| (Amelyn #56) ► Last night on earth |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 2 Oct 2021 - 11:35 | |
| Last night on earth Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Si je sais Amos happé par des démons qui me dépassent - mes angoisses ont tranché : il ne veut plus de cet enfant - lorsqu’il a quitté l’appartement en fin de matiné pour rejoindre Olivia qui aurait apparemment des problèmes dans son couple, je n’ai pas vu venir le mensonge. Bien sûr, il agissait de façon étrange mais n’est-ce pas plus que souvent le cas ces derniers temps ? Ne s’évade-t-il pas dans des recoins de son esprit qui me sont hermétiques constamment ? Après la soirée touchante et toute en émotion que nous avons passée lorsqu’il a senti notre enfant bouger, j’ai voulu croire que tout allait changer. J’ai voulu croire que cet instant particulier le ramènerait à moi mais force est de constater que c’est l’effet inverse qui s’est produit : il ne m’a jamais semblé aussi loin de moi, de nous. Les errances qu’il vit enfermé dans le bureau et tard dans la nuit se poursuivent de plus en plus et durent parfois jusqu’au petit matin et, lorsqu’il m’embrasse, je sens l’alcool dans son haleine aussi bien que si j’avais descendu la bouteille de whisky moi-même. Bien sûr, peut-être alerté par mes confessions et certainement pour ne pas m’alarmer, il me glisse souvent à l’oreille qu’il m’aime, sur un ton désolé et penaud, il me serre un peu trop fort contre lui et, si je le crois - le temps où je remettais ses sentiments en cause des révolu depuis longtemps - cela n’empêche pas mon coeur de se briser à chaque fois que je le sens s’arracher au lit conjugal pour rejoindre le bureau ou chaque soirée ou nuit où il ne rentre pas. Bien sûr, il ne brille pas par son absence au Casino. Il s’y rend encore pour sauver les apparences mais moi qui le connaît mieux que les quidams, je sens qu’il n’est jamais tout à fait là. C’est ce que j’aurais dû lui dire, plutôt que ”j’aimerais que tu me parles”. Peut-être qu’un ”tu n’es plus jamais vraiment là” aurait sonné plus efficacement la sonnette d’alarme et qu’il aurait réalisé qu’il ne peut plus continuer à me tenir à l’écart sans me blesser. Peut-être, mais c’est de toute façon trop tard pour revenir en arrière. Il s’en est sorti d’une pirouette en pensant peut-être résoudre le problème, mais sans m’ouvrir son cœur et le mien s’est serré.
Je n’aimerai jamais Olivia mais je n’en suis plus jalouse. Je sais qu’à ses yeux, elle ne m’arrive pas à la cheville et qu’il l’a toujours considérée plus comme une petite soeur qu’une femme, et certainement pas comme une compagne potentielle. Alors, lorsqu’il n’est pas rentré en fin d’après midi et que j’ai pris la route de l’Octopus seule, je n’ai pas été rendue malade de rage par la jalousie. Si je m’inquiète, c’est de ne pas avoir de nouvelle et de savoir qu’elle a autrefois été son acolyte lorsqu’il s’agissait de fomenter des plans dangereux. Je me demande s’il ne m’a pas menti en partant sur pourquoi il la rejoignait et, plus les heures passent, plus je me surprends à jeter des coups d'œil répétés à mon téléphone en espérant y trouver un message de sa part. Appelez ça l’instinct, mais je sens que quelque chose ne va pas, que quelque chose s’est produit ou va se produire et mon ventre est si noué que je limite au strict nécessaire mes interactions avec le personnel. Lorsque mon téléphone mais que ce n’est pas le nom de mon amant qui apparaît à l’écran mais celui de son amie de toujours, mon cœur rate un battement. L’échange est bref. Quelque chose est arrivé, Amos est sur le catamaran et c’est de moi qu’il a besoin. Elle ne laisse échapper aucune information sur ce qu’il s’est réellement passé mais je sens dans sa voix que c’est grave, et elle insiste sur le fait que je devrais être là. Elle n’a pas besoin de ça pour me convaincre. Je me suis mise en mouvement en même temps que j’ai décroché et, alors que le bref appel prend fin, j’ai déjà quitté l’Octopus et j’ai fait signe à mon nouveau garde du corps de me rejoindre au parking. Je ne lui donne que peu de détails. Je tente de faire bonne figure et, comme toujours, je veille à ce que ma robe ample dissimule mes nouvelles formes. A presque six mois de grossesse, cela devient compliqué mais, pour l’instant, je suis presque certaine de n’avoir mis la puce à l’oreille de personne du Club. Je ne donne que très peu d’instruction : la marina et le bateau, avant de me murer dans le silence et de composer le numéro d’Amos. Il ne répond pas - d’après Marshall il est catatonique - et, si je m’en doutais, je devais essayer. Je devais le faire puisque tout ce qui occupe mon esprit alors que je me demande pourquoi il m’a fuit - il est rentré sur le bateau pas au loft - ce qu’il s’est passé et comment il va. J’ai peur de l’état dans lequel je le trouverai. A-t-il bu ? Elle ne l’a pas précisé mais, ces derniers temps, même moi je m’inquiète de sa consommation. Je ne l’ai jamais vu boire autant et cela fait encore moins sens sachant que nous sommes censés être heureux et que nous nous apprêtons à accueillir un enfant au sein de notre foyer.
Une fois sur la marina, je quitte la voiture sans me préoccuper de donner la moindre instruction au chauffeur. Mes talons claquent sur le bitume, et je n’accorde pas même un regard à Olivia qui m'attend à l’extérieur du catamaran. Je me hisse sur le pont avant de descendre dans la cabine que je parcours du regard. Sauf qu’il ne se trouve ni dans la pièce principale, ni dans la chambre et pas plus dans la salle de bain. Je remonte sur le pont et je le trouve assis sur les canapé d’extérieur, la tête dans ses mains. Je m’approche doucement et, avec plus encore de délicatesse, je glisse mes doigts dans l’emmanchure de son t-shirt pour poser ma main contre sa peau, sur son omoplate. « Amos, c’est moi. » Je n’obtiens aucune réaction et mon cœur s’emballe. Doucement, j’enroule mes doigts autour de son poignet pour essayer de le tirer de voir son visage mais il résiste et le garde caché et baissé vers le sol. J’abandonne, et j’enroule mes deux bras autour de son cou pour l’attirer contre moi. « Parle moi je t’en supplie. » Je le répète deux, trois fois ou plus : j’ai perdu le compte. Je dépose mes lèvres dans son cou, j’embrasse sa tempe et son front. J’espère une réaction, quelque chose m’indiquant qu’il est toujours là, et j’angoisse. J’ai peur puisque j’ignore ce qu’il s’est passé et ce qui lui arrive réellement.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 5 Oct 2021 - 17:04, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 4 Oct 2021 - 19:28 | |
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LAST NIGHT ON EARTH
Olivia était supposée me servir de soupape de sécurité, mais dépassée par ma rage, elle a échoué. Ma colère a explosé et son rôle a été supplanté par celui de la salvatrice afin de m’éviter les ennuis avec la police. Ce qu’elle a mis en place pour effacer les traces de ma présence sur les lieux ? Je n’en ai plus le souvenir. Par quel stratagème s’est-elle parjurée pour mon bien ? Ma mémoire ne détient que des images floutées, comme si mon cerveau était maître de la censure. Quand j’ai brisé la nuque du mac de ma fille, mon sang-froid m’a horrifié autant que ses révélations avérées sur ma fille. Ne m’aurait-il pas nargué de photos ou d’échanges de texto, sans doute m’en serais-je tenu au plan de départ : l’arrestation. Il était question de lui passer les menottes pour auréoler Olivia juste avant qu’elle ne démissionne. C’était mon cadeau pour lui témoigner ma gratitude d’avoir participé à ma vengeance, de m’avoir jamais abandonné malgré son propre deuil et les difficultés qu’elle rencontre dans son couple. Or, ma folie, doublée de mon courroux, a tout gâché. Je n’ai même pas été capable d’agir pour l’aider à camoufler mon crime. Je suis entré, aussitôt le méfait commis, dans une sorte d’état catatonique. Les bruits ambiants de la mer à proximité des conteneurs dans lequel nous avons tendu notre piège au sbire de Mitchell ne parviennent jusqu’à mes tympans. La voix d’Olivia me revient en écho, mais je ne comprends pas les mots. Elle me secoue, je ne le réalise pas. Les odeurs me rendent malade : j’ai la nausée et des envies de vomir. J’ai la certitude que mes mains, mon t-shirt et mon jeans sont maculés de sang d’avoir tabassé Steven. Je suis toutefois immaculé. Je n’ai pas eu à battre ma victime ou à lui décocher un coup de poing. Elle a bondi sur moi pour s’évader de sa prison et, une clé de bras plus tard, je lui tordais le cou comme mon père croquait celui des poules de la ferme. Sauf que je n’ai pas ôté la vie d’un volatile destiné dès la naissance à la casserole. J’ai pris celle d’un homme en dehors d’une mission officielle commanditée par l’armée. Je me suis substitué à un Dieu auquel je ne crois pas, mais qui reçoit pourtant mes confidences depuis des mois. Ai-je honte ? Non ! J’ai atteint mon objectif. J’ai prié pour que cette heure arrive. Certes, les faits ne se sont pas déroulés comme prévu. Mais, ne devrais-je pas être soulagé ? N’était-ce pas le but ultime ? Débarrasser le monde d’un danger, quoiqu’il soit irrationnel, pour ma petite fille à naître et pour Raelyn ? Pourquoi ai-je aussi mal dans ce cas ? Sont-ce les mots de Steven qui m’ont déchiré le coeur ? Est-ce au contraire mon acte ignominieux qui me paralyse parce que je vaux mieux que ce statut de meurtrier ? J’ai atteint mon objectif. Pourquoi ne suis-je pas soulagé ? Pourquoi est-ce que je ne puise, dans l’extermination de cette vermine, aucune satisfaction ? Le panel de questions me transforme en marionnette. Sans ma meilleure amie, je serais resté là, adossé contre la tôle, à chercher les réponses qui justifient cette torpeur et ce sentiment d’échec. Sans Liv pour me guider jusqu’à la voiture et conduire en direction du catamaran - elle n’a pas mon adresse - là où m’attendra certainement ma partenaire. Il m’a semblé reconnaître son prénom résonner dans la voiture, mais je ne mettrais pas ma main au feu.
