire de faire durer le suspense plus longtemps, j'approchais enfin mon visage du sien pour venir l'embrasser.

"J'ai l'air assez normal maintenant ?" Demandais-je alors que j'écartais mon visage du sien, à contrecœur. Sans la lâcher, j'observais la pièce vide et silencieuse. "Ta colocataire n'est pas là ?" Fis-je avec un air que je jugeais instantanément bien trop intéressé. Pourquoi avais-je posé la question d'ailleurs ? La réponse avait-elle la moindre importance à la vue de ce qui était prévu pour cette soirée ? Bien sûr que non. Je me flagellais mentalement d'y avoir songé, si je me retrouvais à devoir refuser de rester dans un appartement seul avec elle pour passer une soirée stressante à l'extérieur... J'allais probablement devoir tuer mon frère. Je m'éclaircissais la gorge et faisais glisser ma main dans son dos jusqu'à simplement effleurer sa main. "Je meurs de faim, tu as envie de manger quelque chose en particulier ?" Questionnais-je alors, peut-être un peu trop enjoué pour la demande dont il était question. Mais je ne voulais pas encore paraître bizarre, alors j'essayais de couvrir l'absurdité de vouloir sortir alors que nous étions seuls avec un peu plus d'enthousiasme. Efficace ou pas ? Seul l'avenir le dirait.

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Message(#)Can't Help Falling In Love △ Zozo EmptySam 16 Oct 2021 - 23:14

Can't help falling in love - ft   @Maxwell O'Connor  

Novembre 2014. Elle n’est pas habituée au bouquet de fleurs, Zoya. Encore moins venant de Maxwell. En réalité, entre eux, il n’y a jamais rien eu de romantique. Le fait qu’il débarque chez elle et qu’il se trouve sur le pas de sa porte, avec un bouquet à la main, ne lui ressemblait pas. Un remake d’un vieux film romantique, bien trop fleur bleue pour eux deux et pourtant, elle l’accepte de bon cœur. Mais la jeune photographe a besoin de savoir pour quelle raison elle a droit à une telle attention, ce soir « C’est juste comme ça (…) Disons que c’est parce que tu m’as manqué ». Un sourcil s’arque sur le visage de la jeune femme avant qu’elle ne finisse par laisser apparaitre ce sourire flatté et peut-être charmé par les dires de Max. Il lui a manqué aussi, bien plus qu’elle n’aurait pu le penser, bien plus qu’elle ne pensait cela possible « Tu m’as manqué aussi, Max… » murmure-t-elle avant de tourner les talons pour s’occuper de ce bouquet et le mettre dans un vase d’eau fraiche. Alors qu’elle s’affaire, il lui avoue qu’il aimerait bien qu’ils discutent, ce qui ne manque pas d’inquiéter soudainement la Lewis, craignant que quelque chose n’aille pas « Pourquoi ? On ne peut pas discuter si tout va bien ? ». Elle hausse les épaules « Je suppose ». Disons qu’en temps normal, dans ce qui peut s’apparenter à un couple, en soi ce qu’ils sont à peu près sans l’être, sans l’avouer, n’est pas toujours bon signe. Pourtant, il y a ce bouquet de fleurs qui devrait la rassurer mais peut-être que c’est aussi un moyen pour mieux faire passer la pilule. Elle l’ignore mais le comportement de Max ne l’aide pas à relativiser, le trouvant bizarre et ne manquant pas de le souligner. Si autant leur relation, ce qu’ils peuvent représenter l’un pour l’autre est flou et non avoué, il y a une chose qu’ils se sont promis c’est toujours tout se dire. Elle l’incite alors à le faire, peut-être impatiente de savoir ce qu’il a à lui dire. « Viens là ». Zoya aime la douceur de son geste et pourtant son cœur s’accélère alors qu’il vient à l’attraper pour l’amener contre lui. Elle vient à planter son regard dans le sien alors qu’elle pose ses deux bras sur ses épaules « Tout va bien, je suis juste un peu perturbé par quelque chose que m’a dit mon frère tout à l’heure ». Son sourcil s’arque alors qu’il attise sa curiosité « Comment ça ? ». Elle ne connait que très peu Gideon, mais suffisamment du fait que Max lui ait parlé de lui un bon nombre de fois « Comment il a réussi à t’embrouiller encore ? ». Un petit sourire en coin, amusé, apparait alors qu’elle a ce petit air moqueur aussi, connaissant elle-même très bien les relations fraternelles, elle qui a trois frères. Elle sait combien ils peuvent être doués pour vous embrouiller, elle-même bien placée quand elle s’est fait un malin plaisir de le faire avec Cameron un million de fois, et qu’elle continue à le faire dès que l’occasion se présente. « Et puis, je suis toujours bizarre, c’est même à ça qu’on me reconnait ». Zoya pouffe légèrement de rire, elle doit reconnaitre que c’est le mot, le meilleur qualificatif qui le définisse le mieux. Mais c’est aussi ce qui a fait qu’ils se sont rencontrés, c’est aussi ce qui a fait qu’elle s’est intéressée à lui et c’est également ce qui fait qu’elle est désormais accro à lui. Parce qu’il est unique, qu’il la fait rire à chaque instant et qu’elle l’aime tel qu’il est tout simplement… « C’est vrai ». Elle le dit de manière affectueuse, d’une façon qui la trahit peut-être, alors qu’elle se perd dans son regard. Jusqu’à cet instant où il vient sceller ses lèvres aux siennes et qu’elle se laisse aller, répondant à son baiser tendrement.

« J’ai l’air assez normal maintenant ? ». « Qui t’as dit que j’avais besoin que tu sois normal ? ». Sans réellement attendre de réponse de sa part, elle vient à resserrer ses bras autour de sa nuque, venant trouver ses lèvres à nouveau pour échanger un baiser de plus, alors que son corps vient à se plaquer davantage contre le sien « Ta colocataire n’est pas là ? ». Alors qu’elle se recule, il a cette question qui lui arrache un énième sourire. « Je croyais que tu voulais qu’on sorte dîner » ne peut-t-elle s’empêcher de répondre avant de reprendre « La Cadburry n’est pas là, la voie est libre, si c’est ce que tu veux savoir ». Elle le taquine, volontairement, sachant très bien qu’elle le mettra sûrement mal à l’aise. Ils se détachent alors, Zoya ne serait pas contre l’idée de rester là elle non plus, surtout qu’elle ignore toujours de quoi il veut parler, même si ce moment de tendresse échangé la réconfortait quelque peu. « Je meurs de faim, tu as envie de manger quelque chose en particulier ? ». « Même une pizza me rendrait heureuse à l’heure actuelle, mon ventre crie famine aussi ». Elle effleure sa main à son tour « Peut-être qu’au lieu de rendre ça trop formel, on pourrait sortir, se prendre une pizza quelque part et se caler dans un parc ». Elle s’approche à nouveau « Qu’est-ce que tu en dis ? A moins que la pizza vienne jusqu’à nous ? ». Zoya joue peut-être un peu trop de ses charmes envers Max, son air taquin et son sourire amusé ne la quittant pas alors que ses lèvres effleurent à nouveau les siennes, brièvement.




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Message(#)Can't Help Falling In Love △ Zozo EmptySam 30 Oct 2021 - 18:21


Like a river flows, surely to the sea. Darling so it goes, some things are meant to be.Take my hand, take my whole life too. For I can't help falling in love with you.
@Zoya lewis & Maxwell





« Tu m'as manqué aussi, Max... » Annonça-t-elle dans un murmure. Je ne répondais pas, affichant seulement un sourire béat que j'aurais moi-même jugé ridicule si j'avais pu me voir. C'était drôle comme tout avait changé si vite. Habituellement, je ne lui aurais jamais avoué qu'elle m'avait manqué. Pire encore, si elle me l'avait dit elle, je me serais probablement gentiment moqué en répondant qu'on s'était vu quelques jours auparavant. Ça n'aurait pourtant pas été moins vrai, elle m'avait réellement manqué et j'étais content d'apprendre que c'était réciproque. Mais cette histoire de sentiments que Gideon avait laissé entrer dans ma tête changeait mes réactions et rendait tout bien plus sérieux. C'était pourtant la légèreté et la fluidité de notre relation que nous aimions tous les deux. Cette situation m'agaçait autant qu'elle m'angoissait et Zoya ne me rendait pas la tâche plus facile, puisqu'elle sembla s'inquiéter instantanément lorsque je lui demandais de discuter.

