Ce n’était pas prévu dans le contrat, une nouvelle fois la naïveté de Maddy a fait les frais des manipulations de Sergio. Quand les deux se décidaient enfin à faire un effort, un pas en avant, il y avait toujours ce petit quelque chose qui brisait cet équilibre incertain. Et cette fois-ci, c’est clairement de la faute de Sergio.
Maddy s’est réveillée comme a son habitude prête à prendre la direction du plateau de tournage. Elle a décidé d’accepter la proposition de son agent et de tourner dans ce nouveau film, un thriller psychologique. Remettre un peu de lumière sur sa carrière pour lui permettre de donner un peu plus de notoriété et de reconnaissance a ses projets en parallèle. Voilà trois semaines que Maddy a commencé ce nouveau rôle et pour une fois, elle y incarne un personnage principal. A sa grande surprise, elle s’y est plutôt bien acclimatée après des années d’arrêt, un peu trop bien car Sergio a profité de la nouvelle complicité entre Maddy et sa co-star pour déformer la réalité.
Blondie découvre une invasion de notifications provenant des réseaux sociaux, des appels manqués en arrêtant son réveil. Maddy se sent agressée dès le petit matin et ne comprend pas tout de suite ce qu’il se passe. Elle déverrouille son téléphone et tombe sur le titre d’article suivant « Maddy Griffiths aurait-elle retrouvé l’amour ? » suivi d'une photo d’elle et son partenaire d’écran en train de rigoler, une autre où ils sont proches pour les besoins d’une scène. Elle a envie de vomir. « Je vais le tuer. » qu’elle rouspète dans son lit avant de se redresser et filer se préparer à la hâte. Le prochain titre à scandales sera « Meurtre à Spring Hill », petit scoop en avant-première.
Maddy n’est pas stupide pour autant, elle a immédiatement reconnu la signature de Gutiérrez. Il n’y a que lui pour faire ce genre de coup et surtout pour avoir un accès très rapproché au tournage qui est censé être garder confidentiel. Avant de prendre la direction du bureau de son agent, Maddy a prévenu son assistante qu’elle a un imprévu de la plus haute urgence et aura du retard sur le plateau de tournage. Pour une fois, elle se permet de faire un caprice de star et décide de se rendre sur le lieu de travail de Sergio sans le prévenir. Après tout, il ne l’a pas prévenu non plus pour les photos.
L’actrice rentre dans le bureau de Sergio, il est là avec sa tasse de café à la main et son sourire narquois sur le visage, émerveillé par les potins du matin. Maddy n’a même pas envie de lui dire bonjour, on passera les politesses matinales. « C’est quoi ça ? » Elle sort son téléphone et lui montre les fameux clichés volés. « Qu’est-ce qui ne va pas chez toi bon sang ? » Elle se sent tellement stupide d’avoir une nouvelle fois pactiser avec le diable. C’est quoi la prochaine connerie qu’il allait inventer ? Maddy enceinte ? La mauvaise blague, au moins ce détail n’est pas prêt d’arriver (ou pas).
Dernière édition par Maddy Griffiths le Lun 4 Oct 2021 - 13:53, édité 1 fois
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
The good life, it's good until it fades. But when you come down, the cold ground's gonna put you in your place. Gotta count my blessings, try to pay it forward somehow always end up going back. Always learning everything the hard way. I've been working my hands down to the bones, where you gonna be when the money run low?