Assis sur le siège passager, je suis juste bon à appuyer mes coudes sur mes genoux et à couvrir mon regard de mes mains sales au sens second et propre au premier. Cette position, je l’ai retrouvée sur le bateau lorsque je me suis avachi dans le divan du salon extérieur. Je n’ai pas la force de me mouvoir jusque dans la cabine ou dans la chambre pour me réfugier dans ma chambre, abandonnant la policière à laquelle je dois mon avenir désormais. D’instinct, elle a servi deux verres de Whisky. Le sien, elle l’a avalé d’un trait. Moi, je n’y ai pas touché. Je suis figé comme les proies de la méduse de la mythologie. « Tout est sous contrôle. Détends-toi, tu veux.» m’a conseillé ma “soeur”. Comment pourrais-je me décrisper ? En plus d’avoir mis tout le monde en péril, le timbre moqueur de Steven ricoche contre les parois de mon cerveau et me brise le coeur. Sofia n’était pas une victime. Sofia avait fait le choix de se vendre pour se droguer. Sofia en demandait toujours plus et se pavanait, à l’image d’une Sasha, dans les rues de Brisbane vêtue de pied en cape malgré sa maigreur, son addiction et ses bras marqués par les aiguilles de ses seringues. Sofia, elle n’est pas tombée sur un client adepte de pratiques sexuelles malsaines, c’était les siennes et c’est difficile à encaisser pour un père. C’est innacceptable, incoercible, parce que ça me renvoie vers mes failles. Qu’ai-je raté avec elle ? N’ai-je pas assez pris sa défense alors que l’éducation de sa mère l’étouffait ? N’était-ce pas assez à l’écoute ? Est-ce par la faute, de mon métier d’abord, et de mon accident ensuite, qu’elle a nourri en elle le fantasme d’être entretenue par des hommes riches ? L’envie de flirter et de s’enfoncer dans la débauche ? Et il faudrait que je fasse semblant que je ne suis pas heurté et choqué jusqu’à la catalepsie. Pour moi, la vie est suspendue. Le temps s’est arrêté. Si quinze ou soixante minutes se sont écoulées entre l’heure des aveux et l’arrivée de Raelyn, je n’en ai pas conscience. Je perçois à peine sa main se glisser dans l’encolure de mon t-shirt et caressé ma peau. Je suis à des kilomètres de la réalité, sa réalité. Sa ténacité n’a pas raison du mal qui me ronge. Elle presse mes doigts de sa main gracile, sauf que je ne réagis pas davantage. La chaleur de sa paume me rassure cependant. Je ne suis tout simplement pas prêt à discuter de ma douleur, de ma déception d’avoir idéalisé mon enfant, de ma peur d’avoir tout raté en tant que père, de ne pas être à la hauteur des attentes de cette gamin qui embellira bientôt notre quotidien, d’exprimer que je souffre de désilusion quant à ma vengeance puisqu’elle ne m’aura servi à rien. Je ne me sens pas mieux : je suis tout l’inverse. Dès lors, que répondre ? Que faire de plus que frotter mon visage de mes mains et de m’émouvoir de l’inquiétude de Rae ? Sans cette anxiété palpable, j’aurais manqué de courage pour revenir. Sans l’opprobre d’être à nouveau une source d’angoisse pour ma dulcinée, je n’aurais pas ouvert la bouche pour affirmer un : « De ? » De ce qui s’est produit aujourd’hui ? De ce qui pousse Liv, maintenant que mes lèvres ont laissé échapper un son, s’éclipse au salon ? « Tu as des cigarettes ?» Mon paquet est vide, comme ma tête, mais elle n’est plus basse. Je l’ai renversée vers l’appuie-tête et j’ai cessé de lui cacher mon regard. Il s’est plutôt perdu dans la contemplation hébétée de l’horizon. « C’est fini. » ai-je ajouté, chuchotant, effrayé par ce que je suis, ce que je représente. « C’est fini et ça ne change rien.»
Dernière édition par Amos Taylor le Mer 6 Oct 2021 - 5:10, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 5 Oct 2021 - 12:25 | |
| Last night on earth Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Dans le trajet qui me conduit à la Marina, mon cerveau élabore mille-et-une théories. Pourquoi est-ce Olivia qui m’a contactée et pas mon compagnon lui-même ? Est-il blessé ? Elle n’a rien dit qui pourrait me pousser à le penser, mais m’aurait-elle dissimulé l’information pour ne pas m’inquiéter ? Ce genre de prévenance à mon égard ne ressemble pas à la policière, mais Amos pourrait le lui avoir demandé, à cause de ma grossesse, pour ne pas mettre en danger l’enfant que je porte. Est-il inconscient ? Que faisaient-ils tous les deux pour qu’il lui soit arrivé quelque chose ? Parce qu’il est arrivé quelque chose, j’en suis persuadée, je le sens et mon anxiété me noue la gorge. Je n’adresse pas un mot à mon homme de main, et pas même un regard à Olivia alors que j’arrive sur le catamaran, que je le cherche d’abord dans la cabine avant de le trouver sur le toit.
D’instinct, je cherche des traces de sang ou des preuves qu’il s’est battu. Je n’en trouve pas et même ses poings, s’ils sont toujours écorchés de sa dernière bagarre, ne portent pas les stigmates de quelque chose de plus récent. Il est indemne, en apparence en tout cas. Du reste, les choses semblent plus compliquées puisque, alors que je lui parle, il ne semble même pas prendre conscience de ma présence à ses côtés. Je le touche, je pose ma main à même sa peau et face à sa catatonie, je tente même d’attraper son poignet pour pouvoir apercevoir son visage. Lorsque je capitule, je passe mes bras autour de son cou pour l’attirer contre moi et embrasser sa tempe. Je tremble avec lui sans savoir l’origine de son trouble, mais parce que j’angoisse de le trouver si fragile. Je peux être forte pour deux, mais ma grossesse et toutes les angoisses qui y sont liées me font vaciller plus facilement qu’à l’ordinaire. J’ai peur de ne pas réussir à nous porter tous les deux et, alors que je crois rêver le son de sa voix, mon cœur rate un battement. « De ? » De ce qu’il s’est passé ? De ce qui te met dans cet état là ? Il redresse enfin sa tête et sans trop m’éloigner je me sépare de lui pour chercher son regard. Il a l’air aussi fragile et perdu qu’un petit garçon et, si j’ai peur, je tente de ne pas le montrer. « Tu as des cigarettes ? » Je secoue la tête et, lorsque je lui réponds, je m’exprime à voix basse. « Juste ma cigarette électronique. » Depuis que j’ai appris être enceinte, je vapote à défaut d’avoir réussi à totalement arrêter. Si d’aventures je me déplaçais avec des cigarettes dans mon sac à main, la tentation serait trop grande et je préfère m’en protéger. Jusque là, je suis à cran mais mes accidents se comptent sur les doigts d’une main. « Je peux te la prêter. Ou je peux descendre dans la cabine chercher un paquet de clopes, on doit en avoir laissé. » Que ce soit sur la table du salon ou bien dans la poche de l’une de nos vestes restée sur le catamaran. « Tu veux que je descende ? » Je n’ose quitter son chevet sans la confirmation qu’il pourra se passer de moi, même s’il n’est question que d'une poignée de secondes.