Comme je n'aimais pas la voir angoissée et encore moins en sachant que j'en étais la cause, mon premier réflexe fut de l'attirer vers moi pour la rassurer. Elle avait eu des gestes incertains, comme si elle n'était plus certaine d'avoir le droit de me toucher, ce qui était à l'opposé total de ce que je voulais. Une fois collé à elle, je me décidais même à lui avouer que Gideon était la cause de mon changement d'attitude. C'est en voyant sa mine curieuse que je compris qu'il était évident que mon aveu allait attirer ses questions. Comment n'y avais-je pas pensé plus tôt ? « Comment ça ? Comment il a réussi à t'embrouiller encore ? » Demanda-t-elle, me prenant de court. Je sentais mon cœur battre jusque dans mes tempes et le rouge me monter aux joues, ce qui n'était pas arrivé depuis un million d'années, environ. J'étais le mec qui n'avait jamais peur du ridicule, qui se moquait toujours de ce que les autres pouvaient penser et voilà que je rougissais devant Zoya. Ridicule, vraiment. "Il...Euh...Bah..." Oui, il a quoi Max ? Il croit que je suis amoureux de toi ? C'est ce que j'avais failli dire, avant de bégayer de nouveau. Cette phrase aurait parfaitement respecté notre pacte de toujours tout se dire, c'était exactement ça après tout. Mais c'était beaucoup trop brutal, autant pour elle que pour moi. Au point que je n'arrivais même pas à la sortir. "Il m'a demandé ton numéro parce qu'il te trouve mignonne." Avouais-je donc en contournant le problème. C'était aussi la vérité sans impliquer de sentiments. Toutefois, puisque je n'aurais que difficilement supporté l'idée qu'elle me taquine sur ce sujet en me disant de lui donner, j'ajoutais la suite un peu vite et sans vraiment réfléchir. "Et ça ne m'a pas plu. Du tout." C'était vrai, mais j'avais envie de me mettre des baffes et de disparaître sous terre en même temps. Pourquoi fallait-il que ce soit si difficile de lui parler de ce que je pouvais ressentir lorsque je disais "je t'aime" naturellement à ma meilleure amie depuis des années ? Si elle n'avait pas été si proche, j'aurais probablement trouvé un moyen d'éviter son regard, mais à quinze centimètres de distance, c'était compliqué. Je gardais donc mes pupilles fixées dans les siennes et puisque c'était mon ressenti, j'ajoutais dans un murmure : "Je suis stupide, hein ?"

Après cet épisode, ma bizarrerie n'était clairement plus à prouver et ma phrase à ce sujet fit d'ailleurs rire Zoya. « C'est vrai ». Son regard me faisait fondre et un sourire vint éclairer mon visage juste avant que je ne vienne l'embrasser. Un baiser doux auquel elle répondit tendrement. « Qui t'as dit que j'avais besoin que tu sois normal ? » Répondit-elle du tac au tac à ma question, comme si elle n'avait pas eu besoin d'y réfléchir une seule seconde. Je haussais les épaules en souriant, l'air de rien et pourtant, cette phrase à elle seule résumait parfaitement pourquoi je l'aimais autant. Au-delà de l'attirance et de la complicité, elle était la première à m'accepter simplement comme j'étais. Je n'avais pas besoin de jouer un rôle pour être avec elle ou d'essayer de me contenir, je devais juste être moi-même. Et pour quelqu'un comme moi à qui on avait toujours rabâché que ma personnalité était un peu trop vive, c'était vraiment quelque chose de précieux.

Elle vint resserrer ses bras autour de ma nuque et je faisais de même autour de sa taille alors que je répondais à son baiser, un peu plus passionné que le précédent. Il aurait pu durer des heures qu'il aurait forcément eu un goût de trop peu, si bien qu'à la seconde où elle se recula, je lui demandais si sa colocataire était là. Une question que je regrettais instantanément de ne pas avoir pris le temps de réfléchir, encore plus quand Zoya y répondit, tout sourire. « Je croyais que tu voulais qu'on sorte dîner » Je roulais des yeux en pensant qu'elle avait le don étrange d'être la fois drôle et agaçante. « La Cadburry n'est pas là, la voie est libre, si c'est ce que tu veux savoir ». Un nouveau sourire aux lèvres, je tentais une diversion avec la nourriture, bien que manger soit la dernière chose à laquelle je pensais à ce moment-là, si vous voyez ce que je veux dire. « Même une pizza me rendrait heureuse à l'heure actuelle, mon ventre crie famine aussi ». Sa main effleura la mienne, me provoquant un léger frisson et mon regard s'accrocha au sien. « Peut-être qu'au lieu de rendre ça trop formel, on pourrait sortir, se prendre une pizza quelque part et se caler dans un parc ». "Super, bonne idée" déclarais-je précipitamment, alors je fronçais les sourcils en la voyant s'approcher de nouveau. Je la voyais venir à des kilomètre avec son air amusé. « Qu'est-ce que tu en dis ? A moins que la pizza vienne jusqu'à nous ? ». J'expirais lentement pour me forcer à rester concentré, son attitude commençait déjà à me faire oublier ce pourquoi j'étais venu. Je passais tout de même une main dans ses cheveux quand ses lèvres vinrent de nouveau toucher les miennes, profitant du moment, jusqu'à ce qu'elle se recule de nouveau. "Tu as vraiment décidé de me rendre la tâche compliquée ou je me fais des idées ?" Demandais-je alors, en attrapant mon téléphone pour commander les pizzas, ça me ferait toujours gagner un peu de temps.

Je la contournais pour aller me mettre contre le canapé, en prenant soin de prendre la position la plus éloignée possible. Je lui lançais un regard accusateur avant de continuer en la pointant du doigt. “Je ne suis pas idiot, tu sais ? Je vois très bien ce que tu essayes de faire, mais qu'on prenne cette pizza ici ou ailleurs, ça ne changera rien. Je ne vais pas craquer et on aura cette discussion, même si tu te mets à danser nue au milieu de cet appart." J'entendais d'ici la voix de ma conscience qui se foutait de ma gueule. D’accord, peut-être que je mentais un peu. Beaucoup ? D’ailleurs, est-ce que j’essayais de la convaincre elle, ou bien moi-même ? J’en étais au point de m’éloigner en prenant un air naturel pour éviter d’avoir trop envie de la toucher, c’est dire comme ma résistance était grande. "Bref, on va pas tourner en rond pendant mille ans, qu’est-ce que tu veux ? Et je la fais livrer où, cette foutue pizza ?” Demandais en baissant les yeux sur mon portable pour y chercher une pizzeria.

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Message(#)Can't Help Falling In Love △ Zozo EmptyJeu 4 Nov 2021 - 22:16

Can't help falling in love - ft   @Maxwell O'Connor  

Novembre 2014. « Il…Euh…Bah… ». Zoya tortille sa tête pour trouver le regard de Maxwell, comme pour chercher les mots manquants de cette phrase prononcée qui ne veut rien dire. Un de ses sourcils s’arque même, attendant impatiemment qu’il lui en dise plus « Il m’a demandé ton numéro parce qu’il te trouve mignonne ». Elle a un mouvement de recul cette fois, ne comprenant pas davantage en quoi cela a pu le perturber à ce point, au point qu’il agisse aussi bizarrement que d’habitude. « Et ça ne m’a pas plu. Du tout ». Et là, c’est un sourire à la fois narquois et attendri qui s’affiche sur les lèvres de la jeune femme, comprenant alors de quoi il en retourne vraiment. « Je suis stupide, hein ? ». « Je ne trouve pas… » répond-t-elle alors tendrement, peut-être bien trop au point de se trahir elle-même. Ce qui, cependant, ne l’empêche pas de poursuivre « C’est ce qu’on appelle… de la jalousie ou… je me trompe, O’Connor ? ». S’il pensait que, par cette excuse, cela n’attirerait pas des suspicions chez la jeune femme, c’était raté. Les bras noués déjà autour de sa nuque se resserre un peu plus alors qu’elle vient déposer un chaste baiser sur sa joue, en lisant l’embarras sur ses traits.

