Tu la repères de loin la brune qui ramasse le portefeuille du mec trop bourré pour se rendre compte qu'il vient de se faire dépouiller. Elle se sert, ramasse l'argent qu'il y a dedans et balance le reste au sol. Y'a un sourire en coin qui se dessine sur tes lèvres. Ça ne prend pas grand chose pour piquer ta curiosité. Elle a aisément réussi. Tu prends tes aises bien confortablement, dos contre le comptoir du bar en la regardant faire. T'es déjà prêt à te lever de ton tabouret pour partir à sa suite si elle se contente de faire les poches de tout le monde et de se tirer ailleurs. Tu pourrais même lui choper son magot. Voler une voleuse, c'est pas vraiment voler. C'est une acte de bonté qui mériterait des remerciements. Une récompense même. Ce n'est toutefois pas vers la sortie qu'elle se dirige. Non, elle compte dépenser sa récolte dans la minute qui suit. C'est vers le bar qu'elle se dirige. Tu te retournes sur ton siège, impatient. Tu avales le reste de ta bière cul sec, en suivant sa silhouette du coin de l'oeil. Faudrait surtout pas que t'es déjà un verre quand elle va se pointer dans trois, deux...

« Tu m'paies un verre ? » que tu glisses à son oreille lorsqu'elle arrive à ta hauteur - le bruit, la musique, tout ça, faut se rapprocher pour arriver à se faire comprendre. Encore heureux qu'elle se soit faufilée juste à côté de toi. T'aurais pas trop hésité à pousser l'obstacle qui se serait retrouvé entre vous deux en dehors de ton chemin et ça se serait sûrement mal terminé. Elle est sûrement à deux doigts de t'insulter la brune - une intuition comme ça. Tu le vois dans son regard. Elle n'a pas l'air du genre à payer quoique ce soit à qui que ce soit. Ça tombe bien (ou pas), toi non plus c'est pas ton genre. Déjà les points communs, si c'est pas adorable. « Enfin, ce mec là m'paies un verre plutôt ? » que tu rectifies en pointant du doigt le gars qui semblait soudainement chercher un truc. On se demande vraiment ce que c'est hen. Too late, man. « À moins qu'tu préfères que cette fille là t'en paies un ? » Tu désignes la blonde à quelques mètres de vous d'un coup de tête. Celle qui est trop occupée à flirter pour garder un œil attentif sur son sac à main délaissé à côté de sa chaise. En deux minutes, t'as le temps d'aller te servir ni vu ni connu. « Alors ? » Elle choisit quoi ? Ton regard retrouve soudainement le sien. La proximité te permet de détailler les traits de son visage alors qu'un sourire amusé reprend rapidement sa place sur tes lèvres. Ce n'est sûrement pas son visage que tu devrais regarder, mais ses mains de voleuses que tu devrais surveiller. Mais bon, il paraît qu'on se fait tous avoir au moins une fois dans notre vie par une jolie fille au mains expertes.

@murphy rowe

Il y a des habitudes qui ne se perdent pas. Et même rentrée en Australie - surtout depuis qu'elle est rentrée en Australie - Murphy n'a pas la sensation qu'il est temps de changer ce morceau d'elle-même. A dire vrai, elle ne s'est jamais posée de questions au sujet de cet obsession qu'elle a pour les possessions des autres. Faire les poches, c'est un don facile, un truc qu'elle fait sans y réfléchir. Une petite mécanique développée en plus à force d'être poussée au vice par une pulsion qu'elle ne contrôle pas.

Murphy n'a pas remarqué ce regard qui glisse sur elle depuis quelques minutes déjà. Ses doigts courent dans les poches et attrapent au vol un portefeuille de plus, qu'elle vide en s'éloignant. Un type trop alcoolisé percute son épaule et s'excuse vaguement avant de lui envoyer une remarque lourdingue mais Murphy est déjà loin dans la foule, les doigts occupés à trier les papiers de voiture des billets colorés. Les victimes de la soirée sont toutes radines, rien n'est vraiment intéressant dans leurs poches. Si elles sont vides, c'est probablement une conséquence de leur état. Ou l'inverse, Murphy ne sait pas trop et elle s'en fiche pas mal. Sa rencontre avec Otto la pousse à chercher des plaisirs ailleurs. Elle n'est pas une grande habituée des bars. D'habitude, elle ne consomme pas dans ces endroits qui constituent juste un excellent vivier pour ses mains de voleuse. Ce soir, c'est différent. Murphy a besoin d'adrénaline et elle n'a plus de poudre. Rencontrer à nouveau Otto l'effraie. Plutôt que de se perdre à nouveau dans les ruelles sombres de la ville, la voilà à errer entre les chaises et les corps ivres et transpirants.