« C’est fini. » Son ton est si bas que je pourrais presque me persuader que j’ai rêvé, mais ces deux mots me glacent le sang. Qu’est ce qui est est fini ? « C’est fini et ça ne change rien. » Il est là mais pas tout à fait. Son regard qui fixe l’horizon me semble vidé de toute trace de vie et sa voix est aussi faible qu’un murmure. Délicatement, je pose mes deux mains sur ses joues pour qu’il me regarde moi. « Qu’est ce qui est fini ? De quoi tu parles ? » Du bout de mes pouces, je caresse ses joues et, lorsque je lui parle, je me calque sur son volume sonore. « Qu’est ce qu’il s’est passé aujourd’hui Amos ? » Dis le moi, j’ai peur. Je voudrais l’ajouter, mais ce serait par pur égoïsme et je me tais, consciente que pour l’instant il n’a pas besoin d’ajouter mes angoisses aux siennes, quelle qu’elles soient. « Tu veux rentrer à l’intérieur ? » Il ne fait pas froid, mais il tremble. « Ou rentrer chez nous ? » Moi, je veux juste qu’il reste avec moi, qu’il ne s’échappe pas en se murant dans le silence. J’en ai assez des secrets et de ces plans qu’il fomente tous les soirs dans son bureau : il a le droit à son jardin secret, mais pas s’il menace notre équilibre ou s’il doit se faire du mal ou se mettre en danger. « Laisse moi t’aider… » Mon ton lui, est presque suppliant.
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| | | | (#)Mer 6 Oct 2021 - 6:35 | |
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LAST NIGHT ON EARTH
Cette fois, ma question laconique sous forme de préposition ne résulte pas de mes tartuffes habitudes qui consistent à étouffer le poussin dans l’oeuf. Je ne me joue pas de Raelyn pour conjurer sa curiosité, qu’elle soit admissible ou non. Je suis réellement perdu dans mes souvenirs vieux ou récents. Je remémore les traits horrifiés d’Olivia devant mon geste et sa réactivité à agir pour me protéger. Je me rappelle de mon geste conditionné par ma rage et le chagrin tant les révélations de Steven, narrées sur un ton narquois et non d’un supplicié, m’ont affecté. Elles ont bouleversé mes certitudes quant à Sofia et, pour me défendre, je suis redevenu un soldat durant un instant tant la douleur était insoutenable. J’ai donc autorisé la colère à prendre le contrôle sur mon sang-froid parce que je n’ai délogé dans son harangue aucune incohérence. Tout comme moi, Liv a essayé de contrarier ma victime afin qu’il avoue ses mensonges. Ce fou m’a néanmoins apporté des preuves textuelles irréfutables. C’est un malin. Il conserve tout échange dès lors qu’une de ses filles pousse son dernier soupir. Il stocke dans son téléphone de quoi affirmer devant d’éventuels agents de police que toutes sont consentantes à leur sort ou que certaines d’entre elles tirent avantage et plaisir à leur jeu de main licencieux. A partir de là, comment empêcher mes démons de m’avaler cru et sans assaisonnement ? Comment ne pas me noyer dans les eaux marécageuses de la vérité et de la désillusion ? Comment m’opposer à cette sensation que j’ai fabulé l’histoire de ma fille, cette enfant supposée parfaite ou presque ? Comment ne pas m’abandonner à mon désespoir quand il me siffle à l’oreille des “pourquoi”. Pourquoi cette vengeance si je n’y puise aucun réconfort ? Pourquoi avoir mené ce combat si ce n’est pour des queues de cerises ? Pourquoi n’ai-je pas remarqué que mon aînée interprétait le rôle de sa vie quand, au téléphone, elle nous endormait, sa mère et moi, à chaque fois qu’elle inventait ses heures de cours à l’université ? Nul n’est plus en mesure de me fournir des explications qui soignerait mon coeur de père. Ces dernières, Sofia les a emportés dans sa tombe et moi, je tombe. Je perds l’équilibre tel un acrobate trop ivre - je ne le suis pas ou pas encore - qui répète son numéro sans filet. Sous moi, c’est le vide… si bien que je réfléchis mal. Ma complice ne fume plus de tabac. Elle est enceinte : elle n’a aucune raison de transporter dans son sac à main un paquet de cigarettes. Au moins cette bêtise m’aura-t-elle ramené les pieds sur terre. J’arrive à me souvenir que le mien se cache dans le fond de la poche de ma veste. J’en tire une de l’emballage lâche, mais je ne l’allume pas. Je ne suis pas pleinement de retour, mais le nom commun “grossesse” s’échine à me reconduire vers la surface. Une chance finalement. Sans cela, j’aurais oublié de secouer la tête par la négative. Je ne veux pas que Rae descende dans la cabine. Je ne veux pas qu’elle ôte ses mains de la peau fine de ma nuque. Je refuse qu’elle délace ses bras autour de mon corps crispé. Je la désire à mes côtés puisqu’elle est mon ancre, ma bouée de secours, mon phare dans la nuit. Si ce n’est par amour pour cette femme, je ne me serais pas efforcé de prononcé deux phrases révélatrices de mon état d’esprit : c’est terminé.
Tout est terminé, mais mon deuil demeure inachevé. Honteux d’être si faible devant cette recrudescence de culpabilité vis-à-vis de Sofia et consterné d’être furieux après cette dernière, mon regard délavé croque l’horizon plutôt que ma compagne. Attacher mes yeux aux siens est pénible, non pour ma fierté en tant qu’homme, mais pour nous préserver tous les deux des dégâts causés par mon obstination. Ma compagne, elle m’avait averti que ma vengeance ne me rendrait pas plus heureux. Elle l’a sous-entendu qu’à vivre dans le passé, je finirais par gâcher le présent et occulter les promesses de bonheur de notre avenir. Manquant d’indulgence à mon égard, je résiste donc tandis qu’elle insiste pour qu’enfin je tourne mon visage dans sa direction. La raideur de ma carcasse m’y aide, mais pas longtemps. Rae est tenace et, en outre, l’une de mes convictions est intacte : j’ai besoin de ma partenaire. « Tout !» lui ai-je rétorqué après avoir lâché prise. Ses pupilles écarquillées par l’anxiété sont le miroir des miennes. « Et tu avais raison.» C’était inutile. Le jeu n’en valait pas la chandelle et à la brûler par les deux bouts, je me suis abîmé. Une fois de plus, j’ai négligé mon existence, mon couple et l’expérience d’être impliqué dans la création du monde. Je suis désormais pétri d’une multitude de regrets, sauf que j’ignore lesquels traiter en premier lieu. Je n’arrive pas à trier, c’est beaucoup trop tôt étant donné que je tremble comme un gars fiévreux. « Mais, ça n’a pas d’importance, ça ne peut plus en avoir. Plus tard. Pas maintenant.» Tu obtiendras tout ce dont tu rêves quand j’aurai digéré. « Je voudrais rentrer à la maison et dormir.» Me plonger dans une sorte de coma semi-conscient et me réveiller lorsque je serai prêt à narrer les faits, à assumer la vérité et, peut-être - quoique sur l’heure je ne pèse pas l’étendue de mes torts - présenter des excuses à celle que je rêve d’épouser.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 6 Oct 2021 - 14:50 | |
| Last night on earth Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Est-il normal, raisonnable, que je m’inquiète tant de le savoir ailleurs. Mon instinct me pousse à déposer une main sur mon abdomen, une envie de protéger le bébé dont je n’ai même pas conscience, mais mon autre main reste posée dans son cou. Mes doigts agrippent sa peau un peu trop fort peut-être puisque j’ai peur. J’ai peur de ces événements dont je ne sais rien. J’ai peur de le voir si perdu qu’il en oublie les cigarettes au fond de sa poche et, lorsqu’il se rappelle de leur existence, qu’il en porte une à sa bouche sans même l’allumer, comme si sa mémoire immédiate n’était pas capable d’assimiler la moindre information. J’ai peur et j’aimerais être son roc, puisqu’il a besoin de s’accrocher à moi pour des raisons qui m’échappent encore, mais j’ai peur d’être de grès. Alors qu’il m’affirme que « Tout ! » est terminé, j’ai le sentiment de m'effriter au moindre coup de vent puisque la grossesse accroît mes insécurités. Tout quoi ? Je n’ose penser qu’il est question de nous, pas alors que maintenant que j’ai réussi à lui faire redresse la tête, ses yeux s’accrochent aux miens, mais je ne suis même pas certaine de pouvoir l’écarter. A-t-il réalisé que sa vengeance et son deuil sont trop cuisants pour qu’il n’envisage d’élever un enfant avec moi ? Après les cris de sa mère - j’ai été tenue à l’écart de leur dispute et je ne n’en connaît pas le contenu, mais je sais qu’il était question de