Il semblerait que depuis que Max a fait irruption chez elle, ils soient incapables de se maintenir à distance l’un de l’autre. Zoya est toujours dans ses bras, le dernier baiser échangé encore plus passionné que le précédent, sûrement moins que les prochains à venir. Il y a quelque chose de particulier ce soir entre eux, les sensations dans le cœur de Zoya sont décuplées, comme si, à cet instant, elle se prend conscience qu’il compte bien plus qu’elle ne veut le reconnaitre. Pourtant, ce n’est pas d’eux, leur relation se voulant la plus simple possible, les deux n’étant pas très branchés attaches et histoires à l’eau de rose. L’insouciance de leur relation semble cependant reprendre le dessus lorsque des sous-entendues se glissent dans leur conversation. Max semble s’intéresser à la présence ou non de sa colocataire, ce à quoi elle répond par la négative, leur laissant tout le loisir de se laisser aller sans avoir la crainte d’être pris sur le fait. Zoya sent toutefois que Max essaye une nouvelle fois de faire diversion dans leur conversation et face à la proposition plus simpliste de la jeune photographe quant à prendre une pizza dans un parc, Max semble un peu trop enthousiaste « Super, bonne idée ». Sauf qu’ils sont seuls ce soir et ça, Zoya ne l’a pas oublié, proposant alors qu’ils pourraient tout autant savourer cette pizza ici, sans avoir à se déplacer nulle part. « Tu as vraiment décidé de me rendre la tâche compliquée ou je me fais des idées ? ». « Tu ne te fais pas d’idées ». Elle ne nie même pas alors que ses lèvres s’emparent à nouveau des siennes après qu’elle se soit mordillée la lèvre inférieure. Un baiser furtif, alors qu’elle se détache à nouveau, son regard taquin ne la quittant pas pour autant.

Mais son air se renfrogne dès l’instant où Max la contourne, s’éloignant ainsi d’elle, ce qui la rend suspicieuse à nouveau. Elle le suit du regard et se pivote alors, sans pour autant bouger de sa place initiale. « Je ne suis pas idiot, tu sais ? Je vois très bien ce que tu essayes de faire, mais qu’on prenne cette pizza ici ou ailleurs, ça ne changera rien. Je ne vais pas craquer et on aura cette discussion, même si tu te mets à danser nue au milieu de cet appart ». Les bras de Zoya viennent à se croiser sur sa poitrine alors qu’un air sérieux s’affiche sur ses traits « Bref, on va pas tourner en rond pendant mille ans, qu’est-ce que tu veux ? Et je la fais livrer où, cette foutue pizza ? ». La jeune femme commence à sentir un certain agacement se manifester en elle et qu’elle peine à dissimuler.  Elle laisse ses bras retomber le long de son corps « Tu es emmerdant, O’Connor, ce soir ! Plutôt que de commander cette foutue pizza et de tourner autour du pot pendant encore des heures, pourquoi ne pas parler tout de suite ? ». Elle s’approche alors de lui d’un pas déterminé, son humeur ayant changé du tout au tout « Tu viens chez moi, tu m’offres un bouquet de fleurs, tu bégayes à moitié quand je te salue et tu me dis que ton frère t’a demandé mon numéro et que ça te fait chier. Ce qui est touchant et mignon, by the way… » Elle marque une pause avant de reprendre « Et pourtant, tu agis comme un abruti là, comme si tu m’évitais ! Je dois comprendre quoi, Max ? Pourquoi tu agis de la sorte ? ». Elle est désormais plus qu’à quelques centimètres de lui, mais il n’y a pas un seul contact entre eux cette fois, la colère prenant place dans son regard « Crache le morceau ! » lui ordonne-t-elle alors qu’elle s’est figée devant lui, plantant son regard dans le sien.



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Message(#)Can't Help Falling In Love △ Zozo EmptyMar 9 Nov 2021 - 19:07


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J'avouais à Zoya que mon frère m'avait demandé son numéro et que ça ne m'avait pas plus, ce qui fit apparaître un sourire sur son joli visage. « Je ne trouve pas... » Anonça-t-elle alors que je demandais si j'étais bête de réagir ainsi. Cette réponse emplie de tendresse me fit relever les yeux et pencher la tête, suspicieux. Est-ce qu'elle avait compris ce que j'essayais d'amener et essayait de dire qu'elle ressentait la même chose ou est-ce que j'étais en train de me faire des films ? « C'est ce qu'on appelle... de la jalousie ou... je me trompe, O'Connor ? ». Et là mon expression changea pour redevenir embarrassée. Évidemment que c'était ça, mais dans cette relation étrange que nous entretenions, la jalousie était-elle censée avoir sa place ? Probablement pas. Je haussais les épaules alors que les bras de Zoya se resserraient autour de mon cou. "C'est pas gentil de faire exprès de me mettre mal à l'aise." Répondis-je, en esquivant la question alors qu'elle déposait un bisou sur ma joue, me faisant sourire à nouveau. Nous restions un moment dans les bras l'un de l'autre, à s'embrasser, jusqu'à ce que j'aie la mauvaise idée de demander si sa colocataire était présente ce soir-là. Pourquoi mauvaise idée ? Parce que nous savions tous les deux où je voulais en venir quand je posais ce genre de question et qu'en réalité, si j'étais venu ce soir-là, c'était pour discuter de nos sentiments et de notre relation, ce qui n'arriverait probablement pas si nous commencions à enlever nos vêtements. Mais chaque fois que j'essayais de calmer le jeu, elle redevenait un peu plus proche, un peu plus tentante. « Tu ne te fais pas d'idées ». Osa-t-elle répondre quand je lui demandais si elle faisait exprès de me rendre la tâche difficile. Elle vint mordiller ma lèvre inférieure dans un nouveau baiser qui me provoqua un frisson électrique dans tout le corps. Il me fallut toute la volonté du monde pour m'éloigner et aller m'adosser à son canapé sans répondre à ça.

Et alors que je mettais de la distance entre nous pour échapper à son pouvoir de séduction, tout en changeant de conversation, elle croisa les bras. Je sentais déjà que c'était mauvais pour moi et ce pressentiment ne fit que croître lorsqu'elle afficha un air bien plus sérieux. Je tentais une dernière fois la diversion de la pizza tout en sachant bien, au fond de moi, que ça ne fonctionnerait pas. Comment cela aurait-il pu fonctionner quand elle faisait une tête pareille ? J'avais comme la sensation que j'allais me faire engueuler et j'avais presque déjà envie de m'excuser pour éviter la tempête. Seulement à la place, je mordais l'intérieur de ma joue en attendant la sentence. « Tu es emmerdant, O'Connor, ce soir ! Plutôt que de commander cette foutue pizza et de tourner autour du pot pendant encore des heures, pourquoi ne pas parler tout de suite ? » Parce que j'ai peur de te perdre ? Pensais-je, mais je restais muet, à la fixer. Évidemment que j'étais effrayé. J'étais tiraillé entre l'envie de notre histoire reste telle qu'elle avait toujours été et celle de ne pas la partager quand elle avait l'exclusivité de mon côté. Elle avança vers moi d'un pas si déterminé qu'elle me donnait l'impression de vouloir me frapper. Je levais un sourcil, inquiet, alors qu'elle continuait à m'engueuler. « Tu viens chez moi, tu m'offres un bouquet de fleurs, tu bégayes à moitié quand je te salue et tu me dis que ton frère t'a demandé mon numéro et que ça te fait chier. Ce qui est touchant et mignon, by the way... » Si je n'avais pas été contre le canapé, j'aurais fait un ou deux pas en arrière. Elle ne me faisait pas spécialement peur et d'habitude, j'adorais être proche d'elle, mais là, elle me donnais envie de m'enterrer pour éviter ses foudres. « Et pourtant, tu agis comme un abruti là, comme si tu m'évitais ! Je dois comprendre quoi, Max ? Pourquoi tu agis de la sorte ? » Elle n'était plus qu'à quelques centimètres et son regard glacial me transperçait. "Tu sais que t'es mignonne quand tu t'énerves ?" C'était la vérité, mais nous savions tous les deux que c'était également une pirouette pour éviter la conversation. Une mauvaise habitude que je peinais à changer, même si je savais que ça allait l'agacer, elle qui n'était déjà pas d'une patience à toute épreuve.

