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Message(#)(Naocey #1) Someone to rely on EmptySam 25 Sep 2021 - 23:05

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@Naomi Carlson  & Stacey #1
Décembre 2019. Elle est ce visage réconfortant, celui qui fait apparaitre un large sourire sur ses lèvres lorsqu’elle pose son regard sur elle. Stacey s’apprête à prendre son service dans trente minutes et, comme à son habitude, elle passe d’abord par le restaurant pour saluer Alec et Byron dans les cuisines. En ressortant de celles-ci avec une assiette dans les mains, Stacey emprunte les escaliers dérobés pour descendre au bar clandestin. En arrivant au sous-sol, elle se dirige vers une table pour prendre le temps de manger un peu, ayant enchaîner son service à l’hôpital et celui-ci, n’ayant donc pas eu le temps de rentrer chez elle et encore moins le temps d’avaler quelque chose. Mais, en croisant le regard de Naomi, assisse seule à une table, elle change de direction pour la rejoindre. Elle se souvient très bien de la gentillesse de la jeune femme lorsque Stacey a fait ses débuts dans le bar clandestin deux ans auparavant, presque trois. Elle a senti que Stacey n’était pas à l’aise avec ce nouveau job qu’elle avait pourtant accepté car c’était l’unique solution à ses problèmes. Il n’allait pas tout résoudre, mais il donnerait un sacré coup de pouce pour éponger les dettes de son père et lui permettre de survivre avec sa sœur. La jeune femme a longuement réfléchi avant d’accepter la proposition faite par Alec, après avoir travaillé un an pour lui au restaurant. Evidemment, les débuts n’ont pas été évident, faisant face à des hommes qui n’ont pas toujours été très tendres avec elle, dans le genre impolis et irrespectueux, tout comme elle a fait face à un milieu bien loin de lui correspondre. Heureusement, Stacey a pu compter sur la bienveillance de certains membres du Club qui n’ont pas hésité à la prendre sous son aile ou la protéger quand cela était nécessaire. Amos en fait partie, Mitchell d’autant plus. Il est son repaire, comme son frère, au sein de l’organisation et Naomi l’est également. L’alchimie entre les deux jeunes femmes s’est d’ailleurs créée assez naturellement, Stacey lui ayant accordé sa confiance rapidement. C’est donc d’un sourire qu’elle s’approche de Naomi, doucement « Je peux ? » demande-t-elle d’une voix douce une fois arrivée à sa hauteur. Elle attend la réponse de Naomi, par principe, sachant qu’elle ne refusera pas sa compagnie. Prenant place alors face à elle, elle dépose l’assiette au milieu de la table « Tu as faim ? On peut partager ». L’assiette regorge de frites maison, Byron lui ayant servi une grosse assiette sachant pertinemment qu’elle a besoin de force, elle qui a encore eu une grosse journée à l’hôpital. Stacey en picore une déjà alors que son téléphone se met à vibrer dans sa poche. Sa petite sœur lui donne des nouvelles, répondant au texto qu’elle lui a envoyé quelques minutes plus tôt, ne manquant pas de lui faire avoir un petit pincement au cœur quand elle conclut son message par un tu me manques suivi de trois points de suspicions. Un certain air triste s’affiche alors sur le visage de Stacey, qui laisse échapper un soupir avant de répondre rapidement à sa petite sœur et de glisser le téléphone à nouveau dans sa poche « Comment tu vas ? » demande-t-elle au bout d’un petit moment de silence.
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Message(#)(Naocey #1) Someone to rely on EmptySam 30 Oct 2021 - 9:25

Assise devant ses bâtonnets de carotte et de concombre, que le cuisinier lui avait préparé probablement uniquement parce qu’elle avait accompagné sa demande d’un regard noir, Naomi grignotait et dressait mentalement la liste des choses qu’elle devrait faire en rentrant chez elle. Déjà, elle devrait trouver une place dans son dressing — déjà plein à craquer — pour les deux magnifiques robes que son client lui avait offert, en guise de remerciement pour les heures passées ensemble. Elle devrait aussi prendre le temps d’appeler Asher, qui avait essayé de la contacter il y a quelques jours déjà. Et, puisqu’elle était tendue, elle se dit que commencer sa soirée en prenant un verre de vin dans son bain serait peut-être la meilleure des choses à faire — sans parler du fait que ses pieds réclamaient un peu d’air, après avoir passé la journée enfermés dans des talons aiguilles. Perdue dans ses pensées, Naomi ne vit pas tout de suite qu’une personne s’approchait d’elle, en toute confiance. « Bien sûr. » Déclara Naomi en inclinant légèrement la tête. Ses cheveux lissés tombèrent en cascade, masquant momentanément le sourire délicat qu’elle adressa à son interlocutrice. Contrairement à Stacey, l’Australienne ne s’apprêtait pas à prendre son service ; au contraire. Elle finissait tout juste, après une nuit et une journée complète à jouer la fiancée parfaite auprès d’un homme en mal d’amour et de tendresse. La mission qui lui avait été confiée n’avait pas été particulièrement difficile à réaliser, et pourtant, Naomi l’avait détestée. En cause ? L’insupportable sensation de jouer avec les sentiments de cet homme, qui avait forcément succombé aux courbes voluptueuses de l’Australienne. « Je reconnais que c’est tentant… » Déclara Naomi, alors qu’elle louchait sur la généreuse dose de frites que contenait l’assiette de la serveuse. L’escort-girl prit sa propre fourchette pour attraper quelques frites, qu’elle porta à sa bouche. « Ce n’est vraiment pas raisonnable. » Concéda-t-elle, avant de croquer avec un plaisir non feint dans ce qu’elle avait chipé à sa voisine de table. Elle laissa échapper un léger « hmm » de satisfaction, et éclata de rire en voyant l’air amusé de la blonde. Complices, elles picorèrent encore quelques frites, avant que Stacey ne soit déconcentrée par son téléphone portable. Naomi, loin de s’en formaliser, profita de ce silence pour observer les alentours. Ils n’étaient pas nombreux à être présents dans les souterrains du restaurant d’Alec ; à vrai dire, il était même d’ailleurs rare que Naomi vienne s’y égarer. « Moi, ça va. Mais toi ? » Demanda Naomi, alors que Stacey décidait finalement de relever les yeux vers Naomi. Elle observa son air inquiet, mais ne poussa pas plus loin son interrogatoire : même s’il était de notoriété publique que les deux femmes s’entendaient bien (un petit miracle, quand on connaissait le température volcanique et incendiaire de l’escort-girl), Naomi ne se serait jamais permise d’être particulièrement intrusive dans la vie de Stacey. Elles n’étaient pas suffisamment proches pour que ce soit le cas, mais cela ne signifiait pas que la brune se fichait complètement du sort de la blonde. Après tout, quand elle avait intégré l’organisation, Naomi s’était montrée plutôt gentille et accompagnante pour cette novice, qui avait atterri là pour des raisons aussi louables que dramatiques. « Je ne veux pas me montrer indiscrète, mais tu n’as pas l’air dans ton assiette. » Fit-elle remarquer, en repoussant vers la serveuse son plat de frites. « Tu devrais manger davantage. » Ajouta-t-elle. En cas de coup de blues, rien de tel que de se consoler avec de la nourriture. Le péché mignon de l’escort-girl ? Le brownie au chocolat. Et le sorbet à la framboise. « Ou peut-être que tu devrais directement passer au dessert. Le chocolat a des vertus exceptionnellement réconfortantes, tu sais. Le cuistot a forcément quelque chose en réserve pour toi. » Et tant pis si les frites et le chocolat pesaient sur la balance ; l’important, à l’instant présent, c’était de se sentir mieux. « Comment s’est passée ta journée ? » Demanda Naomi, cherchant à comprendre si cet air triste qu’affichait Stacey était dû à une journée de travail particulièrement harassante. Elle en doutait ; elle avait toujours fait preuve de sérieux et d’enthousiasme, même si certaines soirées n’avaient pas dû être faciles à assurer.