moi et de la petite fille que je porte - a-t-il réalisé qu’elle avait raison ? Que s’engager sur ce chemin avec moi, c’était cracher sur la mémoire de Sofia ? Qu’il a beau vouloir faire de moi sa priorité, il n’est pas maître de ses sentiments ni de la place que sa perte prend ? Ai-je le droit d’exiger, de supplier plutôt, qu’il soit plus clair alors qu’il s’accroche à moi comme un enfant en manque d’amour ? « Et tu avais raison. » Raison à propos de quoi Amos ? Je reste muette, la gorge nouée par mes angoisses et le ventre retourné. « Mais, ça n’a pas d’importance, ça ne peut plus en avoir. Plus tard. Pas maintenant. » Les yeux brillants, je prends à nouveau son visage en coupe pour poser mon front contre le sien, en espérant que ce simple contact le calme et le ramène à moi. « Je voudrais rentrer à la maison et dormir. » La maison. La nôtre ? Je décolle doucement mon front du sien pour sonder son regard en espérant y trouver une réponse. « Callum n’est pas encore parti. Je vais lui demander de nous ramener. » Appréhendera-t-il que son vieil ami, qui me sert aujourd’hui de garde du corps, le voit dans cet état ? Aucune autre solution ne s’offre à nous de toute façon, je refuse qu’Olivia soit celle qui nous conduise au loft. Si elle n’en connaît pas l’adresse, c’est que je ne lui fais pas confiance et, en plus de ça, je contemple ce soir ce qu’il se passe lorsque je laisse mon amant entre ses griffes. Avec elle, il a fomenté des plans de vengeance destructeurs. Comment savoir ce qu’elle lui a mis dans la tête cette fois et ce qu’ils ont fait ? Je me relève et, alors qu’il semble à nouveau replonger dans une sorte de catatonie, je place à nouveau une main dans sa nuque. « Hey, reste avec moi. »
Il marche, il me suit comme un aveugle en s’appuyant sur moi et cela tient du miracle. Alors que nous cheminons vers la voiture, j’essaye de voir s’il est blessé et une fois à l’abri dans l'habitacle, je pose mes mains contre ses oreilles et je l’attire contre moi. Je laisse sa tête basculer sur mon torse et je pose mes lèvres au sommet de son crâne. Presque semblable à une mère qui berce son enfant, je le tiens contre ma poitrine pendant toute la durée du trajet et lorsque nous nous garons devant le loft, je le guide jusqu’à la chambre. « On est rentrés. » Il n’est pas aveugle, mais est-il seulement assez présent pour s’en rendre compte ? Il s’assied sur le rebord du lit et, avec une délicatesse infinie, je glisse mes mains sous son chandail pour le lui ôter. Je le passe au-dessus de ses épaules puis de sa tête et, puisqu’il m’a aidée en se débarrassant de ses chaussures, je déboucle sa ceinture et il se débat avec son jean. Moi, je me contente d’ôter le mien avant de m’allonger à ses côtés et de coller mon torse dans son dos. Je l’enlace de mes bras, je le serre aussi fort que je le peux contre moi et je dépose un baiser dans sa nuque. Il tremble encore contre moi et, si je n’ai pas senti l’alcool dans son haleine, je ne peux m’empêcher de me demander si je ne me suis pas trompée. Mais je l’ai déjà trouvé dans un état proche du coma éthylique, et c’est différent. C’est son esprit qui a mal, pas son corps ou son foie qui est abîmé, cette fois-ci. Je referme mon poing sur le sien et, mon visage enfoui dans sa nuque, je surveille sa respiration en espérant qu’il dormira. « Je bouge pas. Reste avec moi. » Ma phrase n’est qu’un murmure soufflé contre sa peau. De ma main libre, je caresse sa nuque, à la naissance de ses cheveux et j’espère, j’espère que demain, il me parlera.
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| | | | (#)Jeu 7 Oct 2021 - 22:38 | |
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LAST NIGHT ON EARTH
Raelyn ne m’a pas blessée ces derniers temps. Elle n’a pas marqué mon coeur au fer rouge d’une cicatrice dont je me souviendrai de la cause à cause de l’estampille choisie par le bourreau. Non ! En tant que partenaire, elle est avec moi d’une patience d’ange. Elle s’efforce de respecter mon jardin secret sans jamais avoir posé de questions ouvertes. Aujourd’hui, tandis que je supporte les conséquences de ce plan efficacement ourdi, mais que ma rage et ma folie ont compliqué, ma complice est là, près de moi, avec pour glaive dans la main droite une patience d’un ange et dans l’autre, pour me défendre, une bombe de tendresse dont elle aurait oublié le détonateur. Elle s’éreinte alors à trouver la méthode qui lui permettra de m’approcher, de percer mes mystères et de lever le rideau sur ce qui m’a plongé dans cette torpeur d’ignorant. Je n’ai pas seulement oublié que je portais un paquet de cigarettes sur moi, j’ai aussi omis qu’en tant que mère, Raelyn est d’une précaution touchante. S’il lui arrive de siffler un verre à l’occasion, principalement pour brouiller les pistes en société, elle ne fume plus, elle vapote. Elle a remplacé cette habitude par un effet placebo qui, de temps à autre, porte sur ses nerfs, mais je n’en fais jamais les frais. N’est-ce pas injuste d’être aussi sibyllin tandis qu’elle me serre dans ses bras, m’enlace, cherche mon regard et caresse mes joues pour m’aider à me souvenir qu’elle est mon alliée ? A fortiori, ce n’est pas utile. Dans les faits, quoique je manque de précision, la vérité est dite. Je l’ai exprimée comme un Normand qui use de phrases courtes et équivoques. Était-ce malin ? Peu de chance. Se pourrait-il qu’elle se figure que je renonce à notre couple et à notre petite fille ? Pourquoi est-elle horrifiée ? Parce qu’à trembler comme une feuille morte tombant de sa branche à cause dun vent d’automne, je suis tremblant ? Le prétexte de son hypohèse est-il nourri par mes absences d’hier et celles du jour ? Elles n’ont rien de comparable. J’ai choisi les premières. Je subis les secondes. La preuve étant, j’oscille entre la pleine conscience et ce semi-coma qui m’éloigne du monde réel. Je ne réalise même pas que je serai incapable de feindre que tout va bien. Mais est-ce grave avec ce vieil ami à qui j’ai confié la vie de ma dulcinée ? Est-ce grave si, à bout de force, je laisse retomber ma tête d’abord sur son torse, parce qu’elle m’a entraîné de ses deux mains et, ensuite, sur ses genoux tandis que je rabats mes jambes sur le siège ? Va-t-il me juger d’être à deux doigts de ronronner comme un chat quand elle caresse mes joues et ses cheveux de ses doigts fins ? En possession de mes moyens, si je ne partais pas dans un autre univers pour revenir en moins d’une minute et retourner m’y cacher dans les trente secondes, je m’en serais tracassé. J’aurai exigé de conduire et que Callum, comme Liv, rentrent chez eux par leur propre moyen. Je n’en ai simplement pas la force. Je n’en ai que pour savourer les attentions rassurantes de ma complice sur la banquette arrière. Paupières fermée, je me rappelle avoir tourné la tête dans sa direction pour lui adresser un discret sourire. Il déclare : “je suis toujours là”. Il avoue aussi, mais moins ouvertement un “merci” qu’elle méritera d’autant plus dès lors que nous arrivons dans notre chambre. Je l’ai remarqué après avoir jeté une oeillade circulade autour de moi, Raelyn m’avertissant que les escaliers empruntés étaient bien ceux du loft. J’ai ponctué d’un « A la maison.» Chez moi, là où elle est heureuse. Dans la chambre, témoin de notre quotidien, de nos moments coquins à nos disputes en passant par nos sages réconciliations. Qui aurait cru que, sans être ivre, me déshabiller seul aurait été aussi compliqué. Raelyn fait le plus gros du travail. Moi, je suis juste bon à lever les bras et à me débattre avec mes jean’s. Le denim sur ma peau me dérange, autant que le tissu de mon t-shirt un rien plus tôt. J’ai l’impression de respirer librement, enfin, mais ce n’est qu’une illusion. Je suis allongé à présent, mais j’ai toujours un poids dans l’estomac. Mes poumons semblent pris au piège entre les mâchoires d’un étau. Ma tête est un écran de cinéma qui m’envoie en continu des pans de mon histoire dans un ordre aléatoire. Leur point commun, ce sont les horreurs, la déception, la peur, le sentiment d’échec et, par dessus-tout, les raisons de ma colère. Certaines d’entre elle m’arrachent même un gémissement plaintif que je tairais volontiers à l’aide d’un verre à mélanger avec somnifère ou deux. Je dois dormir.