« Crache le morceau ! » Cette fois, c'était un ordre. Elle avait l'air exaspérée et bien sûr, je détestais qu'elle puisse m'en vouloir, à moi. Alors, sans réfléchir, le cœur battant la chamade et mes doigts crispés sur le canapé derrière moi, j'obéissais en répondant du tac au tac. "Je crois que je suis amoureux de toi !" Et heureusement qu'elle était entre moi et la porte, parce que je n'avais plus qu'une seule idée en tête : fuir. Fuir comme Gideon l'avait fait en s'engageant dans la Marine, fuir comme Nicole l'avait fait en m'abandonnant avec Helen, fuir comme tous nos pères l'avaient fait en disparaissant dans la nature. Sauf que Zoya était bien là, à quelques centimètres de moi, son regard sévère planté dans le mien. J'étais piégé, gêné et je n'osais plus la toucher de peur qu'elle puisse me repousser. C'est donc d'un ton un peu plus agacé que je continuais. "Ça va, c'est assez clair comme ça ? T'es contente ?" Je soufflais en massant mes yeux avec ma main droite pour réfléchir, je me sentais si vulnérable à cet instant que j'avais l'impression que même une discussion avec ma mère aurait été moins malaisante. Et j'évitais Helen comme la peste depuis des années, c'était dire comme je ne savais pas où me mettre. Mais bon, maintenant que je m'étais lancé, autant aller jusqu'au bout. "J'ai jamais ressenti ça avant et ça me fait flipper, c'est pour ça que je suis un abruti, comme tu dis. Pour ça et parce que j'ai peur que tu me mettes à la porte parce que c'est pas ce qu'on s'était dit." Non, c'était même à mille lieues de la relation sans trop d'attache et surtout sans aucune prise de tête qu'on était censés avoir. J'avalais ma salive avant de prononcer, dans un chuchotement, ma dernière phrase. "J'ai pas envie d'arrêter de te voir, Zozo."
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Message(#)Can't Help Falling In Love △ Zozo EmptyMer 17 Nov 2021 - 15:30

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Novembre 2014. « C’est pas gentil de faire exprès de me mettre mal à l’aise ». Et évidemment plus elle le sent gêné, plus elle en rajoute Zoya. Ça l’amuse d’ailleurs, sa réplique lui arrachant un sourire alors qu’elle s’approche pour lui déposer un baiser sur la joue. En tout cas, ce qu’elle remarque surtout avec sa réponse, c’est qu’il ne dément pas. Il ne dément pas être réellement jaloux de l’audace de son frère qui lui a demandé le numéro de la photographe. Et si elle pourrait ne pas apprécier qu’il le soit, surtout quand leur relation est censée être une de celle sans prise de tête, et surtout, sans attaches, cela la touche tout particulièrement et lui fait, finalement, plaisir.

Mais le sourire que Zoya esquisse sur ses lèvres est de courte durée. Elle sent que Maxwell est distant avec elle, comme s’il cherchait à la fuir, surtout qu’il souhaite à tout prix qu’ils aient une discussion. Forcément, ces mots alignés dans une même phrase font toujours peur et, la plupart du temps, font craindre le pire. Il faut qu’on parle… est un moyen souvent de dire c’était sympa mais on arrête là. Et c’est ce que craint Zoya ce soir, peut-être qu’elle a joué son petit jeu de séduction pour repousser un peu l’échéance quand elle n’a pas envie de le voir partir. Si cette relation doit se terminer ce soir, elle sait qu’elle laissera penser à tout le monde que cela n’a pas d’importance quand, en réalité, cette rupture en aura. Zoya commence à perdre patience et a, malgré tout, besoin de savoir pourquoi il agit ainsi. Il parait intimidé, complètement sous le charme, lui qui est venu avec son bouquin de fleurs avec elle, mais la fuit pour autant. Cette contradiction dans ses gestes et son insistance quant à cette discussion commence à taper sur les nerfs de la brune, qui ne manque pas de le faire savoir et de le montrer « Tu sais que t’es mignonne quand tu t’énerves ». Ouch, il est noir le regard qu’elle lui jette dès l’instant où il prononce ces mots et s’amuse de la voir énervée. On pourrait croire qu’elle serait à deux doigts de l’étriper, et d’ailleurs, elle fait un pas de plus à son encontre en lui demandant de cracher le morceau. Un ordre qu’elle lui donne, ne laissant nul autre choix à Max que de passer aux aveux…

« Je crois que je suis amoureux de toi ! ». Ca sort, comme ça, sans crier gare, abruptement, presque comme si elle l’avait obligé à avoir de tels mots, parce qu’elle l’effrayait « Quoi ? » et sa première réaction alors que ses épaules se détendent un peu et qu’elle laisse retomber ses bras le long de son corps. Elle a très bien entendu, c’est juste qu’elle peine à croire ce qu’il vient de dire, clairement pas le genre de discussion à laquelle elle s’attendait, en réalité. « Ca va, c’est assez clair comme ça ? T’es contente ? ». Ses sourcils se froncent parce que son ton est agacé et que ça lui plait moyennement à Zoya. « Bah… ». Là encore, juste un mot, ou plutôt un semblant de mot sort d’entre ses lèvres. En fait elle n’en sait rien si elle doit être contente ou pas. En fait, elle est prise au dépourvue surtout… « J’ai jamais ressenti ça avant et ça me fait flipper, c’est pour ça que je suis un abruti, comme tu dis. Pour ça et parce que j’ai peur que tu me mettes à la porte parce que c’est pas ce qu’on s’était dit ». Ça c’est certain et Zoya vient à arquer un sourcil, acquiesçant doucement d’un signe de tête. Une réponse encore muette et surtout qui ne doit pas rassurer Maxwell tant son silence est pesant « J’ai pas envie d’arrêter de te voir, Zozo ». La brune vient à poser son regard dans le sien, son air s’attendrissant soudain alors qu’il prononce sa dernière phrase dans un murmure. Il n’y a pas un sourire pour autant qui illumine son visage... Elle réfléchit… Elle réfléchit à tout ce qu’il vient de lui dire, à tout ce qu’il vient de lui avouer surtout. Elle qui craignait cette discussion, elle vient de prendre une tournure inattendue. Inattendue mais pas désagréable, parce que, ce qu’ignore cet abruti – c’est lui qui le dit, pas elle – de Maxwell, c’est qu’elle aussi, elle ressent la même chose.

Un soupir s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’elle contourne le canapé pour aller s’y assoir, laissant en plan Max. Son regard dans le vide, fixant la table basse sur laquelle elle remarque une trace sur laquelle elle focalise pendant un instant, elle finit par enfin ouvrir la bouche et laisser échapper ces quelques mots « Je crois… Je crois que je le suis aussi, Max… ». Elle ne le regarde pas alors qu’elle l’entend s’approcher d’elle. « Et je pensais que j’étais la seule de nous deux à ressentir quelque chose, et je ne comptais pas t’en parler parce que… ». Elle marque une pause, daignant enfin retrouver son regard « Parce que je pensais que ça te ferait fuir ». Ils sont idiots tous les deux, ils n’ont pas voulu s’avouer leurs sentiments par crainte que l’autre ne fuit, alors que leurs sentiments sont réciproques. Et elle s’en rend compte à cet instant la Lewis. « Même si ce n’est pas ce qu’on voulait ou ce qu’on s’était dit, je n’ai pas envie d’arrêter de te voir non plus, Max ». Il est clair qu’ils partagent le même ressenti, et, finalement, Zoya tend sa main vers Max qui n’a pas daigné s’assoir à ses côtés encore. Quand il s’en saisit, elle le tire vers elle pour qu’il la rejoigne sur le canapé et vient à sceller ses lèvres contre les siennes. Sa main vient à trouver sa joue alors qu’elle approche un peu plus son corps du sien, le baiser s’éternisant un peu plus que les précédents. Quand elle s’interrompt, il y a enfin un sourire présent sur son visage, alors qu’elle vient à murmurer « J’ai cru que tu voulais me quitter, silly » avoue-t-elle alors qu’elle le repousse légèrement de sa main, riant doucement. Et puis, elle retrouve son sérieux, plantant son regard dans le sien, ayant cet air de merlan frit dans ses yeux « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » On se quitte pour respecter ce qu’on s’était dit ou on tente notre chance et on s’aime pleinement ? Voilà ce qu’elle lui demande clairement, ayant sûrement besoin qu’il la réconforte sur le fait que, malgré ses sentiments partagés qu’ils n’étaient pas supposés avoir l’un pour l’autre, ils pouvaient continuer leur chemin… ensemble. Et assumer surtout d’être enfin un couple.