Depuis quelques semaines et contre toute attente, le planning de Sergio s’était considérablement alourdi. Depuis que Maddy avait accepté ce nouveau rôle, chose que l’agent n’aurait jamais osé espérer, il avait travaillé avec acharnement pour la promotion de ce film, pour rappeler un peu la carrière de la blonde au grand public et pour teaser ce qu’il pouvait. Ce film ne déchirerait pas l’écran, c’était évident. Néanmoins, l’intérêt avait été grandissant, dépassant visiblement les attentes du mexicain qui ne pouvait pas laisser passer l’occasion. Ce serait certainement la dernière ; il n’était pas naïf, Blondie n’avait sauté le pas qu’à cause de la pression et de son envie d’avoir la paix, pas par passion. Et même si son professionnalisme était indéniable sur le plateau, il y aurait un prix à payer pour cette bonne volonté de sa part. Qu’il le veuille ou non, il viendrait un moment où il devrait mettre en avant ses projets d’illustration, mettre en lumière ce qu’il considérait comme une perte de temps incroyable. Sergio était un requin dans son métier, mais il tenait à son honneur et à sa parole. Alors, puisque la probabilité qu’un tel miracle se réitère était quasi nulle, l’homme avait décidé de sortir la grosse artillerie. L’inspiration pour ce coup dans le dos était tristement tirée de ce qu’il avait traversé quelques semaines plus tôt avec des photos d’Eleonor et lui dans un bar, sous un angle flatteur pour le côté ambigu de l’histoire. Internet s’était enflammé, son nom était sorti de l’ombre avec une enquête approfondie pour essayer de savoir ce qui se tramait. Si cette affaire était redevenue silencieuse sur les réseaux sociaux, l’histoire avait tout de même marqué Sergio. Pas assez pour ne pas en profiter à son tour, néanmoins. Car s’il n’appréciait guère se retrouver au milieu de ce genre de scandale, pour d’autres âmes, des photos suggestives tombaient à point nommé. Pour Maddy, par exemple, qui ne l’avait pas épargné sur les occasions pour immortaliser les moments du set. Les préférées de Sergio étaient celles après les prises, où les acteurs étaient laissés à eux-mêmes le temps de modifier le décor, de changer les paramètres du plateau. Dans ces moments là, la discussion était plus légère, les sourires plus francs, les gestes parfois automatiques. Tout autant de photos qui laissaient croire tous les mensonges qu’on raconterait à leur sujet.
Et comme à chaque fois, la presse people n’avait pas été décevante, s’emparant immédiatement de cette opportunité pour divulguer les photos avec les titres les plus attrapeurs qui soient. Tout pour faire lire, pour faire vendre. Que ce soit couché sur papier ou en ligne, le nom de Maddy Griffiths faisait à nouveau parler de lui. Les lèvres plongées dans son café, ce fut à peine s’il fut surpris par la tempête blonde qui déboula dans son bureau. Il avait entendu le bruit des pas appuyés, et peut-être qu’au fond, il s’attendait à cette visite. Il n’allait pas nier ; il connaissait les clichés. Pour les avoir attentivement sélectionnés. « Bonjour. » Il termine son café d’une traite, repose son mug. Inutile de se le faire renverser dessus dans un accès de colère. « C’est ton bon profil pourtant. » Il repose les yeux sur le magazine devant lui, juste pour la taquiner un peu. « Tu préférais peut-être des tournées de promotion pour parler du film pendant des heures et des heures ? Ici tout ce que tu as à faire, c’est laisser spéculer. Le film sort, fait ses entrées, et ensuite tu m’auras un peu moins sur ton dos. Que je sache, c’est ce que tu voulais. »
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Sans gêne, blondie arrive au galop dans le bureau de son cher et tendre agent. Son cœur bat à cent à l’heure et son teint porcelaine doit être bien plus rouge qu’à son habitude. Il faut se calmer Maddy. Sauf que l’actrice est tout sauf apaisée. Sergio a le réflexe -de survie- de terminer son café d’une traite. Tant pis, il n’y aura pas de café -ou de melon- qui voleront dans le bureau aujourd’hui. Cependant, Maddy se promet intérieurement que sa future vengeance sera minutieusement travaillée. « C’est ton bon profil pourtant. » Pardon ? Sergio a toujours les mêmes arguments pendus à la bouche. Maddy refuse d’admettre qu’il a raison sur ce point en particulier. « Et qu’est-ce qui est bon pour mon profil ? En quoi c’est une tare d’être célibataire. » Elle soupire. Sergio n’est pas mieux dans son genre. Quelle femme voudrait de lui sérieusement ? Il accumule mensonge sur mensonge. La confiance de l’artiste envers son agent bat de l’aile. « Tu préférais peut-être des tournées de promotion pour parler du film pendant des heures et des heures ? Ici tout ce que tu as à faire, c’est laisser spéculer. Le film sort, fait ses entrées, et ensuite tu m’auras un peu moins sur ton dos. Que je sache, c’est ce que tu voulais. » C’est un monstre. Elle le déteste et pourtant elle ne déteste pas beaucoup de personnes dans ce bas monde. Elle n’arrive pas à croire que Sergio et Cesar font partie de la même famille, mais cela est un autre débat pour un autre jour. On va limiter les dramas pour aujourd'hui. Elle est prise au dépourvu dans ce tourbillon de faux-semblants. Les clichés volés lui reviennent en tête avec un gout amer dans la bouche. « Ce que je voulais ? » qu’elle répète ironique. S’il avait pris deux minutes pour lui demander, elle aurait sans doute préféré tourner des interviews promotionnelles avec sa co-star. Micah est bien plus sympa que Sergio. Il n’y a pas