Je dois dormir pour oublier que j’ai mal. Je dois me laisser bercer par la respiration de Raelyn qui croque mon cou. Il faut que je trouve la force en moi pour me concentrer sur la douceur et la chaleur de sa peau. La petite se manifesterait-elle à nouveau que, peut-être, j’aurais réussi à m’ancrer à la réalité. Sauf que je jurerais - en bon devin - qu’elle est tétanisée par l’inquiétude de sa maman. Elle est perceptible. Raelyn n’est pas à l’aise. Elle a peur de ne pas avoir la force de me relever assez vite, bien avant que le bébé lui ai pompé la sienne pour achever de se construire. « Dis-moi que tu m’aimes...» ai-je réclamé, en chuchotant, sans regarder ma complice et étonné de constater qu’attendre sa réponse m’éloigne pour un tant de l’envie de me sonner aux medocs et à la boisson, juste une fois, juste cette fois. « Dis-moi que tu m’aimeras et que tu auras confiance en moi malgré tout….» Magré que je suis, définitivement, le père le plus malappris, méprisable et aveugle de la création ? Mon meurtre, elle s’en moquera… enfin je crois. Cédant à la panique, je m’interroge et j’ajoute : « Dis-moi que rien ne pourra changer l’image que tu as de moi ?» Au terme de ses réponses, qu’elles soient rassurantes ou non, je sais que je réclamerai une bouteille et, en cachettte, je piocherai dans le tiroir de ma table de nuit deux ou trois somnifères.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Ven 8 Oct 2021 - 10:59 | |
| Last night on earth Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Dans la voiture, je ne prête pas la moindre attention à Callum, le vieil ami d’Amos qui m’accompagne à chaque déplacement et a pris le rôle de garde du corps à mes côtés depuis que j’ai jugé bon de rétrograder Geo. Le seul qui m’accapare c’est Amos et, alors qu’il dépose sa tête sur mes cuisses et qu’il se ramasse sur la banquette arrière, mon cœur se serre et je m’inquiète. Il ne m’apparaît pas plus fragile ou moins homme sous prétexte que, sur l’heure, il se conduit plus comme un petit garçon : je suis simplement effrayée par un comportement qui ne lui ressemble pas et par ce que cela cache. Que lui est-il arrivé ? Que s’est-il passé ? Tentant de me soulager d’une partie de mes angoisses, j’attrape mon téléphone et rédige un message à l’attention d’Olivia pour lui demander des comptes, sans cesser de caresser la joue de mon compagnon. Elle ne répond pas et son silence m’agace, de quel droit s’estime-t-elle dans le sien lorsqu’elle me dissimule des informations si capitales ? Ne me les doit-elle pas, puisqu’ils ont disparu toute la journée et qu’il est bouleversé et catatonique maintenant qu’elle ”me le rend” ? La colère est plus facile à nourrir que la peur. Moins capricieuse, je l’appréhende mieux et c’est sur elle que je tente de me concentrer sans grand succès : dès que je croise à nouveau le regard d’Amos mon ventre se noue et mon cœur se serre. Je voudrais le secouer, l’attraper par les épaules et lui dire d’accoucher de la vérité, lui crier de me dire ce qui ne va pas et le supplier de me dire ce qu’il se passe, ce qu’il s’est passé. Suis-je idiote ou aveugle, de ne pas soupçonner qu’il a utilisé les informations que je lui ai données il y a neuf mois pour nourrir et tenter d’assouvir sa vengeance ? Si je n’étais pas effrayée et à fleur de peau à cause de la grossesse, aurais-je réussi à le deviner ? Je l’ignore, ce que je sais, c’est qu’alors que mes doigts glissent sur la peau de sa nuque, sur celle de son bras et sur sa joue, mon cœur est au bord de l’implosion. J’ai peur de ne pas avoir la force nécessaire pour l’aider, si toutefois il s'emmurait dans le silence plus de quelques heures, s’il était dans le même état demain au réveil. J’ai déjà l’impression de puiser dans mes réserve à cause de la grossesse et des sentiments contraires qu’elle fait naître - comment profiter pleinement de ces sensations nouvelles quand je doute qu’il en veuille vraiment au fond de lui, de cet enfant - et je ne sais pas si je pourrais le porter à bout de bras si c’était nécessaire.
Une fois au loft, je m’anime. Je refuse l’aide que Callum m’offre - lorsque la fierté d’Amos l’étreindra à nouveau, il n’aimera pas de lui avoir offert ce spectacle - et j’entreprends de guider mon complice jusqu’à notre chambre à coucher. Je l’aide à se débarrasser de ses vêtements puisqu’une fois assis sur le lit, il ne bouge pas et m’observe d’un regard vide. Je le fais avec tendresse et douceur avant de m’allonger derrière lui et de l’enlacer pour le rassurer autant que pour m’aider moi à retrouver un peu de sérénité. Il me semble brûlant et je me demande s’il est fiévreux ou si c’est moi qui l’imagine. En tout cas, il tremble entre mes bras et mon souffle et mes baisers à l’arrière de sa nuque ne parviennent pas à le calmer. « Dis-moi que tu m’aimes… » Il chuchote et je rouvre les yeux, surprise par le son de sa voix, puisqu’il a à peine prononcé deux mots depuis que nous avons quitté le catamaran. « Dis-moi que tu m’aimeras et que tu auras confiance en moi malgré tout… » Je l’aime comme une folle. Cette partie là n’est pas bien difficile à affirmer mais je reste silencieuse un instant. « Dis-moi que rien ne pourra changer l’image que tu as de moi ? » J’ai confiance en lui, je l’aime et rien ne pourra changer ça. Mais suis-je capable d’affirmer que je lui voue une foi aveugle quand, depuis des semaines, son comportement me met dans l’insécurité ? Quand j’ai peur qu’il me cache que cet enfant, il n’en veut plus ? Quand j’ai l’impression de vivre une partie de ma grossesse seule ? Bien sûr, nous avons vécu un moment émouvant et coupé du temps lorsqu’il a senti la petite bouger. Bien sûr, si tout ne s’est pas déroulé comme il l’espérait, il a tenu à annoncer aux siens que nous attendions un enfant mais, depuis, il a renoué avec ses mauvaises habitudes. Il s’enferme à nouveau dans le bureau en me laissant, quand il pense que je suis profondément endormie. Aujourd’hui, il m’a tenu à l’écart de ses plans et, si j’ignore tout de ces derniers, je comprends à son état qu’il s’est passé quelque chose d’important qu’il n’a pas partagé avec moi. Consciente qu’un silence trop prolongé aggraverait son état, je me jette à l’eau avec toutes les choses dont je suis certaine et je tais les autres : ce n’est pas le moment de vider mon sac. Ce serait égoïste et lorsqu’il est question de lui et uniquement de lui, je ne le suis pas. « Comme une folle. » Il a murmuré et je me calque sur le même volume sonore. « Je t’aime comme une folle. » Je répète, avec en sus ces trois petits mots si importants, inédits pour moi jusqu’à cette année. « Rien de ce que tu peux avoir fait pourra changer ça. » S’il toutefois il était confirmé qu’il vraiment le désir inavoué de remonter le temps pour prendre la direction de ne pas garder cet enfant, je ne l’aimerais pas moi. Je serais blessée, détruite, il perdrait une partie de ma confiance mais je ne l'aimerais pas moins. Toujours en proie à la panique, je dépose mes lèvres contre sa nuque pour y déposer un nouveau baiser. J’ai mal au coeur puisque derrière ses prières, je crois entendre la confession que je redoute : il a changé d’avis et ne sait pas comment me le dire. Moi, je ne peux plus faire marche arrière et je déglutis pour chasser l’émotion qui me monte à la gorge. « Je t’aime Amos. » Je niche ma tête dans son cou et, lorsqu’il me réclame une bouteille, j’ai l’impression de recevoir un coup de pied dans le ventre puisqu’à sa façon, il me fuit dans les bras d’une maîtresse contre laquelle je me sens impuissante. Je me fiche bien qu’il ait un problème avec l’alcool : je ne suis pas Sarah.