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Message(#)Can't Help Falling In Love △ Zozo EmptyMer 8 Déc 2021 - 23:12


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Si je savais que la patience n'était pas spécialement la plus grande qualité de Zoya, ce soir-là, j'avais pu expérimenter ce qu'il se passait quand elle commençait à la perdre. Elle s'énervait et avançait avec un air menaçant. De toute évidence, j'avais un peu trop tourné autour du pot et ça ne lui plaisait pas. Pourtant, même si j'étais assez stressé à l'idée qu'elle puisse m'en vouloir, je tentais de faire de l'humour. Ça avait toujours été mon mécanisme de défense principal. Mais qui aurait pu croire dans la situation présente que c'était une bonne idée ? Personne à part moi, disons-le clairement. Le regard noir qu'elle me lança après ça me fit me demander si j'allais ressortir vivant de cet appartement, si bien que lorsqu'elle fit un pas en ordonnant de cracher le morceau, je m'exécutais. Je n'étais pas venu pour que l'on se dispute, après tout, valait donc mieux crever l'abcès avant d'empirer la situation. En espérant que mon aveu ne soit pas pour elle une raison supplémentaire d'être fâchée.

J'avouais donc être amoureux d'elle. Une phrase que j'avais répétée mille fois dans la journée et que j'avais quand même eu du mal à prononcer. « Quoi ? » Ah non, Zozo, pitié, ne m'oblige pas à le redire. Furent mes premières pensées. Mais elle laissa ses bras retomber le long de son corps et son expression emplie de colère se modifia pour autre chose que je n'arrivais pas à identifier clairement. Elle semblait avoir compris ce que j'avais dit, mais est-ce qu'elle était heureuse de le savoir ou pas, j'étais encore dans le flou. « Bah... ». Il s'agirait d'employer un peu plus de mots, la compréhension va être difficile autrement. Mais je ne disais rien, je me mordais la lèvre inférieure en l'observant, attendant de savoir si elle allait me mettre à la porte ou me dire qu'on pouvait rester ami. Dans ma tête, je n'osais même pas imaginer qu'elle puisse ressentir la même chose que moi, si j'avais osé espérer, la déception n'en aurait été que plus grande. Cependant, comme elle semblait avoir du mal à trouver quoi dire, je continuais de parler, parce que mon débit de paroles, déjà élevé habituellement, était toujours proportionnel à mon niveau de stress. Mon cœur loupa un battement lorsqu'elle hocha la tête alors que je prononçais les mots "ce n'est pas ce qu'on s'était dit", me confortant dans l'idée que mes sentiments n'étaient pas réciproque. Inquiet, j'ajoutais alors que je n'avais pas envie d'arrêter de la voir. Son regard vint s'ancrer dans le mien en silence. C'était encore pire que lorsqu'elle prononçait les mots un par un, cet instant ne dura que quelques secondes, mais j'eus l'impression que des heures entières se déroulaient tant j'étais tendu.

Elle soupira avant de passer à côté de moi pour aller s'asseoir dans le canapé. Toujours sans un mot. Je soupirais à mon tour, en baissant la tête, puisque j'interprétais sa réaction comme une réponse. Je fermais les yeux un instant pour prendre le temps de ravaler ma déception. J'allais avancer vers la porte lorsqu'elle reprit enfin la parole pour prononcer une vraie phrase. « Je crois... Je crois que je le suis aussi, Max... ». Les sourcils froncés, je mettais quelques secondes à réaliser le sens de sa phrase. "Quoi ?" Est-ce qu'elle venait vraiment de dire ce que je pensais avoir entendu ou est-ce que j'étais désespéré au point d'entendre seulement ce que je voulais ? Lentement, je me retournais et contournais à mon tour le canapé, en laissant ma main glisser le long des coussins. Je m'étais approché, mais je n'osais pas m'asseoir pour autant, je préférais l'observer en restant debout, n'étant pas réellement certain que j'étais encore le bienvenu ici. Ou plutôt si. Non. Je n'étais plus sûr de rien, alors je la regardais parler à la table basse. « Et je pensais que j'étais la seule de nous deux à ressentir quelque chose, et je ne comptais pas t'en parler parce que... ». Parce que ? Elle marqua une pause et son regard vint enfin se poser dans le mien, incertain. « Parce que je pensais que ça te ferait fuir ». Outch. Elle n'avait pas tort cela dit, habituellement, dès que les choses devenaient un peu trop sérieuses, je fuyais le plus vite possible. Mais avec Zoya, tout était différent, sans que je ne sache pourquoi, je m'étais attaché à elle plus que de raison. "Vraiment ?" Demandais-je sans vraiment y croire. Parce que j'avais du mal à croire que ça puisse être réciproque, j'avais du mal à croire qu'une fille si incroyable qu'elle puisse aimer un mec comme moi.

« Même si ce n'est pas ce qu'on voulait ou ce qu'on s'était dit, je n'ai pas envie d'arrêter de te voir non plus, Max ». Cette phrase fit naître un étrange mélange d'enthousiasme et d'appréhension chez moi. Zoya tendit la main vers moi et j'eus une hésitation. Et maintenant ? Qu'allions nous faire ? Je ne savais pas être en couple. Je ne savais pas être amoureux. Et je ne savais pas comment ne pas tout foirer, surtout. L'idée de ne pas attraper sa main et de partir traversa mon esprit mais, en fait, c'était totalement proscrit. J'étais incapable de quitter Zoya, j'étais bien trop attaché à elle. Pris au piège par mes sentiments, je prenais finalement sa main. Elle tira sur mon bras et à peine étais-je assis sur le canapé qu'elle vint coller ses lèvres aux miennes. Bien qu'inattendu -enfin selon moi, n'importe qui d'autre l'aurait probablement vu venir-, ce geste eut l'avantage de me faire oublier mes doutes. Sa main passa sur ma joue alors que la mienne se perdait dans ses cheveux. Elle s'approcha un peu plus et mon bras libre s'enroula autour de sa taille, comme pour m'assurer qu'elle ne partirait pas. Le baiser dura bien plus longtemps que les précédents, mais cette fois, je n'avais aucune envie d'y mettre un terme. C'est elle qui s'écarta au bout d'un moment, un sourire s'afficha sur son visage. « J'ai cru que tu voulais me quitter, silly » J'affichais un sourire béat alors qu'elle me poussait légèrement avec sa main en riant. "On te quitte souvent en t'offrant des fleurs, toi ?" Demandais -je en me moquant un peu. Je haussais les épaules avant de continuer. "Si j'avais voulu te quitter, j'aurais au moins choisi des chrysanthèmes, c'est plus dans le thème du deuil." Je blaguais pour détendre l'atmosphère, parce que c'était mon truc de faire ça et que j'avais du mal quand l'ambiance restait pesante trop longtemps.

Cela dit, ça ne dura pas très longtemps puisque Zoya retrouva rapidement son sérieux et ma mine qui s'était déridée changea de nouveau pour redevenir inquiète. Son regard se planta dans le mien. « Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? » Ah. C'était à moi de décider ? Ne savait-elle pas que je n'étais pas la personne la plus douée du monde pour prendre les bonnes décisions ? Et encore moins quand il s'agissait de moi-même. Mais dans la présente situation, il n'y avait pas mille solutions, seulement deux : une logique et une totalement stupide. Habituellement, j'aurais sûrement choisi la plus stupide, mais là, j'avais envie d'essayer de ne pas tout foutre en l'air. "Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ? On ne va quand même pas se séparer, juste parce qu'on s'était dit que ça ne se passerait pas comme ça, si ?" Comment ça "si ?" Pourquoi est-ce que je lui laissais l'occasion de contredire ma phrase aussi facilement ? "Non, si tu ne me mets pas dehors, je reste." L'assurance dans ma voix me surprenait moi-même, parce qu'en réalité, j'avais peur de tout ce que ça pouvait engendrer, de ce que ça pouvait changer entre nous. Et d'habitude, j'avais pris la fuite bien avant de pouvoir arriver aux déclarations, avant même de pouvoir penser avoir des sentiments. Avec Zoya, j'étais effrayé à l'idée de tout gâcher. Mais, malgré cette peur, j'avais envie d'essayer, je tenais trop à elle pour réussir à la laisser. Ne plus la revoir aurait été bien trop difficile, bien plus que de tenter d'être réellement en couple pour une fois. J'affichais un nouveau sourire avant de continuer d'un ton bien moins grave. "Et si tu me mets dehors, je viendrais chanter des chansons tristes sous tes fenêtres tous les soirs, jusqu'à ce que tu déprimes -ou que tes oreilles saignent, vu comme je chante faux-. Ce sera ma vengeance." Ou alors j'irais tuer mon frère pour avoir gâché ce qu'il y avait entre nous, mais ça, valait peut-être mieux ne pas le dire tout haut.