photo, sans mauvais jeu de mots. Maddy déteste ne pas avoir le contrôle sur sa propre vie et c’est exactement ce qui est train de se produire avec les manigances du Gutiérrez. Elle se sent impuissante et surtout prise au piège par l’agent de stars. « T’aurais pu me demander avant ! » Il semble avoir oublié ce léger détail. Sergio n’a jamais été quelqu’un de fin, il vient avec ses gros sabots et met un joyeux bordel dans la pseudo-vie-amoureuse de l’actrice. Elle voit l’histoire se repérer et ses doutes reviennent au galop. Elle n’a pas envie de se faire harceler par la presse et les nombreux appels de ce matin prouvent du contraire. « Je suis bien trop conne. » Je te faisais confiance. Mais ce point-là, elle ne refuse l’avouer à voix haute. Cela serait assumer son énième bêtise. Elle regrette de lui avoir laisser cette dernière chance. Il n’a pas changé après tout ce temps. « Qu’est-ce que tu veux de moi à la fin ? » Sa voix tremble et sa main s’abat sur le bureau en bois de son agent. Elle pince ses lèvres, elle retient une grimace, elle a peut-être tapé un peu trop fort mais elle refuse de se montrer faible devant lui.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
The good life, it's good until it fades. But when you come down, the cold ground's gonna put you in your place. Gotta count my blessings, try to pay it forward somehow always end up going back. Always learning everything the hard way. I've been working my hands down to the bones, where you gonna be when the money run low?
A cause de la façon dont leur relation s’était dégradée, Sergio était devenu habitué à voir Maddy en rogne. Mais la plupart du temps, la petite blonde se contenait d’être mordante dans ses propos et de lui mener la vie dure, notamment en ignorant ses appels. La voir débarquer dans son bureau de la sorte, aussi prévisible que cela soit, était une nouveauté malgré tout. Son visage rouge et ses nerfs visiblement à vif avaient quelque chose d’assez amusant, dans un sens. Quoique qu’elle ait à dire de toute manière, cela ne changerait rien aux faits. Il ne ferait pas demi-tour dans son plan malicieux, trop heureux des avantages que cela pourrait présenter. Il penche la tête. Elle ne comprend pas, n’est-ce pas ? Il se fiche qu’elle soit célibataire. Tout est question de marketing. « Tu fais ce que tu veux de ta vie privée, Maddy. » Son rôle à lui était de jouer sur l’image publique, de laisser fantasmer le public. A la fin de la journée, cela n’aurait plus d’importance. Ce soudain intérêt pour l’actrice ne durerait pas, serait rapidement remplacé par d’autres ragots, d’autres rumeurs tout aussi croustillantes. Les méthodes de l’agent étaient discutables, mais il tenait ses promesses. Si elle voulait enfin la paix, il faudrait tenir bon encore un peu et lui faire confiance. Le film serait rapidement terminé, proposé au public, puis la blonde pourrait retourner dans l’anonymat pour se consacrer à peu importe ce qui pouvait bien l’intéresser.
Pourtant, elle a l’air décidé à poser son scandale avant de voir la situation telle qu’elle est. Elle tient un point, il ne l’a pas consultée pour ce coup-là. Probablement car il savait qu’elle refuserait, qu’elle ferait encore sa difficile. Encore quelques semaines plus tôt, elle aurait adoré ne pas avoir de ses nouvelles. « Je croyais que moins tu entendais parler de moi, et mieux tu te portais. » Il n’y a pas de faux-semblants à avoir à ce sujet, ils le savent tous les deux, ce qui rend l’ironie palpable. Elle semblait parfois oublier quel rôle il avait dans sa carrière, et comment elle en était arrivée à son statut actuel. Il lui rendait un service, ici. Si bien que même s’il imagine parfaitement ce qu’elle veut dire quand elle s’estime trop conne, lui l’interprète autrement. Oui, elle l’est. Pour toujours remettre en question tout ce qu’il fait, pour débarquer comme une furie plutôt que d’en parler calmement. Sergio a horreur de hausser la voix et ces éclats le lassent. C’est ridicule, au moins autant que la main qui fait trembler le bureau. Un geste violent qu’elle ne maîtrise visiblement pas. « Ce que je veux de toi ? » Il se lève de son fauteuil en cuir, vient s’appuyer contre le bureau juste à côté de la blonde, bras croisés sur le torse. « Que tu arrêtes de faire des drames pour un rien serait un bon début. » Le ton est plus sec qu’il ne l’aurait voulu, exprime parfaitement son agacement. « Qu’est-ce qui ne te convient pas ici ? Le fait que la presse ait des photos de toi avec Micah et imaginent des choses ? Big deal. Tu t’en remettras. » Elle était une personnalité publique, non ? « Arrête de faire ta princesse, Maddy. » Parce qu’il en avait marre.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
La colère envahit tout son corps en entier tel un vilain poison. Elle sent les larmes lui monter aux yeux. Oui Maddy est le genre de personne qui s’énerve en pleurant ce qui lui enlève tout crédibilité. Cependant, elle refuse de se montrer faible devant lui, cela serait lui donner une victoire supplémentaire offerte sur un plateau en argent. Il a touché son point faible, ses histoires de cœurs, même si tout cela n’est que fabulations. « Tu fais ce que tu veux de ta vie privée, Maddy. » L’agent de stars doit clairement revoir la définition de vie privée. L’actrice se sent dépossédée de toute vie privée. Elle en a perdu le contrôle à l'instant où elle a repactisé avec le diable. Fatale erreur. Pourtant elle n'est pas une débutante, elle a sans doute trop longtemps vécu dans sa bulle.