@Stacey Gallagher
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Message(#)(Naocey #1) Someone to rely on EmptyLun 8 Nov 2021 - 22:21

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@Naomi Carlson  & Stacey #1
Décembre 2019. « Bien sûr ». Naomi accepte la compagnie de Stacey, bien que le contraire aurait été surprenant de sa part. Elle prend alors place face à elle, éreintée de son service à l’hôpital et pourtant prête à démarrer son service ici, dans ce bar clandestin qui ressemble à tout sauf à elle. Pour se donner du courage, elle est passée chercher cette grosse assiette de frites dans les cuisines du restaurant d’Alec avant de descendre. Et elle compte bien regagner un peu d’énergie grâce à celle-ci. « Je reconnais que c’est tentant ». Stacey propose à Naomi de venir piocher dans son assiette et lorsqu’elle la voit dégainer sa fourchette pour se servir, cela fait sourire la jeune femme « Ce n’est vraiment pas raisonnable » « Bien sûr que si, tu l’as autant mérité que moi ». Stacey connait le rôle de Naomi dans le Club. Elle sait que ce boulot n’est pas fait pour tout le monde et il est certain que Stacey ne s’y prêterait pas. Elle n’est pas faite pour ça, même si elle a pu l’envisager à un moment donné, mais les épaules nécessaires pour exercer une telle profession n’étaient pas les siennes. L’envisager parce qu’elle sait que l’argent gagné est plus conséquent que celui qu’elle peut gagner en tant que serveuse. Mais, elle y a renoncé très vite, dissuadée aussi par certaines personnes proches comme Sasha, qui, tout comme Naomi, est escorte pour le Club. « Hmm ». Ce petit commentaire fait apparaitre un sourire amusé sur les lèvres de Stacey, légèrement moqueur quand il y a à peine quelques secondes, Naomi rechignait sur le caractère non raisonnable de céder à l’appel des frites. Les deux jeunes femmes éclatent d’un rire commun, qui résonne peut-être dans le bar encore vide des clients qui prendront la relève dans cet écho qu’il est rare d’entendre de la part des employés.

Après ce moment léger, Stacey sent son portable vibrer dans sa poche. L’extirpant de celle-ci, elle découvre un message de sa petite sœur, qui semble un peu amer quant au fait de ne pas avoir vu son ainée entre ces deux services. Cela peine évidemment la Gallagher, dont la culpabilité se lit sur son visage et qu’elle peine sûrement à dissimuler « Moi, ça va. Mais toi ? ». La jeune femme relève son regard sur Naomi et tente de faire apparaitre un sourire au coin de ses lèvres « Ca va… » dit-t-elle presque étonnée qu’elle lui retourne la question comme si elle se doutait que quelque chose n’allait pas. Mais il semblerait que Stacey ne soit pas toujours aussi forte qu’elle ne veut y paraitre, laissant entrevoir des failles. Comme lorsqu’elle est arrivée dans ce lieu qui ne lui correspond pas et qu’elle a fait la rencontre de Naomi, tentant de paraitre crédible quant à ses motivations à travailler pour le bar clandestin et qu’elle a très vite saisi que c’était plus un choix par défaut qu’une envie particulière. « Je ne veux pas me montrer indiscrète, mais tu n’as pas l’air dans ton assiette ». Une grimace se dessine sur les lèvres de Stacey alors qu’elle repose son téléphone délicatement sur la table et qu’elle observe cette assiette de frites que Naomi vient à pousser vers elle « Tu devrais manger davantage (…) Ou peut-être que tu devrais directement passer au dessert. Le chocolat a des vertus exceptionnellement réconfortantes, tu sais. Le cuistot a forcément quelque chose en réserve pour toi ». Stacey pouffe légèrement de rire « Le cuistot semble un peu ronchon, ce soir, je ne suis pas sûre qu’il accepte de me faire son moelleux au chocolat exprès pour me remonter le moral », elle marque une pause, un sourire un peu plus sincère au bout des lèvres « Mais j’irai surement faire un tour tout à l’heure pour demander s’il y a des restes d’un quelconque dessert ». Parce qu’elle reconnait que, ce soit par Alec ou par Byron, les deux font toujours en sorte de lui garder un petit quelque chose de côté, qu’elle emporte bien souvent à la maison et qu’elle refile à sa sœur, comme un signe de paix quand elle lui en veut d’être si peu présente. « J’en connais une qui sera forcément ravie », parce que, c’est certain que si elle arrive à prendre la dernière part de tarte, elle la gardera pour Mila, faisant passer toujours cette dernière, avant elle. « Comment s’est passée ta journée ? ». Ses doigts viennent à nouveau picorer une frite dans l’assiette, alors que son regard s’attarde sur celle-ci. « Pas mal mouvementée, on a eu pas mal de monde aux urgences aujourd’hui. Mais ça a été quand même ». Disons que le rythme effréné des urgences est désormais son quotidien, comme ce rythme où elle enchaine deux boulots à la fois « Mais… c’est plus ma sœur qui m’inquiète » commence-t-elle, visiblement prête à se confier un peu à Naomi qui s’interroge sur son moral « … je sens bien qu’elle m’en veut d’être aussi peu présente pour elle. Là, par exemple, elle vient de conclure son message par un « tu me manques » accompagné de trois points de suspension. Et, évidemment, je m’en veux ». Du Stacey tout craché en somme. « Mais je n’ai pas le choix », ajoute-t-elle attrapant une frite de plus.