Et puisque parler de sentiments pendant des heures n'était pas vraiment quelque chose que j'appréciais -c'était même plutôt quelque chose que j'évitais comme la peste, à dire vrai-, je changeais de conversation. "De toute façon, je ne peux pas partir, on a toujours pas commandé cette fichue pizza et je suis au bord du malaise...Tu vas finir par devoir me faire du bouche-à-bouche pour me ranimer." J'approchais doucement mon visage du sien, ma main passa délicatement sur sa joue et mes lèvres revinrent se poser sur les siennes. "Et puis, comment je pourrais avoir envie de partir en sachant que tu es seule dans ton appart, ce soir ?" Chuchotais-je à son oreille quand le baiser pris fin.  

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Message(#)Can't Help Falling In Love △ Zozo EmptyLun 13 Déc 2021 - 7:44

Can't help falling in love - ft   @Maxwell O'Connor  

Novembre 2014. « Quoi ? ». Voilà qu’il réitère la même question qu’elle a pu sortir quand il a avoué être amoureux d’elle. Cette confession semble d’ailleurs avoir un peu abasourdi Zoya, puisqu’elle n’a pas su réagir tout de suite, ayant le besoin d’aller prendre place dans le canapé, le regard dans le vide. Pour autant, elle est consciente des mots qu’il a prononcés et ne manque pas de lui dire en retour. Elle aussi pense être amoureuse de lui. Et elle avoue, toujours sans le regarder qu’elle pensait être la seule à avoir des sentiments pour l’autre et qu’elle s’était donc gardée de lui avouer, par peur de le faire fuir. Mais il semblerait que cette crainte n’a pas lieu d’être quand on voit que ressentent la même chose « Vraiment ? ». Ses réactions ne sont guères mieux que les siennes et heureusement qu’il est passé aux aveux en premier, auquel cas, Zoya aurait sûrement perdu patience devant aussi peu de réactions explicites. Elle ajoute alors qu’elle est consciente elle aussi que ce n’est pas ce qu’ils s’étaient dit, eux qui voulaient d’une relation sans attaches, et pourtant les sentiments sont bien présents d’un côté comme de l’autre. A voir comment Zoya retrouve enfin le regard de Max, à qui elle tend la main pour qu’il vienne s’assoir à ses côtés sur le canapé. Son regard ne trahit pas, c’est avec un regard empli de tendresse et un sourire similaire qu’elle le tire vers elle pour qu’il s’installe enfin à ses côtés. C’est surtout sa façon à elle de sceller ce qu’ils viennent de se dire alors que ses lèvres viennent à retrouver les siennes. Zoya s’approche un peu de Max, sa main venant trouver sa joue pour approfondir ce baiser qui semble différent de tout ceux qu’ils ont pu échanger jusqu’à présent. Lorsqu’ils s’interrompent, la jeune femme avoue avoir eu peur qu’il ne décide de la quitter ce soir « On te quitte souvent en t’offrant des fleurs, toi ? ». Elle hausse alors les épaules, réfléchissant quelques secondes « Non, mais je suppose que certains le font. Ca aide peut-être à mieux faire passer la pilule " Tiens, regarde, je t’ai acheté un beau bouquet… mais c’est le dernier que tu auras de ma part" » Elle a changé de voix, adoptant celle d’un homme avant de rire doucement. « Si j’avais voulu te quitter, j’aurais au moins choisi des chrysanthèmes, c’est plus dans le thème du deuil ». « Tu vois ! » dit-t-elle pour appuyer l’idée que débarquer chez une fille avec des fleurs n’était pas toujours signe de bonnes intentions.

S’ils arrivent à détendre l’atmosphère un petit peu, après que celle-ci soit devenue lourde avant qu’il ne confesse ses sentiments pour la jeune photographe, Zoya retrouve cependant son sérieux en demandant à Maxwell ce qu’ils faisaient à présent. Non pas dans l’immédiat, auquel cas la réponse serait tout simplement trouvé, ils s’empresseraient de commander une pizza parce que leurs estomacs crient famine. Non, elle parle de leur relation, de leur couple, d’eux. Qu’est-ce qu’ils vont faire ? Est-ce qu’ils continuent leur idylle, en assumant ses sentiments qu’ils s’étaient pourtant interdits d’avoir, d’un commun accord ? Ou est-ce qu’ils s’arrêtent là pour éviter un massacre, possiblement certain, quand ils se rendront compte qu’être un couple n’est pas donné à tout le monde ? « Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? On ne va quand même pas se séparer, juste parce qu’on s’était dit que ça ne se passerait pas comme ça, si ? ». Zoya semble avoir une hésitation, réfléchissant à cette éventualité qui ne lui semble pas si incohérente que ça. « Non, si tu ne me mets pas dehors, je reste ». Et voilà qu’il lui met la responsabilité sur le dos, quand elle attendait que ce soit lui qui prenne la décision de leur futur. Pas un pour rattraper l’autre. Le pire, c’est que même si elle n’est pas prête à laisser partir Maxwell, elle a ce moment de latence durant lequel elle réfléchit à cette possibilité. Celle de le laisser partir, pour se préserver, pour ne pas avoir d’attaches alors qu’elle commence à voyager bien trop par rapport à son métier de photographes. Et pour le préserver lui aussi, ne voulant pas le faire souffrir quand il est un jeune homme adorable, qui ne ferait pas de mal à une mouche. Alors, il y a ce silence qui s’installe, peut-être un peu long au goût de Max qui ajoute alors « Et si tu me mets dehors, je viendrais chanter des chansons tristes sous tes fenêtres tous les soirs, jusqu’à ce que tu déprimes – ou que tes oreilles saignent, vu comme je chante faux. Ce sera ma vengeance ». Un sourire apparait enfin sur ses lèvres, Maxwell toujours capable de lui redonner le sourire en quelques secondes. Et c’est ce qu’elle aime le plus chez lui, depuis ce temps où ils se fréquentent, ils n’ont jamais eu une seule prise de tête. Jamais il ne lui a tapé sur le système – bon mis à part il y a encore quelques minutes quand cet idiot n’a pas su dire ce qu’il ressentait à Zoya – jamais il ne l’a déçue. « Jusqu’à ce que je déprime ou que je t’envoie des cailloux ou des tomates pour te faire partir ». Zoya et sa délicatesse. En attendant, la réponse à la question, celle qu’elle a initialement posé, reste toujours en suspens… Elle passe alors ses deux bras autour de la nuque de Max, plongeant son regard dans le sien, sa mine à nouveau sérieuse, son nez venant se frotter contre le sien doucement avant qu’elle n’entrouvre ses lèvres pour murmure « Reste ! ». A la manière avec laquelle elle s’exprime, on pourrait presque croire qu’elle l’implore alors qu’elle ne lui laisse pas le choix. Elle ne veut pas le voir partir, elle ne veut pas que leur relation cesse alors qu’elle ressent tous ses sentiments à son égard. Et si elle aurait pu à cet instant l’embrasser, c’est finalement une étreinte qu’elle lui offre, sa tête plongeant dans son cou alors que ses bras resserrent son emprise sur lui. Elle le serre davantage contre elle, comme si elle craignait qu’elle puisse changer d’avis, prendre conscience que tout ça était bien trop pour lui et qu’il décide finalement de la quitter, malgré tout.