« Tu m'paies un verre ? » Les yeux de la jeune femme se braquent dans ceux de celui qui a l'audace de la tirer de ses pensées. Lorsqu'elle s'apprête à l'envoyer chier, il renchérit. « Enfin, ce mec là m'paies un verre plutôt ? » Qu'est-ce qu'il veut, celui-là ? Des yeux, Murphy suit le type qu'il désigne et qui a visiblement perdu son portefeuille. « À moins qu'tu préfères que cette fille là t'en paies un ? » « C'est bon, arrête, elle est nulle ta technique de drague. » Déjà, Murphy commande à boire. Ce type l'a vue. Personne ne la voit, d'habitude. Murphy est déjà partie avant que les gens ne se rendent compte que leurs poches sont plus légères, mais ce type l'a vue. Le bar est désormais blacklisté dans l'esprit de l'australienne qui songe déjà à un autre lieu pour faire opérer la magie qu'elle convoque du bout des doigts.

« Alors ? » Et ça l'amuse, en plus de ça. Après l'avoir un instant dévisagé, Murphy fronce les sourcils. « Tu peux aller te faire foutre, je sais pas de quoi tu parles. » Son verre de gin arrive presto et voilà que Murphy le sirote d'une moue boudeuse. Elle n'est pas inquiétée que ce type la balance parce qu'elle sait y faire, avec les flics. Elle est simplement agacée qu'on l'ait vue. Cet endroit était lucratif. L'emmerdeur du soir n'a pas une tête à être de la police, mais il a une sacrée allure de fouineur. « C'est ton truc d'emmerder les filles dans les bars ? Tu sais que y'a une loi de passée sur le harcèlement ? Ils me croiront moi les flics. Pas toi et ta gueule de voleur. » Il a une gueule de voleur, voilà. Et puis, dans ce bar, il n'osera peut-être pas refaire le portrait de Murphy. Dehors, en revanche...

« C'est bon, arrête, elle est nulle ta technique de drague. » Elle est agacée et ça t'fait sourire encore plus. Agacée de quoi ? Que tu lui parles ? Que tu l'ai vu ? Ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir une beauté qui s'amplifie avec son air bête. Tu peux au moins lui donner ça. « J'ai pas les moyens de te draguer. » Soyons réaliste. Elle comprendra bien ce qu'elle a envie de comprendre. Qu'est-ce que ça peut t'faire ? Son genre, c'est probablement les pigeons qu'elle peut menotter au lit et se tirer avec leurs fortunes. Foutu agace! Elle finit par se commander un verre sans même te demander ce que tu veux. Quelqu'un devrait vraiment lui apprendre la politesse à celle-là ! « Tu peux aller te faire foutre, je sais pas de quoi tu parles. » C'est une proposition ? Tu laisses de nouveau échapper un rire. Ah ouais, elle n'aime pas trop que tu reviennes sur l'épisode du vol. C'est beau nier, mais vient un temps où ça ne sert plus à rien; quand on s'fait prendre la main dans le sac vous voyez ? Qu'elle garde son énergie pour les flics quand quelqu'un la balancera - ça finit toujours comme ça un jour ou l'autre, t'en sais quelque chose. Ce ne sera pas toi, bien sûr, mais quelqu'un d'autre le fera. Une de ses nombreuses victimes sans aucun doute.

« C'est ton truc d'emmerder les filles dans les bars ? Tu sais que y'a une loi de passée sur le harcèlement ? Ils me croiront moi les flics. Pas toi et ta gueule de voleur. » Tu n'as absolument aucun doute là-dessus. Le simple fait d'être un homme te fait perdre d'avance. Manquerait plus que ça, que tu t'retrouves avec l'étiquette de prédateur sexuel dans le front. Encore heureux que ça ne te soit pas encore arrivé, à force de courir les connasses dans son genre, ça ne peut que t'apporter un peu plus d'ennuis. « Non, je savais pas. » que tu avances innocemment, posant tes avant-bras contre le comptoir du bar. Comme si ça allait te faire partir. T'attends encore qu'elle te crache au visage. Peut-être même que t'arriveras à goûter son gin si elle te le balance sur la gueule - ta gueule de voleur donc. « Tu peux pleurer sur commande ? » que tu lui demandes ensuite, feintant d'être intéressé par ses talents d'actrice. Quoique, ouais, t'es peut-être intéressé de la voir se donner en spectacle. Quelqu'un a un pop corn ? « Sinon, c'est pas très convaincant. » Et ce serait très décevant de sa part. Pas d'Oscar, ni rien du tout. Tu hausses les épaules nonchalant. T'en à rien à faire de ces menaces. Tu sais déjà qu'elle ne va pas appeler les flics. Elle les fuit sûrement comme la peste. Elle ne prendra pas la chance de se faire choper. De toute manière, ils ne doivent même plus croire un traître mot de sa bouche de menteuse. Qui aura le plus de crédibilité entre vous deux ? « J'dois pas t'emmerder tant qu'ça vu que t'es toujours là. » C'est sûrement les mots parfaits pour qu'elle se tire justement. Tant pis pour elle. Elle ne sait pas ce qu'elle manque. Ah et, puisqu'elle ne le fait pas, tu fais signe au barman de t'amener une autre bière. C'est important de rester hydraté, tout ça.