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Message(#)(Naocey #1) Someone to rely on EmptyMar 14 Déc 2021 - 22:35

« Ta réponse manque de conviction. » Commenta Naomi en arquant un sourcil. D’ailleurs, il lui suffisait de croiser son regard éteint pour se rendre compte que Stacey n’était pas au meilleur de sa forme. Elle avait l’air fatiguée, et ses yeux pétillants manquaient cruellement de leur luminosité habituelle. Son sourire éclatante paraissait figé, comme pour se donner bonne conscience. Manque de chance pour son amie, l’escort-girl n’était pas dupe ; elle avait appris à écouter les non-dits, depuis toutes ces années. Elle avait appris à lire entre les lignes, à voir ce que les uns et les autres cherchaient à dissimuler. Naomi était plus maligne que sa profession ne le laissait supposer, et il n’était pas rare qu’elle surprenne ses clients, bien souvent stupéfaits de découvrir que sa boîte crânienne abritait un cerveau dont, en plus, elle savait se servir. Naomi gloussa lorsque la blonde évoqua la mauvaise humeur du cuisinier, et secoua la tête. « Tu sais quoi ? Entre toi et moi, j’ai l’impression que cet homme est né ronchon. » Avoua-t-elle en jetant un coup d’oeil furtif en direction des cuisines. La porte était fermée, et il n’y avait aucune trace de Byron à l’horizon. La brune s’octroyait donc le droit de gentiment se moquer de cet homme, si cela pouvait redonner le sourire à son amie. L’escort-girl sourit lorsque Stacey lui fit savoir qu’elle irait à la rencontrer du cuisinier plus tard, lorsque leurs chemins se sépareraient. Naomi arqua un sourcil, et fit une moue dubitative. « Tu es sûre qu’il n’y a que les moelleux de ce cher Byron qui t’intéressent ? » Un sourire vint étirer ses lèvres, et elle se pencha légèrement pour s’assurer que leur conversation ne serait pas entendue par une tierce personne. « À ta décharge, il n’est pas mal du tout. » Concéda l’Australienne, qui se mordit la lèvre pour ne pas glousser. « Détends-toi, ça restera entre nous. » Ajouta finalement la brune, avant d’éclater de rire. Qui aime bien, châtie bien. Et cette fois-ci, Naomi était allée loin — mais ça avait au moins eu le mérite, pendant quelques maigres secondes, de sortir les sombres pensées de la tête de Stacey. Et ça, mine de rien, c’était une petite victoire. Mais la culpabilité, cette traitresse, revint au galop.  Et la petite soeur de la secrétaire entra de nouveau dans l’équation. « Oh, Stace. » Murmura Naomi, alors que sa main gauche manucurée venait se poser sur les phalanges de son amie. Elle serra légèrement ses doigts, et lui offrit un sourire compatissant. Elle n’aimait pas voir la blonde dans cet état, et s’apprêtait à lui suggérer de prendre du recul quant à la situation — même si, au fond d’elle, elle savait pertinemment que c’était plus facile à dire qu’à faire. « Ne sois pas trop dure avec toi-même. » L’Australienne savait pertinemment que la secrétaire bossait comme une acharnée, que ce soit à l’hôpital ou au Club. Elle ne passait pas ses soirées à s’amuser, ou à batifoler ; non, elle s’échinait au travail. « Tant mieux. Tu sais déjà à quoi va ressembler ton emploi du temps des prochaines semaines ? » Demanda l’escort-girl. Elle se promit mentalement de passer au Club de temps à autre, pour s’enquérir de la santé et de l’état d’esprit de Stacey. Elle voulait s’assurer que la blonde allait reprendre du poil de la bête — quitte à s’enfiler des moelleux au chocolat à outrance. « Tu devrais peut-être prendre le temps de bien lui expliquer les choses. Je suis sûre qu’elle comprendrait mieux pourquoi tu ne peux pas toujours être présente. » Souffla la brune, compatissant à la peine de son interlocutrice. Mais elle n’était pas dans sa situation, et elle ne savait pas ce que c’était d’avoir un frère ou une soeur qui réclamait votre présence. Elle ne savait pas ce que c’était que d’avoir quelqu’un qui attendait votre retour en s’impatientant, en étant inquiet. « Personne n’est parfait, et personne n’est infaillible. » Murmura Naomi en secouant la tête. « Je me doute que tu n’as pas deux jobs par plaisir, mais… » Commença l’escort-girl, avant de poursuivre, un brin hésitante : « Est-ce que tu ne pourrais pas essayer de lever un peu le pied sur l’un des deux, afin de passer du temps avec ta soeur ? » Stacey avait probablement déjà dû y penser, mais le fait qu’une personne extérieure à la situation le lui suggère ne pouvait pas lui faire de mal. Ça pouvait l’aider à se remettre les idées en place — au moins momentanément. « Ou à défaut de lever le pied, essayer de prendre quelques jours de congés. Ce n’est qu’une solution temporaire, mais c’est mieux que rien. »

@Stacey Gallagher
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Message(#)(Naocey #1) Someone to rely on EmptyJeu 23 Déc 2021 - 21:11

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@Naomi Carlson  & Stacey #1
Décembre 2019. « Ta réponse manque de conviction ». Stacey hausse alors les épaules, grimaçante alors qu’elle ne cherche pas à contredire Naomi. Parce que c’est ce qu’elle fait de mieux prétendre, n’avouant pas quand quelque chose ne va pas par habitude. Mais cette fois, elle laisse apparaitre une certaine faille, se le permettant uniquement lorsqu’elle est avec des personnes de confiance, ici au Club. Ils ne sont pas nombreux ceux avec qui elle se laisse aller à quelques confessions, notamment sur ses états d’âme. Mais Naomi en fait partie, une certaine confiance s’étant instaurée entre les deux jeunes femmes et c’est peut-être pour cette raison qu’elle ne réagit pas.  