« De toute façon, je ne peux pas partir, on a toujours pas commandé cette fichue pizza et je suis au bord du malaise… Tu vas finir par devoir me faire du bouche-à-bouche pour me ranimer » « Je suis prête à me dévouer » répond-t-elle du tac au tac alors qu’elle l’observe de ce regard particulier dont elle ne se cache plus désormais, lui, approchant d’elle pour lui déposer un baiser, sa main caressant sa joue « Et puis, comment je pourrais avoir envie de partir en sachant que tu es seule dans ton appart, ce soir ? ». Le murmure dans son oreille lui procure un frisson, parcourant l’entièreté de son corps. Elle se mordille la lèvre inférieure alors qu’elle le bascule en arrière doucement pour qu’il vienne à prendre appui sur le dossier du fauteuil alors qu’elle vient à passer une jambe par-dessus les siennes pour s’assoir sur lui. Son regard change soudainement, empli d’envies alors qu’elle vient à son tour à venir lui chuchoter « Ce serait dommage de ne pas en profiter, effectivement… ». Elle dépose quelques baisers dans son cou avant de revenir trouver son regard, ses mains se mettant de part et d’autre de ses joues « On pourrait même commencer par le dessert et commander cette fichue pizza plus tard… » ils ne sont plus à ça prêt dans leur attente, après tout. Max n’a pas réellement le temps de répondre qu’elle s’empare de ses lèvres, l’embrassant plus passionnément, son corps se mouvant quelques peu contre le sien. Ses mains, baladeuses, passent des cheveux bouclés du jeune homme à ses épaules, pour finir dans son dos. Interrompant le baiser subitement, alors qu’elle semblait prête à lui retirer son tee-shirt, Zoya se retire, se laissant retomber à côté de lui sur le canapé avant de dire, l’air de rien « Ou alors, on commande cette pizza, on se goinfre et après on peut profiter de nos corps ». Le naturel de Zoya, la délicatesse des mots employés, toujours.  Elle hausse alors les épaules, avachie à ses côtés, avant de guetter du coin de l’œil la réaction de Max, visiblement laissait sur sa fin « C’était pour te donner un petit sneek peak ». Tu parles ! Elle a ce sourire malicieux au bout des lèvres, Max la connaissant suffisamment pour savoir qu’elle s’est jetée sur lui parce qu’elle avait envie de plus, elle qui agit toujours spontanément. Et comme elle aime s’en amuser, elle vient à faire parcourir à deux de ses doigts un chemin invisible sur son torse, déposant un baiser chaste sur sa joue avant de rire doucement.



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Message(#)Can't Help Falling In Love △ Zozo EmptyMar 1 Fév 2022 - 13:48


Like a river flows, surely to the sea. Darling so it goes, some things are meant to be.Take my hand, take my whole life too. For I can't help falling in love with you.
@Zoya lewis & Maxwell






Une fois sur le canapé avec Zoya, la situation me parut être un peu moins angoissante. J'étais toujours inquiet et mal à l'aise avec l'idée d'être en couple, peut-être parce que je ne l'avais jamais réellement été auparavant, surement parce que tous les exemples que j'avais eus étaient catastrophiques, mais le choc des révélations -qui aurait pu croire que femme comme Zoya tomberait amoureuse d'un type comme moi ? - se dissipant peu à peu, je pensais être plus heureux qu'effrayé. Bien sûr, on ne change pas une équipe qui gagne, l'idée de fuir à des kilomètres de là restait toujours une option envisageable dans ma tête, mais l'envie de rester avec la jolie brune était bien plus forte que celle de prendre mes jambes à mon cou. Et ça aussi, c'était une première. D'ailleurs, lorsqu'elle vint m'embrasser à nouveau, je ne le repoussais pas, bien au contraire, je profitais de ce baiser. Le premier que nous avions en étant réellement ensemble, en quelque sorte, ce qui était un peu étrange, mais pas désagréable pour autant.

Aussi, lorsque je lui demandais si elle avait l'habitude d'être quittée avec des fleurs, sa réaction me fit sourire. « Non, mais je suppose que certains le font. Ça aide peut-être à mieux faire passer la pilule " Tiens, regarde, je t'ai acheté un beau bouquet… mais c'est le dernier que tu auras de ma part" » Je riais avec elle en entendant sa mauvaise imitation d'un homme imaginaire. Je lui indiquais que s'il avait été question de rupture, je lui aurais offert des chrysanthèmes, plus à propos, selon moi et son « Tu vois ! » me fit définitivement éclater de rire. Je lui laissais cette victoire, je savais qu'elle était têtue et surtout, je n'y connaissais rien du tout en message floral. Si j'avais voulu tout dire, j'aurais pu lui avouer que je pensais être incapable de quitter qui que ce soit. Que ma technique à moi, plutôt que d'offrir des fleurs, aurait été de faire le mort et d'arrêter toute communication, mais même si je n'avais pas une grande expérience des relations de couples, j'étais tout de même persuadé que détailler la façon dont je risquais de la quitter si ça devait arriver un jour n'était pas une bonne idée. D'ailleurs, je n'étais même pas certain que ce soit effectivement la vérité. Si j'étais habituellement doué pour la fuite, quelque chose chez Zoya me faisait toujours revenir vers elle et j'étais persuadé que même si nous n'étions plus ensemble, je n'arriverais pas à couper les ponts avec elle. J'avais besoin qu'elle fasse partie de ma vie, peu importe de quelle manière.

L'ambiance détendue ne dura cependant pas longtemps, la brune me demandant ce que nous allions faire à présent. Comme si j'étais la personne à qui il était logique de demander ça. Comme si j'en avais la moindre idée. Comme si c'était normal pour moi d'être amoureux et en couple. J'évinçai rapidement l'idée de faire l'idiot en parlant de la commande de la pizza, je n'avais pas envie qu'elle s'impatiente à nouveau. Ni qu'elle soit fâchée, pour tout dire. Maintenant que les choses étaient mises en lumière entre nous, je n'avais plus qu'une seule envie, c'était d'être proche d'elle, de l'embrasser, de la toucher… Alors, hors de question de jouer les imbéciles. C'est donc avec sincérité que je répondais, tout en haussant les épaules, sous forme de questions rhétoriques dans l'idée de souligner qu'il serait bête de se séparer lorsqu'on s'aime, uniquement parce que ce n'était pas ce que l'on s'était dit. Et pourtant, l'expression de Zozo devint hésitante, comme si elle réfléchissait à donner une réponse, c qui me fit paniquer. C'est pour cela que je me lançais dans une tirade où j'annonçais qu'elle devrait me mettre dehors pour que je parte et que, même là, je resterais accroché à elle en lui chantant des chansons tristes à sa fenêtre. Elle sourit, ce que j'essayais d'interpréter comme un bon signe afin de me calmer. Si l'attente de sa réponse ne fut pas si longue, elle me parut pourtant interminable. Si j'avais été un héros de cartoon, on aurait pu voir un bonhomme affolé parcourant mon cerveau en hurlant “à l'aide ! à l'aide!”. « Jusqu'à ce que je déprime ou que je t'envoie des cailloux ou des tomates pour te faire partir ». Je roulais des yeux en prenant un air outré. Si je n'avais toujours pas de réponse, sa remarque eut au moins l'avantage de faire légèrement redescendre la pression. “Tu es vraiment horrible, je veux venir chanter mon désespoir à ta fenêtre et ta seule idée est de me jeter des trucs au visage ?” Drama queen en action, ma mère avait toujours affirmé que j'avais un don pour me faire plaindre. Cela dit, elle disait des tonnes de choses et tout ce qu'elle racontait n'était pas parole d'évangile, bien au contraire.

Finalement, les bras fins de la jeune femme passèrent autour de ma nuque, son regard plongea dans le mien  alors que j'entourais sa taille de mes bras et enfin, un murmure vint mettre fin à mon supplice. « Reste ! ». Soupir de soulagement. Je fermais les yeux quelques secondes, resserrant mon étreinte alors qu'elle enfouissait sa tête dans mon cou. Je répondis, une fois de plus, sur un ton léger, prétendant être obligé de rester puisque j'étais au bord du malaise et qu'elle allait finir par devoir me faire du bouche-à-bouche. « Je suis prête à me dévouer » Sa réponse me fit sourire et elle plongea de nouveau son regard dans le mien. Inconsciemment, j'essayais de graver ce moment précis dans ma tête, comme si je craignais que tout cela ne disparaisse. Ou que je le savais. J'avais envie de me souvenir éternellement de cette sensation grisante, de ce que j'arrivais à lire dans ses yeux et de tout ce que je ressentais à ce moment-là. Pendant quelques secondes, le temps me sembla être suspendu, comme si plus rien n'existait en dehors de nous et de cet appartement. Son baiser avait un goût sucré, sa main diffusait une douce chaleur sur ma joue. Tout était pareil et pourtant tout semblait différent, à commencer par mon cœur qui me donnait l'impression d'exploser à chaque battement.