« Je croyais que moins tu entendais parler de moi, et mieux tu te portais. » Elle lève les yeux au ciel. « Pourtant tu fais tout pour qu’on se revoit. Tu savais très bien que je n’allais pas rester sans rien dire. » A ses derniers mots, elle s’est approchée de son bureau. Elle continue à lui cracher à la figure sa grande déception qu’elle considère comme une trahison. Elle se sent conne, stupide, manipulée tel un petit patin selon les humeurs diaboliques de son agent. Sa main finit par s’abattre sur le bureau en bois. Elle cache une grimace, car elle s’est fait mal dans son geste incontrôlé et surtout maladroit. « Ce que je veux de toi ? » « Oui, vas-y, dis-le moi. » Presque au même moment, les deux adversaires s’approchent et se toisent d’un regard mauvais. On peut sentir l’orage dans l’air. Maddy a déjà mal, Sergio peut continuer à la tourmenter avec ses paroles blessantes. « Que tu arrêtes de faire des drames pour un rien serait un bon début. » Les éclats de voix s’apaisent laissant place à des jugements d’une extrême froideur. Maddy décolle sa main du bureau et la pause sur le haut de sa poitrine l’air de dire : Moi faire des drames pour rien, c’est une blague j’espère ? « Qu’est-ce qui ne te convient pas ici ? Le fait que la presse ait des photos de toi avec Micah et imaginent des choses ? Big deal. Tu t’en remettras. » Elle bat lentement des cils. Elle est comme plongée dans un très mauvais scénario de film. Le méchant est à son apogée de son art. « Arrête de faire ta princesse, Maddy. » Cette fois-ci la main de Maddy se dirige lentement vers Sergio et se dépose sur son trose. « Tu es.. » Les battements de son cœur deviennent un peu plus rapide. Elle sent de nouveau son corps s’agiter mais elle maintient son calme. « Tu es un monstre. » Comment peut-il dormir la nuit ? Comment peut-il avoir la conscience tranquille avec un nombre incalculable de personnes qui le détestent ? « Tu me parles de vie privée, mais tu t’amuses à jouer avec Sergio. » Sa voix a cessé tout tremblement. C’est une bataille de regards en ce moment même. Son ton est froid, presque glacial. Son doigt s’appuie un peu plus fort contre le torse masculin. Elle serait capable d’enfoncer ses ongles si elle ne les maitrisait pas. « Cela t’amuse car tu es celui qui contrôle et pas celui qui subit. Tu penses aux répercussions parfois ? » Elle marque une pause avant d’ajouter avec détermination. « Le karma va se retourner contre toi Sergio si tu continues. » Et elle ne restera pas là sans rien faire.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
The good life, it's good until it fades. But when you come down, the cold ground's gonna put you in your place. Gotta count my blessings, try to pay it forward somehow always end up going back. Always learning everything the hard way. I've been working my hands down to the bones, where you gonna be when the money run low?