Sauf que ce soir, c’est dans mes bras qu’il est mais c’est dans ceux de l’ivresse qu’il veut se réfugier. La mort dans l’âme, je m’exécute toutefois. Je quitte le lit conjugal pour disparaître un instant seulement au rez-de-chaussée et lui ramener une bouteille de scotch. Seule et à l’abri de son regard dans le salon, je m'agrippe de toutes mes forces au bar en me mordant l’intérieur de la joue et en fermant les yeux quelques secondes, pour chasser la frustration, la peine et la rage. Ma respiration est toujours saccadée lorsque je remonte l’escalier et que je lui tend ce qu’il m’a demandé. Je l’enlace à nouveau et, lorsqu’il s’endort, je surveille sa respiration. Elle est étrangement calme et apaisée et, alors que je m’endors à mon tour, je me demande s’il a pris quelque chose pour dormir.
Durant la nuit, je dors à peine : j’alterne quelques phases de sommeil léger avec de longs moments d’éveil durant lesquels je n’ose bouger de peur de le réveiller. Je suis assaillie par mes questions, par mes doutes et par mes peines. Lorsque les premiers rayons de soleil inondent le loft, ils me réveillent et, pendant une heure ou deux de plus - je perds toute notion de temps - je garde mon corps collé à celui de mon amant. Ce n’est que lorsqu’il s’agite, que sa respiration change et que je sens qu’il se réveille que je dépose un baiser dans sa nuque et contre sa mâchoire, avant de chuchoter. « Comment tu te sens ? » Lorsque ses yeux s’ouvrent et qu’ils trouvent les miens, je caresse son front et écarte une mèche de ses cheveux. « Tu veux me dire ce qu’il c’est passé ? » Je t’en supplie.
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| | | | (#)Sam 9 Oct 2021 - 14:15 | |
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LAST NIGHT ON EARTH
Allongé sous la couette, tantôt j’ai chaud, tantôt j’ai froid. Sous le choc, je souffre des symptômes propres à l’état grippal. Mes muscles me brûlent comme si j’avais couru un marathon sans prendre le temps de m’étirer après une telle course, une course contre ma raison et contre l’horreur de cette journée, une course qui m’a épuisé, qui m’a transformé en gosse malheureux et mort de trouille. Mon besoin d’être rassuré dame d’ailleurs le pion de ma fierté - inexistante depuis que Rae m’a trouvé sur le bateau - et celui du silence jusqu’ici rompus par quelques mots ou des phrases courtes. Profitant de la douceur de cette amante qui partage ma vie et à laquelle j’ai confié mon âme, je me surprends à la prier de me déclarer à nouveau son amour. Je ne demande pas, je supplie et, quoiqu’elle ait maintenu un suspens déplaisant, éveillant en moi de multiples questions fortes de mon pessimisme - est-elle lassée ? Regrette-t-elle ? Avons-nous été frappés par la routine ? Ai-je tiré sur la corde si fort qu’elle a cédé ? - les déclarations tombent et mon coeur se calme et se rassure. J’ignore si je rêve ce fin sourire qui étire mes lèvres ou s’il est réel. En revanche, je n’imagine pas le soulagement qui m’étreint. Serais-je en état de formuler autre chose que des phrases courtes que je l’aurais rassurée à mon tour en lui promettant que je lui raconterai tout, bientôt. Je n’ai pas trouvé la force de lui souffler autre chose qu’un « Merci» Merci d’être à l’écoute et patiente. Merci de ne pas me mentir - qu’elle n’ait pas évoquer la question de la confiance n’a pas échappé à mon inconscient qui ne s’en souviendra que demain ou dans quelques jours. Merci de prendre le temps de m’entourer de tes bras et de me murmurer cette déclaration qui apaise les battements de mon cœur. Ne serais-je pas abattu par l’étendue de mes souvenirs, que je n’aurais pas réclamé une bouteille. Je n’aurais pas non plus profiter de son absence pour avaler deux somnifères et, à son retour, je ne me serais pas endormi, faussement serein. J’aurais par ailleurs adoré sombrer dans un sommeil sans rêve. Ma nuit n’a été que cauchemar et, à mon réveil, j’ai rétorqué à ma douce que : « Je me sens épuisé...» Encore. « Je n’aurai pas la force, maintenant.» Quand l’aurais-je ? La question reste entière.
∞∞∞∞∞ Errer comme un fantôme dans le loft n’est pas un signe de guérison. Si je ne suis plus catatonique, si j’arrive à me mouvoir, c’est à l’image d’un robot. Je me lave, je dors et je mange pour assouvir mes besoins physiologiques. Je ne parle que pour échanger des banalités avec quiconque m’adresse la parole au casino, seul endroit où je me rends quand je quitte mon domicile. S’il m’arrive de prononcer une phrase autre qu’un salamalec, c’est pour proposer aux habitués une partie de poker. Souvent, ils mordent à l’hameçon et, dans ce cas précis, je joue alors la nuit durant par lâcheté. Raelyn brûle de découvrir quel drame m’a heurté au point de me barricader derrière les murs du silence. Ses tentatives pour les détruire sont nombreuses. Elles ne tarissent jamais et moi, parce que c’est trop tôt pour mon coeur meurtri de père, je lui répète inlassablement ces mêmes assertion : “Plus tard, s’il te plait” ou “quand je serai prête.” Je lui réclame toujours plus de patience, quitte à l’user, alors que je bois toujours autant, si pas plus qu’avant. J’entame mes journées par du whisky, les poursuit à la bière et les achève en embrassant de nouveau mon premier amour. Je m’abrutis d’alcool jusqu’à en perdre l’usage de la parole - je baragouine plus que je ne m’exprime - et de mes moyens. Je titube lorsque je traverse le hall, m’agrippant au meuble pour m’avachir dans le canapé. Quand je m’enivre chez moi, je me termine dans mon lit et j’y ajoute mes cachets pour que ma léthargie soit aussi lourde que du plomb. Est-ce que j’ignore Raelyn ? Non ! Je m'arrange pour ne pas être pris au piège par ces questions, mais je la salue encore, je l’embrasse toujours et je presse systématiquement mon corps contre le sien pour calquer ma respiration à la sienne tout au long de la nuit. Sans cela, elle serait haletante, faute à ma détresse et à la douleur. Est-ce qu'une part lucide en moi s’est douté que mon manège ne pourrait durer éternellement ? Evidemment ! Par ailleurs, je suis loin d’être fier de moi. Je cumule les raisons de m’en vouloir et de me détester. Entre Steven, l’éducation ratée de Sofia et mes errances depuis l’annonce du sexe de notre bébé, je me noie dans une culpabilité plus cuisante qu’elle ne l’a jamais été autrefois. Dès lors, je sais. Je sais qu’un orage éclatera bientôt et, fébrile, je patiente. Je prie pour que le jour où des reproches m’exploseront au visage, je sois disposé à m’ouvrir enfin. Au contraire, je me fierai à mes mauvaises habitudes : je déserterai. En attendant, je me débats avec mes émotions en remerciant le ciel de m’épargner pour quelque jours encore de cette pénible discussion qui me pend au nez, celle qui m’est tombé sur le coin du râble, juste avant que nous ne décollions pour notre lieu de travail.