« J'ai pas les moyens de te draguer. » La réplique arrache presque un sourire à Murphy, qui se contente de hausser un sourcil. Non, il n'a clairement pas les moyens de la draguer. S'il avait au moins fait planer le doute... Certains cachent bien leur jeu et quelques très intéressants garçons savent parfaitement ce qu'ils font lorsqu'ils se défont de leur rolex pour venir traîner dans des endroits comme celui-là. C'est pour éviter que des filles comme Murphy ne s'intéressent à eux, assurément. Mais le jeune homme ne cache visiblement aucune rolex ni même la clef d'une jolie voiture. Il n'a rien que ses cheveux en bataille et ses yeux trop affutés.

Il est attentif en plus d'être idiot, si les menaces de l'australienne ne le font pas fuir. « Non, je savais pas. » « T'as une tête à pas savoir. » Il a une tête à ne rien savoir du tout, mais il faut dire que la lumière est mauvaise. L'air de défi qu'il a sur le visage lui va parfaitement bien. « Tu peux pleurer sur commande ? » Oui, elle sait pleurer sur commande. Elle sait prendre un fou rire sur commande, piquer une crise de colère convaincante et pleurer devant les policiers lorsqu'il le faut bien. Ce sont alors de véritables larmes qui jaillissent de ses yeux alors qu'elle se prend les cheveux entre les doigts, arborant un air des plus catastrophé devant la maréchaussée qui oublie alors de la coffrer pour un méfait ou un autre. Son professeur de théâtre le savait : elle faisait des malheurs quand il s'agissait de ces rôles dramatiques qu'on ne confie pas à n'importe qui. « Sinon, c'est pas très convaincant. » « C'est toi qui va pleurer dans dix secondes si t'arrêtes pas de m'emmerder. » Pour les menaces convaincantes, en revanche, on repassera. Du haut de son mètre soixante - et cinq centimètres, s'il vous plaît - il n'y a pas grand chose qu'elle puisse faire à part mordre et donner des coups de pieds bien placés.

La paille tourne dans son verre alors qu'elle couvre ce dernier d'une main parfaitement manucurée. Il ne manquerait plus que ce type y jette un cachet pour l'attirer ensuite dans un coin malfamé. « J'dois pas t'emmerder tant qu'ça vu que t'es toujours là. » Les yeux de Murphy se braquent dans ceux de son interlocuteur alors qu'elle mord dans sa paille en plastique. « J'attends le moment où tu vas me payer un verre, j'ai déjà presque fini le mien. » Arborant soudain un air enjôleur, Murphy pivote pour venir glisser sa main libre sur le col du jeune homme. L'étoffe ne fait pas long feu, entre ses griffes. Elle en tire les fils comme on ferait avec le corps d'un pantin, amenant doucement son visage plus près de celui du jeune homme. « Parce que tu vas m'en payer un, de verre, pas vrai ? » La paille retrouve la prison de sa bouche alors qu'elle bat des cils, une main encore agrippée au col de celui qui a eu l'audace de déranger sa quiétude. Qui sait, en jouant un peu la potiche, Murphy lui fera peut-être oublié ce qu'il a vu quelques minutes auparavant.

« T'as une tête à pas savoir. » Marrant. Tu laisses échapper un rire moqueur. Ouais, t'as sûrement pas une tête à savoir grand chose. Elle n'aurait pas dit la même chose si elle avait connu l'ancien toi - toujours aussi chiant, mais plus fortuné avec des airs (presque) intelligents. Elle t'aurait remarqué bien avant que toi tu ne l'as remarque. Ça aurait été presque excitant de te faire dépouiller par ses mains expertes. Vraiment, vraiment, dommage. « C'est toi qui va pleurer dans dix secondes si t'arrêtes pas de m'emmerder. » Tentative numéro deux ? trois ? de te faire fuir. Trop désolé, c'est encore un échec. Elle t'a traité d'harceleur. Il faut bien jouer le jeu jusqu'au bout. La traquée dans les rues sombres tout ça, t'as rien de prévu ce soir ça tombe bien - ouais, non, t'es bien trop lâche pour te donner autant de mal. « Tu vas quand même pas m'briser le coeur ? » Tu racontes n'importe quoi et tu ne t'en cache même pas. L'ironie est ton deuxième prénom. Elle a dû en  des milliers de cœurs la brune. Le tien ne fera pas partie du décompte - encore faudrait-il que t'en ait un.