Après des années à travailler ensemble, on aurait pu croire qu’ils auraient appris à s’apprivoiser depuis. Mais la scène qui était en train de se dérouler démontrait le total opposé. Elle criait, s’énervait, réagissait violemment à ce qu’il faisait pour aider sa carrière. Et lui se lassait, sentait lentement mais sûrement l’amusement disparaître pour laisser place à un agacement certain. Dans ces moments là, Maddy lui faisait penser à ces gamins à qui on avait tout passé, et qui grandissaient en adultes incapables d’agir de manière raisonnée ou raisonnable, exigeant que le monde se plie à leurs attentes. Sauf que le mexicain ne fonctionnait pas ainsi et à chaque octave qu’elle montait, la blondinette était en train d’anéantir toute chance d’avoir une discussion mature, de l’inciter à l’écouter réellement. « Et tu es celle qui a décidé de venir jusqu’à mon bureau pour hurler. A quoi est-ce que tu t’attendais, au juste ? » A ce qu’il l’accueille les bras grands ouverts ? S’excuse ? Lui promette de ne jamais recommencer ? Ce n’était pas le style de la maison. Il connaissait son travail et une attitude aussi puérile ne le ferait pas faire marche arrière. Ils s’étaient pourtant mis d’accord ; un dernier contrat pour qu’il lui fiche la paix. Mais non, il fallait faire des vagues ici aussi. Il ne s’embarrassa pas de pincettes pour remettre les pendules à l’heure, balayer du revers de la main toute considération qu’il pourrait avoir pour ses sentiments.
Son regard est glacial, son visage impassible lorsqu’elle s’essaye à un doigt menaçant sur son torse. Il attend presque avec curiosité. Comment le qualifierait-elle ? D’un monstre. Pour des photos d’une proximité chaste avec son co-acteur. « Et tu es une actrice connue grâce à moi. » rappelle-t-il avec froideur. Il sent la pression de l’index appuyer plus fort sur son torse, un affront qu’il ne repousse pas encore. A nouveau, le terme de vie privée revient. A nouveau, elle se plante sur toute la ligne. « Je joue de ton image publique. Mieux vaut te faire à l’idée que ce n’est pas encore fini. » Qu’il ait fait quelque chose ou non, les paparazzis se seraient penchés sur son cas, auraient scrutés chaque indice sur la blonde qui pourrait laisser imaginer les aspects de sa vie personnelle. Elle devrait le remercier de les avoir orientés dans la mauvaise direction. « Mais je t’en prie Madeline, cite-moi les répercussions que cela a eu. Fais-moi comprendre à quel point je suis un monstre qui a ruiné ta vie. » Le sarcasme finit par gravement transparaître dans ses propos alors qu’il saisit le poignet de l’actrice et le repousse. « J’attends le karma de pied ferme. Car au risque de te décevoir, je n’ai aucun problème avec mes décisions te concernant. » Si ce n’était celle de s’être encore engagé dans sa carrière, en dépit de ses caprices. C’était prévisible. Il se serait même attendu à ce qu’elle abandonne en cours de route, qu’il soit obligé de ressortir les contrats pour la rappeler à l’ordre. L’agent finit par se pencher sur son bureau, tendre le bras vers l’un de ses porte-cartes pour en tirer l’une de ces cartes de visite en carton qu’il tend à la blonde. « Tu peux contacter ma supérieure et lui raconter tous tes malheurs si ça te chante. Mais tu as signé pour ce qui t’arrive. » Et elle était trop prometteuse pour qu’il ne lui soit reproché quoique ce soit.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
« Et tu es celle qui a décidé de venir jusqu’à mon bureau pour hurler. A quoi est-ce que tu t’attendais, au juste ? » Elle lève les yeux au ciel en guise de réponse. Ils ne se comprennent pas, ils ne se comprendront jamais. Maddy est agacée, sa journée est totalement ruinée par les récentes rumeurs. Cela commence par se sentir via sa gestuelle. Elle donne un coup de poing loupé sur le bureau massif et là voilà en train d’enfoncer son ongle contre le torse de Sergio. Elle le traite de monstre et elle se trouve bien clémente dans ses propos. « Et tu es une actrice connue grâce à moi. » C’est son talent qui l’a