A-t-elle jugé trop insolent que je la tire par le bras tout contre moi ? A-t-elle estimé que mon attitude était inconvenante, voire impudente sous prétexte que je lui sers le même plat tous les jours et qu’elle n’en peut plus de ramasser à la petite cuillère et de cohabiter - nous en sommes là - avec l’ombre de moi-même ? Est-elle lassée de ces crises de colère par lesquelles je détruis mon bureau en transformant bibelot et mobilier en projectiles ? Probable. Pour le moins, je n’ai pas le droit d’être étonné ou de m’offusquer qu’elle me secoue en mots cinglants. Ils me font l’effet d’un uppercut et, malgré tout, comme s’il m’était possible, une fois de plus, de passer à travers les mailles du filet, j’ai tourné les talons, dénué de mépris, mais sans répliquer non plus. Je suis envahi par la peur, la honte et mon coeur court un marathon.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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| Last night on earth Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Dans le salon, je prends le temps de ramasser autant ma fierté que les morceaux de mon cœur éparpillés à mes pieds. Je peux me battre contre lui, je peux même le faire contre des ennemis invisibles mais, plus le temps passe, plus j’ai l’impression que c’est contre lui qu’il me force à lutter et ça, je ne peux pas le faire. Il est le seul à détenir le pouvoir de nous soulager tous les deux de nos fardeaux en s’ouvrant à moi mais, malgré nos belles promesses, il me tient à l’écart et je me sens exclue de mon propre couple. Quelque chose l’éloigne de moi, quelque chose nous déchire et je ne peux que faire des suppositions : je penche naturellement pour le bébé et, au-delà de son existence, du fait que nous attendions une petite fille. Sauf qu’en en discutant ensemble, je reste persuadée que nous trouverions un moyen d’apaiser sa douleur mais, pour ça, encore faut-il qu’il me parle. Je parviens à enfiler à nouveau mon masque de patience qu’au terme d’un combat contre moi même après lequel je le rejoins dans la chambre. Lorsque je lui tend la bouteille, je le regarde à peine et, alors qu’il s’endort dans mes bras, j’ai l’impression que nous sommes à des kilomètres l’un de l’autre.
Au réveil, rien de tout ce que j’ai ressenti la veille et pour cause : j’ai à peine réussi à fermer l'œil pendant qu’il dormait d’un sommeil profond. Si j’hésite à m’enfuir pour me réfugier dans la salle de bain et laisser l’eau chaude m’apporter un maigre réconfort, j’essaye une nouvelle fois de le ramener à moi. Je l’enlace, je l’embrasse et je caresse la peau de son front pour dégager une mèche de cheveux. « Je me sens épuisé... » Moi aussi je suis épuisée. Pas seulement parce que j’ai mal dormi : je suis épuisée de nous porter tous les deux à bout de bras alors que la grossesse m'affaiblit autant physiquement que nerveusement. Je suis épuisée d’avoir le sentiment d’être mise à l’écart de ma propre relation. Olivia avait tort hier soir : je n’avais rien à faire là bas ou, en tout cas, pas aux yeux de mon compagnon que pourrait profiter de l’occasion pour s’ouvrir à moi mais qui ne le fait pas. « Je n’aurai pas la force, maintenant. » La déception marque les traits de mon minois et, alors que je cherche quelque chose d’intelligent à dire, rien ne vient : je suis impuissante et, en plus de ça, je me sens repoussée. Je reste muette quelques secondes, avant de me ressaisir et de hocher doucement la tête. Je ne prononce pas une phrase de plus : il n’a pas la force et, moi, je n’ai pas la force de rester là à le contempler nous abîmer. Je disparais dans la salle de bain - seule - et, lorsque mes pas me ramènent dans la chambre, il a disparu. Il s’est enfermé dans le bureau ou que sais-je, mais de toute façon cela n’a pas la moindre importance : il s’est enfermé sans moi.
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Je vis mal les jours qui suivent. Nous sommes réduits à cohabiter ensemble sans nous parler ou pour ne rien dire d’important et, à chaque fois que j’use de douceur pour tenter de comprendre ce qu’il se passe, je suis renvoyée dans mes buts. Plus les jours passent, plus ma patience s’étiole. Je ne peux plus le regarder se détruire sans rien faire, et je mérite mieux que tout ça, je mérite mieux que des promesses dans le vent. Au terme de quatre jours, il attrape mon bras pour me ramener à lui et, à fleur de peau, animée par ma colère autant que par ma détresse, je me dégage doucement mais fermement. Je ne suis pas une poupée à serrer contre soi la nuit pour éloigner les cauchemars. Je mérite une relation équitable et, depuis plusieurs semaines, je me sens autant ignorée que peu respectée. Je me suis lancée dans l’aventure de ma vie en pensant que je l’aurais à mes côtés mais force est de constater que je suis seule. Il a l’air surpris, que j’échappe à son étreinte. Il a l’air choqué aussi mais le menton relevé, je soutiens son regard. « Stop. Je veux savoir ce qu’il se passe. » Ne suis-je pas en droit de l’exiger ? N’ai-je usé de suffisamment de patience ? J’en possède beaucoup mais, pourtant, aujourd’hui mon stock est vide et je n’ai pas eu le temps de refaire le plein. Son attitude a réveillé ma colère après ma peine et ma détresse, et c’est la première qui se manifeste en premier. « Plus de ressenti gardé pour soi, plus de fuite, c’était que des promesses en l’air ? » Je fulmine parce que je suis fatiguée, parce que je l’aime mais je ne sais plus quoi faire pour qu’il cesse de me fuir : il n’est plus jamais présent qu’à moitié, au mieux. « Tu l’as pensé au moins au début ou ça a toujours été que des conneries ? » Je ne sais même plus ce que je dis : j’ai trop ressassé pendant des jours, je suis trop sur les nerfs pour user de bienveillance, à présent. « Tu sais quoi, si tu n’en veux pas, tu pourrais avoir l'honnêteté de me regarder droit dans les yeux et de me le dire. » Je recule de quelques pas, visiblement en proie à la détresse autant qu’à la rage. « Parce que tout ça. » Je lève les deux bras pour désigner tout et rien à la fois, pour désigner cette foutue situation, son comportement et ses errances. « C’est vraiment des putains de conneries. » Dépassée, je pose ma main sur mon front, l’autre sur mon abdomen. Les doigts enroulés autour de mes cheveux, je les ramène en arrière et je me retourne quelques secondes, le temps de me reprendre. Sauf que quand je lui fais à nouveau face, il disparaît : il prend la poudre d’escampette et je tombe des nues que nous en soyons à nouveau là. Ma mâchoire tremble et ma gorge se noue alors que je le suis dans les escaliers puis jusqu’à la porte d’entrée. Pour attirer son attention mais surtout à cause de ma rage, je lance de toutes mes forces mon téléphone dans sa direction. Il s’écrase contre le mur et tombe en pièces détachées au sol : il rejoint mon cœur, ma patience et mon amour propre. « Passe pas cette porte. » Sinon quoi ? Je n’en sais rien, ce que je sais c’est que je suis au bord des larmes et que j’ai autant envie de pleurer que de lui arracher les yeux.