« Tu sais quoi ? Entre toi et moi, j’ai l’impression que cet homme est né ronchon ». Et elle sait lui redonner le sourire en parlant de Byron de la sorte, alors que Stacey ne peut qu’acquiescer d’un signe de tête suivant le regard furtif de l’escort en direction des cuisines.  « Tu es sûre qu’il n’y a que les moelleux de ce cher Byron qui t’intéressent ? ». Stacey relève alors le regard sur Naomi, l’air ahuri par cette question à laquelle elle ne s’attendait définitivement pas. « A ta décharge, il n’est pas mal du tout ». « Yuck, non, Byron est juste un ami, Naomi ! ». Elle ne l’a jamais vu autrement que comme un proche ami avec qui elle aime se retrouver après son service et le sien pour se laisser aller à quelques confidences ou décompresser en ayant des conversations légères. « Détends-toi, ça restera entre nous ». « Mais il y a rien à garder entre nous puisqu’il ne m’attire absolument pas le Oberkampf ». Ses épaules s’affaissent alors qu’un sourire s’affiche sur ses lèvres, ne prenant pas mal les mots de Naomi, vers qui elle repousse l’assiette de frites, l’incitant à manger plutôt qu’à faire de tels sous-entendus « Je pourrais en dire tout autant de toi avec le chef cuisto ». Stacey lui adresse un clin d’œil complice, la taquinant à son tour, juste par vengeance.

« Oh, Stace (…) Ne sois pas trop dure avec toi-même ». Il était difficile qu’elle ne le soit pas. Rien que son rythme de vie quotidien le prouvait, elle qui cumulait deux jobs pour pouvoir garder la tête hors de l’eau. Stacey ne s’offrait pas non plus beaucoup de répit, ni le droit d’être vulnérable. En guise de réponses, elle se contente une nouvelle fois d’hausser les épaules alors qu’elle apprécie ce geste de soutien que Naomi a à son égard « Tant mieux. Tu sais déjà à quoi va ressembler ton emploi du temps des prochaines semaines ? » « Similaire voire plus chargée, je me suis proposée pour venir un peu plus tôt à l’hôpital la semaine prochaine… Et tu connais John, tu sais qu’il ne va pas me ménager et me demandera certainement de rester un peu plus tard que prévu ici… ». Et donc elle va avoir que quelques heures de sommeil avant de retourner à l’hôpital. Et disons que la compréhension de John est inexistante, habitué en plus à ce que Stacey ne renonce jamais à venir plus tôt ou finir plus tard. Difficile donc de lui dire qu’elle prend une soirée de repos, souvent obligée d’user de sa relation étroite avec les deux frères pour le faire céder. « Tu devrais peut-être prendre le temps de bien lui expliquer les choses. Je suis sûre qu’elle comprendrait mieux pourquoi tu ne peux pas toujours être présente ». Alors que son regard a trouvé celui de Naomi, un soupir s’échappe d’entre ses lèvres « Elle le sait. Mais c’est dur pour elle d’être constamment seule et je ne peux pas lui reprocher. Surtout que je ne peux pas non plus être totalement transparente avec elle », l’illégalité de ces lieux, de ce job qu’elle détient même si elle n’est qu’une simple serveuse ici. « Personne n’est parfait, et personne n’est infaillible (…) Je me doute que tu n’as pas deux jobs par plaisir, mais… Est-ce que tu ne pourrais pas essayer de lever un peu le pied sur l’un des deux, afin de passer du temps avec ta sœur ? ». Il lui arrive parfois de le faire, parce qu’il y a évidemment cette culpabilité de la laisser seule alors qu’elle est à peine âgée de seize ans et qu’elles ne peuvent compter que sur l’un et l’autre. « Ou à défaut de lever le pied, essayer de prendre quelques jours de congés. Ce n’est qu’une solution temporaire, mais c’est mieux que rien ». Stacey acquiesce mollement alors que son regard vacille entre cette assiette de frites dont plus aucune fumée n’émane désormais et le regard de son amie « Je m’en accorde quelques-uns, mais jamais trop longtemps… Autrement, ça devient compliqué… » elle se stoppe peut-être un peu honteuse par la suite des mots qu’elle s’apprête à sortir « financièrement parlant ». Ce n’est pas pour rien qu’elle fait tout ça et Naomi le sait très bien, la précision sûrement non nécessaire, elle l’aurait très certainement comprise par elle-même. « Je compense du mieux que je peux sur le peu de temps libre que j’ai pour qu’on fasse des activités à deux » comme aller à South Bank à la plage artificielle, se faire une virée shopping quand les finances le permettent, ou même si elles ne font qu’essayer pour donner des idées de création à Mila pour ses futurs tenues, passionnée de mode qu’elle est, future styliste dans l’âme. Ses pensées divaguent quelques instants avant qu’elle ne reporte son attention sur Naomi, un sourire ayant regagné quelque peu ses lèvres « J’ai toujours l’alternative d’envoyer mon frère quand je ne peux vraiment pas me libérer… même si l’idée ne le réjouit pas toujours puisque Mila fait littéralement ce qu’elle veut de lui ». Et bien qu’il soit ronchon, il ne lui refuse jamais rien, même s’il prétend le contraire.