rendu célèbre, pas ses magouilles. Nuance. Pourtant cela ne sert à rien de débattre sur le sujet, ils sont aussi bornés l’un que l’autre, campant fièrement sur leurs positions respectives. « Je joue de ton image publique. Mieux vaut te faire à l’idée que ce n’est pas encore fini. » « Ça suffit. » qu’elle balance sur un ton glacial comme le pole nord alors que sa main fait davantage pression à cause de sa colère grandissante. « Mais je t’en prie Madeline, cite-moi les répercussions que cela a eu. Fais-moi comprendre à quel point je suis un monstre qui a ruiné ta vie. » A ce moment précis, elle aurait été capable de le tuer d'un simple regard si elle était dotée de super-pouvoirs. A la place, Sergio attrape fermement le poignet de Maddy. Elle est surprise par sa force. Elle fait un pas en arrière par réflexe le regardant avec des gros yeux. Sa pression lui fait mal, ça remue des mauvais souvenirs en elle. « Tu ne sais rien de ma vie Sergio. Du moins, tu sais que ce que tu veux bien savoir ou pire, inventer. » Nouvelle pique concernant les rumeurs. C’est cadeau. Offert par la maison. Elle n’a pas envie de s’étendre sur ses problèmes personnels. Il n’a même pas été de capable de remarquer lorsque Maddy était au fond du trou il y a quelques années. Personne ne l’a vu, hormis Swann qui l’a sauvé d’une mauvaise aventure. « J’attends le karma de pied ferme. Car au risque de te décevoir, je n’ai aucun problème avec mes décisions te concernant. » Elle le regarde lâcher enfin son poignet et lui tendre la carte de sa directrice. « Tu peux contacter ma supérieure et lui raconter tous tes malheurs si ça te chante. Mais tu as signé pour ce qui t’arrive. » « T’en as pas marre de jouer avec moi depuis tout ce temps ? Je ne suis pourtant pas la seule de tes poupées » qu’elle lâche exaspérée et lassée. Il pourrait choisir un autre bouc émissaire. Elle secoue doucement son poignet encore endolori. Elle redresse ensuite son regard accusateur vers le grand brun. « Comment tu peux dormir le soir ? » Comment ce mec-là peut-il avoir un semblant de fibre paternelle ? Pourtant il a bien fait sept mômes si le compte est exact. Y’a bien l’un d’entre eux qu'il doit l’apprécie. Enfin, cette partie de la vie de son agent reste totalement obscure. Elle ne veut pas d’autre malheur avec lui, elle va se tenir loin du Gutiérrez et elle se portera mieux. Pauvre fille tu te trompes, ce n’est que le début des problèmes. « J’en veux pas de ta carte. » D’un geste insolant, elle jette cette dernière dans la poubelle à côté du bureau quand soudainement elle entend quelqu’un frapper à la porte, suivi d’une petite tête qui apparaît. Le stagiaire, comme par hasard. Il a dû entendre tout ce vacarme. La curiosité est un vilain défaut. « Monsieur Gu.. Gutiérrez, je vous apporte les dossiers des actrices de la prochaine série.. vous savez celle de Netflix. » qu’il articule d’une voix incertaine face à la tension de la scène qu’il découvre dans le bureau. « Pauvre enfant. Tu l’as aussi traumatisé ? Décidément en plus d’avoir l’oscar du pire agent, t’es pas mieux en tant que responsable, pff. » qu’elle en rajoute volontairement devant le stagiaire. La Griffiths joue dangereusement avec le feu. Sergio va-t-il garder son sang-froid ? « Ne t’avise plus de jouer avec l’image publique de la prochaine actrice que tu choisiras. » Le stagiaire tout tremblant dépose la pile de cv sur le bureau de l’agent. Il regarde avec des grands yeux les deux interlocuteurs. « Je te préviens, c’est le dernier avertissement que je te donnes Sergio. » qu’elle se permet de dire à Sergio devant le stagiaire comme si c’était elle la patronne des lieux. Que voulez-vous Maddy à le mérite d’avoir un minimum de répartie grâce à ses talents d’actrice. Elle reste-là, les bras croisés sur sa poitrine, le regardant dans le blanc des yeux. Elle retient une grimace car elle sent encore la trace de main de Sergio sur son poignet. Son emprise a été forte et soudaine sur le coup. Elle espère que personne n’a vu cette partie de leur dispute.