« J'attends le moment où tu vas me payer un verre, j'ai déjà presque fini le mien. » Ah, tiens donc, elle veut prolonger votre discussion maintenant ? Tu ne bouges pas alors que tu sens sa main se glisser sur ton col. Ton sourire gagne quelques millimètres alors qu'elle s'y agrippe pour approcher son visage du tien. La proximité qu'elle vous inflige n'est pas trop désagréable. Tes mains te démangent, mais elles se resserrent plutôt autour de ta bière. « Parce que tu vas m'en payer un, de verre, pas vrai ? » Ton regard passe de ses yeux à ses lèvres qui viennent de nouveau se resserrer sur la paille de son verre qu'elle sirote jusqu'à la dernière goutte. Tu l'envie, cette paille. Toutefois, lorsque tu bouges enfin, ce n'est que pour retirer ses ongles qui menacent de bousiller le col de ton tee-shirt - comme si c'était vraiment un problème. Bien sûr qu'il marche son petit numéro de connasse charmeuse, c'est plus drôle de lui faire croire que non. «T'es du genre bipolaire ? » que tu lui demandes plutôt. Il y a une minute, elle menaçait de te faire pleurer et là, elle veut que tu lui payes un verre. Profiteuse. Voilà ce qu'elle est. Peut-être bipolaire aussi, tu juges pas les tarées, mais elle est profiteuse d'abord et avant tout. Elle a déjà oublié que t'étais fauché ? Elle n'a rien à profiter de toi qu'elle ne peut s'offrir elle-même. « J'y gagne quoi à t'offrir un verre, hm ? » Offrir et non payer. Tu lui paies rien du tout. De toute façon, c'est toi qui lui a demandé de t'en payer un en premier. C'est elle qui a les jolies billets verres qu'elle ne veut pas partager. Égoïste. « Y'a rien d'gratuit dans la vie. » surtout quand t'es fauché, que tu ajoutes le regard rieur en portant ton verre à tes lèvres. Elle est bien placée pour le savoir. Alors ? Elle a quoi à proposer en échange ? Surprend-moi. Soit plus intéressante que les autres. Tu les aimes, celles qui arrivent à se démarquer du lot (pas pour les bonnes raisons.)

« T'es du genre bipolaire ? » Il n'y connaît rien et ça se voit. Il n'y connaît rien et Murphy lui donne son meilleur regard, celui qui insulte presque aussi fort que les mots. Une gorgée plus tard, la brune s'intéresse à nouveau à son poisson de la soirée. C'est dommage qu'il ne soit pas aussi argenté qu'il est piquant. Les ongles de Murphy, qui se sont décollés du haut du jeune homme, broient maintenant de l'air. Si elle en avait la force, elle aurait certainement collé au jeune homme une gifle dont il se serait souvenu pour le reste de son existence. Murphy garde pourtant son sourire, mordant dans la paille qui dépasse de son verre. « J'y gagne quoi à t'offrir un verre, hm ? » Réfléchis vite, Murphy. Qu'est-ce que veulent les gars dans les bars ? Le sourire de la principale intéressé se fait plus étincelant encore. Presque carnassier. C'est trop facile, avec les gars comme lui. Ils sont prévisibles, tous autant qu'ils sont. « Y'a rien d'gratuit dans la vie. » « Je sais. Je suis pas bête. » Pas comme toi.

D'un mouvement sec, la brune arrache sa main à celle du jeune homme. La lueur joueuse ne quitte pas ses yeux pour autant. D'une traite, elle termine le verre qu'elle avait déjà bien entamé. Ses doigts grimpent dans les pans de la veste de celui qui lui fait face et c'est alors qu'elle abat ses cartes. « J'ai des mains en or. T'as jamais vu un truc pareil, je te jure. » Son ton se fait mielleux alors que ses doigts filent comme du lierre grimpant contre les vêtements de sa proie. Sur la pointe des pieds, Murphy s'apprête à asséner le coup de grâce. « Tu me rejoins dans cinq minutes du côté des toilettes ? J'ai besoin de me rafraîchir. »

Et l'instant d'après, elle a filé. A travers la foule, Murphy jette un œil à sa prise. Le portefeuille du jeune homme n'est pas bien rempli en liquide, mais il y a de quoi se payer un verre. Et un taxi. Après avoir feint d'aller vers les toilettes, l'australienne se dépêche de rejoindre l'entrée du bar. Sur son chemin, elle a jeté le portefeuille du pigeon de la nuit. Son permis, Murphy l'a collé contre la vitre de la porte d'entrée avec un chewing-gum. Avec, elle a laissé son numéro de téléphone, sous lequel est griffonné un simple "merci pour le verre". C'est qu'elle se croit maligne, la gamine qui court désormais dans la rue pour attraper un taxi, priant mentalement pour que le jeune homme ne la retrouve pas. Enfin, pas tout de suite.