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Message(#)(Naocey #1) Someone to rely on EmptyLun 27 Déc 2021 - 18:05

« Juste un ami, juste un ami… » Répéta-t-elle en haussant les épaules, reprenant les mots employés par son amie. « Ça commence toujours comme ça, et puis on sait comment ça finit… » Ricana Naomi, son regard complice croisant celui de Stacey. Cette dernière savait pertinemment que la brune la charriait, la taquinait. Elle savait qu’il n’y avait strictement rien entre la serveuse et le second du chef du Club. « T’es difficile ! Il est plutôt mignon… » Fit-elle remarquer, alors que ses lippes s’étiraient en un sourire malicieux. L’escort-girl piocha dans l’assiette de frites de son interlocutrice, en trempa une dans un petit pot de sauce sagement déposé dans l’assiette, et la grignota finalement. Elle s’apprêtait à en reprendre une, lorsqu’une réflexion lui fit relever la tête vers la blonde. « Le chef ? » Interrogea Naomi en arquant un sourcil, surprise par le retour de la blonde. Se pouvait-il que… ? Non, non, certainement pas : ils avaient toujours été vigilants, discrets, prudents, secrets. Leur relation avait été fantomatique, et elle devait impérativement le rester : d’abord parce qu’il était le propre frère du gérant, Mitchell. Mais aussi et surtout parce que les relations internes au Club étaient complètement interdites. Alors, comment réagirait le boss s’il venait à apprendre que deux de ses plus fidèles lieutenants s’étaient vautrés dans des draps de soie pour s’y aimer passionnément ? « Tu t’égares, ma pauvre Stacey. » Sauve qui peut, songea l’escort-girl en secouant la tête. Elle nierait, en bloc. « Par contre, il n’est pas impossible qu’il se soit déjà perdu dans mes décolletés plongeants. » Admit-elle en souriant. Et tant pis si, pour les sauver, elle devait sous-entendre qu’Alec avait un goût prononcé pour les poitrines généreuses. Il valait mieux ça que d’être découverts, de toute façon.


Alors que Stacey faisait part de ses soucis et autres malheurs à voix haute, Naomi sentit son coeur se serrer. Elle avait de la peine pour la blonde, sincèrement. À vrai dire, elle ne trouvait pas juste qu’une âme pure et dévouée soit obligée de devoir se souiller pour subvenir à ses besoins. La vie était si souvent cruelle avec ceux qui ne le méritaient pas… L’escort-girl secoua la tête, et déclara : « Tu devrais essayer de te ménager. Je t’assure, il y a un jour qui ne ressemblera pas à un autre, et ce jour-là, tu tomberas de fatigue. » Stacey en avait peut-être sous le pied, mais elle brûlait la vie par les deux bouts depuis un petit moment maintenant. Si son corps et sa tête suivaient, la brune redoutait de voir arriver le jour où l’un des deux serait défaillant. Qu’en serait-il de Stacey ? Comment allait-elle pouvoir affronter ça ? Et lui donnerait-on une chance de se refaire une santé, pour mieux revenir ? Après tout, elle n’était que serveuse pour le compte du Club. Et si ses sourires enjôleurs pouvaient générer du chiffre d’affaires supplémentaire, elle ne rapportait pas autant qu’un dealer ou une prostituée. Naomi pinça les lèvres lorsqu’elle entendit la blonde lui confier que sa semaine prochaine serait aussi chargée au sein de l’organisation criminelle. « John exagère. » Murmura Naomi, après avoir jeté un coup d’oeil aux alentours. En principe, il n’est pas question de débiner les membres du Club auprès d’autres membres du Club — mais pour réconforter son amie et lui apporter un brin de soutien, Naomi était prête à le faire. Sans se faire taper sur les doigts, de préférence. Mais elle savait que leurs échanges resteraient entre elles, secrets. « C’est vrai que ta situation n’est pas facile. » Concéda l’Australienne. « Du coup, qu’est-ce que tu lui racontes pour couvrir ta présence ici ? » Demanda l’escort-girl. « Est-ce que tu lui as fait croire que tu avais un petit-ami aussi beau que merveilleux ? » Elle lui offrit un sourire sincère et tendre, loin d’être moqueur. Si elle pouvait faire rêver sa petite soeur, c’était au moins ça de gagné. Une fois passée la parenthèse de rêverie, Naomi revint à son premier objectif — à savoir faire prendre conscience à Stacey qu’elle devait se ménager, au moins un minimum. « Je comprends. » Acquiesça la brune. Qui mieux qu’elle, d’ailleurs, pour comprendre les craintes, inquiétudes et autres besoins financiers ? Naomi n’avait-elle pas basculé dans ce milieu par appât du gain ? N’avait-elle pas franchi les étapes les unes après les autres, allant toujours de plus en plus loin, parce que ça lui rapportait toujours de plus en plus gros ? Elle secoua la tête, refusant de dresser un parallèle de leurs deux vies. Stacey n’en était pas à ce stade, et elle ne le lui souhaitait pas. Alors, bien avisée, Naomi murmura : « Ne te laisse jamais avoir par de l’argent facile. » Contrairement à elle. Parce que ça ne rapportait qu’une satisfaction très éphémère, parce que ça obligeait à vendre son âme au diable, et parce qu’à la fin de la journée, on était terriblement seul. « Je suis sûre qu’elle aime chacun des moments qu’elle passe en ta compagnie. » Répondit l’escort-girl, alors qu’un léger rire s’échappait de ses lèvres lorsque la serveuse lui confiait que son frère était mené par le bout du nez par sa soeur cadette. « Ça ne m’étonne pas. » Confia-t-elle, amusée. « Il suffit de savoir les déchiffrer… Et on en fait ce qu’on en veut. » Plaisanta Naomi en claquant des doigts, comme pour matérialiser la facilité des femmes de tenir les hommes entre leurs mains expertes. Elles étaient plus malignes qu’eux, bien souvent. Alors forcément, ils tombaient dans le panneau.