Sergio Gutiérrez
le père-du
ÂGE : 53 ans (18.04.71) SURNOM : Serg, quoique peu de personnes s'y risquent. Papa, à de très rares occasions. STATUT : Divorcé depuis 2002 sans jamais avoir réussi à tourner la page MÉTIER : Agent artistique en perpétuelle quête de diamants bruts à GCA (Gutiérrez Creative Agency) LOGEMENT : #230 Edward Street, Spring Hill avec sa fille Paola à mi-temps, et son doberman. Depuis l'incendie, il vit (temporairement ?) au #32 Parkland Boulevard avec son ex-femme, Maritza, et les derniers gosses, Cesar et Alejandro POSTS : 1845 POINTS : 40
TW IN RP : manipulation, violence psychologique, homophobie, abandon parental, sexe, alcool, maladie infantile GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : Beau parleur et manipulateur de première, ses intérêts passent avant tout ≈ Père de sept enfants qu'il a abandonné pendant vingt ans, et d'un bébé surprise venu se rajouter au lot en août 2022. Une vasectomie en avril 2022 s'est assurée que ce serait le dernier ≈ A fait fortune dans les contrats artistiques et les placements financiers ≈ Passionné de sports extrêmes -même les plus illégaux-, de jeux d'argents et de soirées prestigieuses ≈ Vit avec sa chienne doberman, Etna ≈ La peur de vieillir le guette ; il met un point d'honneur à s'entretenir du mieux qu'il peut.CODE COULEUR : #990000 RPs EN COURS : Gutiérrez Creative Agency (GCA) (PL disponibles)
AVATAR : Mark Consuelos CRÉDITS : harley (avatar) + wickedgifs (gif profil & signa) + harley (sergio et ses activités nocturnes) DC : emery le céleri et albane la banan PSEUDO : tiph INSCRIT LE : 02/06/2021
The good life, it's good until it fades. But when you come down, the cold ground's gonna put you in your place. Gotta count my blessings, try to pay it forward somehow always end up going back. Always learning everything the hard way. I've been working my hands down to the bones, where you gonna be when the money run low?
Maddy est en train de jouer à un jeu dangereux. Un sentier glissant sur lequel elle ne voulait pas s’aventurer. Sergio avait un tempérament colérique ; une colère froide, qu’il savait contenir. Il ne laissait rien filtrer quand elle décidait de faire ses crises, de l’ignorer, de lui rendre la vie difficile en lui riant au nez dès qu’il s’agissait de faire fonctionner sa carrière. Cela, il pouvait supporter. Mais qu’elle déboule dans son bureau, qu’elle pointe cet index accusateur sur lui et continuer de crier, c’était la goutte de trop. Ses doigts fermement serrés autour du poignet finissent par le lâcher, il n’en a cure de savoir s’il lui a fait mal. Il n’était pas là pour lui servir de punching ball. Si elle avait envie de lui manquer de respect, c’était son problème. « Parce que tu crois que travailler avec toi m’amuse encore ? » Il était fier de son coup médiatique, soulagé par les revenus qui finiraient par arriver et dont il prendrait un pourcentage. Mais Maddy l’irritait au plus haut point. Il ne prenait aucun plaisir à gérer sa carrière. Contrairement à ce qu’elle semblait croire, il ne tirait pas les cordes juste par amusement de la voir mécontente. Il s’en passerait bien, souhaiterait qu’elle lui foute la paix et arrête de se révolter pour un rien. « Tu veux savoir si j’éprouve le moindre scrupule ? Non. Pas le moins du monde. » Et elle pourrait bien s’en plaindre autant qu’elle le souhaiterait, rien ne changerait. Parce que jusqu’à preuve du contraire, il était doué dans son métier. Il savait exploiter le talent des artistes qu’il manageait, savait débusquer des contrats qui valaient le coup. Cela le fit sourire avec un dédain évident en la voyant balancer la carte. Elle ne pouvait rien faire, rien dire. Ils le savaient tous les deux.