Elle mordilla sa lèvre inférieure dans une expression que j'avais toujours trouvée irrésistible et elle me poussa légèrement pour venir s'asseoir sur mes jambes. « Ce serait dommage de ne pas en profiter, effectivement… » glissa-t-elle dans un murmure qui me fit frissonner. Ses lèvres vinrent parcourir mon cou et alors que mes mains glissaient sous son haut pour parcourir doucement ses courbes, les siennes virent se poser sur mes joues. « On pourrait même commencer par le dessert et commander cette fichue pizza plus tard… » Ajouta-t-elle, avant de venir m'embrasser avec une ferveur qui était évidemment partagée. J'étais à deux doigts de retirer son haut et elle le mien lorsqu'elle se stoppa net, sous mes yeux interrogateurs. “Qu'est-ce que tu…” Elle se laissa retomber à mes côtés, sur le canapé avec un naturel déconcertant. “Fais ?” Je m'inquiétais d'avoir fait quelque chose de mal, de l'avoir vexée peut-être, ou de lui avoir fait mal sans le vouloir…

« Ou alors, on commande cette pizza, on se goinfre et après on peut profiter de nos corps » Elle osa hausser les épaules dans un geste si nonchalant qu'il me semblait irréel vu la situation. “Tu te fiches de moi, pas vrai ?” Demandais-je, sans réussir à cacher ma déception colossale. « C'était pour te donner un petit sneek peak ». Cette fois, je voyais clairement à son sourire qu'elle plaisantait, même si ce n'était absolument pas drôle. Une sadique, voilà ce qu'elle était. Et moi, j'avais réussi à tomber amoureux d'elle. “Mais t'as pas le droit de faire ça !” Me plaignais-je donc, en ramenant mes jambes sous moi pour me tourner vers elle avec une mine déconfite. Si j'espérais la faire regretter, c'était loupé, elle sembla même s'en amuser encore plus, puisqu'elle vint parcourir mon torse de ses doigts, créant de petites décharges électriques jusque dans mon dos avant de venir déposer un baiser sur ma joue en riant. “Et ça te fait rire en plus ?” Je soufflais en roulant des yeux, même si j'avais du mal à m'empêcher de sourire. Habituellement, j'aurais fait mine de bouder, comme un gosse, mais là, je n'avais aucune envie de prendre le risque qu'elle me laisse râler dans un coin en commandant sa pizza de malheur. Et j'étais persuadé qu'elle en était capable.

Aussi, je passais délicatement ma main sur sa joue pour lui faire tourner la tête vers moi afin de l'embrasser à nouveau en passant ma main libre sous son maillot pour caresser son dos tout en l'attirant vers moi. “Je n'ai plus faim du tout” Je déposais à mon tour mes lèvres dans son cou, remontant jusqu'à son oreille que je mordillais légèrement avant de chuchoter. “Et je n'ai jamais aimé les échantillons, j'ai toujours besoin d'en voir plus.” Lentement, je relevais son haut, pour lui donner la possibilité de m'empêcher de l'enlever, si j'avais mal interprété les signes qu'elle avait lancés. Je revenais ensuite l'embrasser, déposant ma main dans sa nuque afin de retenir sa chute lorsque je la fis basculer pour qu'elle se retrouve allongée sur le canapé. J'ôtais alors mon propre t-shirt et je traçais une ligne invisible de baisers le long de son ventre pour arriver à sa bouche, alors que j'étais positionné au-dessus d'elle. Mon regard capta la sien et je lui souris. “Alors, tu trouverais toujours ça aussi drôle, si je venais te parler de pizza maintenant ?” Demandais-je, sans vraiment être persuadé que la réponse était non. Surtout qu'elle savait bien que contrairement à elle, moi, j'étais incapable de faire ça, puisque je la trouvais tout simplement irrésistible.

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Message(#)Can't Help Falling In Love △ Zozo EmptyDim 6 Fév 2022 - 16:16

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Novembre 2014. « Tu es vraiment horrible, je veux venir chanter mon désespoir à ta fenêtre et ta seule idée est de me jeter des trucs au visage ? ». Elle cligne des yeux, adoptant cet air faussement innocent alors qu’un sourire malicieux se dessine sur ses lèvres. Non, elle ne lui ferait pas subir ça parce qu’elle l’aime… Elle l’aime cet idiot, ce borderline qu’il peut être et que si elle le voit chanter sous sa fenêtre, elle se précipiterait pour descendre et se jeter dans ses bras afin de lui offrir une étreinte digne de ce nom. Parce que, même si elle a cette hésitation, celle où il lui demande ce qu’elle veut qu’il fasse les concernant, malgré les sentiments, eux qui n’avaient pas envisagé leur relation comme telle – comprenez ici, sérieuse – elle ne veut pas le voir partir. Alors, c’est pour cette raison qu’elle finit par lui demander de rester, dans un murmure, qu’elle lui porte ce regard si particulier et si parlant à la fois sur ce qu’elle peut ressentir à son égard. Par précaution, elle se réfugie dans ses bras, comme pour être certaine qu’il ne s’enfuira pas, bien que le doute à ce sujet commence peu à peu à se volatiliser.

Et si elle craint que Max puisse partir d’un instant à l’autre, elle sait comment le faire rester en prenant place sur lui et ne laissant pas avoir de doutes sur la suite de la soirée. Cette pizza peut clairement attendre, leur appétit aussi, quand un autre semble vouloir être rassasié. Mais c’est mal connaitre la Zoya quand elle commence à titiller le désir de ce cher Max et décide d’interrompre soudainement le chemin agréable qu’ils commençaient à partager « Qu’est-ce que tu… (…) fais ? » . Elle s’amuse tout simplement. Pourtant, Zoya ne laisse rien transparaitre, prétextant qu’il pouvait faire les choses dans l’ordre, commander cette pizza puis ensuite déguster le dessert comme il se doit. « Tu te fiches de moi, pas vrai ? » . Elle tourne alors sa tête vers lui, portant sa main sur sa poitrine avec cet air innocent qui nous pousserait presque à lui donner le bon dieu sans confession « Du tout » , dit-t ’elle avant d’ajouter que c’était sa façon à elle de lui donner un petit avant-goût de ce qui l’attendait après cette fichue pizza – toujours elle. « Mais t’as pas le droit de faire ça ! » . Elle bat des cils une nouvelle fois, alors qu’elle a ce sourire malicieux toujours flanquer sur ses lèvres et que ses doigts viennent s’amuser sur le torse pas encore dénudé de celui qu’elle pouvait désormais appeler petit-ami. « Et ça te fait rire en plus ? » .   « Peut-être bien » répond-t-elle alors qu’elle ne s’arrête pas dans ses gestes et qu’elle vient à mordiller doucement sa lèvre inférieure, montrant clairement qu’elle s’amuse de cette situation et qu’elle a juste hâte de retrouver leur proximité.

C’est peut-être ce qui le pousse d’ailleurs à lui faire tourner délicatement son visage vers lui pour qu’il puisse s’emparer de ses lèvres et l’attirer à nouveau contre lui « Je n’ai plus faim du tout » . Elle non plus, clairement, si ce n’est de la douceur de ses lèvres et de la chaleur de sa peau « Et je n’ai jamais aimé les échantillons, j’ai toujours besoin d’en voir plus » . Des frissons parcourent son corps alors qu’il vient à mordiller son oreille et qu’elle a penché sa tête sur le côté pour qu’il puisse accéder plus aisément à son cou. Quand il souhaite retirer son haut, elle a ce regard pour lui qui lui fait comprendre qu’il peut continuer alors que son corps appelle définitivement le sien. Zoya se retrouve allongée sur le canapé observant Max retirer son propre t-shirt avant qu’il ne vienne lui offrir quelques baisers sur son ventre qui lui laisse échapper un soupir profond. Leurs lèvres se scellent alors échangeant un baiser plus vigoureux que les précédents jusqu’à ce que Max l’interrompe, lui faisant froncer les sourcils « Alors, tu trouverais toujours ça aussi drôle, si je venais te parler de pizza maintenant ? » . Elle l’a bien mérité, pour autant, c’est un   « Non » sérieux qu’elle répond avant d’ajouter un   « Ferme-la Max » alors qu’elle passe ses bras autour de sa nuque pour le faire approcher à nouveau, scellant ses lèvres aux siennes. Ses jambes viennent à entourer ses hanches, ses mains venant parcourir les courbes de son dos avant qu’elle ne l’invite à se dévêtir davantage. Elle en fait de même et lorsque tous deux se retrouveront totalement dépourvus de leurs vêtements, ils laisseront leurs corps exprimer à leur tour, cet amour indéniable qu’ils ressentent l’un pour l’autre.


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