@Stacey Gallagher
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Message(#)(Naocey #1) Someone to rely on EmptyDim 9 Jan 2022 - 15:24

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@Naomi Carlson  & Stacey #1
Décembre 2019. « Juste un ami, juste un ami… Ça commence toujours comme ça, et puis on sait comment ça finit … » « Rooo arrête Nao’ ! » lui demande-t-elle alors que ses joues adoptent une teinte légèrement pourprée et qu’on sent la gêne dans sa voix. Non pas parce qu’elle en pince pour Byron et qu’elle rêve secrètement d' une idylle avec lui, mais parce que le sous-entendu suffit à la mettre mal à l’aise, bien qu’elle sache pertinemment qu’elle ne ressent rien pour le cuisinier. « T’es difficile ! il est plutôt mignon… ». Stacey ne dira pas le contraire mais il n’est pour elle qu’un ami et elle ne le voit pas autrement qu’ainsi. « Même s’il est mignon, je ne vais pas fricoter avec lui juste pour cette raison. Je n’ai pas le temps pour une histoire, anyway » fait-t-elle alors d’un revers de main, venant à la place piocher à son tour une frite dans l’assiette. « Et arrête de vouloir me caser, autrement, je te prive de mes frites ». La conversation est légère et presque enfantine, ce qui fait du bien à Stacey qui a bien besoin d’une conversation du genre après une journée déjà éreintante et qui est loin d’être fini. « Le chef ? ». Elle la taquine à son tour, à propos d’une supposée relation entre Naomi et Alec. C’est qu’un échange de bon procédé mais il semblerait que l’affirmation prenne un peu au dépourvu l’escort « Oui, Alec », ajoute-t-elle au cas où elle aurait besoin d’un peu plus de précision, même si elle sait qu’elle a très bien compris « Tu t’égares, ma pauvre Stacey ». « Pourquoi ? Il est mignon lui aussi… ». Elle a ce sourire malicieux au bout des lèvres alors qu’elle continue à grignoter « Par contre, il n’est pas impossible qu’il se soit déjà perdu dans mes décolletés plongeants ». Stacey ne peut s’empêcher ni de rire à son affirmation ni d’acquiescer « Certainement, oui ».

« Tu devrais essayer de te ménager. Je t’assure, il y a un jour qui ne ressemblera pas à un autre, et ce jour-là, tu tomberas de fatigue ». Et c’est d’ailleurs étonnant que ce jour ne soit toujours pas arrivé, tant Stacey ne prend pas le temps de se ménager. Quand elle le prend, c’est bien souvent à la maison qu’elle s’active, à la place, là encore, la seule adulte responsable à pouvoir gérer, bien que Mila concède à faire quelques efforts au niveau du ménage et du rangement « On va prier pour que ce jour n’arrive pas », parce qu’elle ne voit pas comment elle pourrait faire moins. Voyant le regard que Naomi lui porte, la jeune femme ajoute « Mais promis, je vais essayer de me ménager ». Au moins s’accorder une journée de repos à l’hôpital en cumulant avec une soirée de repos ici, au Club. Mais avec John, la négociation n’était pas toujours évidente « John exagère ». Stacey reste neutre face à la remarque de Naomi, même si elle a ce léger haussement d’épaules, qui ne contredit pas ses dires. Et puis, Stacey est cette jeune femme qui n’a pas le caractère nécessaire pour ne pas se laisser faire, surtout ici au Club. Tenir tête à John est une chose qu’elle n’a réellement jamais essayé de faire. Les seuls à être intervenu quand il a pu abuser un tant soit peu de la gentillesse de la serveuse sont Alec ou Mitchell. « C’est vrai que ta situation n’est pas facile (…) Du coup, qu’est-ce que tu lui racontes pour couvrir ta présence ici ? (…) Est-ce que tu lui as fait croire que tu avais un petit-ami aussi beau que merveilleux ? ». La remarque fait rire Stacey à nouveau avant qu’elle ne retrouve un air sérieux « Elle sait que je cumule deux boulots. Je ne le lui cache pas. Juste, je lui fais croire que je travaille toujours pour le restaurant » ce qui n’était pas un mensonge en 2016, quand elle est arrivée dans l’établissement. « Et quand je termine tard dans la nuit, je justifie en disant qu’il y avait un peu plus de monde ou que j’ai trouvé des extras à faire dans le bar à côté du restaurant ». Bref, que de mensonges, ce qui la dérange, et Naomi peut le voir par l’expression qu’elle adopte sur son visage. « Je comprends ». Elle comprend que ce qui pousse Stacey à se tuer à la tâche n’est qu’une raison d’argent, celui qui lui permet de sortir la tête de l’eau avec sa petite sœur – et de payer les dettes que son père accumule en parallèle alors qu’elle se donne du mal à maintenir le bateau à flots. « Ne te laisse jamais avoir par de l’argent facile ». La remarque surprend Stacey, bien qu’elle ait déjà eu ce type de conversation avec Mitchell, qui cherche à la protéger de ce monde malsain qui ne lui correspond pas. Elle acquiesce alors « J’essaye » et elle y parvient malgré tout assez bien quand elle pourrait faire tout autre chose pour le compte du Club.

« Je suis sûre qu’elle aime chacun des moments qu’elle passe en ta compagnie ». Naomi cherche à la rassurer, et Stacey est vraiment reconnaissante des mots que la belle brune peut avoir à son encontre. Des mots qui lui font du bien, et surtout qui lui font prendre encore plus conscience, qu’en dehors des activités illégales, le Club est avant tout une famille, où chacun prend soin des uns et des autres. « Ça ne m’étonne pas (…) Il suffit de savoir les déchiffrer… Et on en fait ce qu’on en veut ». « Tu sais de quoi tu parles. Peut-être devrais-tu m’aider d’ailleurs ? Ma sœur semble en tout cas plus experte que moi… Ce qui est assez inquiétant à son âge ». Heureusement, ce n’est qu’auprès de Lawrence que Mila semble savoir s’y prendre. « Merci Naomi » lâche-t-elle après un bref moment de silence. « Cette discussion m’a fait du bien ». Son sourire est sincère et reconnaissant, venant serrer brièvement la main de la jeune femme pour appuyer ses paroles. « Bon, et toi dans tout ça. Tout va bien de ton côté ? » Après tout, depuis tout à l’heure elles n’ont de cesse de parler d’elle et ce n’est pas le genre de Stacey d’accaparer toute l’attention.
electric bird.