Le bruit à la porte et cette soudaine interruption lui donne envie de renvoyer le stagiaire d’où il vient. Mais le garçon a le courage d’entrer malgré tout, conscient qu’il dérange. Ce courage forçait presque l’admiration. « Merci Gavin. » Le mexicain récupère le dossier qu’il dépose sur son bureau. L’opportunité serait parfaite pour congédier Maddy, sauf que la blonde n’en a pas fini, prend indirectement le gosse à parti. Le rend témoin de ces éclats de voix, ce qui pousse l’agent à se pincer l’arête du nez dans un soupir supposé l’aider à garder son calme. « Un avertissement de quoi, Maddy ? » La voix vient de monter d’un ton alors qu’il se retourne vers elle, plante son regard glacial dans le sien. « Que tu comprennes bien les choses. Gavin, quand tu fais mal ton travail, qu’est-ce qu’il se passe ? » Le gosse est désormais tétanisé mais tente de garder la face, se redressant pour compenser l’incertitude de ses mots. « Vous… êtes mécontent ? » « Et quand tu travailles bien ? » Il ne comprend pas où son patron veut en venir mais a la bonne réponse. « Vous me félicitez ? » Sergio en hoche la tête. « Aussi simple que ça. Il faut croire que les notions les plus basiques ne sont pas facilement comprises par tout le monde. » Il fait le tour de son bureau, se rassoit sur son siège en cuir. « Appelle mon avocat, dis lui d’examiner le contrat Griffiths et de chercher la moindre faille pour s’en débarrasser. A ses dépends, évidemment. » Maddy ne voulait plus le voir ? C’était réciproque, et elle s’était avancée sur un chemin qu’il ne connaissait que trop bien. « Le moindre écart Madeline, le moindre petit pas de travers avec le contrat du film. Et je m’occuperai de ta carrière d’une manière qui ne te plaira pas du tout. Aucun agent sensé ne prendra le risque de s’occuper d’une gamine capricieuse qui s’est fait lâcher par son manager. Crois-moi. Sans compter les poursuites légales. » Il n’hésiterait pas une seconde. Il avait fini de jouer. Il était temps de lui rappeler qui tenait les rênes ici. « Maintenant, fiche moi le camp d’ici. Et Gavin, si Mademoiselle Griffiths se repointe dans les locaux, raccompagne-la d’où elle vient. » Il ouvre le dossier devant lui sans accorder le moindre regard supplémentaire à la blonde ou à son stagiaire. L’entrevue était terminée.
Lord knows I've got habits to break. I'm really good at being good at goodbyes. I'm gonna give you fair warning that I'm not a saint, but I could be if I tried • sheepirl.
Encore remuée par les récentes rumeurs concernant Micah et elle, l’actrice cherche un moyen désespéré -et surtout irréfléchi- de tenir tête à son agent. Elle ne sait pas comment elle a pu encore se laisser berner par ses manipulations qui n’ont pas changé durant toutes ces années. L’artiste est sans doute restée trop longtemps enfermé dans le confort de sa bulle. Elle a voulu se donner une chance avec un ultime tournage, car elle se sait talentueuse, mais elle a oublié que les monstres sont toujours bien présents dans ce milieu. Milieu où la concurrence règne et dont Sergio veut être le meilleur, c’est pour ça qu’il fait ses tours de passe passe en lançant par-ci et par-là des rumeurs croustillantes sur les histoires de cœur de blondie. Malgré son parcours professionnel clairement décousu de son talent, le nom Griffiths rapporte, encore plus lorsqu’il est portée par l’angélique Madeline qui a su envouter les cœurs de milliers de fans. Mais certainement pas le cœur de son agent. Ils ne sont même plus capables d’avoir une relation cordiale. Les voilà en train de délibérément se disputer devant Gavin le stagiaire. Enfin, ce détail Maddy l'a cherché. Elle jette la carte de Sergio, balance quelques paroles cinglantes en incluant le gamin. Peut-être pas la meilleure idée du siècle car cela réveille la colère du Gutiérrez. Oups. « Un avertissement de quoi, Maddy ? » Elle fronce des sourcils. « Tu le sais très bien de quoi je parle, j’en ai marre de tes façons de faire ! » qu’elle exclame un peu trop fort, perdant le contrôle de la situation. Sur le point administratif, Sergio est le plus avantagé mais Maddy compte sur ses autres atouts pour se défendre si le combat devient plus acharné entre eux. Elle le regarde en train de parler à Gavin sur les choses à faire et ne surtout pas faire. Dans ce discours, l’actrice est clairement visée, mais elle fait la sourde oreille. Les basiques ? C’est une blague, apprends à bien faire ton travail, qu’elle rugit de l’intérieur, mais blondie est bien trop maniérée pour tenir de tels propos. Il la menace en appelant son avocat pour examiner son contrat. « Tu ne me fais pas peur avec tes menaces Sergio. » Elle aussi, elle est capable de faire une mauvaise pub sur son agent et dévoiler des points compromettants. Si elle doit en arriver, elle le fera. Comptez sur elle. « Maintenant, fiche moi le camp d’ici. Et Gavin, si Mademoiselle Griffiths se repointe dans les locaux, raccompagne-la d’où elle vient. » Elle lâche un soupire d’agacement. L'entrevue est finie, Maddy se soit de retourner sur le plateau du tournage. « Pour une fois, nous sommes d’accords. » qu’elle conclut avant de tourner les talons, sans un regard en arrière. Elle devance même le stagiaire, le laisse tout juste le temps de sortir de bureau avant de claquer la porte.
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