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| | | | (#)Dim 10 Oct 2021 - 18:45 | |
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LAST NIGHT ON EARTH
L’ego des hommes supporte mal quand ils sont repoussés par une femme. En ce qui me concerne, le mien est d’autant plus froissé que je ne suis pas habitué à ce que Raelyn me déboute. C’est la seconde fois en moins d’un mois et, soudain, j’ai peur. J’ai peur d’avoir dépassé les limites du supportable, peur que ma dulcinée n’ait plus assez foi en moi pour me pardonner mes silences et le contenu de mes aveux. Je ne doute pas qu’elle m’aime encore. Au contraire, son indifférence brillerait comme un phare dans la nuit noire. La seule émotion qui luit dans le regard cramoisi de Raelyn, c’est la colère et je la comprends. Je saisis l’ampleur de sa déception, de sa détresse alors que je m’éteins de jour en jour, de son ire d’être maintenue à l’écart de mes problèmes quand j’avais pourtant promis que ça ne se reproduirait plus. J’intègre ô combien j’ai exagéré, bien malgré moi, en taisant l’indicible douleur qui me ronge de jour en jour. Plus triste encore, je réalise que je ne dispose pas d’un vocabulaire assez riche pour rapporter mes émotions. Je peux parler des faits qui m’ont tant blessés. Je peux expliquer en verbe simple et adéquat que j’ai tué un homme : elle ne me jugera pas. Je n’en ai tout simplement pas la force parce que justifier l’acte nécessite de rendre compte que Sofia ne battait des ailes aussi blanches que celles d’une colombe. Est-ce utile de raviver ma souffrance ? Est-ce cracher à mon tour sur sa tombe que de confier ses travers ? Est-ce que Rae remettra en doute la grossesse en constatant que je n’ai rien du père qu’elle s’était imaginée ? Que je ne suis, en réalité, qu’un échec ambulant puisque j’abîme tout ce que je touche et que je ne parviens à prendre soin de ceux qui me sont chers ? Toutes ces questions ne sont qu’un échantillon de ce qui m’oblige à tourner les talons dès lors que ma complice, désemparée, s’arrache les cheveux, se frotte le front et pivote sur elle-même pour - peut-être - masquer son émoi ou ces quelques larmes qui accentue le vibrato de sa voix. Je fuis tel un lâche en pleine campagne militaire tant je la trouve dure avec moi. Elle me secoue et c’est de bonne guerre. Sauf que je suis rempli d’eau et qu’il est hors de question qu’elle suinte, hors de question que je redevienne ce gamin catatonique qu’elle a enlacé et bercé du taxi jusqu’à la chambre, hors de question que je remue la merde de mon existence avec un bâton quand le temps finira par adoucir mon ressentiment. A ce moment-là, peut-être que je me reconstruirai. A défaut d’en être certain, j’accroche à cette idée pour ne pas me noyer dans le grand bain de la culpabilité. Sauf que Rae refuse que je quitte l’appartement. Elle le manifeste en gestes brusques : son téléphone est retombé au sol, brisé, après qu’elle l’ait confondu avec un cendrier. Il y a, dans son timbre, un fond de menace palpable qui m’empêche de rabattre la poignée de la porte. Je ne peux pas m’enfuir, pas maintenant. Je l’ai trop fait et je ne peux nier que les conséquences me surprendront si elle m’attrapait par le collet. Que dire, cependant ? Que faire ? Affronter son regard m’a semblé aussi judicieux que de me défendre de ces accusations. En ce qui concerne le récit qu’elle espère recevoir comme preuve d’amour, c’est encore trop tôt. Me précipiter dans des explications briseront mon amour-propre : je flancherai à nouveau et je m’en sentirai moins homme que pleutre. « Je n’ai fait aucune promesse en l’air. Je l’ai pensé quand je l’ai dit et je pense encore. J’ai juste besoin de temps.» ai-je articulé distinctement pour affirmer mes convictions et mes besoins. « Tout comme je veux toujours de cette enfant avec toi. Tout ce qui s’est passé, toutes ces conneries...» Et, cette formule empruntée à son discours, je l’ai appuyée d’amertume. « C’est pour elle que je les ai faites. Pas seulement pour moi ou pour Sofia. Mais pour elle, pour nous trois.» J’ai soupiré et, conscient que m’en aller serait la pire des idées, mais incapable de demeurer statique devant la porte, j’ai ramassé les pièces détachées de son téléphone et je les lui ai tendues d’une main aussi tremblante que les tremolos hache la fluidité de ses mots. « Je ne passerai pas cette porte.» Pas celle-là. « Mais, je ne peux pas te donner ce que tu veux. Je ne peux pas, parce que c’est trop tôt. Je n’ai pas digéré, je n’ai pas… encore tout assimilé.» Rae est à présent hors d’elle, certes, mais au bord des larmes. Moi, je déteste toujours autant lui faire du mal. Mais, je n’ai pas le choix. J’aurais trop peur que son regard sur moi change. Je ne veux pas déchiffrer dans le fond du vert de ses yeux du dédain pour ce que je suis. « Je suis désolé.» Sincèrement, et un soupir plus tard, j’ai chuchoté, perclus par la honte et la tristesse qu’elle ne se réfugie pas dans mes bras pour que mes baisers la console - Nous en sommes donc là ? - j’ai chuchoté : « Je serai au bureau si tu as besoin de quoi que ce soit. Mais, je ne passerai pas cette porte, pas celle-là. Pas celle-là, celle de l’entrée que j’ai désignée d’un mouvement ample de la main. J’en passe une autre : celle de cette grotte que je brûle, quelques heures par jour, des poignées entières de ma longévité et les souvenirs de mon enquête où apparaît le prénom de Sofia, à commencer par le rapport d’autopsie.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34338 POINTS : 3250 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 11 Oct 2021 - 9:16 | |
| Last night on earth Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Lorsque je me dégage, je vois dans son regard qu’il est blessé et, si j’en suis désolée, je l’oublie pour l’instant. Est-ce qu’il s’en préoccupe lui, de me blesser à chaque fois qu’il s’enferme dans son bureau, qu’il boit jusqu’à oublier son prénom plutôt que de me rejoindre, ou à chaque fois qu’il refuse de s’ouvrir à moi ? Le but n’est pas de lui faire du mal : mais je n’en peux plus de cette situation et, alors que la coupe de ma patience est si pleine qu’elle déborde, je suis aveuglée par ma peine et ma colère. Je repense à toutes ces promesses que nous nous sommes faites lorsque nous nous sommes lancés dans l’aventure de devenir parent : ont-elles jamais eu un sens pour lui ? A-t-il répété mes mots pour me faire plaisir, déjà conscient qu’il ne respecterait que ce qui l’arrange et quand ça l’arrange ? J’ai été patiente, j’ai été tantôt douce et tendre, tantôt effacée quand je sentais qu’il avait besoin d’air. Sauf que j’existe, que je suis moi aussi embarquée dans quelque chose qui me dépasse et je n’ai jamais signé pour le faire seule. « Je n’ai fait aucune promesse en l’air. Je l’ai pensé quand je l’ai dit et je pense encore. J’ai juste besoin de temps. » - « De temps ? » Je le dévisage, choquée qu’il présente les choses comme si j’exagérais, comme si tout ça n’était qu’une question de patience. « Je t’en ai laissé du temps. Je t’en laisse depuis des semaines. Je t’en laisse depuis plus d’un mois. » Ma respiration est saccadée et ma poitrine se soulève à un rythme irrégulier. « J’ai fait que ça, te laisser du temps. » Au détriment de mes propres sentiments, au détriment de celle que je suis : une femme qui n’a pas l’habitude de s’effacer et de s’oublier au profit d’un autre. Une femme qui fait souvent passer ses propres besoins et prérogatives avant celles des autres. Certes, avec lui j’ai changé. Sauf qu’aujourd’hui, je n’en peux plus de ne plus m’écouter et, si une discussion calme et posée aurait été préférable à ce genre d’explosion, c’est trop tard pour y penser et faire marche arrière. Sa fuite a fini de me mettre hors de moi, preuve en est mon téléphone à l’écran brisé et en pièce détachés.
« Tout comme je veux toujours de cet enfant avec toi. Tout ce qui s’est passé, toutes ces conneries... » Il est amer et je considère qu’il n’a pas le droit de l’être, pas à cause de ma réaction, en tout cas. « C’est pour elle que je les ai faites. Pas seulement pour moi ou pour Sofia. Mais pour elle, pour nous trois. » Qu’il cite le prénom de son aînée aurait dû me mettre la puce à l’oreille sur la nature des démons qui le tourmente. Mais dans mon état, tout ce que j’entends c’est qu’il est encore question d’elle : il sera toujours question d’elle. « Pour nous ? » Je recule de quelques pas en secouant la tête. « La seule chose dont on a besoin c’est que tu sois présent. C’est la seule chose dont j’ai jamais eu besoin, ces dernières semaines. » Mais tu n’es pas là, tu n’es jamais là. Le sous-entendu est évident et je n’ai même pas besoin de prononcer ces mots assassins à l’oral. Dans sa mauvaise foi, il rétorquerait qu’à l’exception de quelques soirées d’errance, il a toujours été à mes côtés et je sais que cela me mettrait hors de moi de l’entendre puisqu’il ne semble jamais là, même lorsqu’il l’est. « Je ne passerai pas cette porte. Mais, je ne peux pas te donner ce que tu veux. Je ne peux pas, parce que c’est trop tôt. Je n’ai pas digéré, je n’ai pas… encore tout assimilé. » Je laisse échapper un rire mauvais, le visage déformé par la tristesse et la colère. Je ne tends même pas ma main en direction de mon téléphone qu’il ramasse au sol pour me le rendre : au contraire, je croise mes bras sous ma poitrine, je me referme sur moi même. « Je suis désolé. » Il est désolé, mais il ne fera rien pour que les choses s’améliorent, c’est ce que je comprends à travers ses quelques mots. Je me mords l’intérieur de la joue pour ne pas m’effondrer et, alors que je relève mes yeux vers lui, ils brillent de larmes que je peine à contenir, par fierté. « Je serai au bureau si tu as besoin de quoi que ce soit. Mais, je ne passerai pas cette porte, pas celle-là. » Je ne le quitte pas des yeux alors qu’il prend la direction du bureau, ce fichu bureau auquel j’ai envie de foutre le feu, aujourd’hui. La porte se referme et, moi, je porte ma main tremblante à mes lèvres pour tenter de me calmer. Il ne passera pas la porte mais moi si : je ne peux supporter une seconde de plus d’être au loft alors qu’il s’isole, qu’il boit et qu’il me ment. J’attrape mon sac à main, j’enfile une veste et, quand je quitte le loft, je claque violemment la porte derrière moi.
RP terminé
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