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Message(#)(Naocey #1) Someone to rely on EmptySam 22 Jan 2022 - 21:08

« Bon, d’accord, oublions Byron. » Concéda l’Australienne en haussant les épaules. Les arguments de son amie étaient parfaitement recevables, et elle ne cherchait aucunement à la mettre dans l’embarras. Cependant, elle ne put s’empêcher de tiquer lorsque Stacey estima qu’elle manquait de temps pour se laisser porter par une relation. Bien sûr, si on voulait qu’elle fonctionne, il fallait y mettre du sien et donner de son temps. Mais était-ce une raison suffisante pour refuser d’avoir un peu d’espoir ? Était-ce une raison suffisante pour fermer la porte à toutes les jolies choses qui pouvaient éventuellement se présenter sur son palier ? Malgré son métier peu reluisant — être escort-girl et construire une relation de couple stable n’était pas facile, pour en pas dire impossible — Naomi continuait d’y croire. À tort, jusqu’à maintenant, puisque ses relations s’étaient toutes soldées par des échecs cuisants. « Tu devrais essayer de le prendre. Ça te ferait du bien, non ? » Encore fallait-il trouver la perle rare ; mais nul doute que Stacey, avec son joli minois, n’aurait qu’à claquer des doigts pour que les candidats se bousculent au portillon. « Un homme qui serait gentil, mignon, et qui s’occuperait bien de toi. » Imagina l’escort-girl, avec un sourire délicat. Si son amie n’arrivait pas à se projeter… Alors l’Australienne le ferait pour elle. « Tu n’oserais quand même pas ?! » S’offusqua la brune alors que, en préventive, elle piochait à nouveau dans l’assiette de frites de son amie. Elle manqua de s’étouffer lorsque son amie mentionna Alec, et fit clairement allusion à la relation qu’elle pourrait éventuellement entretenir avec lui. Stacey, sans le savoir, avait tapé dans le mille ; mais il n’était pas question que Naomi fasse le moindre aveu à ce sujet. Trop sensible, trop risqué, trop personnel. « Et pourquoi pas Mitchell, tant que tu y es ? » Suggéra Naomi en levant les yeux au ciel. Elle mentait, effrontément. Elle mentait, parce qu’elle avait besoin de sauver sa peau, parce qu’elle avait besoin de sauver celle d’Alec. Leur relation devait à tout prix rester secrète, pour le bien des deux. « Un point pour toi, il est mignon. » Concéda-t-elle en inclinant la tête. « Mais un peu lisse à mon goût. » Avoua-t-elle en haussant les épaules. Ça aussi, c’était un mensonge : c’était justement le côté placide et gentil d’Alec qui l’avait séduite. Il était discret, poli, bienveillant — en somme, à l’opposé des clients qu’elle fréquentait habituellement. « Tu me connais, j’ai un goût particulier pour les mauvais garçons. » Elle pensa à Alec, et à Asher, deux hommes qui avaient beaucoup compté pour elle : ils n’étaient, en rien, de mauvais bougres. Bien au contraire. « Ce qui causera ma perte, autant être honnête. » Déclara-t-elle avec un sourire désabusé. Et voilà qui venait conclure ce sujet aussi dangereux qu’épineux. En fin de compte, l’escort-girl ne s’en tirait pas si mal ; ça aurait pu être bien pire.


Naomi n’avait pas beaucoup d’amis, et encore moins d’amie. À vrai dire, Stacey était, à ce jour, la seule fille qui n’avait pas immédiatement considéré l’escort-girl comme étant une rivale de taille — et ça lui avait fait du bien. Leur relation était saine, basée sur la confiance et la bienveillance. Alors, que la blonde avouait être épuisée et ne vivre que pour son travail et pour sa petite-soeur, la brune ne put s’empêcher de lui faire remarquer qu’elle ferait bien de lever le pied, de temps à autres. Ne serait-ce que pour prendre soin d’elle. « Si je peux faire quelque chose pour t’aider… » Commença Naomi, avant de faire une moue dépitée. Elle savait ce dont Stacey avait besoin : du fric. Et malheureusement, à ce sujet-là, l’Australienne ne pouvait pas faire grand-chose ; elle-même était dans le besoin. Elle soupira, et demanda à son interlocutrice comment elle parvenait à justifier les heures qu’elle passait au travail. « C’est peut-être mieux comme ça, non ? Ce qu’elle ignore ne peut pas lui faire de mal. » Mentir pour la bonne cause ou, plus précisément dans le cas de Stacey, mentir par omission : Naomi ne la blâmait pas. Parfois, pour préserver ses proches, il valait mieux rester évasif ou enjoliver la réalité. C’était d’ailleurs ce qu’elle avait fait avec Asher, qui n’avait jamais eu le moindre détail concernant ses activités rémunérées. Elle parlait de ses clients, mais n’évoquait jamais l’envers du décor. Bien sûr, elle savait que son ancien petit-ami avait su lire entre les lignes ; mais il avait eu la décence (ou la pudeur, elle ne savait pas très bien), de ne jamais mettre ce sujet sur le tapis. « Le jour où tu auras le moindre doute, repense à cette conversation. Et dis-toi bien que je suis bien placée pour te prodiguer ce conseil bien avisé. » Parce qu’une fois qu’on avait mis le doigt dans l’engrenage, on en voulait plus. Toujours, toujours plus.


« Je t’en prie. » Murmura-t-elle en posant sa main sur celle de son amie. « Tu peux venir me trouver quand tu en ressens le besoin, tu sais ? » C’était pour elle une évidence, mais ça allait quand même mieux en le disant. Elle partagea avec la blonde un regard complice, et esquissa un léger sourire lorsqu’elle lui demanda de ses nouvelles. Que dire ? Les semaines se suivaient et se ressemblaient et objectivement, elle n’avait pas grand-chose de passionnant à lui raconter. « Ça va. J’ai pas mal de travail en ce moment. » Déclara-t-elle, portant une énième frite à ses lèvres. Qu’elle avait, naturellement, trempé au préalable dans une sauce délicieuse. « Et si je continue de m’empiffrer de la sorte, je risque de me retrouver au chômage. » Grommela-t-elle, jetant un coup d’oeil à l’assiette de frites, à moitié vide.
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Message(#)(Naocey #1) Someone to rely on EmptyDim 30 Jan 2022 - 17:23

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@Naomi Carlson  & Stacey #1
Décembre 2019. « Bon, d’accord, oublions Byron ». C’est un grand acquiescement qu’elle lui offre, lui jetant un regard qui montre qu’elle apprécie qu’elle n’insiste pas davantage sur la nature de la relation qui lie le cuisinier à Stacey. Mais si elle abandonne le sujet Byron, elle n’abandonne pas pour autant le sujet des amourettes, au grand dam de Stacey « Tu devrais essayer de le prendre. Ça te ferait du bien, non ? ». « Qu’est-ce que tu insinues par-là ? » rétorque-t-elle immédiatement, son sourcil s’arquant aussitôt « Un homme qui serait gentil, mignon, et qui s’occuperait bien de toi ». A ça, Stacey pouffe légèrement de rire. Elle a l’impression que ce profil d’homme n’existe pas vraiment, elle qui n’a jusque-là, pas eu de chance à ce niveau là… Elle repense évidemment à son histoire avec Hunter tout comme celle avec Freddy, les deux histoires ayant pris une fin qui n’a pas manqué de la faire souffrir bien trop pour qu’elle veuille retenter l’expérience de sitôt. Et puis, le fait d’appartenir au Club et les secrets que cela implique, n’aideront à rien à avoir une relation qui se voudrait stable. Et là encore, elle le sait très bien « Si tu en trouves un comme ça, appelle-moi ». Elle sent qu’elle va regretter d’avoir dit ça, craignant que Naomi soit capable de relever le défi, pour elle. « Tu n’oserais quand même pas ?! ». La priver de frites parce qu’elle insiste encore et encore sur le sujet de ses relations amoureuses et sur le fait qu’elle cherche à la caser à tout prix ? Si, elle peut. Elle hoche plusieurs fois d’affilé la tête pour lui prouver qu’elle ne plaisante pas, mais elle ne s’empare pas pour autant de l’assiette qui reste bien au milieu de la table. « Et pourquoi pas Mitchell, tant que tu y es ? ». « Si tu préfères » réplique-t-elle du tac au tac, sourire amusé au bout des lèvres. « Un point pour toi, il est mignon (…) Mais un peu lisse à mon goût ». Stacey hausse les épaules, bien qu’elle soit d’accord avec Naomi. Alec est un homme entier et bien des fois elle a tenté de comprendre pourquoi il continuait à appartenir à ce monde, quand pourtant il n'était définitivement pas fait pour celui-ci. Elle a essayé d’aborder le sujet plus d’une fois avec lui mais il se renfermait aussitôt, trouvant toujours le moyen de fuir la discussion « Tu me connais, j’ai un goût particulier pour les mauvais garçons (…) ce qui causera ma perte, autant être honnête ». Stacey a un sourire quelque peu moqueur au bout des lèvres et ne peut s’empêcher d’ajouter « Raison de plus pour choisir Alec… ». Elle s’empare aussitôt d’une frite qu’elle met dans sa bouche, comme si elle cherchait à se taire elle-même en adoptant un air des plus innocents qu’il soit.

« Si je peux faire quelque chose pour t’aider… ». Stacey apprécie toujours autant cette solidarité qu’il peut y avoir entre les membres du Club. Tous ne sont pas comme ça, certains sont plus individualistes que d’autres, d’autres tentent de tirer leur épingle du jeu et aiment parfois créer des histoires, mais Stacey a majoritairement de bonnes relations avec un bon nombre d’entre eux. Sa place derrière le comptoir doit beaucoup aider, le fait aussi qu’elle soit en quelque sorte sous la protection des deux frères empêchent sûrement certains de s’en prendre à elle. « C’est gentil Nao ». Elle ne lui demandera aucune aide pécuniaire, puisque c’est là que le bât blesse et finalement, la seule chose dont elle a besoin, c’est de se sentir entourée quand bien des jours le quotidien n’est pas évident. Et ça, Naomi le fait à la perfection. « C’est peut-être mieux comme ça, non ? Ce qu’elle ignore ne peut pas lui faire de mal ». Stacey acquiesce, est d’accord sur ce point quand il est hors de question que Mila soit au courant de son implication dans une organisation criminelle. Et puis, elle est bien trop jeune pour qu’elle la mêle à tout ça. « C’est mieux oui… ». Mais peut-t-elle en dire autant concernant son frère aîné ? C’est peut-être pour cette raison que son air s’attriste mais elle ne souhaite pas pour autant aborder la question, son moral déjà entachée du fait du message de sa sœur, qui a amené ce sujet de conversation.  « Le jour où tu auras le moindre doute, repense à cette conversation. Et dis-toi bien que je suis bien placée pour te prodiguer ce conseil bien avisé ». Elle espère ne jamais en arriver à ce point, à tomber dans l’engrenage, celui qui va la pousser à faire les mauvais choix, tout ça pour obtenir plus d’argent. Pour l’instant, Stacey est préservée, là encore, parce que Mitch & Alec font en sorte qu’elle le soit… Mais personne ne sait ce que l’avenir nous réserve…

Naturellement, Stacey remercie Naomi pour la discussion qu’elles viennent d’avoir, surtout pour l’écoute qu’elle lui a accordée. « Je t’en prie (…) Tu peux venir me trouver quand tu en ressens le besoin, tu sais ? ». La jeune femme dont le regard est planté dans celui de son amie, parce que c’est ainsi qu’elle la considère, acquiesce. « Je le sais » conclue-t-elle dans un murmure. Elle relâche la main de la jeune femme et lui demande un peu de ses nouvelles en retour « Ca va. J’ai pas mal de travail en ce moment ». Les choses semblent bien se dérouler pour elle, même si Stacey doit avouer avoir du mal à se réjouir de savoir son ami dans ce rôle et à être continuellement confronté aux goujats qui sont nombreux à faire appel à ses services. « Et si je continue de m’empiffrer de la sorte, je risque de me retrouver au chômage ». La remarque ne manque pas de faire rire Stacey « Et ce sera de ma faute et tu vas m’en vouloir… Désolé » s’excuse-t-elle alors que son sourire est toujours présent. « STACEY ! ». La blonde sursaute alors qu’elle entend la voix de John résonner dans le bar encore vide. Elle se retourne alors « On va ouvrir ! ». « J’arrive ». Son regard vient à croiser celui de Naomi, levant les yeux au ciel « Bon, je vais devoir t’abandonner… Avec mon assiette de frites. Pas de gâchis ». Elle lui lance un clin d’œil alors qu’elle se lève, lui adresse un dernier sourire avant de se diriger derrière le comptoir et de prendre son service.

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